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Quelle école pour l’éducation bilingue de votre enfant aux États-Unis ? Rendez-vous à la Bilingual Fair !

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Rendez-vous sur le site pour découvrir le programme complet, couvrant les régions de New York, Washington DC, le Texas, la Californie et la Floride, Chicago et Seattle.

L’accès au salon virtuel est entièrement gratuit.

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Sénatoriales des Français de l’étranger : un revers Royal

Le parachutage de Ségolène Royal s’est terminé par un crash. À l’issue de l’élection sénatoriale des Français de l’étranger, dimanche 26 septembre, la liste de l’ancienne ministre et candidate à la présidentielle a recueilli 11 petites voix, soit 2% des bulletins du collège électoral composé des 443 conseillers et 68 délégués des Français de l’étranger actuellement en poste, des onze députés et douze sénateurs des Français hors de France.

Ségolène Royal passe donc à côté de son pari controversé de devenir sénatrice représentant les Français de l’étranger, elle qui n’a pas d’expérience d’immigration récente. Elle arrive derrière l’autre liste socialiste dissidente, conduite par Laure Pallez, qui obtient 20 voix (3,67%). Seules deux listes, emmenées par des inconnus, font pire, avec 0 voix.

« J’espérais davantage, ce serait malhonnête de dire le contraire, a-t-elle confié au Parisien. Le PS a joué la division en déposant une candidature contre moi et réussit à me faire battre, alors qu’on aurait pu afficher une unité ». Une affirmation qui en surprendra plus d’un. En effet, c’est bien Ségolène Royal qui a maintenu sa candidature alors qu’elle n’avait pas obtenu l’investiture du parti. Celle-ci a été donnée à Yan Chantrel, conseiller des Français de l’étranger à Montréal. Il a été élu sénateur dimanche soir.

Comme le prédisaient certains fins observateurs interrogés par French Morning avant le scrutin, l’élection fut serrée. La raison : le grand nombre de listes en lice – dix cette année contre sept en 2017.

Le sortant Christophe-André Frassa (Les Républicains) arrive en tête, avec 105 voix (19,74%). L’homme d’affaires Jean-Pierre Bansard (ASFE), dont l’élection avait été invalidée en 2018, fait son retour au Sénat. Sa liste obtient 95 voix (17,86%) et un siège. La députée Samantha Cazebonne (La République en Marche) décroche aussi son ticket pour la chambre haute (86 voix, 16,17%), tout comme Mélanie Vogel (Europe Écologie Les Verts) avec 80 voix (15,04%). Le sénateur Olivier Cadic (UDI) est réélu avec la même quantité de voix que cette dernière. Yan Chantrel referme la marche des élus avec 55 voix (10,34%).

Les sénateurs des Français de l’étranger siègent pour une durée de six ans. Ils sont renouvelés par moitié tous les trois ans. Avec les résultats de dimanche, le groupe Les Républicains aura probablement six sièges de sénateurs des Français de l’étranger sur les douze. La République en Marche en conserve un (Samantha Cazebonne) et l’Union centriste aussi (Olivier Cadic). Socialistes et écologistes occupent le reste.

Les résultats complets

Christophe-André Frassa (LR) 105 voix (19,74%) 1 siège

Jean-Pierre Bansard (ASFE) 95 voix (17,86%) 1 siège

Samantha Cazebonne (LREM) 86 voix (16,17%) 1 siège

Olivier Cadic (UDI) 80 voix (15,04%) 1 siège

Mélanie Vogel (EÉLV) 80 voix (15,04%) 1 siège

Yan Chantrel (PS) 55 voix (10,34%) 1 siège

Laure Pallez (Diss. PS) 20 voix (3,76%) 0 siège

Ségolène Royal (Diss. PS) 11 voix (2,07%) 0 siège

Jean-Damien de Sinzogan (SE) 0 voix (0%) 0 siège

Jérôme Youssef (SE) 0 voix (0%) 0 siège

6 book clubs français à New York

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A la recherche d’un club de lecture français à New York pour partager votre passion pour la littérature ? Rencontrer de nouvelles personnes et découvrir de nouveaux ouvrages ? French Morning vous présente six clubs de lecture francophones à New York City.

Maison française de Columbia

Depuis près de vingt ans maintenant, la tradition de se retrouver pour débattre autour d’un ouvrage littéraire se perpétue au sein du book club de la Maison Française de l’Université Columbia. Ces réunions ont lieu un lundi par mois, de 7pm à 8pm. « Le book club bénéficie du réseau de l’université, confie Virginie Niedermayer, l’une des organisatrices du club. Les séances sont donc parfois axées sur les écrivains invités par l’université ». Les adeptes des romans de Maylis de Kerangal pourront ainsi assister à la conférence qu’elle donnera à Columbia et se réunir, le lundi 18 octobre autour de Corniche Kennedy paru aux éditions Verticales en 2008. Et si vous habitez trop loin, sachez que ce n’est plus un inconvénient car les séances se déroulent, jusqu’à nouvel ordre, en ligne. À noter que le club de lecture de Columbia propose des séances autour d’ouvrages aussi bien contemporains que classiques. Info

Maison française de New York University

L’autre Maison française, celle de NYU, est aussi de la partie, avec The Mews French Book Club. Créé récemment par Catherine Cusset, l’écrivaine aux multiples récompenses littéraires, le club de lecture propose de se rassembler et de discuter autour de livres contemporains (exclusivement). L’idée est d’explorer les nouvelles tendances dans la littérature française et francophone « dans un cadre détendu » peut-on lire, en anglais, sur la page dédiée. Les séances ont lieu, pour le moment, en ligne. Info

Librairie Albertine

La seule librairie française à New York, attachée aux services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, possède, elle aussi, son club de lecture. Les séances sont axées sur des livres du XXe et XXIe siècle. Le prochain rendez-vous aura lieu le mardi 12 octobre, en ligne, de 6:30pm à 7:30pm, et portera sur le roman Igifu de Scholastique Mukasonga, publié en 2020 aux éditions Archipelago. Info

Coucou French classes

Si vous trouvez néanmoins qu’une séance d’une heure ou deux, pour traiter d’un ouvrage, n’est pas suffisant, à Coucou French Classes, « les clubs de lecture ont généralement lieu le dimanche après-midi et durent entre 4 et 6 semaines. Ils sont animés par des professeurs aimant partager leur passion pour la littérature », nous confie Marianne Perret, la cofondatrice de l’établissement. Les ouvrages abordés varient du classique au contemporain. A Coucou French Classes, le nombre de places au club de lecture est limité à dix participants, idéal pour les personnes préférant les réunions en petits comités, dans un cadre intimiste. La prochaine séance se tiendra en ligne, à l’instar des autres clubs de lecture présentés jusqu’ici, et portera sur La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon paru en janvier 2014 aux éditions Actes Sud. Info

French Book Club Meetup

Pour ceux qui souhaitent assister en personne à un groupe de lecture, voici le French Book Club, dirigé par Arthur, un Français passionné de littérature française qui propose également de se retrouver un mois sur deux autour d’un livre, soit classique, soit contemporain. Après plusieurs mois de rencontres virtuelles dues à la crise sanitaire, les séances en présentiel ont repris depuis le mois d’août. La prochaine réunion, samedi 09 octobre, mettra à l’honneur la jeune écrivaine Agathe Saint Maur et son ouvrage De Sel et de Fumée paru cette année aux éditions Gallimard. Info

Club Lecture d’Accueil New York

Le Club Lecture d’Accueil New York, offre également des séances en présentiel. Accueil New York est une association francophone a but non lucratif qui propose, par le biais de multiples activités organisées tout au long de l’année, de vous faire découvrir New York, d’aider à trouver un travail, à entreprendre ou bien à faire des rencontres dans la ville. Le Club Lecture, crée en 1990 dès les débuts de l’ouverture de l’association, est le plus ancien club de lecture français de New York City. Les réunions se tiennent un après-midi par mois, de 2pm à 4pm. « Depuis l’année dernière, nous nous réunissons sur la terrasse chauffée d’un café l’hiver et, l’été, dans Central Park, à la charmante Chess and Checkers House, ou alors à Bryant Park », nous expliquent les organisatrices du club de lecture d’Accueil New York. « Chaque participant apporte sur la table, au début de l’année, deux ou trois livres qu’il a vraiment aimés (un livre supplémentaire en janvier pour rafraîchir le stock), les présente en soulignant ce qu’il a aimé. Chacun pioche dans le tas en fonction de ce qui l’a touché dans cette présentation. Les livres sont majoritairement écrits en français, ce sont le plus souvent des romans », précisent-elles. Le prochain rendez-vous est fixé au mercredi 27 octobre. Info

French Institute-Alliance Française

Le French Institute-Alliance Française (FIAF) de New York qui possédait également un groupe de lecture où se réunissait, une fois par mois, à la librairie Haskell, des passionnées de littérature, a fermé ses portes depuis la crise sanitaire. Aucun date de réouverture, n’a été fixée pour le moment. Info

Le cauchemar des rendez-vous à l’ambassade américaine à Paris

« Je suis toujours coincée ici à San Francisco. » Comme beaucoup de Français, Laura risque de ne pas pouvoir revenir aux États-Unis si elle décidait de retourner dans l’Hexagone, malgré l’annonce de la levée du travel ban. La raison est aussi simple qu’absurde : il lui faudrait repasser par un poste consulaire pour mettre son visa dans son passeport, or les délais pour obtenir un rendez-vous à Paris sont toujours interminables.

« Il n’y a aucun rendez-vous disponible d’ici à fin mars 2022, et le nombre de créneaux libres se comptent sur les doigts d’une main jusqu’en mai 2022 », confirme l’avocate spécialisée en immigration Claire Degerin, en consultant le calendrier des rendez-vous à l’ambassade américaine du 8e arrondissement. Vincent qui vit sur la côte Est depuis 5 ans en fait les frais : « J’ai enfin obtenu un rendez-vous à l’ambassade à Paris… à l’été 2022. Je n’ai pas vu ma famille depuis 2 ans. Je vais encore rater Noël ».

Temps d’attente moyen pour un rendez-vous à l’ambassade américaine à Paris.

Des mesures administratives permettent aux détenteurs de visas à qui il manque le tampon sur le passeport de continuer à travailler et à vivre sur le sol américain, à condition de ne pas quitter le territoire. Les extensions de i94, un formulaire délivré par l’USCIS (Services de Citoyenneté et d’Immigration américains) et les changements de statut sont devenus la norme, d’après l’experte en immigration. Une situation complexe que vit notamment Claire, arrivée en visa L2 à Boston juste avant la pandémie. « On peut légalement rester ici et, tant qu’il n’y a pas d’urgence à rentrer en France, on ne le prend pas trop mal. Mais le jour où il y aura un pépin, où il faudra rendre visite à des proches, on sera très embêté parce qu’on ne pourra pas revenir ».

Des rendez-vous annulés

Difficulté supplémentaire, « depuis janvier 2021, beaucoup de rendez-vous, qui ne justifient pas d’un critère d’urgence, ont été annulés au dernier moment à Paris de façon arbitraire », souligne Isabelle Marcus, CEO du cabinet Columbus Consulting Group. Anne, en H1B à San Francisco depuis octobre 2020, en a fait l’amère expérience plusieurs fois. « L’an dernier, j’ai voulu rentrer en France parce que des membres de ma famille étaient gravement malades. Il y a même eu des décès… mais je n’ai pas pu », raconte-t-elle. « Alors en 2021, quand quelqu’un d’autre de ma famille est tombé malade, j’ai décidé d’y aller. J’ai pris rendez-vous en janvier pour le 25 mai. Au mois d’avril, il est annulé. Je fais alors une demande de rendez-vous d’urgence qui est refusée. »

Anne n’avait sans doute pas le bon critère pour motiver sa demande d’urgence. « Le fait d’avoir un proche malade ou un décès dans la famille ne fonctionne que si cela survient sur le territoire américain, pas en France » , précise-t-elle. « J’ai finalement repris un rendez-vous pour octobre. N’y tenant plus, je suis partie fin juillet en prenant le risque que mon rendez-vous soit annulé. Évidemment, c’est ce qu’il s’est passé. Sauf que, cette fois, je suis en France donc, soit je réussis à reprendre un rendez-vous en urgence et à faire tamponner mon passeport, soit je dois faire une croix sur ma vie aux États-Unis. » Bonne nouvelle : la jeune Française, soutenue par son entreprise, vient d’avoir une réponse positive.

Tester une autre ambassade que celle de son pays d’origine

Autre solution : tenter d’obtenir le précieux tampon par une autre ambassade américaine que celle de Paris. Vincent tente sa chance sans trop y croire, quitte à tirer un trait sur son rêve américain. « En désespoir de cause, j’ai pris un autre rendez-vous dans une ambassade européenne pour fin novembre, en repayant des frais. Je pense qu’il sera annulé. Ma hantise serait qu’ils annulent pendant que je suis sur le sol européen et que je reste coincé en France pour au moins 7 ou 8 mois. Je sais que c’est périlleux mais je n’en peux plus. S’ils me mettent dans cette situation, alors je quitterai les États-Unis. Si ce pays ne veut pas de moi, j’irai travailler ailleurs. »

Laura aussi est à bout. « C’est vraiment dur cette situation parce que ça fait presque 3 ans que je n’ai pas revu ma famille. Depuis, mon frère a eu une petite fille qui a un an et demi et j’ai eu mon fils qui va bientôt avoir deux ans. Mes parents et grands-parents ne pourront pas faire le voyage pour venir aux États-Unis, ils n’en ont pas l’énergie. On avait l’habitude d’aller les voir tous les ans mais là, on est coincés. Ça sépare les familles », déplore-t-elle.

La plupart des avocats recommandent d’éviter toute prise de risque. Chaque ambassade peut décider d’autoriser ou non les non-nationaux et non-résidents à faire leurs démarches consulaires, mais aussi de changer de politique. « Les gens courent après les ambassades américaines partout dans le monde », remarque Claire Degerin. « J’ai des clients qui ont fait tamponner leurs H1B en Roumanie mais c’est contraignant et aléatoire ».

De l’espoir

Après avoir vu leurs rendez-vous annulés à Paris, Magali Zecri et sa famille ont frappé aux portes des ambassades américaines au Panama et aux Bermudes, et ont finalement réussi à renouveler leurs visas L en Belgique. « On a récupéré nos passeports pour retourner à New York une semaine après, avec les visas et les NIE. » Expérience similaire pour Audrey Ruel et son époux, qui vivent à Columbus dans l’Indiana. « Les avocats de l’entreprise de mon mari étaient au courant de la démarche », explique-t-elle. « Ce qui les a convaincus de nous laisser aller à Bruxelles, c’est que, sans cela, mon mari aurait été dans l’impossibilité d’effectuer des déplacements professionnels. »

Quant à savoir si les postes consulaires vont pouvoir reprendre un service normal et résorber l’arriéré des dossiers à traiter, « personne ne sait ». « On attend toujours le texte officiel sur la levée du travel ban », rappelle Isabelle Marcus. Pour les spécialistes en immigration, un seul espoir : que l’administration américaine donne enfin les moyens nécessaires aux officiers consulaires de faire leur travail efficacement et leur communique « des directives précises ».

 

En octobre, streamez vos programmes français préférés grâce à France Channel

[Agenda partenaire] France Channel consacre son mois d’octobre aux comédies – le genre cinématographique préféré des Français – avec, à l’affiche, quatre films réalisés par Francis Veber : “La Chèvre et “Les Compères, deux films cultes avec Pierre Richard et Gérard Depardieu ; “Le Dîner de Cons, film aux trois Césars avec Thierry Lhermitte et le regretté Jacques Villeret ; et “Le Jaguar avec Jean Réno et Patrick Bruel.

Retrouvez également “Brice 3”, personnage inventé, scénarisé et joué par Jean Dujardin, ou encore la comédie familiale “Sur la piste du Marsupilami” réalisée par Alain Chabat avec Jamel Debbouze, adaptée de la célèbre bande dessinée de Franquin.

Sophie Marceau à l’honneur

Sophie Marceau sera également à l’honneur avec sept films tirés de sa filmographie.

Au programme :  Les “Boum” 1 & 2, “L’étudiante”, “LOL”, le film historique “Les Femmes de l’ombre”, le policier “Anthony Zimmer” et la comédie romantique “Une Rencontre”.  Ces films montrent bien toute l’étendue du talent de l’actrice préférée des Français.

Le meilleur de la fiction française

France Channel vous propose également le meilleur de la fiction française avec, ce mois-ci, la première saison du feuilleton Demain nous appartient”, diffusé depuis plusieurs années sur TF1, rassemblant tous les soirs plus de trois millions de téléspectateurs. Au programme : rivalités familiales, romances et scènes de la vie quotidienne autour des habitants de la ville de Sète.

(re)Découvrez la France

Echappées Belles” vous emmènera pour un weekend en Corse tandis que “Des Racines et des Ailes” vous feront découvrir les trésors de la Gironde, ses grands crus connus dans le monde entier, mais aussi ses paysages préservés.

Fred Chesneau le “globe cooker” vous fera découvrir les traditions culinaires des communautés installées à Paris, en commençant par la cuisine indienne dans un épisode des “Paris du globe-cooker”.

Le temps d’une nuit, Charles Berling, véritable passionné du Musée d’Orsay, aura la chance de s’y retrouver seul. Vous redécouvrirez ce musée à travers le prisme de son regard, de sa sensibilité et de ses goûts dans “Une nuit au musée d’Orsay“.

Et enfin les grands comme les petits pourront vibrer devant l’adaptation en dessin animé des aventures de Zorro et de son fidèle ami Bernardo dans Les Chroniques de Zorro“.

Profitez de tout ce contenu en un clic !

Pour accéder au plus grand catalogue de divertissement français aux Etats-Unis, rendez vous sur www.francechannel.tv.

Les lecteurs de French Morning bénéficient d’une réduction de 10% sur les abonnements mensuels grâce au code : FRENCHM10.

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Sexe et soleil : « La Piscine » nage dans le succès à New York

« Ça nous a un peu surpris », admet Bruce Goldstein. Programmateur du Film Forum, le fameux cinéma indépendant de New York, l’Américain parle du succès de « La Piscine », le film français dont il assure aussi la distribution aux États-Unis via sa société Rialto Pictures. « Nous avons dépassé la barre des 200 000 dollars de recettes, ce qui est excellent pour un film aussi peu montré et un petit distributeur comme nous. Nous sommes ravis ! ».

Sorti en 1969, ce thriller torride de Jacques Deray raconte l’histoire de Jean-Paul (Alain Delon) et sa conjointe Marianne (Romy Schneider), dont les vacances dans une villa de rêve sous le soleil de Saint-Tropez sont interrompues par l’arrivée inattendue de l’ex-amant de Marianne, Harry (Maurice Ronet), et de sa fille de 18 ans, Pénélope (Jane Birkin). La drague et les jalousies fusent, jusqu’à ce que Jean-Paul tue Harry en le noyant dans la piscine. Une version restaurée de ce film cultissime était à l’affiche du Film Forum depuis le 14 mai. Programmé pour une durée initiale de deux semaines, elle a terminé sa course le 16 septembre après une vingtaine de semaines d’activité pour laisser la place à d’autres films. « Au début, nous avions deux projections par jour. Nous avons dû en augmenter le nombre à cinq. Tous les jours, nous avions au moins deux ou trois séances complètement vendues », explique Bruce Goldstein.

Que s’est-il passé ? Selon le distributeur, le film a bénéficié du fait que le New York Times l’a sélectionné comme l’un de ses Critic’s Pick, une recommandation synonyme de coup de pouce non-négligeable pour les films distingués. Le quotidien new-yorkais lui a consacré un nouvel article en août, en tête de sa rubrique Style cette fois, et l’a mentionné dans un reportage sur les inondations causées par la tempête Ida début septembre. En effet, le Film Forum a été inondé lors d’une séance de « La Piscine ».

Le Times of London en a parlé aussi, suivi de quelques médias français. « Ça a eu un effet boule-de-neige, raconte Bruce Goldstein. Ce succès chez les New-Yorkais s’explique aussi par le fait que nous avons tous été confinés. Nous ne pouvions pas voyager. Le fantasme du sexe au soleil nous parlait !, s’exclame-t-il. Et puis, Alain Delon et Romy Schneider sont très beaux ! ».

Pour cet amateur de cinéma, promoteur de pépites du 7ème art hexagonal aux États-Unis (comme « L’Armée des ombres » de Jean-Pierre Melville), « La Piscine » connaît ainsi une « première vie aux États-Unis ». Car sa première sortie américaine, en 1970, était passée inaperçue. « Le distributeur de l’époque a bâclé la promotion. On ne savait pas comment vendre des films étrangers aux Américains. De plus, Alain Delon et Romy Schneider n’étaient pas connus ici », poursuit Bruce Goldstein. Cinquante-et-un an plus tard, son succès new-yorkais lui permet d’être distribué dans tout le pays.

French Fashion Corner : l’artisanat français s’expose (en ligne) au marché américain

« Les États-Unis sont à la fois un projet professionnel et de vie. Nous espérons que notre collection de bijoux va plaire à New York », confie Albane Veyrard, co-fondatrice de la marque Adepte avec son mari Bertrand. Depuis 2016, le couple crée des bijoux élégants et modernes à des prix accessibles dans son atelier de Toulouse. C’est lors d’un voyage dans la Big Apple en février 2020 que les deux entrepreneurs ont eu l’idée d’exporter leurs créations. « On a déjà une boutique qui fonctionne bien à Toulouse. En se baladant un jour à Nolita au milieu des boutiques françaises, et on s’est dit : pourquoi pas nous ? »

De retour dans le sud de la France, le couple se renseigne en ligne et découvre les services de Business France, l’organisme d’Etat en charge du développement international des entreprises. « Nous avons échangé avec Quitterie Pagniez qui travaille pour le bureau de Business France à New York. Elle nous a proposé de participer au French Fashion Corner afin de tester notre offre sur le marché nord-américain », raconte Albane Veyrard.

Créé en 2019, le French Fashion Corner profite chaque année de la Fashion Week pour mettre en valeur une sélection de petites marques françaises qui souhaiteraient s’implanter aux États-Unis. Une vingtaine d’artisans de mode et accessoires hommes, femmes et enfants sont présentés en ce moment et jusqu’à fin octobre auprès de concept stores/département stores et boutiques indépendantes américaines. Parmi elles, A. POIL, marque de vêtements en cachemire et yak basée à Angers, Maison Resonance qui fabrique des foulards en soie dans son atelier de Lyon, et les bijoux Adepte dont les bagues, bracelets, colliers et boucles d’oreille veulent « sublimer la femme libre, moderne, indépendante qui s’assume fièrement et revendique son statut », décrit Albane Veyrard.

« La sélection des marques du French Fashion Corner est faite par nos équipes entre la France et les Etats-Unis, en fonction de plusieurs critères : avoir des références en France, posséder un site internet en anglais et être déjà présent ou prêt à l’export à l’international », explique Quitterie Pagniez à New York. Des frais de dossier de 1950 € (2300 $) sont également nécessaires pour participer. « 50% des frais d’inscription sont pris en charge par les Chèques Relance Export, des sommes mises à disposition par le gouvernement français pour aider les entreprises dans leur développement à l’international, ajoute-t-elle. Nous sommes subventionnés par la région Occitanie à près de 50%, et l’autre moitié sera effectivement financée par le chèque export », détaille Albane Veyrard.

Imaginé par Marine François, chef du pôle Art de vivre chez Business France à New York, le French Fashion Corner s’est récemment développé au Royaume-Uni et en Asie. L’organisme français multiplie les collaborations mode. L’enseigne Saks Fifth Avenue à New York accueille en ce moment The French Touch, une sélection de 16 marques françaises jamais présentées dans son magasin, en partenariat avec BPI. « On a des projets de ce type toute l’année sur des secteurs variés, ajoute Quitterie Pagniez. On a travaillé sur la mode éco-responsable française en juin et on a lancé, le 20 septembre, le French Toy Corner, un e-salon en partenariat avec les associations de jouets en France et aux US pour permettre de faire découvrir le marché nord-américain du jouet ».

Le French Fashion Corner devrait, quant à lui, évoluer l’année prochaine. « Nous sommes restés très généralistes depuis trois ans. Nous réfléchissons à faire évoluer le concept pour les prochaines éditions, confie Quitterie Pagniez, que ce soit en termes de format ou de secteur de marques mises en avant. On pense à une édition spéciale enfants par exemple, et à un format hybride entre le présentiel et le digital ».

La Vegan Fashion Week d’Emmanuelle Rienda revient en octobre à Los Angeles

Reportée en raison du Covid-19, la troisième édition de la Vegan Fashion Week revient en trombe cet automne à Los Angeles, les vendredi 8 et samedi 9 octobre plus exactement. Après avoir ouvert un showroom, la Vegan Fashion Library, la Française Emmanuelle Rienda a remué ciel et terre pour monter l’événement sur le thème de l'”Expansion”. La Vegan Fashion Week mettra également en avant les minorités, faisant défiler des Amérindiens.

Sur le penthouse de l’USC Tower, un gratte-ciel de South Park à Los Angeles, se succéderont quatre défilés de créateurs vegan aux idées audacieuses et innovantes (Vegan Tiger de Corée du Sud, Nous Etudions d’Argentine, Fan All Flames et Pure Void de Los Angeles). Ils seront accessibles aux détenteurs du passe VIP.

En plus des défilés, les professionnels de l’industrie et les amateurs de mode sont invités à faire leurs achats au Vegan World, un marché proposant une sélection de 20 créateurs, à participer à une table ronde mettant en vedette le designer textile Desserto, ou à assister à la projection d’un film du LA Fashion Festival.

Via cet événement, Emmanuelle Rienda ambitionne de “changer l’industrie de l’intérieur et d’élever la conversation”. Le tout sans juger, ni effrayer : “Nous montrons de la beauté au lieu de la violence (contre les animaux).”

Ouverture des frontières : les compagnies aériennes dans les starting-blocks

« On n’y croyait plus, on a sabré le champagne pour fêter la nouvelle », s’exclame Anne Crespo, directrice de la communication de La Compagnie. Comme de nombreux Français, La Compagnie a célébré l’annonce de la levée prochaine du « travel ban ». La compagnie aérienne dessert des vols directs 100 % en classe affaires entre Paris et New York, mais aussi entre New York et Nice pendant la saison estivale. Le groupe avait dû suspendre l’intégralité de ses vols jusqu’en juin 2021, et mettre au chômage partiel presque l’intégralité de ses employés.

Lors de l’ouverture des frontières européennes aux Américains en juin, La Compagnie avait repris entre 4 et 5 vols par semaine, avec une moyenne de 60 % de remplissage. « Les Américains ont tout de suite recommencé à voyager, la reprise a été portée par les clients loisirs », raconte Anne Crespo. A l’annonce de l’ouverture des États-Unis en novembre prochain, les Européens n’ont pas traîné non plus. « Nous avons eu un pic de réservations, lundi après-midi, pour des voyages en novembre et décembre, il y a un vrai emballement », relate-t-elle. La Compagnie proposera 6 à 7 vols Paris-New York par semaine au prix d’appel de 1.200 euros ou 2.000 dollars et va également ouvrir une ligne New York-Paris-Tel Aviv le 5 décembre prochain, un marché avec une forte demande.

De l’autre côté du spectre, la compagnie low-cost French bee s’est, elle aussi, réjouie de la levée du « travel ban ». « Comme beaucoup de nos clients, nous étions dans l’attente de cette annonce. C’est désormais concret et French bee permet un voyage vers ces 2 villes mythiques des États-Unis, New York et San Francisco, à des tarifs très attractifs associés à une offre pointue et personnalisable », a déclaré Muriel Assouline, Directrice Générale de French bee. La compagnie avait également repris les vols Paris-New York en juillet dernier et propose un tarif d’appel à 199 dollars l’aller. Mais elle attend encore les conditions d’application de ces nouvelles règles de voyage pour relancer la ligne vers San Francisco, pour ses vols à destination de Tahiti.

Une année de flottement avant un retour à la normale

Chez le leader du marché Air France-KLM, il s’agit bien sûr d’une « nouvelle formidable », dans la mesure où « 40% de notre chiffre d’affaires provient des liaisons transatlantiques », a expliqué le directeur général, Benjamin Smith, à l’AFP. De 64 vols quotidiens au-dessus de l’Atlantique, le groupe avait « réduit ces rotations de 75 à 80% » pendant la pandémie. « Dans les prochains jours, explique-t-il, nous allons étudier ce qui peut être réaliste » en termes de déploiement des capacités. Il a assuré que tous les avions long-courriers étaient « en ordre de marche », mais que la montée en puissance dépendrait aussi du niveau de la demande. Car la pandémie a fait très mal au secteur touristique qui représente la moitié des recettes de la ville de New York. En 2020, le nombre de touristes à Big Apple a chuté de deux tiers, à 22,3 millions contre un plus haut historique de 66,6 millions en 2019.

Or, outre l’appétit des touristes, les événements de grande envergure reprennent peu à peu aux États-Unis. « Nous attendons avec impatience la date du marathon de New York, nous avons 800 personnes sur liste d’attente », raconte Franck Bondrille, CEO de Contact USA, qui organise des événements et voyages professionnels de groupes Français aux États-Unis. Les entreprises commencent déjà à reprogrammer des séminaires outre-Atlantique pour 2022, et les artistes comme Florence Foresti, Francis Cabrel ou Kev Adams, qui avaient dû reporter leurs tournées, devraient annoncer prochainement de nouvelles dates.

Le problème ne viendra donc pas de la demande, mais plutôt de l’offre aérienne disponible, selon lui. Car la pandémie a coûté très cher aux compagnies aériennes: selon Statista, après avoir connu un pic de pertes à 135 milliards de dollars au deuxième trimestre 2020, elles vont encore accuser 85,3 milliards de dollars de revenus perdus au quatrième trimestre 2021. Déjà, la ligne Paris-New York a perdu deux opérateurs low-cost, Norwegian Airlines et Corsair, en quelques années. « Nous pensons qu’il y aura une année de flottement avant que le trafic revienne à la normale, estime Franck Bondrille. Nous étudions des demandes de vols ponctuels pendant les périodes d’affluence auprès des compagnies ». Une chose est sure, après 18 mois d’activité très réduite, les compagnies aériennes devraient se rattraper et faire gonfler les prix des billets sur cette ligne très prisée du Paris-New York.

Un festival français pour marquer l’automne à Astoria

Astoria enfile ses habits français pour l’automne. Le dimanche 26 septembre, le premier “Fall French Fest” du quartier se tiendra au café-marché pour animaux de compagnie Château le Woof. “La propriétaire n’est pas française mais elle adore la France. On s’est dit qu’il fallait faire quelque chose ensemble“, résume Julie Thibault-Dury, co-fondatrice de la plateforme Closiist et instigatrice de l’événement avec son amie Marie Barbezieux Rousselle, créatrice de l’afterschool environnemental Little Ecologists. “D’autant que les événements sur le thème de la France sont essentiellement à Brooklyn et Manhattan. Il n’y a rien à Queens alors qu’il y a beaucoup de Français à Astoria et Long Island City“.

Au menu de ce rendez-vous: des exposants français ou francophiles aux produits éco-responsables évoquant la France. Les exposants comptent une marque de savon écolo, des macarons pour chiens, un vernis à ongles non toxique…

Le public pourra aussi participer à des dégustations de vin accompagnées de crêpes (entre 1-4pm) et un atelier de construction de Tour Eiffel à partir de matériaux recyclés pour les enfants de 4 à 8 ans entre 10am et midi avec Little Ecologists. Cette dernière activité est payante et sur réservation. La chanteuse Seann assurera l’ambiance musicale.

On va faire ce genre d’événements tous les mois“, précise Julie Thibault-Dury. Rendez-vous est déjà pris au même endroit pour Halloween.

Gaëtane Thiney, à New York : « je suis à la fois joueuse et en mission pour la FFF »

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En cette chaude matinée du samedi 18 septembre, les corps souffrent sur la pelouse du centre d’entraînement des New York Red Bulls, à Whippany (New Jersey). C’est ici, à une cinquantaine de kilomètres de Manhattan, que le NY Gotham FC s’entraîne depuis l’année dernière. L’équipe de NWSL (championnat féminin américain) a recruté en juin l’internationale française Gaëtane Thiney, arrivée du Paris FC en prêt jusqu’à la fin de la saison.

“J’avais déjà prévu de venir la saison dernière, mais je n’ai pas pu à cause du Covid, alors j’ai reporté à cette année”, explique la milieu de terrain qui compte 163 sélections en Équipe de France pour 58 buts. “J’ai prolongé récemment avec le Paris FC jusqu’en juin 2022, en expliquant que je suis plutôt en fin de carrière qu’au début, et que je souhaitais vivre une nouvelle expérience. C’était aussi une opportunité pour Paris de voir ce qu’il se passe de l’autre côté de l’Atlantique, et pourquoi pas de collaborer avec le club de Gotham. C’était bien pour tout le monde”. 

À bientôt 36 ans (NDLR: elle est née le 28 octobre), Gaëtane Thiney a effectué la majeure partie de sa carrière au Paris FC (anciennement FCF Juvisy), un club qui a remporté à six reprises le championnat de France de D1 Arkema. “J’ai vécu une arrivée très positive à New York puisque j’ai enchaîné les matches en tant que titulaire. J’ai même été surprise de jouer aussi rapidement et qu’il y ait autant de matches. L’équipe a joué 11 fois, entre juin et juillet, alors qu’on joue seulement 22 matches pendant toute la saison en France”. La Française née à Troyes a découvert un championnat très différent de ce qu’elle connaît, avec un niveau très resserré entre les équipes et des déplacements éreintants. “Deux semaines après mon arrivée, on allait jouer à Portland à six heures de vol de New York, trois heures de décalage horaire, sur un terrain synthétique et sous 40 degrés”, décrit-elle. “Ça fait partie des choses un peu surréalistes ici, mais que je voulais vivre”.

Après un bon début de saison, le Gotham FC est classé huitième sur dix et reste sur une série de cinq matches sans victoire qui pourrait l’éloigner des playoffs prévus les 6 et 7 novembre. “J’apprends beaucoup mais le jeu est très différent de la France. Aux US, c’est très physique, athlétique et porté vers l’attaque à tout prix. Parfois trop. Moi je suis de formation française où l’on apprend à conserver la balle et faire plus de passes”. Une analyse vérifiée lors d’une opposition à 11 contre 11 pendant notre venue à l’entraînement où Gaëtane Thiney, positionnée entre les lignes en milieu offensive, ne touchera que peu de bons ballons. “Le club cherchait une joueuse de mon profil parce que j’apporte autre chose. Mais c’est dur de mettre tout ça en place en si peu de temps, et je ne peux pas non plus tout révolutionner”.

Malgré quelques difficultés d’adaptation, l’internationale française prend du plaisir dans sa nouvelle équipe et aux États-Unis où la mentalité est, elle aussi, très différente. “Ce sont de grandes professionnelles qui mettent une énergie folle dans tout ce qu’elles font. Ce positivisme peut être une force, que ce soit dans le football ou dans la société américaine en général”. En revanche, Gaëtane Thiney remarque des lacunes dans la façon de faire, de l’autre côté de l’Atlantique. “Les filles sont toutes très sympas, mais quand on sort de l’entraînement, on ne se voit plus. Il y a moins la volonté de fédérer et de créer de la convivialité autour de l’équipe”.

Si la Française s’intéresse autant à l’aspect culturel du foot aux États-Unis, c’est qu’elle n’est pas venue à New York uniquement dans la peau d’une joueuse. “Je suis conseillère technique nationale pour la DTN depuis 2012 (NDLR: direction technique nationale de la Fédération française de football). J’ai réalisé beaucoup de missions depuis neuf ans, en aidant au développement du foot à l’école par exemple, et en travaillant sur la pratique des jeunes footballeurs et footballeuses avec la création d’outils pédagogiques et didactiques pour les éducateurs”. À New York, son objectif est de “formaliser une vision du foot féminin et masculin aux US, que ce soit aussi bien chez les pros qu’au niveau des académies”, explique-t-elle. “Je fais des rapports réguliers à la FFF sur comment est construit le football ici et sur ce qui pourrait nous intéresser. Je découvre le système universitaire, les clubs professionnels, le scouting aux Red Bulls, et je suis de l’intérieur le fonctionnement de la NWSL”.

Gaëtane Thiney a également visité récemment l’académie new-yorkaise lancée par la FFF en 2019, qui vient d’annoncer l’ouverture de deux nouvelles structures à Santa Cruz (Californie) et Montréal (Canada). “L’objectif de la FFF est de développer l’image de l’Equipe de France masculine en Amérique du Nord qui accueillera avec le Mexique la Coupe du monde en 2026. On a besoin pour cela d’ouvrir et de développer un réseau sur place, par rapport à tout ce qu’on veut faire”, expose-t-elle. “L’idée est aussi de savoir comment la FFF pourrait aider au développement du foot aux US. Nous avons des grandes forces comme la formation des coaches, la qualité des entraînements et la tactique”.

À la fin de son prêt à New York, Gaëtane Thiney sera “heureuse” de retrouver son pays et le Paris FC, avec qui elle pourra rejouer à partir de janvier 2022. “Le Gotham FC est un club qui cherche encore son identité. Il a d’abord changé de nom en mai (NDLR: anciennement Sky Blue FC), puis de directrice générale en juillet et ensuite d’entraîneur fin août… Tout le monde est un peu à la recherche de sa place, même les joueuses”, raconte-t-elle. “À l’inverse, j’ai un tel ancrage à Paris depuis longtemps, que c’est un moteur pour moi. Et puis j’ai passé un contrat oral avec mes coéquipières en leur promettant de revenir jouer avec elles”, ajoute la milieu de terrain, un large sourire au visage.

Avec 163 sélections, Gaëtane Thiney est la sixième joueuse la plus capée de l’histoire de l’Équipe de France. Si elle a participé à la Coupe du monde en France en 2019, où les Bleues se sont inclinées face aux États-Unis en quart de finale, elle n’a jamais été rappelée depuis par la sélectionneuse Corinne Diacre. “Est-ce que j’ai fait une croix sur l’Équipe de France? Non, j’ai fait une croix sur la logique de Diacre”, lâche-t-elle. “J’ai une position délicate car je bosse à la FFF et je ne peux pas dire tout ce que je pense… Mais il n’y a aucune logique dans ce qui est fait depuis longtemps. Moi, j’ai vécu l’Equipe de France que j’avais envie de vivre, et elle était extraordinaire. Celle qui se fait maintenant fait plus de mal qu’autre chose”. 

En poste depuis 2017, Corinne Diacre a été très critiquée ces derniers mois par ses propres joueuses pour ses choix et son management autoritaire. Elle s’est mise à dos plusieurs cadres du vestiaire comme la gardienne Sarah Bouhaddi (149 sélections), qui s’est mise en retrait des Bleues depuis juillet 2020, la milieu de terrain Amandine Henry (93 sélections), non sélectionnée le 9 septembre pour les qualifications à la Coupe du Monde 2023, au même titre qu’Eugénie Le Sommer (175 sélections), attaquante historique de la sélection. “Corinne Diacre a également retiré le brassard à Wendy (Renard) avant de lui remettre ces jours-ci… Non vraiment, si quelqu’un peut m’expliquer car je ne comprends plus rien. Enfin si, ce que je comprends, c’est qu’il y a maintenant beaucoup d’argent dans le foot féminin et probablement des salaires très confortables à se faire. Il s’agit donc de tout faire pour garder sa place, coûte que coûte, le plus longtemps possible et peu importe les moyens”. L’intéressée appréciera.

“L’as des as” avec Jean-Paul Belmondo au TLF ce vendredi

Le 6 septembre dernier, Jean-Paul Belmondo tirait sa dernière révérence, après plus de soixante ans de carrière. Le Théâtre du Lycée français de San Francisco rendra hommage à Bébel en diffusant un de ses plus gros succès, “L’as des as”, au théâtre Erick Moreau, le vendredi 24 septembre à 7pm. Le film sera uniquement en français, sans sous-titres.

Le film de Gérard Oury, sorti en 1982, raconte l’histoire de Jo Cavalier, entraîneur de l’équipe de France de boxe aux Jeux olympiques de Berlin de 1936, et qui se trouve mêlé à la grande Histoire lorsqu’il entreprend de sauver un orphelin juif.

Plus de cinq millions de spectateurs ont vu “L’as des as” en salle à sa sortie, plaçant le film en deuxième place du box-office de Jean-Paul Belmondo, son film le plus populaire restant “Le cerveau” avec Bourvil. Belmondo avait accepté de faire le film avant que le scénario soit écrit, séduit par la perspective d’utiliser son expérience de boxeur pour ce tournage.

“L’as des as” est le premier film d’une série de projections organisée par le Lycée français de San Francisco. Au programme, des classiques comme “Les tontons flingeurs” et des films plus récents comme “Antoinette dans les Cévennes” ou les courts-métrages du Festival des Champs-Elysées.