Accueil Blog Page 300

Together We Art : l’art pour sortir des jeunes de l’extrême-pauvreté

L’art contre l’extrême-pauvreté. L’association Life Project 4 Youth (LP4Y) organise son traditionnel salon d’art, Together We Art, du 9 au 11 décembre à New York.

Pour cette quatrième édition, treize artistes français et américains, issus de la photographie, de la peinture et d’autres univers, présenteront plus de 120 œuvres. Une partie des ventes sera reversée à LP4Y et ses programmes ambitieux d’accompagnement et de soutien à l’insertion de jeunes en situation de grande pauvreté dans le monde. « Le salon est un événement majeur de notre effort de fundraising et de sensibilisation. Il génère des questions, des prises de contacts… L’inclusion des jeunes est au cœur de Together We Art », explique Ghislain Descamps, le directeur du groupe, qui précise qu’un gala aura lieu en mars 2022.

Des centres en Asie et au Moyen-Orient

Depuis sa fondation en 2009 par l’homme d’affaires Jean-Marc Delaporte, installé aux Philippines, et son frère Thierry, dans le Westchester, LP4Y a connu une belle croissance. Elle se félicite d’avoir sorti de l’extrême-pauvreté 70% des 4 500 jeunes adultes qu’elle a accompagnés. Elle dispose de vingt-trois centres en Asie du Sud et du Sud-Est et au Moyen Orient, dans lesquels elle dispense des formations centrées sur l’entrepreneuriat et la gestion de micro-projets en équipe notamment. Objectif : aider des individus de 17-24 ans à acquérir des compétences professionnelles et améliorer leur niveau de vie. « Sortir des jeunes adultes de la pauvreté et les aider à entrer dans un monde décent peut leur permettre de croître et faire une réelle différence », poursuit Ghislain Descamps.

Projet dans le Bronx

Parmi ses projets, l’association veut ouvrir un « Youth Lab » dans le Bronx pour servir de centre de formation pour les « coaches » (appelés catalysts) chargés de former les bénéficiaires des programmes pédagogiques de LP4Y et tisser des liens avec les ONG qui agissent localement en faveur de l’inclusion des populations défavorisées, afin de faciliter le partage de bonnes pratiques. Un tel « Lab » existe déjà à Saint-Ouen, en banlieue parisienne. Retardé à cause de la Covid-19, le site new-yorkais devrait voir le jour en 2022 dans le South Bronx.

Les artistes de Together We Art

Faustine Badrichani, Capucine Bourcart, Thaïs Calvarin, Eugene Constan, Gaelle Hintzy-Marcel, Carole Jury, Sophie Lechanoine, Pauline Lévêque, Lénaïc Mercier, Phoebe, Fleur Spolidor, Anne de Villeméjane et Marguerite Wibaux

Pourquoi cette tradition du pull moche de Noël aux États-Unis ?

La pandémie ne les a pas fait disparaître, ils ressurgissent dans les magasins, les films et même sur le dos de nos collègues américains de retour dans les bureaux : comme chaque année en décembre, les pulls moches de Noël (ou « ugly sweaters ») reviennent en force. Une tradition étrange que les Américains respectent scrupuleusement depuis plusieurs années. Mais pourquoi cette mode indémodable (outre le fait que les Américains observent des traditions bizarres comme Festivus, la fête inspirée de la série Seinfeld) ? C’est la Question bête de la semaine.

Une histoire de pull de grand-mère

Quand on évoque les pulls moches, qui n’a pas en tête cette fameuse scène du film « Bridget Jones » où la célèbre trentenaire rencontre Marc Darcy (Colin Firth) alors qu’il porte un pull de Noël ridicule tricoté par sa mère.

L’origine des « ugly sweaters » n’est pas si loin de cette histoire. Ils sont apparus dès le début du XXème siècle aux Etats-Unis et étaient traditionnellement tricotés par les tantes, les mères et les grands-mères. Elles les offraient en cadeaux à toute la famille lors du réveillon de Noël.

Dans les années 80, ces pulls deviennent à la mode et très populaires, comme le confie Brian Howard, co-auteur du livre Rock Your Ugly Christmas Sweater. « Au début du XXème siècle, les pulls de Noël existaient déjà, mais ils sont vraiment devenus populaires dans les années 80 quand on a commencé à les produire en masse. Puis, ils ont été un peu oubliés dans les années 90 et sont revenus en force dans les années 2000 ».

Pourquoi ce retour en grâce ?

Tout a réellement commencé en 2001, pour Brian Howard, « quand deux jeunes étudiants de Vancouver, Chris Boyd et Jordan Birch, ont organisé la première Ugly Christmas Sweater Party dans une grande salle de spectacle de Vancouver. Beaucoup de gens sont venus et ça a fait beaucoup de buzz. Ça a inspiré de nombreuses personnes ensuite. » Ainsi naissent les « Ugly Christmas Parties » où chacun doit venir vêtu de son pull de Noël le plus ridicule. À la fin de la soirée, on vote pour le plus moche.

Anne Marie Blackman, fondatrice du site de vente en ligne My Ugly Christmas Sweater peut témoigner de l’ampleur du phénomène. « En 2008, je recherchais quelque chose à vendre sur Ebay pour arrondir mes fins de mois. (…) J’ai recherché ce qui était populaire sur Google et j’ai découvert que les étudiants dans les universités organisaient des Ugly Christmas Parties avec les pulls que leur offraient leurs grands-mères. Alors, j’ai commencé à décorer des pulls en laine. J’ai vendu 50 pulls la première année. Ce fût tout de suite un succès. »

De la tradition au marketing

Un phénomène qui dépasse aujourd’hui les soirées entre étudiants pour se moquer des parents. « Depuis 2008, ça grossit tous les ans. Maintenant, il n’y a pas que les jeunes qui organisent ces soirées. Il y a des soirées Ugly Christmas Sweater dans les entreprises. J’ai des commandes de personnes qui me demandent de faire des pulls de Noël avec la tête de leur patron dessus, raconte Anne Marie Blackman. C’est vraiment le retour de la mode des pulls de Noël. J’en produis à la fois des rigolos pour ceux qui veulent en porter aux soirées de pulls moches et d’autres, plus traditionnels, pour des personnes qui aiment les porter dans la vie de tous les jours, qui les trouvent mignons. »

« Les pulls de Noël ont beaucoup évolué. Maintenant on utilise des symboles de la pop culture et on retrouve beaucoup de pulls avec des messages rigolos ou même des pulls coquins qu’on appelle les ‘naughty christmas sweater’, devenus très populaires », selon Brian Howard.

Un succès teinté de nostalgie

Pour Brian Howard, « la première raison du succès de ces pulls est qu’ils sont très amusants. Je dis toujours que c’est dur de passer une mauvaise journée avec un pull moche de Noël sur le dos. La deuxième raison est que cela rappelle la maison, la famille, quelque chose dont on a envie d’être proche pendant les fêtes. Et enfin, je trouve que c’est un très bon moyen d’exprimer sa créativité. On peut créer ses propres pulls. Puis le choix aujourd’hui est très large. »

Brian Howard et Anne Marie Blackman s’accordent à dire que c’est le « Halloween de décembre », l’occasion de se déguiser et d’organiser des soirées à thème. Et même de défiler : des parades de pulls moches sont au programme des festivités de nombreuses petites villes américaines.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 13 décembre 2015.

Les États-Unis et la France durcissent leurs conditions d’entrée

Les autorités américaines et françaises imposent de nouvelles restrictions aux voyageurs aériens pour tenter de limiter la propagation d’Omicron. Le nouveau variant du virus de la covid a été détecté dans une trentaine de pays dont aux Etats-Unis – dans plusieurs États, de la Californie à New York – et en France.

Test négatif obligatoire

Depuis ce samedi 4 décembre, la France restaure l’obligation de montrer un test covid négatif pour entrer sur son territoire, quel que soit le statut vaccinal du voyageur en provenance des Etats-Unis, pays actuellement classé en zone orange. Ce test PCR ou antigénique devra être réalisé moins de 48 heures avant l’heure du décollage pour les personnes vaccinées et de moins de 24 heures pour celles qui ne le sont pas. 

Pour revenir aux Etats-Unis, que l’on soit vacciné (obligatoire pour tous les voyageurs non américains à partir de 12 ans) ou non (pas obligatoire pour les Américains), un test PCR ou antigénique négatif réalisé un jour avant le départ est désormais exigé pour pouvoir prendre un vol, au lieu de 72 heures avant le décollage comme c’était le cas depuis la réouverture des frontières le 8 novembre. L’agence américaine de santé publique (le CDC) a précisé ce qu’« un jour » signifiait : « En utilisant une fenêtre d’un jour, l’acceptabilité du test ne dépend pas de l’heure du vol ou du moment de la journée où l’échantillon a été prélevé. Par exemple, si votre vol est à 13 heures un vendredi, vous pouvez embarquer avec un test négatif qui a été effectué à n’importe quel moment le jeudi précédent. » 

Cette nouvelle mesure est entrée en vigueur ce lundi 6 décembre et s’applique à tous les passagers, adultes et enfants à partir de 2 ans. L’administration américaine avait envisagé d’imposer une quarantaine de 7 jours à l’arrivée des voyageurs et un second test dans les trois jours mais elle semble avoir abandonné l’idée pour le moment. Le CDC le recommande mais ce n’est pas une obligation.

Le masque jusqu’en mars

Il faudra également s’habituer à porter le masque pendant quelques mois de plus dans les aéroports, les avions, les trains et les bus américains : Joe Biden prolonge jusqu’au 18 mars l’obligation de se protéger nez et bouche dans les transports publics et lieux de transit. La mesure devait expirer le 18 janvier prochain. Le président américain assure de pas vouloir adopter de travel ban en plus de ceux imposés à huit pays africains dont l’Afrique du sud où le variant Omicron a été signalé pour la première fois.

Ces dernières semaines, les Etats-Unis ont enregistré plus de 80 000 nouveaux cas de covid par jour contre 12 000 il y a six mois. 71,2% des Américains de plus de 18 ans sont aujourd’hui totalement vaccinés. En France, 89,4% le sont.

Le Club Med ouvre son premier hôtel all inclusive au Québec

C’est officiel, le Club Med repart à la conquête du ski en Amérique du Nord, avec l’ouverture, vendredi 3 décembre, de son premier club all inclusive à Charlevoix, au Québec. Ce nouvel hôtel offre 302 chambres, réparties sur 41 000 m2 et 8 étages. Possédant actuellement onze villages dédiés aux sports d’hiver en France, deux en Italie, un en Suisse, deux en Chine et deux au Japon, le Club Med avait déjà tenté l’aventure aux Etats-Unis, en 1981 à Copper Mountain et en 2000 à Crested Butte dans le Colorado, avant de revendre ces complexes pour réinvestir l’argent dans l’entreprise. En effet, sous l’impulsion d’Henri Giscard d’Estaing, PDG depuis 2002, le Club Med a fait le pari du haut de gamme, réduisant le nombre de villages pour se concentrer sur la rénovation de certains, et la construction  de villages quatre ou cinq tridents, selon la catégorisation de gamme spécifique au groupe.

L’implantation du Club Med à Québec-Charlevoix aura été un travail de longue haleine, mis en route il y a une dizaine d’années. « Nous avons investi 130 millions de dollars dans ce projet, symbole de notre persévérance à developper le tourisme dans cette  destination incontournable pour les amoureux de la nature et les sportifs, et symbole également d’une relation forte avec les Canadiens que nous voulons inscrire dans la durée », explique Henri Giscard d’Estaing. 

Un enjeu économique pour la région

Le Club se situe à Petite-Rivière Saint-François, dans le Massif de Charlevoix, à environ une heure et demie au nord-est de Québec, le long du fleuve Saint-Laurent. Le Massif appartient depuis 2002 à Daniel Gauthier, co-fondateur du Cirque du Soleil, et qui œuvre beaucoup pour le tourisme de la région : « Quand j’ai quitté le Cirque du Soleil, je disais que le Cirque me permettait de voyager et de découvrir le monde, mais maintenant ce que je veux, c’est permettre à Charlevoix d’être découverte par le monde. Cette région a une richesse et un potentiel énormes. » 

Et l’enjeu est de taille pour cette région méconnue aussi bien des Canadiens que des touristes étrangers : le Club Med n’entend pas se limiter à la seule saison du ski, mais proposer des activités qui rendront le massif de Charlevoix attractif toute l’année, comme le souligne le Premier ministre du Québec, François Legault : « En automne, nous avons des couleurs et des paysages magnifiques, tandis que l’été est la saison des baleines, et le printemps celle de la récolte du sirop d’érable. Randonnées et promenades en vélo tout terrain remplacent les activités hivernales. Avoir des activités toute l’année, même hors de la haute saison de ski, permettra de garantir des emplois toute l’année. »

Des excursions sont d’ailleurs proposées pour découvrir la petite bourgade toute proche de Baie Saint-Paul, que l’on rejoint en empruntant le train de Charlevoix qui roule le long du Saint Laurent, ou bien pousser jusqu’à Québec ou Valcartier et son hôtel de glace.

Pour le moment, le Club doit faire face à une pénurie de personnel, qui touche toute l’industrie du tourisme : « Sur 350 postes, 200 ont été pourvus à des Québécois, et il nous reste encore 5 à 10% d’embauches à faire », explique Henri Giscard d’Estaing. « Nous avons assez de personnel pour faire fonctionner le club, mais ce n’est pas optimal. Le Club se veut pourtant particulièrement attractif, avec des salaires compétitifs et 75 résidences réservées aux employés. » 

La mise en valeur du patrimoine local

On retrouve cette volonté affichée de mettre en valeur le patrimoine québécois dans l’architecture et la décoration intérieure du bâtiment. Construit à flanc de colline, il offre des vues imprenables sur le paysage environnant, tantôt sur le Saint Laurent, large de 18 kilomètres à cet endroit, tantôt sur la montagne.

Il incorpore aussi de nombreux rappels des traditions locales, comme les terrasses à la québécoise des chambres, une façade qui imite le bois, ou la courtepointe, ce patchwork traditionnel, qui orne la réception. L’architecture et le design intérieur ont été confiés à Lemaymichaud, une entreprise québécoise. « Le mandat confié à notre cabinet était clair : mettre le Québec à l’avant-plan et faire découvrir à une clientèle internationale la beauté du fleuve et de Charlevoix », explique Alexi Lemay, architecte.

En cuisine aussi, le Québec est mis à l’honneur dans les restaurants du Club : 80% des produits utilisés viennent du Canada, dont 30% d’un rayon inférieur à 100 km. Charcuterie et fromages locaux, tartare de cerf, vin de tomate, glace au sirop d’érable sont à découvrir dans les différents restaurants de l’hôtel. 

Une formule all inclusive inédite

Avec ses forfaits all inclusive, le Club Med propose une offre inédite pour ses clients férus de glisse : logement, nourriture, boissons, équipements de ski, de snowboard ou raquettes, leçons assurées par des moniteurs de l’ESF, remontées mécaniques, tout est compris dans le prix. L’attrait est encore plus grand pour les familles puisque les enfants sont pris en charge de quatre mois à dix-sept ans, avec des leçons de ski offertes à partir de quatre ans. « Souvent, les vacances au ski sont plus une “relocation” qu’un vrai moment de détente car il faut penser à réserver les leçons, prendre ou louer le matériel, …», souligne Carolyne Doyon, PDG de Club Med Amérique du Nord. « La formule Club Med permet d’ôter cette charge pour les parents qui peuvent profiter tout autant que leurs enfants de leur séjour. »

Le domaine compte cinquante-trois pistes de ski, dont dix-neuf noires, et offre le plus grand dénivelé à l’est des Rocheuses, ainsi qu’une piste de luge longue de 7,5 km. Promenades en traîneau, pêche sur glace, randonnées gourmandes ou en raquettes viennent compléter la liste des activités hivernales.  

Une grande piscine chauffée, un jacuzzi, un spa, deux salles de sport, un espace yoga permettent de se détendre après une journée sur les pistes ou les chemins de randonnée. Le coût d’un séjour reflète le standard de l’hôtel : le prix d’appel pour un départ maintenant commence à 160 dollars par personne et par nuit, sans le transport jusqu’au club. Pour une semaine pour deux adultes et deux enfants en février, le site nous indique un tarif de 15 000 dollars.

Pour les fêtes, les réservations semblent de bon augure : « Le Club affiche complet ! », annonce fièrement Henri Giscard d’Estaing,  PDG du Club Med. « Nos clients canadiens et américains ont répondu présents, et Européens et Brésiliens ne devront pas tarder à suivre. » Pas question pour autant de se reposer sur ses lauriers : un autre Club Med, situé à Snow Basin dans l’Utah, devrait ouvrir en 2024. 

« Ruptures », ces diplômés des grandes écoles qui changent de cap

Adieu bon job et gros salaire ! Six jeunes Français, sortis de Polytechnique, Sciences Po, Centrale ou d’écoles de commerce, ont décidé de renoncer à la belle carrière qui s’offrait à eux pour une vie qu’ils jugent davantage en adéquation avec leurs convictions. Durant un an, Arthur Gosset, jeune réalisateur lui-même étudiant à Centrale Nantes, a suivi leur parcours, leurs joies et leurs doutes, leurs décisions parfois difficiles et leurs ruptures souvent douloureuses. 

Son documentaire, intitulé « Ruptures », révèle la prise de conscience écologiste et sociale de la nouvelle génération d’étudiants qui n’hésitent pas, pour certains, à changer radicalement de cap dans l’espoir d’avoir un impact positif sur le monde, quoi qu’il leur en coûte. Certains choisissent l’entrepreneuriat, d’autres l’engagement associatif, d’autres encore la grande entreprise pour tenter de la transformer de l’intérieur. 

Ce film est le premier documentaire de l’association « Déclic Production », créée par le réalisateur et qui vise à produire et diffuser des films à Impact. Salué par la critique en France, il sera projeté, pour la première fois aux Etats-Unis, le jeudi 9 décembre à 7:30pm au Sixth Community Center à Manhattan. La projection sera suivie d’un débat. La participation est libre mais un minimum de 5$ est conseillé et une preuve de vaccination sera demandée à l’entrée de la salle.

Moi Impat : Après 20 ans à l’étranger Sophie a changé… et la France aussi

0

A l’idée de rentrer, Sophie Dubois Perraudin, notre 79ème invitée, a eu du mal à masquer sa déception. Il y avait ce pressentiment, ce doute très présent que l’impatriation allait être compliquée après vingt ans d’expatriation en Afrique du Sud, en Argentine, au Japon et à Singapour. Passés les obstacles d’une administration complexe et les questions d’ordre psychologique qui se posent immanquablement, Sophie était bien décidée à reprendre sa nouvelle vie en main. Et malgré l’amer constat que cette impatriation est peut-être plus difficile que ne le serait une autre expatriation, Sophie a fait le choix de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle enthousiasmante. Après-tout, ne se sent-elle pas fondamentalement française ?

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_48

L’eau de Bonneval choisit Austin pour sa conquête de l’Amérique

La toute jeune marque française d’eau minérale naturelle Bonneval se lance aux Etats-Unis. Et c’est à Austin que les premières bouteilles apparaissent. Commercialisée depuis mars dernier en France, cette eau savoyarde, qui provient d’une source artésienne des Alpes françaises, fait son entrée dans les épiceries fines de la capitale texane, réputée être la ville environnementaliste d’un État en pleine transformation. « La France est un marché très dur, il y a beaucoup plus de résonance à l’étranger. Ici, le consommateur américain a une compréhension plus sereine, commente David Merle, co-fondateur et directeur général de la marque. De plus, l’eau est un vrai problème, elle est souvent imbuvable en Amérique. Actuellement, nous observons une tendance forte du bio aux États-Unis où les gens ont plus conscience des bienfaits de l’eau. Les sodas sont moins prisés. »

« Passeurs d’eau » au Texas

Le lancement, qui se déroulera sur une période d’essai de six mois, devrait permettre à l’entreprise de parvenir, à terme, à s’implanter au Texas et de devenir un produit de référence. Le rêve américain pourrait alors prendre forme. Pour David Merle et son associé Jean Moueix, l’un des héritiers du domaine Petrus, cela les conforterait dans leur expansion. « L’eau minérale est un sujet complexe. Le consommateur a plus de confiance dans des marques de proximité. L’eau de Bonneval est millénaire, c ‘est une source dont nous ne prélevons que 20% des capacités pour ne pas casser le cycle de la nature. Nous sommes juste des passeurs d’eau. Nous souhaitons redonner des valeurs aux consommateurs », explique David Merle qui attache une importance particulière à la préservation de cette ressource et à l’environnement.

Au prélèvement d’une fraction minimale s’ajoute plusieurs choix industriel éco-responsables : les bouteilles sont  constituées à 100% de matières recyclées et recyclables, les étiquettes sont en matériaux bio-sourcés avec de l’encre 100% biodégradable, les bouchons sont entièrement recyclables, le tout conditionné dans des emballages en carton à la place du pack traditionnel en plastique. « Nous essayons de tout faire pour que l’eau reprenne sa place. Bonneval a deux mille ans d’existence et n’a jamais connu aucune forme de pollution industrielle. Elle est d’une pureté exceptionnelle et d’une grande minéralité, notamment calcium et magnésium », ajoute cet amoureux de la Savoie.

Le rêve de deux passionnés d’eau

La source a un débit de 100 m3 par heure, autrement dit elle offre la possibilité d’un embouteillage de 2,4 millions de bouteilles chaque jour. Pour l’instant, les capacités de production se chiffre à plusieurs centaines de milliers bouteilles contre une ambition affichée, avant la pandémie de Covid, de 25 millions de bouteilles par an, 20 000 bouteilles par heure. Car le projet d’exploitation, longtemps dans les tuyaux (dix ans) ne s’est concrétisé qu’en 2017 avec le rachat de la société Bonneval Emergence par Jean Moueix. L’entrepreneur de 35 ans, l’un des négociants les plus connus dans le monde viticole, propriétaire du négoce Duclot, acteur majeur de la commercialisation des grands crus bordelais, est un passionné d’eau et rêvait en secret de posséder une source. Tout comme David Merle fanatique de montagne, ingénieur des Ponts et chaussées, passé par le monde des start-up et de l’investissement dans le secteur de l’énergie. Tous les deux associés ont façonné ce projet pas à pas.

Pour garder le site de la source intégrale, les deux associés ont édifié une usine d’embouteillage (dont l’électricité est 100% verte) à 5 kilomètres de celle-ci, non loin de Bourg-Saint-Maurice, et les camions fonctionnent au bioéthanol. Comme l’eau minérale de Bonneval, ils sont en résonance avec la nature, soucieux d’une clientèle en recherche de marque authentique. Depuis le mois de septembre, la marque, distribuée par Monoprix en France, a sorti une version gazeuse de l’eau dont le caractère tient à ses fines bulles. Bientôt proposées en duo, David Merle et Jean Moueix rêvent de redonner sa « vraie place » à l’eau et surtout la faire vivre et connaître au-delà des frontières française.

Pourquoi New York symbolise aussi bien Noël ?

Que diriez-vous d’un jeu pour découvrir ce qui fait la magie de New York au moment de Noël ? C’est ce que vous propose Family Way avec le défi du mois de décembre.

Un peu d’histoire

Avant tout, sachez qu’il n’y a pas de hasard, l’histoire moderne de Noël trouve de nombreuses racines à New York à commencer par celle du Père Noël. En effet, les Hollandais y sont arrivés avec la tradition de Saint Nicolas (Sinterklaas) dont dérive Santa Klaus. La transformation s’opérera en particulier grâce à la contribution de deux auteurs. L’écrivain Washington Irving le popularisera en faisant de Saint Nicolas le Saint Patron de l’Etat de New York dans son livre « A history of New York » publié en 1809. Puis Clement Clarke Moore, un pasteur new-yorkais, en le décrivant comme un homme joyeux allant de maison en maison sur un traîneau pour livrer des cadeaux, dans son poème intitulé « C’était la nuit avant Noël ».

De fortes traditions à New York 

New York est aujourd’hui perçue comme une des villes incarnant le mieux l’esprit de Noël. Elle se transforme à cette occasion. La magie s’opère grâce à l’ambiance mais aussi grâce à des traditions locales. Ainsi, chaque année, la mise en place du gigantesque sapin de Noël au Rockefeller Center génère un vrai cérémonial. Les illuminations de grands magasins comme Saks sont célébrées. On retrouve les incontournables marchés de Noël de Bryant Park ou de Union Square et les patinoires. Par ailleurs, la ville se pare de décorations très emblématiques. Ainsi, on ne peut pas manquer les Nutcrackers (casse-noisettes), petits soldats en bois originaires d’un conte allemand, adaptés par Alexandre Dumas et qui vont inspirer le ballet du même nom. Ils sont partout dans la ville au moment de Noël et, en particulier, sur les affiches des grandes compagnies de danse. Mais il y en a tant d’autres symboles dans la ville tels que les gingerbread houses, maisons en pain d’épices recouvertes de glaçages colorés et de bonbons, la tradition des the elf on the shelf , lutin sur l’étagère que les parents déplacent tous les jours avant Noël, les films de Noël, le Ugly sweater, pull moche de Noël, les Christmas stockings, chaussettes de Noël, et beaucoup d’autres encore…

Un défi pour découvrir un autre emblème de Noël à New York

À vous de retrouver un autre emblème de Noël à New York. Il s’agit d’une confiserie que l’on déguste principalement à cette période et que l’on utilise pour décorer les sapins. Vous ne pourrez pas la manquer sur la Sixth Avenue entre la 46th et la 52nd St, on en a fait une belle sculpture de Noël. Et petit indice supplémentaire, ses couleurs habillent une partie de l’Empire State Building à partir du milieu du mois de décembre. Si vous doutez de la réponse, rendez-vous sur le site www.family-way.com.

Quelques adresses pour profiter de Noël dans le quartier et ses alentours

Midtown est le centre de l’attraction à New York pendant les fêtes de fin d’année. En longeant la Fifth ou la Sixth Avenue entre Central Park et Bryant Park, vous capterez déjà une bonne partie de l’ambiance. Voici quelques adresses à ne pas manquer pour vivre Noël pleinement à NYC :

  • Les Marchés de Noël ou Holiday markets comme on les appelle à New York pour intégrer toutes les fêtes de fin d’année. On y trouve des idées cadeaux, une atmosphère chaleureuse, des produits souvent locaux ou artisanaux. Ne pas manquer le Winter Village à Bryant Park ou le Union square holidays market.
  • Les centres commerciaux new-yorkais aménagent, eux aussi, leurs espaces pour les fêtes de fin d’année. On s’y déplace d’ailleurs parfois juste pour admirer les installations et profiter de la magie des lieux. Ainsi, Brookfield Place à proximité du One World Trade Center ou Hudson Yards à proximité du Vessel méritent vraiment le déplacement.
  • Evidemment, avec enfants ou pas, la magie s’opère en regardant les vitrines. Saks et Macy’s sont incontournables.
  • Si vous voulez vous plongez dans une ambiance de Noël pour déjeuner ou dîner, alors rdv chez  Rolf’s restaurant. Des murs au plafond, tout est recouvert de décorations de Noël.
  • Vous rêvez d’un bon et vrai chocolat chaud ? Alors rdv chez Angelina tout à côté de Bryant Park.
  • Enfin, si vous avez envie de partager une activité en famille, optez pour une des activités populaires à New York au moment des fêtes, le patinage. Vous pouvez choisir de patiner sous le sapin de Noël du Rockefeller Center, au milieu des buildings emblématiques de New York, au bord de l’Hudson River ou au cœur d’un des deux grands parcs de la ville (Central Park ou Prospect Park).
  • Si vous êtes prêts à vous éloigner un peu, alors rdv à Dyker Heights. Ce quartier résidentiel est situé au sud de Brooklyn. Les habitants y déploient des moyens gigantesques pour décorer leurs maisons. Pour ne rien manquer, baladez-vous de la 83rd à la 86th St, entre la 10th et la 13th Ave. Une des maisons exceptionnelles se trouvant précisément sur la 84th, entre la 11th et la 12th Ave.

Attention, avant de vous rendre sur l’un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mises à jour concernant les mesures spéciales Covid-19.

Une « Nuit des passeports » au consulat de New York

Un passeport pour Noël. C’est l’engagement pris par le consul de France de New York. Jérémie Robert est bien conscient que les Français installés aux Etats-Unis ont hâte de retrouver leurs familles et amis après un an et demi de crise sanitaire et d’interdiction de voyager. « Chaque personne qui doit se rendre en France pour les fêtes de fin d’année aura un passeport », assure-t-il.

Preuve de cette mobilisation, une « Nuit des passeports » est organisée ce jeudi 2 décembre pour répondre aux situations d’urgence : le consulat restera exceptionnellement ouvert de 18h30 à 23h avec quatre agents disponibles pour recevoir les demandes de renouvellement de passeport. 

Pour obtenir l’un de ces rendez-vous de soirée, il faut écrire à [email protected] en joignant à sa demande la réservation du billet d’avion. Le consulat fixera alors un rendez-vous pour cette soirée ou pour l’un des jours suivants avec la liste des documents nécessaires. Cette adresse est d’ailleurs valable pour toute demande d’urgence tout au long de l’année.

La délivrance des passeports a été retardée l’an dernier suite à trois mois de fermeture du consulat, au cœur de la pandémie. « 4800 passeports ont été faits en 2019, 2800 en 2020 en raison de la fermeture entre les 19 mars et 19 juin 2020. Il a fallu résorber les demandes de passeport déposées durant cette période, explique Jérémie Robert. Nous avons traversé la crise en ayant le service des Français à cœur et nos équipes ont toujours été là pour délivrer des passeports. »

Le consulat assure avoir déjà mis les bouchées doubles depuis fin septembre pour faire face aux demandes post-pandémie. « Nous proposons 174 rendez-vous par semaine, soit entre 34 et 35 rendez-vous par jour », précise encore le consul. C’est 50% de rendez-vous supplémentaires chaque semaine. Les heures d’ouverture du consulat ont d’ailleurs été rallongées pour ajouter ces nouveaux rendez-vous : de 8h à 9h et de 14h30 à 15h30 du mardi au jeudi.

Un conseil : pour prendre rendez-vous mieux vaut se connecter en fin de journée, après 18h, au moment où de nouveaux créneaux sont proposés. Il faut compter deux semaines d’impression pour obtenir le passeport.

Le street artiste français Fuzi « défigure » Miami

Alors que la Miami Art Week bat son plein, le graffeur et tatoueur français Fuzi, installé à Los Angeles depuis cinq ans, fait le déplacement jusqu’à Miami afin de présenter son nouveau projet artistique intitulé « Defaced ». Une exposition visible jusqu’au lundi 31 janvier au Museum of Graffiti, un espace entièrement dédié à l’histoire de cet art urbain, implanté au coeur de Wynwood.

Armé de sa petite bombe de peinture, cet artiste autodidacte s’est longtemps servi des gares, trains et stations de métro de la banlieue parisienne comme une toile vierge afin d’exprimer son identité ainsi que ses revendications. « J’ai pris goût au graffiti vandale à la fin des années 1980 lorsque j’étais adolescent, fortement influencé par les graffeurs new-yorkais », confie Fuzi, aujourd’hui âgé de 46 ans.

Une révolte devenue mouvement artistique

À l’époque, l’artiste s’affranchit des règles établies dans le milieu afin d’imposer sa propre technique, désormais connue sous le nom d’« Ignorant Style ». « J’étais dans une démarche sauvage. Je voulais faire quelque chose de différent, volontairement éloigné de l’esthétisme et du conformisme. Un art brut en quelque sorte où l’instinct et la liberté prennent le pas sur la technique, insiste-t-il. On me disait alors que je peignais de la main gauche et que j’étais un ignorant. Assez ironiquement, c’est devenu un véritable mouvement artistique ».

De l’illégalité à la popularité il n’y a qu’un pas, que Fuzi n’a pas hésité à franchir. Aujourd’hui exposé en galerie, l’artiste multiplie les expositions et montre une autre facette de sa personnalité. « À mes débuts, j’exprimais une certaine forme de révolte à travers mes graffitis, mais avec le temps je me suis assagi, assure-t-il, dans un large sourire. Je souhaite désormais échanger avec les gens plutôt que d’être dans une perpétuelle confrontation ».

Les amateurs de street art peuvent ainsi prendre le temps d’interpréter les messages cachés derrière un enchevêtrement de personnages humoristiques, dessinés d’un trait, qui s’invitent dans ses oeuvres au graphisme très cartoon. « Je souhaite représenter la diversité de notre monde et celle de nos parcours, indique Fuzi. Cela peut apparaître comme simpliste de prime abord, toutefois il y a de nombreux détails qui permettent de pénétrer dans mon univers et de se questionner ou encore de rigoler ».

Si ses graffitis et fresques sont éphémères par essence, certaines de ses oeuvres ont quant à elles le privilège de subsister puisque de fil en aiguille Fuzi s’est aussi imposé dans l’univers du tatouage. Toujours à contre-pied, l’artiste a délibérément voulu casser les codes traditionnels de la profession. « Je ne reproduis jamais le même motif et surtout je ne tatoue pas dans un studio mais dans un lieu insolite et différent à chaque fois comme un tunnel de métro, une laverie ou encore un toit d’immeuble ». L’artiste marque ainsi les esprits tout en laissant une marque indélébile sur la peau de ses nombreux clients à l’image du DJ français Kavinsky, sans oublier l’actrice américaine Scarlett Johansson.

En 2022, remontez sur les planches ! Inscrivez-vous à L’Atelier Théâtre

[Agenda partenaire]

C’est l’heure du rappel !

Vous rêvez de (re)prendre le chemin des planches, ou d’apprendre à jouer au cinéma ?

Rejoignez L’Atelier Théâtre pour la session d’hiver/printemps 2022. Au programme, cours d’impro, jeu à la caméra, cours de mise en scène, avec à la clef deux représentations au Theater for the New City et au Hell Phone Cafe de Bushwick.

Retrouvez plus d’informations sur le site de L’Atelier Théâtre.

Et si vous souhaitez venir voir jouer la troupe avant de vous décider, rendez-vous :

Mardi 7 décembre à 20h
au Gene Frankel Theater :

Pour la présentation des cours de scènes classiques américaines sous la direction de Laura Townsend


Tickets en vente ici

Samedi 11 décembre
au Hell Phone Café de Bushwick

Pour une soirée de théâtre endiablée. Au programme match d’impro et l’heure du rappel (scènes contemporaines françaises improvisées) sous la direction respective de Remy S. et Guillaume Roper-Sirvent.


Tickets L’heure du rappel


Tickets Match d’impro

—————-
Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

[Vidéo] Réouverture des frontières USA/France : les clés de la réussite pour développer son entreprise aux USA

Suite à la réouverture des frontières, après plus de 18 mois d’attente, et une nouvelle année sur le point de commencer, Isabelle Marcus, CEO de Columbus Consulting Group, Daniel Amzallag, CEO de Ivalua et Clara Bergnier, Managing Director de Columbus Consulting Group, mettent en lumière les clés de la réussite pour implanter et développer son entreprise aux Etats-Unis.

Quels sont les outils essentiels? Quels sont les conseils entrepreneuriaux pratiques à retenir? Et enfin, à quoi s’attendre désormais en matière de procédures de visas et de délais? Ce webinaire a exploré ces questions et leurs réponses à travers une discussion instructive et dynamique !

Visionnez le replay sur notre page YouTube

?  Contacter Columbus Consulting Group : [email protected]