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French Expat : « chez moi », la maison, c’est où pour les enfants ?

Cette semaine, partez à la découverte d’un épisode un peu spécial. Pour cette deuxième partie du hors série de fin d’année, Anne-Fleur tend son micro aux enfants d’expatriés et d’immigrés pour tenter de répondre à cette question : pourquoi se sent-on « chez soi » ? D’autant plus quand on a quitté son pays d’origine ? Un épisode plein d’espoir et de fraîcheur aux côtés de ces familles qui ont créé un « chez eux » ailleurs, que ce soit leur pays d’accueil ou leur pays de naissance.

Production :

French bee s’associe à Airbus pour réduire son impact environnemental

[Article partenaire] Ce n’est plus un secret, même si son impact reste inférieur à celui du transport routier, le transport aérien coûte beaucoup à l’environnement. C’est pour cette raison que French bee, la première compagnie aérienne française de vols low cost et long-courrier, s’est associée avec Airbus et SAS Scandinavian, pour trouver ensemble des solutions afin de réduire l’empreinte carbone de leur flotte.

Et c’est en bonne voie, notamment après le succès du premier vol fello’fly intercontinental à émissions réduites. On vous explique tout.

Fello’fly, quésaco ?

On a toutes et tous déjà vu des troupeaux d’oiseaux se déplacer ensemble dans le ciel. Mais saviez-vous que la raison principale pour laquelle ils voyagent ensemble est pour réduire leur consommation d’énergie ? C’est de ce schéma qu’Airbus, French bee et SAS Scandinavian se sont inspirés en créant le projet Fello’fly.

Le fonctionnement d’un vol Fello’fly

Comme le montre la vidéo ci-dessus, l’idée des vols Fello’fly est de s’inspirer du biomimétisme des oiseaux en rapprochant deux avions en vol, afin d’optimiser l’énergie dépensée par les avions et ainsi réduire leur consommation d’énergie. L’avion suiveur récupère l’énergie perdue par un leader, en volant dans le courant d’air ascendant doux créé par le sillage, et réduit sa consommation de carburant de l’ordre de 5% par voyage.

Un premier succès pour French bee et Airbus

Le 9 novembre dernier a eu lieu le premier vol intercontinental fello’fly. Le vol a été rendu possible par Airbus et ses partenaires de gestion du trafic aérien et fournisseurs de services de navigation (DSNA, NATS, NAV CANADA, Eurocontrol et IAA).

Deux avions A350 ont décollé de Toulouse et se sont posés en toute sécurité, huit heures plus tard, à Montréal au Canada. Au total, plus de six tonnes d’émission de CO2 ont été économisées.

Les pilotes de French bee étaient au rendez-vous et ont participé au vol transatlantique en tant qu’observateurs, accompagné des pilotes d’Airbus et de SAS Scandinavian. Ensemble, les trois compagnies ont prouvé que la technologie de vol à récupération de l’énergie de sillage utilisée dans un vol fello’fly peut être réalisée sans compromettre la sécurité.

La démonstration a également montré comment les opérations fello’fly pourraient
considérablement améliorer la performance environnementale des avions commerciaux et
contribuer aux objectifs de décarbonisation de l’industrie aéronautique dans l’immédiat.

« Contribuer activement à la réduction de notre empreinte environnementale : c’est une des ambitions majeures des équipes de French bee. Grâce à une flotte ultra moderne composée uniquement d’Airbus A350, appareil dernier né des usines Airbus, notre objectif est de continuer à diminuer la consommation carburant de nos vols et de contribuer ainsi à la préservation de notre environnement. C’est un enjeu crucial pour la compagnie, nos clients et pour les générations futures. » déclare Muriel Assouline, Directrice Générale de French Bee.

La prochaine étape consiste à obtenir le soutien des autorités pour que ce nouveau concept opérationnel puisse être certifié et, à terme, permettre aux compagnies aériennes de réduire leur consommation de carburant et leurs émissions de CO2.

À propos de French bee

French bee est la première compagnie aérienne française de vols low cost et long-courrier. La compagnie propose des vols entre la France et les Etats-Unis, opérant dans trois villes américaines : Los Angeles, San Francisco et New York. Les vols se font depuis et vers l’aéroport de Paris-Orly. Pour plus d’informations et pour réserver vos billets, rendez-vous directement sur le site de French bee.

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L’ambassadrice Denise Campbell Bauer confirmée pour Paris

Les Etats-Unis n’avaient plus d’ambassadeur en France depuis le 20 janvier dernier, date de l’investiture de Joe Biden et du départ de Jamie McCourt, en poste à Paris durant trois ans. Pratiquement onze mois plus tard, une nouvelle représentante américaine a (enfin) été confirmée par le Sénat américain : Denise Campbell Bauer, une diplomate de 57 ans parlant couramment le français. Joe Biden l’avait désignée en juillet dernier mais les sénateurs n’ont confirmé le choix du président américain que ce samedi 18 décembre, juste avant de partir en vacances.

Diplomate de carrière

Denise Campbell Bauer est la première diplomate de carrière, en plus de 40 ans, à occuper ce poste. Ancienne journaliste de Californie, mère de deux filles, Katherine et Natalie, elle a dirigé l’ambassade de Bruxelles entre 2013 et 2017. Barack Obama l’avait nommée à ce poste pour la remercier de son soutien durant ses deux campagnes présidentielles.

Et c’est également pour récompenser son engagement à ses côtés dès 2019 que Joe Biden l’a choisie pour la France. Denise Campbell Bauer avait notamment dirigé « Women for Biden », un mouvement qui a largement contribué à l’élection de l’ancien vice-président.

Restaurer des relations de confiance

Lors de son audition au Sénat, la diplomate s’est engagée à « renforcer le partenariat » des Etats-Unis avec la France, « l’un de nos alliés militaires les plus capables et les plus fiables », avait-elle souligné, et « troisième partenaire commercial des États-Unis en Europe », avec 99 milliards de dollars de biens et de services échangés entre les deux pays en 2020. Elle s’attellera notamment à restaurer des relations de confiance entre les deux pays après l’affaire des sous-marins australiens en septembre. 

Denise Campbell Bauer prendra ses nouvelles fonctions à Paris après avoir présenté ses lettres de créance à Emmanuel Macron – la date n’a pas encore été annoncée. La mission américaine en France est l’une des plus grandes d’Europe avec 1500 employés. Outre l’ambassade de l’avenue Gabriel à Paris, les États-Unis disposent de consulats à Marseille et à Strasbourg et une présence consulaire à Bordeaux, Lyon et Rennes. Denise Campbell Bauer devient également ambassadrice des États-Unis à Monaco.

BNP Paribas va céder Bank of the West à la Banque de Montréal 

C’est l’une des plus grandes transactions bancaires de ces dernières années. BNP Paribas va céder sa filiale américaine Bank of the West acquise en 1979. Après des mois de réflexion, la banque française vient de trouver un accord avec Banque de Montréal (BMO), la quatrième banque du Canada, « pour la vente de 100% des activités de banque commerciale aux Etats-Unis opérées par sa filiale Bank of the West, pour une considération de prix totale de 16,3 milliards de dollars américains, soit un montant équivalent à environ 14,4 milliards d’euros, payés en numéraire lors de la réalisation de l’opération », a indiqué BNP Paribas dans un communiqué. Plusieurs analystes tablaient sur un montant inférieur.

« Il s’agit d’une transaction créatrice de valeur pour toutes les parties, qui souligne la qualité de la franchise de Bank of the West », a déclaré Jean-Laurent Bonnafé, PDG de BNP Paribas, ce lundi 20 décembre. Le groupe français, en difficulté face à ses concurrents plus importants sur le marché américain de la banque de détail, entend se concentrer sur l’Europe, où il s’impose de plus en plus comme l’une des plus grandes banques d’investissement. La vente de sa filiale californienne lui permettra de réaliser des investissements technologiques et de réaliser de nouvelles acquisitions sur le marché européen.

Bank of the West, fondée en 1874 et basée à San Francisco, constituait la plus grande activité de BNP Paribas en dehors de l’Europe. Par son rachat, BMO compte renforcer sa présence aux États-Unis. Déjà présente dans le Midwest grâce à l’acquisition de Harris Bankcorp en 1984 et au rachat de Marshall & Ilsley il y a dix ans, BMO estime que cette nouvelle acquisition lui apportera « près de 1,8 million de clients, environ 56 milliards de dollars en prêts et 89 milliards de dollars en dépôts » et étendrait sa présence bancaire grâce à « 514 succursales et bureaux commerciaux et de gestion de patrimoine supplémentaires dans les principaux marchés de croissance des États-Unis ».

L’opération devrait être réalisée « formellement au cours de l’année 2022, sous réserve des conditions suspensives habituelles, incluant l’approbation des autorités réglementaires et de la concurrence compétentes », toujours selon le communiqué de BNP Paribas. Comme le rappelle le Wall Street Journal, « si les fusions de grandes banques ont été rares depuis la crise de 2008, elles n’ont jamais été aussi nombreuses que cette année. »

Okaia : les parfums de la NBA sont français et fabriqués à Nice

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Que diriez-vous d’un parfum aux notes boisées et de cuir comme si vous étiez sur un parquet avec un ballon en main ? C’est le parti pris de la startup française Okaia, basée à Nice, qui vient de lancer en France une collection de parfums en édition limitée sous-licence NBA. « C’est une des franchises les plus prestigieuses au monde. Beaucoup de marques ne veulent pas s’associer à un parfum ou une odeur car il est très difficile de les représenter. C’est notre métier, nous créons des parfums uniques qui sont en rapport avec l’histoire, la culture, la mentalité et même le style de jeu des équipes sportives », raconte Cindy Barichello, la directrice générale d’Okaia.

Convaincre la NBA

La startup est née en 2020 de l’union de deux entreprises, My Coach et Robertet. La première a accompagné la transition numérique de plusieurs fédérations sportives françaises comme la FFF (Fédération Française de Football) et la FFC (Fédération Française de Cyclisme). Le groupe Robertet est l’une des plus grandes maisons françaises de fragrances. « Comment a-t-on convaincu la NBA ? Nous avons d’abord lancé le parfum de l’Équipe de France de Football, « Eau Bleue », l’année dernière, qui a été un véritable succès, commente Cindy Barichello. J’ai travaillé pendant dix ans sur les partenariats de marque chez Adidas, et notamment sur les produits qui croisent lifestyle et sport. Je connais la culture américaine et de la NBA, qui est basée sur la gagne, la qualité de jeu et la combativité poussée à l’extrême. Tout l’enjeu a été de leur proposer des parfums qui représentent non seulement ces idées, mais aussi des odeurs adaptées aux valeurs de chaque équipe ». Le contrat de licence qui unie Okaia et la NBA a été signé pour une durée de trois ans et concerne le marché européen. La startup française doit céder des royalties d’un montant non communiqué sur chaque produit qu’elle vend.

https://www.instagram.com/p/CW_PFaFIxzo/

Toucher la Gen Z

Cindy Barichello et son équipe ont lancé sept parfums différents dont celui de la ligue, et ceux de six équipes prestigieuses et particulièrement suivies en Europe : les Los Angeles Lakers, les Chicago Bulls, les Boston Celtics, les Golden State Warriors, les Brooklyn Nets et les Miami Heats. Présentés à un prix abordable, 39,90€ l’unité (45$), ils sont destinés à une cible de 14 à 20 ans qui achète son premier parfum. « Les jeunes consomment le sport différemment, en le mélangeant avec leurs intérêts et passions de la vie quotidienne. C’est une génération qui est également plus émotionnelle et cette dimension immersive se retrouve dans nos parfums. Par exemple, celui des Brooklyn Nets retranscrit l’effervescence de la ville, le côté street, tandis que celui des Chicago Bulls dispose de notes puissantes et chaudes qui rappellent la puissance du taureau, emblème du club », résume Cindy Barichello.

Le circuit de vente est également adapté à la nouvelle génération, puisque Okaia a choisi les boutiques de jeux vidéo Micromania pour vendre ses produits. « Nous ne sommes dans aucune parfumerie traditionnelle. Vous trouvez uniquement nos parfums chez Micromania, sur notre site internet, sur Amazon et beaucoup sur les réseaux sociaux. 90% de nos clients ont d’ailleurs découvert nos produits sur le téléphone mobile », ajoute Barichello. Okaia ne s’arrête pas là, puisque l’entreprise française a créé un programme de fidélité sur les réseaux sociaux intitulé «FAN ZONE» pour créer une interaction quotidienne avec sa clientèle. « C’est un programme de fidélité “gamifié” puisqu’on propose aux jeunes de gagner des tokens en réalisant des missions, des jeux et en commentant des posts sur les réseaux sociaux ».

Au delà de la NBA, Okaia s’est également associée à une entreprise américaine prestigieuse du monde du divertissement : DC Comics. Comme pour le basket, sept parfums sont disponibles à la vente à l’effigie de super-héros et super-héroines comme Batman, Superman et Wonder woman. « Nous allons annoncer d’autres collaborations l’année prochaine dans l’univers du manga et de la musique, en gardant notre objectif : être sur les émotions et les passions des jeunes », annonce Cindy Barichello.

https://www.instagram.com/p/CXolF_7sGLS/

« La Panthère des Neiges » sort à New York et Los Angeles

Le film avait marqué le dernier festival de Cannes. Le documentaire français « La panthère des neiges » sort sur la côte Est et sur la côte Ouest sous le nom de « The Velvet Queen ». Il sera à l’affiche au Film Forum de New York et à Laemmle Royal à Los Angeles à partir du mercredi 22 décembre et pour au moins une semaine.

Inspiré du livre du même nom de Sylvain Tesson (prix Renaudot 2019), le film raconte le voyage de ce dernier, accompagné du célèbre photographe animalier Vincent Munier, co-réalisateur du documentaire avec Marie Amiguet. Pendant plusieurs semaines, ils se retrouvent au cœur des hauts plateaux tibétains, en quête de la panthère des neiges, l’un des félins les plus difficiles à approcher.

Au milieu de sommets désertés, patience chevillée au corps, à l’affût de la moindre apparition de l’animal convoité, Sylvain Tesson, guidé par Vincent Munier, apprend l’attente, redécouvre le silence, et développe l’observation. Les deux hommes apprécient un autre rapport à la nature et viennent à se questionner sur la place de l’homme parmi les êtres vivants. Une ode à la beauté du monde.

 

Pourquoi les Américains boivent-ils de l’eggnog à Noël ?

Pour beaucoup d’Américains, les fêtes de Noël ne commencent qu’à la première gorgée d’eggnog, le très apprécié lait de poule. Dès fin novembre, cette boisson crémeuse et sucrée à base de lait, d’œufs, d’épices et parfois relevée de liqueurs, s’invite sur les cartes des cafés jusqu’à la fin de l’hiver. Comment cette tradition a-t-elle conquis les Etats-Unis ?

Boisson anglaise onéreuse

Comme beaucoup de coutumes américaines, elle a franchi l’Atlantique au XVIIIème siècle avec les colons britanniques, explique Frederick Opie, historien spécialiste des traditions alimentaires, professeur à l’université de Babson et auteur d’un blog sur l’histoire de l’alimentation. L’eggnog serait le descendant d’une boisson chaude à base de lait, de bière ou de vin et d’épices appelée « posset » dans l’Angleterre médiévale. « C’était une boisson réservée aux occasions spéciales, comme Noël, parce qu’elle contenait des ingrédients coûteux comme le sucre et la cannelle », précise-t-il.

Tandis que l’eggnog, réservé à une certaine élite à cause de son prix, perd en popularité sur le sol anglais, il s’implante rapidement aux Etats-Unis où les produits fermiers (dans ce cas, le lait et les œufs) sont plus accessibles. Les Américains ajustent toutefois la recette : les alcools traditionnellement ajoutés à la mixture sur le Vieux continent, comme le Madère ou le Porto, sont remplacés par du rhum importé des Caraïbes, bien moins onéreux aux Etats-Unis.

Popularité du lait de poule

L’origine du mot est plus obscure. « Le lait de poule était servi dans de grandes tasses en bois appelées ‘noggins’ », explique encore l’historien. Le nom viendrait de la contraction entre ce terme et le mot « egg », l’œuf étant l’un des ingrédients de base du lait de poule. Autre hypothèse : « eggnog » dériverait de l’expression « egg-n-grog » qu’utilisaient les colons sur la côte Est, littéralement de l’œuf dans un « grog », une boisson d’origine britannique à base de rhum, poursuit l’historien.

Comment expliquer que le lait de poule soit toujours aussi populaire ? « Nous avons hérité de beaucoup de traditions culinaires aux Etats-Unis qui sont devenues partie intégrante de la culture américaine, analyse Frederick Opie. Nous avons absorbé ces différentes traditions, dont l’eggnog fait partie. De nombreux Américains ne connaissent même pas son origine. Ils pensent que c’est une tradition née aux Etats-Unis. Aujourd’hui, l’eggnog est directement associé à la période des fêtes et au concept américain de l’esprit de Noël ».

Une première version de cette Question bête a été publiée le 20 décembre 2017.

Moi Impat : Retour en France compliqué mais pas de regrets

Se sentir chez soi dans deux pays, c’est un peu l’histoire de Clémence Roger-Vasselin, notre 80ème invitée. Après 6 ans à New-York, l’envie se faisait sentir d’un retour en France. C’était sans compter sur ce que pouvait ressentir les enfants, très désorientés par ce qu’ils ont vécu comme un déracinement. Comme le souligne Clémence, on a beau anticiper, on ne peut pas tout prévoir. C’est pour cela qu’elle se donne encore quelques semaines pour tourner définitivement cette page. L’envie de n’y voir que du positif est la plus forte. Avec aussi cette impression nouvelle de voir Paris avec des yeux de touriste.

Listen to “Episode 80: Clémence Roger Vasselin” on Spreaker.

« Emily in Paris » : la saison 2 commence ce mercredi sur Netflix

Vous l’attendiez encore plus que le Père Noël ! Emily in Paris, la série que l’on adore détester, revient pour sa deuxième saison le mercredi 22 décembre sur Netflix.

Pour ceux qui ont suivi la saison 1, le cliffhanger était insoutenable (ou pas). Après avoir annoncé qu’il partait ouvrir son restaurant en Normandie, Gabriel (Lucas Bravo) embrasse fougueusement Emily (Lily Collins). Le lendemain, la belle retrouve son beau dans son restaurant parisien. Surprise ! Il en est devenu le propriétaire et reste dans la capitale. L’ex de Lucas, Camille (jouée par Camille Razat), refait surface. Elle adresse un SMS à Emily, son amie, pour lui dire ce qu’elle sait déjà : Lucas reste. Et elle lui demande si elles peuvent se parler.

Comment l’Américaine va-t-elle gérer cette situation compliquée entre amour pour Lucas et amitié pour Camille, alors que cette dernière n’a aucune idée des sentiments de son amie pour son ancien amoureux ? Sans trop dévoiler, Lily Collins a donné quelques détails sur le nouveau volet (bande-annonce ci-dessous). « Nous irons dans différentes parties de la capitale, et nous verrons Emily faire plus d’efforts dans sa nouvelle ville. Elle va s’immerger dans son environnement, s’autorisant à l’embrasser et faire corps avec lui », a-t-elle confié au site de divertissement ET. Sans doute une manière de répondre aux critiques qui ont suivi le début de ses aventures, jugées trop caricaturales. L’actrice a également indiqué qu’il y aurait davantage de personnages issus de groupes sous-représentés « pour montrer le monde tel qu’il est » – là encore, une réponse aux détracteurs qui avaient pointé le manque de diversité du casting à la suite des deux nominations de la série aux Golden Globes début 2021.

Point commun entre les deux saisons : aucune trace de Covid-19 dans le Paris d’Emily. Bien que filmée en 2021, la série ne montre aucun personnage en masque pour aider les téléspectateurs à s’évader de l’actualité. Certaines scènes ont même dû être refaites après que des passants masqués sont apparus dans le cadre.

Le District, rendez-vous culinaire des Français à New York, rouvre son marché couvert

[Article partenaire] Le District est ravi d’annoncer la réouverture de son marché couvert, juste à temps pour les fêtes ! Le marché du District est la destination idéale pour tous les gourmets souhaitant se régaler avec du fromage et de la charcuterie de qualité importés directement de France, ou encore de la viande et du poisson de la Boucherie et de la Poissonnerie du District. Savourez également les frites gourmandes au Bar à Frites et bien plus encore !

Dans le cadre de la campagne « European Taste Experience » menée par l’ANIA (Association Nationale des Industries Agroalimentaires) aux Etats-Unis et cofinancée par l’Europe, Business France s’est associé à Le District afin de faire connaître la variété des produits européens disponibles sur le marché américain au travers d’une collection de 9 marques françaises.

Cette opération de promotion s’est ouverte le 14 décembre avec un cocktail de lancement suivi d’un diner en présence des importateurs, distributeurs de produits français et d’autres professionnels du secteur triés sur le volet.

Il est également prévu des dégustations gratuites des produits : tous les vendredis, samedis et dimanches.  Pour accompagner les actions en magasins, une campagne de communication sur les réseaux sociaux, et sur le site du District, permettront de valoriser l’excellence du savoir-faire français.

Le rendez-vous des French Foodies

Situé au cœur de Battery Park, le District incarne un lieu de rendez-vous central et dynamique dédié à la culture et à la cuisine françaises. Sa mission est d’offrir de délicieux produits français au cœur de son Market District, tout en proposant un éventail d’expériences culinaires uniques. Avec ses repas « sur le pouce » proposés par leur Crêperie, Café ou encore Rôtisserie, ou bien sa restauration au bord de l’eau au Liberty Bistro, le District convient autant aux touristes qu’aux locaux. Si vous souhaitez vivre une expérience plus intime, découvrez l’Appart, le restaurant étoilé, et vivez l’expérience exclusive d’un dîner dans l’appartement d’un chef.

Un programme sur mesure pour ravir vos papilles

Le District propose des expériences hebdomadaires pour vous régaler pendant les vacances et l’hiver :

? Les dimanches et mercredis : huîtres Beau Soleil + bouteille de rosé pour $49 au Liberty Bistro.

? Le mardi : « Vive Tuesdays », explorez le marché et goûtez à chaque stand pour $30. Au menu :

  • Un macaron de la Pâtisserie
  • Une petite pâtisserie de la Pâtisserie
  • Une petite crème glacée de la Creamerie
  • Un petit Café/Thé du Café
  • Un échantillon de frites du Bar à Frites
  • Un échantillon de fromage et de viande du stand Fromagerie & Charcuterie
  • Un verre de vin au Bar à Vin

? Le jeudi : DJ set de 5pm à 9pm

? Les samedis et dimanches : Brunch au bord de l’eau, animations gratuites pour les enfants et jazz en direct

Happy Hour quotidien au Liberty Bistro et au Bar à Vin, de 16h à 18h.

Parmi les autres événements à ne pas manquer :

  • Le Brunch de la veille de Noël et les bûches de Yule
  • L’incroyable célébration du soir de Noël sur le front de mer du Liberty Bistro (détails à venir)
  • Les paniers cadeaux de Noël, parfaits pour faire plaisir à votre famille, amis, ou encore collègues !
  • Les cours de vin et de comédie Bucketlisters avec un Sommelier étoilé, début janvier.

Pour retrouver toutes les informations, rendez-vous sur le site internet du District.

Crédit photo : JOALIA GROUP

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« Bonjour Y’all ! » : au Paris du Texas, des Tours Eiffel et un monument confédéré

Après plus de deux heures de route au départ de Dallas vers le nord, on arrive enfin à destination. Un grand parking appartenant à un centre de conférences, perdu au milieu de la campagne texane. Aux abords de cette zone de stationnement déserte se dressent deux trésors : un mémorial en hommage aux vétérans de la région, et, juste à côté, un édifice qui ne laissera pas les Français indifférents. Il s’agit d’une reproduction de la Tour Eiffel coiffée d’un chapeau de cowboy rouge. Bienvenue à Paris, Texas ! « On n’est jamais allés en France, mais on pourra dire qu’on a vu la Tour Eiffel », plaisante un Texan de Houston, après avoir pris un selfie avec son épouse devant cette réplique de vingt mètres de haut datant de 1996.

Paris, Texas, n’a pas grand chose à voir avec sa grande sœur française. Cette ville fondée au XIXème siècle ne compte que 20 000 âmes (ce qui est beaucoup pour le comté rural de Lamar, dont elle est le chef-lieu). À sa fondation en 1844, elle s’appelait Pinhook. Elle prendra officiellement le nom de « Paris » onze ans plus tard, à l’initiative de Thomas Poteet, un des employés du fondateur de la commune, le propriétaire terrien et élu local George Washington Wright.

Pourquoi la Ville Lumière ? Mystère. Une chose est sûre : le nord-est du Texas regorge de noms exotiques (Palestine, Athens, Corsicana…). « On peut venir à Paris et voyager d’un pays à l’autre en restant dans la région ! », sourit Glee Emmite, co-propriétaire d’un magasin de souvenirs local, pour le moins surprise de voir débarquer un journaliste originaire de « l’autre » Paris. Sa boutique, Bee Sweet Paris Gifts, est incontournable pour tout visiteur qui se respecte. Elle est bourrée d’articles en tout genre (carnets, tasses, aimants…) frappés de la fameuse Tour Eiffel texane. On y trouve même un t-shirt « Bonjour Y’all ! ».

Se balader dans les rues de Paris quand on est Français, c’est subir une dissonance permanente. Non, le « Paris Metro » n’est pas le métro parisien, mais le nom du gestionnaire des transports publics…

On a beau être dans le nord rural du Texas, à 8 000 km de la France, la langue de Molière est omniprésente, comme sur la porte du marchand de vin/galerie du coin, Trésors de Paris.

Ou ici, à Belle vie, le magasin de décoration d’intérieur, au rez-de-chaussée de ce bâtiment du centre-ville. On appréciera au passage cette belle pancarte avec la citation attribuée à l’actrice Audrey Hepburn, « Paris, it’s always a good idea ! ».

Certes, Paris n’est pas Paris. Ici, point de Seine ni de Notre-Dame ou de Champs-Elysées. La ville n’a pas non plus de lien avec le mythique « Paris, Texas » de Wim Wenders, tourné pour l’essentiel dans l’ouest du Lone Star State. Elle n’en reste pas moins charmante, avec son joli « Downtown » (ci-dessous) et son air suranné. Le centre-ville s’articule autour d’une place centrale bordée de petits commerces, dont un cinéma rénové datant des années 1920 et un (très) grand nombre d’antiquaires. Parmi ces derniers, Monique Cook, certainement la seule « Parisienne » de Paris. Patronne de Monique Antiques, cette globe-trotteuse octogénaire a sillonné le monde et les États-Unis avant de s’établir à Paris il y a quarante ans, quand elle a épousé un rancher. « Aujourd’hui, la Tour Eiffel est en métal, mais à sa création, elle était en bois. Il fallait la changer tous les ans car sa structure pourrissait ! », se souvient-elle.

Elle reconnaît que la ville est «morte», mais pour Monique, elle incarne aussi «la fierté et le courage texans». En effet, Paris a brûlé à plusieurs reprises dans son histoire, mais elle est toujours revenue. En 1916, presque la moitié de la commune a été ravagée par un incendie aux origines inconnues. Selon la légende, une étincelle causée par l’allumage du moteur d’un véhicule dans un entrepôt du sud de la ville, combiné à des vents forts, auraient entraîné le drame, dont la facture s’est élevée à onze millions de dollars. Rapidement, les habitants se sont mobilisés pour aider les rescapés et tout rebâtir. Paris martyrisée, mais Paris reconstruite !

Sur le plan politique, la ville est plus proche de Trump que d’Hidalgo ou Macron. Elle appartient à la circonscription du sénateur du Texas, Bryan Hughes, l’élu conservateur derrière le tournant droitier pris par l’État depuis 2020. Cet avocat évangélique est notamment le père de la loi SB 8 dite « du battement de cœur », qui a raccourci à autour de six semaines le délai légal pour un avortement au Texas, même pour les cas de viol et d’inceste. C’est la loi la plus dure en la matière dans le pays.

En outre, l’histoire de Paris est jalonnée de crimes racistes. Entre 1890 et 1920, au moins neuf hommes noirs ont été lynchés par des groupes de Blancs. Bien qu’anciennement dirigée par un maire républicain musulman (l’ex-cardiologue du président pakistanais Pervez Musharraf, qui est venu à Paris en 2006), remplacé en mai par une femme et un numéro 2 noir, la commune majoritairement blanche et chrétienne possède toujours un monument confédéré. Dressé près du centre-ville, devant un tribunal, celui-ci est dominé par la statue d’un soldat et décoré des bustes de quatre leaders sécessionnistes.

La présence de l’édifice suscite la controverse depuis longtemps, mais ce n’est pas la seul problème. Fondatrice de la Concerned Citizens for Racial Equality, une association qui prône l’égalité raciale à Paris, Brenda Cherry ne compte plus les incidents racistes contre lesquels elle a manifestés. En dix-huit années de militantisme, cette Afro-Américaine de 63 ans a aussi reçu de nombreuses menaces. Un beau jour, elle a découvert que son adresse avait été postée en ligne avec un message invitant les membres du Ku Klux Klan à s’y rendre. Lors des manifestations de Black Lives Matter de l’été dernier, qui ont gagné Paris aussi, des hommes portant leur arme à feu de manière visible se sont invités aux rassemblements pour, soi-disant, protéger les bâtiments et les commerces contre d’éventuels saccages.

En juin, quand la Tour Eiffel locale a été vandalisée par deux suspects – une homme et une femme blancs qui ont escaladé l’édifice, endommagé ses lumières et tagué les lettres BLM au sol, « les manifestants noirs ont été injustement blâmés pour cet incident », affirme Brenda Cherry. « Nous n’avons pas de problèmes de violence, mais de racisme ? Tout le temps ! Paris pourrait être un endroit agréable pour les personnes de couleur ou les individus pauvres en général. Encore faut-il vouloir regarder les problèmes en face ».

Partir à l’aventure avec Mybushotel

En 2018, Paul Aubert et Benoît Lafond ont créé la société La Brigade du Voyage, à San Diego, avant de s’installer à Las Vegas. Leur but : proposer des trips itinérants à bord d’un ancien bus scolaire entièrement aménagé avec l’aide d’Antoine Alberteau, l’un de leurs amis, ébéniste. « Au départ de San Diego, nous recevions deux à trois personnes pour des séjours de quinze jours. Pendant un an, nous avons accueilli une soixantaine de voyageurs », explique Benoît Lafond. Suite au succès de cette petite entreprise, les fondateurs ont acheté un second bus, puis ont décidé d’investir dans quatre véhicules plus petits pour proposer des autotours à une clientèle férue d’aventure.

Mais début 2020, toute l’activité de La Brigade du Voyage a été impactée par la pandémie de Covid-19. Sans se démonter, ces jeunes entrepreneurs ont alors changé leur fusil d’épaule en mettant en vente leurs bus aménagés. « Pour ce faire, nous avons monté un petit site Internet et là, nous avons reçu entre 300 et 400 demandes d’acheteurs potentiels ! », se souviennent-ils. C’est ainsi qu’a germé l’idée de transformer leur activité, en orientant celle-ci vers la vente de camions aménagés via la société Mybushotel.

Du garage à l’atelier professionnel

Rejoints par Antoine Alberteau, qui vivait alors en France, Paul Aubert et Benoît Lafond ont commencé à travailler dans leur garage, à Las Vegas. Rapidement, leur petite société a rencontré le succès, et les demandes n’ont cessé d’affluer de la part d’une clientèle américaine souhaitant s’affranchir des murs d’une maison, ou tout simplement en recherche d’une alternative au camping-car. En octobre 2020, Mybushotel s’est donc installé dans un atelier digne de ce nom pour augmenter sa capacité de production. « Nous avons terminé l’année en ayant vendu six véhicules », racontent-ils.

Mais c’est en 2021 que cette start-up a vraiment changé de dimension, car ses fondateurs ont standardisé les process de fabrication en s’appuyant sur des modèles utilitaires RAM ProMaster. « Nous avons fait le choix de véhicules uniques pour pouvoir les dupliquer plus facilement, sur la base de trois types d’aménagements personnalisables », indique Paul Aubert. Mybushotel propose ainsi la déclinaison Adventure pour partir pendant un week-end ou une semaine, la version Loft, équipée d’une douche, et enfin, le modèle Digital, pensé pour une génération qui veut travailler en bougeant et en restant connectée. Les trois entrepreneurs remarquent que la clientèle est très variée, avec de plus en plus de jeunes couples de 30-35 ans, mais surtout, très féminine. « Près de 65 % des achats sont faits par des femmes », précisent les trois associés.

Les détails qui font la différence

La plupart des clients découvrent Mybushotel sur Internet, grâce aux réseaux sociaux, et par le bouche-à-oreille. Pour répondre aux attentes de sa clientèle, Mybushotel mise sur les petits détails qui font la différence, comme un réservoir d’eau de 40 galons, des prises électriques bien placées, la climatisation si besoin, un coin couchage digne de ce nom, sans oublier une kitchenette ! Bref, tout est pensé pour le confort des nomades. Quant au prix, il faudra compter de 90 000 à 110 000 dollars pour un véhicule standard, et entre 110 000 et 130 000 dollars pour la version allongée. « Le détail du prix est simple : le RAM ProMaster coûte autour de 50 000 dollars, la customisation, 49 000 dollars. Le reste, ce sont des options définies par le client », explique Paul Aubert.

Aujourd’hui, la jeune entreprise est sollicitée de toutes parts, comme l’assurent les trois associés. « Nous recevons entre 5 et 10 demandes par jour, soit pour de l’achat direct, soit pour des informations. Nous avons déjà vendu 12 utilitaires, et nous devrions finir l’année sur une petite trentaine au total. Nous commençons d’ailleurs à être à l’étroit dans notre atelier ! », sourient-ils. Forts de leur succès, Paul Aubert, Benoît Lafond et Antoine Alberteau veulent passer à la vitesse supérieure en automatisant encore plus les process de fabrication. « Avec ces évolutions, nous devrions atteindre une production de 20 véhicules par mois. Nous pourrons accélérer la cadence dès que nous aurons changé d’atelier », concluent-ils.