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Combien ça coûte d’avoir un chien à New York ?

Ils sont adorables mais vous coûteront les yeux de la tête, à moins de faire preuve de débrouillardise (et d’une grande disponibilité).

En first class : autour de 20.000$ par an

La première dépense (et pas des moindres) est le prix du chien en tant que tel. Vous faites donc le déplacement chez un éleveur de la région pour choisir une race parmi les plus cotées du marché. Il vous en coûtera au moins 3000$. Pour qu’il paraisse sous son meilleur jour, vous ferez toiletter toutou régulièrement (quatre fois par an). Comptez par exemple 1000$ chez Luxury Groomer. La qualité de la nourriture est pour vous essentielle, c’est pourquoi vous choisirez de n’offrir à votre animal que des produits frais aux standards humains, pour 3000$ l’année chez The Farmer’s Dog, un service de livraison haut de gamme. En bon Français, vous partez cinq semaines en vacances par an, et ne souhaitez pas forcément emmener votre chien avec vous. Pas de problème, l’hôtel du Dog Spa situé à Flatiron District accueillera votre toutou en pension complète pour la modique somme de 2500$. Vous lui offrirez également une promenade quotidienne de 60 minutes pour qu’il puisse se dégourdir les papattes quand vous travaillez, le tout réalisé par un dog walker. Rajoutez 8800$ à votre note annuelle en passant par NYC Pooch. A ces frais se rajouteront le prix des visites chez le vétérinaire (vaccins+deux check-ups annuels pour 1000$), et la garde-robe bien entendu (1000$ chez Bitch New York) !

En classe éco : autour de 7000$ par an

Que vous choisissiez une animalerie de New York ou un éleveur, il faudra compter au minimum 1000$ pour choisir votre puppy. Le vétérinaire restera la seule charge incompressible (1000$). Pour le reste on peut toujours économiser. La promenade de votre chien par des professionnels est la dépense la plus onéreuse, mais vous pouvez également sortir Médor de temps en temps (deux promenades par semaine en dog walking, soit 3300$ par an). Le toilettage lui, est exceptionnel – une fois par an suffit amplement (250$). Vous partez en vacances? Faites garder votre chien dans une pension (deux semaines par an pour 900$ chez Fido’s Retreat à Brooklyn). Enfin, un an de croquettes vous coûtera entre 500 et 700$ chez PetCo.

En low-cost : autour de 1500$ par an

L’alternative à l’achat est l’adoption d’un chien dans un refuge. En plus de ne rien dépenser, vous ferez une bonne action. Parmi les refuges, l’association Second Chance Rescue est situé à 1h au nord de New York. Les plus petits budgets devront sortir leur chien eux-même et l’emmener partout avec eux, à moins qu’un(e) ami(e) puisse vous rendre service. Vous laverez également votre toutou vous-même, de toute façon sans lui, vous êtes perdu(e). Le vétérinaire (1000$) et les croquettes (500-700$) sont les seules dépenses incompressibles.

En mode débrouille : 0$

Vous n’avez pas les moyens d’avoir un chien? Occupez-vous de celui des autres. L’association PAWS NY recrute des volontaires en “foster care”, une mission qui consiste à garder le chien d’un propriétaire malade ou hospitalisé pendant quelques jours. L’ensemble des missions de l’association est disponible ici.

Consulaires 2021 : la liste “Ensemble, En Marche ! Pour les Français du Nord-Ouest” arrive en tête

Les résultats des élections consulaires à San Francisco sont tombés ce lundi, sans trop de suspense : la liste de la majorité présidentielle “Ensemble, En Marche ! Pour les Français du Nord-Ouest” arrive largement en tête. Dans la circonscription de San Francisco (Californie du Nord, État de Washington, Hawaï, Nevada du Nord, Alaska, Oregon, Utah, Idaho, Montana, Wyoming, Guam et Samoa), le taux de participation a été de 13.3% : 3100 électeurs sur 23 386 inscrits ont voté.

La liste “Ensemble, En Marche ! Pour les Français du Nord-Ouest”, menée par Sophie Lartilleux Suberville remporte 980 votes. Déjà élue en 2014, la conseillère sortante voit également son deuxième de liste Loïc Le Gland décrocher un poste de conseiller consulaire. Astrid Arnaud, issue de cette même liste de la majorité présidentielle, est, elle, élue déléguée consulaire : elle participera à l’élection des sénateurs mais ne siègera pas au sein du conseil consulaire.

Avec 807 voix, Serge Morel, tête de liste “Gauche Écologique et Solidaire”, poursuit son mandat de conseiller consulaire commencé en 2014. Warda Souihi, qui menait la liste “Agir dans le Pacific Northwest” est élue pour la première fois avec 472 voix. A noter qu’elle est la seule conseillère à ne pas vivre dans la Bay Area, puisqu’elle réside à Seattle : elle avait d’ailleurs fait de cette particularité un argument de campagne afin de représenter tous les Français de la 8eme circonscription, qui couvre un vaste territoire. Enfin, Jean-Pierre Bernard, qui menait la liste “Français et Françaises de l’étranger pour le Nord-Ouest américain” remporte un siège de conseiller consulaire avec 472 voix.

Election consulaire à Houston: Jean-François Bonneté en tête

Dans la 3ème circonscription des Français des Etats-Unis, qui regroupe le  Texas, l’Oklahoma, l’Arkansas et la Louisiane, les électeurs ont un peu plus voté qu’ailleurs: la participation y atteint les 15%.

A la tête de la liste Français du Texas et du sud-ouest, qui se présentait comme « apolitique et associative », Jean-François Bonneté arrive largement en tête avec 481 voix (37% du suffrage). Il est élu avec sa colistière Véronique Bevierre.

Vient ensuite la liste La Voix des français d’Amérique, liste de la droite et du centre soutenue par les Républicains et les Centristes, conduite par Pierre Grosdidier qui affiche 318 voix (25%) et récupère un siège.

Enfin pour sa première participation à des élections consulaires, la liste des citoyens En Marche représentée par Yves Jakubowicz obtient 315 voix (24%) et prend donc un siège. La candidate Claire Montant, tête d’affiche pour la liste Alliance solidaire des Français du Centre/Sud-Ouest des États-Unis, ne gagne que 186 voix (14%) ne lui permettant pas d’avoir un siège.

Bruno Bich, PDG de Bic et figure de la communauté française de New York, est mort

Fils de Marcel Bich, le fondateur du groupe, Bruno Bic a passé l’essentiel de sa vie aux Etats-Unis où il a développé le fabricant de stylos, briquets et rasoirs avant d’en prendre la direction. Il est décédé le 30 mai à l’âge de 74 ans.

Ce patron discret – il avait donné une rare interview à French Morning en 2015– avait fait ses études aux Etat-Unis et commencé sa carrière à Wall Street avant de rejoindre le groupe paternel puis de devenir président de la filiale américaine au début des années 1980. Sous son autorité, l’activité américaine du groupe s’est intensifiée. Les Etats-Unis représentent aujourd’hui près de 40% du chiffre d’affaire (contre seulement 8 % en France), même si la production reste encore localisée en France pour moitié.

Devenu PDG du groupe en 1993, il le resta jusqu’en 2006, année où il prit la présidence du Conseil d’administration. Il était redevenu PDG de 2016 à 2018, après le départ du directeur général de l’époque, Mario Guevara, et le temps de préparer l’arrivée au pouvoir de son fils aîné, Gonzalve. Agé de 41 ans, celui-ci, qui réside dans le Connecticut, est aujourd’hui aux commandes du groupe.

Comme son père, qui avait financé plusieurs bateaux de l’America’s Cup dans les années 1970, Bruno Bich était passionné de voile qu’il pratiquait très assidument. Mais dans la communauté française de New York il était aussi connu pour son engagement philanthropique. Il avait longtemps était mécène du FIAF (French Institute Alliance Française), avant de se tourner vers le soutien à l’éducation. Il était administrateur de plusieurs écoles, dont la Harlem Academy à New York et avait soutenu financièrement la fondation FACE, pour aider les programmes bilingues français-anglais publics aux Etats-Unis.

 

Consulaires 2021 : à Los Angeles, la liste de Patrick Caraco remporte deux sièges sur cinq

Les résultats des élections consulaires sont tombés ce lundi. Dans la circonscription de Los Angeles (Californie du sud, Nevada du Sud, Arizona, Colorado et Nouveau-Mexique), le taux de participation n’a été que d’un peu plus de 7% : seuls 1841 électeurs sur 25 305 inscrits ont voté.

La liste des « Français d’Outre-Frontières Indépendants Unis avec et pour les Français de l’Etranger » – menée par Patrick Caraco – a obtenu deux sièges sur cinq, avec 530 voix en sa faveur. Déjà élu en 2014, le président honoraire de l’Union des Français de l’Étranger (UFE) et membre du comité consultatif de l’Alliance Française de Los Angeles conserve donc son poste de conseiller consulaire. Sa deuxième de liste, Cynthia Hajjar, siégera à ses côtés.

Arrivée deuxième avec 487 voix, Hélène Demeestère, représentante de la liste « Ensemble ! », obtient également un siège. Stanislas Orand, candidat de la liste « Ensemble, en marche ! Au service du Grand Sud-Ouest américain », est élu pour un premier mandat avec 439 voix. Enfin, Gérard Michon (de la liste « Défense, Protection et Soutien des Français établis en Amérique du Nord ») est réélu avec 318 voix.

Un délégué consulaire a également été élu : Franck Roy (de la liste de Patrick Caraco). Il participera à l’élection des sénateurs mais ne siègera pas au sein du conseil consulaire.

Comment Rossignol a joué l’autonomie de sa filiale pour se développer aux Etats-Unis

Français, Rossignol? Pas sûrs que ses clients américains le sachent et pour le groupe isérois, c’est bien comme ça. « Nous sommes une marque globale et les consommateurs américains ne nous voient pas nécessairement comme des étrangers basés aux États-Unis. Cela s’explique par notre longue présence en Amérique du Nord », assure François Goulet, le président de Rossignol Amérique du Nord. En 2022, Rossignol célébrera les cinquante ans de sa filiale américaine. Créée en 1952 sous l’impulsion de Laurent Boix-Vives, le patron emblématique du groupe français, cette structure a beaucoup évolué pour s’imposer sur le marché nord-américain.

Une réelle autonomie

L’un des points forts de Rossignol Amérique du Nord (État-Unis et Canada) est de s’appuyer sur une entreprise avec une large autonomie. La société est une filiale directe de Chartreuse et Mont-Blanc SAS, la holding qui regroupe l’ensemble des entreprises du groupe. « Nous sommes une entreprise avec le statut de Corporation avec sa propre gouvernance même si nous sommes liés à Ski Rossignol SAS pour les approvisionnements et les livraisons. Cette organisation nous donne plus d’autonomie puisque nous disposons de notre propre conseil d’administration. Cela nous permet notamment de gérer directement notre financement avec Wells Fargo, une banque américaine avec laquelle avons un contrat d’asset-based lending (un prêt garanti sur les actifs de l’entreprise) », explique François Goulet.

Être au plus proche des pratiquants

À l’origine, la filiale nord-américaine était installée dans le Vermont sur la côte Est et chaque marque du groupe (Rossignol et Dynastar-Lange) possédait sa propre filiale. L’entreprise française avait aussi fait le choix d’avoir une usine américaine pour fabriquer des skis alpins et une au Canada pour la production de skis de fond. Mais cette organisation a été modifiée pour des raisons d’efficacité. Les usines ont été fermées et depuis les années 2000, la filiale s’est déplacée dans l’Ouest dans l’Utah avec comme activité la distribution et la commercialisation de matériel, de chaussures et de textile. Si l’ensemble de l’activité est pilotée depuis les États-Unis, la filiale dispose néanmoins d’un bureau commercial au Canada, près de Montréal, et d’un centre de distribution pour desservir ce pays.

La volonté de quitter la côte Est a tout son sens pour une entreprise spécialisée dans les produits outdoor comme le précise François Goulet. « En 2005, le groupe a décidé de se rapprocher des Rocheuses pour plusieurs raisons. Beaucoup de nos riders étaient installés là-bas, l’univers du ski était sous l’influence de la côte Ouest et nous voulions créer un centre d’activité dans cette région », explique-t-il. Durant quelques mois, les dirigeants de Rossignol Amérique du Nord ont visité différents lieux dans le Colorado et dans l’Utah. C’est Park City (Utah) qui a finalement remporté les suffrages car  cette ville, haut lieu de sports d’hiver, était située à une heure de l’aéroport international de Salt Lake City mais aussi parce que le gouverneur de l’époque John Huntsman Junior souhaitait promouvoir son Etat en offrant notamment des crédits d’impôts.  « Nous avons été l’une des premières entreprises du secteur à venir et d’autres ont suivi après », se souvient François Goulet.

Une force de vente taillée pour un continent

Du fait notamment de sa longévité aux Etats-Unis, « nous connaissons bien notre marché et ses subtilités », affirme le président de la filiale. Mais cela n’empêche pas le groupe de s’adapter pour plaire aux goûts des Américains notamment dans le textile. Si les vêtements sont donc toujours imaginés par le bureau de style basé en Europe, le chef de produit prend en compte les tailles, le style et les coloris pour coller aux attentes des consommateurs. Côté skis et snowboards, la filiale travaille avec des agences américaines pour se différencier sur la décoration de quelques modèles de skis et snowboards.

Avec ses années d’expérience sur le territoire américain, le groupe français a pris la mesure de l’importance d’une force de vente adaptée à la taille de ce continent. “Quand nous avons commencé, nous avions des commerciaux salariés avec une équipe de promotion pour visiter les stations et les magasins. Cette méthode de fonctionnement correspondait à une période où le marché du ski se développait. Dans le courant des années 2000, nous avons tout changé pour travailler aves des agents commerciaux indépendants exclusifs”, précise François Goulet. Au pays de la libre-entreprise, le « you eat what you kill » est nettement plus efficace pour l’entreprise note François Goulet qui dispose d’une trentaine d’agents aux Etats-Unis et une quinzaine au Canada.

Prises d’ordres et livraisons

Pour une entreprise de la taille de Rossignol Amérique du Nord, la mise en place d’équipes pour les achats est indispensable d’autant plus que la structure doit gérer sa chaîne d’approvisionnement. « Pour les produits fabriqués en Asie, comme le textile, nous faisons directement nos achats avec des fabricants asiatiques sélectionnés par le groupe. Pour le matériel, dont la fabrication est essentiellement européenne, nous effectuons nos prévisions. Elles sont ensuite consolidées dans la production totale du groupe qui est gérée par un planning central en Europe », explique François Goulet tout en précisant que la maison-mère va ainsi facturer en dollars la structure américaine. Sur ce point, les taux de change euros/dollars sont fixés à chaque début de saison par Skis Rossignol SAS. Ces taux couvrent toute la saison pour ne pas évoluer. En clair, Skis Rossignol SAS joue le rôle de fournisseur traditionnel avec la filiale nord-américaine.

Les produits commandés sont ensuite envoyés depuis une plateforme logistique européenne ou directement par les usines asiatiques vers les centres de distribution nord-américains, dont celui des États-Unis localisé à Ogden (Utah) et qui s’étend sur 14 000 m2 environ. « C’est de là que partiront toutes les commandes pour nos distributeurs B2B et pour les consommateurs B2C », dit-il. Le choix de se faire livrer directement depuis les lieux de production est lié aux tarifs douaniers qui sont calculés suivant le pays d’origine. Que ce soit depuis l’Europe ou l’Asie, ces tarifs s’élèvent à 18 %. Dans le cas du textile, il vaut mieux être livré directement aux États-Unis par les fournisseurs asiatiques car en passant par l’Europe, un produit serait taxé deux fois à son entrée en Europe puis sur le territoire américain. Enfin, pour la tarification des articles des marques du groupe, c’est un travail confié aux commerciaux et aux chefs de produits assistés par les équipes en charge du planning de production afin de fixer les prix wholesale des distributeurs et les prix de vente publics.

Choisir les bons réseaux de distribution

Pour que les skis et autres produits du groupe soient le mieux vendus sur le territoire, Rossignol s’appuie essentiellement sur le wholesalequi représente environ 90 % du chiffre d’affaires de la filiale. Les 10 % restants proviennent de la vente directe aux consommateurs via Internet. Actuellement, la filiale nord-américaine travaille avec environ 1 500 magasins et sites Internet aux États-Unis et 600 au Canada. Les distributeurs (physique et digital) restent donc la cible majeure du groupe et leur choix se fait grâce à une analyse en profondeur du marché et des zones de chalandises. “Sur le matériel, nous travaillons avec des big players comme Recreational Equipment Inc (REI, ndlr)”, précise le dirigeant. Rossignol va également chercher à être référencé dans les magasins spécialisés phares d’une ville comme McGhies à Las Vegas ou Willi’s à Pittsburgh. “Le choix des enseignes est réfléchi avec des stratégies mises en place par des équipes qui connaissent bien les réseaux. Il est ainsi important de travailler avec des équipes locales qui ont des contacts auprès des bons distributeurs”, dit-il encore. Pour le textile et la chaussure, Zapos ou Nordstrom permettent de bénéficier d’une forte visibilité physique et en ligne sur l’ensemble du territoire. Le groupe mise aussi sur ses boutiques en propre, dont celle de New York à SoHo. Une deuxième boutique a ouvert en février dans la prestigieuse station d’Aspen. Mais comme le souligne François Goulet, le retail en propre n’est pas l’objectif du groupe qui préfère miser sur le wholesale. Ces boutiques sont stratégiques afin de pousser les ventes dans le textile en leur offrant une vitrine dans des lieux mythiques.

Parler d’une seule voix

En matière de communication et de marketing, une marque globale comme Rossignol s’adresse aux consommateurs dans le monde entier d’une seule voix. Mais il est indispensable de trouver le bon ton en fonction des zones géographiques. “Une équipe globale définit les grandes histoires de la marque sur lesquelles nous nous alignons. Mais ce sont nos équipes américaines qui réalisent le trade marketing pour les magasins”, indique François Goulet. De même, Rossignol Amérique du Nord dispose de ses propres compétences dans certains segments forts aux États-Unis comme le snowboard ou le freeride. “Nous nous devons d’avoir un contenu local qui est adapté pour s’adresser aux consommateurs avec les bons athlètes”, dit-il encore. Un snowboarder ou un freerider de nationalité américaine aura plus d’impact auprès des clients américains comme c’est le cas avec les freeriders Parker White et Chris Logan ou le skieur alpin Ryan Cochran-Siegle. Dans un esprit identique, la marque française mise sur des initiatives auprès des juniors avec une équipe dédiée à la compétition. Connor Farrow, par exemple, travaille avec les entraineurs américains et les clubs alpins du pays et anime le programme de courses et de parrainage junior. Un moyen de faire parler de la marque dans les grands lieux de pratique et de séduire les jeunes skieurs américains pour qu’ils rident en Rossignol et portent les couleurs de la marque.

Rossignol USA en chiffres

Chiffre d’affaires Groupe : 270 millions d’euros.

Amérique du Nord (USA & Canada) : 89,1 millions d’euros (33 %).

Nombre de points de vente aux USA (physique et digital) : 1 500 magasins.

Nombre de points de vente Canada : 600 magasins.

“Imagine Van Gogh” : la vague impressionniste (virtuelle) déferle sur les États-Unis

Il était déjà la star de nombreuses expositions virtuelles en Europe et en Asie, le peintre hollandais voit désormais ses oeuvres projetées en format XXL partout aux États-Unis.

“Imagine Van Gogh: The Immersive Exhibition”, “Van Gogh: The Immersive Experience”, “Van Gogh Alive”, “Beyond Van Gogh: An Immersive Experience”, ou encore “Immersive Van Gogh”… Pas moins de cinq expositions dédiées à Vincent Van Gogh sont actuellement ouvertes ou vont ouvrir cet été dans une trentaine de villes des États-Unis. Toutes promettent la même chose : vous faire voyager dans l’univers pictural du peintre à travers des projections géantes de ses plus beaux tableaux sur vidéo-projecteur, lumière et son à l’appui.

La première à avoir eu l’idée d’une telle exposition est la Française Annabelle Mauger en 2001, après avoir assisté quelques années plus tôt au festival “Carrières de Lumières” au centre d’art numérique des Baux-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône. Cet ancien site géologique dont on retirait à l’époque le calcaire est devenu au fil des années un lieu de cinéma et d’expositions où l’on projette des images géantes sur les murs de la carrière. Après avoir rodé son exposition immersive “Imagine Van Gogh” dans le sud de la France, Annabelle Mauger organise sa première projection en Asie en 2011 au musée ArtScience de Singapour, avant de la faire découvrir au public parisien à la Grande Halle de la Villette en 2017. Victime de son succès, l’exposition “Imagine Van Gogh” a depuis été copiée et développée par plusieurs autres entreprises, qui ont organisé des expositions un peu partout en Europe et en Asie, retenant l’attention de plusieurs millions de visiteurs.

Demandes de remboursement…

C’est donc tout naturellement que cette vague impressionniste déferle aujourd’hui en Amérique du Nord, aux États-Unis comme au Canada, bien aidée par la série Netflix “Emilie in Paris” dans laquelle une exposition du genre est organisée à Paris. Le problème? C’est que les spectateurs ne savent plus où donner de la tête face à des expositions qui portent quasiment toutes le même nom et se revendiquent comme LA version authentique. Sur le contenu aussi, difficile de s’y retrouver puisque ces expériences immersives promettent plus ou moins la même chose : “une plongée au coeur des tableaux de Van Gogh”, “un espace immense dédié à l’oeuvre de Van Gogh”, ou encore “des technologies de pointe au service de l’oeuvre de Van Gogh”. Mais une exposition en particulier, “Van Gogh – The Immersive Experience”, a créé la polémique aux États-Unis en mars. Produite par le directeur artistique italien Mario Iacampo, cette expérience immersive utilise la plateforme de paiement FeverUp, pointée du doigt pour les nombreuses demandes de remboursement dont elle a été l’objet et qu’elle n’a pas honorées ces derniers mois. Une exposition déconseillée par l’association américaine Better Business Bureau qui protège les consommateurs lors de leurs achats en ligne.

À New York par exemple, on a justement le choix entre cette exposition “Van Gogh – The Immersive Experience” qui ouvrira le 5 juin au sud ouest de Manhattan, et “Immersive Van Gogh”, prévue pour le 2 juin au sud est de l’île. Pour jouer la confusion jusqu’au bout, les deux expériences sont présentées quasiment au même prix : respectivement 44,9$ et 40$. Ne vous trompez pas.

Pour la liste complète des expositions par ville aux États-Unis, cliquez ici. 

Fête des pères : surprenez-le avec ses produits français préférés !

[Agenda partenaire] La fête des pères, c’est le 20 juin cette année. Et pour régaler Papa à la française, c’est Simply Gourmand. L’épicerie en ligne a réuni des produits savoureux qui vont le ramener en France, même sans billet d’avion.

Une sélection spéciale “Papas”

Parmi les Papa Specials de Simply Gourmand : pâtés et rillettes de porc Hénaff, pâtés et rillettes de canard Rougié, moutarde Amora extra-forte, cornichons Vilux, fruits en liqueur Distillerie du Périgord et bien d’autres incontournables. Vous trouverez aussi des torchons colorés qui célèbrent les fromages de France et un joli choix de couteaux Laguiole. De quoi enchanter les gourmands et les connaisseurs.

Disponible partout aux Etats-Unis

Expédition rapide depuis New York sur tous les Etats-Unis – gratuite à partir de $75. Profitez-en pour vous réapprovisionner en sardines Les Mouettes d’Arvor, tapenades Les Délices du Lubéron, sirops Teisseire, madeleines St Michel, et tous les classiques alimentaires français qui vous manquent ici. Simply Gourmand en a plus de 400 en stock !

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

[Vidéo] Épargne aux États-Unis : tout savoir sur votre 401(k)

Vous vous interrogez sur vos options pour votre 401(k) ? Combien contribuer ? Comment investir ? Que faire du 401(k) si vous quittez votre employeur ou les États-Unis ?

Lors d’un webinaire dédié organisé mardi 1er juin, Alexandre Quantin, Partner et directeur des investissements chez USA France Financials, a abordé les questions suivantes :
– Que faut-il savoir sur le 401(k) ?
– Comment accéder à l’argent de votre 401(k) ?
– Comment accéder à l’argent de votre 401(k) si vous êtes encore employé ?
– Comment accéder de l’argent de votre 401(k) si vous quittez votre emploi ?

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.

?  Réservez un rendez-vous gratuit avec Alexandre Quantin ici

Consulaires 2021: la liste d’Olivier Piton largement en tête à Washington DC

Les résultats définitifs ont été publiés sur le site du consulat général ce lundi 31 mai. La victoire est claire: Olivier Piton et l’Union des Français d’Amérique a largement remporté l’élection des conseillers des Français de l’étranger avec 696 voix, remportant ainsi deux sièges.

Il est suivi de Monique Curioni, de Rassemblement écologiste et social (400 voix), qui remporte un siège et de Béatrice Leydier, de En marche avec les Françaises et les Français d’Amérique (354 voix), un siège également. Stéphanie Kamaruzzaman, de Français d’Ici (244 voix) et Alexandra Cournol, de Union de la droite et du centre pour les Français(e)s d’Amérique (193 voix) ferment la marche et ne remportent aucun siège.

Sur les 12 398 électeurs inscrits à la clôture du scrutin, seules 1 904 personnes ont exprimé leur vote, que ce soit en personne ou par voie électronique, soit un taux de participation de 15.36%.

La liste complète des conseillers des Français de l’étranger pour la circonscription consulaire de Washington DC:

– Béatrice Leydier

– Olivier Piton

– Blandine Chantepie

– Monique Curioni

French Boss, Gregory Poilasne : « Ne pas se contenter de créer des voitures électriques ».

Gregory Poilasne a cinquante ans et est l’heureux patron de Nuvve, société qu’il a créée et qui, par le biais d’une revente, est aujourd’hui cotée au Nasdaq. Mais l’histoire de ce succès est aussi, et beaucoup, liée à la personnalité – et l’intuition – du fondateur. Car au contraire de beaucoup d’autres, Gregory, au sortir de ses études – françaises et américaines -, n’avait pas pour unique ambition de créer son entreprise.

L’ingénieur en génie électronique qu’il était voulait devenir un pionnier de la voiture électrique dans ce pays qu’il avait adopté, les Etats-Unis. Nuvve (pour new vehicle) naît donc au début des années 2010 à San Diego, avec une ambition affirmée qui a valeur de slogan, « maitriser de A à Z tout ce qui concerne le véhicule électrique ». De la fabrication à la commercialisation en passant par la mise à disposition de services associés. Et dans un marché encore naissant, mais déjà promis à l’explosion, la vista du jeune homme va construire la suite. C’est elle qui va lui permettre de fédérer autour de Nuvve d’énormes partenaires venus du monde entier, EDF, Nissan, Toyota… C’est encore elle qui va lui permettre de monter des projets à Hong-Kong, au Danemark, en Italie. Dix ans plus tard, le succès est là et se traduit par des chiffres spectaculaires ; probablement très supérieurs à ceux qu’imaginait le petit breton qui, en 1990, avait fait le choix de vivre et travailler aux Etats-Unis.

Listen to “Episode 45: Gregory Poilasne” on Spreaker.

Assurance santé pour les expatriés aux USA : comment ça marche ?

[Article partenaire] Lorsque l’on est installé aux Etats-Unis ou que l’on prépare son départ, la question de l’assurance santé se pose obligatoirement ; encore plus en pleine pandémie de COVID-19.

Suis-je couvert en cas d’hospitalisation ? Restera-t-il des frais à ma charge ? Dois-je avancer les frais ? Aux Etats-Unis, une absence de couverture santé peut vite transformer votre American dream en nightmare !

Le système de santé américain

Ici, il n’existe pas de système de sécurité sociale prenant en charge vos frais de santé comme c’est le cas en France.
Il s’agit essentiellement d’assurances privées.

Dans certains cas, la couverture santé peut être fournie et prise en charge partiellement ou en totalité par l’employeur (obligatoire pour les entreprises de plus de 50 employés). Le reste à charge pour l’employé peut malgré tout représenter une somme conséquente.

Dans tous les autres cas, l’assuré doit trouver une couverture adaptée à ses besoins en fonction de son budget.

Le système OBAMACARE (individual mandate), qui obligeait les résidents à souscrire une couverture santé avec un minimum de garanties sous peine de payer une pénalité proportionnelle à leurs revenus, a été conservé dans certains États. Ces contrats dits OBAMACARE, ou ACA (Affordable Care Act), sont disponibles sans aucune sélection médicale. Cependant il y a une période de souscription (enrollment period), en ligne ou auprès d’assureurs, en dehors de laquelle aucune adhésion n’est possible. Ces contrats individuels peuvent être souscrits via ce qui est communément appelé le « marketplace », propre à chaque Etat.

Comment s’assurer lorsque l’on est français ?

En tant qu’étranger aux USA, plusieurs options sont possibles :

Soit votre assurance santé est fournie par votre employeur. Il peut s’agir d’un contrat Obamacare ou d’un contrat pour expatrié

Dans ce cas, vérifiez que les garanties sont suffisantes concernant vos besoins en matière de santé. Si elles ne le sont pas, vous avez la possibilité de souscrire votre propre contrat en complément de celui fourni par l’employeur.

Soit vous choisissez une assurance santé sur le marketplace : contrats Obamacare

Cette option est notamment utilisée par les personnes qui ont de lourdes pathologies préexistantes, en partie car il n’y a pas de sélection médicale.

Ce choix peut aussi être intéressant en cas de faibles revenus : en fonction de ceux-ci vous pouvez disposer de « subsidies » (aides de l’Etat) prenant en charge une partie du coût de votre assurance.

Soit vous optez pour un contrat « expatrié » ou IPMI (International Private Medical Insurance)

Cette option est recommandée pour la majorité des Français installés à l’étranger car ces contrats offrent une certaine souplesse. Les contrats « expatriés » vous couvrent à l’international, y compris en France lorsque vous rentrez pour un séjour. De plus, il n’y a pas de période de souscription particulière.

Les différences entre les contrats « Obamacare » disponibles sur le marketplace, et les contrats « expatriés » disponibles auprès d’assureurs internationaux ou de courtiers tels qu’AgoraExpat :
 Contrats ACA (OBAMACARE)
Contrats expatriés (IPMI)
Description
Créés à la suite de l’adoption de l’Affordable Care Act en 2010.
Contrats construits sur un modèle américain.
Contrats conçus pour répondre aux besoins des expatriés. Similaires aux contrats proposés en France.
Fonctionnement
3 types de franchise :
1. Déductible (somme à débourser avant que l’assureur n’intervienne)
2. Co-payment (participation fixe qui s’applique sur les soins obligatoires généralistes et spécialistes)
3. Co-insurance (reste à charge une fois la franchise atteinte)
Dans la limite du :
– Maximum out-of-pocket (plafond maximal de ce qui revient à la charge de l’assuré)
Prise en charge au 1er Euro ou au 1e US$
Couverture 100% des frais réels engagés
Possibilité de sélectionner des franchises
Coût
Environ 20 à 30% plus cher que les contrats IPMI
Formules souvent moins chères que les plans ACA
Questionnaire médical
Formalités médicales allégées
Questionnaire médical (surprime ou exclusion potentielle en cas de pathologie médicale existante)
Maternité
Maternité incluse (sans période de carence)
Maternité en option :
– Augmentation du tarif
– 10 mois de carence
Visa
Visa nécessaire
Aucun visa demandé
Âge
Limite : 65 ans
Limite : 80 ans

Zoom sur les contrats Expatriés (IPMI)

Les contrats pour expatriés sont recommandés pour toute personne vivant à l’étranger.
Concernant les Etats-Unis, les contrats expatriés sont très souvent moins chers que les contrats disponibles sur le Marketplace. Par ailleurs, le fonctionnement du contrat est beaucoup plus simple.

Ces contrats vous couvrent à 100% des frais réels engagés et ce, sans avoir à avancer les frais grâce au tiers-payant.

De nombreux contrats IPMI vous offrent le choix absolu des prestataires et/ou hôpitaux que vous pouvez consulter (même niveau de remboursement, que vous consultiez « in network » ou « out of network »).

Vous pouvez choisir une franchise qui vous permettra de faire diminuer le montant de la cotisation, et vous pouvez choisir de souscrire le contrat en complément de la CFE (Caisse des Français de l’Étranger : organisme qui permet de maintenir vos droits à la Sécurité Sociale française).

Leurs garanties s’appliquent à l’international : quand vous voyagez en dehors des Etats-Unis ou quand vous rentrez en France, vous êtes couverts de la même façon.

Il existe deux types de contrats parmi les assurances Expatriés :

– Les contrats à court terme

– Les contrats à long terme

Pour les situations temporaires, les contrats à court terme sont les plus adéquats (période de recherche d’emploi, mission professionnelle, voyages, études…). Dans tous les autres cas et pour des séjours supérieurs à 12 mois, les contrats à long terme sont privilégiés.

Exemples de coûts :

Les conseils d’AgoraExpat :

? Afin de vous y retrouver parmi toutes les solutions d’assurance santé possibles, il est important dans un premier temps d’identifier vos besoins pour pouvoir vérifier que les garanties proposées sont adaptées.

? Il est également important de vérifier les plafonds de remboursements ainsi que ce qu’il restera à votre charge (franchises, copay, coinsurance…).

? Par ailleurs, regardez si vous êtes couvert localement ou mondialement.

? Demandez quelles sont les modalités de remboursement (tiers payant, démarches en ligne…)

? Et enfin, renseignez-vous sur la notoriété de la compagnie d’assurance.

Chez AgoraExpat, les compagnies d’assurances partenaires sont sélectionnées rigoureusement. Ce sont des experts de l’assurance internationale reconnus pour leur fiabilité avec lesquels AgoraExpat a négocié les tarifs afin de vous proposer des solutions adaptées à votre budget et à vos besoins.

Les conseillers AgoraExpat répondent à toutes vos questions afin de vous aider à choisir la solution la plus adaptée.

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France : +33 (0)9 77 21 99 60   USA : +1 (347) 491-4190

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