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French Expat le podcast: Arnaud Frattini, le Français de Shanghai

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On vous l’a dit la semaine dernière, French Expat le podcast rejoint l’équipe de French Morning. Pour ce premier épisode, Anne-Fleur Andrle reçoit Arnaud Frattini, Français de Shanghaï.

Expatrié depuis environ 4 ans dans la “perle de l’Orient”, il nous explique ce qui lui plait dans son pays d’accueil, sa passion pour la Chine et pour l’Asie, les clichés que l’on peut parfois entendre sur ce pays et sa culture. Et discute, entre autres choses, de ce sentiment pas toujours évident à comprendre qu’éprouvent bon nombre d’expatriés, cette impression de ne plus être tout à fait français, sans pour autant être chinois.

?Habillage sonore/mix : Alice Krief (Les Belles Fréquences https://www.lesbellesfrequences.com/)

A la fin de chaque épisode, nous demandons à nos invités de livrer leurs trois recommandations et coups de cœur à ne surtout pas manquer dans leur ville d’expatriation ou pays d’adoption ? Ces favoris peuvent être des restaurants, des visites, des expériences, des souvenirs, des plats à découvrir, bref toutes les recommandations sont complètement authentiques et vous permettent de découvrir la destination de chaque épisode tel un local…

Retrouvez-les telles quelles sur notre compte Mapstr et pour les plus curieux d’entre vous, les voici ci-dessous avec quelques explications:

Shanghai – Photo par Arnaud Frattini©
  1. Partez d’abord à la découverte de Shanghai et de l’ancienne concession française. Comme nous le rappelle notre invité, on oublie souvent que la France a eu une vraie présence en Chine lors des 19ème et 20ème siècles. On appelait d’ailleurs la ville le Paris de l’Orient. Il existe donc un quartier dans Shanghai qui s’appelle “l’ancienne concession française”. Un lieu à voir absolument car il est tout à fait étonnant d’y retrouvé des petites rues étroites bordées de platanes au milieu d’une grande ville moderne comme celle de Shanghai. Un vrai côté parisien à venir explorer en profitant des petits cafés et des boutiques de mode.

  2. Puis, rendez-vous à Pékin pour visiter la cité interdite. Autrement appelé “palais impérial” ou “palais ancien” par les Chinois, la Cité interdite est un monument qui en dit long sur l’histoire des grandes dynasties impériales de Chine. Il faut s’y rendre pour comprendre la grande fierté des chinois envers leur pays. Notre invité compare le palais à Versailles à Paris pour nous donner une idée de la grandeur du lieu et de sa charge en histoire. Sinon, la ville de Pékin en elle-même est aussi très agréable à parcourir en avril ou mai, au printemps.

  3. Enfin, découvrez la province du Yunnan. Cette province est située au sud-ouest du pays et est frontalière avec la Birmanie, le Vietnam et le Laos. Elle n’est pas très loin du Tibet non plus et Arnaud décrit justement que c’est une terre très diverse influencée par le Tibet, la Birmanie et la Chine. C’est une province très vaste et l’un des moins riches de Chine en termes d’économie. Pourtant en termes d’ethnies, de cultures, de paysages et de nourriture, le Yunnan en est absolument débordant., La meilleure façon d’explorer le Yunnan ? Prendre son sac à dos et partir en voyage pendant 1 ou 2 mois, au coeur de la nature et de la Chine authentique.

  4. Bonus : Si l’on résume la Chine par une odeur : celle des épices et en particulier l’odeur du piment rouge. On ne pouvait pas vous laisser partir sans vous conseiller de goûter les mets locaux. Que ce soit au restaurant, en street food, sur les étales du marché local, osez manger épicé. Et si Arnaud devait nous conseiller un seul plat chinois, ce serait les dumplings cuits à la vapeur (appelés Xialongbao) farcis à la viande (crabe, crevette, porc). À l’intérieur il y a un jus qu’il faut d’abord boire (une sorte de soupe) puis vous pourrez ensuite manger le ravioli. Un délice.

Et vous, quels sont vos conseils pour découvrir Shanghai et plus largement la Chine comme un local ? N’hésitez pas à les partager avec nous en commentaire ci-dessous.

La statue de la Liberté arrive à Washington

Elle a quitté Paris ce lundi et embarquera au Havre pour les Etats-Unis dans une dizaine de jours. Elle, c’est la statue de la Liberté, ou plutôt une reproduction de 2,83 m de haut, qui va être installée prochainement à Washington pour au moins dix ans, après avoir passé quelques jours à New York à côté de sa grande soeur.

L’oeuvre est prêtée par le CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) qui est le dépositaire du fonds Bartholdi, le sculpteur qui l’avait réalisée. Le modèle original en plâtre est exposé dans le musée du CNAM, dans le 3ème arrondissement parisien et un bronze, coulé en 2011, était exposé depuis dix ans sur le parvis. C’est cette statue qui a commencé lundi son voyage vers les Etats-Unis. « Nous nous inscrivons dans un hymne de la liberté et dans une reconnaissance de l’amitié franco-américaine », a déclaré Olivier Farron, administrateur général du CNAM lors de la cérémonie organisée lundi pour célébrer ce départ.

Etape à New York

La statue, protégée dans un sarcophage de plexiglas, prendra place sur un porte-conteneur de la CMA-CGM le 19 ou 20 juin, avant de débarquer à New York. Là elle va trôner, du 1er au 5 juillet, sur Ellis Island, l’île par où transitèrent les candidats à l’immigration entre 1892 et 1924. De ce lieu hautement symbolique elle regardera sa grande soeur (qui est 16 fois plus grande, culminant à 46 mètres, ou 93m socle compris). Le public pourra venir la voir de plus près pendant ces 6 jours, et notamment le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine.

Après cette étape new-yorkaise, la petite Lady Liberty reprendra la route direction Washington DC, où elle sera installée pour une période de dix ans au moins, dans les jardins de la résidence de l’ambassadeur de France, dans le quartier de Kalorama. L’inauguration aura lieu le 14 juillet, à l’occasion de la fête nationale française.

 

“Lupin” fait son retour sur Netflix US le 11 juin

Vous avez écumé tous les programmes de Netflix ? Pas de panique. De nouveaux épisodes de  “Lupin”, la série française à succès, arrivent le 11 juin sur la plateforme de streaming. Techniquement il ne s’agit pas d’une deuxième saison mais de la deuxième partie de la première saison. Donc cinq nouveaux épisodes, qui avaient été filmés en même temps que les premiers et sont réalisés également par Louis Leterrier.

Le retour du gentleman-cambrioleur Assane Diop (Omar Sy), un immigré sénégalais inspiré par le personnage d’Arsène Lupin, est attendu avec impatience. Sortie en janvier, la première partie a fait un carton. “Lupin” s’était hissée sur le podium des séries les plus regardées de Netflix, avec un public de 76 millions d’abonnés sur le premier mois de diffusion, d’après les chiffres définitifs de Netflix rapportés par le Hollywood Reporter en avril dernier.

Seuls “Bridgerton” et “The Witcher” ont fait mieux ou jeu égal (76 millions et 82 millions respectivement) depuis que Netflix a changé, en 2019, la comptabilisation de ses audiences pour prendre en compte les abonnés qui ont regardé au moins deux minutes d’un programme – et non 70%). Jamais une série non-anglophone n’a été autant vue.

Dans cette deuxième partie, Assane continue sa croisade contre le riche homme d’affaires Hubert Pellegrini, qu’il tient pour responsable de la mort de son père. La première partie s’était refermée sur l’enlèvement de son fils par un homme de main de Pellegrini lors d’un rassemblement de fans du romancier Maurice Leblanc à Étretat.

 

Euro 2021 : où regarder les matchs à San Francisco ?

L’Euro de foot 2021 (dont le nom officiel reste Euro 2020, après son report l’an dernier pour cause de pandémie) se tiendra du 11 juin au 11 juillet, dans différentes villes européennes. Victorieuse de la compétition en 1984 et 2000, la France a raté un troisième titre de peu lors de la finale contre le Portugal en 2016 (0-1). Elle commence cette année face à l’Allemagne le 15 juin à 12pm PT, avant de jouer contre la Hongrie le 19 juin à 6am et le Portugal le 23 à 12pm.

Pour encourager les Bleus, voici notre sélection de lieux où visionner les matchs:

District Six (ex-Streat Food Park), dans SOMA

Food trucks, écrans géants, et sans doute une ambiance de folie…Les Supporters de l’Equipe de France à San Francisco se retrouveront le mardi 15 juin pour suivre France-Allemagne, à partir de 11:45am. Pendant toute la compétition, les fans de foot pourront suivre les matchs de l’Euro diffusés à partir de midi. L’entrée est gratuite, et la capacité limitée à 500 personnes. 428 11th St, San Francisco, CA 94103. Site. 

Café Bastille et B44, dans le Financial District

Belden Lane va vibrer au rythme des matchs de l’Euro : repères de la communauté francophone, Café Bastille et son cousin catalan B44 retransmettront les matchs des Bleus sur leurs terrasses. Café Bastille et B44, Belden Pl, San Francisco (415) 986-5673. Site.

Le Petit Paris 75, dans North Beach

Ce bar d’inspiration parisiennne, situé au coeur de North Beach depuis fin 2019, retransmettra tous les matchs de l’Equipe de France qui commenceront à midi. 515 Broadway, San Francisco, CA 94133. Instagram.

Danny Coyle’s, dans Lower Haight

Le pub irlandais de Lower Haight retransmettra les matchs de l’Euro. Le fan club du Bayern de Munich de San Francisco y a ses quartiers, donc la rencontre France-Allemagne du mardi 15 juin devrait être animée…668 Haight Street, San Francisco CA 94117. Site

San Francisco Athletic Club, dans le Fillmore district

Situé dans Lower Pacific Heights, le SFAC sera ouvert pour tous les matchs commençant à 9am ou midi, et à 6am seulement pour les grandes rencontres. Les fans pourront en outre profiter de la grande terrasse qui est venue d’ajouter au bar pendant la pandémie. SFAC, 1750 Divisadero St. (415) 923-8989. Site.

Kezar Pub, dans Haight-Ashbury

Fidèle à sa réputation, le Kezar Pub, situé à deux pas du Golden Gate Park, a diffusé tous les matches de la Coupe du Monde, et sera donc prêt à accueillir les supporters des Bleus ce dimanche dès 8am.  Kezar Pub, 770 Stanyan St, San Francisco 94117. (415) 386-9292. Site.

 

Le Paris Saint-Germain ouvre sa première boutique américaine à Los Angeles

Le PSG poursuit son développement commercial aux Etats-Unis, avec une grande première pour un club de football européen. En collaboration avec Fanatics – leader mondial du merchandising sportif sous licence -, le club parisien ouvre sa première boutique permanente au Westfield Century City Mall, un centre commercial de Los Angeles.

Les Angelinos y trouveront des produits inédits sur le sol américain, comme une gamme complète de tenues d’équipe Nike et Jordan, des articles issus de collaborations uniques, des collections mode et des créations Paris Saint-Germain inspirées par Los Angeles, proposées en exclusivité, mais aussi l’ensemble de la collection #PSGLIMITED, et le programme de personnalisation.

“Les marchés internationaux représentent aujourd’hui 86 % de notre chiffre d’affaires. L’Amérique du Nord est désormais notre deuxième plus grand marché, avec une part de 11 % et nos dernières collections y ont rencontré un franc succès”, a déclaré Fabien Allègre, directeur de la diversification de la marque au Paris Saint-Germain dans un communiqué.

Plusieurs nouvelles boutiques doivent ouvrir dans des marchés internationaux stratégiques, dans le cadre d’un contrat de merchandising et de distribution de 10 ans signé par le Paris Saint-Germain et Fanatics en 2020. Los Angeles semblait un premier choix adéquat, la ville disposant d’un fan club actif et accueillant déjà la PSG Academy.

Le niçois Vulog équipe les vélos électriques Joco à New York

Citibike a désormais un nouveau concurrent à New York, ce sont les vélos électriques Joco. L’entreprise niçoise Vulog équipe cette nouvelle flotte qui a été inaugurée en avril dernier dans la Grosse Pomme. Créée en 2006, Vulog est restée une petite structure jusqu’à sa reprise par Bpifrance et ETF Partners en 2015. C’est à ce moment que Grégory Ducongé, ancien directeur financier de Valeo et investisseur, est devenu CEO. « Nous fournissons des solutions technologiques à des opérateurs de mobilité comme l’autopartage, les vélos ou trottinettes partagés ». L’entreprise s’est largement internationalisée en quelques années et génère désormais 95 % de ses revenus hors de France. Elle travaille par exemple avec des grands constructeurs automobiles sur des solutions d’autopartage : Stellantis en France avec Free to Move, Volkswagen en Allemagne et son offre Weshare et même Hyundai aux États-Unis, qui a lancé le Motion Lab à Los Angeles.

« Le partenariat avec Joco est notre première incursion à New York », se réjouit Grégory Ducongé. A ce jour, la startup new yorkaise Joco offre une flotte de 400 vélos électriques dont les bornes sont situées sur la voie privée, c’est-à-dire dans les parkings, halls d’immeuble ou encore dans des hôtels, et compte monter à 800 vélos dans les prochaines semaines. Le service est disponible via une application, et le prix est comparable à Citibike pour la location de vélos électriques. La location unique coûte 1 dollar et 25 cents par minute. Il existe aussi un abonnement de 49 dollars par mois pour des déplacements illimités de 45 minutes maximum, et de 450 dollars par an. Pour le moment, Joco dispose de 32 stations dans Manhattan, et va essaimer rapidement.

La ville de New York attaque

L’arrivée d’un concurrent à Citibike n’a pas du tout été au goût de la ville de New York. A peine une semaine après son lancement en avril, elle a attaqué la jeune pousse en justice en lui reprochant de ne pas avoir demandé d’autorisation d’opérer auprès de la municipalité, et lui a ordonné de cesser temporairement ses activités en attendant le jugement. Mais Joco a rejeté ces accusations au motif qu’il opère sur des lieux privés, et cette demande préliminaire a été déboutée par un juge. La première audience du procès sur le fond aura lieu le 16 juin prochain.

La pandémie a bouleversé l’essor des services de mobilité urbaine et donné lieu à de grands mouvements de restructurations – comme par exemple le sauvetage de Lime par Uber, qui lui a versé 170 millions de dollars et vendu sa filiale de trottinettes électriques, Jump. Mais le marché semble repartir de plus belle et les opérations de lancement et de nouvelles offres pullulent à New York. Unagi a lancé un service d’abonnement à 39 dollars par mois pour se faire livrer à domicile ses trottinettes électriques, Lime a ajouté un abonnement à ses offres de trottinettes électriques en accès libre dans la ville, Lime Prime, et vient d’inaugurer une flotte de 100 scooters électriques à Brooklyn. Les acteurs n’oublient pas le B-to-B: de son côté, l’australien Zoomo poursuit l’expansion de ses vélos électriques à destination des livreurs dans plusieurs villes américaines dont New York. Enfin, Amazon n’est pas en reste et travaille sur une offre de vélos électriques et de tricycles pour la livraison urbaine.

[Vidéo] L’immobilier à San Francisco Bay Area : un marché privilégié ?

Vous avez pu apprendre à connaître le marché immobilier de San Francisco Bay Area lors d’un webinaire dédié, mardi 8 juin 2021.

Trois experts ont abordé notamment les sujets suivants :
– Comparaison des prix : San Francisco, New York, Paris, Londres, Tokyo
– L’immobilier à San Francisco : un marché privilégié ?
– Le processus d’achat
– Le processus de vente
– La fiscalité à San Francisco, dans les grandes lignes

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.
Retrouvez le support de présentation ici.

Contactez les intervenants
?
Pascal Gibert, comptable :

 

 

?  Anne Laury, agent immobilier résidentiel à San Francisco et Marin County : [email protected] / (415) 336-7077 

?  Betty Benzakein, “mortgage consultant” chez HSBC : betty.x.benzakein@us.hsbc.com

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°5 : quelles compétences l’expatriation permet-elle de développer ?

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois ! Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

Pour ce cinquième mois d’enquête, le baromètre s’intéresse aux compétences personnelles et professionnelles que l’expatriation permet de développer.

L’expatriation est une expérience enrichissante tant d’un point de vue personnel que professionnel. Permet-elle de développer ses compétences, d’approfondir ses connaissances ?  Si oui, comment et quelles compétences ?

A vous de nous le dire grâce à votre expérience de l’expatriation.

Vos réponses et votre participation sont essentielles pour avoir une vision venant du terrain et refléter ainsi la réalité de la mobilité internationale actuellement.

Je donne mon avis ici en moins de 5 minutes.

[Vidéo] Immobilier à New York : est-il plus intéressant d’acheter avec ou sans travaux ?

Lors d’un webinaire dédié, les experts Renaud De Tilly, Marius Coulon (DE TILLY REAL ESTATE) et Côme Ménage (re-a.d) ont abordé les thèmes suivants :
– le marché immobilier à New York depuis le COVID-19
– neuf ou à rénover, quelles sont les différences ?
– rénover : combien ça coûte ?
– les pièges à éviter en construction
– quel est le rôle de l’architecte ?
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter les intervenants :

Paris Dauphine se développe aux Etats-Unis, rencontrez le nouveau Président E.M. Mouhoud lors d’un webinaire

[Agenda partenaire] Dauphine Foundation USA vous invite à rencontrer E.M. Mouhoud, Président de l’Université Paris Dauphine – PSL, lors d’un évènement en ligne, jeudi 10 juin à 12 pm (EST) / 9 am (PST).

Dauphine se développe aux Etats-Unis

Lors de cette rencontre, E.M. Mouhoud, nouveau Président de l’Université Paris Dauphine – PSL reviendra sur les projets de développement de Dauphine aux États-Unis et répondra à toutes vos questions.

Cet évènement sera animé par Patrick Pagni, Président de Dauphine Foundation USA, et permettra notamment d’accroître les liens entre Dauphine et la communauté dauphinoise résidant aux États-Unis.

Alumni et amis de dauphine, nous vous attendons avec impatience !

Si vous souhaitez participer à l’évènement, merci de vous inscrire en cliquant sur ce lien : https://bit.ly/3vjy8KT

Vous recevrez le lien Zoom pour accéder à l’évènement prochainement.
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El-Mouhoub Mouhoud est professeur des universités et économiste spécialiste de la mondialisation et de ses effets sur l’économie. Après avoir enseigné à Dauphine, Columbia et Princeton, il a été élu Président de l’Université Paris-Dauphine PSL en décembre 2020.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu. 

 

Vaccins, tests PCR…: ce qui change pour entrer en France à partir du 9 juin

Le 9 juin marque la réouverture des frontières françaises aux personnes vaccinées en provenance de la majorité des pays du monde, et notamment des Etats-Unis. Mais si les règles changent, toutes les restrictions n’ont pas disparu. On fait le point.

Un test COVID toujours indispensable

Que vous soyez ou non vaccinés, un test négatif sera exigé pour pouvoir prendre l’avion. Il peut s’agir d’un test PCR de moins de 72 heures ou d’un test antigénique de moins de 48 heures. Cette règle s’applique aussi bien aux ressortissants étrangers qu’aux ressortissants français. Il n’y a pas d’autre restriction imposée aux personnes vaccinées (notamment pas de quarantaine volontaire).

Quels vaccins sont admis?

Les vaccins admis sont ceux reconnus par les autorités européennes, ce qui est le cas de tous les vaccins administrés aux Etats-Unis: : Pfizer, Moderna, et Johnson & Johnson. Pour pouvoir être considéré comme vacciné un délai est requis:

-soit 2 semaines après la 2e injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna)

-soit 4 semaines après l’injection pour les vaccins avec une seule injection (Johnson & Johnson)

-soit 2 semaines après l’injection pour les vaccins chez les personnes ayant eu un antécédent de Covid-19 (une seule injection nécessaire quel que soit le vaccin).

Suis-je autorisé à entrer en France si je ne suis pas vacciné ?

Les ressortissants français (ainsi que leurs conjoints -mariés, pacsés ou concubins- et leurs enfants) peuvent entrer sur le territoire français même s’ils ne sont pas vaccinés, sous réserve de présenter un test Covid-19 négatif (de moins de 72 h s’il s’agit d’un test PCR ou de moins de 48 h pour un test antigénique). Ils devront également s’engager à respecter une quarantaine volontaire à domicile de sept jours.

Les non ressortissants non vaccinés ne peuvent eux pas entrer sur le territoire français, sauf s’ils sont: ressortissant européen résidant en France ou dans l’UE; titulaire d’un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen (liste complète ici).

Récapitulatif des conditions à l’entrée en France pour les voyageurs en provenance  des pays classés orange, dont le Etat-Unis:

Pierre Barrieu : “avoir un impact, même infime, sur le résultat final de l’équipe”

Peu connu en France, Pierre Barrieu jouit d’une belle réputation dans le “soccer” aux États-Unis, où il est le directeur de la performance du Toronto FC en MLS. Originaire de Thionville, ce Mosellan de 49 ans a décroché un diplôme en éducation physique et sciences du sport à l’université de Nancy en 1994, avant de succomber aux sirènes de l’étranger en 1998.

En Virginie, il devient l’entraîneur adjoint et le préparateur physique de l’équipe masculine de l’université, où ses bons résultats l’emmènent jusqu’à un poste en équipe nationale américaine. Le préparateur physique remporte en 2002 la Gold Cup (CONCACAF) avec “Team USA” et participe ensuite à la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Depuis, le Français a travaillé avec des équipes de MLS dont les New York Red Bulls et le Los Angeles Galaxy où il a côtoyé Zlatan Ibrahimovic en 2018 et 2019. Il est depuis le mois de février le directeur de la performance au Toronto FC, où il dirige une équipe de 13 personnes au service de la santé et de la forme des joueurs. “Mon métier? C’est d’avoir une armée prête au service du général, le général étant le coach”, décrit Pierre Barrieu. “Il faut arriver à faire travailler tous ses experts ensemble, leur faire comprendre qu’ils sont/que nous sommes tous responsables d’une partie infime du résultat final de l’équipe”.

À la différence de la France, les équipes de sports américains (et notamment en MLS) disposent de staff très élargis avec des spécialistes aux rôles bien définis. “Je travaille avec trois kinés, une équipe d’analystes vidéos et de statisticiens, avec des médecins du sport, un podologue ou encore un traumatologue”, énumère Barrieu. “En France, les entraîneurs et les préparateurs physiques ont une vision très formatée qui leur a été apprise à la Fédération Française de Football. Tout est segmenté, on ne veut pas d’un préparateur physique qui donne son avis sur la tactique, ou d’un docteur qui sorte de sa ligne et émette des suggestions sur l’équipe. Ici, on essaie de tirer tous dans le même sens en communiquant beaucoup entre les départements”. Un surplus de main d’oeuvre apprécié par les joueurs qui permet de s’adapter au profil spécifique de chacun. “Je tends à penser qu’on est plus efficace quand on est plus nombreux”, lâche Barrieu.

Le Français a connu une acclimatation difficile à Toronto en février, puisque la pandémie a poussé son équipe à s’isoler pendant plusieurs jours avant de devoir quitter le Canada pour la Floride et Orlando, où le club a effectué sa préparation physique, et joue également ses matches depuis deux mois. “J’avais sous-estimé le traumatisme psychologique subi par les joueurs l’année dernière, après avoir déjà passé toute la saison sur la route loin du Canada, sans parler de tous les cas de Covid et les protocoles à suivre. Ils n’étaient pas très heureux de revenir ici”, confie le Français.

Loin de leurs supporters et de leur famille, les joueurs du Toronto FC ont raté leur début de saison en enchaînant plusieurs défaites en MLS et en Ligue des champions CONCACAF en avril, avant de redresser un peu la tête ce mois-ci. Ils pointent pour l’instant à la 12ème place sur 14 dans le classement de la conférence Est. “Le début de saison a été très chaotique mais bon, l’expérience me sert à relativiser pas mal de choses et à calmer ceux autour de moi qui en ont peut-être besoin”, commente Barrieu. “Nous sommes bien mieux physiquement maintenant, et avons recruté de nouveaux joueurs pour nous renforcer”.  

Un autre défi à relever pour Barrieu dans son nouveau club est de s’adapter à une nouvelle manière de jouer avec le nouveau coach, Chris Armas, qui a remplacé Greg Vianney parti entraîner le Los Angeles Galaxy. “Il y avait jusqu’ici plutôt une équipe inchangée depuis 4-5 ans avec beaucoup de vétérans habitués à une certaine routine”, explique le directeur de la performance. “Le nouveau coach est arrivé avec de nouvelles méthodes d’entraînement avec plus de volume et d’intensité. Mon rôle a été de préparer mon staff et les joueurs à ces changements, pour que la transition se fasse du mieux possible”. 

Déterminé à obtenir de bons résultats sur le terrain dans une équipe qui a déjà gagné le titre national en 2017, Barrieu peut compter sur la révolution du “big data” en préparation physique. “Nous sommes aujourd’hui très bien équipés avec des appareils de mesure dernier cris, qui nous permettent de mieux prévoir les charges de travail et l’intensité des entraînements, et également de mieux travailler sur la réathlétisation après une blessure”. Sur cette question de la réatlhélisation, le Toronto FC fait également appel à des entreprises extérieures dédiées aux statistiques, capables en cas de pépin physique chez un joueur de repérer les facteurs de blessure en amont, et de soumettre des pistes de travail pour en aval.

Très américanisé après une vingtaine d’années de l’autre côté de l’Atlantique, Barrieu n’en oublie pas la France et le championnat de Ligue 1 qu’il suit régulièrement. Le préparateur physique a déjà eu des contacts dans le passé avec le club de sa région natale, le FC Metz. Peut-on imaginer le voir rentrer en France à l’avenir? “J’ai l’envie d’un projet en France un jour, oui, même si je suis très bien où je suis actuellement”.