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Les Français de HEYWEAR s’attaquent à Warby Parker

Corentin Macias, le cofondateur de HEYWEAR, n’a pas eu besoin de porter de lunettes jusqu’à l’âge adulte. Mais lorsqu’il a dû aller se faire prescrire et acheter des lunettes, il a été stupéfait par la complexité de la procédure. Trouver un rendez-vous pour une visite chez l’ophtalmologue, puis aller chez un opticien pour essayer des lunettes, et revenir une troisième fois pour le réglage. « Le marché de l’optique n’est pas du tout efficient. Pour moi, il fallait proposer une offre plus pratique, résoudre les problèmes de rapidité et de prix ».

Alors qu’il travaille pour le fonds d’investissement HCVC (Hardware Club) à Paris, il décide de creuser les recherches sur ce marché. Et identifie rapidement les besoins du marché américain. « Aux États-Unis, trois adultes sur quatre ont besoin de lunettes, et le système de santé est beaucoup moins protecteur qu’en France ». Fin 2018, cet ingénieur commence à poser les jalons de ce qui deviendra HEYWEAR. La promesse est simple mais attractive : toute personne peut entrer sans rendez-vous dans le studio, choisir ses montures, recevoir un examen d’optique poussé et obtenir ses lunettes. Le tout en moins de 30 minutes, et même 10 minutes dans un scénario optimal. Et tout cela pour un budget très raisonnable: 50 dollars pour l’examen, et entre 50 et 125 dollars pour les lunettes.

Corentin Macias n’en est pas à son premier projet entrepreneurial. Pendant son MBA à Polytechnique/Berkeley, il a monté une application connectée pour la maison dès sa construction, puis un projet plus médical, avec des écouteurs chargés d’étudier l’activité cérébrale. Et enfin, une startup à Anglet qui produit des planches de surfs de façon plus écoresponsable, Wyve. Mais pour mener à bien ce nouveau projet ambitieux, il s’est associé à un entrepreneur chevronné : Alexandre Jais, qui officie comme président et CTO et dirige une équipe de développeurs depuis Paris. Le duo a aussi été rejoint par une CEO américaine d’expérience : Jaclyn Pascocello, l’ancienne COO des co-working Spacious, rachetés par WeWork.

Certes, HEYWEAR n’est pas le premier à disrupter le marché de l’optique, et arrive après le géant Warby Parker. Mais il reste de la place, estime Corentin Macias, la licorne américaine n’offrant pas une expérience aussi complète que HEYWEAR. Les prix y sont plus chers et on ne peut pas recevoir sa paire de lunettes immédiatement, à sa sortie du magasin. En outre, l’examen est nettement plus élaboré chez HEYWEAR, puisqu’il permet aussi d’identifier des maladies de l’œil, et d’orienter vers un spécialiste en cas de besoin.

Les deux fondateurs et leurs équipes ont longuement travaillé sur l’élaboration de leur offre, et ont opté pour une intégration complète de leurs services. « Nous gérons en direct tous les aspects de l’expérience client : le design des montures, les magasins, et nous employons les médecins en direct. Enfin, nous avons une technologie médicale et des logiciels propriétaires ». HEYWEAR s’est lancé en douceur, a ouvert un premier studio aux familles et amis fin 2019, afin d’optimiser sa machine de découpe des verres. Covid oblige, il a réussi à trouver une belle opportunité d’espace et le mois dernier, a ouvert ses portes sur Lafayette Street, à NoHo. Il y stocke plus de 3.000 types de verres différents, afin d’assurer la montée en puissance des volumes de ventes. Car le bouche-à-oreille a déjà bien fonctionné : le studio Heywear a affiché plusieurs heures d’attente lors des premiers jours d’ouverture.

5 lieux sensationnels pour un pique-nique à San Francisco

San Francisco compte de multiples endroits réputés pour pique-niquer. De nombreux parcs et jardins figurant parmi les plus beaux du monde, il n’y a même que l’embarras du choix… Avec bien souvent des vues imprenables en prime. Sélection de cinq incontournables où se poser pour un déjeuner en plein air.

Saleforces Park, l’oasis flottante

C’est l’un des parcs les plus récents de la City (photo ci-dessus). Situé en plein centre-ville, dans le quartier des affaires, au quatrième étage du Salesforce Transit Center, il fait office d’écrin de verdure au cœur des gratte-ciels. Ce parc sur toit offre une vision futuriste de l’urbanisme avec plus de 1600 plantes et 600 arbres qui s’y épanouissent sur quatre blocs d’immeubles. Treize jardins botaniques imaginés en fonction du climat présentent ainsi les végétations de différentes régions. Autres atouts : l’un des plus larges sols vitrés des USA, un amphithéâtre devant lequel s’étend une grande pelouse, une fontaine contemporaine réalisée toute en longueur, un espace pour les enfants et un sentier pour en faire le tour. Ouvert de 6h du matin à 21h. Infos et évènements ici.

Alamo Square Park, l’iconique

Envie de profiter d’un pique-nique avec vue ? Alamo Square concentre par temps clair plusieurs symboles de la ville en un coup d’œil : derrière les fameuses « painted ladies » (les maisons victoriennes), se dressent les immeubles du quartier financier et la Pyramide  Transamerica. Au sommet d’une colline, pas étonnant que cette perspective soit l’une des plus photographiée de SF. Les espaces ombragés, les structures pour les plus petits et les courtes balades d’un bout à l’autres du parc garantissent une pause détente agréable. Les rues adjacentes valent par ailleurs le détour. Plus de détails ici.

Le jardin des fleurs de Shakespeare, le romantique

“The Garden of Shakespeare’s Flowers” ou le “Shakespeare Garden” est niché dans le parc du Golden Gate, tout près de l’Académie des Sciences. Il abrite quelque 200 espèces de fleurs et de plantes mentionnées dans l’œuvre du célèbre poète-dramaturge anglais. Roses, coquelicots, lys ou marguerites colorent le décor. Et plusieurs plaques en bronze sur lesquelles figurent les citations florales issues de ses textes animent la balade. Un site charmant et bucolique pour pique-nique serein et intime. Infos ici.

Crissy Field West Bluffs, l’historique

Prisé des groupes, Crissy Field occupe une ancienne base militaire américaine. La partie la plus à l’Ouest – West Bluff – s’étale aux pieds du fameux pont du Golden Gate, entre plage de sable (East Beach), esplanade d’herbe et sentiers champêtres vers le quartier du Presidio. Vues panoramiques sur le pont bien sûr, mais également en toile de fond, sur l’île d’Alcatraz, d’Angel Island ou sur les collines de Marin Headlands. Le tout avec le confort de grandes tables de pique-nique disponibles et la proximité de lieux historiques comme Fort Point ou la jetée de Torpedo Wharf. En cas de brouillard soudain, on peut en outre commander une boisson chaude au Warming Hut Cafe. Infos ici.

Dolores Park, le populaire

En visite dans Mission ou Castro ? Une halte s’impose au Dolores Park, situé entre ces deux quartiers dynamiques. Les commerces alentour permettent en plus d’improviser le menu à la dernière minute. Point de ralliement et de festivités particulièrement plébiscité, l’ambiance se décline entre danses, musiques, performances et autres évènements. Attention cependant, le week-end ou les jours de beau temps, l’endroit se remplit vite malgré ses 6 hectares. Les places sous les palmiers avec point de vue sur la skyline valent cher. Infos ici.

Comment Opinel fait découvrir son couteau savoyard aux Américains

Avec son manche en bois et son design plutôt rustique, le couteau de poche Opinel ne semble pas vraiment coller au goût des Américains plus habitués aux modèles XXL de Rambo ou aux crans d’arrêt qui s’ouvrent en un coup de poignet. Et pourtant, la marque savoyarde fondée en 1890 connaît un succès grandissant aux Etats-Unis.

« Ce pays va très rapidement dépasser l’Allemagne et devenir notre premier marché à l’international, se réjouit Jérôme Le Caïnec, le directeur export de cette PME familiale de 130 salariés qui fabrique 5,5 millions de couteaux par an. Lorsque je suis arrivé dans l’entreprise il y a douze ans, les Etats-Unis ne représentaient même pas 1% de notre chiffre d’affaires contre 10% aujourd’hui. » Cette année, sa filiale locale qui a été créée en 2016 devrait voir ses revenus atteindre le cap des 3,5 millions de dollars. Cette réussite, Opinel la doit beaucoup à sa décision de créer sa propre société sur place. Ce choix peut sembler courageux pour ne pas dire téméraire pour une société de cette taille dont le chiffre d’affaires total atteint tout juste 28 millions d’euros mais ses dirigeants ont multiplié les astuces pour limiter leurs risques.

Peaufiner la logistique avant de se lancer

L’évidence lui a vite sauté aux yeux. « Pour analyser le marché américain, je me suis vite rendu dans ce pays pour voir comment étaient organisés leurs réseaux de distribution, rencontrer des patrons d’enseignes et découvrir les leaders d’opinion, se rappelle Jérôme Le Caïnec. J’ai rapidement réalisé que nos distributeurs ne parviendraient jamais à exploiter l’énorme potentiel de ce pays. J’ai donc suggéré en interne qu’il serait préférable de créer une filiale commerciale aux Etats-Unis. C’était une première pour notre société et cela représentait un investissement majeur. Avant de sauter le pas, j’ai échangé avec d’autres sociétés françaises qui avaient déjà pris cette initiative comme Revol. Ces discussions m’ont permis de réaliser qu’il était indispensable de peaufiner notre logistique avant de fonder notre filiale car le pays est un véritable continent. Beaucoup de Français l’oublient mais les USA sont un patchwork de 50 États. Certains, comme la Californie, ont un PIB monstrueux et d’autres sont tout petits mais les distances qui les séparent sont souvent énormes. »

L’outsourcing en règle de conduite

Pour s’assurer de livrer en temps et en heure ses clients, Opinel a joué la carte de la sécurité en se rapprochant d’un prestataire franco-américain, Brand & Business Incubator. L’outsourcing est devenu une règle de conduite pour la PME basée à Chambéry. « Nous avons conçu notre filiale américaine comme un centre de profit et pour qu’elle soit rentable le plus rapidement possible, nous avons souhaité qu’elle s’occupe exclusivement de son développement commercial, résume Jérôme Le Caïnec. Tout l’opérationnel, comme la logistique et la comptabilité, a été outsourcé. Je recommande d’ailleurs ce modèle à tous les primo-exportateurs sur ce marché. »

Pour abriter sa filiale, Opinel a commencé par sous-louer des bureaux à son logisticien basé à Chigago. Une décision économique mais aussi logique car la plus grande ville de l’Illinois se situe entre la façade est et la côte ouest du pays, les deux régions où se trouve la plupart des clients de la marque. Pour piloter ses activités aux Etats-Unis, la PME a fait, cette fois encore, un choix de raison. Elle a en effet recruté un VIE et s’est attaché ainsi pour dix-huit mois les services d’un cadre motivé et… bon marché. Alex Delecroix avait, de surcroît, déjà roulé sa bosse dans la région. Après une année au Nazareth College of Rochester durant son cursus à l’Edhec, le jeune diplômé a travaillé plus quatre ans chez le fabricant d’outils diamantés Samedia. Responsable de l’export pour l’Amérique du Nord et le Royaume-Uni, il traversait fréquemment l’Atlantique pour rencontrer des clients. « Depuis l’âge de dix ans et mes premiers voyages avec mes grands-parents, j’ai toujours voulu vivre aux Etats-Unis et devenir américain, explique t-il. Mon année à Rochester a ancré ce rêve. Lorsque j’ai vu l’offre de VIE d’Opinel, je n’ai donc pas hésité à quitter mon CDI car j’étais persuadé que cette marque allait fonctionner aux Etats-Unis. »

Beaucoup voyager

Les premières années, la gestion de ce marché s’est faite en binôme. Jérôme Le Caïnec venait souvent épauler son jeune cadre, aujourd’hui âgé de 31 ans, pour croiser des distributeurs, présenter les produits et signer des contrats. « Durant mon VIE, j’ai visité près des 400 magasins et j’ai rencontré un grand nombre de nos clients, assure Alex Delecroix. Il est très important lorsqu’on se lance dans ce pays de passer du temps sur place, d’aller dans des salons et de discuter avec les acteurs importants de votre marché. » Aujourd’hui, le directeur export de la marque se déplace principalement pour assister à des foires professionnelles et pour scruter la concurrence. Le Covid-19 a bien évidemment bouleversé toutes ces habitudes mais la levée des restrictions va bientôt permettre de retrouver un semblant de normalité. « Il faut beaucoup voyager dans ce pays pour rencontrer notamment les distributeurs, précise Alex Delecroix. Les rendez-vous ici sont nettement plus axés sur le business qu’en France où l’aspect social est primordial. Mais même si on déjeune peu avec des prospects, il est essentiel de les croiser régulièrement. » Cette mission n’est pas simple à remplir lorsqu’on est une marque distribuée dans plusieurs canaux différents. Magasins de chasse et pêche, surplus militaires, enseignes spécialisées dans l’outdoor, boutiques d’articles de cuisine et d’arts de la table, adresses déco, épiceries fines… Aux Etats-Unis, Opinel est référencé chez près de 1000 détaillants indépendants mais aussi chez des chaînes de grands magasins. Les confinements imposés pour lutter contre la pandémie ont eu un impact sur les ventes de la société même si les règles plutôt souples mises en place dans certains États lui ont permis d’éviter le pire. La marque avait également la chance d’avoir mis en place avant l’arrivée du virus un site marchand.

Site internet et box par abonnement

« C’est un de nos détaillants qui gère notre site et qui nous verse des royalties, explique Jérôme Le Caïnec. Il est très important aujourd’hui dans le B to C d’avoir une telle plateforme de distribution. Toutes les sociétés qui souhaitent s’implanter aux Etats-Unis devraient inclure dans leur business-plan la création d’un site marchand. Il est aussi primordial de déposer très tôt le nom de son domaine pour le protéger quitte ensuite à en confier la gestion à un partenaire local comme nous le faisons nous-même. » Le web est un moyen efficace pour se faire connaître et cette solution n’est pas forcément très coûteuse. « Avoir un site permet de remonter rapidement dans les recherches sur Google et il est aujourd’hui possible d’en créer un sans dépenser une fortune, conseille Alex Delecroix. Sur Shopify, vous pouvez avoir une plateforme marchande de qualité professionnelle sur le net en payant un abonnement mensuel de 79 dollars alors que dans le passé, le lancement d’un tel site exigeait un investissement d’au moins 50.000 euros. » Le jeune trentenaire a un autre conseil à donner aux marques B to C qui souhaitent trouver des acheteurs en Amérique du Nord : n’oubliez pas les box. Ces coffrets que l’on reçoit chez soi par abonnement sont très populaires dans ce pays. Bespoke Post, qui a placé dans une de ses boîtes un couteau de poche savoyard avec un manche vert, en envoie 250.000 chaque… mois. Cette niche est un pactole pour les marques car même si elles doivent concéder un rabais aux plateformes, elles peuvent écouler du jour au lendemain un stock impressionnant.

Aux Etats-Unis, vendre ses produits sur le web ne risque pas non plus d’antagoniser vos clients traditionnels surtout si vous parvenez à marier intelligemment les mondes virtuels et réels. La pandémie a notamment permis à de nombreux distributeurs « physiques » de comprendre que la Toile pouvait leur permettre de générer du business supplémentaire. Opinel les a aidé à prendre conscience de cette réalité en suivant une stratégie très maligne durant cette période pour le moins perturbée.

« Nous avons cherché à soutenir et à rassurer nos détaillants en parlant d’eux sur nos réseaux sociaux, ajoute Jérôme Le Caïnec. Nous avons, par exemple, mis en avant leurs promotions sur nos plateformes et notamment sur Instagram où nous avons plus de 100.000 abonnés. Nous nous sommes mêmes chargés de livrer les produits qu’ils vendaient sur leur site. » Ces initiatives ont été très appréciées par les distributeurs. Cette stratégie ne peut toutefois fonctionner que si les commerçants se montrent, eux-mêmes, respectueux des accords signés. Et dans ce domaine, le marché américain est bien plus simple que la « jungle » française. « Les détaillants appliquent toujours les tarifs recommandés par les marques, note le directeur export d’Opinel. Un fabricant peut, il est vrai, attaquer un revendeur qui casse les prix ce qui est impensable chez nous. La législation américaine protège davantage le vendeur que le consommateur. C’est tout le contraire en France. »

Si la PME familiale, qui est dirigée par François et Denis Opinel, les deux arrière-petits fils du fondateur Joseph Opinel, ne fabrique pas encore de produits spécialement pour les Etats-Unis, certaines de ses références sont plus populaires dans ce pays que dans l’hexagone. C’est le cas notamment de la collection de couteaux de cuisine pour enfants « Le Petit Chef ».

Pour passer un nouveau pallier sur ce marché, les Savoyards ont récemment fait appel à une agence de presse afin d’accroître leur notoriété auprès du grand public. Des contenus réguliers sont publiés sur les réseaux sociaux et l’an dernier, opinelusa a ouvert un compte sur Instagram. Cette stratégie devrait permettre à cette filiale de voir ses revenus continuer de progresser de 10% à 20% par an. Ses dirigeants ne voient en effet aucun nuage se profiler à l’horizon. « Sky is the limit », juge Jérôme Le Caïnec. « La seule barrière qui peut ralentir notre développement aux Etats-Unis, c’est nous, résume Alex Delecroix. Dans dix ans, notre chiffre d’affaires, qui atteint aujourd’hui 3,5 millions de dollars, pourrait se situer dans une fourchette comprise entre 10 et 15 millions de dollars. » Après avoir découpé des millions de saucissons, les couteaux de poche « Made in Savoie » vont trancher des bagels par milliers…

Consulaires 2021: où voter à l’urne à Los Angeles le 29 mai ?

Si vous n’avez pas voté aux élections consulaires par Internet, pas de panique. Vous pouvez encore le faire le samedi 29 mai à l’urne. Dans la circonscription consulaire de Los Angeles (qui recouvre les États de Californie du sud, Nevada du Sud, Arizona, Colorado et Nouveau Mexique), deux bureaux de vote seront ouverts de 8am à 6pm. En fonction de votre code postal, vous voterez soit au consulat général de France (10390 Santa Monica Blvd, Suite 410) soit à la résidence de France (813 N Camden Dr, Beverly Hills). Plus d’informations ici. Attention, le code postal pris en compte est celui figurant sur votre dossier consulaire à la date du 30 mars 2021.

Quatre listes sont en lice dans la circonscription. Pour voter, il faut être inscrit sur la liste électorale consulaire. Le jour du vote, pensez à vous munir d’une pièce d’identité française(passeport, carte d’identité…). À noter que le port du masque est obligatoire dans les bureaux de vote. Celui-ci pourra être retiré sur demande d’un membre du bureau de vote pour la stricte nécessité du contrôle de l’identité de l’électeur. Il est recommandé d’apporter son propre stylo d’encre bleue ou noire indélébile.

Les conseillers des Français de l’étranger sont des élus de proximité qui représentent la communauté française de leur circonscription et élisent les douze sénateurs des Français de l’étranger.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

Consulaires 2021: où voter à l’urne en Floride le 29 mai ?

Si vous n’avez pas voté aux élections consulaires par Internet, pas de panique. Vous pouvez encore le faire le samedi 29 mai à l’urne. Dans la circonscription consulaire de Miami (qui couvre la Floride, Porto Rico, les Bahamas, les îles Turques et Caïques, les îles Caïmans ainsi que les îles vierges américaines), trois bureaux de vote seront ouverts de 8am à 6pm au Consulat général de France à Miami (1395 Brickell Avenue), au World Financial Group d’Orlando (1800 33rd St) et à la French American School of Tampa Bay de St Petersburg (2100 62nd Ave N).

Sept listes sont en lice dans la circonscription. Pour voter, il faut être inscrit sur la liste électorale consulaire. Le jour du vote, pensez à vous munir d’une pièce d’identité française (passeport, carte d’identité…). À noter que le port du masque est obligatoire dans les bureaux de vote. Celui-ci pourra être retiré sur demande d’un membre du bureau de vote pour la stricte nécessité du contrôle de l’identité de l’électeur. Il est recommandé d’apporter son propre stylo d’encre bleue ou noire indélébile.

Les conseillers des Français de l’étranger sont des élus de proximité qui représentent la communauté française de leur circonscription et élisent les douze sénateurs des Français de l’étranger.

Toutes les informations ici.

L’administration Biden relance le statut d’entrepreneur international : qu’est-ce que ça change ?

[Article partenaire] Angela Autier-Chanot, avocate française auprès du bureau de New York du cabinet d’avocats américain Inspire Business Law Group, revient sur la récente annonce de l””International Entrepreneur Parole Program”.

Joe Biden avait promis une réforme en profondeur de la législation applicable en matière d’immigration. Près de quatre mois après l’inauguration du 46ème Président des États-Unis, où en sommes-nous ?

Sous l’ère Trump, marquée par une volonté affichée d’« immigration zéro », les restrictions pour les visas étudiant, comme pour les visas de travail, se sont multipliées, réduisant ainsi de 49% l’immigration légale. De la même façon, il est significatif de noter que les taux de refus pour les premières demandes de visas H-1B, réservés aux travailleurs étrangers qualifiés, sont passés de 6 % en 2015 à 29 % au deuxième trimestre 2020, ce qui est assez révélateur de la politique de l’ancienne administration.

Conformément à ce qu’il avait annoncé, le Président Biden a rapidement signé des décrets lors de son arrivée à la Maison Blanche, tendant à inverser certaines des positions prises par l’administration Trump en matière d’immigration. À titre d’illustration, en date du 24 février 2021, le Président Biden a émis la Proclamation présidentielle 10149. Il a ainsi révoqué la Proclamation 10014, la section 1 de la Proclamation 10052, et la section 1 de la Proclamation 10131, qui avaient suspendu jusque-là l’émission de nouveaux visas «immigrant» en raison de la pandémie du Covid-19.

L’International Entrepreneur Parole Program est une autre mesure significative rétablie par l’administration Biden.

Vous utilisez la notion de «rétablissement». Ne s’agit-il pas d’une nouveauté ?

Oui et non. En réalité, cette mesure a été créée dans les derniers jours de la présidence Obama. Cette règle a initialement été publiée le 17 janvier 2017 et était supposée entrer en vigueur le 17 juillet 2017. Cependant, lors de l’arrivée du Président Donald Trump à la Maison Blanche, la politique en matière d’immigration a pris un tout autre tournant. Ainsi, le 11 juillet 2017, le Department of Homeland Security (DHS) a publié une règle retardant l’entrée en vigueur de cette mesure. En dépit de l’intervention d’une Cour fédérale en décembre 2017 enjoignant aux United States Citizenship and Immigration Services (USCIS) de commencer à accepter les demandes de candidats immédiatement, les entrepreneurs étrangers n’ont jamais réellement eu l’opportunité d’en bénéficier. Ce n’est que très récemment, le 10 mai 2021, qu’USCIS a annoncé officiellement que le DHS avait l’intention de revenir sur la notice émise en 2018, qui proposait de supprimer l’International Entrepreneur Parole Program. En d’autres termes, ce programme va enfin pouvoir faire partie des solutions offertes aux entrepreneurs étrangers en matière d’immigration.

De quoi s’agit-il exactement et qui peut y prétendre ?

Cette mesure s’adresse aux entrepreneurs étrangers ayant créé une startup sur le territoire américain, dont le potentiel en matière de croissance rapide et de création d’emplois sont de nature à procurer aux États-Unis un « significant public benefit ». Elle permet à un entrepreneur d’être admis sur le territoire américain pour une période de 30 mois pouvant être renouvelée.

De façon schématique, les conditions d’éligibilité sont les suivantes :

– D’abord, l’entité créée aux États-Unis doit être une startup, c’est-à-dire qu’elle doit avoir été constituée au cours des cinq années précédant la demande ;

– Ensuite, le demandeur doit détenir une participation substantielle dans la start-up (10%);

– En outre, le demandeur doit avoir un rôle actif et central dans les opérations de l’entreprise (il ne peut s’agir d’un simple investisseur) ;

– Enfin, le potentiel de croissance rapide et de création d’emplois doit être démontré, soit par l’existence d’un investissement en capital d’au moins 250,000 dollars de la part d’investisseurs américains qualifiés, soit par l’attribution d’au moins 100,000 dollars sous forme de subventions, d’aide ou de prix de la part d’entités gouvernementales. Si l’un ou l’autre de ces deux critères ne sont que partiellement remplis, le candidat est autorisé à produire d’autres éléments de preuve additionnels.

Ce visa dédié aux startups est donc une bonne nouvelle pour les entrepreneurs français ?

Tout d’abord, je souhaiterais rectifier la terminologie employée. Il ne s’agit en aucun cas d’un visa. Seul le Congrès américain a le pouvoir de créer un nouveau visa. C’est uniquement ce que l’on appelle une « federal regulation ». La conséquence principale est que l’attribution du bénéfice de cette « Parole » (c’est-à-dire l’admission temporaire sur le territoire américain) est soumise à l’appréciation souveraine et au pouvoir discrétionnaire des agents fédéraux. En outre, puisqu’il ne s’agit pas d’un visa, cette autorisation d’admission peut être révoquée à tout moment, ce qui est source d’une certaine insécurité et précarité.

Par ailleurs, il s’agit effectivement d’une excellente nouvelle à mon sens. Je ne me fais pas d’illusions, les nombreux backlogs observés ces derniers temps résultant en l’allongement considérable des délais de traitement des demandes de visas impacteront probablement aussi cette nouvelle mesure. Néanmoins, il s’agit d’un signal fort envoyé aux entrepreneurs étrangers. Les États-Unis, terre d’immigration, veulent à nouveau ouvrir leurs bras aux entrepreneurs étrangers.

Il s’agit d’une annonce positive qui est tout à fait cohérente avec l’Executive Order 14012 du Président Biden visant à “Restaurer la confiance dans les systèmes d’immigration légale américains et renforcer les efforts d’intégration et d’inclusion des nouveaux Américains”.

Après cette dernière année très éprouvante pour les professionnels de l’immigration (et pour nos clients !), nous avions bien besoin d’une telle annonce et de retrouver foi en ce système d’immigration ! Il s’agit donc à mon sens d’une véritable opportunité.

Pour toute question juridique sur l’immigration aux Etats-Unis, contactez Angela Autier-Chanot, avocate française auprès du barreau de New York par mail : angela.autierchanot@inspirelawgroup.com ou par téléphone : +33 1 80 49 38 70 (Paris) / 212 810 9557 (New York).

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Nacer Chahat, le Français derrière le succès de l’hélicoptère Ingenuity

Un sixième vol est en préparation sur Mars pour l’hélicoptère Ingenuity, amené par l’astromobile Perseverance. Sa vitesse devrait encore augmenter, jusqu’à 4 mètres par seconde. Une prouesse qui épate le monde entier et que l’on doit notamment au Français Nacer Chahat, ingénieur en télécommunications spatiales au Jet Propulsion Laboratory (JPL), un centre de recherche californien de la NASA qu’il considère comme sa “petite famille”.

Son domaine d’expertise : les antennes afin que les modules puissent communiquer entre eux et vers la Terre. “Il y avait diverses contraintes pour qu’Ingenuity puisse s’envoler alors que Mars a une densité faible – l’atmosphère de Mars équivalant à 1 % de celle de la Terre -, il nous fallait une antenne légère mais aussi solide pour survivre au long voyage”, précise l’Agenais qui a suivi toutes les étapes, de la formulation à l’opération. Il n’était pas particulièrement stressé lors du premier décollage, qu’il a suivi avec ses collègues, lors de réunions en virtuel. “Ce sont des démonstrations technologiques, on a plus de liberté”, défend-il avouant tout de même que “les satellites sont un peu nos bébés”.

Trouver des solutions innovantes pour des missions de la NASA est un challenge maintes fois relevé par l’ingénieur trentenaire. Il a ainsi imaginé l’antenne pour MarCO, deux nano-satellites expérimentaux lancés en même temps que la sonde spatiale InSight de l’agence spatiale américaine et se dirigeant comme celle-ci vers la planète Mars, où l’enjeu était de “communiquer en temps réel” via des antennes déployables. Il travaille actuellement sur la mission Europa Lander, dont l’objectif est de poser un engin sur une des lunes de Jupiter afin d’étudier son environnement et son sol, et “trouver la vie existante”. Les contraintes sont liées au niveau de radiation élevée et aux températures cryogéniques, qu’il faut combiner avec un budget serré. “J’ai proposé une technologie d’antennes aux responsables du projet qui m’ont d’abord ri au nez”, raconte Nacer Chahat qui a finalement eu l’opportunité de tester son concept.

Un passionné de sport

Son audace, il la dit héritée de son éducation et de ses années de judo. “Cela m’a donné une confiance en moi qui me permet d’avoir le culot de développer mes technologies”, argue ce passionné qui ne compte pas ses heures à réinventer les antennes. Et son assurance ne date pas d’hier : Nacer Chahat est depuis son plus jeune âge convaincu qu’il deviendra ingénieur, malgré un scepticisme ambiant.

En revanche, la conquête spatiale ne faisait pas spécialement partie de ses projets : “ce n’était pas un de mes rêves, j’avais des priorités sportives avec le football et le judo”, se souvient-il. Et pourtant, au gré des années au JPL, il s’est passionné pour l’exploration spatiale, pour “les avancements pour l’humanité et les technologies développées”. “Pour un ingénieur, c’est le paradis.”

Appel à s’inspirer du JPL

C’est sa thèse sur les antennes à l’Université de Rennes 1, ayant reçu pléthore de distinctions nationales et internationales, qui l’a amené aux Etats-Unis où il a intégré un post-doctorat au California Institute of Technology avec JPL. “Le centre spatial m’a offert l’opportunité de m’embaucher assez rapidement”, argue-t-il. Depuis, son poste évolue au gré des projets, Nacer Chahat assurant notamment le rôle de pilote ingénieur sur une mission en collaboration avec Thalès et le Centre national d’études spatiales (CNES).

S’il ne s’oppose pas à l’idée de revenir un jour en France, il regrette que les doctorats y soient cantonnés à la recherche, et délaissés par les entreprises. De même, il aimerait que les entreprises de l’hexagone s’inspirent du JPL, qui offre un melting-pot parmi les chercheurs. “La diversité apporte l’innovation, le JPL embauche sur les compétences et non en fonction des écoles.” Pour autant, il ne boude pas son pays. “J’aimerais avoir un impact auprès des jeunes Français issus de famille modeste, de l’immigration, qu’ils s’identifient à mon parcours”, avoue celui qui collabore toujours avec l’Université de Rennes et qui avoue être considéré “comme un expert dans son domaine au sein du JPL”.

Business Camp “Se lancer aux USA” : rendez-vous en ligne du 24 au 26 mai 2021

Vous visez avec votre entreprise la conquête du marché américain ? Vous avez déjà sauté le pas et avez encore besoin de réponses à vos questions ? Vous souhaitez démarrer une aventure entrepreneuriale aux USA et vous vous demandez par où commencer ? Alors le Business Camp “Se lancer aux USA” est fait pour vous. 

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3 jours   –   5 sessions   –   20 experts

Du 24 au 26 mai 2021

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L’aventure américaine, ils l’ont tentée, ils l’ont réussie, ils témoignent.

?  Interagir avec des experts et leur poser vos questions en direct lors de conférences organisées autour de 5 grands thèmes : les premiers pas aux US, construire son équipe, les pièges du rêve américain et comment les éviter, la vente de produits aux US, et le M&A (mergers and acquisitions).
Experts-comptables, consultants, avocats, spécialistes du marketing, tous francophones et experts du marché américain : ils vous proposent une courte conférence afin de partager leur expertise, puis répondent à vos questions en direct.

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Allez plus loin, et n’attendez pas pour appliquer tous ces précieux conseils à votre projet !

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✨  Après ces 3 minutes, la roulette repart, et une autre conversation démarre !

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Moi Impat : Un retour à 3 000 %

Pour ce 65ème numéro de « Moi Impat », nous recevons Priscilla Chazot Magdelaine.

Priscilla est l’exemple même de la fameuse « positive attitude ». Elle a su passer habilement d’une expatriation pour raisons familiales un peu brutale à une impatriation plutôt fluide mais en mode accéléré. Grâce à son solide réseau français, cette parenthèse de deux années à New-York lui a même permis de faire grandir en douceur sa plateforme de mobilité professionnelle (Akeen.net) Un véritable décollage qu’elle doit notamment, nous dit-elle, à une maturité nouvelle.

Après la frustration de l’expatriation, l’épanouissement du retour.

Listen to “Episode 65: Priscilla Chazot-Magdelaine” on Spreaker.

Les expatriés français peuvent-ils se faire détaxer leurs achats réalisés en France ? 10 questions pour tout comprendre

[Article partenaire] Saviez-vous qu’en tant qu’expatrié(e) en dehors de l’Union européenne (UE), vous êtes éligible à la détaxe ? Autrement dit, vous avez droit au remboursement de la TVA sur les achats que vous effectuez en France et que vous ramenez ensuite dans vos bagages en dehors de l’Union Européenne. Pour en bénéficier il vous suffit de passer par l’application gratuite ZappTax.

 

Faire le plein de produits français que l’on ne trouve pas à l’étranger ou que l’on trouve à des prix très élevés est courant chez les expatriés. Mais combien parmi vous oublient de demander le remboursement de la TVA sur ces produits et se retrouvent à payer le prix total alors qu’ils pourraient payer (au moins) 10-15% moins cher ? Grâce à ZappTax la procédure de détaxe devient plus facile et vous permettra de détaxer tous vos prochains achats.

En 10 questions, ZappTax vous donne toutes les clés pour réussir votre prochaine détaxe en France !

1) Pourquoi suis-je éligible à la détaxe ?

Dans l’Union Européenne, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est une taxe qui s’applique aux biens vendus pour être utilisés ou consommés dans le territoire de l’UE.

Ainsi, si vous ne résidez pas dans un État de l’UE et que vous achetez des biens dans l’UE pour les utiliser ou les consommer dans votre pays de résidence, vous êtes donc exonéré(e) du paiement de cette TVA et pouvez demander son remboursement.

2) Quels produits puis-je détaxer ?

Tous les produits (ou presque) que vous ramenez avec vous sont éligibles à la détaxe, sous réserve qu’ils soient encore non utilisés et/ou consommés.

Cela comprend donc :

– Les produits cosmétiques et parfums
– Le prêt-à-porter, vêtements, chaussures
– Le matériel multimédia
– Les produits alimentaires (non consommés)
– Les produits de luxe
– La plupart des produits pharmaceutiques : compléments alimentaires, lunettes et médicaments (sous certaines conditions).

À noter : la détaxe ne s’applique pas aux services (taxi, hôtel, restaurant,…).

3) Y a-t-il un montant minimum d’achat à atteindre pour pouvoir détaxer ?

Effectivement. En France, ce montant minimum est de 100,01€ TTC.

Avec ZappTax, ce seuil ne doit être atteint qu’au niveau de la somme totale des achats en détaxe que vous effectuez durant tout votre séjour.

Avec le procédé de détaxe classique, ce seuil doit être atteint pour un ou plusieurs achats réalisés auprès d’un même magasin sur une période de trois jours.

4) Qui rembourse la TVA ?

Pour détaxer vos achats, il vous faut passer par un opérateur de détaxe. C’est une entreprise privée, agréée par les autorités fiscales et douanières, qui fait le lien entre le magasin où vous effectuez vos achats et l’Etat, qui récupère la TVA.

Deux types d’opérateurs existent :

– Les opérateurs classiques, qui fonctionnent en partenariat avec les magasins et qui ne permettent pas de détaxer partout.

– Les “nouveaux” opérateurs, comme ZappTax, qui mettent le consommateur au centre du processus et vous permettent de détaxer dans tous les commerces.

5) Dans quels magasins puis-je détaxer mes achats ?

Via le processus de détaxe classique, vous avez uniquement la possibilité de détaxer dans les magasins qui ont choisi de proposer la détaxe à leurs clients (soit moins de 15% des commerces en France).

Grâce à ZappTax et à son système novateur, vous pouvez détaxer dans tous les 600 000 commerces de France, en boutique et même en ligne.

6) Que dois-je faire lors de mes achats pour pouvoir les détaxer ?

En passant par ZappTax, il vous suffit de demander au commerçant au moment de payer vos achats une “facture avec TVA libellée au nom de ZappTax”. Tout magasin (qu’il ait choisi ou non de proposer la détaxe) est légalement dans l’obligation de vous éditer ce document si vous le lui demandez. Les équipes de ZappTax combineront ensuite ces factures en un ou plusieurs bordereaux de détaxe qui seront disponibles sur l’appli et également envoyés par e-mail.

Avec le procédé classique, vous devez demander un “bordereau de vente à l’exportation” (ou “bordereau de détaxe”) au commerçant au moment de payer vos achats. Notez que seuls les magasins ayant choisi de proposer la détaxe sont en mesure de vous éditer un tel document.

Note : que vous demandiez un bordereau de détaxe ou une facture au nom de ZappTax, vous devez impérativement demander ces documents lors du paiement de vos achats.

7) Combien puis-je économiser grâce à la détaxe ?

Sachez que vous ne récupérerez quasiment jamais 100% de la TVA, car une commission est systématiquement prélevée par les opérateurs – et également aussi souvent par les commerçants – pour pouvoir couvrir leurs coûts et se rémunérer.

En moyenne, le taux de remboursement est de 70% de la TVA. Ceci étant dit, ZappTax propose un taux progressif pouvant aller jusqu’à 90% de la TVA.

8) Comment demander le remboursement de la TVA sur mes achats ?

Pour récupérer la TVA, il faudra impérativement valider votre bordereau de détaxe aux douanes à votre sortie de l’UE. Sans cette validation, vos achats seront considérés comme n’ayant jamais quitté l’UE et vous ne pourrez pas les détaxer.

Pour valider votre bordereau, il faut scanner le code-barres présent sur le document à une borne électronique en libre-service, appelée PABLO. Cela peut même se faire directement à partir de votre téléphone. Tous les détails sur la procédure de validation des bordereaux de détaxe aux douanes en France sont disponibles ici.

Une fois vos bordereaux validés, l’opérateur de détaxe recevra une notification officielle des douanes et procédera à votre remboursement.

9) Que faire en cas de problème ?

La plupart du temps, les expériences de détaxe se passent sans encombre. Mais il peut arriver que vous rencontriez des problèmes au moment de vos achats ou bien au moment de la validation aux douanes. Vous aurez peut-être également des questions sur certains détails de la procédure.

Dans ce cas, si vous utilisez ZappTax, un support client personnalisé est disponible 24/7 en français et en anglais pour vous accompagner, via le chat intégré de l’application ou par email à [email protected]

10) Où trouver des informations complémentaires sur la détaxe ?

Si vous avez encore des questions sur la détaxe, des dizaines de ressources sont disponibles sur la FAQ et le blog de ZappTax.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 

« Unraveled »: le livre plaidoyer de Maxine Bédat pour rendre enfin la mode plus verte

Depuis son premier Ted Talk en 2016, Maxine Bédat est devenue une référence en matière de mode écoresponsable. Début juin, elle sort son premier livre, Unraveled: The Life and Death of A Garment chez Penguin Random House.

Pendant plus de deux ans, Maxine Bédat a mené l’enquête, des champs de coton dans le Texas pour retracer le parcours d’un jean, à la Chine pour expliquer les méthodes très consommatrices en eau de traitement du polyester, en passant par le Bangladesh et le Sri Lanka pour documenter les conditions de travail des ouvriers du textile, en grande majorité des femmes. Et enfin dans un centre de distribution Amazon, ici aux États-Unis. Elle ne mâche pas ses mots sur l’industrie de la mode et son « green-washing », la façon dont les marques insistent sur leur économie d’eau, mais n’évoquent par exemple pas l’utilisation de produits chimiques, ou les salaires des employés. « Une étiquette bio est une incitation, alors que le meilleur moyen d’œuvrer pour l’environnement est de ne pas acheter ». Mais aussi de « green-wishing » : l’industrie de la mode s’est engagée à des réductions d’impact carbone d’ici 2050, mais ne prend pas d’action tangible pour y parvenir pour le moment.

Cet engagement a commencé dès ses études et son stage à l’ONU en Afrique. « J’ai commencé à m’intéresser à la façon dont les vêtements étaient fabriqués de façon artisanale, et étais totalement admirative. J’ai pris une année de césure pour monter mon premier non-profit ». Elle fonde The Bootstrap Project en 2010, qui a pour objet de promouvoir des vêtements d’artisans locaux venant de Tanzanie, Zambie, Tadjikistan etc. Trois ans plus tard, elle décide d’aller plus loin et de créer cette fois une entreprise for-profit, Zady, qui informe ses clients sur l’origine et le process de fabrication de ses pièces. Nous sommes en 2013, personne ne parle encore de micro plastique et de « fast fashion », et Maxine Bédat ouvre le débat sur l’impact environnemental de la mode.

La trentenaire, qui habite à Brooklyn, a toujours été amatrice de mode et de style. Mais à force de creuser le sujet du coût environnemental des vêtements, elle a eu une crise de conscience : « Mon placard regorgeait de vêtements, mais je n’avais jamais rien à me mettre. J’ai décidé un jour de les sortir et regarder toutes les étiquettes, et me suis rendue compte que je n’en portais pas la majorité ».

Fin 2018, elle passe à l’activisme et crée un think tank appelé New Standard Institute. Son objectif est de donner une information visible et indépendante sur le sujet, donner une voix et une plateforme aux chercheurs et personnes sur le terrain. Le think tank a des approches concrètes pour rendre ces informations et données le plus accessible au grand public : un compte Instagram, des rapports sur l’impact que chaque type d’acteur (petites et grandes marques, individus, médias etc) peut avoir, mais aussi un travail d’analyse et de conseil sur les investissements ESG (Environnement, Social, Gouvernance) auprès de fonds d’investissement.

Malgré ce titre apocalyptique et ces réalités, Maxine Bédat reste optimiste. « Nous contrôlons ce qui va se passer. Si nous parlons haut et fort, les choses vont changer ». Elle se réjouit de l’évolution positive de la régulation entre États-Unis et Europe, avec l’arrivée de l’administration Biden. Un processus indispensable pour ne pas revenir à la concurrence pure sur les prix.

Backmarket, la nouvelle licorne qui pousse les feux aux États-Unis

Cocorico ! La 14ème licorne française vient de naître. Cette semaine, Backmarket, la marketplace qui vend des produits électriques et électroniques reconditionnés, a annoncé avoir bouclé un tour de table de série D de 335 millions de dollars, qui la valorise à 3,2 milliards de dollars. Ses deux nouveaux actionnaires sont les fonds américains General Atlantic et Generation, créé par Al Gore. « Cela avait beaucoup de sens pour nous car General Atlantic est un grand fonds américain qui a beaucoup investi dans des marketplaces, et nous avons le même ADN écoresponsable que Generation », raconte Thibaud Hug de Larauze, cofondateur de Backmarket. Ils rejoignent les actionnaires existants, dont Goldman Sachs et le family office de Bernard Arnault, qui ont réinvesti.

Cette levée de fonds a pour objectif de soutenir la cadence de l’expansion géographique, puisqu’après avoir ouvert le Japon, l’Irlande et le Portugal dans les trois derniers mois, Backmarket vise l’ouverture de trois nouveaux pays : la Suède, la Corée du Sud et le Canada. Mais il compte aussi et surtout accélérer son expansion aux Etats-Unis, où le groupe est en pleine croissance : « C’est notre top priorité, nous avons une croissance à trois chiffres et il y a encore de grandes marges de progression ».

L’aventure américaine est née de la rencontre avec Serge Verdoux, un ancien de Fiverr (marketplace israélienne pour les travailleurs indépendants) basé à New York. « Nous avons eu un bon fit et une relation de confiance dès le départ, ce qui est le plus important en partant aux US ». Le groupe se lance en mars 2018 dans un marché où il se confronte aux géants eBay et Craigslist sur les produits reconditionnés et Amazon sur le neuf, mais n’a pas de concurrent pure player direct. Comme en Europe, l’offre trouve tout de suite son marché, même si les défis sont nombreux. « Trois ans et demi après la France, nous avons rencontré les mêmes problèmes aux Etats-Unis, mais en plus exacerbé. Nous avons fait un gros travail sur la qualité, qui a payé ».

Backmarket a aussi profité à plein du confinement et des chèques de 1.200 dollars envoyés à tous les Américains pendant la pandémie, qui ont boosté les ventes. Avec cette nouvelle levée, la jeune pousse parisienne va encore ajouter de nouveaux services d’accompagnement à ses fournisseurs, que ce soit en termes de logistique ou de transport, mais aussi avancer dans la diversification des produits. Si les téléphones, ordinateurs et tablettes sont les plus vendus sur la plateforme, elle se développe aussi sur les jeux vidéo, les casques, les aspirateurs, machines à café etc.

La startup privilégie l’hyper croissance à la rentabilité pour le moment aux États-Unis, mais a atteint le point mort sur ses marchés les plus matures comme la France. L’objectif est de s’imposer rapidement comme le leader sur ses principaux marchés. Avant d’envisager une introduction en Bourse, à un horizon de 3 à 4 ans.