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Que faire durant le week-end de Memorial Day à Miami ?

Si vous restez à Miami pour ce long week-end de Memorial day (du 29 au 31 mai), ou si vous y venez, French Morning vous a sélectionné quelques activités à ne pas manquer. 

Air & Sea Show

Tous les regards seront tournés vers le ciel à Miami Beach. Les pilotes d’élite des forces armées des États-Unis montreront tout leur savoir-faire et assureront une nouvelle fois le spectacle lors du traditionnel meeting aérien Air & Sea Show (samedi 29 et dimanche 30 mai de 10am à 6pm). Au programme : quelques manoeuvres complexes donnant lieu à des voltiges aériennes spectaculaires, des démonstrations d’hélitreuillage ou encore des acrobaties aériennes réalisées par les Golden Knights, une équipe de parachutistes de l’armée américaine. Ocean Drive, entre 11th et 14th Street, Miami Beach – Infos ici

Stiltsville Guided Historic Tour

Ceux qui ont le pied marin s’offriront une excursion en bateau jusqu’à Stiltsville, un petit village flottant composé d’une demi-douzaine de cabanes en bois sur pilotis implantées à plusieurs miles nautiques au large de Key Biscayne (samedi 29 et dimanche 30 mai à 3:15pm). Le temps d’une visite commentée, vous en apprendrez davantage sur l’histoire fascinante de ce site abrité au sein du Biscayne National Park, un parc national composé à 95% de fonds sous-marins. 16701 SW 72nd Ave, Miami – Infos ici

Nite Owl

Les cinéphiles pourront visionner un film sous les étoiles tout en étant confortablement assis sur la banquette arrière de leur voiture. « Les Misérables » du britannique Tom Hooper est notamment à l’affiche du cinéma « drive-in » Nite Owl (dimanche 30 mai à 8pm). L’occasion de voir ou revoir ce long-métrage adapté de la comédie musicale éponyme qui s’inspirait elle-même du célèbre roman du dramaturge français Victor Hugo. 1400 NE 1st Ave, Miami – Infos ici

Pink Floyd Drive In Laser Light Show

Les mélomanes, quand à eux, en prendront plein les yeux et les oreilles lors du Pink Floyd Drive In Laser Light Show, un spectacle son et lumière qui rend hommage au célèbre quatuor britannique (vendredi 28 mai à 11pm). Là encore, installé dans l’habitacle de votre véhicule, vous profiterez d’un show laser nocturne innovant. Expérience sensorielle garantie. 21001 NW 27th Ave, Miami Gardens – Infos ici

Lasting Impressions

Avec son exposition immersive intitulée « Lasting Impressions », l’Adrienne Arsht Center for the Performing Arts plonge ses visiteurs au coeur d’une centaine de tableaux iconiques d’illustres peintres européens (jusqu’au mercredi 16 juin). Grâce à un savant mélange d’art et de nouvelles technologies, les chefs-d’oeuvre de Claude Monet, Vincent Van Gogh ou encore Edgar Degas prennent ainsi vie sur les murs, le sol et le plafond de l’établissement, le tout agrémenté de musiques signées par des compositeurs français tels Claude Debussy et Maurice Ravel. 1300 Biscayne Blvd, Miami – Infos ici

Consulaires 2021 : à la recherche du mot de passe perdu pour voter par internet

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L’élection des conseillers des Français de l’étranger et des délégués consulaires approche. Si vous vous êtes inscrits sur les listes électorales à temps, vous pourrez voter par internet (du vendredi 21 au mercredi 26 mai). Voici comment ça marche.

Pour voter en ligne, il vous faut 2 éléments: votre identifiant et votre mot de passe. L’identifiant vous a été envoyé -ou le sera d’ici à l’ouverture du scrutin- par email, à l’adresse que vous aviez laissée en vous inscrivant au consulat. Le mot de passe, lui, est envoyé par sms sur le numéro de téléphone mobile enregistré à votre inscription.

 

Attention: comme rien n’indique l’émetteur du texto ni à quoi correspond le mot de passe, certains l’ont ignoré ou même effacé en pensant que c’était du spam… Si vous en faites partie, rien n’est perdu !

Vous pouvez faire une demande pour obtenir un autre mot de passe. Il suffira de se connecter sur le portail de vote de votre circonscription et de renseigner son numéro d’identification consulaire (NUMIC) pour le recevoir à nouveau. Même chose pour l’identifiant qui lui a été, ou sera, envoyé par email. Votre NUMIC figure sur votre carte consulaire ainsi que sur le relevé qui vous a été remis lors de votre inscription au consulat.

France Diplomatie vient de publier une Foire aux Questions détaillée pour que tous les inscrits puissent voter.

REPLAY: le débat de l’élection consulaire à Washington

A quoi servent les conseillers des Français de l’étranger? Où va l’éducation française en Amérique? Les Français expatriés doivent-ils avoir droit à la carte Vital? Ces questions et bien d’autres, les 5 têtes de liste de l’élection consulaire pour la circonscription de Washington y ont répondu lundi pendant près de deux heures de débat.

Retrouvez ci-dessus (ou sur YouTube ou Facebook) le débat en replay, avec:

Stéphanie Kamarruzzaman, liste Français d’Ici.

Monique Curioni, liste Rassemblement ecologiste et social.

Olivier Piton, liste Olivier PITON et l’Union des Français d’Amérique Washington DC, Delaware, Maryland, Pennsylvanie, Virginie, Virginie Occidentale.

-Béatrice Leydier, liste En marche avec les Françaises et les Français de l’étranger

Alexandre Cournol, Union de la droite et du centre pour les Français(e)s d’Amérique.

Les élections consulaires ont lieu par internet à partir du 21 mai (et le 29 mai en personne au consulat à Washington).

[Vidéo] Déclarations de vos actifs étrangers aux États-Unis : êtes-vous en règle ?

Que ce soit vos comptes bancaires, produits d’épargne, parts sociales ou bien vos assurances vie, ils font tous l’objet d’obligations déclaratives spécifiques.

Lors d’un webinaire dédié organisé par French Morning le 18 mai 2021, Olivier Sureau, C.P.A, a fait la synthèse de vos obligations déclaratives en lien avec les actifs financiers détenus en dehors des Etats-Unis. Il a également abordé les risques existants en cas d’oubli et/ou de manquement à vos obligations, et les options qui s’offrent à vous pour corriger votre situation.

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.

Pour aller plus loin
?  Contactez Jade Fiducial : usa@jade-fiducial.com

Vous pouvez également visionner les vidéos de Jade Fiducial sur l’introduction à la fiscalité franco-américaine, ou encore vous inscrire à leur newsletter.

Un Français de la Baie se prépare à une traversée du Pacifique en kayak et en solo

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Dimanche 30 mai 2021, 5-5:30am, sous le pont du Golden Gate. Cyril Derreumaux, entrepreneur et aventurier de 44 ans, va démarrer sa traversée du Pacifique en kayak et en solo. « L’idée c’est de partir avec la marée sortante, très tôt. Pour pouvoir ramer toute la journée et terminer suffisamment loin des côtes la première nuit. Parce que si le vent est défavorable et qu’il me repousse vers les rochers, ça peut être dangereux. » Le Français de Larkspur (dans la Baie de San Francisco), n’en est pas tout à fait à sa première expédition en direction d’Honolulu (Hawaï). « En 2016, j’ai fait cette traversée depuis Monterey en Californie, dans un bateau à 4 rameurs. On avait battu le record Guinness en 39 jours », raconte-t-il. 

Cette fois, non seulement il sera seul face à l’océan, mais l’embarcation, et donc les conditions, seront complètement différentes. Son kayak à rames océaniques de 23 pieds (nommé Valentine comme sa sœur) sera beaucoup plus bas que le bateau à rames océaniques utilisé précédemment. « Je serai à 25 cm au-dessus de l’eau, donc s’il y a de grosses vagues et il y en aura, je serai mouillé tout de suite », précise le Lillois d’origine qui s’apprête à ramer 10 à 15 heures par jour. Et ce, pendant près de 70 jours d’après ses estimations. « S’il le faut, je peux rationner la nourriture et ajouter 10 ou 15 jours de traversée. » Difficile de prédire ce qui n’a jamais été fait. 

« Trouver son confort dans l’inconfort »

La seule personne à avoir mené à bien une aventure similaire sur le même parcours, c’était Ed Gillet, en 1987. Il avait utilisé une sorte de voile. « Je vais bénéficier des équipements modernes et d’une cabine, mais compter uniquement sur ma force physique pour avancer », explique Cyril Derreumaux, qui a ajouté un système de pédalo à son bateau.

Ce goût de la pagaie date de son arrivée en Californie, il y a 12 ans. « Avant, mon sport c’était le football. Puis j’ai découvert les pirogues polynésiennes à Sausalito. Et au fur et à mesure, j’ai fait des courses de plus en plus longues. J’aimais bien et j’étais bon en ultra-endurance. Alors j’ai continué avec une course de 450 miles (plus de 800 km) en 50 heures et c’est ce qui m’a conduit à la traversée d’il y a 5 ans. » Après quelques lectures à son retour, l’entrepreneur en e-commerce se surprend à rêver de repartir en haute-mer.

Ce qui le motive ? « L’aventure, la vie, repousser mes limites », sourit-il. « Bien sûr que parfois je doute mais après il y a la passion, le souvenir que j’ai d’être dans le bateau au milieu de l’océan. Je sais que pendant la traversée je vais finir par me demander ce qui m’a pris. Mais c’est comme ça qu’on se surpasse. »

Trois ans de préparation

Cette odyssée nécessite en effet une préparation minutieuse. Logistique, mais aussi mentale et physique. « Le secret c’est d’essayer de tout anticiper », confirme-t-il. « Il faut faire des tests. » Comme lorsqu’il décide de dormir dans le kayak à l’eau un soir de grand vent. « Je voulais m’habituer aux bruits, aux mouvements du bateau et chercher mon confort dans l’inconfort. » Il s’est finalement réveillé en hyper-ventilation 3 heures après parce qu’il avait consommé tout l’oxygène de la cabine. « Les ouvertures étaient trop petites, je n’y avais pas pensé. »

Cela fait « bientôt trois ans » que cet habitant du comté de Marin se met en condition. « Je devais partir en mai 2020, mais en raison du confinement, le kayak est resté bloqué en Angleterre où il a été construit ». Il a dû repousser son départ pour éviter la saison des ouragans qui commence en août. « Finalement ça a été une bénédiction, ça m’a permis de me familiariser avec le bateau pendant 8 mois au lieu de 15 jours. »

Une barbe énorme et un sourire jusqu’aux oreilles

Pour réussir sa traversée, Cyril Derreumaux a fait appel à un préparateur mental professionnel. « La solitude, le fait d’être confiné dans une cabine, la durée, la difficulté physique qui peut user, les hallucinations possibles, les doutes… » sont autant d’épreuves. Mais il en faut plus pour décourager ce père de deux enfants habitués à le voir « partir à l’aventure et revenir avec une barbe énorme et un sourire jusqu’aux oreilles ». Le kayakiste visualise déjà son arrivée. Ses garçons, sa compagne et ses parents venus de France, feront, s’ils le peuvent, le voyage. Tous pourront suivre sa progression au quotidien. Ils seront aussi probablement au départ de son prochain défi, auquel le Français, en bon aventurier, pense avant même d’être parti… 

Vendre des produits aux USA : préparez votre projet lors d’une conférence en ligne dédiée

Vous souhaitez entreprendre aux États-Unis, y importer des produits, y implanter votre plateforme de e-commerce ?

L’import de produits sur le sol américain, que ce soit pour alimenter votre boutique ou via votre plateforme e-commerce, implique de se renseigner sur les règles à connaître et respecter, mais aussi sur les différentes opportunités à explorer (partenariats commerciaux, choix du canal idéal, etc.)

C’est pour vous aider dans la mise en place de votre projet que French Morning organise une conférence en ligne le 25 mai 2021 à 12pm ET, dans le cadre d’un Business Camp en ligne dédié à l’entrepreneuriat aux États-Unis.

Au programme :

3 experts

Sébastien Villon, dirigeant de Brand & Business Incubator LLC.
Avec plus de 20 ans d’expérience aux USA, Sébastien a travaillé à Hong Kong et dans différentes régions des États-Unis. Cette expérience de terrain peut aider votre entreprise dans sa stratégie américaine.

Olivier Havette, président-directeur général chez Lenet Technology.
Guru de l’informatique et expert en sécurité des réseaux, Olivier et son équipe Lenet mettent en place des solutions sur mesure pour répondre aux besoins informatiques de ses clients — des solutions qui sont centrées sur la cybersécurité, la protection des données, l’informatique dématérialisée et la transformation numérique.

Andrew Massat, partenaire chez Massat Consulting Group.
Après un double diplôme d’ingénieur à McGill University (Canada) et d’ingénieur aéronautique à SUPAERO (France), et plusieurs années au sein du groupe Airbus en France, Andrew a rejoint Massat Consulting Group en 2013 et a pris la direction du bureau de New York en 2016.

3 thèmes

1/ L’impact du e-commerce sur la vente multicanale aux États-Unis

Que votre projet soit de lancer une plateforme de e-commerce ou d’ouvrir une boutique, il est important de prendre en compte l’impact de la vente en ligne sur le marché américain dans sa globalité. Délais de livraison de plus en plus courts, entrée du secteur BtoB dans le e-commerce : ses transformations en cours ont des conséquences à prendre en compte pour votre projet. Sébastien Villon vous aide à mettre en place une stratégie locale et efficace.

2/ La technologie au service de votre entreprise

Quels sont les principaux canaux disponibles pour vendre vos produits aux États-Unis ? Partenaires commerciaux, boutique, e-commerce, partenaires BtoB, call centers… Olivier Havette vous aidera à y voir plus clair et à choisir le meilleur canal pour votre projet. Nous parlerons également des différents types d’organisation pour votre chaîne d’approvisionnement, et des manières de l’automatiser au maximum.

3/ Fiscalité : la Sales Tax et vous

Pour tout projet d’entreprise impliquant l’importation de produits aux États-Unis, il convient de se poser la question de la Sales Tax et de ses répercussions. Mais qu’est-ce que la Sales Tax ? À qui est-elle due ? Comment le taux en est-il déterminé ? Andrew Massat répondra à ces questions et vous aidera à construire votre projet en prenant en compte cet élément crucial. Nous parlerons également plus en détails de la collecte de la Sales Tax, de la notion de “nexus” physique ou économique, des procédures administratives à lancer dans les États concernés, ainsi que des risques en cas d’infraction.

La réservation d’un billet pour le Business Camp est obligatoire pour pouvoir assister à cette présentation. Bénéficiez de 20% de réduction en tant que lecteur/ice de French Morning, avec le code Frenchmorning20.

En cas de questions, contactez-nous à : jfelix@frenchmorning.com

À quoi ça sert un “conseiller des Français de l’étranger” ?

En mai, les Français de l’étranger sont appelés à élire des conseillers des Français de l’étranger au sein de chaque circonscription consulaire. Mais à quoi servent-ils au juste ?

Créés par une réforme de 2013 sur la représentation des Français de l’étranger, ils ont deux fonctions principales: servir d’élus de proximité pour la communauté française de la circonscription consulaire et agir comme grands électeurs pour les douze sénateurs des Français de l’étranger (six de ces sièges seront en jeu lors des sénatoriales de septembre). Avec la réforme de 2013, le gouvernement voulait notamment élargir le collège électoral de ces sénateurs afin d’éviter les risques de clientélisme. Les premières élections consulaires ont eu lieu en 2014. À l’époque, ces élus, 442 dans le monde, choisis par scrutin de liste, portaient le nom de “conseillers consulaires“, mais celui-ci a été abandonné au profit de “conseillers des Français de l’étranger” pour marquer leur indépendance par rapport aux consulats.

Gérard Epelbaum, conseiller sortant qui brigue un nouveau mandat en 2021 dans la circonscription de New York (États de New York, du New Jersey, Connecticut et les Bermudes), a pris l’habitude de comparer son rôle à celui d’un conseiller municipal en France. « Ça serait bien d’avoir nous aussi une écharpe tricolore pour rappeler le fait que nous sommes des élus de la République, dit-il. Comme ce n’est pas une fonction que les Français de l’étranger connaissent, la comparaison avec les conseillers municipaux est une bonne manière de faire un rapprochement. Comme les conseillers municipaux, nous sommes des élus de proximité. Eux se réunissent à la mairie, nous au consulat. Comme eux, nous sommes les grands électeurs de sénateurs, mais il est vrai que nous n’avons pas tout à fait les mêmes compétences », reconnait-il tout de même.

En effet, alors que les conseillers municipaux adoptent le budget de la municipalité et votent sur divers aspects de la gestion de la commune (services publics, patrimoine, travaux publics…), les conseillers des Français de l’étranger ne déterminent pas les finances du consulat et encore mois la politique du Quai d’Orsay. Ils participent cependant à plusieurs “conseils consulaires” (sur l’attribution des bourses, sécurité, de financements pour les associations..), mais leur rôle est avant tout consultatif. Un rapport de 2018 de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), organe consultatif qui se réunit à Paris, les décrits comme des « élus de simple témoignage (car) la loi (les) a maintenu(s) dans un rôle purement consultatif ». « À la différence des élus à l’AFE, les conseillers des Français de l’étranger n’ont même pas d’e-mail », regrette Richard Ortoli, conseiller consulaire sortant qui se représente à New York.

Il n’empêche que les conseillers, avec leurs longs mandats (six ans renouvelables), remplissent des missions d’information et de relais non-négligeables au moment où les moyens des consulats se réduisent. Selon Richard Ortoli, ils servent de “mémoire de la communauté française” auprès des autorités consulaires. “Quand un nouveau consul arrive, il ne connaît parfois rien à la circonscription. Peut-être n’a-t-il jamais été aux États-Unis auparavant. Le personnel consulaire aussi change. Les conseillers ont la connaissance du terrain. Mais pour le reste, c’est l’auberge espagnole. On nous donne un titre, une fonction, c’est à nous de l’inventer avec le peu de moyens qu’on nous donne”, raconte-t-il.

Selon lui, le principal atout de la fonction est l’accès que donne le titre d’élu local au sein d’une administration parfois opaque ou injoignable. « Le titre donne un poids, poursuit-il. Cela me permet d’avoir de l’influence dans les ministères, aux services culturels et auprès d’élus locaux américains pour démêler des situations compliquées », dit-il. « Quand les gens ont besoin d’aide, ils viennent nous voir car nous sommes des élus. Ils savent que nous aurons une oreille attentive », ajoute Gérard Epelbaum. Pendant son mandat, ce dernier a été interpellé pèle-mêle sur des problèmes d’obtention de la carte vitale, d’accès à la retraite, de fiscalité… « On essaie de trouver des solutions de secours à des situations parfois dramatiques en intervenant à tous les niveaux: administratifs, consulaires et politiques… Nous touchons toutes les problématiques ».

Selon Annie Michel, élue sortante à la tête d’une liste de gauche à New York, ce rôle de dépanneur tout terrain est particulièrement important en temps de crise, que ce soit lors d’une catastrophe naturelle ou une pandémie. Pendant la crise sanitaire, elle et les quatre autres conseillers de la circonscription ont reçu une avalanche de messages de la part de Français inquiets. Son travail a alors consisté à leur trouver des réponses ou à les mettre en relation avec les bons interlocuteurs. « J’ai déjà reçu 1 400 e-mails cette année, raconte-t-elle. Pendant la pandémie, nous recevions beaucoup d’appels de la part de gens qui n’arrivaient pas à joindre le consulat, des personnes coincées ou qui ne parvenaient pas à trouver de médecin pour un test PCR, des étudiants qui n’avaient plus d’argent…, dit-elle. Nous travaillons en sous-marin pour résoudre des dossiers très différents. Ce sont autant de puzzles à solutionner ».

Pour elle, un conseiller des Français de l’étranger est efficace quand il a un carnet d’adresses bien fourni au sein de la galaxie administrative, utile pour débloquer un dossier de retraite perdu dans les méandres du système ou faire avancer une demande urgente de carte vitale. Ces élus de terrain font aussi remonter les éventuels problèmes d’application d’un texte voté à Paris. Parmi eux, certains sont en outre élus (par leurs pairs) pour siéger au sein de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Ils ont ainsi la possibilité d’interpeller publiquement le Secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger et d’autres représentants du gouvernement lors des réunions de cette assemblée à Paris.

Pouvoir politique

L’accès au pouvoir, c’est l’un des arguments mis en avant par Pascale Richard. Tête-de-liste de la République en Marche dans la circonscription de New York, elle est aussi la suppléante de Roland Lescure, député des Français d’Amérique du Nord, et entretient une “relation privilégiée avec la majorité présidentielle“. C’est la première fois que le parti, qui n’existait pas en 2014, présente des candidats aux élections consulaires. En ligne de mire: les sénatoriales de septembre. En plus des six sièges de députés des Français de l’étranger qu’elle occupe aujourd’hui, LREM espère accroitre sa présence au sénat, où le parti d’Emmanuel Macron ne dispose que d’un élu parmi les douze représentants des Français hors de France à la chambre haute: le sénateur Richard Yung. “Le sénat est pour nous un enjeu très fort pour continuer à avoir une force politique capable de faire des propositions dans le jeu démocratique“, a souligné, fin mars, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lors du lancement de la campagne sur Zoom en présence des têtes-de-listes du parti aux États-Unis.

Pascale Richard ne trouve “pas honnête” que certaines listes, qui se présentent comme indépendantes, n’affichent pas leur couleur politique en vue de ces sénatoriales, un “enjeu énorme pour la France“. Les deux candidats visés, Richard Ortoli et Gérard Epelbaum, qui ont organisé des conférences virtuelles avec des sénateurs Les Républicains (LR) des Français de l’étranger, défendent leur positionnement. Le premier indique que ses “affinités politiques” le pousseraient “à voter pour un sénateur de droite“, mais qu’il n’excluait pas non plus de voter pour un candidat LREM si ses idées correspondaient aux siennes. “Je ne suis pas inféodé !“, lance-t-il. Pour sa part, Gérard Epelbaum précise que les “problématiques des Français de la circonscription vont au-delà des clivages politiques. Nous avons tous les mêmes préoccupations, mais il est de notre responsabilité d’élus d’être efficaces. Et si on veut être efficace auprès des politiques, on veut disposer de relais aussi larges que possible et aller au-delà des étiquettes“.

Au-delà des enjeux politiques, Pascale Richard espère “valoriser” cette fonction méconnue. Elle met en avant la loi “Engagement et proximité” de décembre 2019 qui prévoit, entre autres nouvelles prérogatives, que les conseils consulaires soient désormais présidés par l’un des élus, et non plus par l’ambassadeur ou le consul. Une mesure purement symbolique qui rappelle toutefois l’indépendance de ces élus par rapport au consulat. Le programme en “sept ambitions” de sa liste comprend des mesures comme la reconnaissance mutuelle du permis de conduire entre la France et les États de la circonscription, l’instauration d’un indicateur annuel sur l’égalité hommes-femmes dans les entreprises françaises locales ou encore le suivi du projet de création d’une “forêt des Français d’Amérique du Nord en France afin de créer des puits de carbone pour compenser” les voyages transatlantiques. “En plus du rôle très important d’assistance aux personnes dans le besoin, confrontées à des problèmes de retraite notamment, il faut aussi s’adresser aux autres Français, comme les entrepreneurs, les parents, les jeunes…“, souligne Pascale Richard.

Le parti macroniste n’est pas le seul petit nouveau de ces élections consulaires: la France Insoumise dispose également d’une liste à New York. Pour sa cheffe-de-file, Christine Tuaillon, ce ne sont pas les sénatoriales qui motivent sa liste. “La France Insoumise est un parti important en France. Il nous paraissait dommage de ne pas avoir de présence dans cette élection consulaire“, justifie-t-elle. Elle veut utiliser la fonction pour toucher des populations “qui ne se sont pas proches du consulat“. “Pour certains Français qui habitent ici depuis longtemps, le consulat parait très éloigné. Beaucoup n’y vont que pour renouveler leur passeport. Il faut davantage de liens administratifs, faire connaitre les aides, comme les bourses scolaires ou les subventions STAFE pour les associations“, explique cette Française qui travaille dans une université située dans le comté républicain de Nassau (Long Island). Elle veut aussi que les conseillers des Français de l’étranger travaillent davantage avec des élus américains locaux ou des administrations et associations locales, comme le département des parcs new-yorkais, autour de projets citoyens.

Tous les candidats s’accordent sur un point: la peur d’une élection “entre amis”. Lors du scrutin de 2014, la participation avait atteint 16% seulement dans le monde entier. Les listes comptent sur le vote par Internet pour augmenter ces chiffres. “C’est une fonction qui est de plus en plus appréciée, assure Gérard Epelbaum. Y a-t-il un gros travail de communication à faire ? Oui. Plus la participation sera forte, plus nous aurons de poids quand il faudra contacter l’administration française ou un parlementaire pour résoudre les problèmes“.

En manque de produits français ? Rendez-vous au café virtuel Simply Gourmand pour en parler ce samedi 22 mai !

[Agenda partenaire] Avec plus de 400 produits français en stock, l’épicerie en ligne Simply Gourmand est approvisionnée pour répondre à vos besoins et à vos envies. Mais il est toujours possible de faire mieux en restant à votre écoute !

Quel produit français vous manque le plus ?

Participez au café virtuel organisé par Simply Gourmand ce samedi 22 mai après-midi pour parler des produits qui vous manquent avec d’autres gourmands francophones et avec Marianne Prébet, la fondatrice de l’épicerie. Marianne vous écoutera, répondra à vos questions et expliquera comment Simply Gourmand part en chasse des produits qui lui sont demandés.

Cliquez ici pour recevoir les détails de connexion au café Simply Gourmand.

Pas disponible ce samedi ? Vous pouvez tout de même partager vos envies gourmandes en cliquant ici. Simply Gourmand vous répondra sans tarder.

L’une des épiceries en ligne préférées des Français aux US

Fondé il y a 12 ans, Simply Gourmand est devenu un des leaders de l’épicerie française aux Etats-Unis grâce à sa large sélection de produits, son exécution soigneuse des commandes et son attention continue aux attentes de ses clients.

Expédition rapide depuis New York sur tous les Etats-Unis – gratuite à partir de $75.

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Frédéric Descamps, le ch’ti qui réinvente les jeux vidéo dans la Silicon Valley

Si la dernière année de pandémie a été favorable à une industrie du divertissement, c’est bien celle des jeux vidéo. Et Manticore Games, une startup co-fondée par le Français Frédéric Descamps dans la Silicon Valley, a décidé de tirer parti de cet emballement : le mois dernier, elle a annoncé une levée de fonds de série C de 100 millions de dollars. L’objectif est d’accélérer le développement de cette plateforme, qui permet à n’importe quelle personne de créer gratuitement son jeu vidéo en ligne et de le partager avec des milliers de joueurs.

Pour Frédéric Descamps, les jeux vidéo sont une passion dès le plus jeune âge. « C’est selon moi une des meilleures formes de divertissement et l’une des plus avancées, car ils mixent à la fois graphiques, son, aventure et de l’interactivité avec d’autres joueurs en ligne ». Cet originaire d’Armentières dans le Nord rêvait très tôt de la Californie, et de cet environnement de BMX, surf, palmiers, tech et entrepreneuriat. « Je suis fier de mes racines du Nord de la France mais je suis aussi très attiré par la mentalité californienne ouverte et innovatrice ». C’est après un MBA à Stanford qu’il cimente son envie d’entreprendre dans les jeux vidéo. A sa sortie, il candidate dans une startup (Ultimate Arena devenue ensuite Xfire) mais les fondateurs le trouvent surdiplômé. Il accepte de commencer par un rôle au service client, payé à 10 dollars de l’heure, pour mériter sa place. Très vite il devient directeur du marketing de l’entreprise qui deux ans plus tard sera revendue à MTV pour 100 millions de dollars.

Fort de cette première sortie réussie, Frédéric Descamps co-fonde la société A Bit Lucky, qui crée des jeux sur Facebook, en 2009. Celle-ci est rachetée par Zynga moins de trois ans plus tard. Après quelques temps chez Zynga, il décide de prendre 9 mois de break avant de se relancer dans l’aventure entrepreneuriale avec son associé, Jordan Maynard. Le break ne durera que quelques semaines, l’excitation l’emporte. « Au début de Manticore, l’idée était secondaire pour Jordan et moi. L’important était de démarrer à deux et de construire quelque chose de révolutionnaire et différent. Ensemble, nous avons cette complémentarité, une envie d’innover et de gagner mais aussi une grande camaraderie et confiance l’un envers l’autre ».

Les deux hommes se lancent un défi encore plus ambitieux, celui des MMO (jeux en ligne massivement multi-joueurs). « J’aime me confronter à des choses difficiles, et assembler les gens autour d’un projet et d’une mission ». Manticore Games est une plateforme pour créer son jeu en quelques minutes et le partager, ou alors jouer avec une communauté en ligne. « Le produit a une envergure énorme puisqu’il faut intégrer les créateurs des jeux, les services et les joueurs. C’est un univers techniquement difficile et compétitif ». Le business model est aussi innovant : on peut jouer gratuitement mais il est possible d’acheter des avatars. Et les créateurs des jeux peuvent les monétiser à leur souhait. La plateforme partage 50 % des profits avec eux, soit au moins deux fois plus que son concurrent Roblox, beaucoup utilisé par les enfants.

Après un an de beta testing et un lancement en avant-première sur la plateforme d’Epic Games (créateur de Fortnite) le mois dernier, Frédéric Descamps se réjouit d‘avoir attiré 1 million de joueurs actifs, et peut rêver très grand. « Des investisseurs qui donnent une centaine de millions de dollars à un gars du Nord qui veut créer des jeux vidéo, ça ne se voit nulle part ailleurs ». Un American Dream qui est devenu pour lui une réalité.

Plan de naissance : ce qu’il faut savoir pour bien préparer votre accouchement aux États-Unis

[Article partenaire] Durant le cours de votre grossesse, vous entendrez sûrement quelqu’un mentionner un “plan de naissance” (birth plan, en anglais). Un plan de naissance est un document préparé à l’intention des professionnels qui vous accompagneront pendant l‘accouchement. Ce plan servira à orienter l’équipe médicale, lui permettre de mieux vous connaître et savoir quelles sont vos préférences, vos souhaits.

Le plan de naissance

Bien que vous puissiez rédiger le plan à tout moment de la grossesse, il est conseillé de le faire entre la 28ème et la 32ème semaine, idéalement après avoir suivi un cours de préparation à la naissance. Quand il sera complété, présentez-le à votre médecin ou sage-femme. Rappelez-vous toutefois qu’un accouchement est imprévisible. Votre plan de naissance n’est donc pas une liste d’exigences, mais plutôt une description de ce qui est important pour vous et de ce que vous aimeriez voir respecté si possible. Il doit être flexible et refléter votre désir de collaboration.

Les différentes étapes du plan

Un plan de naissance est un document personnel et propre à chacune, mais voici ce qu’il peut contenir :

Vos informations essentielles

Votre nom / celui du conjoint (ou de la conjointe, s’il y a lieu), nom de votre médecin traitant, nom de votre accompagnante de naissance/doula (s’il y a lieu), problématique de santé.

Durant le travail à l’hôpital: quelles sont vos préférences?

Voici une liste des désirs souvent exprimés par les patientes 

– Désirez-vous venir à l’hôpital ou rester chez vous durant la partie initiale du travail ?
A noter : dans certains contextes, il est préférable de venir à l’hôpital dès le début.  

– Souhaitez-vous boire des liquides et/ou manger légèrement durant le travail ?

– Voulez-vous pouvoir vous déplacer, marcher, si votre condition et celle du bébé le permettent ?
A noter: ce n’est pas possible après une péridurale.

– Une ambiance la plus calme possible et de la musique de votre choix dans la chambre des naissances.

– Un ballon d’exercice (pour s’accroupir durant les contractions)

– Un miroir pour voir votre bébé sortir.
Le concept peut sembler bizarre, mais cela motive beaucoup de femmes durant les poussées !   

– Limiter au maximum les examens vaginaux (seulement à votre demande ou celle du médecin).

– Eviter une stimulation du travail avec l’oxytocine ou seulement s’il y a une justification médicale.

– Monitoring fœtal : une méthode de monitoring fœtal qui n’empêchera pas de bouger/marcher.
Pendant l’accouchement, il faut contrôler l’état du bébé. Cette surveillance se fait traditionnellement en écoutant les battements de son cœur. Certain hôpitaux offrent un système sans fil (“Bluetooth”) ce qui permet une plus grande liberté de mouvement. 

– Durant le travail, se plonger sous la douche ou dans un bain peut réduire la perception de la douleur des contractions et diminuer le besoin d’analgésiques. Votre hôpital offre-t-il ces options ?

– Rupture de la poche des eaux : en général, la poche des eaux qui entoure le bébé se rompt spontanément mais il existe des situations cliniques dans lesquelles un rupture est indiquée. La rupture de la poche peut accélérer le travail sans avoir recours à l’oxytocine.   Discutez avec votre médecin des “pours” et des “contres”.

Gestion de la douleur

L’expérience de la douleur varie sensiblement pendant le travail. Certaines ne ressentent quasiment aucune douleur, alors que pour d’autres c’est extrêmement pénible. Plusieurs facteurs peuvent influencer la perception de la douleur comme la mobilité, la peur, l’anxiété et (surtout) le niveau de préparation. Plusieurs interventions médicamenteuses et non médicamenteuses sont disponibles.

– Si vous désirez une péridurale : la préférez-vous tôt après votre admission à la maternité, ou attendre le plus longtemps possible?

– Votre hôpital offre-t-il des narcotiques intraveineux ou de l’oxyde nitreux?

– Aurez-vous recours à des méthodes alternatives comme l’acupuncture ou l’hypnothérapie?

Durant l’accouchement

– Quelles positions souhaitez-vous essayer pendant la sortie du bébé : sur le dos, couchée sur le côté, accroupie, à quatre pattes ?

La coupée du cordon ombilical

– Voulez-vous que votre conjoint (ou accompagnante) coupe le cordon?

– Voulez-vous qu’il soit coupé seulement quand les battements du cœur ne seront plus perceptibles ?

– Voulez-vous que le sang du cordon soit préservé pour une “banque privée”, ou faire un don à une banque publique de sang du cordon (si votre hôpital offre ce service) ?

– Voulez-vous que le bébé soit placé immédiatement sur votre ventre dès sa sortie, pour le “peau-à-peau”, qu’il soit remis à votre conjoint(e) ou confié à l’infirmière/pédiatre ?

– L’épisiotomie :  il s’agit d’une coupure réalisée au niveau du périnée (vagin et vulve) pour faciliter la sortie du bébé dans certaines situations. Il n’est pas coutume de la réaliser systématiquement, mais certains médecins y ont recours plus souvent. A discuter avec votre médecin.

Après l’accouchement

Certaines mamans ont des préférences pour les étapes qui suivent l’accouchement.   

– Faire le “peau-à-peau”, avec vous/conjoint/les deux

– Attendre au moins deux heures avant que le bébé reçoive les soins (comme l’administration de la vitamine K et l’onguent ophthalmique)

– Examens du nouveau-né en présence d’un ou des deux parents.

– Allaitement au sein exclusivement / partiel / boissons lactées seulement

– Eviter les boissons lactées ou toute tétine.

– Le premier bain du bébé : la pratique d’attendre quelques heures avant le premier bain offre certains avantages au niveau immunitaire et contrôle de la température. Quelle est votre préférence ?

Durée du séjour

Dans la plupart des maternités aux Etats-Unis, après une naissance sans complications, la mère et le bébé partagent toujours la même chambre. La durée du séjour dépendra de l’état de santé de la mère et du nouveau-né. En général, le séjour postpartum est de deux jours après un accouchement par voie basse et trois ou quatre jours après une césarienne.  Certaines femmes préfèrent rester sous les bons soins des infirmières alors que d’autres préfèrent dormir dans leur lit dès que c’est possible. Que préférez-vous ?

Les imprévus

– En cas d’urgence médicale, êtes-vous préparée à la possibilité que votre bébé naisse par césarienne non-planifiée ?  Par qui souhaitez-vous être accompagnée pendant la césarienne ?

– Voulez-vous faire le peau-à-peau durant une césarienne ? Allaiter ? Oui, c’est possible! Certains médecine offrent une “césarienne douce”.

En résumé

La rédaction de ce plan est une bonne occasion de réfléchir avec votre partenaire (s’il y a lieu) aux divers choix qui s’offrent à vous, notamment au sujet de vos préférences vis-à-vis du déclenchement du travail, le choix de vos accompagnants, la césarienne, l’allaitement, vaccins, etc…

Ce plan vous permettra de vous sentir plus en contrôle de votre accouchement. Ainsi, en plein travail, vous n’aurez pas à discuter de vos choix et pourrez vous concentrer sur l’épopée qui se vit en vous.

Bon accouchement !

Georges Sylvestre, MD
Assistant Professor of Clinical Obstetrics and Gynecology

Maternal-Fetal Medicine
Director of OB Integration
New York Presbyterian Hospital

Weill Cornell Medicine
Obstetrics and Gynecology
525 East 68th Street, Suite J-130
New York NY
10065
Office phone number: 212-746-7844
Fax: 212-746-8717

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter le docteur Sylvestre par mail :  [email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Débat pour l’élection consulaire 2021 à Washington

Les élections consulaires ont lieu par internet à partir du 21 mai (et le 29 mai en personne). French Morning organise un débat public, en ligne, entre les 5 têtes de listes en présence pour la circonscription consulaire de Washington DC, pour vous aider à comprendre les enjeux de cette élection locale. C’est le 17 mai à 6pm, en direct ici et sur Facebook et YouTube.

Pendant 1h30, ils répondront aux questions des journalistes de French Morning et aux vôtres. Vous pouvez d’ores et déjà les poser par email ici.  Vous pourrez également les poser par écrit pendant le débat.

Les participants au débat sont:

Stéphanie Kamarruzzaman, liste Français d’Ici.

Monique Curioni, liste Rassemblement ecologiste et social.

Olivier Piton, liste Olivier PITON et l’Union des Français d’Amérique Washington DC, Delaware, Maryland, Pennsylvanie, Virginie, Virginie Occidentale.

-Béatrice Leydier, liste En marche avec les Françaises et les Français de l’étranger

Alexandre Cournol, Union de la droite et du centre pour les Français(e)s d’Amérique.

Inscription gratuite pour recevoir le lien ici.

La Ligue 1 investit les centres SoFive de la côte Est du 17 au 23 mai

La Ligue 1 est de retour aux États-Unis deux ans après les EA Ligue 1 Games, une compétition organisée à Washington D.C. en juillet 2019 et remportée par l’Olympique de Marseille face à l’AS Saint-Étienne.

Mise en place par la LFP (Ligue de Football Professionnelle), la “Ligue 1 Uber Eats Rivalry Week” aura lieu du 17 au 23 mai dans les cinq centres de foot indoor SoFive de la côte Est : Brooklyn (NY), Meadowlands (NJ), Elkins Park (PA), Rockville (MD), et Columbia (MD). Au programme, une semaine de foot dans des centres habillés aux couleurs des équipes de Ligue 1, des jeux, des cadeaux (ballons, maillots, écharpes), et une “watch party” dimanche 23 mai à 3pm à l’occasion de la dernière journée du championnat. L’événement est gratuit mais nécessite de réserver sa place gratuitement au préalable ici.

“La Ligue 1 est plus indécise que jamais cette année. On espère qu’il y aura encore un fort enjeu pour la dernière journée”, commente Yoann Godin, directeur du développement international à la LFP. “J’ai rencontré l’équipe de SoFive il y a quelques mois lors d’un voyage aux États-Unis. On a décidé de mettre en place cet événement malgré les contraintes liées à la pandémie. On leur fait une totale confiance pour bien nous représenter sur place”. La LFP a fait du développement international de la Ligue 1 une priorité. Elle souhaite développer sa “fan base” en Chine, en Afrique, au Moyen-orient et aux Etats-Unis. La première édition des EA Ligue 1 Games de Washington en 2019 aurait dû déboucher sur deux nouveaux tournois du même genre l’année dernière et cette année, mais la pandémie en a décidé autrement. “On était sur le point d’annoncer notre retour à Washington D.C. début 2020, sur un modèle différent avec notamment l’intégration d’équipes américaines (Ndlr: la première édition ne comptait que des équipes de Ligue 1 : Montpellier, Bordeaux, Saint-Étienne et Marseille), mais on a dû tout annuler. Et c’était également trop juste pour relancer le tournoi cette année”, explique Yoann Godin.

La LFP a donc réfléchi à la mise en place d’autres événements internationaux, et a lancé il y a moins d’un an “Ligue 1 Touch”, un programme visant à aller à la rencontre des fans de football du monde entier. “J’aime ce terme, “touch”, car il représente bien ce qu’on veut faire : toucher les fans de foot là où ils sont, et jouer sur le côté “French touch” en faisant la promotion des équipes de Ligue 1 mais aussi des villes de France”, résume Godin. La LFP a investi Douala au Cameroun le 28 février dernier, à l’occasion du match Olympique de Marseille / Olympique Lyonnais, en projetant le match dans une fan zone prévue pour l’occasion, et a organisé un événement semblable cinq mois plus tôt à Shenzhen en Chine.

En séduisant de nouveaux passionnés de foot aux États-Unis, la Ligue 1 espère également renégocier le montant de ses droits TV locaux à la hausse, dont l’échéance (avec la chaîne BeIN Sports USA) arrive en 2024 .”Nos concurrents sont plutôt sur une tendance à la baisse de leurs droits TV à l’international, alors que la Ligue 1 a gagné 30% de téléspectateurs aux US. Ça ne va jamais aussi vite qu’on aimerait, mais c’est encourageant”, estime Godin. “Mais le marché américain reste très concurrentiel. On y va à petites doses, en prenant notre temps et avec les moyens que nous avons. Avec en tête l’échéance 2026” (Ndlr: date de la Coupe du monde organisée entre les Etats-Unis, le Mexique et le Canada).