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Autotests gratuits aux Etats-Unis : comment ça marche ?

(Publié le 11 janvier et actualisé le 18 janvier avec le lancement du site de la Maison Blanche.)

Depuis ce samedi 15 janvier, il est possible d’obtenir gratuitement des autotests de dépistage de la Covid-19 ou de se les faire rembourser par son assurance maladie. Jusqu’à 8 tests par personne et par mois, soit 32 pour une famille de quatre. 

Un réseau de pharmacies proposé par l’assureur

Selon la nouvelle directive publiée lundi 10 janvier par l’administration Biden, les compagnies d’assurance maladie doivent proposer à leurs assurés une liste de pharmacies et de commerçants avec lesquelles elles ont signé un accord de remboursement des tests à domicile. Il suffira de consulter cette liste sur le site de son assureur, de repérer la pharmacie la plus proche de chez soi et d’aller y chercher un ou des tests avec sa carte ou son numéro d’assuré. Rien à débourser, les pharmacies se feront rembourser directement par les compagnies d’assurance, comme les laboratoires et les hôpitaux se font aujourd’hui rembourser les tests rapides et PCR qu’ils réalisent.  

Rien n’empêche de se procurer un autotest de dépistage en dehors de ce réseau. Dans ce cas, l’achat est au frais de l’assuré qui pourra se faire rembourser par sa compagnie d’assurance à hauteur de 12 dollars par test. La directive indique – vœu pieux ? – que les assureurs peuvent « offrir un remboursement plus conséquent » si le test acheté est plus coûteux, comme le test de détection moléculaire (type PCR) à faire chez soi – celui de la marque Detect par exemple coûte 75 dollars.

Peu probable toutefois qu’un assureur accepte de rembourser au delà des 12 dollars si une pharmacie de son réseau se situe près du domicile de l’assuré. En revanche, la question se posera si le réseau de l’assurance ne couvre pas le lieu de résidence de l’assuré, contraint éventuellement d’acheter un test plus cher.

Tous les tests ne sont d’ailleurs pas remboursés car seuls les kits approuvés par l’agence américaine de santé publique (CDC) et par l’agence américaine du médicament (FDA) devraient être utilisés, précisent les autorités américaines (voir encadré). Selon le New York Times, chaque autotest coûte entre 14 et 34 dollars aujourd’hui en pharmacie.

Tests gratuits du gouvernement

Toujours selon la directive de l’administration américaine, si un médecin demande à un patient de faire chez lui un test PCR ou antigénique, ce test doit être remboursé par la compagnie d’assurance sans être compté dans la limite des huit autotests remboursables mensuellement. Il reviendra donc aux compagnies d’assurance maladie de faire elles-mêmes le décompte.

Par ailleurs, la Maison Blanche commence la distribution des 500 millions d’autotests antigéniques gratuits qu’elle a promis le mois dernier. Il suffit d’en faire la demande en ligne sur le site COVIDtests.gov, lancé ce mardi 18 janvier, en indiquant ses prénom, nom et adresse (aux États-Unis). Chaque foyer peut recevoir jusqu’à 4 autotests. Livraison entre 7 à 12 jours, indique le site.

Les Etats-Unis enregistrent près de 800.000 nouveaux cas de Covid par jour en moyenne, un nombre en deçà de la réalité estiment les experts, en raison justement des millions de tests réalisés à domicile et dont les résultats ne sont pas enregistrés par les autorités sanitaires.

French Expat : Célénie S. (Mexico) : l’amour avant tout

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Hola ! On vous souhaite à tous un excellent mardi depuis le Mexique, la destination de l’épisode du jour.
Pas une seule destination d’ailleurs, plutôt un tour d’Amérique Latine que propose notre invitée Célénie. Partie pour un stage au Pérou, elle va poursuivre son séjour en Équateur puis dans le Sud du Mexique, avant d’explorer, avec son sac à dos, ce continent qui la fascine. Pour cet épisode, Célénie nous parle depuis la ville de Mexico, là où elle vit avec son mari, Alejandro, le frère d’une de ses premières amies au Mexique. Mais chut ! Personne n’est encore au courant qu’ils sont… mariés.
Si vous souhaitez faire un tour du côté du Machu Pichu, ne manquez pas l’épisode bonus : sensations garanties. Allez, attachez vos ceintures, départ imminent pour Mexico City.
Et pour continuer à se plonger dans la ville de Mexico, nous avons demandé à Célénie de nous décrire les choses à voir, à goûter ou à ramener de son pays d’adoption.
Quelque chose à voir à Mexico : le centre ville historique, tout proche de la place centrale avec la résidence du Président du Mexique (appelée Zócalo ou place de la Constitution), bruyant, plein de vie, de bars, de restaurants incroyables mais aussi de bâtiments à l’architecture impressionnante, mélange d’Europe et d’Amérique Latine. Elle mentionne notamment la rue piétonne Calle Francisco Madero, le palais des beaux Arts (Bellas artes), les musées… Laissez-vous enivrer aussi par les odeurs typiques, à tous les coins de rue, des différents puestos, ces charriots aménagés avec des bouteilles de gaz pour cuisiner de nombreux plats délicieux.
Et en parlant de plat, le truc à goûter absolument au Mexique ce sont les tacos al pastor, à la viande de porc et à l’ananas cuit au barbecue. À commander con todo (avec tout) ou pas, car les tacos peuvent être servis avec une sauce qui pique. Attention aux papilles !
Pour finir, Célénie nous parle des petites choses à ramener lors de votre prochaine visite au Mexique : artisanats, tissus brodés, portefeuilles, chapeaux, poupées… Le pays regorge d’artisans qui vivent des ventes quotidiennes de ces objets en tissu, en cuir ou en bois.
Production :

Partir skier depuis le Texas

Pour vous remettre en jambe après les fêtes de fin d’année, rien de tel qu’un séjour à la montagne. Voici une liste de stations de sports d’hiver non loin du Texas pour vous adonner aux sports de glisse tels que le ski alpin et celui de randonnée, le snowboard, la raquette, la luge, le tubing et plus encore.

Nouveau-Mexique

Taos Ski Valley, (2841 -3804 m) ouvert jusqu’au 7 avril 2024. 

Taos Ski Valley, réputée pour ses 300 jours d’ensoleillement par an, se hisse dans le top des stations familiales aux États-Unis. Situé à 50 miles (80 km) au sud de la frontière du Colorado,  le domaine offre aux skieurs et snowboarders plus de 110 km de pistes dont la moitié classées noires. Le West Basin Ridge est bien adapté aux joies de la luge tandis que le versant East-Kachina Peak concentre les pentes abruptes.

Ses petits chalets façon village suisse se fondent aux pieds des pistes, et l’ambiance après-ski plaît aux familles. L’école de ski, l’une des plus populaires aux États-Unis, offre des programmes de ski et de snowboard jusqu’au 10 avril, date de fermeture de la station. Ce resort est accessible en avion, vol direct, depuis Austin et Dallas. Par route, il faut compter 13 heures de voiture en moyenne.

Angel Fire (2620 – 3255 m) ouvert jusqu’au 24 mars 2024.

Cette station, non loin de Taos (25 km), est idéale pour perfectionner sa technique de ski. Sur les 81 pistes de ce domaine, 56% sont consacrées au niveau intermédiaire contre 21% pour les débutants et 23% pour les accrocs de la montagne. C’est aussi la station de montagne dédiée au ski nordique avec 12 km de balades offrant une vue sur Wheeler Peak, le point culminant du Nouveau-Mexique. La raquette est aussi permise sur ces sentiers.

Vous pourrez également skier ou faire du snowboard sous les étoiles en famille ou profiter des nombreux loisirs hivernaux qu’offre cette station familiale. Les prix du forfait journalier s’élèvent à 74$ pour les enfants de 7 à 12 ans, à 84$ pour les adolescents (13-17 ans) et à 94$ pour chaque adulte. Les logements sont nombreux et les prix aussi, renseignez-vous et comparez, cela va du simple au double. Il vous faudra compter entre 10 h et 13 heures de route en moyenne, selon votre point de départ mais il vous reste aussi la possibilité de prendre l’avion jusqu’à Taos, depuis Austin et Dallas. Pour les jeunes adolescents, c’est la liberté enfin retrouvée.

Red River (2700 – 3155 m) ouvert jusqu’au 24 mars 2024. 

Les jeunes familles apprécieront cette station de montagne, entourée par les Rocheuses du Sud du Nouveau Mexique, le long du célèbre Enchanted Circle – près du Texas, d’Albuquerque, de Taos et de Santa Fe. Authentiquement chaleureux avec un soupçon de sauvagerie, comme l’était l’Ouest, Red River vous laisse choisir votre rythme de ski. Pas de foule ici mais une poudreuse constamment fraîche, des pistes ensoleillées et d’innombrables passages dans les sapins rendant le ski aventureux. Vous avez aussi la possibilité de louer un snowcat (genre de dameuse géante qui emmène un groupe de skieurs), pour profiter du hors-piste.

Pour les amateurs de ski de fond, la station compte aussi un parcours de 8 km. Les aventuriers auront tout le loisir de réaliser, en motoneige, la montée spectaculaire à travers Sawmill Canyon jusqu’au Greenie Peak (3 430 mètres). Vous pourrez ainsi explorer l’ancienne mine utilisée à l’origine par les conquistadors espagnols du XVIe siècle et découvrir de vastes prairies aux alentours. Pendant la saison hivernale, vous pourrez assister tous les samedis à la descente aux flambeaux et au feu d’artifice. Construite par des mineurs, cette ville, qui ressemble à un décor de film, offre une grande diversité d’hébergements à des prix raisonnables. Les lodges sont très prisés ainsi que les adobe très larges et très spacieuses.

Colorado

Steamboat, (2103- 3221 m) ouvert jusqu’au 14 avril 2024. 

C’est une destination de premier plan, célèbre pour sa poudreuse appelée « Champagne ». Fondée en 1963, la station de ski est située sur sept sommets montagneux qui surplombent la vallée de Yampa. La région a un riche héritage occidental et une ambiance de cow-boy célébrée lors de nombreux évènements annuels organisés sur la montagne et en ville dont le Cowboy Downhill et le Steamboat Winter Carnival. Avec près de 170 pistes au total, Steamboat, dénomée aussi Ski Town, offre un domaine accessible à tous et pour tous les niveaux sur 12 km2. Parmi celles-ci, 14% sont classées au niveau débutant, 42% intermédiaire et 44% avancé.

Le parcours le plus long, le « Why Not » (« Pourquoi Pas »), atteint 5 km de long. Pour les fous de glisse, le télésiège à grande vitesse Christie Peak Express vous emmène au sommet de Christie Peak pour vous lancer dans une aventure nocturne à travers cinq sentiers balisés. L’après ski regorge d’activités : patinoire, balade en motoneige ou en traîneau à chiens, randonnée à ski, luge, snow tubing et montagnes russes sont aussi très prisés. Pour s’y rendre, plusieurs compagnies aériennes offre un vol quotidien depuis Dallas et Houston pendant la saison hivernale.

Purgatory Resort (2680 – 3300 m) ouvert jusqu’au 30 avril 2024. 

Il vous faudra entre 13h et 17h de route avant d’atteindre cette station de ski, seule Dallas offre une liaison aérienne directe. Localisée dans les San Juan Mountains dans le sud du Colorado, elle offre 105 pistes dont 22% réservés aux débutants, 35% aux intermédiaires et 43% pour les plus avancés. La station compte également 20 km de sentiers forestiers pittoresques, damés pour le ski de fond classique et le pas de patin, ainsi que 6 km de sentiers de raquette. Réputé pour être très familial, le domaine regorge d’activités diverses d’après ski tel le motocross sur neige, la luge ou tubing.

Non loin, à 40 km, la ville de Durango vous permettra de prendre un bain dans ses sources chaudes ou de faire une excursion dans le parc national de Mesa Verde qui abrite de fascinantes habitations de falaises amérindiennes datant de plus de 800 ans. Sculpté par les glaciers il y a des milliers d’années, le site est connu pour sa poudreuse constante et sèche procurant ainsi un bon ski polyvalent. Vous n’y trouverez peut-être pas le glamour et les célébrités comme dans les grandes stations de ski du Colorado, mais vous y éviterez les foules massives et les prix élevés. Les enfants de 12 ans ou moins skient gratuitement avec le forfait Power Kids. Le prix adulte pour la journée est d’environ 85$.

Wyoming

Jackson Hole, Teton Village (1924 – 3185 m) ouvert jusqu’au 14 avril 2024.

C’est l’une des destinations les plus prisées des Texans. Cette station est surtout connue pour son statut emblématique de « The Big One » en raison de son élévation verticale et de son terrain accidenté. C’est aussi la plus longue de tous les domaines skiables aux États-Unis. Elle s’élève à 1 261 mètres du fond de la vallée jusqu’au sommet de Rendezvous Mountain (3 187 m). Un régal pour les fous de la glisse. Le domaine compte 130 pistes, dont 50% d’experts, 40% d’intermédiaires et 10% de débutants. La montagne dispose de 13 remontées mécaniques, dont Bridger Gondola et Big Red, surnommés les tramways aériens, qui vous permettront d’explorer les 2 500 acres de pistes. Le forfait journalier est d’environ 170 à 188$ par personne et ce, jusqu’au 10 avril, date de la fermeture de la station.

Pour les skieurs chevronnés, le camp intensif de 3 jours « Steep & Deep », permet d’acquérir la meilleure technique tout en explorant les conditions de terrain extrême. Ce camp est aussi valable pour les snowboarders. Il existe également du ski hors-piste guidé qui vous permettra de découvrir des terrains non tracés en toute sécurité. La station de ski se trouve à seulement 25 km de l’aéroport Jackson Hole et du parc national de Grand Teton. Les liaisons aériennes non stop sont multiples au départ des grandes villes du Texas. Pour se loger, la sélection est variée allant des hôtels standard aux complexes haut de gamme. Envie d’un cadre naturel et d’un séjour au calme ? Essayez une retraite au bord du lac dans le parc national de Grand Teton. Vous voulez vivre comme un cow-boy ? Essayez l’un des ranchs de la région et régalez-vous de barbecues. Quel que soit le cadre que vous choisissez, votre séjour sera inoubliable.

Pourquoi les «French doors» sont-elles «françaises» aux Etats-Unis ?

Elles équipent de nombreuses maisons de ville aux États-Unis. À vrai dire, elles sont aussi bien présentes dans les villas de bord de mer que dans les constructions récentes. Bref, les French doors (portes-fenêtres à deux pans) sont plébiscitées par les Américains, pour leur esthétique et surtout pour leur apport de lumière naturelle. Mais pourquoi s’appellent-t-elles « portes françaises » ? La France est elle vraiment à l’origine des portes-fenêtres ? C’est la question bête de la semaine.

Laisser pénétrer la lumière

L’origine des French doors remonte à la Renaissance en France. Au XVIIe siècle, la mode est à l’ouverture vers l’extérieur après la période gothique. « Au départ, ce qu’on appelle des French doors vient remplacer les petites ouvertures vers l’extérieur pour pouvoir se rendre sur les balcons », explique Dan Hedman, un passionné d’histoire qui travaille pour un fabricant de portes-fenêtres à Austin. « L’architecture accordait alors beaucoup d’importance à la symétrie, aux proportions, à la géométrie et à la régularité. la problématique de la lumière était également très importante ».

Les fenêtres à deux battants étaient le plus souvent équipées de croisillons. Ces portes en verre ont ensuite remplacées les portes en bois entre deux pièces ou ont été percées dans les cloisons, laissant pénétrer la lumière dans les intérieurs.

Un nom qui vend bien

Comme beaucoup d’éléments d’architecture de la Renaissance, les portes-fenêtres à la française se sont propagées d’abord en Grande-Bretagne puis aux États-Unis, et notamment à New York dans les maisons bourgeoises. Ce sont ces mêmes riches propriétaires qui, au début du XXe siècle, vont transformer leurs French doors classiques en vitraux colorés aux motifs végétaux ou animaliers, très recherchés aujourd’hui.

« Les French doors sont toujours utilisées dans les appartements ou les maisons pour que la lumière naturelle puisse circuler, explique Joseph Kaelbel, architecte à Brooklyn. Ce nom est aussi utilisé pour des portes d’extérieur vitrées ou encore pour les portes menant à des petits balcons qu’on surnomme ‘balcon Roméo et Juliette’. » Pour Elizabeth Maletz, qui dirige un cabinet d’architecture et qui a participé à la rénovation de nombreux brownstones à New York, « les Américains continuent d’appeler les portes-fenêtres French doors par snobisme, parce que le terme français fait bien. C’est du vocabulaire d’agent immobilier ».

Et si vous voulez tout savoir, n’importe quelle fenêtre équipée de deux panneaux et s’ouvrant vers l’extérieur peut en fait s’appeler French doors. Même pas besoin d’habiter une somptueuse villa pour se la raconter.

Cette Question bête a été publiée une première fois le 7 octobre 2017.

Lette Macarons cherche une seconde naissance

En pleine pandémie, l’enseigne star des macarons fondée à Los Angeles par Paulette Koumetz et le pâtissier français Christophe Michalak fermait ses 12 boutiques. Reprise il y a quelques jours par Vincent Benoliel, l’entrepreneur à la tête de Michelina et Pasta Corner à l’Original Farmers Market, Lette Macarons veut ressusciter.

Tout commence au milieu des années 2000, époque à laquelle la femme d’affaires Paulette Koumetz découvre les talents de Christophe Michalak, le chef pâtissier du palace parisien le Plaza Athénée. Séduite par le style et les recettes du Français, l’Américaine imagine avec lui la marque Lette Macarons, et le duo ouvre en septembre 2007 leur première boutique à Beverly Hills.

12 boutiques fermées par la Covid

Les macarons, emblème du Paris gourmand, connaissent alors un immense succès. Bien accordé, le duo multiplie les parfums. Plus d’une cinquantaine au total, passant de l’abricot aux saveurs cheesecake, chocolat banane, noix de coco, amande et fleur d’oranger, matcha… Le gâteau, à l’allure chic, proposé dans un carton élégant, séduit les Angelenos et ne tarde pas à faire d’autres adeptes. 12 adresses suivent, dans le quartier de Little Tokyo, à Koreatown à Los Angeles, mais aussi à San Francisco, au Texas jusqu’en Alabama.

Sorti de l’affaire en 2012, Christophe Michalak laisse Paulette Koumetz aux commandes de Lette Macarons qui décide, en pleine pandémie de Covid, de fermer l’ensemble de ses établissements. « Paulette est venue me rencontrer et m’a proposé de reprendre l’affaire, explique Vincent Benoliel, déjà à la tête de Michelina et alors en pleine préparation de sa nouvelle ouverture de Pasta Corner. J’ai hésité et me suis lancé. »

Après la Californie, le Texas et la Floride

Fort de son expérience avec Chez Vincent, une entreprise de commerce de gros (qu’il dirigea pendant 17 ans) implantée à Los Angeles, riche de 120 salariés, et avec laquelle il distribuait déjà plus de 2 millions de macarons à l’année, Vincent Benoliel accepte le nouveau challenge. « Les recettes de Lette Macarons sont, avec Pierre Hermé, les meilleurs macarons du monde, estime-t-il. L’entreprise a toujours bien fonctionné et réalisait plus de 8 millions de dollars de chiffre d’affaires avant la crise mondiale, ajoute-t-il. L’offre packagée est parfaite, la distribution en ligne est un succès, reste à rationaliser les achats, à communiquer davantage, notamment avec les réseaux sociaux et à convaincre de nouveaux acteurs à prendre les rênes de nouvelles boutiques. »

Outre la Californie, l’entrepreneur cible le Texas, État où Lette Macarons avait trouvé son public, avec Dallas et Austin comme points de chute, mais aussi la Floride et Orlando. « Les macarons se vendent partout aux États-Unis, c’est une recette qui plaît. Même à l’Original Farmers Market, au sein de l’enseigne Michelina, j’en vends plus de 1500 par semaine. L’investissement pour les futurs franchisés est raisonnable, les loyers accessibles, et le système fonctionne sur le « licensing », un contrat qui impose l’achat des macarons chez Lette Macarons sans perception de commission ou royalties de notre part. »

Ouvert aux entrepreneurs américains et français – « nous proposons des visas pour les profils français qui souhaitent venir s’installer aux Etats-Unis » -, Vincent Benoliel croit dur comme fer à la relance de l’enseigne. « Nous n’avons aucune limite, notre objectif est d’ouvrir partout où nous le pouvons ! »

[Concours Saint Valentin] Gagnez un billet pour rendre visite à votre moitié aux États-Unis !

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Pour la Saint Valentin, de nombreux couples “transatlantiques” ne demandent qu’une seule chose : la possibilité de se retrouver ?
Dans ce cas, le meilleur cadeau possible est bel et bien un billet d’avion !

En 2022, French Bee, LA compagnie qui réunit la France et les USA, joue les cupidons en offrant deux billets d’avion reliant la France à San Francisco, New York et Los Angeles à deux couples séparés par l’océan !

Pour tenter de remporter un billet, remplissez ce formulaire pour participer au grand tirage au sort qui aura lieu le 14 février ?

?  Doublez vos chances de gagner en partageant l’information sur les réseaux sociaux* avec le hashtag #frenchbeenousreunit
*sur Instagram ou Facebook en mentionnant French bee et French Morning

Fin des participations le 13 février à 9am (ET). Annonce des gagnants le 14 février sur nos réseaux sociaux.

Sophie Quéré, de DAF à tapissière : «Changer de vie enseigne l’humilité»

Sophie Quéré pénètre dans une petite salle bourrée de chaises en tout genre. Mais gare où l’on s’assoit. La Française est la fondatrice de SideBySide, une société de tapisserie et de réfection de sièges qu’elle fait vivre depuis son atelier logé dans son appartement de la Fifth Avenue. Dans une autre vie, son bureau était fort différent. Elle était la directrice administrative et financière de l’Ensemble Intercontemporain, un ensemble musical créé dans les années 1970 à Paris par le compositeur Pierre Boulez. « Avec cette reconversion, dit-elle, j’ai le sentiment d’avoir fait sauter des couvercles dans mon cerveau ! ».

Reconversion radicale

La culture et l’art sont présents dans la vie de Sophie Quéré depuis l’enfance, mais elle n’a jamais voulu devenir artiste elle-même – « j’ai fait un peu de guitare, mais je n’étais pas très douée ! ». Ce qui l’intéressait ? La gestion. Son diplôme en poche, elle entame une longue carrière dans le secteur culturel. Elle enchaîne les postes et les missions à la Cité de la Musique, au Musée d’Orsay, dans le monde des festivals, avant d’être nommée « DAF » à l’Ensemble Intercontemporain.

Elle y gère une équipe de quinze personnes (production, comptabilité, communication, bibliothèque, régie technique…) et traite les questions non-musicales des trente solistes de l’Ensemble. « Je n’ai jamais ressenti de frustration. J’étais très contente de m’occuper de l’organisation, de la production, de la programmation, de la vente de tickets. Cela m’a permis de découvrir plein de métiers artistiques, se souvient-elle. J’allais à beaucoup de concerts. Chaque spectacle était une découverte pour moi ».

Quand elle décide finalement d’aller voir ailleurs, au bout de dix-neuf ans, elle a du mal à trouver chaussure à son pied. Elle cherche d’abord un travail similaire dans le monde culturel, mais « ce n’était jamais aussi bien que ce que j’avais». Elle se rend compte qu’elle veut opérer un changement plus radical et jette son dévolu sur la tapisserie. Clin d’oeil inconscient à son grand-père qui travaillait dans la soierie à Lyon. « J’ai grandi entourée de tissus, de ciseaux, de coutures», observe-t-elle.

Nouvelle ville et nouveau métier à 47 ans

Méthodique et organisée, l’ex-directrice ne fait pas les choses à moitié. Elle commence à suivre des stages à Paris et interroge des tapissiers à tour de bras sur « comment se passent leurs journées, le marché, les clients, les fournisseurs, l’évolution du métier. Je voyais des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes... » Elle s’aperçoit aussi qu’elle n’est pas seule à choisir la tapisserie sur le tard. « Il y a beaucoup de reconversions dans ce milieu. Une ancienne collègue m’a dit que cela correspondait au moment où l’on héritait de vieilles maisons et d’objets à retaper de la part de parents décédés. Ça m’a fait rire mais ça n’est pas complètement faux ».

Dans le même temps, son mari a l’opportunité de venir travailler à New York. Hors de question de refuser. « On savait qu’on voulait partir vivre à l’étranger». En 2017, à 47 ans, la tapissière en herbe débarque donc dans la Grosse Pomme. Pour la première fois, elle monte une boîte et se retrouve à vendre ses services. Elle rejoint le réseau de femmes francophones She for S.H.E et l’américain HeyMama pour mères actives. Grâce au bouche-à-oreille, et sa présence sur deux portails en ligne (Chairish et Sotheby’s), elle s’assure un flux de travail constant.

Son créneau : les petits sièges (tabourets, chaises d’enfants, « pas les sofas ou gros fauteuils ») qu’elle vend terminés ou qu’elle tapisse pour des clients. Elle se spécialise en particulier dans les chaises anciennes, à qui elle donne une seconde jeunesse avec des tissus colorés, venus d’ailleurs. « Je ne travaille que sur des pièces que j’aime », glisse-t-elle.

Partager son expérience

Sa vie d’avant ne lui manque pas. Ce changement de carrière et de ville lui a permis de se retrouver dans un univers professionnel plus calme, qui lui donne le temps de travailler ses pièces et lui permet d’utiliser ses mains pour autre chose que l’écriture de rapports. Elle intervient également en milieu scolaire où elle raconte son parcours aux élèves et les leçons apprises en chemin.

« Changer de vie, c’est comme retourner à l’école. Cela enseigne l’humilité. Nous ne sommes plus dans la peau d’adultes qui savent tout et dont le chemin est tout tracé. Nous nous retrouvons dans une situation de fragilité, raconte-t-elle. La vie n’est pas suspendue à un choix fait quand on est jeune ».

Cyrano avec James McAvoy enfin au BAM

L’amour lorsque les probabilités sont en votre défaveur : c’est le thème intemporel de Cyrano de Bergerac, classique adoré de la littérature et du cinéma français. Et puisqu’un classique est fait pour être réinventé, le BAM proposera, du mardi 5 avril au dimanche 22 mai, une adaptation radicale et alléchante de la pièce d’Edmond de Rostand.

L’adaptation promet un grand dépoussiérage de tout élément théâtrale ou linguistique associé au passé, avec une scénographie noire et blanche postmoderne, des costumes contemporains, pour ne pas dire ordinaires, et point de « pic », de « cap » ou de « péninsule » exorbitant à l’horizon non plus. Mais ce dénuement veut mettre en avant ce qui importe le plus dans la pièce de Rostand au-delà même de l’amour : le verbe. On a hâte d’y prêter l’oreille.

C’est le très charismatique acteur écossais James McAvoy, que l’on connaît au cinéma comme Professeur X dans la franchise Marvel « X-Men » et Robbie Turner dans la romance d’époque « Reviens Moi », qui interprète Cyrano dans ce que la presse anglaise a décrit comme « un tour de force théâtral ». La production anglaise de Martin Crip, mise en scène par Jamie Lloyd, a passé un an au National Theater de Londres avant d’être, Covid oblige, diffusée dans les cinémas avec autant de succès critique. La pièce, prévue initialement au BAM au printemps 2020 mais reportée en raison de la pandémie, se veut énergique et captivante, puissante et sexy, pour donner un nouveau souffle à l’histoire du nez le plus connu de France, dans la langue de Shakespeare.

Quelle grande école française choisir pour étudier le management ?

[Article partenaire] Pour les élèves de terminale, l’heure du choix des études approche. Pour certain(e)s, le cursus désiré reste encore flou. Vers quelle formation se diriger ? Quelle école choisir et comment y entrer ? 

Si la voie du commerce et du management vous intéresse et que vous souhaitez étudier dans une école française, plusieurs établissements proposent des cursus post-bac ou après une classe préparatoire. Certains proposent également des formations à forte dimension internationale, c’est notamment le cas de l’IÉSEG, une école de management située à Lille et Paris.

Pourquoi choisir l’IÉSEG

L’IÉSEG propose un large éventail de formations, du post-bac au doctorat. L’école propose notamment deux formations accessibles directement après le bac : le Bachelor in International Business et le Programme Grande Ecole

Les formations de l’IÉSEG, à la fois généralistes et de haut niveau, sont reconnues en France ainsi qu’à l’international. Tout au long de leur formation, les étudiants étudient en profondeur les différents aspects du management, afin d’atteindre par la suite des postes de managers de premier plan. À la sortie de l’école, les étudiants peuvent prétendre à des centaines de métiers différents, en marketing, commerce, audit, finance ou encore entrepreneuriat, pour n’en citer que cinq.

Une école axée sur l’international

L’une des grandes forces de l’IÉSEG, c’est sa dimension internationale. Le mot d’ordre : « internationalisation at home ». Dès la première année, les étudiants baignent dans un environnement international et une forte diversité culturelle grâce à la présence de nombreux professeurs et étudiants étrangers. Les étudiants de l’IÉSEG doivent également valider un “Passeport de la diversité Culturelle” et ont l’opportunité de choisir des électifs en lien avec les compétences interculturelles. Le but est de former des managers ouverts sur le monde, adaptables et prêts pour des postes internationaux. 

Par ailleurs, tout au long de la formation et dès la première année, les étudiants sont amenés à effectuer quatre stages en entreprise, que ce soit en France ou à l’étranger. Ils doivent également effectuer un séjour d’études à l’étranger dans l’une des 323 universités partenaires dans 76 pays différents. 

Programme Grande Ecole ou Bachelor in International Business ? 

Les deux programmes couvrent, sur le fond, des thèmes similaires : économie, mathématiques, statistiques, droit ou encore langues vivantes pour le tronc commun. Les programmes permettent également d’appréhender de nouvelles disciplines, comme la finance, la stratégie, la négociation, les ressources humaines ou encore le marketing. 

La différence majeure entre les deux programmes est la durée : le Bachelor, par nature, dure trois ans et délivre un diplôme de licence (le BIB est visé par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et revêtu du grade de Licence). Le Programme Grande Ecole quant à lui est sur cinq ans, délivrant ainsi un diplôme de Master (le PGE est visé par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et revêtu du grade de Master). 

Pour le programme du Bachelor in International Business, les cours sont dispensés 100% en anglais dès la première année. Le programme PGE offre un parcours plus graduel, la première année étant composée de cours en français et en anglais. Dès la deuxième année cependant, tous les cours sont en anglais.

Comment intégrer l’IÉSEG

Pour intégrer l’IÉSEG en post-bac, deux possibilités s’offrent à vous : 

  • Pour le Programme Grande Ecole, il faut passer le concours ACCES (pour baccalauréat français). Les inscriptions au concours de cette année sont déjà ouvertes et auront lieu le 7 avril 2022 (attention, les épreuves se dérouleront sur le fuseau horaire de Paris !)
  • Pour le Bachelor in International Business, l’admission se fait sur dossier via Parcoursup. 

Dans le cas d’un autre diplôme que le Baccalauréat français, vous pouvez candidater directement en ligne sur l’application de l’IÉSEG

En cas de questions sur les admissions, n’hésitez pas à contacter l’IÉSEG : 

? Admission après un baccalauréat français : Morgane Deroncq, [email protected] 

? Admission après un autre diplôme : Yash Ruia, [email protected] 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Quatre innovations françaises qui vont séduire les Américains

À l’occasion du dernier CES à Las Vegas, les entreprises françaises ont dévoilé des innovations qui sont ou seront bientôt disponibles aux États-Unis. Ces nouveautés devraient séduire la clientèle américaine ainsi que les nombreux Français vivant outre-Atlantique.

Pour les mini-cuisines

Pour Damian Py, cofondateur et directeur général de Daan Tech, la meilleure solution pour toucher les consommateurs est de commercialiser un produit qui répond à une demande précise. C’est pour cette raison que l’entreprise vendéenne a créé le lave-vaisselle ultracompacte Bob qui va satisfaire tous les citadins qui manquent cruellement de place dans les appartements.

Une partie de l’équipe de Daan Tech avec Léo Loussouarn (responsable export), Damian Py (cofondateur et directeur général) et Abigail McBride (assistante export pour les USA).

« Notre lave-vaisselle tient sur un égouttoir. Il peut être entièrement autonome en le remplissant d’un galon d’eau même s’il est aussi possible de le brancher à une arrivée d’eau. Il est assemblé en France et peut contenir jusqu’à six assiettes », explique Damian Py qui précise que pour faciliter le développement de la marque aux États-Unis, Daan Tech a créé une filiale dans le Delaware. Déjà vendu sur le territoire français, le modèle Bob est en précommande pour les clients américains sur le site de la marque pour 299 dollars et 399 dollars pour la version dotée d’une façade personnalisée. Le Bob devrait aussi être disponible sur Amazon.

Pour le bien-être

Pour la start-up Morphée, le sommeil et le bien-être sont les arguments forts pour convaincre les acheteurs. Cofondateur de l’entreprise avec Guillaume Barathon, Charlie Rousset a travaillé avec ses équipes à la création d’un appareil de méditation pour s’endormir avec des exercices de respiration ou bien des sons et des bruits de la nature. Avec son design épuré et sa fabrication en bois, ce produit est vendu 99 dollars sur le site de la marque mais aussi sur les sites Amazon, Hammacher et Merci Bisous. Pour Charlie Rousset, l’innovation vaut vraiment le détour, car le Morphée ne nécessite par de connexion Internet et les programmes sont suffisamment variés pour ne pas se lasser.

Charlie Rousset, cofondateur de Morphée sur le stand de la marque au CES.

L’entreprise d’Aix-en-Provence propose aussi une version pour les enfants baptisée My Little Morphée. Morphée va ouvrir un bureau à New York en mars prochain pour augmenter sa présence dans la distribution. La direction sera assurée par Indira Ouedraogo, chargé du développement international de l’entreprise.

Toujours dans le registre de la santé, le Français Withings (photo de Une) a dévoilé sa nouvelle innovation Body Scan, dont la sortie est attendue au second semestre. Il s’agit d’une balance connectée qui étudie le corps humain avec des biomarqueurs pour surveiller la fréquence cardiaque et l’âge vasculaire. Cette balance est aussi reliée à l’application Withings Health afin d’accéder à un coaching et à des spécialistes cliniques.

Pour les soins canins

Déjà implantée aux États-Unis avec son tracker GPS, Invoxia a présenté un nouvel appareil connecté qui va faire fureur dans les foyers américains et de la communauté expatriée. L’entreprise s’apprête à lancer le Smart Dog Collar, un collier biométrique pour chien dont l’utilisation va bien au-delà du simple tracker GPS. En effet, grâce à une technologie innovante d’intelligence artificielle embarquée, le Smart Dog Collar peut détecter le rythme cardiaque et respiratoire au repos d’un chien.

Avec la collaboration de vétérinaires et l’analyse des comportements, il s’agit d’un outil fiable pour faciliter la détection de maladies prématurément et le suivi de la santé de l’animal. Ce collier intelligent sera disponible dès cet été sur le site de la marque ainsi que sur Amazon. Pour cette invention, la société Invoxia est repartie du CES avec un award dans la catégorie « Innovation ».

Pour toutes ces startups qui ont fait de l’innovation leur cheval de bataille, les États-Unis représentent un marché porteur. « Les États-Unis ont une place de choix parce que ce pays est un marché avec une taille énorme et que lon peut pénétrer peut-être plus facilement que d’autres », commente Clara Chappaz, la directrice de la French Tech.

(Photos : Laurent Garrigues)

French Boss, Eric Chanie : «Lever 15 millions d’euros pour combattre l’épilepsie»

Eric Chanie vit à Genève depuis 11 ans. Parce-que c’est la Suisse, et pas un autre pays, qui a su proposer à cet ingénieur en électronique originaire du Sud-Ouest un job dans le secteur dont il rêvait : l’industrie pharmaceutique. Et, après une décennie passée au sein d’une multinationale, il a réalisé, à 50 ans et au terme de deux années passées au sein d’une entreprise caritative dont l’objectif est d’améliorer les patients gravement malades, son rêve absolu de devenir entrepreneur. Il a monté sa société, Epios, consacrée au cerveau humain et qui vise, par une méthodologie propre, à créer de nouveaux traitements contre les maladies neurologiques, notamment l’épilepsie.

Le parcours d’Eric Chanie permet de donner un coup de projecteur sur une médecine en pleine mutation et qui se modernise en accueillant, en son sein, des professions jusque-là totalement parallèles. Il est un peu le symbole du croisement de ces deux univers que sont la médecine et la technologie. Arrivé au statut d’entrepreneur après avoir fait un tour complet de ce que pouvait offrir le marché du travail, il est arrivé aussi à la conclusion que la diversité et la multiculturalité étaient, à l’évidence, des facteurs d’amélioration de la performance. La Suisse est certes petite, mais très multiculturelle.

Voir l’interview en vidéo :

Écouter en podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_28

5 endroits pour faire de la luge à DC

La neige a recouvert une fois de plus la capitale américaine. Pour les amoureux de la glisse, c’est le moment de (re)sortir les luges. Si les températures hivernales ne vous rafraîchissent pas trop, vous avez sûrement déjà pris rendez-vous sur l’une des collines de la ville ou de ses alentours. Si vous hésitez sur la meilleure piste à descendre (et à remonter), French Morning a trouvé quelques adresses connues, et d’autres plus cachées, pour glisser sur les quelques centimètres de neige.

Capitol Hill

Si vous souhaitez descendre la piste d’un endroit iconique de la capitale, alors Capitol Hill vous attend. Depuis l’autorisation officielle, il y a 6 ans, de pratiquer la luge près du bâtiment, les Américains aiment particulièrement se retrouver avec leurs combinaisons de ski sur la pelouse du plus grand symbole démocratique des Etats-Unis. La colline face au Capitol n’est pas très abrupte et les enfants en profiteront autant que les adultes.

Les amoureux de la vitesse seront un peu déçus car la pente est très (trop) douce pour se croire au ski. Oubliez la course et prenez donc quelques minutes pour admirer le Capitol recouvert de neige et pour profiter de la vue sur le National Mall. Si vous avez un peu de temps après votre glissade, pourquoi ne pas vous réchauffer en visitant l’un des nombreux musées autour du bâtiment ? Capitol Grounds, gratuit, ouvert tous les jours.

Rock Creek Park

Même si le parc est immense, le meilleur endroit pour faire de la luge se situe près de la station de métro de Dupont Circle. Cet endroit est très calme et pratique, car la piste est large et peu d’arbres se trouvent sur votre chemin. Le spot est parfait pour les familles qui veulent éviter de se retrouver avec une foule trop importante. Si vous avez envie de vous balader dans Rock Creek Park après votre journée de luge, voici les meilleurs endroits à visiter.
Rock Creek Park, 2401 N ST NW, gratuit

Battery Kemble Park 

Voici l’un des endroits les mieux notés par les passionnés de luge et de tubing (glissade sur bouée gonflable). Malgré sa popularité, le parc n’est pas pris d’assaut car il n’est pas accessible en métro. C’est l’occasion parfaite si vous avez une voiture. Ce parc est situé dans le quartier de Wesley Heights, à environ 15 minutes en voiture du centre de Washington. Attention cependant, Battery Kemble Park est surnommé « Himalaya » par les adolescents du coin qui adorent surfer sur la pente raide… à toute vitesse. Si vous êtes amoureux d’Histoire, prenez quelques minutes pour aller découvrir ce parc, qui était un site défensif de l’armée de l’Union pendant la guerre de Sécession. Battery Kemble park, 3035 Chain Bridge Rd NW, gratuit.

Book Hill Park 

Au cœur du quartier historique et huppé de Georgetown, la petite pente de Book Hill Park est souvent recouverte d’étudiants qui descendent les pistes à toute vitesse en luge, ou avec toutes sortes de bouées en plastique multicolores. Parfait pour s’amuser a regarder les groupes d’étudiants s’entasser sur une petite luge, ou pour boire un cappuccino dans l’un des nombreux cafés de ce quartier emblématique. Un peu moins agréable pour les enfants, car la piste est assez étroite et la neige devient vite boueuse, car ce petit parc est victime de son succès. Si vous avez froid, partez déambuler dans les rues de Georgetown à la recherche d’un livre ou du parfait chocolat chaud. Book Hill Park, 1693 Wisconsin Avenue, gratuit

Liberty Mountain Resort

Vous ne vous lassez pas de glisser, mais il ne neige plus, ou vous souhaitez un endroit entièrement spécialisé dans le sport de glisse ? Pourquoi ne pas tenter le snowtubing ? L’idée est de dévaler une pente à bord d’une chambre à air. Les pentes sont déjà préparées en amont et sont séparées les unes des autres, comme des toboggans. Situé à environ une heure de route de la capitale, Liberty Mountain Resort propose des forfaits de tubing de deux heures pour enfants et adultes. Liberty Mountain Resort, comptez 10 $ pour forfait enfant et 37 $ pour forfait adulte.