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French Boss, Michel Gauer : « Une levée de dix millions de dollars pour démarrer »

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Direction l’un des hubs du secteur de l’assurance en Europe avec Michel Gauer, co-fondateur de la société de réassurance Balance RE. Une entreprise née administrativement en décembre 2019, mais en tenue de combat que depuis le mois d’août 2021 car il a fallu près de deux ans pour obtenir l’agrément indispensable au démarrage réel de son activité. Ce temps a aussi servi à recruter le personnel (Balance Re compte aujourd’hui 15 collaborateurs) et à trouver des investisseurs. Bref, à « aligner les étoiles ».

Derrière cette société de réassurance biculturelle anglo-allemande se trouvent deux hommes, Michel Gauer, notre invité, et Lucien Rautu. Tous deux ont largement fréquenté ces deux secteurs cousins que sont la banque et l’assurance : Michel Gauer a passé six ans de sa vie professionnelle chez BNP Paribas à Londres.

Cette rencontre nous donne l’occasion de découvrir cet univers, assez méconnu en France, de la réassurance (assurer les assureurs). L’ensemble de ce secteur a subi de plein fouet, en 2021, les catastrophes de ces dernières années, qu’elles soient d’ordre sanitaire, climatique ou qu’elles relèvent encore de la cyber criminalité. L’heure semble être maintenant au redémarrage. Et Balance RE compte bien en être. Grâce aux dix millions de dollars levés en août dernier, la licence a été obtenue. Pour Michel Gauer, tout commence maintenant.

Voir l’interview en video :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_36

Leslie Abraham, la meilleure amie des (futures) mères à Los Angeles

Le corps humain, dans sa complexité, fascine Leslie Abraham. Et notamment celui des femmes. Ostéopathe en France, elle s’est investie dans le personal training à Los Angeles avant de créer Bonjour Baby qui se dédie aux femmes pendant et après l’accouchement. Son dernier-né se prénomme Bebon, une marque de produits de beauté pour enfants et nouveau-nés. L’idée est venue de la volonté de fonder une famille avec son époux, et de son passé allergique. « C’était très compliqué de trouver des produits peu transformés, de qualité et bio sur le marché américain », reconnaît-elle. Durant sa longue gestation, ce projet a mûri et évolué jusqu’à sa naissance en mars 2020.

Des produits bio pour bébés

« Après des mois de réflexion et de tests, on a finalement opté pour des produits dans une version solide, ce qui permet de diminuer l’emballage – Bebon refusait d’utiliser du plastique entre autres – mais aussi le nombre d’ingrédients naturels utilisés », présente la Française. Pour l’instant, un savon pour bébé, un savon exfoliant, une lotion et un savon pour le change sont confectionnés aux États-Unis et au Canada à partir de 85 % de produits biologiques, tout comme une série d’accessoires (loofah, brosse, cape de bain…).

« Ils respectent les réglementations américaines et européennes, en allant même plus loin au niveau des produits bannis », appuie Leslie Abraham qui voulait que ses produits allient bio (certifiés USDA Organic) et éco-responsable (sans pesticide, glyphosate ou plastique). Car elle veut que Bebon, qui s’attaque dans un premier temps au marché américain, après avoir pris du retard en raison des pénuries d’approvisionnement et de livraison, ait un « impact sur notre planète. »

La mission ne fut pas simple, que ce soit pour trouver une formule bio, agréable pour le bébé et respectueuse de l’environnement ou des laboratoires qui acceptent de se lancer avec Bebon. Mais la pugnacité de la trentenaire aura payé. Ce nouveau-né, lancé sur fonds propres à hauteur de 40 000 dollars, n’est pas une surprise. Car Leslie a été bercée dans ce milieu durant sa carrière. « J’étais spécialisée dans l’accompagnement à la grossesse, la rééducation et les nouveau-nés en tant qu’ostéopathe en France, ça a toujours été une passion », confesse-t-elle. Elle déménage en 2016 à Los Angeles pour suivre son mari. Mais son diplôme n’est pas reconnu aux États-Unis et les équivalences restent difficiles à obtenir.

Coach sportif pour femmes enceintes

Elle opte alors pour la reconversion, souvent plébiscitée dans ce genre de cas. Diplômée de UCLA comme coach sportif, elle démarre cette nouvelle carrière avec la franchise Equinoxe. « C’était une branche autour du corps humain, d’où mon choix. » Elle se forme notamment auprès de la structure pour l’entraînement sportif des femmes enceintes. « J’ai vu une brèche : il y avait peu d’accompagnement à l’accouchement et la rééducation du périnée est inexistante dans ce pays. J’ai réalisé qu’il y avait beaucoup à faire », raconte Leslie Abraham.

Un déclic qui la pousse à lancer sa propre entreprise Bonjour Baby, en février 2018, de coaching pour les femmes enceintes et spécialisée dans le post-partum. « J’ai développé ma propre méthode en m’inspirant de ce qui se fait en France, tout en gardant mon œil d’ostéopathe et en utilisant des techniques de respiration », résume-t-elle, appelant sa technique « Bonjour Baby ». Elle prend à cœur d’aider les femmes particulièrement après l’accouchement, cette période étant délaissée et « minimisée » aux États-Unis : « leur corps change, l’intérêt est sur l’enfant après 9 mois où elles étaient au centre de l’attention. Je les aide à réapprendre à aimer leur corps, rétablir un lien. » Encourageant à démarrer cette rééducation dès la 4e semaine post-accouchement, elle met aussi en garde contre les « faux experts », sans formation, qui débarquent, le sujet devenant médiatisé.

La passionnée ne s’arrête pas là et a également accouché de The Bonjour Baby Podcast. À raison d’un épisode par semaine, il aborde la rééducation du périnée, la reprise du sport après l’accouchement, le besoin de se retrouver quand on devient mère, les produits à utiliser auprès des nouveaux-nés… tous les sujets qui passionnent Leslie Abraham.

Pourquoi le Westchester attire de plus en plus de familles françaises

[Article partenaire] Vous souhaitez acheter à New York, mais les prix des biens qui vous intéressent deviennent vite exorbitants ? Vous souhaitez offrir plus de place à votre famille ? Avez-vous pensé au Westchester ? Ce comté, au nord de New York, attire de plus en plus de Français·es et offre un cadre de vie très agréable. French Morning s’est entretenu avec Yann Rousseau, directeur de l’agence BARNES Westchester, filiale de BARNES New York.

Situation du marché immobilier dans le Westchester

Si la pandémie a mis le marché new-yorkais sur pause pendant quelques mois, elle a eu l’effet inverse sur les régions périurbaines au nord de la Big Apple. « Beaucoup de personnes ont voulu sortir de la ville, se mettre à l’écart le temps du confinement, au frais et au vert », déclare Yann. « Pour cette raison, les zones du Westchester et du Connecticut ont surchauffé fin 2020, 2021 et ont enregistré des records en termes d’activité ». La valeur des maisons dans le Westchester a augmenté de 7,3% en 2021.

Cependant, cet exode de New York vers les zones plus rurales semble n’avoir été que passager, le temps que la pandémie ralentisse. « On note aujourd’hui un réel retour vers New York », continue Yann. « Aujourd’hui, sur le marché du Westchester et du Connecticut, on est sur un retour à une activité normale : un marché relativement fluide, pas en déshérence. On prévoit de la croissance, ce qui est rassurant lors de l’achat : pas de risque de perte en cas de revente ».

Une région calme et agréable à proximité de New York

Le Westchester est la zone idéale si vous recherchez un endroit calme et vert, loin du « brouhaha » de la ville, mais qui reste quand même proche de Manhattan et des autres quartiers new-yorkais accessibles en train.

Le comté du Westchester rassemble de magnifiques paysages (forêts, collines et rivages de l’Hudson River et du Long Island Sound), des réserves naturelles ou encore des parcs dans lesquels vous pourrez pratiquer la randonnée, la natation, le ski de fond, l’équitation … Les biens immobiliers sont généralement des maisons avec trois ou quatre chambres, parfaites pour les familles. Certaines maisons sont assez anciennes, intéressant donc pour les amateurs de rénovations.

Une grande communauté française

Le Westchester, et plus particulièrement les villes de Larchmont et New Rochelle, comporte une grande communauté française, notamment de par la présence de la French American School of New York (FASNY) à Larchmont.

« La population de ces villes est plutôt jeune, avec des enfants de la primaire au lycée. Les couples s’installent ici après un passage à New York, pour pouvoir élever les enfants et vivre dans un environnement plus spacieux et tranquille. Cela leur permet de vivre le rêve américain dans toute sa splendeur », continue Yann.

BARNES vous accompagne pour vos projets immobiliers dans le Westchester

BARNES, présent à New York depuis dix ans, s’est récemment installé à Larchmont (NY) et arrivera prochainement à Greenwich (CT). L’agence BARNES est spécialisée dans la promotion internationale de l’art de vivre à la française et accompagne depuis toujours les Français·es lors de leurs expatriations. Par essence, l’agence dispose de l’expérience et de l’histoire nécessaires pour accompagner les clients français et européens, dans le respect de leurs attentes et approches culturelles.


Yann Rousseau

Situé au 1955 Palmer Avenue à Larchmont, BARNES Westchester met à votre disposition sa solide équipe d’experts locaux francophones, qui maîtrisent parfaitement la zone, afin de vous accompagner tout au long de votre projet. N’hésitez pas à les solliciter.

Yann Rousseau et son équipe seront également présents lors du salon Acheter ou Louer aux USA, organisé par French Morning du 7 au 11 mars 2022. Inscrivez-vous à la newsletter French Morning New York pour recevoir des informations sur ce salon et être tenu·e au courant de l’ouverture des inscriptions.


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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Allègement des restrictions pour entrer en France

C’est la grande nouvelle qu’attendaient voyageurs et professionnels du tourisme : la France n’exige plus des passagers vaccinés un test Covid PCR ou antigénique négatif pour entrer sur son territoire. Depuis ce samedi 12 février, plus besoin en effet de montrer la preuve d’un dépistage négatif de moins de 48 heures à l’embarquement. « La preuve de vaccination redevient suffisante pour arriver en France, quel que soit le pays de provenance, comme c’était le cas avant la diffusion du variant Omicron », a précisé le premier ministre Jean Castex dans un communiqué. Ces tests d’entrée avaient été imposés le 4 décembre dernier pour tenter de freiner la propagation fulgurante du variant Omicron.

La suppression de cette contrainte « va restaurer l’attractivité internationale de la France et permettre aux Français de voyager dans le monde sans avoir la crainte de ne pouvoir rentrer chez eux », s’est réjoui le président du syndicat des Entreprises du Voyage. Jean-Pierre Mas et onze autres professionnels du secteur touristique, dont les dirigeants d’Air France et de French bee, avaient co-signé une lettre adressée aux ministres français des Transports et du Tourisme pour demander la fin des dépistages obligatoires, au moins pour les passagers vaccinés ou totalement guéris de la Covid.

Pour les voyageurs de 12 ans ou plus ne pouvant attester d’un schéma vaccinal complet, le gouvernement précise qu’ils devront « présenter le résultat négatif d’un test PCR réalisé moins de 72h avant le départ du vol, ou le résultat d’un test antigènique réalisé moins de 48h avant le départ du vol ».

Levée de restrictions en France 

En France, le gouvernement a annoncé la levée prochaine de plusieurs restrictions. Tout d’abord – bonne nouvelle pour les fêtards – les boîtes de nuit de l’Hexagone rouvrent ce mercredi 16 février et l’obligation de rester assis lors des concerts est supprimée. 

À partir de lundi 28 février, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux publics comme les bars, les restaurants, les musées ou encore les théâtres, partout où le passe vaccinale sera exigé. Il restera obligatoire dans les lieux publics clos où le passe vaccinal ne sera pas demandé et dans les transports, pour tout le monde sauf pour les enfants de moins de 6 ans. 

Le passe vaccinale, lui, pourrait bientôt disparaître. La situation sanitaire pourrait évoluer suffisamment vite pour justifier de mettre fin au dispositif « d’ici fin mars-début avril », selon le gouvernement. Les taux d’infection et des hospitalisations liées au Covid reculent, le nombre de cas repassant sous la barre des 150 000 depuis quelques jours, pour la première fois depuis le pic épidémique du début de l’année.

En attendant, attention pour ces vacances d’hiver en France : à partir de ce mardi 15 février, le passe vaccinal est conditionné à la dose de rappel pour tout le monde dès l’âge de 18 ans – le booster n’étant toujours pas obligatoire pour les adolescents âgés de 16 et 17 ans. La réglementation en France change sur le délai obligatoire entre le schéma vaccinal initial (deux doses de Pfizer ou de Moderna, ou une dose Johnson & Johnson) et le rappel : il passe de 6 à 4 mois pour continuer à bénéficier du passe vaccinal. Pour les personnes qui ont contracté la Covid, si l’infection date de plus de 4 mois, le rappel est obligatoire pour obtenir ou conserver le passe vaccinal. Pour l’heure, pas de confirmation que ces délais s’appliquent également aux personnes vaccinées aux États-Unis.

Pour obtenir le passe vaccinal, il suffit de se rendre sur le site démarches-simplifiees et de déposer une demande avec les photos de la carte de vaccination du CDC, d’une pièce d’identité et d’un justificatif de résidence aux États-Unis. Il est également demandé la date d’arrivée en France.

« Noctambules », le voyage imaginaire de Caroline Mesquita à Houston

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Depuis le début de l’hiver, le Blaffer Art Museum de Houston accueille la jeune sculptrice française Caroline Mesquita dont c’est la première exposition en personne aux États-Unis. Ses œuvres, rassemblées dans une rétrospective dénommée « Noctambules », seront visibles jusqu’au dimanche 13 mars prochain.

En français comme en anglais, le mot noctambule définit un être qui aime sortir tard le soir, se divertir, qui erre la nuit. Le terme est aussi employé pour une personne inconsciente de son activité physique nocturne. Et c’est ce monde là que Caroline Mesquita a voulu exprimer. À travers son ensemble de bronze et de cuivre, l’artiste bretonne évoque la figure humaine, l’aspect structurel réel du corps humain. Elle représente tous les êtres vivants, humains et animaux, et pousse sa quête jusqu’à prolonger l’existence de ces matériaux par la vidéo, rendant les sons et l’interaction de ses sculptures perceptibles. De même, elle utilise du papier pour faire des impressions à partir de la surface de ses œuvres, sur le laiton et le cuivre. Avec cette technique, le métal devient une forme de peinture et lui permet de laisser son imaginaire inventer des histoires sur l’expérience humaine et le caractère direct de l’action et de l’échange dans les relations.

En développant cette idée, Caroline Mesquita anime ses sculptures comme dans une pièce de théâtre où elle se met également souvent en scène. Les rideaux de velours noir, les éclairages, la vidéo… tout est fait pour que le visiteur se retrouve dans une atmosphère onirique, transporté dans un espace hors du temps. Il peut s’enfuir, se créer ses propres rêves, imaginer. Caroline Mesquita veut ainsi susciter des sensations différentes mais aussi un environnement où chaque personne peut ressentir cette existence des sculptures au-delà de leur exposition stationnaire dans un paysage de rêve nocturne. Certains auront l’impression d’avoir participé à l’installation. L’artiste, elle, n’hésite pas à jouer avec les formes et les différences.

Dans la vidéo de « Noctambules », l’enregistrement des sons produits par les sculptures plonge le visiteur dans une atmosphère abstraite. Une perception et une vision fantasque de l’être vivant. Caroline Mesquita devrait poursuivre en 2022 ses expositions en Europe, à Rome et à Neufchâtel notamment, et projette de travailler de nouvelles matières pour continuer le rêve.

Le théâtre à nouveau sur scène au TLF avec «Vol au dessus d’un nid de coucou»

Pour sa première représentation depuis 2020, le théâtre Erick Moreau du Lycée français de San Francisco reprend « Vol au dessus d’un nid de coucou », la pièce qui devait se jouer lorsque la pandémie de Covid a commencé. Adaptée du roman éponyme de Ken Kesey, cette pièce est mise en scène par Frédéric Patto, et interprétée par les comédiens de la troupe la D-Boussole.

« Vol au dessus d’un nid de coucou » raconte le séjour en hôpital psychiatrique de Randle Patrick McMurphy, un criminel qui joue la folie pour purger sa peine de prison à l’hôpital plutôt qu’en prison, et ses altercations fréquentes avec l’infirmière Ratched. Ken Kelsey s’est largement inspiré de sa propre expérience en tant qu’agent hospitalier dans une institution psychiatrique de Menlo Park, et de sa relation aux patients qu’il y a rencontrés.

Le roman est sorti en 1962, en plein mouvement des droits civiques, a immédiatement séduit un large public. Son adaptation au cinéma par Milos Forman, avec Jack Nicholson dans le rôle principal,  a largement contribué au succès mondial de cette oeuvre. A travers les conflits entre McMurphy et Ratched, « Vol au dessus d’un nid de coucou » dénonce les dérives totalitarisme d’un système qui broie ceux qui le questionnent ou refusent de s’y soumettre.

Le TLF espère retrouver son fidèle public à l’occasion des trois représentations de « Vol au dessus d’un nid de coucou ». Un protocole sanitaire strict est mis en place, avec schéma vaccinal complet et masque obligatoire. La pièce est recommandée à partir de 12 ans.

https://www.instagram.com/p/CZdAIPXv1aS/

Que faire au Texas pour la Saint Valentin ?

Le 14 février est le seul jour de l’année dédié uniquement à l’amour. Et cette année plus que jamais, après deux années de pandémie, tout le monde a envie de se dire « je t’aime » à la Saint Valentin. Déclarer sa flamme à l’être cher, renforcer son amour auprès de sa moitié, planifier une soirée avec l’élu.e de son cœur : il y a mille façons de célébrer Cupidon. Tour d’horizon du romantisme français au Texas.

Houston

Pour les gourmands, plusieurs restaurants français vous proposent une soirée spéciale à deux en amoureux. La Brasserie du Parc a élaboré un menu dénommé « un soupir du cœur » où le chef a mis à l’honneur un filet de bœuf Wellington sauce au porto ainsi que des desserts suaves pour chacun. Pour Madame, le « Be my heart », mousse au chocolat, sorbet framboise et nougatine noisette et, pour Monsieur, le « Kiss of my soul », aux fruits de la passion, sorbet pétale de rose sur un sablé breton, véritable tentation ! (75$ par personne).

Chez l’Artisan, les réservations sont recommandées pour cette soirée inoubliable à deux (150$ chacun, service 5pm-10pm). Vous y dégusterez des huîtres cuites au beurre fumé ou du foie gras, le tout avec un interlude gastronomique sous la forme d’un sorbet d’hibiscus au champagne.

L’Étoile a concocté pour vous un menu spécial, tout en saveur comme le tartare de saumon frais et fumé ou le caviar d’Aquitaine à déguster à deux. En dessert, le chef propose, pour Madame, une île flottante à la pistache et framboises fraîches et, pour Monsieur, une mousse au chocolat et fruit de la passion. Cette carte sera servie du 11 au 14 février, soit durant tout le week-end ainsi que le lundi soir (85$ par personne).

La Table a préparé pour vous le parfait dîner romantique avec, pour amuse-bouche, une soupe d’artichauts à la truffe, suivie de hors d’œuvres et de plats de résistance tout aussi appétissants pour un prix unique de 110$ par personne.

Pour cette fête exceptionnelle, offrez à votre amour une soirée romantique dans un petit bistro français intime au cœur de West Houston, Le Bistro 555. Profitez du four à bois comme toile de fond pendant que vous savourez tous les deux un amuse-bouche aux crevettes provençales, sauce basilique ou des ravioles au confit de canard. Le menu, composé de 5 plats soigneusement élaboré peut être dégusté exceptionnellement le dimanche soir 13 février, en plus du lundi soir 14 février, et il vous en coûtera 85$ par personne.

Le Café Rabelais vous a mitonné un menu à prix fixe de 5 plats que vous pourrez apprécier les yeux dans les yeux le 13 ou le 14 février. Foie gras, saumon fumé et Chateaubriand à dévorer à deux pour un prix de 85$ par personne.

Vous n’avez pas forcément envie de dîner ? Les mélomanes se réjouiront de la programmation des chefs d’œuvre français romantiques programmés à la Houston Symphony le vendredi 11 et le samedi 12 février. La musique des remarquables sœurs Boulanger sera dirigée par le célèbre chef d’orchestre français Fabien Gabel. Vous pouvez rendre ce concert encore plus doux en optant pour un ballotin de chocolat lors de l’achat de votre billet.

Pour les amoureux de la lecture, la boutique Assouline met à l’honneur plusieurs livres comme cadeau de Saint Valentin : Dior par John Galliano, ouvrage retraçant les collections du couturier de 1996 à 2011 à travers ses modèles emblématiques photographiés notamment par Annie Leibovitz. Dans la même catégorie, le recueil intitulé Louis Vuitton Manufactures évoque les lieux et bâtiments extraordinaires des ateliers du numéro un du luxe ainsi que les artisans qui expriment à travers les créations Louis Vuitton tout en transposant les techniques et leur savoir-faire à notre époque. Une coupe de champagne et des macarons vous seront offerts lors de la poursuite de vos achats et ce, durant le week-end du 11 au 13 février.

Une escapade à deux

Vous préférez un week-end en amoureux ? Alors prenez la Route du Bonheur qui vous mènera de Houston à Santa Fé. Cet itinéraire vous dévoilera quelques vestiges d’anciens villages amérindiens et les grottes les plus profondes des États-Unis (Carlsbad). Mais le clou de votre voyage sera votre séjour au Relais& Château « The Inn of the Five Graces ». Le forfait Romance inclus trois nuits dans une suite junior, deux massages, une bouteille de vin et des fraises enrobées de chocolat. Le chef français Louis Moskow vous régalera de sa cuisine classique à base de produits frais. Ses interprétations sont évidentes dans des plats traditionnels mis à jour tels que les beignets aux fleurs de courge et les crabes à carapace molle magnifiquement bien préparés.

Austin

Si votre langage amoureux est celui du vin, le 188 South vous invite à un dîner exclusif basé sur le vin français. Les différents plats cuisinés se font autour d’une sélection de bouteilles de différents cépages (120$ par personne).

La toute jeune entreprise Cookie à la Carte décline ses fameux biscuits à chaque festivité. Ainsi pour la Saint Valentin, elle propose une magnifique boîte-cadeau « La vie en rose » de 6 à 12 cookies avec 2 recettes en édition limitée. Inspiré des fameuses fraises enrobées de chocolat, vous trouverez ainsi le « Dark and Strawberry Chocolate cookie ». Le « Ruby rose », chocolat blanc et pistache, est aussi décadent que beau. Ces coffrets sont disponibles en livraison dans tous les États-Unis et en livraison locale à Austin.

Dallas

Le St Martin’s Wine Bistro a cuisiné un repas à la française à savourer en amoureux. Une soupe au brie et au champagne, des fruits de mer Thermidor (homard, noix de Saint Jacques, crabe), steak à la Diane et gâteau Godiva entre autres, le tout pour 85$ par personne. Dépêchez-vous de réserver.

Chez Mignon, votre Saint Valentin donnera lieu à un fin souper à la truffe accompagné d’un dessert au grand marnier (94,95 $ par personne).

Au Boulevardier, les chefs Nate et Jorge ont travaillé sur un menu romantique de quatre plats pour une soirée galante (125 $ par personne).

Pour les petits budgets, le chocolatier CocoAndré réalise pour l’occasion des coffrets de chocolats aromatisés aux fruits de la passion, au kirsh, à la truffe infusée à la tequila ou encore au champagne et à la fraise.

Les fous de chocolat ne résisteront pas à ce tours organisé par des chocolatiers et pâtisseries de Dallas afin de vous adonner à votre plaisir intense. Le prix comprend le transport, une grande variété d’échantillons de desserts et de chocolats français, du champagne et une rose pour votre bien-aimée (30 à 90$ par personne). Vous pourrez tenter cette expérience durant tout ce week-end dédié aux amoureux. Vous pouvez aussi offrir à votre douce une aventure de desserts pétillants pour la Saint Valentin. Imaginez une farandole d’entremets les plus décadents des meilleurs artisans de la ville, le tout arrosé de champagne. Ce circuit en autocar de luxe mettra en joie votre cavalière. Le point culminant sera un toast dans une cave locale !

Grapevine

Le fameux restaurant Bacchus  vous offre une expérience unique pour célébrer l’amour : un dîner tout au champagne « Love the wine you’re with », pour quatre couverts. Ce repas sera uniquement servi le vendredi 11 février de 7.00pm à 10.00pm pour le prix de 210$ par personne. Foie gras au torchon, bœuf Wellington aux truffes noires et crème brûlée orange sanguine et champagne, le tout servi avec des millésimes rosé ou brut à faire tourner la tête. Ne tardez pas à réserver !

San Antonio

Central Market a crée une classe de cuisine ouvert à tous à partir de 13 ans pour confectionner vos propres macarons afin de les offrir à l’amour de votre vie. Cet atelier aura lieu le samedi 12 février de 12 à 2 pm.

Barrière Fouquet’s ouvrira à Tribeca son premier hôtel aux États-Unis

Allier l’art de vivre à la française avec l’énergie créative de New York dans un lieu unique, chic et intemporel. C’est tout le défi que veut relever le groupe hôtelier Barrière avec l’ouverture de son premier hôtel Le Fouquet’s aux États-Unis. Ce sera à New York, dans le quartier huppé et discret de Tribeca, en août prochain. « Connaissant Le Fouquet’s sur les Champs-Elysées à Paris, on aurait pu s’attendre à un hôtel dans l’Upper East Side. Mais notre objectif était de mélanger luxe et ambiance lifestyle, de créer un lieu multi générationnel et culturellement riche », annonce Gilles Stellardo, directeur général du groupe Barrière Fouquet’s New York.

Un nouveau bâtiment industriel

Le lieu idéal a été trouvé au 456 Greenwich Street, juste en dessous de Canal Street, et à moins de deux blocs de l’Hudson River. L’architecte franco-américain Isaac-Daniel Astrachan, de l’agence Stephen B Jacobs, a construit un grand bâtiment industriel qui s’inscrit parfaitement dans le quartier. Il offre de beaux volumes et une lumière omniprésente, avec des fenêtres hautes de deux étages, mais aussi deux entrées indépendantes. L’opération immobilière a été réalisée en partenariat avec Caspi Development, un groupe immobilier familial américain, propriétaire des lieux.

Lobby de l’hôtel. Crédit @Groupe Barrière

A l’intérieur, le décorateur très en vue Martin Brudnizki a voulu recréer « l’aspect cocooning d’un appartement Parisien, un côté bohème, chic et ultra confortable ». Les thèmes et couleurs Art Déco sont omniprésents, avec des tons vert amande, rose pâle et lavande, des couleurs pastel qui s’animent avec la lumière extérieure. Côté matières, du velours, de la soie et du marbre, mais aussi des choses plus inattendues comme du papier en toile de Jouy avec des scènes biculturelles, d’élégantes Parisiennes déambulant dans Tribeca ou encore l’acteur Robert de Niro – un habitant du quartier – dans une scène du fil Taxi Driver.

Également des teintes de bleu de France dans la suite Présidentielle, un duplex avec trois terrasses qui offre des vues imprenables sur la ville. « Cet hôtel offre beaucoup de flexibilité : nous comptons 97 chambres sur huit étages, dont 15 Junior-Suites, 17 Suites dont 6 bénéficient de grandes terrasses. Nous offrons de multitudes de combinaisons d’hébergement », avance Gilles Stellardo.

Master Bedroom. Crédit @Groupe Barrière

La carte de Pierre Gagnaire

Outre les chambres, le Barrière Fouquet’s de New York va bien sûr apporter l’art de vivre à la française, et sa fameuse gastronomie, au cœur d’un quartier réputé pour ses bonnes adresses. Le lieu comptera un restaurant Fouquet’s, dont la carte sera signée par le chef triplement étoilé Pierre Gagnaire, qui est déjà à l’origine de la carte de dix restaurants Fouquet’s et de l’hôtel Barrière Fouquet’s de Paris. Il compte réinventer la plus célèbre brasserie parisienne en ajoutant une touche new-yorkaise, avec les icôniques tons rouge et noir et les boiseries vernies aux murs.

Restaurant Fouquet’s. Crédit @Groupe Barrière

Est prévu un bar d’inspiration speakeasy, un café-restaurant appelé le Par Ici Café avec sa grande cour vitrée. Et bien sûr l’incontournable terrasse – le Rooftop -, avec une vue à couper le souffle sur Manhattan et l’Hudson River. L’hôtel se veut aussi être un lieu culturel et professionnel avec une salle de cinéma, des salles de réunion et de réception. Enfin, un hôtel de luxe new-yorkais ne serait pas complet sans son spa. Le Diane Barrière s’articulera autour de cinq salles de soin, un sauna, un hammam, un bassin et une salle de sport.

Rooftop de l’hôtel. Crédit @Groupe Barrière

Les équipes s’affairent pour faire de cet ambitieux projet une réalité d’ici à l’été prochain. « L’ouverture est prévue en août, un lancement en douceur pour être totalement prêts pour la Fashion Week et les événements de septembre », anticipe Gilles Stellardo. Cet ancien danseur classique professionnel, qui est lui-même fils d’hôteliers à Nice, s’est reconverti dans l’hôtellerie de luxe à 31 ans. C’était en 1993, et il n’a, depuis, jamais quitté ce secteur, travaillant pour des palaces à Cannes, Rome puis New York. Avant de rejoindre le groupe Barrière, Gilles Stellardo était Managing Director du Mercer Hotel à Soho. « Pour moi, ce n’est pas un travail, c’est une passion. J’assimile mon rôle à celui d’un chef d’orchestre qui sait jouer de tous les instruments, pouvant ainsi donner le ‘la’ », explique-t-il avec enthousiasme.

Gilles Stellardo, directeur général de l’hôtel. Crédit @Groupe Barrière

Au rendez-vous de la renaissance de New York

Le groupe familial Barrière, qui a 110 ans d’existence, compte 18 hôtels de luxe dont les mythiques Royal à Deauville et La Baule, ou le Majestic de Cannes, mais aussi 32 casinos et plus de 140 restaurants et bars. Après Marrakech, il a poursuivi son internationalisation avec l’ouverture de son premier hôtel dans les Caraïbes, à Saint-Barth, en septembre 2020. Le défi est aujourd’hui d’amener ce nom mythique aux États-Unis, et de faire triompher ce « je ne sais quoi » de chic français dans le pays des Marriott, Hilton et Wyndham.

Un challenge ambitieux, alors que le secteur se remet petit à petit de deux ans de Covid et des restrictions de voyage. Mais Gilles Stellardo croit ferme au renouveau du tourisme haut de gamme, qui se dessine déjà depuis quelques semaines. « L’âme d’un hôtel passe par ses clients, il doit être lieu de rencontres durables et de projets naissants. La Famille Barrière et les établissements Fouquet’s incarnent ce fameux art de vivre à la française, fait de tradition, culture et valeurs propres à un groupe familial, le tout agrémenté de bulles de champagne ! ». Il en est convaincu, les clients n’attendent qu’une bonne raison pour venir à New York. Et son hôtel va démontrer que le luxe français est au rendez-vous pour la renaissance de la ville.

Next40 2022 : ces pépites françaises de la côte Est américaine

Le millésime du Next40, le classement annuel des jeunes pousses les plus prometteuses de la French Tech, est sorti. Il fait la part belle aux nouveaux venus – 14 membres y font leur entrée en 2022 – et surtout démontre la maturité atteinte par ce segment en une seule année.

Record de levées de fonds l’an dernier

Un petit rappel des règles tout d’abord. Pour accéder au Next40, les jeunes entreprises doivent avoir levé plus de 100 millions d’euros dans les trois dernières années ou bien avoir accédé au rang de licorne, avoir généré plus de 5 millions d’euros de revenus avec une croissance de 30 % et plus dans les trois dernières années, et être indépendantes (pas cotées en bourse). Mais la réalité aujourd’hui révèle que les startups françaises sélectionnées sont bien plus ambitieuses que cela. L’année 2021 a pulvérisé tous les records : les pépites tech de l’Hexagone ont levé 11,6 milliards d’euros, soit une hausse de 116 % sur un an. Les 40 entreprises du palmarès ont ainsi levé au minimum 49,6 millions d’euros cette année, contre 22 millions l’an dernier, a indiqué Cédric O, le secrétaire d’Etat au Numérique.

Officiellement, la France compte désormais 26 licornes tech, et a ainsi atteint l’objectif des 25 fixé par Emmanuel Macron pour 2025, avec trois ans d’avance. Surtout, nombre de ces pépites de la tech ont profité de cet argent frais pour pousser les feux outre-Atlantique, plus grand marché mondial dans ces secteurs en plein essor. French Morning a sélectionné celles qui se sont installées et le plus développées sur la côte Est l’an passé.

Des licornes françaises… très américaines

Parmi les grandes annonces de 2021, on se souvient de Sorare, qui avait annoncé avoir bouclé un tour de table de 580 millions d’euros en septembre dernier, soit la plus grosse levée de fonds de l’histoire de la French Tech. La startup, qui développe une plateforme de fantasy football basée sur les NFT, a récemment ouvert un bureau à New York et frappé un grand coup, en officialisant l’entrée à son board de Serena Williams. Elle compte recruter pas moins de 100 personnes dans la Grosse Pomme d’ici la fin de l’année.

Du côté de levées de fonds, c’est aussi la marketplace des produits reconditionnés Backmarket qui a défrayé la chronique. En mai 2021, elle annonçait un tour de table de série D de 335 millions de dollars, dont l’entrée du fonds de capital risque d’Al Gore – Generation IM -, et fixait sa priorité internationale sur le développement américain. Le groupe a décidé de tirer parti de l’emballement pour la French Tech et a réitéré, en début d’année, avec une série E de 550 millions de dollars annoncée en janvier. « Les États-Unis sont notre deuxième marché et ont vocation à devenir le premier rapidement. Nous avons enregistré plus de 100 % de croissance l’an passé », explique Serge Verdoux, directeur commercial et responsable du développement de Backmarket outre-Atlantique. Le groupe, qui est valorisé à 5,7 milliards de dollars, compte embaucher 50 personnes à New York cette année.

Implantation new-yorkaise

De son côté, Mirakl, l’éditeur de solutions marketplace qui a levé la coquette somme de 555 millions de dollars l’an passé, a établi son siège social outre-Atlantique à Boston. Avec 130 personnes sur place, « nous prévoyons de quadrupler au moins notre équipe américaine d’experts dans les trois prochaines années », a indiqué son cofondateur et CEO, Adrien Nussenbaum. Fin 2021, le groupe a aussi annoncé un partenariat avec Macy’s et développe une marketplace avec le centre commercial américain, qui sera lancée au deuxième semestre 2022.

Contentsquare, spécialiste de l’analyse de l’expérience client pour l’e-commerce, a aussi vécu une année 2021 de grande transformation. La startup de Jonathan Cherki a bouclé un tour de table de 500 millions de dollars en mai dernier, auprès de Softbank à nouveau. Elle a montré ses ambitions en matière d’ESG, lorsqu’elle a réussi le tour de force de recruter Kat Borlongan, l‘ancienne patronne de la French Tech, comme chief impact officer. Aux États-Unis, Contentsquare a signé l’acquisition de son rival américain Hotjar, plus focalisé sur les petites entreprises et qui va compléter son portefeuille de clients, en septembre dernier. « Nous sommes très fiers de faire partie du classement Next40Contentsquare a grandi au sein de l’écosystème de la French Tech et poursuit aujourd’hui son aventure au niveau international. Le Next40 rassemble les leaders technologiques de demain — ça représente un potentiel d’innovation incroyable mais également une très belle opportunité de partage et d’échange », estime Jonathan Cherki, fondateur de Contentsquare installé à New York. Nous prévoyons de recruter plus de 1500 nouveaux collaborateurs au cours des trois prochaines années, y compris à New York ». Pour muscler ses équipes à New York, la startup vient de signer un bureau WeWork de 30 000 square feet sur quatre étages à Tribeca.

Encore peu de startups industrielles

Quelques acteurs industriels français, bien que très minoritaires dans le classement, se distinguent aux États-Unis. C’est le cas de Kinéis, pionnière de l’Internet des Objets satellitaire, qui a franchi une étape majeure lorsque la Federal Communications Commission américaine a approuvé l’ouverture des services de sa future constellation de satellites à tous les utilisateurs américains. Kinéis, qui propose déjà ses services grâce à l’exploitation de sept satellites, va ouvrir une filiale à Washington en ce début d’année et recruter sur place afin d’accompagner de nouveaux clients.

Certains nouveaux venus du Next 40 se sont faits connaître et ont accédé au rang de licorne tout récemment. C’est par exemple le cas d’Exotec, qui fabrique le système robotisé Skypod pour la préparation de commandes dans les entrepôts. Après avoir ouvert un bureau américain à Atlanta en 2020, le groupe lillois a levé une série D de 335 millions de dollars en janvier dernier, devenant la 25ème licorne française, et mise beaucoup sur le marché américain pour son développement. Le cofondateur Romain Moulin le raconte bien volontiers, il a eu l’idée d’Exotec grâce à Amazon : lorsque Jeff Bezos a racheté les robots Kiva et a cessé de les vendre à l’extérieur, le duo de fondateurs a eu l’idée de concevoir son remplaçant. Après avoir séduit Gap, Uniqlo et Décathlon, Exotec compte équiper de plus en plus d’entrepôts américains curieusement encore peu technologiques.

Caroline Faucher-Winter, coprésidente de la French Tech New York, se réjouit des ambitions de la French Tech de ce côté-ci de l’Atlantique. « Nous sommes vraiment ravis de constater qu’un bon nombre de ces startups du Next40 sont déjà présentes à New York. Ravis mais pas surpris ! New York est la première destination des entrepreneurs français à l’international depuis 5 ans (devant la Sillicon Valley) grâce à cet écosystème unique offrant un accès aux talents, aux financements et aux leaders mondiaux dans toutes les industries. »

Un seul écueil pourtant dans ce classement visant à donner de la visibilité au tissu entrepreneurial français : dans le millésime 2022, aucune femme ne dirige un membre du Next40, ce qui démontre encore le déficit criant de financement des startup fondées par des femmes.

Rugby : où regarder les Bleus dans le Tournoi des Six Nations à New York ?

Facile vainqueur de l’Italie le 6 février pour son premier match dans la compétition, l’Équipe de France affrontera l’Irlande ce samedi 12 février, l’Écosse le samedi 26, le Pays de Galles le vendredi 11 mars et l’Angleterre le samedi 19 mars. Voici une liste des bars où supporter les hommes de Fabien Galthié qui partent favoris du tournoi.

À Manhattan

Véritable institution à SoHo, le bistro français d’Alain Denneulin retransmet tous les matches du XV de France. L’endroit parfait pour profiter d’une ambiance comme à la maison et de bons plats français (tartare, confit de canard, bouillabaisse, etc). Allez les Bleus ! 340 W Broadway, (212) 431-0021.
Pour une ambiance plus internationale, rendez-vous au Winslow vers Gramercy Park, un sports bar anglais dédié au rugby qui diffuse tous les matches de la compétition. Lads, pintes de bière (à consommer avec modération) et chants garantis. Attention, le restaurant ne prend pas de réservation les jours de match. Premiers arrivés, premiers servis. 243 E 14th St, (212) 777-7717.
Vous pourrez aussi suivre les exploits d’Antoine Dupont et des siens à East Village au Grafton. Ce pub irlandais passera toutes les rencontres, dont le programme complet est accessible sur leur site. À accompagner d’un bon fish & chips (18$). 126 1st Ave, (212) 228-8580.

À Brooklyn

Le restaurant français situé à Cobble Hill passe également tous les matches de l’Équipe de France. Georges Forgeois, le patron de l’établissement, vous attend à l’heure du brunch samedi 12 février pour le choc face à l’Irlande. Moules frites (21$), croque monsieur (16$). 128 Smith Street, (212) 923-0918. 

Révolution Bilingue : Nathalie Auger sur « les défis des classes multilingues »

Quels sont les défis que les enfants nouvellement arrivés en France rencontrent dans le système scolaire et comment encourager leur plurilinguisme et leur intégration ? Quels sont les traumatismes à surmonter et les comportements à changer ?

Dans ce nouvel épisode de Révolution bilingue, Fabrice Jaumont discute de ces questions avec la professeure Nathalie Auger de l’Université Paul-Valéry Montpellier, spécialiste des langues et du plurilinguisme en France et co-auteure d’un nouveau livre intitulé « Défis et richesses des classes multilingues : Construire des ponts entre les cultures ».

Le podcast Révolution bilingue est présenté conjointement par FrenchMorning et CALEC

https://www.spreaker.com/user/10781102/ep-30-nathalie-auguer-mixagefinal

[Vidéo] Présidence française de l’Union européenne : perspectives transatlantiques

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Samedi 29 janvier 2022, Clément Beaune, Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, et Roland Lescure, Député des Français d’Amérique du Nord, nous ont proposé un webinaire sur l’Europe, à l’occasion de la présidence française du conseil de l’Union européenne. Une présidence de six mois (1er janvier-30 juin) dans le cadre de la présidence tournante de cette institution de l’UE.

Nous avons évoqué, dans une perspective transatlantique :

  • les tensions à la frontière russo-ukrainienne : l’opportunité pour les Européens et les Américains, via l’OTAN, de renforcer leurs relations ?
  • la défense européenne, chère à Emmanuel Macron, un sujet qui fâche moins entre Washington et Bruxelles
  • Le numérique, priorité du programme de la présidence française : comment Européens et Américains peuvent-ils s’entendre et trouver des standards communs (Digital Services Act ) face à la Chine ?
  • le climat et la transition écologique : quid de la création d’un prix carbone aux frontières de l’UE ?
  • Impact de la présidentielle française (avril) sur la présidence européenne ?

Roland Lescure a également répondu à des questions de Français d’Amérique du Nord, sur les retraites et les visas notamment.

Visionnez le replay sur notre page YouTube