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Profitez de la rentrée pour vous (re)mettre au théâtre !

[Agenda partenaire] L’Atelier Théâtre NY a le plaisir d’annoncer le retour des ateliers à partir du 21 septembre 2021 !

Trois ateliers différents 

Ce trimestre, trois ateliers seront disponibles afin de vous permettre de trouver chaussure à votre pied. Au programme : un atelier d’improvisation, un atelier scènes portant sur le répertoire classique américain et un atelier mêlant impro et interprétation, portant sur le répertoire contemporain français.

Retrouvez le plaisir des planches cette rentrée avec toute l’équipe de l’Atelier.

Profitez des tarifs early bird avant le 13 septembre !

Pour plus d’informations, rendez-vous directement sur le site internet de l’Atelier Théâtre NY.

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À Miami, l’auteure Anna Alexis Michel signe son nouveau roman

Un an après la sortie de son précédant ouvrage « Irma et les autres », finaliste Prix Plume du Jury 2020, ayant pour cadre la ville de Miami pendant un ouragan et traitant de ce genre de phénomènes bien réels ou symboliques qui traversent nos vies, l’auteure francophone Anna Alexis Michel, établie à Miami Beach, vient de publier son troisième roman intitulé « Les palmiers de décompression ».

« J’avais écrit  “paliers de décompression” et le correcteur orthographique, croyant savoir mieux que moi, avait corrigé : palmiers de décompression. C’était si joli, je l’ai gardé ainsi », confie avec un large sourire Anna Alexis Michel qui aborde dans ce nouvel ouvrage le thème de la rupture amoureuse. « Quand cela nous arrive, nous sommes dans un état de sidération et, pour survivre, nous devons remonter du fond de nos chagrins comme un plongeur remonte des abysses avant de rejoindre les palmiers et la lumière », souligne l’auteure qui a par ailleurs choisi de débuter son livre par le dénouement.

Les fans de littérature sont ainsi invités à accompagner Antoine et Line dans leur histoire, depuis le jour de leur séparation avant de remonter progressivement au fil des chapitres jusqu’à leur rencontre. « Cela permet de s’interroger sur la relation de couple et indique que bien souvent les choses sont écrites d’avance mais que nous n’arrivons pas à déceler les signes avant-coureurs », précise Anna Alexis Michel.

Artiste touche-à-tout originaire de Villeneuve-Loubet, la quinquagénaire est une vraie passionnée d’écriture et s’est adonnée à toutes ses formes : rédactrice, adaptatrice de pièces avant d’être auteure elle-même comme en témoigne son premier roman « Le Peignoir aux alouettes », un texte entre temps adapté au théâtre et joué au Fillmore de Miami Beach.

“Recall Newsom” : référendum pour la révocation du gouverneur californien, comment ça marche?

Les panneaux “Recall Newsom” fleurissent sur les pelouses des villes californiennes, quand le sujet s’invite dans les conversations au café du coin. Le référendum appelant les électeurs californiens à se prononcer sur la révocation du gouverneur démocrate Gavin Newsom a été fixé au mardi 14 septembre. Les électeurs de l’État, qui ont déjà reçu le bulletin, ont jusqu’à cette date pour renvoyer ou déposer leur scrutin. Décryptage de ce référendum.

Une vieille tradition

Comme l’explique le New York Times, “la démocratie directe fait partie intégrante de la culture politique du Golden State”. Les “recall” ont été intégrés dans la Constitution et le Code électoral de la Californie en 1911. Cette révocation est d’ailleurs “plus simple” en Californie que dans les 19 autres États où elle est en place.

Le secrétaire d’État de Californie est chargé de superviser les “rappels” des agents de l’État, y compris des postes constitutionnels (gouverneur, lieutenant-gouverneur, procureur général, etc.), des législateurs des États et des juges des cours suprêmes et d’appel.

Au total, il y a eu 54 tentatives de rappel des gouverneurs de Californie, explique le Secrétariat d’État du Golden State. Outre celle de M. Newsom, une seule autre tentative a abouti à un referendum: celle de Gray Davis, critiqué pour l’augmentation des frais d’immatriculation des voitures et les pannes de courant continues. C’est grâce à ce référendum que l’acteur Arnold Schwarzenegger a été élu en 2003 à la tête de l’État pour le compte du parti républicain. Autre rappel ayant abouti dans un État américain : celui du gouverneur du Dakota du Nord en 1921.

Les raisons invoquées pour révoquer Newsom

Aucune raison n’est vraiment nécessaire pour organiser un “recall”.

Comme le détaille le Los Angeles Times, la pétition pour l’éviction de Newsom invoque tout de même plusieurs griefs, dont les impôts élevés, la crise des sans-abri, ainsi que la position du gouverneur sur l’immigration et la peine de mort. Ils ont évolué au cours de la pandémie, incluant la fermeture des petites entreprises et des écoles, mais aussi le scandale autour de sa venue à French Laundry sans masque (alors qu’il était obligatoire à l’intérieur).

Une minorité de 12 % pour mobiliser un référendum

Pour organiser un «scrutin de rappel», il faut réunir les signatures d’au moins 12 % des votants de la précédente élection, soit 1 495 709 signatures dans le cas présent. Les organisateurs disposent généralement de 160 jours pour recueillir ce quorum, mais les tribunaux ont accordé quatre mois supplémentaires aux partisans du rappel de Newsom en raison de la pandémie de Covid-19, ce qui leur a permis d’atteindre et dépasser le seuil, en recueillant plus de 1,7 million de signatures.

Des élections coûteuses

Si les 12 % sont atteints et validés, le coût du référendum (impression des bulletins de vote, mise en place des bureaux et traitement des bulletins) est étudié par l’assemblée de l’État ( avant que le secrétaire d’État fixe la date du scrutin). Selon l’institution, le rappel coûterait 276 millions de dollars à la Californie (une somme qui était déjà dans les caisses de l’État, la procédure a donc été accélérée). En revanche, des responsables locaux californiens estiment, eux, que le coût de cette élection pourrait atteindre 400 millions de dollars.

Quant aux trois groupes conservateurs à l’origine du référendum, ils ont dépensé près de 5 millions de dollars au premier trimestre 2021 pour mobiliser les signataires de la pétition, explique le Los Angeles Times.

Deux questions posées

Deux questions sont soumises simultanément aux électeurs : “êtes-vous favorable au rappel du gouverneur ? Si “oui” : qui préférez-vous pour le remplacer ?” Si la majorité des votants dit “non” à la première question, la seconde est rendue caduque. Mais si plus de 50 % votent “oui” au “recall”, le candidat avec le plus de voix devient le nouveau gouverneur jusqu’à la fin du mandat le 2 janvier 2023.

Une multitude d’adversaires

Pour participer au “recall”, les candidats (inscrits en Californie) doivent payer des frais de dossier d’environ 4.000 $ ou soumettre les signatures de 7.000 partisans. Ils ont jusqu’à 59 jours avant le jour du scrutin pour se déclarer.

Quarante-six candidats ont rempli les conditions et ont leur nom sur le bulletin, dont les Républicains John Cox, un homme d’affaires de San Diego qui s’est récemment distingué en visitant l’État avec un ours ; Caitlyn Jenner, ancienne athlète olympique devenue star de téléréalité et l’animateur de radio Larry Elder. “Le principal challenger parmi les démocrates est Kevin Paffrath, un influenceur YouTube et conseiller financier”, rappelle le New York Times. Seuls quelques-uns ont lancé des campagnes professionnelles et collecté des fonds, fait toutefois remarquer le Los Angeles Times.

 

La Bibliothèque orange, le groupe de lecture francophone qui cartonne dans la Bay Area

L’anomalie d’Hervé Le Tellier, prix Goncourt 2020, Le pays des autres, le dernier roman de Leïla Slimani, Nature humaine de Serge Joncour, un essai sur la vie marine, ou encore une biographie du naturaliste John Muir qui permit la création du parc de Yosemite. Ces titres sont quelques exemples de la sélection 2021 de la Bibliothèque orange, une association parisienne qui favorise l’existence de groupes de lecture depuis 1922. Le principe est simple: il suffit de constituer ou de rejoindre un cercle de 12 lecteurs ou lectrices qui reçoivent chacun deux ou trois livres par mois et qu’ils passent ensuite à la prochaine personne du circuit. “Pour un prix modique, on a accès à 24 ou 36 livres brochés par an et il n’y a aucune obligation de lecture. On ne se réunit pas pour parler des livres puisqu’on reçoit tous les mêmes ouvrages mais à des moments différents“, résume Anne Dumontier qui chapeaute les huit circuits de la Bay Area.

Malgré presqu’un siècle d’existence, la Bibliothèque orange reste confidentielle pour bon nombre de francophones expatriés. Et pour cause : la plupart des 600 circuits et des 14.500 abonnés sont en France. Le concept s’est peu à peu exporté grâce à des Français membres de l’association en France qui l’ont implanté à l’étranger. Danièle Cuzin a découvert la Bibliothèque orange en 2014, un peu par hasard. “C’est grâce à la rencontre, chez des amis, d’une Française qui en faisait partie, raconte-t-elle. J’habite dans la baie de San Francisco depuis 2012 après avoir passé de nombreuses années au Texas et je n’avais jamais entendu parler de la Bibliothèque orange.

Anne Dumontier, installée à Los Altos, l’a découverte il y a plus de vingt ans, par le bouche à oreille : “J’aime lire et quelqu’un m’avait parlé de ce groupe de lecture. Je l’ai rejoint en pensant que je n’aurais peut-être pas le temps, mais je l’ai trouvé“, plaisante-t-elle.

Une sélection rigoureuse et éclectique

Parmi les raisons invoquées par les participants pour rejoindre ces circuits de livres, l’amour de la lecture en français arrive bien sûr en tête, comme le reconnaît Martine Erickson. “Tout mon univers est anglophone donc c’est une bonne occasion pour moi de me replonger dans la culture française“, assure cette fidèle de l’association depuis 1986.

Pour Marjorie Hamelin, installée à Redwood City, la Bibliothèque orange permet de combler un vide culturel. “Les bibliothèques locales sont assez pauvres en livres français, ce qui nous pousse à recourir à Amazon ou à la Fnac et à acheter les livres.

La sélection des titres joue également un rôle prépondérant dans la fidélité des membres. “Le comité de lecture de la Bibliothèque orange se réunit chaque semaine à Paris. Il est composé uniquement de bénévoles qui font une pré-selection de 400 livres par an, payés de leur poche afin de préserver leur indépendance par rapport aux maisons d’édition“, explique Anne Dumontier. “Chaque livre est lu par au moins deux personnes avant d’être rejeté. Les ouvrages qui sont retenus sont lus par tout le monde, puis classés par ordre de préférence.

En général, la sélection de la Bibliothèque orange comprend des romans, des biographies, des polars, quelques traductions de Russie, d’Inde, d’Italie ou des Etats-Unis, ainsi qu’un ou deux ouvrages à caractère religieux. “A l’origine, la Bibliothèque orange était animée par des dames de la paroisse qui voulaient encourager leurs ouailles à lire“, rappelle Anne Dumontier.

Elargir ses horizons littéraires

Cette sélection est souvent l’occasion de faire de belles découvertes : “Il y a bon nombre de livres que je n’aurais probablement jamais envisagé de lire si je n’étais pas abonnée à la Bibliothèque Orange“, confie Anita Vermeulen, membre du circuit San Francisco depuis une quinzaine d’années. “J’ai découvert de véritables petites perles, comme L’insoumis de Judith Perrignon. Je n’aurais sans doute jamais acheté ou lu ce livre qui m’a passionnée, tant par l’approche biographique, car je ne connaissais rien ou très peu de Cassius Clay/Mohamed Ali, que par la description de la lutte pour les droits civiques dans les années soixante. Je comprends donc beaucoup mieux le “phénomène Ali” ainsi que les différentes factions en jeu dans cette page de l’histoire américaine.”

Pour Danièle Cuzin, ces lectures sont autant d’occasions de découvrir des auteurs nouveaux et de recommander des livres à sa famille et ses amis. “Comme je ne lis que rarement la presse française et que je ne regarde pas la télé, je n’entends pas parler des auteurs et des nouveaux livres. Je me renseigne après avoir lu les livres et je regarde les interviews des auteurs et les critiques. La Bibliothèque orange me fournit également des listes de bons livres, ce qui donne lieu à des discussions passionnées avec ma famille et mes amis à propos des ouvrages que j’ai lus.”

Les circuits de la Bibliothèque orange permettent aussi de partager ces lectures avec le plus grand nombre, puisqu’à la fin de l’année, les livres sont donnés à des associations, comme les Alliances françaises, des écoles ou encore aux bibliothèques municipales.

 

 

 

French Expat le Podcast : Should I stay or Should I go ? (Épisode 2/3)

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Il y a quelques mois, j’ai eu envie de tout plaquer, de tout quitter, de rentrer. Mais où entrer ? En France ? Pour quoi faire ? Ça fait déjà 10 ans que je suis partie, j’ai laissé un autre pays, une autre vie. Depuis, chaque semaine, une amie, une collègue, une voisine m’annonce son départ, m’annonce rentrer “à la maison”. Mais c’est où la maison ? Pourquoi suis-je toujours ici ? Pourquoi eux et pas moi ? Should I Stay or Should I Go?

Au fur et à mesure de mes entretiens pour préparer cette série, il y a un élément de langage que j’ai retrouvé dans la bouche de presque tous mes interlocuteur.rices : l’échec. Selon elle.ux, rentrer en France serait synonyme d’échec et ce serait difficile à vivre aux yeux de leur entourage. C’est fou car ça veut dire que lorsque l’on part on nous fait endosser une mission, un contrat que l’on ne nous a pas expliqué mais qui existe. Eux-mêmes n’en sont souvent pas conscients. N’empêche que … On part, on doit réussir. Comment ? C’est quoi la réussite en expatriation ? Et puis on en parle de cette ambivalence ? Beaucoup de proches ont du mal à nous voir partir si loin et si longtemps. Mais pourtant c’est moins sexy de dire “je rentre” que “je pars” ? J’ai parfois l’impression que l’expatriation nous confère une sorte de statut de super héros. Je vous en touchais quelques mots dans le premier épisode : comme si partir démontrait que nous avions de super pouvoirs.

Une telle vision pourrait expliquer pourquoi le retour est si difficile pour certain.e.s : passer de super héros au commun des mortels. Ça me rappelle mon retour à la vie normale après mes saisons en tant que GO au club med. On est acclamé pendant toute une saison, les vacanciers rient a nos blagues pas toujours drôles, on veut être à notre table pour diner, puis on reprend notre train train et pfiou, plus rien. A part quelques anecdotes que l’on ressortira inlassablement lors de dîners bien arrosés. C’est pareil non ? On veut connaître notre vie tant qu’elle est différente mais plus vraiment après. Aujourd’hui on va creuser ensemble les raisons de l’une comme de l’autre de ces décisions : pourquoi rester, pourquoi rentrer, et puis finalement, à quoi bon décider.Avec les interventions de Tatiana (basée à Houston, TX), Nicolas et Cécile (basés dans la Silicon Valley, CA), et Béatrice Leydier (conseillère des français de l’étranger basée à Washington, DC).

Should I stay or should I go?

Dans ce second épisode sur une série de 3, Anne-Fleur vous parle des raisons qui poussent les expatriés à rester dans leur pays d’adoption.

Lien de l’épisode :

 

Date de publication : 07/09/2021

Durée de l’épisode : 75 minutes
Host : Anne-Fleur
?Habillage sonore/mix : Alice Krief (Les Belles Fréquences https://www.lesbellesfrequences.com/)
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Sénatoriales : le Parti socialiste préfère Yan Chantrel à Ségolène Royal

Fin du suspense. Le Parti Socialiste a fini par investir la liste conduite par l’élu consulaire à Montréal Yan Chantrel plutôt que celle menée par l’ancienne ministre Ségolène Royal pour les élections sénatoriales du dimanche 26 septembre, où six sièges de sénateurs des Français de l’étranger sont en jeu.

« C’est un juste retour des choses. C’est la victoire du terrain, des grands électeurs et grandes électrices de gauche contre toute candidature parachutée, réagit auprès de French Morning le conseiller socialiste des Français de l’étranger, qui avait annoncé sa candidature cet été. C’est la reconnaissance du travail que nous réalisons depuis des années. »

Ségolène Royal, qui avait repris sa carte du Parti socialiste en juillet, n’a donc pas réussi à rassembler les militants sur sa candidature. Dans le Figaro, l’ex-candidate à la présidentielle de 2007 déplore de pas avoir été informée directement par la direction du parti de son refus de la soutenir. A défaut d’une investiture officielle, Ségolène Royal espérait pouvoir siéger « apparentée au groupe socialiste ». Elle ne renonce pas pour autant au fauteuil de sénatrice des Français de l’étranger et annonce maintenir sa candidature, en tête d’une « liste citoyenne ».

Une conduite que Yan Chantrel évite de commenter. Le conseiller socialiste préfère défendre sa démarche. « L’important aujourd’hui est de se rassembler pour permettre à nos valeurs de solidarité, de justice sociale et d’écologie d’être présentes au Sénat », lance le candidat fraîchement investi à l’adresse des grands électeurs de gauche.

D’ici au 26 septembre, Yan Chantrel compte présenter sa liste d’une gauche réunie (voir ci-dessous) et développer son programme « participatif, basé sur l’expérience de terrain ». Il votera pour sa part le samedi 18 septembre – les membre du collège électoral peuvent voter de façon anticipée – à Montréal, son « territoire ». Yan Chantrel ne manque pas une occasion de rappeler son ancrage dans la circonscription d’Amérique du nord contrairement à sa rivale de gauche.

Liste complète :

  1. Yan CHANTREL

Conseiller des Français de l’étranger (Canada 4ème circonscription), Membre de l’AFE pour le Canada

  1. Anne HENRY-WERNER

Membre de l’AFE pour l’Allemagne, Autriche, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Membre du Conseil d’administration de FdM-adfe, Présidente FdM-adfe Hesse

  1. Guillaume GROSSO

Conseiller des Français de l’étranger (Suisse 2ème circonscription)

  1. Elisabeth KANOUTÉ

Conseillère des Français de l’étranger (Mali), Membre du Conseil d’administration de FdM-adfe

  1. Jean-Philippe GRANGE

Conseiller des Français de l’étranger et Président du Conseil Consulaire (Australie, Fidji, Papouasie-Nlle Guinée), Membre de l’AFE pour l’Asie et Océanie, Membre du Conseil d’administration de FdM-adfe

  1. Annie MICHEL

Conseillère des Français de l’étranger (Etats-Unis 9ème circonscription), Membre de l’AFE pour les Etats-Unis d’Amérique, Vice-Présidente de la Commission des affaires sociales et des anciens combattants à l’AFE, Membre du Conseil d’administration de la Caisse des Français de l’étranger (CFE), Présidente de la Commission d’action sanitaire et sociale-prévention de la CFE

  1. Fwad HASNAOUI

Conseiller des Français de l’étranger (Algérie 2ème circonscription), Président de FdM-adfe à Alger

  1. Chantal PICHARLES

Conseillère des Français de l’étranger (Grèce), Membre de l’AFE pour l’Europe du Sud, Membre du Bureau National de FdM-adfe

Caravan Palace en tournée aux Etats-Unis

Depuis plus de dix ans, leur électro-swing fait danser la planète. Caravan Palace revient aux Etats-Unis pour une tournée début 2022. Ils passeront notamment par Washington, New York, Oakland, Los Angeles, Austin, Houston et Dallas entre le 25 janvier et le 19 février.

Cette série de concerts sera l’occasion de présenter leur quatrième opus «Chronologic», teinté de soul, hip-hop et rhythm’n’blues sorti en 2019. “On essaie de sortir un peu de l’électro-swing, qui peut être très répétitive. On ressent le besoin d’explorer autre chose avec des musiques plus pop, tout en gardant notre cohérence avec un mix de sons vintage et modernes”, expliquait à la sortie de l’album, Charles Delaporte à French Morning. Ils en profiteront aussi pour faire découvrir leur single “Supersonics” (2020).

Composé d’Arnaud Vial, Hugues Payen, Charles Delaporte, Antoine Toustou et la chanteuse Zoé Colotis, le groupe s’est fait connaître grâce à la plateforme MySpace, avant de sortir son premier album en 2008. Rapidement, ils tentent l’aventure américaine, rencontrant un réel succès outre-Atlantique (où ils vendent le plus d’albums) et participant à des festivals de renommée internationale tel que Coachella.

French Boss, Florence Rebattet : « Le Covid m’a tout fait perdre en vingt-quatre heures ».

Entrepreneure – cheffe… Mais aussi cheffe – entrepreneure. Impossible de dissocier les deux lignes principales du CV de Florence Rebattet. Car la femme avec laquelle nous nous entretenons aujourd’hui a toujours étroitement lié ses deux activités quotidiennes. Notre French Boss de la semaine est à des années-lumière du « serial entrepreneur » programmé dès la petite enfance. Elle aime la cuisine et aime enseigner la cuisine. Mais sans avoir à rendre le moindre compte à quiconque.

Le léger accent méditerranéen de cette jeune femme ne parvient pas à masquer une détermination que son histoire professionnelle raconte mieux que tout. Sur les sept années d‘existence de Kids en cuisine – créé en 2014 -, plus de trois ont été soumises à des turbulences extérieures, le Brexit puis le Covid. Mais Florence a réussi à sortir de toutes ces tempêtes – et de beaucoup d’autres qu’elle nous raconte aujourd’hui – pour afficher un résultat bénéficiaire, et surtout très prometteur. Sa réussite est née de trois compétences : sens des affaires, appris dans ses études, sens des rapports humains, développé dans ses premiers jobs, et goût naturel pour la cuisine, cadeau de naissance. Aujourd’hui Florence ne se contente plus de donner des cours de cuisine dans les écoles, elle se vend aussi comme cuisinière à domicile auprès d’une clientèle majoritairement aisée.

Sa vista attire aujourd’hui sur elle le regard des médias. Elle anime depuis quelques semaines un show télévisé dans lequel elle reproduit, à une échelle évidemment multipliée, les cours de cuisine qu’elle donne aux enfants. Ambitieuse mais lucide, Florence ne voit pas trop les choses en grand, elle tient avant tout à garder sa « target » de client.

Juste pour nous rappeler que tout ce qu’elle fait, c’est en Grande-Bretagne qu’elle le fait. Et qu’elle n’envisage pas, pour l’instant, de le faire ailleurs.

Listen to “Episode 52: Florence Rebattet” on Spreaker.

Au 9/11 Tribute Museum, le 11-Septembre raconté autrement

Joan et Mary ne sont pas des guides comme les autres. Volontaires au 9/11 Tribute Museum, le petit musée installé près du mémorial du 11-Septembre, la première habitait à quelques mètres de la Tour sud des Twin Towers le 11 septembre 2001. La seconde est une jeune retraitée du NYPD, la police new-yorkaise.

Ensemble, elles nous embarquent dans une visite d’un peu plus d’une heure à travers le Mémorial du 11-Septembre. Le grand mur de bronze en hommage aux pompiers sur Greenwich Street, la FDNY 10 House (caserne la plus proche du WTC), le Mémorial du 11-Septembre, les nouveaux bâtiments sortis de terre ces vingt dernières années… Elles parsèment la marche d’anecdotes personnelles sur cette journée qui a changé leur vie. Joan, qui travaillait alors dans le New Jersey, raconte par exemple que son mari, qui était chez eux au moment où les avions ont frappé les tours, a fait partie des 500 000 New-Yorkais extirpées par bateau de la pointe sud de Manhattan lors d’une gigantesque opération d’évacuation. Elle se souvient des vitres complètement brisées de son appartement quand elle l’a retrouvé quelques jours plus tard, et de l’atmosphère fantomatique qui régnait alors dans le quartier. “Vivez la vie à fond car on ne sait pas de quoi demain sera fait”, nous ordonne cette petite femme dynamique en guise de conclusion.

Ces visites très personnelles et émouvantes sont le grand point fort du 9/11 Tribute Museum. Fondé en 2006 par des proches de victimes des attentats, cette institution se distingue du grand Musée du 11-Septembre, ouvert en 2014, par son caractère intimiste. Il était initialement établi sur Liberty Street, au bord du WTC, mais s’est installé en 2017 dans un espace plus grand sur Greenwich Street, à moins de cinq minutes de marche. Ici, les guides ont tous un lien avec le 11-Septembre: ils vivaient ou travaillaient dans le quartier, ont perdu quelqu’un ce jour-là, ont participé comme volontaires aux opérations de sauvetage et de nettoyage dans “la Pile” de gravas… Ils ne sont pas des guides professionnels, et c’est justement ce qui rend ces visites passionnantes et touchantes.

Les groupes font d’ordinaire une dizaine de personnes, mais lors de notre visite, nous n’étions que… deux, soit autant que les guides. Deux visites sont organisées par jour (à 11am et 1pm). Les guides n’acceptent pas les “tips”, mais les donations sont les bienvenues car le musée est une institution à but non-lucratif.

Le ticket (35 dollars pour les adultes, 20 pour les enfants) donne aussi accès aux galeries du Tribute Museum, où les visiteurs sont replongés dans le 11 septembre 2001 et l’après. Contrairement au Musée du 11-Septembre, qui est gigantesque, ici, ont fait le pari de l’expérience à taille humaine. Vous n’y trouverez pas par exemple un grand camion de pompiers en partie écrasé, l’une des pièces les plus spectaculaires de l’autre musée, mais des objets issus du site (morceaux des tours et des avions, uniformes…), des photos et des vidéos prises à l’époque. Des volontaires participent aussi à des questions-réponses dans un espace aménagé.

Le Tribute Museum consacre aussi une grande partie de ses collections à l’élan de solidarité et d’altruisme qui a suivi les attentats, mettant en avant toutes les associations et charités fondées par des proches de victimes: des camps pour enfants ayant perdu un parent dans les attentats, un groupe de soutien aux femmes afghanes, des initiatives pour aider les “first responders”… La fondation Jérôme Lohez 9/11 Scholarship Foundation, fondée par Dening Wu Lohez, veuve d’un Français qui est décédé dans la Tour nord, visant à encourager les échanges universitaires entre la France, la Chine et les États-Unis, fait partie des nombreuses initiatives mentionnées.

Si vous vous souvenez du 11-Septembre, il sera difficile de ne pas laissez échapper une larme en découvrant ce musée trop peu connu.

Dispositif STAFE 2022: les candidatures sont ouvertes

C’est Noël avant l’heure pour les associations françaises des US. Les candidatures pour le dispositif STAFE (Soutien au tissu associatif des Français à l’étranger) sont ouvertes. Les dossiers sont à retirer auprès de votre consulat avant le 15 octobre et à renvoyer avant le 22.

Successeur de la fameuse réserve parlementaire, le STAFE constitue un coup de pouce pour toute association française à l’étranger qui agit au service de la communauté dans les domaines culturels, éducatifs, socio-économique… Cette année, une attention particulière sera accordée aux groupes qui viennent en aide aux entrepreneurs et aux auto-entrepreneurs.

Pour bénéficier de l’aide (jusqu’à 20 000 euros tout de même), versée au premier semestre 2022 pour financer les projets de l’année suivante, l’association doit avoir plus d’une année d’existence et un budget annuel global inférieur à un million d’euros. La subvention ne doit pas représenter plus de 50% du financement du projet (ou 80% pour les petites associations).

Pour retirer le dossier, contactez votre consulat ou allez sur son site.

 

Pendant Ida, “mon garage s’est rempli comme une baignoire”

Mercredi soir, vers 9pm, Eric Thoby reçoit une première alerte sur son téléphone. Risque de tornade et d’inondation chez lui, près de New Rochelle (Westchester). Une demi-heure plus tard, une pluie violente s’abat soudainement sur sa maison située en pente. Les restes de l’ouragan Ida sont là.

L’eau pénètre rapidement dans son sous-sol, où se trouve un garage et la chambre de sa jeune fille au pair. “L’eau est passée par les fenêtres à moitié enterrées du sous-sol. Elle est montée. Mon garage s’est rempli comme une baignoire”, souligne cet assureur-santé français.

Le Westchester fait partie des zones les plus touchées par les pluies torrentielles qui ont déferlé sur le nord-est des États-Unis, causant la mort d’au moins 49 personnes dans la région, selon un bilan provisoire. Eric Thoby a heureusement eu plus peur que mal. Habitué aux ouragans depuis une expatriation au Mexique, il était équipé de pompes à eau, qu’il a mises à contribution pendant la soirée. Il a également mis la main sur des ventilateurs pour sécher ce qui pouvait l’être, y compris des matelas que lui avait confiés un ami. “J’ai tout sorti. On a l’impression d’être dans un grand débarras, dit-il. J’ai du avoir trente centimètres d’eau. J’estime faire partie des chanceux car je n’ai pas perdu l’électricité. En revanche, des appareils électriques que j’avais sont foutus, la moquette aussi...”

Les vestiges d’Ida n’ont pas épargné les écoliers franco-américains de la région, qui faisaient leur rentrée ces derniers jours. La FASNY (French American School of New York), institution privée présente à Mamaroneck et Larchmont (toujours dans le Westchester), a fermé l’ensemble de ces campus vendredi “en raison d’inondations sévères, de coupures de courant et de fermetures de routes” dans la zone. “Le rez-de-chaussée de notre middle school à Mamaroneck a été inondé jusqu’au plafond. Les classes se situent au premier et au deuxième, mais nous considérons qu’il n’est pas sûr de faire revenir les élèves tout de suite. Nous devons vérifier les systèmes électriques, le dispositif de prévention des incendies, la qualité de l’air”, précise Elizabeth Ryan, la directrice de la communication.

L’équipe de direction est à pied d’oeuvre pour que les collégiens puissent reprendre les cours dès mardi, même si cela se fait en virtuel ou sur un autre campus – les deux autres sites de l’école (Lower School et High School), eux, n’ont pas été endommagés. “C’est la première fois qu’il y a des inondations aussi importantes. Heureusement, notre communauté scolaire, parents, élèves, personnel, s’est serrée les coudes“. Certains élèves ont même décidé de prêter main forte aux opérations de nettoyage à Mamaroneck et la FASNY envisage de monter un fonds d’urgence pour les sinistrés.

Selon Annie Michel, conseillère des Français de l’étranger et résidente de Mamaroneck, où les inondations ont été causées par le gonflement soudain des rivières locales, aucune victime française n’est à déplorer parmi les morts liées aux inondations dans le Nord-Est. “J’ai fait le tour des Français du coin. Il y a beaucoup de gens dont les caves ont été inondées“, dit-elle. Même si elle a eu peur pour le toit de sa townhouse, l’élue n’a pas essuyé de dégâts majeurs. Elle a perdu l’électricité jusqu’à samedi matin, et faisait des aller-retours à Starbucks pour charger son portable. “On était dans le noir et on n’avait pas de radio pour pouvoir écouter les informations locales. On s’est trouvé un peu bêtes !”, s’exclame-t-elle. Les donations de vêtements, de bottes, de chaussures, de couches, d’articles de toilette et de fournitures scolaires aux églises et aux organisations locales sont les bienvenues, selon l’élue.

Même si la tempête a pris un tour tragique à New York et dans les environs, certains ont trouvé de quoi sourire, les pieds dans l’eau. D’après le New York Times, le cinéma indépendant Film Forum, à Manhattan, s’est retrouvé inondé lors de la projection du film français “La Piscine” avec Romy Schneider et Alain Delon. Les spectateurs sont repartis avec des bons d’achat.

Comme d’autres restaurateurs de SoHo, Gwen Le Pape, chef chez Félix, avait décidé de fermer boutique plus tôt que prévu mercredi soir. Il est resté dans le restaurant car “j’ai une jambe en bois, je ne voulais pas risquer d’abîmer ma prothèse sous la pluie“, confie-t-il vendredi, en plein tasting de merguez. Le cuistot ne cache pas qu’il a eu de la chance. L’eau, qui a submergé sa rue, West Broadway, et emporté la cabane d’un restaurant voisin, est montée jusqu’au ras de la marche de Félix. Sans cette élévation, le restaurant aurait probablement pris l’eau.

L’eau s’est bien engouffrée dans son sous-sol, mais s’est arrêtée “à un centimètre” des compteurs électriques et des compresseurs frigorifiques, qui permettent de produire le froid. “Quand on a rouvert le business, on a eu beaucoup de clients. C’est comme si rien ne s’était passé“, confie-t-il. “Rien” ou presque car les fortes précipitations ont causé des difficultés d’approvisionnement. “Mon fournisseur est en retard. S’il n’arrive pas dans une heure, je n’aurais plus d’oeufs à mettre dans mes salades niçoises !

[Vidéo] Investir de manière rentable dans l’immobilier en France en 2021

Si vous êtes expatrié·e et souhaitez investir dans l’immobilier, vous vous demandez sûrement quel pays privilégier pour votre investissement : votre pays d’expatriation, ou la France ?

Lors d’un webinaire organisé mardi 7 septembre, notre invité a abordé les avantages d’un investissement immobilier en France, ainsi que l’état du marché en 2021 et les opportunités à saisir.

Manuel Ravier, entrepreneur et investisseur français, co-fondateur de la société Investissement Locatif, a présenté plusieurs simulations d’investissements locatifs, vous permettant ainsi de vous projeter selon le type d’investissement que vous souhaitez faire (patrimonial ou axé sur la rentabilité), afin que vous puissiez dupliquer la méthode et financer votre investissement locatif en France.

Il nous a également montré qu’avec certaines astuces, il est tout à fait possible de gérer un investissement locatif en France depuis votre pays d’expatriation, sans avoir à vous déplacer.

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