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Le baromètre de l’expatriation, enquête n°7 : quel accompagnement pour votre expatriation ?

Après une courte pause estivale, le baromètre de l’expatriation reprend ses activités avec un 7ème thème : l’accompagnement en expatriation.

Pour bien vivre son expatriation, il faut savoir ce dont nous avons besoin, aussi bien en termes d’information que de mode de suivi. Quels sont les indispensables pour être prêt ou à jour lors de son expatriation ? Comment souhaitez-vous être accompagné ?

La crise sanitaire bouleverse les modes de relations et les habitudes de travail. Présentiel ou distanciel, disponibilité digitale ou contact humain, formulaire automatique ou conseil personnalisé … la notion de service évolue et les expatriés se trouvent aux premières loges pour vivre ces changements.

Vous qui êtes loin, comment vivez-vous ce changement ? Entre la digitalisation d’un grand nombre de services et le besoin de contact humain qui reste nécessaire, quel équilibre demandez-vous ?

Pour cela, à vous de nous dire quels sont vos besoins et vos attentes grâce à cette enquête.

Patrimoine : comment faire un investissement rentable aux États-Unis ?

[Article partenaire] L’achat-revente de terrains est une niche aux grandes promesses si vous êtes bien accompagné. Thibaut Guéant est là pour ça: expert immobilier aux États-Unis depuis plus de dix ans et co-fondateur – directeur des relations investisseurs de LandQuire, société immobilière d’acquisition vente et achat de terrains aux États-Unis.

Son équipe et lui-même vous proposent de vous accompagner de A à Z pour que votre investissement immobilier se passe dans les meilleures conditions possibles.

LandQuire est une société basée sur l’achat-revente de terrains à haut rendement aux États-Unis, un business gagnant-gagnant mis en place pour des investisseurs qui souhaitent sécuriser un patrimoine tout en ayant de fortes rentabilités.

Entouré d’une équipe expérimentée, l’objectif est de démarcher les propriétaires de terrains pour trouver des produits bien en dessous de la valeur du marché (entre 30 et 40% de la valeur du marché) pour réaliser des marges intéressantes pour le bénéfice des investisseurs.

Pour exemple, 60% de bénéfices ont été réalisés sur l’achat-revente de terrains dans l’Oregon vendus en juillet dernier. De très belles opérations similaires sont en cours et promettent, elles aussi, des rendements attractifs.

Les investisseurs sont sélectionnés pour que la vision soit partagée et que le projet aboutisse avec une rentabilité réalisée dans les meilleures conditions. Une protection des investisseurs est également contractualisée avec un certificat de part transmis sur chaque projet.

Présentation de LandQuire

Basée principalement à Miami, Landquire est composée d’une équipe de 40 collaborateurs. LanQuire met à la disposition de ses investisseurs ses compétences pour vous faire prospérer. LandQuire évolue dans une niche qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années et où la concurrence est beaucoup moins importante que les autres industries de l’immobilier telles que les maisons et les « multi-families ».

L’équipe de LandQuire achète des terrains partout aux Etats-Unis, largement décotés, entre 30% à 40% de la valeur marché, grâce à la mise en place de procédés affûtés basés sur les données. En s’appuyant sur ce business model lucratif et innovant, LandQuire a déjà finalisé de belles acquisitions offrant en moyenne des retours sur investissement aux alentours de 20% à ses clients.

LandQuire prévoit que toutes les parcelles de terrain se vendent sous une période de 2 ans de façon conservatrice. Les projections de revente des parcelles sont également très conservatrices voire pessimistes afin de laisser de bonnes surprises aux investisseurs.

Comment ça se passe ?

Après avoir défini le ou les terrains idéaux suite à une analyse de plus de 190 critères, fixé le budget marketing et d’acquisition, identifié toutes les lois étatiques et locales qui peuvent s’appliquer aux transactions de parcelles de terrain et ciblé l’intention du propriétaire (achat comptant uniquement), les prochaines étapes seront réservées à l’acquisition de ces terrains, puis des stratégies marketing efficace pour revendre avec des marges importantes.

Côté investisseur ?

La rémunération des investisseurs est un pourcentage à deux chiffres, et est bien plus lucrative qu’un achat immobilier locatif dans les villes les plus rentables des États-Unis ! L’investisseur est un associé, prenant part au projet à hauteur du montant de son investissement.

Votre projet LandQuire, en quelques points clés :

– Rendements élevés à deux chiffres
– L’investisseur récupère les gains à chaque fois qu’un terrain se vend
– Des investissements sécurisés à travers des parts dans chaque projet
– Aucun terrain avec des dettes
– Courtes périodes de détention du capital investi – remboursement du capital en moins de deux ans. Une fois le projet revendu, l’investisseur aura la possibilité de recycler son investissement sur un deuxième projet et ainsi de suite (si l’investisseur le décide).
– Technologie révolutionnaire avec une plateforme d’analyse basée sur l’intelligence artificielle unique au monde
– Des experts à toutes les étapes du processus
– Un plan de déploiement national sur plus de 30 États
– Risque sur l’investissement très minime et profit bien plus important qu’un achat traditionnel de bien immobilier

Votre succès est notre succès. LandQuire n’est pas payé tant que nos investisseurs ne le sont pas.

A LandQuire vous n’êtes pas un numéro de dossier, nous entretenons une relation privilégiée avec chaque investisseur et nous sommes à votre écoute.

Plusieurs marchés sont actuellement ouverts proposant des performances optimales. Pour voir les différentes offres et aller plus loin dans votre recherche, vous bénéficiez d’une consultation offerte ici.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de LandQuire.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Après la réussite de sa maternelle 100% en ligne, Bilingual Bebe ouvre des programmes en français pour CP et CE1

French Morning vous racontait en décembre dernier le parcours d’Anissa Bouderraoui. Installée à New York depuis 12 ans, la Française a lancé en octobre 2020 Bilingual Bebe, un programme en français 100% en ligne dédie aux enfants de trois à six ans. « J’ai fait le même constat que beaucoup d’autres parents au moment de trouver une école maternelle en français pour son enfant à New York, à savoir qu’il y a peu de choix dans le public et l’enseignement dans le privé est très cher », explique la fondatrice.

Un peu plus de dix mois plus tard, Bilingual Bebe est passé de dix élèves principalement sur New York à une cinquantaine d’enfants de familles répartis entre la côte Est, Chicago, la Californie, Hawaii, le Royaume-Uni ou encore le Danemark. « L’enseignement en ligne s’est beaucoup développé pendant la pandémie et le travail à la maison s’est installé petit à petit comme une habitude dans les familles, même pour les tout petits. On a pu voir ce qui a été mal fait, ce qui ne fonctionne pas, et ce qui pourrait être amélioré », estime la fondatrice de Bilingual Bebe.

Cette « afterschool » à distance fonctionne comme une vraie maternelle par les services qu’elle propose : des rencontres de 45 minutes en ligne quotidiennes ou hebdomadaires suivant le programme de l’éducation nationale avec une institutrice française diplômée. “Ce sont des classes de cinq élèves avec une interaction et une participation constante de leur part. Au-delà de la classe, nos professeurs sont disponibles à tout moment via notre plateforme pour communiquer ou apporter du soutien aux élèves”, détaille Anissa Bouderraoui. “Les parents peuvent choisir le nombre de jours et l’heure à laquelle ils veulent que leur enfant assiste aux sessions. C’est un programme qui vient en complément d’une éducation anglophone ».

Le succès de la maternelle de Bilingual Bebe a poussé la Française à ouvrir deux programmes pour les CP et CE1 à la rentrée. « L’objectif est de leur donner accès à la langue à l’oral et à l’écrit, mais aussi de les immerger dans la culture française avec les thèmes que l’on développe, comme on l’a fait récemment avec les Jeux Olympiques, les vacances d’été en France, ou encore le Tour de France ».

Les cours de CP et CE1 sont proposés aux mêmes tarifs que ceux de maternelles avec un modèle d’abonnement mensuel, résiliable à tout moment et à la carte. Comptez par exemple 149$ par mois pour 45 minutes de cours par semaine avec des videos d’activités guidées à faire à la maison, ou 745$ par mois pour le cursus à temps complet, cinq jours par semaine, qui comprend en plus l’accès à d’autres activités comme des cours de musique et de yoga. “Les enfants peuvent rejoindre une classe à tout moment dans l’année. On les mettra dans une classe adaptée avec l’organisation de sessions de rattrapage”.

Anissa Bouderraoui travaille désormais avec une dizaine de professeurs, pour répondre à une demande grandissante des familles sur plusieurs fuseaux horaires. « Je pense que l’argument économique est important. Il y aussi et surtout un critère géographique, car toutes les familles n’ont pas une école bilingue à disposition près de chez eux. Nous leur apportons de la flexibilité sans pour autant remplacer l’éducation en personne ».

MLS : la nouvelle stratégie du Los Angeles Galaxy passe par la Ligue 2

C’est sans doute le club de foot le plus connu des États-Unis. Celui qui a accueilli des stars internationales comme David Beckham (2007 à 2012), Steven Gerrard (2015-2016) ou encore Zlatan Ibrahimovic (2018-2019). Cinq fois champion de MLS depuis sa création en 1995, le LA Galaxy a récemment connu un passage à vide avec seulement deux apparitions en playoffs entre 2016 et 2020. Greg Vanney, l’ex-entraîneur de Toronto, a été embauché en janvier pour redresser la barre, accompagné par plusieurs joueurs français.

Le premier d’entre eux, Samuel Grandsir, est arrivé de Monaco en mars. Les trois autres ont tous débarqués en provenance de Ligue 2. Kevin Cabral, jeune attaquant polyvalent de Valenciennes, 22 ans, a signé dans la Cité des anges pour cinq ans début avril, suivi 20 jours plus tard par Sega Coulibaly, l’imposant défenseur central de 25 ans passé par Nancy. Rayan Revoloson, milieu défensif malgache de 24 ans, a signé à son tour au Galaxy pour trois ans en mai en provenance de Troyes.

“C’est une toute nouvelle ouverture de marché. La MLS cherche de plus en plus des joueurs de moins de 25 et surtout moins de 23 ans”, explique Jérôme Meary. À la tête de l’agence Elite Athletes, l’agent français s’occupe d’attirer les meilleurs footballeurs européens dans le championnat américain. “Pour Kévin Cabral, il a fallu se battre contre des équipes de Ligue 1, d’Allemagne, et même de Ligue des Champions qui le voulaient. Mon discours? Je lui ai prouvé que le projet était très intéressant. Il a rejoint un club de renommée mondiale dans un championnat de qualité, avec des infrastructures extraordinaires et qui attire maintenant l’oeil des recruteurs européens”.

Habituée à acheter des stars européennes sur le déclin, la MLS a changé radicalement de modèle ces dernières années. Elle fait désormais tout pour attirer des jeunes, soit en les formant aux États-Unis soit en les achetant à l’étranger, en espérant faire une plus-value à la revente (technique appelée “trading” dans le monde du football). Et ça marche. Elle n’a jamais autant exporté en Europe, à des prix aussi élevés et à des équipes aussi prestigieuses. Parmi les exemples, le latéral gauche canadien Alphonso Davies (ex Vancouver) a rejoint le Bayern Munich en janvier 2019 pour 13,5 millions de dollars, l’arrière droit américain Bryan Reynolds (ex Dallas) a signé à l’AS Rome en février pour plus de huit millions, et le milieu de terrain américain Gianluca Busio (ex Kansas City) est arrivé à Venise, promu en Serie A, pour plus de 10 millions bonus compris en août. “J’ai reçu plus de dix offres de transfert pour des joueurs dont je m’occupe aux Etats-Unis cette année, confirme Meary. La MLS est devenue un tremplin pour beaucoup d’entre eux”.

Le LA Galaxy n’est pas le seul club de MLS a avoir des vues sur des joueurs de Ligue 2. Austin a récupéré l’attaquant sénégalais de Grenoble Moussa Djitté en juin contre 1,5 millions (21 ans). Libre de tout contrat, le défenseur de Toulouse Steven Moreira (27 ans) s’est engagé avec Columbus en août. “La Ligue 2 est un des plus beaux championnats du monde pour recruter des talents. Le niveau est très élevé et les prix restent plus abordables par rapport à certaines autres ligues de première division”, ajoute Meary, qui passe une grande partie de son temps à aller voir des matches à travers la France en compagnie des recruteurs américains. “On est en pourparler pour d’autres signatures prochainement. Ce n’est que le début, la MLS est en train de devenir un acteur important du marché mondial des transferts”. Alors que l’ensemble des grands championnats européens ont réduit leurs dépenses cet été en raison du Covid, la MLS a investi plus d’argent qu’à son habitude sur la même période, indique le site The Athletic.

French Expat le Podcast : Should I stay or Should I go (épisode 1/3)

Depuis fin 2020, chaque semaine un couple d’amis m’écrit ou m’appelle pour m’annoncer « on a décidé de rentrer ». Pourquoi maintenant ? Ce phénomène semble toucher aussi bien celles et ceux dont l’aventure vient à peine de commencer que celles et ceux qui sont installés, qui ont pris la nationalité de leur pays d’accueil et qui s’y voyaient même passer leur vie. Si tout le monde rentre, qui reste ? Qui sont ceux qui envisagent encore une expatriation aujourd’hui ? Devant l’afflux massif des français vers la France, je vous propose de partir à la rencontre de ceux qui rentrent, de ceux qui partent, et de ceux qui comme moi sont encore indécis, afin de comprendre cette tendance nouvelle.

Je vous propose de partir à la rencontre de ceux qui rentrent, de ceux qui partent, et de ceux qui sont encore indécis. Should I stay or should I go?

Dans ce premier épisode de la série, je pars à la rencontre de l’amie qui m’a fait prendre conscience du retour massif des français vers la France, ainsi que celle d’Arnaud Mentré, actuel consul général de France à Boston, qui revient pour nous sur la situation actuelle.

Production :

  • Enregistrement et réalisation par Anne-Fleur Andrle
  • Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)

« Continuum 21 » : la FRAMCO de Tampa s’intéresse aux énergies renouvelables

Quelles sont les sources d’énergies alternatives envisageables aux États-Unis ? Quelles sont les initiatives innovantes mises en place en Floride ? C’est pour répondre à ces questions et bien d’autres que la French American Council of West Florida (FRAMCO) de Tampa propose une conférence en ligne le mercredi 22 septembre à 2:20pm, en partenariat avec la French American Council of Greater Orlando (FABCO).

Animée par Sherry Ambrose de la société Florida Power & Light (FPL), le principal fournisseur d’électricité en Floride, cette présentation fait partie du programme du « Continuum 21 », un salon professionnel virtuel qui se tiendra sur deux jours (mercredi 22 et jeudi 23 septembre), organisé conjointement par différentes chambres de commerce franco-américaines.

De San Francisco à Philadelphie en passant par Chicago ou Atlanta, 18 « chapitres » du réseau américain ont souhaité réunir un panel d’experts afin de partager leurs analyses et discuter des relations transatlantiques ainsi que des débouchés commerciaux aux États-Unis par secteur et par région. Il sera donc question d’énergie, mais aussi d’aérospatial, d’automobile, de sport, ou encore de marketing de luxe, lors des dix tables rondes proposées à l’occasion ce salon professionnel virtuel.

Un morceau de la charpente de Notre-Dame de Paris reconstruit à Washington DC

Rick Brown n’en croit pas ses yeux quand, en 2019, il observe le toit de la cathédrale de Notre-Dame de Paris partir en fumée. Le fondateur de Handshouse, une organisation qui étudie en construisant des répliques, reçoit immédiatement des messages après l’incendie. Et si son association pouvait aider à la reconstruction dans les règles de l’art médiéval? Grâce à des charpentiers américains motivés par le projet, il se tourne vers l’association française Charpentiers sans frontières et son président, François Calame. 

“François nous a mis en contact avec l’équipe d’architecture à Paris”, explique le sculpteur de formation. “Elle nous a envoyé les informations dont nous avions besoin pour reconstruire une ferme de la charpente de la cathédrale avec les outils et les méthodes de l’époque”. L’équipe américaine veut maintenant faire don à la France de cette ferme numéro 6, qui était une des plus anciennes de la charpente, et espère la voir prendre sa place dans la cathédrale reconstruite, juste au-dessus du choeur.

“Notre projet a pour but de montrer aux Français et au monde entier l’importance de restaurer les bâtiments historiques, mais aussi de montrer notre solidarité”, souligne Rick Brown. “L’architecte en France a dit être honoré que les Américains soient intéressés”. Néanmoins, l’équipe parisienne n’a pas encore validé l’utilisation réelle de la ferme ainsi réalisée dans la future reconstruction du toit.

Un défi de taille

Plans en main, Rick Brown doit constituer une équipe de bénévoles et des partenaires pour les aider à héberger et travailler sur la charpente. “Je connaissais déjà trois charpentiers qui ont tout de suite répondu à l’appel”, se rappelle-t-il, et parmi eux, Alicia Spence, charpentière dans le Massachusetts et directrice des travaux.  

“Je fais partie de l’organisation ‘Charpentiers sans frontières’, j’ai déjà pas mal d’expérience dans la restauration de bâtiments anciens”, explique Alicia Spence, ajoutant que “ce qui m’a plu, c’est la solidarité du groupe, et le message qu’on a envoyé au monde, qu’il faut sauvegarder les trésors de l’humanité comme la cathédrale de Notre-Dame”.

Entre le 26 juillet et le 4 août dernier, devant la Basilique de l’université catholique de Washington DC, une soixantaine de bénévoles prennent des outils typiques du 12e siècle en main pour scier et clouer les planches de bois ensemble.

Le plus gros défi, c’était de trouver le bois qui se rapprochait le plus du chêne français”, raconte-t-elle. Les charpentiers finissent par trouver un chêne blanc américain, dans une forêt de la Virginie occidentale, qui fera l’unanimité au sein du groupe de professionnels. 

Des institutions de DC se mobilisent

 Sans donner de chiffres exacts, Rick Brown a indiqué que de nombreux donateurs privés ont participé aux financements de la construction. Mais ce qui a aidé le projet, ce sont également les nombreuses institutions qui lui ont donné un coup de main pour la logistique. 

“Le président de l’Université catholique de Washington DC a été très emballé par notre projet, c’est pour cela que nous avons attendu l’été pour commencer les travaux”, souligne-t-il, soulignant qu’ainsi “les dortoirs et la cafétéria étaient à notre disposition”. Le diocèse lui-même est enthousiaste et propose de prêter un terrain pour développer le projet. 

Le National Park Service à Washington a proposé aux bénévoles d’exposer leur oeuvre sur le National Mall, le 6 août dernier. Et depuis, c’est le National Building Museum qui montre la pièce d’architecture entre ses murs. “Dès que nous avons discuté avec le musée, la direction nous a donné un grand soutien et va donner accès à notre projet jusqu’à la mi-septembre”, confie-t-il.

Et après? “La ferme devrait aller à Atlanta, et peut-être dans une université à Saint-Louis, elle va faire son propre voyage!”, s’exclame le fondateur du projet. Et peut-être un jour, finir sur l’un des plus beaux toits de Paris!

Moi Impat : Retrouver ses marques au plus vite

4 août 2019 : une date à marquer d’une pierre blanche pour Claire Durand, la 72ème invitée de « Moi Impat ». C’est en effet ce jour-là que son mari Chilien a décidé que leur avenir serait en France. Une page se tournait après 14 ans au Chili.  Un mariage et un bébé plus tard, les voilà dans une France « covidée » jusqu’au cou mais heureux de ce nouveau départ qui leur offre la qualité de vie qui leur manquait à Santiago. En attendant de trouver un projet professionnel séduisant, Claire la Paloise se consacre à son bébé, à sa famille toute proche en attendant de retrouver pleinement ses marques.

Listen to “Episode 72: Claire Durand” on Spreaker.

La ferme pas comme les autres d’Alix Daguin près de New York

Il faut avoir la foulée rapide pour suivre Alix Daguin à travers sa ferme, All One One All (AOOA). Enclos à canards et moutons par ici, plans de légumes et d’arbres par là, clôtures à enjamber: elle connait son terrain sur le bout des doigts. Et pour cause, l’agricultrice l’a conçu de A à Z. “J’ai été architecte!“, dit-elle devant un plan qu’elle a dessiné de la ferme de 14 hectares, située à l’extérieur du village de Goshen, à un peu plus d’une heure au nord de New York.

Si on avait dit à Alix Daguin il y a deux ans qu’elle dirigerait une ferme Upstate New York, elle ne l’aurait certainement pas cru. Fille de la “reine du foie gras” Ariane Daguin, fondatrice de D’Artagnan, et petite fille du chef étoilé André Daguin, elle a hésité, plus jeune, à faire carrière dans le monde de la nourriture. Après son diplôme à l’école d’hôtellerie de Cornell, elle a décidé en 2011 de partir faire un master d’architecture en Californie. “Je savais que j’allais revenir vers la nourriture tôt ou tard grâce à mes études à Cornell. Mais je ne pourrais certainement pas devenir magiquement architecte plus tard“, raconte-t-elle, autour d’un hummus à la betterave et d’un gaspacho maison.

Ne se sentant plus “épanouie” après cinq ans en cabinet d’architecte à San Francisco, elle décide de faire un “break”. Elle part faire de l’escalade en Espagne. Et à la suite d’une blessure à l’épaule, se rabat sur le vélo en Amérique latine. De retour à New York, elle doit répondre à la question-qui-tue que lui pose sa mère: “Que vas-tu faire de ta vie ?“. Les deux femmes envisagent un temps de monter un “Gastro-dôme”, un grande espace à la croisée “du marché, de l’école, de la ferme et du parc d’attractions“. Mais elles décident qu’ouvrir une ferme serait plus réaliste. À l’hiver 2020, Alix Daguin jette donc son dévolu sur le site où se trouve aujourd’hui AOOA et où elle vit, un ancien centre canin dont le propriétaire avait aussi des chevaux. “Quand nous l’avons vu, nous nous sommes dits: OK, c’est parti. L’endroit était assez petit pour être géré facilement. Il y avait aussi une infrastructure en place pour commencer les travaux tout de suite”.

All One One All n’est pas comme les autres fermes de région: elle se spécialise dans l’agro-foresterie, une technique de protection des sols où les arbres et les cultures sont associés à l’élevage d’animaux sur une même parcelle. À la clé: des bienfaits considérables en termes de fertilisation des sols, d’optimisation de l’usage de l’eau, de diversification des productions et de pollinisation notamment. “Il y a beaucoup de modèles agricoles, mais celui-ci permet de créer des paysages bio-divers et régénérateurs dont bénéficient la planète et la population“, explique Alix Daguin.

Ainsi à AOOA, des rangées d’arbres fruitiers s’entremêlent aux arbres fourragers (destinés à l’alimentation animale) sur un même “bloc” de terrain. Le bois est aussi mis à contribution pour faire pousser des champignons et créer des habitats naturels pour les insectes et les oiseaux. Au total, 2 000 arbres ont été plantés pour mener à bien cet ambitieux projet. “Tous les éléments de l’écosystème s’entraident et s’enrichissent, résume Alix Daguin. L’agro-foresterie n’est pas encore connue du grand public, mais le terme a le potentiel de devenir aussi populaire que ‘permaculture’“.

Son intérêt pour les formes alternatives d’agriculture ne date pas d’hier. Elle a écrit une thèse sur l’élevage de cochons à Central Park et la nécessité de “ramener les paysages productifs dans les villes car ils s’en sont éloignés, ce qui provoque une déconnexion avec la population”. En outre, son oncle, le chef Arnaud Daguin, est le porte-parole en France du mouvement Pour une agriculture du vivant, qui promeut une agriculture respectueuse des sols.

Une “non-profit”, la D’Artagnan Foundation, a été créée pour lever des fonds et faire des demandes de bourses. D’autres sources de revenus sont aussi en place pour soutenir la petite opération de deux employés à temps plein, largement financée par D’Artagnan. En juin, AOOA a inauguré un “farm stand” dans son bâtiment principal, qui vend une belle flopée de produits faits maison: des thés, des bouquets de fleurs, des popsicles très populaires (goutez celui au fudge), des salades et du pain frais. La ferme accueille aussi des ateliers divers (apiculture, identification des arbres…) et ouvrira un restaurant dans la grange datant de 1805 dès que les permis nécessaires auront été approuvés par la Ville. “Parfois, les journées sont dures. Je m’impatiente car les choses n’avancent pas et il y a beaucoup à faire, explique Alix Daguin. Et puis, je regarde ce nouveau farm stand par exemple, et je me dis: il y a six mois, cela n’existait pas. On était encore en train de gratter le plafond !

Assurance maladie : pourquoi les cotisations augmentent-elles ?

[Article partenaire] Comme vous l’avez remarqué, chaque année, votre prime d’assurance (ou cotisation) est plus élevée que l’année précédente. Mais pourquoi une telle augmentation ? Quels sont les facteurs qui interviennent ?

L’inflation médicale

L’inflation médicale est la principale raison de l’augmentation des primes d’assurances santé. Elle englobe les habitudes de “consommation de prestations médicales”, les évolutions technologiques médicales et l’évolution des coûts de gestion de la santé.

Concernant le secteur de la santé, la “consommation” ne diminue jamais. Elle a plutôt tendance à augmenter en raison de plusieurs facteurs :

– Le vieillissement de la population qui entraîne plus d’assistance médicale,
– L’augmentation des maladies liées aux modes de vie sédentaires, le stress, l’alimentation, le tabagisme…
– La recherche coûteuse qui rend disponible de nouveaux traitements,
– Les nouvelles technologies médicales,
– Les coûts de la technologie dans le secteur des assurances avec la numérisation, les automatisations, l’intelligence artificielle…
– Et également l’accessibilité de l’assurance maladie qui engendre une hausse de la “consommation” en matière de santé (consultations, médicaments, examens…)

L’âge des assurés

La prime est calculée en fonction de votre âge. Lorsque vous changez de tranche d’âge, ou que vous gagnez une année, votre prime augmente. Statistiquement les personnes âgées ont plus de besoins médicaux et sont donc plus coûteuses à assurer que les plus jeunes.

Les assureurs peuvent décider d’augmenter les primes pour une certaine tranche d’âge en fonction des coûts qu’ils induisent et des circonstances (par exemple la pandémie de COVID-19).

La prime d’assurance, c’est la cotisation que vous devez payer à votre assureur en échange des garanties prévues dans votre contrat.

Est-il possible d’optimiser le coût de votre assurance santé ?

Par leur comportement, les assurés peuvent contribuer partiellement à une maîtrise de la hausse des primes. En effet, un mode de vie sain engendre une diminution de la “consommation” dans le secteur de la santé, et donc participe à la maîtrise de l’inflation médicale.

Par ailleurs, il est aussi possible de moduler son contrat en choisissant les garanties adaptées à ses besoins et en ajoutant une franchise qui diminuera la prime.

Si vous souhaitez obtenir des conseils personnalisés, les conseillers d’AgoraExpat sont à votre disposition pour vous suggérer des moyens d’optimiser votre prime d’assurance tout en ayant une couverture suffisante pour vous et votre famille. N’hésitez pas à demander votre devis gratuitement, ou à contacter AgoraExpat.

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Comment la péninsule de Rockaway est devenue à la mode à New York

C’est une large bande de sable d’une quinzaine de kilomètres, située à la pointe Sud-Est de New York. Moins connue que la plage voisine de Coney Island, la péninsule de Rockaway est devenue le repaire des surfeurs depuis une quinzaine d’années, et voit pousser de nombreux bars et restaurants branchés récemment.

Tout a commencé en 2005 dans le quartier de Rockaway Beach (entre la 77ème et 108ème rue) lorsque la ville a ouverte la première plage dédiée au surf entre la 87 et 91ème rue. Deux ans plus tard, une deuxième voit le jour un peu plus haut (entre 67 et 69ème rue) dans le quartier d’Arverne by the Sea. Il faut dire que les conditions pour monter sur la planche sont idéales sur place, avec une houle et un vent importants qui créent des vagues allant d’un à trois mètres selon la saison.

Connectée au métro depuis 1956, la péninsule de Rockaway est originellement un quartier populaire où de nombreux immigrés notamment irlandais et italiens ont élu domicile dans les années 1950. 70 ans plus tard, Rockaway est en plein changement. La péninsule est désormais accessible en ferry à partir de Wall Street à Manhattan (depuis 2017), et également en bus depuis Williamsburg. Les plages du coin accueillent près de deux millions de visiteurs par an, et les projets immobiliers, commerciaux et culturels fleurissent. Même le célèbre MoMA y a organisé à plusieurs reprises des expositions en plein air du côté de Fort Tilden (sud de la péninsule).

“C’est fou de se dire qu’on dispose d’un endroit avec de si belles pages à New York, mais qui est encore si peu exploité”, estime Kylie Monagan. Associée du groupe Civetta Hospitality, elle a co-fondé le restaurant Bar Marseille qui a ouvert en septembre dernier à Arverne by the Sea. Un établissement branché avec une carte de plats et une décoration provençales. “On retrouve à Rockaway ce côté brut, populaire et cosmopolite qui fait tout le charme de Marseille”, raconte l’entrepreneuse qui possède également des restaurants à Manhattan, Long Island et dans les Hamptons. Bar Marseille dispose également d’un rooftop avec vue directe sur l’océan où sont organisés chaque semaine des concerts de jazz. “Nous avons ouvert en plein milieu du Covid, mais on est content de nos premiers mois pour l’instant. Notre clientèle est plutôt jeune, dont notamment des familles avec un premier enfant. Certains ont quitté la ville pour venir habiter toute l’année ici, d’autres ont gardé un appartement à Manhattan”. 

Bar Marseille se trouve à l’intérieur d’un gigantesque complexe résidentiel qui a ouvert en 2018, The Tides. L’immeuble propose plusieurs centaines d’appartements luxueux à la location (dont certains avec vue sur l’océan) disponibles aussi bien à la semaine, au mois qu’à l’année. “La majorité du quartier d’Arverne by the Sea est détenu par le même développeur, The Beechwood Organization. Ils investissent massivement dans des hôtels et des résidences ici”, explique Kylie Monagan. Le groupe immobilier possède effectivement la bagatelle de 2296 logements dans le quartier.

Un autre hôtel branché a ouvert un peu plus au sud à Rockaway Park en septembre 2020, The Rockaway Hotel. Il dispose d’un rooftop avec piscine où sont organisés des “pools parties” avec DJ aux platines. Le groupe new-yorkais derrière ce projet, IGC Hospitality, détient de nombreuses autres adresses à Manhattan comme le Refinery Rooftop (Bryant Park). Les nouveaux hipsters de Rockaway aiment également se retrouver au Rockaway Beach Surf Club à Rockaway Beach, un espace bar/concerts/restaurant avec graffiti sur les murs dont la taqueria a ouvert en 2015. “Rockaway a le potentiel pour attirer aussi bien les New Yorkais sur une journée que des touristes qui viendraient passer leurs vacances ici”, résume Kylie Monagan.

La gentrification ne fait pas que des heureux, puisque les prix de l’immobilier ont explosé partout sur la péninsule. Un appartement de deux pièces (une chambre) à Rockaway Beach coûtait par exemple 1300$ par mois en 2015, contre 1700$ fin 2020. Soit une augmentation de 30%, contre “seulement” 7% sur l’ensemble Manhattan.

Pass sanitaire français pour les Français des US: les délais désormais inférieurs à 4 jours

Depuis près de deux semaines, la procédure permettant aux Français vaccinés à l’étranger de bénéficier du pass sanitaire a été simplifiée. Bonne nouvelle: le système fonctionne, avec un temps de traitement inférieur à 4 jours, et très souvent de moins de 24 heures.

Depuis le 15 août, il n’est donc plus nécessaire de passer par les emails qui avaient initialement été mis en service. La procédure s’effectue directement en ligne, en créant un compte sur le site gouvernemental « Démarches Simplifiées ». Une fois connecté, il faut télécharger les documents justificatifs, dont une pièce d’identité, un justificatif de domicile aux Etats-Unis et une copie du certificat de vaccination.

Moins de 4 jours en moyenne

D’après les statistiques disponibles sur le site, près de 30.000 dossiers ont été ainsi déposés en un peu moins de deux semaines et plus de 90% ont été traités en moins de 4 jours. C’est le cas d’Henri, Français du New Jersey, qui a reçu son précieux QR code moins de 24 heures après avoir rempli le formulaire en ligne. « J’avais d’abord fait la démarche par email, bien avant mon départ pour la France mais malgré trois relances je n’avais eu aucune nouvelle » raconte-t-il. Arrivé en France, toujours pas muni du pass, il a réitéré la démarche cette fois sur le site “Démarches Simplifiées” et obtenu le document dans la journée.

Rappel: cette procédure est réservée aux Français de l’étranger (ainsi qu’à leurs ayant-droits, conjoints et enfants mineurs notamment): il faut avoir reçu à l’étranger un vaccin reconnu par l’agence européenne du médicament (ce qui est le cas de tous les vaccins administrés aux Etats-Unis). Il faut également soit se trouver déjà en France ou dans l’Union européenne, soit prévoir de s’y rendre à bref délai.

Pour les non Français

Par ailleurs, les Américains qui se rendent en France peuvent également bénéficier du pass sanitaire s’ils sont vaccinés, mais ils ne peuvent utiliser le procédure simplifiée. Il doivent toujours envoyer leur demande de QR code par e-mail à l’une des trois adresses suivantes : area1.covid-pass@diplomatie.gouv.fr pour les ressortissants des Etats-Unis, area2.covid-pass@diplomatie.gouv.fr pour les ressortissants canadiens, ou area3.covid-pass@diplomatie.gouv.fr pour les ressortissants de tous les autres pays. L’objet du mail doit mentionner “PAYS DE RESIDENCE / NOM Prénom / Date d’arrivée en France” (par exemple, USA / DOE Jane / 17/08/2021). Il faut y joindre un formulaire de demande de conversion de certificat de vaccination, une preuve de vaccination, ainsi qu’une copie de son passeport et de son billet d’avion.