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Les programmes bilingues de middle school à la recherche d’un second souffle

« C’est une école qui a beaucoup de mérite et dont les enseignants sont extraordinaires ! ». La deadline des inscriptions en middle school approche à grands pas (c’est le 1er mars), et Diane Re veut s’assurer que les familles françaises de New York choisissent MS 256. Car, selon elle, le programme bilingue de ce collège de l’Upper West Side, également appelé Lafayette Academy, manque de petits Francophones. Dans la classe de 6th Grade (6e), où se trouve l’un de ses enfants, il n’y a que sept élèves qui maîtrisent la langue de Molière. « Les autres ne peuvent pas suivre l’enseignement en français car ils ne comprennent pas la langue », regrette-t-elle.

Suspension de la sélection

Pour la maman, c’est la faute de la pandémie, qui a poussé de nombreuses familles expatriées à retourner au bercail, mais aussi à la décision de Bill de Blasio de suspendre les procédures de sélection (screening) dans tous les collèges et lycées publics de New York. Or, les programmes bilingues reposent en grande partie sur des tests linguistiques pour remplir les classes de Francophones et d’Anglophones. Faute de dispositif en 2021, la Lafayette Academy a donc procédé à une loterie. « Tout le monde pouvait postuler, donc le pool d’élèves parlant français a été dilué », explique Diane Re.

Au total, près de 200 collèges publics à New York utilisaient des procédures diverses pour choisir leurs élèves (entretiens, évaluations comportementales, assiduité, résultats scolaires…). Leur suspension a été décrétée en décembre 2020 par l’ex-maire pour garantir l’accès à tous aux meilleurs établissements publics sur fond de retards d’apprentissage causés par la Covid et d’appels à une plus grande équité dans le sillage du meurtre de George Floyd. En effet, le système scolaire new-yorkais est considéré comme l’un des plus ségrégués des États-Unis.

Nouvelle demande pour les programmes bilingues

Si la décision a été prise au nom de « la diversité et de l’équité », Fabrice Jaumont, attaché éducatif aux Services culturels de l’Ambassade de France à New York, regrette que les besoins des programmes bilingues n’ont pas été pris en compte. « Il est difficile de savoir ce que fera le nouveau maire, Eric Adams. Vu son profil, sa politique sera probablement orientée vers l’accès », avance-t-il.

Les middle schools qui proposent des filières bilingues (Boerum Hill School for International Studies, Fort Greene Prep…) n’ont pas répondu à nos demandes de commentaires sur leurs situations respectives.

À NYFACS, l’école à charte franco-américaine de Harlem (Pre K-8th Grade), on ne pratique pas de tests, mais une sélection par loterie (inscriptions avant le 31 mars). Ici, c’est la demande qui pose problème. Touché par une baisse d’effectifs à cause de la crise sanitaire, l’établissement n’est rempli qu’à la moitié de sa capacité d’accueil d’environ 500 places. Mais son proviseur, Bertrand Tchoumi, se veut optimiste. « Cette année, nous avons connu une augmentation d’une dizaine d’élèves. On a donc de l’espoir. Avec la pandémie, nous n’avons pas pu nous déployer sur le terrain comme dans le passé. Mais nous sommes en train de reconstituer nos équipes », dit-il.

À la Lafayette Academy, le proviseur Brian Zager comprend la suspension du screening. « Au vu des lacunes d’apprentissage pendant la Covid, de tels tests auraient été difficilement justifiables ». Lui aussi se montre positif. « Il y a une grosse demande pour le programme bilingue. Il apporte beaucoup de bonheur à notre communauté de monolingues, dit-il. Mon rêve est de créer un lycée multilingue public qui offrirait un programme de Baccalauréat International (IB) car la plupart des écoles qui proposent ce genre d’enseignement sont privées. Il faut rêver grand ! »

Orélie Varnier, le pari d’OV Paris à LA

L’atelier aménagé dans le garage de sa maison de San Gabriel ressemble à ceux des maisons de haute couture parisiennes. Au milieu trône une très grande table blanche sur laquelle traîne nombre de tissus colorés, en face l’énorme imprimante à patron, et l’indispensable machine à coudre juste à l’entrée, pour profiter pleinement de la lumière californienne. 

Depuis 2019, Orélie Varnier confectionne des pièces haute couture et de prêt à porter pour la marque OV Paris qu’elle a créée peu avant de déménager à Los Angeles. Chemise en soie, tops en dentelle, body en velours, robes en sequins, manteau en cachemire… Les collections de la créatrice de mode de 37 ans cherchent toujours à allier le confort à l’élégance. Mais son best-seller, ce n’est pas un modèle mais une matière : le tweed. Toutes ces clientes californiennes ne jurent que par ça. « Le tweed, c’est Chanel, c’est le must ! »

Orélie Varnier le maîtrise à la perfection pour avoir passé nombre d’années à le travailler chez Chanel, en tant que couturière. Si elle a également fait ses preuves chez Dior, Vuitton et Lanvin, celui qui lui a mis le pied à l’étrier c’est « Monsieur Cardin », comme elle l’appelle toujours des années plus tard avec le même respect. « J’avais 16 ans quand j’ai pris le train pour aller à Paris avec ma tante faire le tour des maisons de couture, mes dessins et cv sous le bras. Je suis repartie avec un stage pour les prochaines vacances scolaires. »

Les vacances scolaires en stage chez Cardin

Une opportunité qui va lui permettre de réaliser son rêve. « Mes parents ne voulaient pas que je fasse couture car ils n’étaient pas très rassurés par ce milieu. Du coup, je me suis retrouvée à faire un BAC Pro comptabilité gestion, je m’ennuyais terriblement. » 

Pendant son temps libre, à Changé, dans la Sarthe où elle grandit, l’adolescente continue de noircir des cahiers entiers de ses dessins. Une passion née enfant lors des balades dominicales en famille sur les Champs-Elysées. « Dès 5 ans, j’ai su que je voulais travailler dans la mode. J’étais émerveillée devant les vitrines des grands couturiers, ça me faisait rêver. J’admirais les femmes essayer leurs robes magnifiques, et je me disais : moi aussi je veux rendre les femmes belles. »

Pendant plusieurs années, la jeune fille apprend ses bases à chaque vacance scolaire qu’elle passe en stage chez Pierre Cardin. « Un jour, il est venu me voir, j’avais 21 ans, j’étais alors en BTS d’assistante de direction. Il m’a regardé et m’a dit : vous allez arrêter vos études et je vais vous payer votre école de stylisme. Et c’est ce qu’il a fait. » Un an plus tard, « le 30 août 2007 », Orélie, qui poursuit son apprentissage en alternance au sein de la maison de haute couture, est de nouveau appelée par le designer. « Il était dans son bureau et m’a demandé : ‘Vous voulez travailler ici ? Alors signez ici votre CDI. On arrête l’école !’ » Pendant plus de six ans, Orélie apprend tout, la haute-couture, le prêt-à-porter, la mode masculine, et celle féminine. « Monsieur Cardin voulait absolument que je sois capable de créer ce que j’avais dans la tête. »

L’influenceuse aux 3 millions d’abonnés

En 2014, avec son compagnon de l’époque et l’aval du couturier, elle se lance. Après un défilé et une expérience en Chine, elle rentre sur Paris, et décide de repartir à zéro. Toutes les grandes maisons se l’arrachent pendant plusieurs années, mais l’envie de LA est plus forte. « Je rêvais de vivre en Californie depuis toute petite. Un jour, j’ai osé. » Ou plutôt, ils ont osé. C’est en famille, avec son mari et sa petite fille d’alors un an et demi, qu’ils arrivent aux États-Unis en juillet 2019, l’envie d’habiller les Californiennes des tenues d’OV Paris, « des classiques français revisités de manière moderne », chevillée au corps.

La rencontre avec Lilly Ghalichi, une avocate businesswoman aux 3 millions d’abonnés sur Instagram, va changer la donne. Lors d’un shooting de l’influenceuse, grâce à la photographe qu’elle connaissait, la styliste arrive avec deux tenues qu’elle a conçues exprès pour la jeune femme et sa fille. « J’avais tout mis dans des boîtes, comme chez Chanel. Elle a adoré. » 

Depuis, Lilly lui commande régulièrement des pièces, et lui présente des amies (Shiva Safai et Leyla Milani entre autres), qui se laissent aussi tenter. « Ce que j’adore avec les Californiennes, c’est qu’elles sont très ouvertes aux nouveaux créateurs et ont envie de soutenir ceux dont on parlera demain. » 

Et des idées pour demain, Orélie Varnier en regorge : « Je suis en train de concevoir des casquettes en tweed, et je travaille également sur des tenues sportswear. Sans oublier la collection prêt-à-porter de l’été prochain. » Un emploi du temps chargé, qui va l’être encore plus d’ici deux mois : un petit garçon viendra au printemps agrandir la famille.

Photo en tête de l’article : La créatrice de mode Orélie Varnier, dans son atelier à Los Angeles © OV PARIS

[Vidéo] Les opportunités d’investissement immobilier locatif en France en 2022

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Lors d’un webinaire organisé le 22 février 2022, Manuel Ravier, fondateur de la société Investissement Locatif, a abordé les avantages de l’investissement immobilier en France. Il a fait un point sur les opportunités de l’année 2022, et vous a donné les clés pour réussir votre investissement depuis l’étranger.

Ont été abordés notamment les points suivants :

  • À quoi ressemble le marché immobilier français début 2022 ?
  • Pourquoi investir en France en tant qu’expatrié ?
  • Comment financer son bien grâce au crédit et à l’effet levier ?
  • Comment choisir le bon emplacement ? Quelles sont les villes à fort potentiel cette année ?
  • Quelles sont les typologies d’actifs à privilégier ?
  • Quels sont les dispositifs fiscaux à connaître pour ne pas alourdir vos impôts ?
  • Comment gérer son bien à distance, faire des travaux et assurer la gestion locative du logement ?

Visionnez le replay sur notre page YouTube

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Pour en savoir plus
?  Réservez un RDV gratuit avec un conseiller en investissement : https://rdv.invst.lc/Th70qTJy

À Miami, « Beyond Monet » donne vie aux œuvres du peintre impressionniste

La vague impressionniste continue de déferler dans le Sud de la Floride. Après avoir projeté en format XXL les œuvres du peintre hollandais Vincent Van Gogh, les Ice Palace Studios, implantés à Downtown Miami, accueillent une nouvelle exposition immersive, dédiée cette fois-ci à Claude Monet. « Beyond Monet » promet à ses visiteurs de voyager dans l’univers pictural du célèbre peintre français éponyme, l’un des fondateurs de l’impressionnisme, à travers des projections géantes de ses plus beaux tableaux sur les murs et le sol de l’établissement.

Surfant sur la nouvelle vague numérique, cette exposition d’art immersif à la fois visuelle et sonore a été créée par le directeur artistique franco-canadien Mathieu St-Arnaud. Mettant en lumière plus de 400 œuvres emblématiques du peintre français de renom, cette expérience sensorielle vous invite à déambuler dans les champs de sa série « Les Meules », où des bottes de pailles attendent toujours d’être ramassées, ou encore profiter de la magie des toiles issues de sa série « Les Nymphéas », réalisées dans les dernières années de sa vie. Vous avez jusqu’au dimanche 27 mars pour en profiter.

Une soirée française sur le thème « Dress French » le 12 mars à New York

Le Bal Français revient en 2022 avec une soirée spéciale prévue le samedi 12 mars à The Bell House, une grande salle de concert située à la frontière de Caroll Gardens et Gowanus à Brooklyn.

Le thème de cette soirée dédiée à la musique francophone est « Dress French ». Les organisateurs vous attendent nombreux vêtus de votre plus beau déguisement de chanteuse, acteur ou personnalité française. Vous pourrez aussi enfiler un costume traditionnel qui représente la France, son histoire ou l’une de ses régions (serveur parisien, roi ou reine de France, costume de Bigoudène, etc), ou venir tout simplement avec un accessoire qui nous rappelle notre beau pays (moustache, marinière, béret, maillot des Bleus).

Le meilleur déguisement repartira avec 150$ de cadeaux dont trois tickets pour le prochain événement, deux t-shirts et une casquette à l’effigie du Bal Français. À noter que le déguisement n’est pas obligatoire pour entrer.

Du côté de la musique, vous pourrez comme toujours danser sur nos bons vieux tubes français : Diam’s, Indochine, Louise Attaque, Magic System, Stromae, Angèle, France Gall, Téléphone, Johnny Hallyday, Céline Dion, Aya Nakamura, 13’Organisé, Gims, Michel Sardou, Édith Piaf…

Une soirée comme à la maison organisée par Maxime Aubin (l’auteur de ses lignes). Tickets en vente ici. Preuve de vaccin obligatoire à l’entrée.

French Expat mini-série : Les couples multiculturels (2/3)

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L’épisode de la semaine dernière vous a plu ? Alors, cette semaine, on repart à la rencontre de nos couples multiculturels pour aller plus loin dans la discussion sur la vie à deux, sur les différences culturelles et religieuses qui peuvent être séparatrices ou fondatrices. On parlera beaucoup de la relation avec les familles respectives de nos couples phares du mois de février.

Merci à Louisa, Alice, Amine, Astrid, Gawayne, Rachel et Alex pour leur participation !

Production :

À Miami, Cynthia Legrand perpétue la tradition du « tea time » à l’anglaise

Le thé coule dans ses veines. Née d’une mère anglaise et d’un père belge, Cynthia Legrand a fait de sa passion son entreprise d’événementiel. En créant sa société Titia’s Tea Party, cette pétillante quinqua, gérante de l’hôtel Blanc Kara à Miami Beach et organisatrice des Belgian Mondays, un rendez-vous mensuel rassemblant bon nombre de Francophones, organise chez vous des afternoon tea dans les règles de l’art. Une tradition venue tout droit d’Angleterre qui pourrait bien vous faire oublier le sempiternel brunch.

« Dans ma famille, nous avons l’habitude de dire « let’s have a cup of tea » dans n’importe quelle circonstance. Que ce soit pour bien commencer la journée, lorsque nous avons besoin d’apaisement, ou encore pour célébrer un événement. C’est une source de réconfort inépuisable », confie avec un large sourire Cynthia Legrand qui, après avoir vécu en Belgique, est installée depuis plus d’une dizaine d’années à Miami.

Une expérience visuelle et gustative

Souhaitant séduire les non-initiés dans un pays où le café règne en maître, cette adepte de la théine mise sur un rituel hérité de la reine Victoria depuis le XIXème siècle. « Que ce soit en famille ou entre amis, l’afternoon tea est une pause raffinée à l’heure du goûter », indique-t-elle. Un moment convivial qui combine finesse et délicatesse au cours duquel Cynthia Legrand sort sa plus belle vaisselle. « On déguste le thé, généralement noir, dans un service en porcelaine fleurie. J’utilise des tasses évasées à la paroi fine, ce qui permet d’apprécier davantage cette boisson chaude. C’est comme pour un bon vin, il faut choisir un verre adapté afin de le déguster », souligne l’entrepreneure. Nappes, bougies et fleurs colorées jouent également la carte de l’élégance au sein de cette ambiance so british créée de toutes pièces à votre domicile.

Une expérience sur mesure qui est autant visuelle que gustative. Passionnée de cuisine depuis son plus jeune âge, Cynthia Legrand propose une farandole de spécialités, concoctées tout spécialement pour l’occasion. Le temps d’une après-midi autour d’une tasse fumante de thé, les convives peuvent ainsi se délecter de pâtisseries fines, de quelques scones servis avec de la clotted cream, une sorte de crème fraîche épaisse, de la confiture ou encore du lemon curd, ainsi que de douceurs salées tels des finger sandwiches, le tout fait maison.

Et pour éviter les fautes de goût, mieux vaut être averti. « Il faut tenir la tasse d’une main et la sous-tasse de l’autre. Toutefois, rien ne sert de lever son petit doigt en buvant du thé car, même si ce geste semble chic et snob, cela tient plus du mythe que de la réalité », s’amuse Cynthia Legrand qui envisage déjà d’ouvrir son propre salon de thé à Miami.

Moi Impat : « En matière de recrutement, la France a une image figée de l’expatrié »

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Une femme d’affaires au micro de Moi Impat. Carole Thiébaut, notre 84ème invitée, a connu deux expatriations : quatre ans en Russie puis trois ans au Japon, deux expériences qui ont donné à son profil une dimension internationale pas toujours bien comprise et valorisée en France. Mais Carole Thiébaut a su défendre ses compétences qui lui permettent aujourd’hui de s’épanouir en poursuivant son parcours professionnel atypique.

Quant à la dimension affective, notre invitée la savoure au quotidien, heureuse d’avoir retrouvé sa famille mais aussi sa maison, mettant sa curiosité du monde entre parenthèses.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_61

Investissement locatif à distance : les 10 pièges à éviter

[Article partenaire] Valeur refuge, l’investissement locatif est avantageux à bien des égards. Sécurisé et rentable, c’est un placement de choix pour optimiser sa retraite, se constituer un patrimoine et bénéficier de revenus complémentaires en expatriation, et ce, même à distance.

Aujourd’hui, de nombreux Français·es de l’étranger font ainsi le choix d’investir dans l’Hexagone à distance, depuis leur pays d’adoption. Vous envisagez vous aussi d’investir en France depuis l’étranger ? My expat, société spécialisée dans l’investissement locatif des expatriés, partage avec vous les dix pièges à éviter pour maximiser la réussite de votre projet.

1) Sous-estimer l’importance de la localisation

L’emplacement est un facteur décisif dans un projet d’investissement locatif. En effet, le choix de la localisation peut impacter fortement la demande locative et la rentabilité du bien. C’est pourquoi il est recommandé d’investir dans une grande ville de France. Paris, Lyon, Bordeaux ou Marseille (et dans leurs périphéries) sont des localisations à privilégier.

L’idéal pour un investissement locatif à distance est une ville dynamique et attractive, au tissu économique dense, avec une majorité d’étudiants et de jeunes actifs. En outre, il est fondamental de choisir un emplacement qui promet une demande locative élevée sur le très long terme. Soyez donc attentif aux projets de développement des lignes de transports et aux autres projets d’urbanisme. Ils pourraient impacter l’attractivité du lieu à long terme.

Choisissez surtout l’emplacement du bien en fonction de votre projet locatif : un quartier résidentiel pour la location d’une maison pour une famille ; un centre d’affaires pour la location d’un appartement pour de jeunes actifs ; un quartier étudiant pour la location d’un studio, etc. Prenez le temps de bien vous renseigner sur l’état de la demande locative localement, sur les lieux d’intérêt ainsi que sur les commodités à proximité du bien que vous envisagez d’acquérir.

2) Investir cash

Si l’achat d’un bien en cash est très apprécié par les vendeurs, ce n’est pas la solution la plus stratégique pour l’acquéreur. En effet, grâce au crédit bancaire, vous profitez de l’effet de levier. D’autre part, les taux d’intérêt en France sont extrêmement bas à l’heure actuelle (0,90 % pour un prêt sur 15 ans en février 2022, selon Empruntis) ce qui vous permet d’investir facilement sans avoir à mobiliser trop d’épargne. De plus, en France, les taux sont fixes pendant toute la durée du prêt, ce qui favorise d’autant plus l’investissement à crédit.

3) Se tromper dans la fiscalité

La question de la fiscalité est centrale dans un projet d’investissement locatif, a fortiori en tant qu’expatrié. En effet, pour les investisseurs non-résidents, certains dispositifs fiscaux seront plus intéressants que d’autres.

Ne pas réfléchir au dispositif fiscal

Pour les expatriés, on conseille généralement d’investir en LMNP (Location Meublée Non Professionnelle), avec une déclaration au régime réel. C’est la solution la plus avantageuse dans la plupart des cas. L’imposition des recettes locatives y est allégée avec la déduction de l’amortissement et des charges de location dans le calcul de l’assiette imposable.

Toutefois, pour en bénéficier, il est nécessaire de louer son logement meublé. Aussi, les revenus locatifs ne doivent pas excéder les 23 000 € par an ou représenter moins de 50 % de vos revenus globaux.

D’autres dispositifs fiscaux existent, tels que le LMP (Loueur en Meublé Professionnel), le Pinel et le dispositif Censi-Bouvard, mais tous ne sont pas accessibles aux non-résidents.

? Le choix du dispositif fiscal dépendra avant tout de votre projet. S’informer sur la fiscalité avant de faire une offre pour un bien est ainsi primordial.

4) Trop attendre avant d’agir

Le marché immobilier français est très dynamique, en tension dans de nombreuses grandes villes et les biens partent très rapidement. Si vous repérez une opportunité intéressante, il est donc préférable de la saisir rapidement. En cas de doute, sachez qu’en France, les acquéreurs bénéficient d’un délai de rétractation de dix jours après la signature du compromis de vente.

5) S’attarder sur la rentabilité brute

Une autre erreur à éviter pour un investissement locatif à distance est de trop se focaliser sur la rentabilité brute du bien. En effet, contrairement au rendement net, le rendement brut n’inclut pas toutes les charges liées à la location (charges de copropriété, taxes foncières, frais d’entretien, travaux…), ce qui peut générer de mauvaises surprises si ce n’est pas anticipé.

Le rendement brut ne reflète pas non plus le potentiel réel de la plus-value. En effet, il faut savoir qu’une rentabilité élevée est souvent obtenue dans des petites communes ou des villes moyennes, où le risque de vacance locative est plus grand.

6) Mal préparer son projet d’investissement locatif

Un prérequis incontournable avant d’investir dans l’immobilier à distance est de bien préparer son projet en amont.

Avant de vous lancer dans la recherche de biens, prenez le temps de définir :

  • votre objectif : anticiper votre retraite, mener un projet familial, bénéficier d’un complément de revenus…
  • les critères précis pour la recherche du bien : le budget global, l’échéance, la localisation, les caractéristiques du bien…
  • le montant des frais annexes (notaire, banque, agences immobilières…),
  • le mode de financement : souhaitez-vous investir cash ou via un emprunt ? Pensez à calculer votre capacité d’emprunt et à contacter une banque ou un courtier pour trouver un financement.

7) S’attarder sur le prix au mètre carré moyen et écarter les autres aspects 

Un autre piège à éviter lors d’un investissement locatif à distance est de s’attarder uniquement sur le prix au mètre carré moyen, sans prendre en compte les autres atouts du bien.

Ne vous fiez pas trop aux estimations des sites internet car, très souvent, elles ne prennent pas en compte le bien dans sa globalité (l’emplacement, l’état du bien, la présence d’un balcon, etc.). En effet, la visite du bien est la seule manière de se rendre réellement compte de la valeur du logement.

Il est d’ailleurs conseillé de visiter plusieurs biens pour avoir des éléments de comparaison et pour se faire une idée précise de la qualité d’un logement.

8) Investir dans un bien avec trop de travaux

Acquérir un bien en mauvais état qui nécessite beaucoup de travaux et d’aménagements est fortement déconseillé quand on investit depuis l’étranger. En effet, la gestion de travaux à distance est très difficile et il sera extrêmement fastidieux de superviser différents prestataires et de s’assurer de la qualité des travaux sans être sur place.

Mieux vaut opter pour un investissement clé en main, déjà loué ou qui ne nécessite que de petits rafraîchissements. Cela sera beaucoup plus simple et vous pourrez ainsi louer votre bien sans attendre la finition des travaux : votre projet sera ainsi bien plus prévisible et sécurisé.

9) Surestimer le futur loyer du logement

Une autre erreur classique qui peut fortement impacter la réussite d’un projet locatif est de surestimer le montant du loyer du bien.

Seule une recherche approfondie sur les montants des loyers pratiqués localement vous permettra de réaliser une estimation précise. Une autre solution simple et pertinente est d’acheter un bien déjà en location : cela vous permettra d’être certain de la hauteur du loyer et de connaître avec exactitude vos futurs rendements.

10) Mener le projet d’investissement locatif seul 

Mener un projet d’investissement locatif à distance seul est une démarche très difficile. En effet, investir dans l’immobilier implique de réaliser une recherche minutieuse, d’estimer le loyer avec justesse, de connaître la zone géographique envisagée…

Il est également essentiel d’être réactif. Or, quand on vit loin de l’Hexagone, il n’est pas toujours simple de se déplacer et il est parfois difficile de se montrer réactif au téléphone s’il y a un décalage horaire avec la France.

Vous pouvez bien-sûr solliciter l’aide d’un proche, mais vous dépendrez alors de son jugement et de ses disponibilités.

Pour toutes ces raisons, afin de réussir son investissement immobilier locatif à distance, il est vivement recommandé de se faire accompagner par des professionnels, tels que My expat.

My expat accompagne les expatriés du monde entier dans leur projet d’investissement locatif en France. Une équipe d’experts pilote chaque étape de votre transaction : recherches de biens, visites, offre, négociation, démarches administratives, procédures notariales, signature de l’acte authentique … De votre côté, vous suivez l’avancée de votre projet à distance, depuis une plateforme digitale dédiée. Ainsi, vous réalisez un investissement locatif clé en main, sécurisé, sans jamais avoir à vous déplacer.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Une balade chez les présidents américains

Envie de bouger en ce week-end de Presidents Day ? French Morning vous propose de découvrir les maisons des anciens présidents américains, une bonne façon d’aborder l’histoire des États-Unis, avec les enfants notamment. Si la région de Washington DC regroupe le plus grand nombre de ces maisons historiques, les alentours de New York ont vu naître plusieurs présidents restés fidèles à leur terre natale. Les visites guidées sont toujours intéressantes et truffées d’anecdotes, très accessibles aux enfants. L’accès à tous les sites sera gratuit le samedi 16 avril, premier jour de la National Park Week et le masque reste obligatoire à l’intérieur des bâtiments. Notre sélection de douze résidences présidentielles.

Proche de New York  

Grover Cleveland Birthplace à Caldwell, New Jersey : résidence natale de Grover Cleveland, le 22e (1885-1889) et 24e Président (1893-1897), le seul à avoir connu deux mandats non consécutifs.

Cette maison modeste, construite en 1832 pour y accueillir les pasteurs de l’église presbytérienne de la ville, est typique de l’architecture communautaire locale. Grover, dont le père était révérend, y naquit le 18 mars 1837 et y vécut quatre années avant le déménagement familial dans l’État de New York. Transformée en musée, la maison est l’une des plus anciennes de Cardwell et la seule du pays consacrée à ce président. Après son second mandat, Cleveland retourna vivre dans le New Jersey, à Princeton, dans une maison néo-géorgienne appelée Westland, non ouverte au public. 207 Bloomfield Ave., CaldwellOuverture : tous les jours, du mercredi au dimanche sauf jours fériés, de 10am à 12pm et de 1pm à 4pm.

Sagamore Hill à Oyster Bay, Long Island : propriété de Theodore Roosevelt, 26e Président (1901-1909).

Theodore Roosevelt, né dans le quartier de Gramercy à Manhattan, fit construire cette vaste maison de style Queen Anne en 1885 et y vécut jusqu’à sa mort en 1919 (il a été inhumé au cimetière Young d’Oyster Bay). La demeure servit de maison d’été présidentielle. Elle est restée quasiment intacte depuis : décoration, bibelots et meubles sont d’origine. Aux murs sont accrochés les animaux chassés par Theodore Roosevelt lors de safaris africains. La visite peut se poursuivre sur les 83 acres de jardin (magnifique au printemps quand les cerisiers sont en fleurs), de forêts et de plages. Finir par Cold Spring Harbor (5 miles, 10 minutes en voiture), ancien centre baleinier de Long Island. 20 Sagamore Hill Rd., Oyster Bay. Ouverture : toute l’année de 10am à 4pm, visites guidées de la maison sur réservation ici. 

Springwood, Hyde Park, NY : domaine de Franklin D. Roosevelt, 32e Président (1933-1945).

Toute sa vie, FDR considéra Springwood comme son refuge. Il la surnommait sa « Maison Blanche d’été » durant ses mandats présidentiels. Le roi George VI, la reine Elizabeth ou encore Winston Churchill ont séjourné à Springwood. Franklin Roosevelt y est né en 1882 – son père avait acheté la propriété 15 ans plus tôt. De nombreux objets de son enfance ont été conservés, notamment ses collections : 200 maquettes de bateaux, 300 spécimens d’oiseaux ou encore plus d’un million de timbres. La chambre qu’occupait FDR pendant sa présidence, son bureau, le petit ascenseur qu’il actionnait à la force du bras quand, malade, il ne pouvait plus marcher (cela impressionne toujours les enfants)… rien ne semble avoir bougé depuis la mort du président en avril 1945. Franklin et sa femme Eleanor ont été inhumés dans la roseraie du jardin, un sobre monument en marbre blanc indique l’emplacement de la tombe du couple. Sur le domaine, le Presidential Library and Museum retrace la vie du couple et renferme les milliers d’ouvrages collectionnés. Finir la visite par une balade dans le parc : durant les trente dernières années de sa vie, FDR fit planter 400 000 arbres. 4097 Albany Post Rd. Hyde ParkOuverture : du jeudi au lundi de 9am à 3pm, visite de la maison sur réservation seulement ici.

Lindenwald, Hudson Valley : demeure de Martin Van Buren, 8e président (1837-1841).

Martin Van Buren fut le premier président bilingue (anglo-neerlandais) et né aux États-Unis d’Amérique, 6 ans après la Déclaration d’Indépendance des colonies (ses 7 prédécesseurs étaient donc tous sujets britanniques). Né dans le petit village de Kinderhook, Martin Van Buren choisit de se retirer dans la région à la fin de son mandat et acheta cette demeure de briques bâtie en 1797 sur 220 acres de terrain. Les 51 panneaux de papier peint, importés de France, sont une merveille. On peut également visiter la tour aux 91 marches. 1013 Old Post Rd, Kinderhook, NYOuverture : de mai à octobre, de 7am au coucher du soleil, visites guidées de la maison de 9am à 4pm. 

Nouvelle Angleterre 

Adams National Historical Park, à Quincy, Massachusetts : maisons de John Adams, 2e Président (1797-1801) et de son fils John Quincy Adams, 6e Président (1825-1829).

Les deux bâtisses, construites à une vingtaine de mètres l’une de l’autre, sont typiques du style saltbox colonial du XVIIe siècle en Nouvelle-Angleterre : en bois, en forme de « boîte à sel » car le toit, très pentu, recouvre la cuisine située à l’arrière (et peut parfois toucher le sol). John Quincy Adam y rédigea la Constitution du Massachusetts – toujours en vigueur. À visiter également sur le site une autre maison, Peacefield, surnommée the Old house, achetée par John Adams et qui servit de maison présidentielle d’été à son fils lorsqu’il voulait s’éloigner de Washington. Nombreux meubles et objets d’origine. 1250 Hancock St., Quincy. Ouverture : de mai à novembre, de 9am à 5pm.

Calvin Coolidge State, à Plymouth Notch, Vermont : propriété de Calvin Coolidge, 30e Président (1923-1929).

Le site historique est en fait un petit village resté quasiment inchangé depuis près d’un siècle. À visiter : la maison natale de Calvin, la demeure dans laquelle il prêta serment, le 3 août 1923, au lendemain de la disparition brutale du Président Harding (mort d’une pneumonie) ou encore the Dance Hall qui servit de maison présidentielle d’été. Période de l’histoire intéressante précédant la Grande Dépression dont on attribue la responsabilité aux idées non-interventionnistes de Coolidge, fervent partisan de la libre-concurrence. La cérémonie d’investiture pour son second mandat présidentiel fut retransmise en direct à la radio, pour la première fois dans l’histoire des États-Unis. 3780 Route 100A Plymouth, VT Ouverture : de fin mai à mi-octobre, du jeudi au dimanche de 10am à 5pm. 

À noter la fermeture pour travaux de la maison natale de John Fitzgerald Kennedy35e Président (1961-1963)à Brookline, dans le Massachusetts. Réouverture prévue au printemps 2023.

Pennsylvanie

Eisenhower National Historic Site, à Gettysburg, Pennsylvanie: domaine de Dwight Eisenhower, 34e Président (1953-1961).

Texan d’origine, diplômé de West Point, « Ike » Eisenhower reste, aux yeux des Américains et des Français, le héros du débarquement allié en Normandie du 6 juin 1944. Il fut facilement élu à la tête du pays en 1953, puis réélu en 1957. La maison de Gettysburgs fut la seule qu’Eisenhower posséda. Située à 30 km de Camp David, elle accueillit le Général de Gaulle, les Premiers ministres anglais Churchill et indien Nérou ou encore le Chancelier Adenauer.  Elle fut surtout le lieu de rencontres informelles entre Kroutchev et Eisenhower en 1959, en pleine Guerre Froide. Ike s’y retira avec sa femme Mamie en 1961 et en fit don au département des Parcs Nationaux en 1967, deux ans avant sa mort. La visite comprend également les quatre fermes du domaine. 1195 Baltimore Pike, Gettysburg. Ouverture : tous les jours de 9am à 4pm.

Wheatland à Lancaster, Pennsylvanie : maison de James Buchanan, 15e Président (1857-1861).

Neuf ans avant son élection, James Buchanan acheta 22 acres dans son État natal où il vécu les dernières années de sa vie. La bâtisse de style fédéral vaut la visite car elle permet d’évoquer la période pré-sécessionniste. James Buchanan est souvent peu cité dans les manuels d’histoire car, malgré ses origines nordistes, il a toujours défendu le droit des États du Sud à maintenir l’esclavage. La Guerre de Sécession éclata à la fin de son mandat et Abraham Lincoln le succéda à la Maison Blanche. 1120 Marietta Ave., Lancaster, PA. Ouverture : du mercredi au samedi, visites guidées de 10am à 3pm, réservation ici.

Washington et ses alentours

Mount Vernon, Virginie: domaine de George Washington, 1er Président (1789-1797).

Le Father of his country (Père de son pays) est certainement le président le plus respecté du pays. Pas étonnant donc que sa propriété, dans laquelle le héros de la Guerre d’Indépendance vécut 45 ans, est l’un des lieux les plus visités des États-Unis. Le tour commence par la projection d’un film sur la vie du président au Ford Orientation Center, elle se poursuit par le musée, puis la ferme où sont présentées les techniques agricoles du XVIIIe siècle; puis visite de la maison elle-même, de style géorgien, et ses 21 pièces dont la chambre de Washington et le lit d’acajou (de bien petite taille pour un homme de 1,90 m) dans lequel il mourut en 1799. Sur le domaine, à voir également le bâtiment des esclaves, les deux jardins et leurs buis du XVIIIe, une distillerie, une des plus grandes du pays à l’époque; enfin la tombe du Président et de sa femme Martha. La boutique de souvenirs est conseillée : quantité de jouets en bois et de cadeaux plutôt jolis. 3200 Mount Vernon Hwy, VAOuverture : tous les jours de 9am à 4pm de septembre à mars et de 8am à 5pm d’avril à août. Billets ici.

Monticello, Virginie : propriété de Thomas Jefferson, 3e Président (1801-1809), classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco.

Principal auteur de la Déclaration d’Indépendance, Jefferson était également un architecte de talent. Il consacra sa vie (entre ses 25 et 65 ans) à bâtir et agrandir cette maison palladienne. Il en a conçu les plans en s’inspirant de l’hôtel de Salm (Palais de la Légion d’honneur) à Paris, découvert quand il était ambassadeur en France. Monticello est un modèle d’innovations : portes doubles pour conserver la chaleur, présentoir à vêtements rotatif ou encore monte-plats camouflés de part et d’autre de la cheminée du salon, permettant d’alimenter discrètement en bouteilles, depuis la cave à vin, les longues soirées de discussions entre Jefferson et ses hôtes, Lafayette notamment. Jefferson cultivait des vignes et le site est reconnu domaine viticole du pays. Les jardins sont magnifiques au printemps. Après leur visite à Monticello, les enfants ne regardent plus les nickel (pièces de 5 cents) de la même façon. On peut poursuivre le séjour à Charlottesville et découvrir l’université de Virginie, fondée par Jefferson et également classée par l’Unesco. 931 Thomas Jefferson Prkwy, Charlottesville, VA. Ouverture : toute l’année, de 9am à 4:30pm de novembre à février et de 8am à 5pm de mars à octobre. Billets ici.

Montpelier, Virginie : domaine de James Madison, 4e Président (1809-1817), The Father of the Constitution (le Père de la Constitution).

Ami et secrétaire d’État de Jefferson avant d’être son successeur à la tête du pays, James Madison s’inspira beaucoup de Monticello, situé 25 miles (40 km) plus au nord, pour aménager Montpelier. Il n’avait que 9 ans quand son père lança, en 1760, la construction de la maison géorgienne de briques rouges. Il ajouta par la suite un porche à quatre colonnes devant la porte d’entrée, une aile de plein pied et transforma les intérieurs pour loger ses parents et sa femme Dolley. Il y mourut en 1836, à l’âge de 85 ans, et fut inhumé dans le caveau familial sur la propriété. 11407 Constitution Hwy. Montpelier Station, VA. Ouverture : toute l’année, de 9:30 à 4:30pm de novembre à mars et de 9am à 5:30pm d’avril à octobre.

Vers l’ouest 

Illinois :

Lincoln Home, Springfield, Illinois : maison d’Abraham Lincoln, 16e Président (1861-1865).

Pendant 17 ans, Abraham Lincoln a habité cette maison simple, depuis son achat en 1844 jusqu’à son départ de Springfield pour la Maison Blanche en 1861. C’est la seule demeure qu’il ait jamais possédée. Elle a vu l’avocat de la petite ville prendre une stature nationale, puis historique. 413 S. 8th Street Springfield, IL. Ouverture : toute l’année de 8:30am à 5pm, tickets à acheter en ligne ou au Visitor Center, 426 South Seventh Street. 

En Californie : deux résidences de présidents à voir d’extérieur seulement 

Casa Pacifica, San Clemente : résidence de Richard Nixon, 37e président (1969-1974).

La seule façon de voir l’intérieur, c’est d’en devenir propriétaire : Casa Pacifica est en vente (depuis des mois). Richard Nixon avait acheté cette demeure de style colonial espagnol en 1969 à la veuve du financier Hamilton Cotton et la surnomma sa « Maison Blanche de l’Ouest ». C’est là qu’il se réfugia en 1974 après sa démission et qu’il y rédigea ses mémoires, dans son bureau donnant sur l’océan. Il a revendu la maison en 1980 à son allié politique de longue date Gavin Herbert. Elle est aujourd’hui en vente pour plus de 60 millions de dollars. 4100 calle Isabella.

Rancho del Cielo, Santa Barbara : maison de Ronald Reagan, 40e président (1981-1989).

Ronald Reagan avait eu un coup de foudre pour ce ranch surplombant le Pacifique – son épouse Nancy beaucoup moins – lors de son deuxième mandat de gouverneur de Californie. Il l’avait lui-même surnommée « Ranch dans le ciel ». L’ancien président républicain y a reçu la reine d’Angleterre Elizabeth II et le prince Philip, et y a baladé Mikhail Gorbachev en jeep. Sa dernière visite au Rancho del Cielo remonte à 1995, un an après avoir annoncé être atteint de la maladie d’Alzheimer. La propriété a été vendue à la Young America’s Foundation, une organisation conservatrice qui peut faire visiter la propriété aux étudiants sur rendez-vous. 

Un petit-déjeuner gourmand avec Dominique Ansel et Atoboy

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Éveillez vos papilles en beauté le week-end prochain. Le chef français Dominique Ansel lance une collaboration avec son collègue coréen, le chef Junghyun « JP » Park du restaurant Atoboy, dans son atelier de Flatiron.

Le duo de chefs a concocté un sandwich coréen à l’œuf (Korean Egg Sandwich), composé d’œufs vapeur, taleggio au kimchi et mozzarella fondue, mayo au gochujang épicée, jambon glacé, galettes de pomme de terre croustillantes et radis coréen au vinaigre. Le tout dans un pain brioché à la feuille de périlla. Ce savoureux sandwich sera servi avec un latte Sujeonggwa, un thé coréen à la cannelle.

Dominique Ansel a ouvert le Dominique Ansel Workshop en juillet 2021, un comptoir à croissant situé dans ses cuisines de Flatiron. Il rend hommage au croissant français et aux viennoiseries, avec des recettes classiques réinventées avec un twist. Atoboy est un restaurant de Koreatown ouvert depuis 2016, qui propose une cuisine coréenne innovante et utilise New York comme inspiration et scène. « Ato » fait référence au mot « cadeau » en coréen ancien.

Le sandwich des chefs sera donc à découvrir au Dominique Ansel Workshop, du vendredi 25 février au dimanche 27 février, à partir de 8h du matin et jusqu’à rupture des stocks.

Actualité fiscale USA 2022 : les changements importants à connaître

[Article partenaire] L’épidémie de coronavirus ayant désorganisé le traitement des impôts par l’administration fiscale, les contribuables ont pu bénéficier d’une prorogation de la date limite de dépôt, bien appréciée par les retardataires.

La saison fiscale 2022 pour les revenus 2021 devrait se dérouler avec un calendrier similaire aux années avant Coronavirus.

Revue des principaux changements avec Frederic Victor Blanchard, expert-comptable, Enrolled Agent associé ORCOM US, cabinet d’expertise comptable et fiscalité spécialisé dans l’accompagnement des Français – particuliers et entreprises – aux Etats-Unis.

Points clés de la saison fiscale 2022 aux Etats-Unis pour les revenus 2021

  • La date limite des déclarations de revenus ainsi que les paiements d’impôts est fixée au 18 avril 2022.
  • Les tranches d’imposition sur le revenu ont augmenté en 2021 pour tenir compte de l’inflation.
  • Les déclarants célibataires voient la déduction forfaitaire passer à $12,550 et $25,100 pour les couples mariés déclarant conjointement.

Les nouveautés pour les déclarations de revenus 2021 aux USA

Augmentation des déductions pour dons de bienfaisance

  • La loi CARES (Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security) permet une déduction jusqu’à 100% brut de votre revenu ajusté (AGI), ce qui correspond à votre revenu total moins les autres déductions que vous avez déjà rapportées en dons de bienfaisance qualifiés si vous prévoyez de détailler vos déductions.
  • Les contribuables ne détaillant pas les déductions peuvent demander une déduction supérieure forfaitaire pouvant aller jusqu’à $300 ($600 pour les déclarations conjointes de personnes mariées) pour les contributions caritatives versées en espèces.

Crédit d’impôt pour enfants

Le plan de sauvetage américain, mis en place durant l’épidémie de Coronavirus en mars 2021, vous a permis, si vous avez des enfants, de recevoir de l’IRS une somme de plusieurs milliers de dollars sur votre compte bancaire en juillet dernier.

Le montant attribué au crédit d’impôt pour enfant est modifié et passe de $2,000 à $3,600 pour chaque enfant de moins de 6 ans et $3,000 pour chaque enfant de 6 à 17 ans.

Il est possible de recevoir ce crédit d’impôt mensuellement par le biais de versements anticipés, $300 par mois pour chaque enfant de moins de 6 ans et $250 pour chaque enfant de 6 à 17 ans.

À savoir que ce crédit est progressivement supprimé pour les personnes ayant des revenus supérieurs à $150,000 si elles sont mariées et effectuent une déclaration conjointe ou $112,500 si elles déposent en tant que chef de foyer.

Attention, le fait de recevoir des paiements anticipés du crédit d’impôt pour enfants réduira le montant reçu au moment des impôts.

Sur la base de votre déclaration d’impôts de 2020, si vos revenus ont suffisamment augmenté en 2021, vous pourriez envisager de vous retirer du processus de paiements anticipés pour ne pas dépasser la limite d’élimination progressive du crédit.

Toutes les équipes d’ORCOM US sont disponibles pour vous conseiller sur votre déclaration et situation fiscale afin de ne pas manquer des économies d’impôts.

? En savoir plus : Taxes 2022 les changements importants à connaitre

Ce que prévoit 2022

La déduction forfaitaire pour 2022 (nécessaire à la déclaration préparée en 2023) passera à $12,950 pour les déclarants célibataires et à $25,900 pour les couples mariés déclarant conjointement. Les tranches d’imposition augmenteront également en 2022.


En savoir plus sur ORCOM US

Les équipes d’ORCOM US vous accompagnent pour vos déclarations d’impôts sur les revenus aux USA et vous proposent des services de qualité et personnalisés. ORCOM US est un cabinet d’expertise comptable spécialisé en fiscalité américaine et française. Le cabinet offre des services axés sur le conseil et la conformité en matière de fiscalité américaine et tous leurs experts sont issus de cabinets d’expertise comptable.

Le cabinet traite quotidiennement des questions internationales complexes et a plus de plus de vingt ans d’expérience dans ce domaine. ORCOM US dispose de plusieurs bureaux internationaux et offre ses services en plusieurs langues.

Services fiscaux aux particuliers

Établissement de déclarations d’impôt annuelles 

Tous les services offerts par ORCOM US

  • Un service unique et personnalisé et des solutions créatives.
  • Des services de conformité aux règles fiscales américaines (établissement de déclarations d’impôt) et des services de déclaration d’impôt internationaux.
  • L’établissement de Rapports sur les comptes bancaires étrangers (FBAR), Formulaire FinCEN 114.
  • Des conseils sur les crédits d’impôt étrangers.
  • Des conseils sur les implications fiscales des investissements et des gains en capital.
  • La planification patrimoniale et successorale.
  • La planification fiscale pour les achats de biens immobiliers.
  • La planification fiscale en matière de retraite.
  • Des services de conseil et de conformité en matière d’impôt sur les sociétés étrangères.
  • Des services de conseil et de conformité en matière d’impôt lié à l’expatriation.
  • Des services de conseil en matière d’impôt dans les différents États.
  • Des services de conseil en matière de conventions fiscales.

Services offerts par ORCOM US

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  • Des services de conformité aux règles fiscales américaines (établissement de déclarations d’impôt) et des services de déclaration d’impôt internationaux.
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  • Des conseils sur les crédits d’impôt étrangers.
  • Des conseils sur les implications fiscales des investissements et des gains en capital.
  • La planification patrimoniale et successorale.
  • La planification fiscale pour les achats de biens immobiliers.
  • La planification fiscale en matière de retraite.
  • Des services de conseil et de conformité en matière d’impôt sur les sociétés étrangères.
  • Des services de conseil et de conformité en matière d’impôt lié à l’expatriation.
  • Des services de conseil en matière d’impôt dans les différents États.
  • Des services de conseil en matière de conventions fiscales.


Frederic Victor Blanchard, expert-comptable, Enrolled Agent associé ORCOM US

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