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A LA, la saison des marchés de Noël est ouverte !

A peine la dinde de Thanksgiving digérée, il est temps de se plonger dans l’esprit des fêtes de fin d’année ! Et rien de mieux pour se mettre dans l’ambiance que d’aller flâner dans les marchés de Noël, à la recherche des cadeaux à mettre sous le sapin.

  • Winter wonderland at Beverly Center : le marché de Noël pour les familles 

Avec sa forêt « magique » extérieure de sapins (plus de 100 !), le Beverly Center va faire briller les yeux des enfants. Tout a été pensé pour leur faire vivre la magie de Noël : des spectacles chaque samedi de Frosty le bonhomme de neige (gardez vos bonnets, des pluies de flocons seraient à prévoir), et un rendez-vous avec le Père-Noël (masqué et à distance) le 12 et le 19 décembre, pour immortaliser cet instant. Sur place, vous aurez la possibilité d’acheter couronnes et autres sapins (à partir de 35$), et pour les familles de confessions juives, des kits pour cuisiner le Challah et pour Chanukah. Masque (festif) obligatoire !

Infos pratiques :

Jusqu’au 31 décembre, au Beverly Center, 8500 Beverly Bd, Los Angeles 90048, entrée sur W 3rd St. Entrée gratuite. 

 

  • Coucou French Classes : les artisans français à l’honneur

L’école de français branchée du East Side a décidé de mettre sa French Touch dans les traditionnels marchés de Noël de fin d’année. Le 4 décembre, le « French Holiday Market » met en avant une sélection de marques et créateurs français de LA. Olivia Cognet propose à la vente ses bijoux, céramiques, et accessoires ; Sol Y Dune ses bougies maisons ; LalaLing Boutique ses jouets et vêtements pour enfants. Quant à ceux qui ont envie d’un bout de France à se mettre sous la dent pour les fêtes, ils ont l’embarras du choix entre les soupes maisons de Merci Maman, les crêpes et autres foie gras d’Air Food, les gâteaux de Basqueria, les choux de Choux & Co, et les vins naturels de Girls Gone Wine pour arroser le tout ! 

Infos pratiques : 

Le 4 décembre de 13 à 18h, au 2400 Hyperion Ave, Suite 1A, Los Angeles, CA 90027. Entrée gratuite.

 

  • Streetlet x Smorgasburg Holiday Shopping : les artisans angelinos à l’honneur  

Une startup de LA qui promeut les petites entreprises de la ville s’associe avec Smorgasburg, le plus grand marché dominical extérieur de la ville, pour une foire de Noël promouvant plus de 50 artisans locaux. Vêtements, objets de déco, accessoires, produits de beauté… L’idée : permettre aux Angelinos de faire leurs courses de Noël tout en soutenant leur communauté plutôt que d’acheter sur Amazon. Un stand d’emballage des cadeaux sera disponible sur place pour n’avoir plus qu’à les déposer sous le sapin. Pour ceux qui préfèrent choisir depuis leur canapé, il est possible de commander sur le site et de venir récupérer ses achats sur place. 

Infos pratiques : 

Chaque dimanche, du 28 novembre au 19 décembre, de 10h à 16h, à Row DTLA, 777 S Alameda St, Los Angeles, CA 90021. Entrée gratuite.

 

  • Jackalope Arts Burbank market : Noël version artie 

Ceux qui vivent plus au nord de LA ont aussi la possibilité de trouver leurs idées cadeaux en se promenant devant les stands des artisans des environs. Le Jackalope: Indie Artisan Fair, né en 2015 à Denver et Pasadena, a pris ses quartiers à Burbank depuis 2019. Rendez-vous lors du 2e week-end de Décembre pour découvrir des créations artisanales originales et variées : objets de décoration intérieur, des œuvres d’art, des bijoux, mais aussi de la papeterie. Et c’est gratuit !

Infos pratiques : 

Les 11 et 12 décembre 2021, de 10h à 16h, sur San Fernando Boulevard & Downtown Burbank. Entrée gratuite.

 

  • Heather Levine Ceramics Holiday Studio Sale : des céramiques sous le sapin 

Et si vous offriez des œuvres d’art que vous pourriez trouver dans le salon d’Alanis Morissette ou du célèbre designer Jeff Andrews ? La céramiste Heather Levine ouvre son studio pour sa vente annuelle de fin d’année, et la bonne nouvelle, c’est qu’en plus de ses créations, seront aussi proposées à la vente celles d’autres céramistes : Heather Rosenman, Jen E, Pawena Studio, Betsey Carter, MH Ceramics, Funsize Ceramics, Madeleine Pellegren, Alison Nix Ceramics, Matthew Rosenquist et Clare Crespo. Pensez à prendre votre masque, ils sont obligatoires !

Infos pratiques : 

Le 11 décembre, de 10h à 17h, 3024 Carmel St, Los Angeles. Entrée gratuite.

 

  • Eataly Holiday Market : le mercato aux saveurs italiennes

Il est coutume de dire qu’en Italie, les cadeaux les plus précieux sont ceux que l’on peut manger. Eataly Los Angeles honore cet adage : les artisans de bouche du marché ont pris soin de vous réserver les meilleurs produits italiens pour des cadeaux plus délicieux les uns que les autres. Traditionnels panettone et pandoro, biscuits traditionnels, chocolats, charcuterie, fromage, pâtes, huile d’olive, truffe pour les papilles, et aussi des objets maison pour la dégustation de chez Apotheke, Vietri, Ortigia, Bormioli. Des conseillers sont à disposition pour créer votre boîte cadeau personnalisée, si jamais vous ne trouvez pas boîte à votre pied dans celles déjà composées !

Infos pratiques : 

Tous les jours jusqu’à la fin de l’année (sauf le 25 décembre), de 8h à 21h (jusqu’à 18h le 24 décembre), au 3e étage du marché, 10250 Santa Monica Blvd, Los Angeles, CA 90067. Entrée gratuite.

 

  • A Current Affair : le marché de Noël vintage online 

Pour les fashionistas qui auraient à coeur d’offrir les plus belles pièces de designers à leur proches à un prix plus accessible, ou qui voudraient garnir leurs garde-robes auprès de vendeurs particuliers pour un Noël plus écolo, ce pop-up vintage marketplace est le marché de Noël à ne pas louper ! Vêtements, accessoires et bijoux, de l’époque victorienne à aujourd’hui : chacun peut y trouver son bonheur, et surtout celui de ceux qu’ils cherchent à gâter ! 

Infos pratiques : 

Le 3, 4 et 5 décembre, sur le site internet : https://www.itsacurrentaffair.com/

Evan Fournier, à New York : « Joséphine Baker était une femme de courage »

Le basketteur français des Knicks s’est rendu au sommet de l’Empire State Building à New York, le 29 novembre, pour une cérémonie en l’honneur de Joséphine Baker. Le joueur de 29 ans a rendu hommage à la militante franco-américaine qui entre au Panthéon à Paris aujourd’hui, et en a profité pour évoquer ses premiers pas avec son équipe, qui affronte les Brooklyn Nets ce soir.

 

Vous avez répondu à l’appel du Consul général de France à New York, Jérémie Robert, pour rendre hommage à Joséphine Baker ce soir. Pourquoi était-ce important pour vous d’être présent ?

Je ne vais pas mentir en disant que je connais l’histoire de Joséphine Baker par cœur, mais je sais que c’était une femme de courage. Elle s’est battue contre le racisme toute sa vie, un thème qui est encore malheureusement d’actualité. C’était une précurseur et son parcours donne envie de se battre et d’y croire dans la vie.

 

L’Empire State Building est illuminé aux couleurs du drapeau français ce soir, sous votre égide. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Je suis très fier. Tous les soirs quand je sors mon chien le long de l’Hudson River, j’ai une très belle vue sur l’Empire. Ce soir, je vais pouvoir observer les couleurs de ma patrie.

 

Au-delà de ses combats antiracistes et pour la libération de la France pendant la Seconde Guerre Mondiale, Joséphine Baker représentait aussi l’amitié franco-américaine. Vous vous partagez également entre ces deux cultures depuis dix ans, date de vos débuts en NBA aux États-Unis. Vous perpétuez à votre niveau ce lien qui unit les deux pays.

Je ne sais pas si je suis un lien entre les deux pays, mais c’est vrai que je suis un Français qui vit aux États-Unis. Mon fils est né ici et est Américain. Nous nous sommes imbibés de la culture et avons appris à vivre ici. Mine de rien, j’ai beaucoup grandi en tant que personne depuis mon départ de France.

 

Qu’est-ce que chacune des deux cultures vous a apporté dans la vie ?

Il y a beaucoup de choses dans la culture US qui nous attirent avec ma femme. À titre plus personnel, je vais forcément parler de la compétition. Les Américains n’ont pas froid aux yeux dans le fait d’afficher leurs ambitions. Ils n’hésitent pas à parler haut et fort de ce qu’ils ont envie de réaliser et mettent les moyens pour réussir. En comparaison, nous sommes un peu faiblards sur ces aspects en France. C’est pour ça que je me sens si bien ici.

 

Parlons basket si vous le voulez bien. Vous allez affronter pour la première fois les Brooklyn Nets avec le maillot des New York Knicks, le 30 novembre. Vous aurez fort à faire face à James Harden et Kevin Durant.

Je suis venu à New York pour jouer ce genre de matches. J’étais habitué à la rivalité entre Orlando et Miami, mais là je pense que ça va être encore autre chose. C’est un vrai « derby » qu’il faut gagner.

 

Ce match va se jouer au Barclays Center à Brooklyn, mais les fans des Knicks se déplacent en général en nombre et font plus de bruits que les supporters locaux.

Oui c’est comme si on jouait chez nous, paraît-il. Ça c’est LA bonne nouvelle (rires).

 

À titre collectif, vous avez très bien commencé la saison avec cinq victoires sur les six premiers matches, mais vous connaissez maintenant une période moins faste qui vous a fait redescendre à la 7ème place à l’Est. Comment l’expliquez-vous ?

On est inconstant en tant qu’équipe et donc forcément les individualités souffrent aussi. Nous sommes cinq sur le terrain, et devons retrouver un esprit collectif. On est quand même sur une pente ascendante depuis trois matches, même s’il nous reste beaucoup de boulot pour retrouver notre rythme du début de saison. Mais vu la qualité de cet effectif, je ne suis pas inquiet pour la suite (NDLR : les Knicks restent sur deux victoires en trois matches. Ils ont battu les Lakers de Los Angeles le 23 novembre, et les Atlanta Hawks le 27).

 

Vous avez vous aussi très bien commencé la saison sur le plan personnel, avant de réaliser des prestations moins abouties ces dernières semaines. Vous connaissez vos premières critiques, dans une ville exigeante avec ses basketteurs. Comment le vivez-vous ?

La seule critique importante, c’est celle que je me fais à moi-même. J’ai vraiment manqué de rythme durant les dix premiers matches de novembre, j’avais un vrai coup de mou. Mais je considère que je suis sur la bonne pente depuis, tout comme mon équipe. Il faut continuer d’avancer, je ne suis pas un joueur différent de ce que j’étais il y a trois semaines. J’ai besoin de prendre mes marques.

French Expat : Chloé (Massachusetts), le woofing pour réinventer sa vie

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Cette semaine, nous rencontrons Chloé, venue de Bourgogne et expatriée dans la campagne du Massachusetts. C’est à une heure environ en voiture de Boston, dans le charmant village de Peperell, qu’Anne-Fleur est partie rencontrer cette woofeuse passionnée d’équitation et de vin.
Et non, ce ne sont pas des détails pour vous la présenter : il s’agit d’éléments importants pour suivre l’histoire de cette invitée aux Etats-Unis et au Canada au cours des trois dernières années.
Le woofing, c’est du volontariat en ferme dans lequel des voyageurs échangent leurs services contre logement et nourriture. C’est dans la ferme dans laquelle elle a été woofeuse que Chloé a rencontré son mari. C’est également là qu’ils se sont mariés et où ils vivent encore aujourd’hui.
Alors c’est parti, direction Peperell à la rencontre de Chloé !
Pour retrouver Chloé sur les réseaux sociaux, c’est par ici :  @chloe_urcissin


À la fin de chaque épisode, nos invités nous proposent de découvrir leur ville/pays d’adoption en partageant les choses qu’ils voient à leur fenêtre, les choses à sentir ou bien même à goûter.

Dans la campagne de Chloé, le maître mot est le travail en extérieur. Si vous allez à Peperell, ce sera l’occasion de visiter sa ferme pendant l’automne pour y faire du leaf peeping : l’observation des feuillages rouges, orange et jaunes du mois d’octobre.

La nature est prédominante dans cette jolie campagne donc soyez préparés à beaucoup de calme, au bruit des oiseaux, aux balades longues avec les chiens et à faire de l’équitation. Point bonus : le brownie fait maison de Chloé !

Production :

Le chocolatier Amaury Guichon s’invite sur Netflix

Depuis le 26 novembre, le chef pâtissier-chocolatier Amaury Guichon est la vedette de la nouvelle émission de téléréalité « School of Chocolate », diffusée sur Netflix. Installé depuis plusieurs années à Las Vegas et fondateur de la Pastry Academy, le jeune chef franco-suisse fait ses débuts sur le petit écran dans une émission qu’il coproduit et dans laquelle il est à la fois animateur et jury. C’est lui qui décidera quel candidat a proposé la meilleure création avec pour critères le goût, la technique et la prise de risque. Il s’agit aussi d’une version télévisée du quotidien d’Amaury Guichon, dans son école de Las Vegas. La seule différence réside dans le fait qu’elle se déroule sous la forme d’un challenge, au cours duquel huit professionnels du monde entier s’affrontent.

Chaque émission est construite selon le même principe. La première partie se déroule en individuel et la seconde se compose de challenges par équipe. « À chaque épisode, je présente une création exclusive qui sera soit de la pâtisserie, soit une pièce artistique en chocolat. Ensuite, j’enseigne aux étudiants, sous la forme d’une master class, une partie clé du travail pour leur permettre d’élaborer les pièces. Après cela, les professionnels-étudiants disposent d’un temps imparti pour réaliser une création de leur choix, en s’appuyant sur la technique enseignée », explique Amaury Guichon, sans cacher que ce show télévisé est l’aboutissement d’un travail intensif et d’une longue attente.

« Je suis aussi très fier de pouvoir faire découvrir mon travail au grand public sous un autre angle », dit-il également. Au terme des huit épisodes, un seul participant sortira vainqueur, avec comme récompense la somme de 50 000 dollars et l’opportunité de venir donner une master class dans la Pastry Academy d’Amaury Guichon à Las Vegas.

HEC Montréal met en place un service de mentorat pour ses nouveaux élèves

[Article partenaire] L’année préparatoire du baccalauréat en administration des affaires (B.A.A.) d’HEC Montréal vous intéresse ? Pour vous accompagner et faciliter votre intégration, la communauté HEC Montréal a mis en place plusieurs actions, notamment un remarquable service de mentorat offert par des bénévoles, étudiants et diplômés.

L’année préparatoire du B.A.A

L’année préparatoire du B.A.A. est une année d’intégration qui s’adresse à des personnes issues des systèmes scolaires hors Québec. Ces étudiants – appelés les prépas à HEC Montréal – doivent opérer une transition vers une nouvelle pédagogie et un environnement différent. Ils se mettent à niveau et acquièrent les méthodes de travail nécessaires à leur réussite en contexte nord-américain. Dans le même temps, ils se familiarisent avec un nouveau cadre culturel : Montréal et le Québec.

Cette situation les expose à une adaptation importante. C’est pourquoi les enseignants du B.A.A. ont mis en place des formules innovantes pour faciliter leur intégration, dont le mentorat par les pairs pour tous les prépas.

Des mentors sélectionnés, préparés et encadrés

Les mentors sont des étudiants des années supérieures et des diplômés bénévoles. Ils connaissent très bien le programme du B.A.A., les attentes des enseignants et les ressources disponibles. Ils sont encadrés par l’équipe pédagogique de la prépa et formés aux techniques d’entraide et d’assistance psychologique. Pour que la formule fonctionne au mieux, ils sont connectés aux prépas en fonction de leur personnalité, de leurs centres d’intérêt et de leur pays de résidence.

Par centaines, venant des cinq continents

Depuis la rentrée 2020, ce sont 320 élèves qui ont été mentoré(e)s par 120 mentores et mentors, de 31 pays de résidence différents (par exemple : Canada, France, Maroc, Tunisie, Sénégal, Côte d’Ivoire ou encore Chine).

Des conseils et de l’aide

Ainsi, les bénévoles sont capables d’accompagner les prépas en leur offrant une écoute et des conseils. Pour l’essentiel, le rôle des mentors est de les aider à s’orienter dans leur nouvel environnement scolaire et à comprendre les attentes des enseignants. Mais on leur demande également d’être attentifs aux signes de détresse chez leurs mentorés. En cas de besoin, ils peuvent leur apporter un soutien et les guider vers les bonnes ressources. Au-delà de cela, ils vont aussi leur apprendre à se débrouiller au sein de HEC Montréal – en s’adressant, par exemple, aux Services aux étudiants, à leurs enseignants ou à l’une des nombreuses associations présentes sur le campus.

Au-delà de l’appui concret qu’elle représente, cette forme de mentorat correspond à l’approche pédagogique de l’année préparatoire. En effet, on y accorde une grande importance au développement de qualités qu’on souhaite trouver chez les gestionnaires en devenir : écoute, empathie, sensibilité culturelle, entre autres.

Et la formule fonctionne !

Jusqu’à présent, le taux d’abandon reste négligeable, et les premiers retours sont positifs : les étudiants s’impliquent, s’accrochent et sentent qu’ils appartiennent à la communauté de HEC Montréal.

Pour plus d’informations sur l’année préparatoire du B.A.A, cliquez juste ici.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Révolution bilingue : Anna Stevanato, fondatrice de Dulala (d’une langue à l’autre)

Pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, nous partons dans la région parisienne à la découverte de l’association Dulala, d’une langue à l’autre, et de sa directrice, Anna Stevanato qui, depuis plusieurs années, multiplient les efforts pour encourager le plurilinguisme en France.

Italienne d’origine, Anna a passé une grande partie de sa vie dans l’Hexagone et comprend bien les besoins des familles multilingues, et ceux des éducateurs qui les accompagnent, dans une société qui s’ouvre doucement – mais sûrement – aux langues parlées à la maison.

https://www.spreaker.com/user/10781102/annastevanato

SkinTribe: quand l’intelligence artificielle s’attaque à votre beauté

Rien ne prédisposait le Français Ludovic Collin, à devenir un entrepreneur dans la beauté – il avoue même avoir appris de nouveaux termes comme le concealer ou la CC crème dans ces 18 derniers mois, lors du développement de SkinTribe. Cet ancien ingénieur d’Oracle s’est installé aux États-Unis à la fin des années 90, mais au lieu d’aller jusqu’à l’Eldorado de la tech dans la Silicon Valley, il a décidé de poser ses valises sur la côte Est, à New York. Il est ensuite devenu un serial entrepreneur et a lancé plusieurs entreprises d’applications mobiles, avant l’explosion de ce marché avec l’avènement de l’iPhone.

La beauté sur les traces du vin…

Sa dernière création, SkinTribe, s’attaque au marché très convoité de la beauté. L’application permet de scanner des produits de beauté aux États-Unis et d’obtenir des notes personnalisées et recommandations des gens de sa « tribu ». Mais elle fait bien plus que ça: il s’agit d’appliquer l’intelligence artificielle à la beauté. « Avec mon cofondateur, nous avons identifié des opportunités dans le skincare. Pour nous, c’est un marché comparable à celui du vin : on entre dans un magasin et on ne sait pas quoi choisir. L’application Vivino résout le problème du choix d’un vin, nous comptons résoudre celui du choix d’un soin ». Pour cela, il s’est associé avec Matthias Grossglauser, professeur d’intelligence artificielle à Polytechnique Lausanne, et spécialiste des systèmes de recommandation.

Lors de leurs recherches préliminaires, le duo a récupéré plus de 45.000 références de produits pour la peau et leurs notes attribuées par des millions de consommatrices. « Cela nous a permis de répondre au problème du ‘cold start’. Nous allons maintenant enrichir cette base de données avec les notes des utilisatrices de l’application », explique-t-il. SkinTribe vous conseille sur le type de produits « skincare » qui vous correspond le mieux en fonction de votre profil et pour cela, chaque utilisateur répond à plusieurs questions : type de peau, âge, climat de son lieu de vie, alimentation et mode de vie, mais aussi ses habitudes de soins pour la peau. L’algorithme se charge ensuite de vous identifier par rapport aux membres de votre « tribu », des gens qui vous ressemblent, et vous conseille les produits les plus adaptés pour vous, en donnant une note appelée SkinID Score.

L’exemple de Yuka

Cette application a vocation à répondre au besoin de plus en plus massif de personnalisation des produits de beauté. « Certaines marques qui se lancent dans des produits personnalisés, comme les shampooings Prose, vont dans le détail. Par contre, les systèmes des retailers comme ceux disponibles chez Sephora ou Ulta ne disposent pas d’autant de données que nous et n’utilisent pas d’intelligence artificielle. Nous allons dans un niveau de détail et de personnalisation unique et innovant ». L’application SkinTribe est disponible en version Beta sur les catalogues d’applications comme l’Appstore, et devrait être lancée officiellement dans les prochaines semaines.

L’entrepreneur français, qui a observé et se réjouit du succès des applications grand public comme Yuka, vise une croissance exponentielle. C’est la raison pour laquelle il a choisi le marché américain, qui compte à lui seul plus de 150 millions de consommatrices. Tout cela dans une industrie mondiale de 150 milliards de dollars, en croissance de 4 % par an. SkinTribe a vocation à devenir une marketplace : « Nous créons une place de marché basée sur l’excellence des recommandations. Le plus important pour nous est la confiance de nos utilisateurs, c’est la raison pour laquelle aucune marque ne peut acheter de recommandation chez nous ». Après avoir financé le développement de l’application sur leurs fonds propres, Ludovic Collin et son cofondateur cherchent maintenant des financements pour muscler leur équipe et lancer des campagnes digitales de l’application auprès des consommatrices américaines. L’exemple de Yuka en France est prometteur pour les fondateurs de SkinTribe : après quatre ans, l’application française compte 25 millions d’utilisateurs.

« Les Tontons flingueurs » en mode sing along au TLF de San Francisco

Pour finir l’année en beauté, le Théâtre du Lycée français organise une soirée spéciale « Sing along », le vendredi 10 décembre, pour la projection du film culte « Les Tontons flingueurs ». Le principe est simple : les spectateurs se verront distribuer des citations cultes, qu’il faudra dire à voix haute au moment opportun pendant la projection : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît » , « Mais moi les dingues, j’les soigne, j’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d’Paris qu’on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts façon puzzle… Moi, quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite, j’disperse, et j’ventile. » Les dialogues, signés Michel Audiard, ont largement contribué au succès de ce film de Georges Lautner, sorti en 1963.

Pour mettre dans l’ambiance, une expo de Citroën DS se tiendra dans la cour du Lycée, et un code vestimentaire est recommandé : gangster des années 60, ou mode Sixities feront l’affaire. Un photomaton permettra d’immortaliser les trognes des spectateurs, façon photo d’identité judiciaire. Petits sandwiches beurrés et jus de pomme façon « Tontons flingueurs » permettront de se sustenter.

« Ça sera la fête du livre ! » : un festival littéraire francophone voit le jour à New York

C’est presque le Salon du livre. Le mardi 30 novembre, dix-neuf plumes ont rendez-vous au National Arts Club pour la première édition du Festival des auteurs francophones en Amérique, un rendez-vous destiné à mettre en avant la littérature de langue française et celles et ceux qui la portent. « Ça sera la fête du livre ! », s’exclame Sandrine Mehrez-Kukurudz, la fondatrice de l’événement. « Je voulais le faire avec cinquante auteurs, mais nous sommes limités par les protocoles sanitaires ».

Connue pour son travail dans l’évènementiel, cette Française est à l’origine de la communauté Rencontre des Auteurs Francophones. Ce réseau créé en mars 2020 pour faciliter l’accès à la littérature francophone aux États-Unis compte aujourd’hui 230 auteurs répartis sur 28 pays. La Française ne s’est pas contentée de monter une volumineuse plateforme de vente en ligne pour les aider à écouler leurs ouvrages à petits prix. Elle propose également des émissions, des cafés littéraires et des événements en tout genre pour en parler. Elle dispose aussi d’un espace dans la boutique française French Wink, à Chelsea.

L’organisation d’un festival ne figurait pas dans les projets de Sandrine Mehrez-Kukurudz quand elle s’est lancée dans cette aventure bénévole, mais c’était la suite logique de l’effort de promotion. « Je voulais donner à ces auteurs de la visibilité et permettre au public de les rencontrer. Initialement, je voulais faire un événement avec des plumes francophones aux États-Unis, mais nous aurons des auteurs venant de Guyane, du Québec et d’autres parties du monde… Ils vont profiter du festival pour humer l’air de New York ».

Outre les dix-neuf auteurs qui feront le déplacement au National Arts Club, un club privé légendaire de Gramercy Park, les ouvrages d’une « dizaine » d’autres seront présentés aux curieux. Cette première édition sera placée sous le signe des romans de fiction, mais comportera aussi des livres de témoignages. Ils seront tous en vente. Le 1er décembre, un apéritif avec les participants aura lieu dans la boutique French Wink de 5pm à 9pm.

La liste complète des auteurs présents au festival :

Emmanuel Kattan – New York
Anna Alexis Michel – Miami
Flora Hogman – New York
Mathieu Tazo – New York
Celhia de Lavarène – New York
Valérie Lieko – Saint Martin
Agnes Drago – Guyane
Pierre Delerive – New York
Beatrice Jousset-Drouhin – New York
Gérard Djiade – New York
Cathy Galière – France
Tatyana Androsov – New York
VeroDalla – New York
Florence Tholozan – France
Hélène Drummond – New York
Evelyne Fallows – New York
Isabelle Grégoire – Quebec
Jean Saintfort – France
Lydia Mirdjonan – France
Pauline Guedj – New York
Simon Nizard – France
Caroline Pavesi – New York
Sophie Turco – France
Sandrine Mehrez Kukurudz – New York
Christine Hainaut – France
Olga Waters – New York
Dominique Jezegou – France
Mathieu Legendre – New York

[Vidéo] Optimisez votre patrimoine et votre fiscalité aux USA

Lors d’un webinaire dédié au patrimoine et à la fiscalité aux États-Unis, organisé le 23 novembre 2021, deux experts ont abordé les sujets suivants :
– Quelles sont les stratégies patrimoniales à votre disposition en tant que Français résidant fiscal aux États-Unis ?
– Quelles sont les règles fiscales américaines qui s’appliquent sur le patrimoine à l’étranger ?
– Comment protéger de manière optimale votre famille et votre patrimoine ?
– Vous détenez un bien immobilier ou une assurance-vie en France alors que vous résidez aux USA ?

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre chaîne YouTube.

? Informations de contact des intervenants

Alexandre Quantin, Partner et directeur des investissements chez USAFrance Financials (plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis) : alexandre.quantin@ffgadvisors.com ou par téléphone : (610) 293-8315

Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group : [email protected]

Un chef français chez Tilman Fertitta à Houston

Entourez-vous de succès et vous réussirez. Cette devise, le chef Jean-Luc Royère en a fait sienne. Il n’a, dès lors, jamais quitté les sommets culinaires. L’homme d’affaires texan Tilman Fertitta, propriétaire du Post Oak Hotel à Houston – et de l’équipe de basket NBA des Rockets -, lui a d’ailleurs confié les clés de sa cuisine où il exerce tout son talent. Bordelais de naissance, Jean-Luc Royère met un point d’honneur à revisiter ses classiques en y ajoutant une touche de modernisme. « Je suis à la recherche constamment de nouveaux goûts sensoriels. L’exigence est telle que je me dois d’appliquer une discipline culinaire de haut niveau », déclare celui qui est à la tête d’une brigade de plus de 200 personnes.

Il supervise, en effet, tous les aspects des offres de restauration de l’établissement, des restaurants aux salles de banquets. Il crée, dessine, observe et réinvente sans cesse sa palette de plats. Son inspiration, il la trouve en regardant autour de lui mais aussi il puise dans son histoire personnelle au pays basque.

Ses classes auprès du chef étoilé Jean-Marie Amat

Il avoue ne pas pouvoir faire son travail sans un cahier et un stylo. De formation classique, il fait ses classes auprès de Jean-Marie Amat, le chef bordelais étoilé (décédé en 2018), où il a tout découvert du patrimoine culinaire et culturel. « Mon rêve était de partir, d’explorer autre chose et de créer, avec les connaissances de mon terroir, une palette de plats qui fasse voyager les gens par le goût », explique t-il. Il part sur un coup de tête aux États-Unis, direction la Floride, et fait ses premières armes au restaurant Le Bouchon Du Grove à Coconut Grove, au sud de Miami. Puis sa rencontre avec Marc Ehrler sera décisive.

Ce dernier, maître cuisinier de France toque d’argent, devient son mentor et le promeut très vite chef de restaurant, à 29 ans, du Lowes à South Beach. Mais c’est au Sea Island Resort, en Géorgie, cinq étoiles appartenant à la collection Forbes, que Jean-Luc Royère découvre ce qu’est vraiment le luxe. La liberté de concevoir en maîtrisant une exécution parfaite. Dès lors, tout s’enchaîne. Le Ritz Carlton Beach Resort à Naples le réclame pour révolutionner sa table.

« C’est difficile de se renouveler, avoue-t-il. Ma vision a besoin de s’enrichir d’expériences multiples. L’excellence et le talent sont sollicités en permanence ». Puis, il devient chef exécutif du Mandarin Oriental à Miami où il gère une équipe culinaire de plus de 80 sous-chefs, couvrant de nombreuses cuisines. Sa vaste expérience culinaire lui vaut d’être distingué et intronisé à la société renommée des « Maîtres cuisiniers de France » en 2016.

Toujours polyvalent mais les pieds sur terre 

Après dix ans de collaboration exclusivement dans des propriétés de Forbes à travers le pays, il saisit la diversité et le côté international à Houston, ce qui lui permettra d’apporter une nouvelle finesse à ses plats. Cette année, il est intronisé à l’académie culinaire de France, récompense dûment appréciée face aux nombreux sacrifices de ce bourreau de travail et à l’important soutien de sa femme Adi.

Jean-Luc Royère compte bien à l’avenir, poursuivre le développement d’autres enseignes aux côtés de Tilman Fertitta. « Je suis polyvalent et cela me permet d’évoluer. Même si je suis devenu, par la force des choses, plus manager, je continue à cuisiner pour mes équipes. Cela me fait garder les pieds sur terre. Je veux rester accessible et donner l’opportunité à ceux qui m’entourent de sublimer dans cet art qu’est la cuisine française. Je veux transmettre une philosophie culinaire », résume le chef bordelais, dont l’objectif est de continuer à valoriser ses fourneaux auprès des Américains.

Miami Art Week : les artistes français dans les starting-blocks

La grand-messe de l’art contemporain signe son retour dans le sud de la Floride. Rendez-vous incontournable des collectionneurs aguerris ou simples amateurs venant des quatre coins du monde, la Miami Art Week se tiendra du lundi 29 novembre au dimanche 5 décembre avec, comme point d’orgue, Art Basel Miami Beach, absente l’an dernier en raison de la pandémie. Bon nombre d’artistes français seront représentés lors de cette manifestation culturelle, ainsi que dans les allées des différentes foires et expositions satellites.

« C’est l’évènement le plus important pour le marché de l’art aux États-Unis. On fait des rencontres, on discute, on s’inspire. C’est très enrichissant humainement parlant », souligne l’artiste peintre lyonnaise Carole Jury, habituée de la Miami Art Week depuis près d’une demi-décennie. « Malgré les années d’exposition, j’ai toujours une certaine appréhension car le processus reste le même : il faut arriver à se mettre à nu afin de dévoiler son intimité artistique. Même si je suis de plus en plus à l’aise, cela reste toutefois très impressionnant », précise la quadra qui vit dans le New Jersey. Carole Jury fera coup double cette année puisqu’elle sera représentée par la galerie new-yorkaise Azart, à SCOPE Art Show, où elle exposera notamment les œuvres de sa nouvelle série intitulée « Time Goes By », mais aussi par la galerie italienne Alessandro Berni à CONTEXT Art Miami.

Au départ de ce grand marathon culturel figurera également l’artiste français Robin Anezin, qui s’affiche fièrement au programme de Red Dot, soutenu par la galerie new-yorkaise Perseus. « Exposer durant la Miami Art Week est un enjeu considérable pour l’évolution de ma carrière. Cela me donnera une plus grande visibilité et permettra également de jauger mon niveau », indique avec enthousiasme cet autodidacte installé à Miami, pour qui ce sera le baptême du feu. « Chaque année, j’ai l’habitude d’arpenter les allées des différentes foires de cet évènement. Cependant, l’idée d’y présenter mes œuvres ne m’avait même pas effleuré l’esprit », ajoute-t-il pudiquement. « J’avais l’habitude de peindre pour mes proches mais depuis un an tout s’est accéléré. J’ai eu la chance d’être repéré par une galerie qui m’a permis d’exposer des tableaux à New-York et aujourd’hui je me retrouve à la Miami Art Week, ce qui est en quelque sorte la cerise sur le gâteau. »

Aux côtés des sculptures, peintures et photographies, quelques galeries présenteront par ailleurs des œuvres numériques qui bouleversent le monde de l’art, à l’image des NFT (comprenez « jetons non fongibles »), des objets numériques supposés infalsifiables qui offrent un certificat d’authenticité grâce à la technologie de la blockchain, une base de données utilisée notamment pour les cryptomonnaies comme le Bitcoin. « Nous passons énormément de temps devant nos écrans, plongés dans un univers virtuel, il était donc logique que l’art se dématérialise de plus en plus », commente Valentin Lefebvre, le fondateur de La Découverte, une start-up dédiée à la création d’œuvres digitales. Surfant sur cette nouvelle vague numérique, l’entrepreneur français présentera des tableaux immersifs, adaptés des œuvres de l’artiste néerlandaise Esther Barend, sur le stand de la galerie Oliver Cole à Art Miami. « C’est une belle opportunité car ce genre d’art contemporain, qui vient compléter l’offre actuelle, représente l’avenir mais doit encore rencontrer son public. »