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S’expatrier en temps de pandémie : « New York n’était plus vraiment New York »

Ils ont rêvé de New York, ont envisagé puis organisé leur expatriation et… cela ne s’est pas vraiment passé comme prévu. Depuis un an, des milliers de Français ont connu l’expérience peu commune de déménager dans la Grosse Pomme en plein milieu d’une pandémie. « Nous n’étions pas sûrs que cela marche jusqu’au dernier moment, en raison des restrictions. Nous sommes arrivés dans un aéroport vide », raconte Sophie.

Ces Français qui ont réussi à obtenir le précieux visa en temps de Covid -probablement moins nombreux que ceux qui ont dû surseoir à leur projet– ont trouvé une mégalopole totalement endormie : « Nous avons décalé notre arrivée et sommes arrivés le 1er juin dans une ville complètement à l’arrêt, mais avec une épidémie mieux maîtrisée qu’au cours des trois précédents mois », raconte Richard. Le sentiment étrange de débarquer dans une ville mythique, qui n’est pourtant que l’ombre d’elle-même. « Nous sommes arrivés à New York en famille au mois de septembre dernier. Nous ne connaissions qu’en tant que touristes et l’avons trouvée très calme par rapport à nos visites précédentes. Les magasins ‘out of business’, l’absence de spectacles à Broadway, les activités nocturnes réduites… font que New York n’était plus vraiment New York », relaie Anne-Bénédicte.

Découvrir la ville sans les touristes

Les expatriés fraîchement installés ne se sont pas laissés abattre pour autant. « Nous en avons tout de suite trouvé les bons côtés, avec des visites dans les musées ou dans les sites touristiques presque privatisées (statue de la Liberté, Ellis Island…), la possibilité de se déplacer à vélo très facilement, ou encore moins de bruit dans les rues », ajoute Anne-Bénédicte.

Spécialisée, comme son nom l’indique, dans l’accueil des nouveaux arrivants, l’association Accueil New York (ANY) a du coup joué un rôle primordial pour certains de ces nouveaux expats. Alors que les opportunités de sortie et la vie culturelle étaient réduits à néant, l’ANY a organisé nombre d’événements en présentiel et en extérieur, comme des cafés d’accueil, des pique-nique à Central Park, ou encore des visites thématiques de quartier. « Dès mi-juillet, j’ai commencé la marche des Perdrix à Central Park les lundis, ce qui m’a tout de suite permis d’échanger avec d’autres expatriées à New York de plus ou moins longue date », explique Sophie.

Moins de contacts locaux

Une solidarité qui a aussi donné lieu à des opportunités professionnelles : « Une des membres que j’ai rencontrée m’a permis de me mettre en relation avec une association d’artistes et j’ai pu ainsi faire ma première exposition photos dès début décembre », se réjouit Sophie. Seul petit bémol, les Français n’ont pas eu autant d’occasions de nouer contact avec des locaux dans cette dernière année. « J’ai rencontré peu d’Américains et mon anglais n’a certes pas beaucoup progressé. Mais je garde un très bon souvenir de cette année », estime Alix. Bonne nouvelle pour ces Français en quête de découverte new-yorkaise: New York rouvre officiellement ses portes le 1er juillet, date à laquelle tous les événements et rassemblements, en intérieur comme en extérieur, seront désormais autorisés.

L’Impératrice présente “Tako Tsubo” au Fox Theatre en 2022

Après deux reports en avril 2020 et mars 2021, on pourra enfin (re)voir L’impératrice en concert dans la Bay Area au printemps 2022 ! La tourné Tako Tsubo, du nom de l’album qu’ils viennent de sortir, passera par le Fox Theatre d’Oakland le 18 avril 2022. Si vous aviez achetés des billets pour les dates annulées, ceux-ci sont toujours valables, et si vous voulez prendre vos places, on peut désormais le faire ici.

L’Impératrice avait électrisé son public lors de deux concerts à The Independent début 2019, et on attendait son retour dans la Bay Area avec impatience. Le groupe, composé de Charles de Boisseguin (claviers), Hagni Gwon (claviers), David Gaugué (guitare basse), Achille Trocellier (guitare électrique), Tom Daveau (batterie), et Flore Benguigui (chant) s’est fait connaître grâce aux chansons “Vanille Fraise”, “Sonate Pacifique”, “Erreur 404”, et plus récemment “Fou” et “Hématome”.

Les places sont déjà en vente, et le concert devrait être sold out très vite.

Moi Impat : Le voyage retour d’une femme au service des autres

« Charge mentale », « choc culturel inversé », « fossé », « double peine », Isabelle Tiné, que nous recevons aujourd’hui pour le 64ème numéro de « Moi Impat », est rentrée de Singapour avec un drôle de vocabulaire. La résultante d’une impatriation suivie d’une séparation dans une ville qui n’était pas celle qu’elle avait quittée.

De cette situation compliquée, Isabelle a puisé l’énergie de créer un groupe pour femmes expat en instance de séparation (Expats nanas séparées divorcées) afin de mettre sa propre expérience en pratique pour les aider à traverser épreuves et conflits. Un podcast qui vous propose de retrouver Isabelle dans ses mots.

Listen to “Episode 64: Isabelle Tiné” on Spreaker.

Débat pour l’élection consulaire 2021 à New York

Les élections consulaires ont lieu par internet à partir du 21 mai (et le 29 mai en personne). French Morning organise un débat public, en ligne, entre les 5 têtes de listes en présence pour la circonscription consulaire de New York, pour vous aider à comprendre les enjeux de cette élection locale. C’est le 20 mai à 6pm, en direct ici et sur Facebook et YouTube.

Pendant 1h30, ils répondront aux questions des journalistes de French Morning et aux vôtres. Vous pouvez d’ores et déjà les poser par email ici.  Vous pourrez également les poser par écrit pendant le débat.

Les participants au débat sont:

Richard Ortoli, avocat, tête de la liste Français d’Amérique ensemble, conseiller sortant et élu à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Annie Michel, professeure, tête de la liste Justice sociale, Ecologie, Solidarité, conseillère sortante et membre de l’Assemblée des Français de l’étranger.

Pascale Richard, directrice de centre culturel, tête de la liste Majorité présidentielle avec Pascale Richard, New York, New Jersey, Connecticut et Bermudes. Elle est la suppléante du député Roland Lescure.

-Gérard Epelbaum, dentiste, conseiller sortant, tête de la liste Union des Français d’Amérique, liste conduite par le Docteur Gérard Epelbaum pour vous représenter et vous défendre.

Christine Tuaillon, professeure de biologie, tête de la Liste citoyenne de gauche pour une société plus solidaire et respectueuse de notre environnement.

Inscriptions gratuites pour recevoir le lien ici.

 

Investimmob, le mentor des expatriés français en matière d’immobilier

[Article partenaire] Pourquoi Sylvain, alias investimmob.fr, est-il souvent considéré comme un mentor par les nombreux expatriés ayant fait appel à ses services pour lancer leurs projets d’investissement immobilier en France ?

Un partage de connaissances et de réseau

Depuis cinq ans maintenant, Sylvain tient un blog sur l’investissement locatif appelé investimmob.fr.

Au travers d’articles longs et détaillés, il partage auprès de ses lecteurs :

– sa vision de l’investissement locatif,
– les différentes stratégies d’investissement envisageables en fonction des objectifs de chacun,
– les astuces à connaître pour réussir son investissement locatif,
– les optimisations fiscales possibles.

Sylvain n’est pas un énième blogger qui vise à créer une audience importante avec pour unique but de vendre des formations vidéos. Sylvain est avant tout un investisseur qui, tout au long de son parcours, a mis en place de nombreux projets d’investissements. Cette expérience lui a permis de se former, d’apprendre dans l’action et aussi de se créer un réseau important.

La proposition de valeur

Aujourd’hui, Sylvain propose de partager son expérience et son réseau auprès des lecteurs de son blog qui souhaitent investir en France, ou ceux qui le contactent directement dans ce but.

Ainsi, Sylvain échange chaque jour avec de nombreux investisseurs, souvent expatriés, qui souhaitent investir en France. Ces derniers ont une multitude de questions et ne savent pas comment s’y prendre pour lancer les démarches sur leur projet.

Par ailleurs, grâce à son réseau, Sylvain a accès chaque semaine à de nombreuses propositions d’investissements de son réseau de chasseurs de rentabilité et agents immobiliers indépendants.

Faciliter l’investissement immobilier des expatriés

De nombreux expatriés souhaitent investir en France pour plusieurs raisons légitimes :

– commencer à se créer une future retraite,
– placer de l’argent / faire fructifier un capital,
– initier les démarches en vue d’une future transmission, etc…

Mais peu d’entre eux savent réellement :

investir en fonction de leurs objectifs,
– quels interlocuteurs contacter pour lancer leur projet,
– trouver le bien idéal en fonction de leurs critères,
– comment optimiser leur investissement,
– appréhender la fiscalité d’un tel investissement en tant qu’expatrié.

Aujourd’hui, Sylvain facilite grandement les démarches des expatriés sur chacun de ces points. De par son expérience et son réseau, Sylvain peut vous aider à définir vos objectifs, les traduire en critères de recherche et pourra vous proposer les opportunités de son réseau.

Comment procéder

Les lecteurs souhaitant investir dans l’immobilier locatif en France peuvent contacter Sylvain via son blog ou son adresse email ([email protected]).

Au cours d’un premier échange téléphonique ou en lors d’un appel vidéo, Sylvain fait le point sur la stratégie et les objectifs de l’investisseur, en analysant plusieurs points importants :

– le budget à allouer à l’investissement,
– la localisation du bien à acquérir,
– l’apport personnel disponible et nécessaire en fonction des conditions d’emprunt actuelles,
– la rentabilité du projet en fonction des objectifs.

Si nécessaire, le budget pourra être affiné en faisant appel à un courtier spécialisé dans la mise en place de financement pour les expatriés.

Ce premier échange a pour but de définir un cahier des charges détaillé du projet d’investissement.

La mise en place du projet

Lorsque les critères de recherche sont définis suite au premier échange, Sylvain communique le cahier des charges du projet auprès de son réseau.

Son réseau est composé de plus de 50 chasseurs de rentabilité et agents immobiliers indépendants. La plupart de ces acteurs s’occupent de l’intégralité du projet.

En effet, au delà de la recherche du bien, les travaux éventuels (définition des plans, sélection des entrepreneurs en charge de la rénovation, suivi de chantier, ameublement et décoration) seront pilotés par le chasseur.

Il n’est donc pas nécessaire de se déplacer ou de s’impliquer personnellement dans le projet. C’est ainsi une formule qui est très appréciée des expatriés et qui leur permet de mettre en place un projet d’investissement à distance.

Au cours de la phase de recherche, lorsque les contacts de Sylvain trouvent une opportunité intéressante et qui correspond au projet d’un investisseur, Sylvain analyse la cohérence du projet. Enfin, si l’opportunité répond aux besoins/objectifs du projet, Sylvain la propose à l’investisseur.

Un point est alors fait ensemble avec l’investisseur afin de lui présenter le projet avec des photos et vidéos ainsi qu’une étude détaillée du projet financier (et de la fiscalité associée). Sylvain partage aussi son analyse d’investisseur en considérant tous les points de vigilance (prix, demande locative, emplacement, estimation de loyer, rentabilité, liquidité, etc…).

Tout au long du projet

Sylvain propose de faire des points réguliers tout au long du projet. Plusieurs phases du projet sont déterminantes et l’œil d’un investisseur aguerri vous permettra de sécuriser votre investissement :

étude des documents avant compromis (RCP, PV d’AG, Diagnostics…),
relecture du projet de compromis avant signature,
optimisation du montage financier et de la structuration du projet (apport, régime fiscal),
– aide aux démarches et à la négociation pour le financement bancaire,
décisions liées aux travaux / agencement du bien, etc…

Pourquoi faire appel à Sylvain ?

Sylvain n’est pas un chasseur immobilier, mais un investisseur averti qui met à disposition ses connaissances d’investisseur et son réseau.

En le contactant afin de mettre en place votre projet d’investissement en France, il vous sera possible d’accéder à son carnet d’adresses composé de plus de 50 interlocuteurs partout en France. Egalement, vous profiterez de son expérience et de ses réflexes d’investisseur.

Cette formule d’accompagnement / proposition d’opportunités a déjà fait ses preuves auprès de plusieurs dizaines d’investisseurs expatriés souhaitant avoir un interlocuteur qualifié et connecté auprès des meilleurs chasseurs du marché.

Pour plus d’informations, rendez-vous directement sur le blog de Sylvain ou contactez le par email à l’adresse suivante : [email protected]. Retrouvez-le également sur Facebook et Twitter.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Albert Corey, le médaillé olympique américain était, en fait, français

Mieux vaut tard que jamais. Le Comité International Olympique (CIO) vient de reconnaître sur son site que le marathonien Albert Corey, vainqueur d’une médaille d’argent aux Jeux de 1904, était bel-et-bien français – et non américain.

C’est en partie le résultat du travail de lobbying de Clément Genty, conseiller municipal à Meursault (Côte d’Or), ville natale d’Albert Corey, et auteur d’un nouveau livre sur cet ancien militaire qui a traversé l’Atlantique au début du XXème siècle comme déserteur. “J’aime bien les gens qui osent. Corey a un destin intéressant car il a osé toute sa vie. Il est parti vivre en Chine, Syrie, Allemagne et aux États-Unis. C’était rare pour quelqu’un issu d’un milieu pauvre et prolétaire“, explique l’élu, chercheur associé à l’école Arts et Métiers ParisTech (ex-École nationale supérieure d’arts et métiers).

Enfant de vigneron, Albert Corey n’était pas un sportif du dimanche. En 1901 et 1902, ce soldat de 1m69 s’était hissé dans le top 10 du marathon de Paris, couru “en uniforme militaire en plus de ça !“, précise Clément Genty. Mais, autour de Noël 1902, il déserte pour se rendre aux États-Unis avec un ami soldat. “On ne sait pas pourquoi il est parti. Sur la base d’échanges avec les historiens, on peut penser qu’il s’imaginait avoir atteint un plafond dans l’armée. En tant que sergent fourrier, grade de référence pour devenir officier, il serait monté dans la hiérarchie quelques années plus tard“.

Sur le sol américain, il devient d’abord cuisinier dans un hôtel de Dayton (Ohio), avant de rejoindre les immenses abattoirs de Chicago comme briseur de grève, un travailleur chargé de remplacer les grévistes. À l’époque, la ville du Midwest assurait 84% de la production de viande aux États-Unis.

Dans le même temps, la ville de Saint-Louis parvient à ravir à Chicago l’organisation des  Jeux Olympiques de 1904, les troisièmes des temps modernes, en mettant en avant la tenue d’une exposition universelle célébrant l’acquisition de la Louisiane par les États-Unis auprès de la France. Énervés, les “notables” chicagoans décident de dépêcher sur place plusieurs clubs locaux. Albert Corey découvre une annonce de recrutement dans le journal et décide de passer le test. Avec succès: via un interprète (car l’anglais de Corey était balbutiant), le coach de la Chicago Athletic Association (CAA) lui signifie qu’il est recruté pour le marathon, 40 kilomètres de distance à l’époque contre les 42 d’aujourd’hui.

Le 30 août, Corey termine à la troisième place (sur 32 coureurs), mais grimpe d’une marche quand le premier est disqualifié après avoir parcouru cinq kilomètres en voiture. Le coureur du Massachusetts Thomas Hicks le devance, bien que dopé à la strychnine (mort-au-rat) et au brandy et aidé physiquement par des officiels. Des irrégularités peu surprenantes pour ces Jeux encore très amateurs. “Un coureur a eu la diarrhée car il avait mangé une pomme pourrie. Un autre a été poursuivi par des chiens…“, poursuit Clément Genty. Pour couronner le tout, les marathoniens n’avaient accès qu’à un seul point de ravitaillement en eau car les organisateurs voulaient profiter de la compétition pour faire une expérience scientifique sur la déshydratation. Qu’importe s’il faisait plus de trente degrés Celsius ce jour-là…

Seul médaillé français de ces jeux, Albert Corey était inscrit dans les fichiers olympiques comme américain, et avec une faute à son nom orthographié “Coray”. “Cette nationalité attribuée n’était pas une erreur, précise Clément Genty. À l’époque, les Jeux étaient une compétition de clubs sportifs. Il faut attendre 1908 pour qu’ils deviennent une compétition de pays. En 1904, c’était la nationalité du club qui primait. Albert Corey était donc considéré comme américain“. Malgré ses prouesses, et une famille fondée aux États-Unis, il rentre en France à l’aube de la première guerre mondiale et intègre un bataillon de chasseurs à pied. Il meurt en 1926, non sans avoir reçu une autre distinction, pas olympique celle-ci: la Croix de guerre.

Clément Genty, chargé des affaires militaires de Meursault, est remonté jusqu’aux instances olympiques nationales et internationales pour faire reconnaître la nationalité française d’Albert Corey. Il a recruté l’ex-champion Guy Drut, membre du CIO, dans son combat. Les Jeux de 1904 étaient les seuls où la France n’était pas montée sur le podium. Et pour cause, peu de clubs étrangers avaient fait le déplacement à Saint-Louis en raison de la distance. “C’est triste de ne pas valoriser des parcours comme celui d’Albert Corey alors qu’on met l’accent sur beaucoup de choses négatives en ce moment avec la Covid”, explique-t-il. Le conseiller municipal voudrait lui rendre hommage à travers un film ou un timbre, comme les Italiens l’ont fait pour le marathonien Dorando Pietri, auteur d’une performance héroïque aux JO de 1908 malgré sa disqualification. Il cherche désormais des bonnes volontés pour l’aider à faire reconnaitre ce Français au destin singulier. “Une telle histoire, c’est valorisant pour une commune. Ce n’est pas comme s’il était un tueur en série !“.

Mode: Les Parisiennes organisent une nouvelle vente les 21 et 22 mai

Les Parisiennes, dont le but est de limiter la surconsommation et le gaspillage liés à l’achat de vêtements, organise une nouvelle vente de vêtements de seconde main le vendredi 21 et le samedi 22 mai. Ce pop up se déroulera dans un jardin privé de San Francisco, en respect des règles sanitaires toujours en vigueur. On pourra y trouver des vêtements pour femme, enfant et pour la première fois, pour homme aussi.

L’inscription est obligatoire pour réserver un créneau horaire et éviter ainsi la foule. Deux entreprises, également créées par des mamans françaises seront aussi présentes : Picky Monday, qui propose des capsules de mode enfantine pour les 0-5 ans, et Sew Francisco, spécialisé dans la décoration et accessoires pour enfants faits maison.

Coeur de Pirate en concert à San Francisco en septembre

La Québécoise Béatrice Martin, plus connue sous son nom de scène Coeur de Pirate, sera en concert à San Francisco au Regency Ballroom le 14 septembre prochain. En 2009, à peine âgée de 20 ans, elle remporte la Victoire de la musique de « La chanson originale de l’année » pour “Comme des enfants”. L’artiste francophone a sorti sept albums, dont le dernier, “En cas de tempête, ce jardin sera fermé”, est sorti en 2018.

Elle repart en tournée à partir du 11 septembre, en commençant par Québec, puis San Francisco et Los Angeles, avant une série de dates au Canada et en Europe. Les tickets sont en vente depuis le 23 avril.

Le chef étoilé Jonathan Benno s’installe au MFA à Houston

Le Museum of Fine Arts (MFA) de Houston ambitionne de devenir -aussi- un haut lieu de la gastronomie. Avant l’ouverture attendue du Jardinier, réplique du restaurant new-yorkais du chef Alain Verzeroli, c’est le Café Leonelli qui a donné le ton il y a quelques semaine.

Les deux restaurants sont opérés par le groupe Bastion Collection, basé à New York, mais que les Houstoniens connaissent déjà grâce au réputé La Table, sur Post Oak Boulevard. Bastion détient notamment aux Etats-Unis les restaurants de Joël Robuchon, décédé en 2018, et regroupe des chefs qui revendiquent l’héritage du vénéré cuisinier français, sous la houlette de Vezeroli.

Dans la cuisine du Café Leonelli, on trouvera Jonathan Benno, qui a lui appris auprès de Daniel Boulud et Thomas Keller notamment. A New York, sa cuisine italienne a valu à son Leonelli Restaurant de décrocher une étoile Michelon.  « Nous incarnons la créativité, et dans tout ce que nous fabriquons, nous visons une qualité exceptionnelle. Le Musée partage la même passion et le même engagement pour l’excellence. C’est un partenaire naturel pour notre expansion », déclare ce cuisinier hors pair qui sera épaulé par Salvatore Martone, autre star étoilée des fourneaux, en charge des pâtisseries.

« Mon héritage que j’ai acquis auprès de mes mentors comme Daniel Boulud continue à évoluer et l’inspiration de tel lieu comme le MFA est propice à davantage d’innovations. C’est une nouvelle étape culinaire », ajoute Jonathan Benno, bientôt rejoint par Alain Verzeroli, dont la version texane du Jardinier devrait ouvrir le 18 mai.

MLS : Kansas City mise sur la “French Touch” pour gagner un titre

Franchise historique de la MLS depuis sa création en 1995, le Sporting Kansas City a gagné deux fois le championnat en 2000 et 2013 ainsi que quatre coupes nationales. Le club, qui a des exigences élevées, a recruté “français” cette année pour remettre la main sur un trophée.

Le premier d’ente eux, Rémi Walter, s’est engagé avec son nouveau club dès décembre 2020, après avoir connu une année compliquée en Turquie où il n’était plus payé par son cub, le Yeni Malatyaspor. “Je suis arrivé en février aux États-Unis. Mes débuts se sont très bien passés. J’ai pu m’apercevoir que Kansas City était un club structuré, comme je l’imaginais”, explique l’ancien international espoir de 26 ans passé également par Nancy et Nice. “J’avais l’ambition de signer en MLS il y a déjà plus d’un an, puisque j’avais déjà eu des contacts avec certains clubs. Je suis content d’être ici, dans un club aux infrastructures exceptionnelles”.

Le petit milieu de terrain relayeur (1,75m) a été rejoint fin mars par un autre Français, Nicolas Isimat-Mirin. Révélé à Valenciennes en 2010, le grand défenseur (1,87m) a ensuite pris le chemin de Monaco puis du PSV Eindhoven au Pays-Bas où il est resté quatre ans, avant de s’envoler vers la Turquie et le Beşiktaş JK en 2019. Il était prêté à Toulouse en Ligue 2 la saison dernière. “Je suis très content de rejoindre une ligue qui a beaucoup grandi, et qui continue de franchir de nouveaux paliers chaque année”, a commenté le Français de 29 ans à son arrivée à Kansas City. “J’ai connu la MLS grâce à des stars comme Kaka, Ibrahimovic et Rooney. Mais je connais aussi des joueurs en activité comme Locadia (attaquant du FC Cincinnati) avec qui j’ai joué au PSV, et qui m’a dit tout le bien qu’il pensait de cette ligue”.

Après un mois de camp de pré-saison en Arizona, les deux Français ont débuté la saison comme titulaires le 17 avril face aux Red Bulls d’un autre Français, Florian Valot (victoire 2-1). Ils ont ensuite enchaîné par un match nul contre Orlando et une défaite face au Real Salt Lake le 1er mai. Pas de quoi remettre en question leur ambition. “Je viens pour donner le meilleur, découvrir de nouvelles compétitions et gagner”, lâche Rémi Walter qui est heureux d’avoir été rejoint par son compatriote français. “C’est quelqu’un de bien, je suis content qu’il soit là. Ça fait un Français de plus, c’est bien pour la langue et en plus de ça, c’est un bon joueur. Il va nous apporter beaucoup défensivement”. Interrogé en conférence de presse sur ce qu’il compte apporter à l’équipe, Nicolas Isimat-Mirin a quant à lui répondu : “la question est plutôt qu’est-ce que Kansas City va m’apporter? Le challenge! J’adore me challenger, peu importe le pays dans lequel j’évolue. Je veux être le meilleur”.

Tout sourires dans leur nouvelle vie américaine, les deux Français ont connu un parcours assez similaire avec un début de carrière en France, avant de partir jeunes à l’étranger et de jouer en Turquie. S’ils gardent globalement de bons souvenirs de leurs expériences respectives, ils assurent pour l’instant “ne rien regretter de la France” dans une vidéo promotionnelle sur le site du club. “J’adore l’entraîneur (Peter Vermes)”, confie Rémi Walter. “Il nous laisse une totale liberté en dehors du terrain du moment qu’on ne fait pas n’importe quoi. Il nous fait confiance, donc à nous de lui rendre sur le terrain”. “J’aime la manière de s’entraîner ici, avec beaucoup de courses. C’est un football organisé et vraiment intense”, ajoute Nicolas Isimat-Mirin, qui espère comme Rémi Walter s’inscrire dans la durée aux États-Unis. Le défenseur s’est pour l’instant engagé pour deux ans, dont une année en option, quatre ans pour le milieu de terrain dont une en option.

Snipfeed aide les instagrammers à se professionaliser

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« 40% des moins de 25 ans veulent devenir créateurs de contenus sur les réseaux sociaux (Youtuber, Instagrammer etc.) » Redouane Ramdani CEO, Anas Bouassami COO et Pierre-Habté Nouvellon CTO ont su prendre au sérieux les aspirations des générations Z et Alpha. Avec leur start-up Snipfeed, ils fournissent aux créateurs une boîte à outils pour les aider à monétiser leurs contenus. « Aujourd’hui c’est un peu comme si les réseaux sociaux étaient des rues commerçantes et les comptes des magasins. Mais dans ces magasins, il n’y a pas de caisse, pas de produit. C’est justement ce qu’on fournit aux créateurs », décrit le CEO.

Snipfeed se greffe aux réseaux sociaux à l’aide d’un lien qui redirige vers un mini site personnalisable. « Nos utilisateurs ne sont pas des célébrités, ou des influenceurs qui se contentent de poster des photos. Ce sont des gens qui sont experts dans leur domaine que ce soit la musique, le fitness, l’humour… » Et la plateforme leur permet donc de se professionnaliser, de réinventer leur métier, et de vendre.  

La start-up annonce aujourd’hui une levée de fonds de 5 millions de dollars auprès de fonds américains (CRV, Abstract Ventures, Crossbeam, ID8 Investment et ISAI). Ainsi que de business angels du secteur comme Eric Schiermeyer (co-fondateur de Zynga et
MySpace) et Michael Ovitz, agent de comédiens américains et co-fondateur de la Creative Artists Agency.

Un pivot

Les trois cofondateurs se sont rencontrés sur les bancs de UC Berkeley il y a quelques années. « On avait un même intérêt pour l’éducation, on réfléchissait à des manières de la rendre accessible au plus grand nombre puis notre projet a évolué », précise Anas Bouassami. Après une première version de Snipfeed comme chatbot agrégateur d’informations, ils pivotent l’an dernier. « On avait ajouté l’option pourboire sur les contenus des créateurs. Et on s’est aperçu que ça les intéressait beaucoup », se rappelle Redouane Ramdani. L’équipe, aujourd’hui entre Paris et LA, prend conscience du potentiel de cette idée. Et décide de se lancer, en laissant leurs million et demi d’utilisateurs derrière eux.

Voilà Snipfeed membre d’un nouvel écosystème, celui de la «passion economy» où « l’individualité prime » (contrairement aux travailleurs interchangeables de la gig economy), puisque chacun fait de sa passion sa principale source de revenu. « Aujourd’hui, il y a plus de 250 millions de gens qui ont plus de 10 000 followers cumulés sur Twitter, Youtube, Instagram etc. et c’est sans compter TikTok, Clubhouse et autres plateformes pour lesquelles il y a moins de données… le marché est gigantesque », s’enthousiasme Redouane Ramdani. 

Trois façons de monétiser pour les créateurs

Snipfeed propose trois types de monétisation. « Le premier c’est la vente de contenus exclusifs : par exemple des clips pour une artiste, un ebook pour un diététicien. On propose aussi de recevoir des dons. »

La 2ème ? Monnayer les interactions. « Soit en direct, par exemple on prend rendez-vous avec un designer pour des recommandations de décoration, on peut lui montrer l’espace, discuter. Ou différé – on pose une question et le créateur répond dans les 7 jours avec des conseils personnalisés. On a des astrologues qui font plus de $1000 par jour comme ça. »

Enfin, « la dernière verticale c’est tout ce qui est commerce, on s’intègre avec des plateformes sur Shopify. Mais dans le futur on voudrait leur permettre de vendre directement sur Snipfeed. »

Les trois startupers pensent leur plateforme comme le parfait allié de ces entrepreneurs de demain et voient grand. « Sur le long terme on s’imagine comme le Shopify des créateurs de contenus sur les réseaux sociaux. Shopify est valorisé à plus de 100 milliards de dollars, nos ambitions sont similaires. » Sans pour autant renoncer à leurs idéaux initiaux. « Finalement l’éducation passe aussi par les créateurs de contenus, qui nous apprennent à investir, cuisiner, ou même déclarer nos revenus… »

Les raisons du succès américain de Fermob, le roi de la chaise bistro

Qui a dit qu’il ne fallait jamais copier sur ses petits voisins ? Certainement pas Bernard Reybier… Lorsqu’il a repris Fermob en 1989, l’entreprise comptait 14 salariés pour moins d’un million d’euros de chiffre d’affaires. Mais l’entrepreneur pense immédiatement à l’international. « Ne sachant pas trop où me lancer, j’ai regardé sur quels marchés étaient présents les deux entreprises les plus importantes de mon secteur, Ligne Roset et Meubles Grange, et vu que les Etats-Unis étaient un de leurs premiers marchés. Je n’ai donc pas eu besoin de faire une grosse étude de marché pour décider de traverser l’Atlantique. Ce pays semblait bien convenir à nos produits premium mais je n’avais par contre aucune idée de la manière dont je pouvais m’implanter sur place. » Se faire connaître et trouver des clients dans une nation de 335 millions d’habitants située à sept heures de vol de son modeste atelier de fabrication perdu dans l’Ain pourrait donner des sueurs froides à n’importe quel patron de PME mais Bernard Reybier ne s’est pas découragé.

A ses débuts, l’entrepreneur tâtonne un peu. Après avoir en vain cherché des partenariats en Caroline du Nord, siège de la plupart des gros fabricants de meubles américains, c’est New York qui lui donne son vrai départ 1993. Cette année- là, la mairie de New York confie à une fondation la gestion de Bryant Park. Ce jardin public était alors surnommé « Needle Park » en raison de l’abondance des seringues laissées là par les junkies. Après un appel d’offre, la PME française reçoit une première commande de 300 chaises. Ce poumon vert de près de quatre hectares situé en plein cœur de Manhattan en abrite aujourd’hui plus de 3000 et est surnommé le « petit Luxembourg ».

Mais c’est une autre rencontre dans un salon professionnel qui permettra à Fermob de connaître un nouveau départ aux Etats- Unis. Leslie Thompson cherchait un modèle de chaises de bistrot à importer pour compléter les longues tables que sa société vendait sur le marché américain. « C’est en me promenant dans les allées de Maisons&Objet en 1998 que je suis tombé sur le stand de Fermob, se souvient-elle. Bernard était présent ce jour-là et je lui ai demandé s’il avait besoin d’un distributeur aux Etats-Unis. Il m’a dit que oui et nous avons commencé à discuter. J’ai alors pris le risque de lui commander 1000 pièces. A cette époque, personne n’avait vu de chaises à bistrot dans mon pays. Il a fallu du temps pour se faire connaître et j’ai dû attendre de nombreuses années avant de gagner de l’argent mais j’ai toujours cru dans les produits de la marque. » Leslie Thompson devient rapidement l’agent exclusif de Fermob sur le marché américain. Elle créé pour cela la société Fermob USA qui lui appartient. Le groupe français ne lui lâche pas la bride pour autant. « Nos commerciaux vont souvent sur place lors des salons notamment et je me déplace systématiquement pour toutes les étapes importantes de notre développement dans ce pays, explique le neveu de Michel Reybier qui a fait fortune dans l’agroalimentaire avec les marques Cochonou, Aoste et Justin Bridou. Nous envoyons parfois des salariés pour des missions plus ou moins longues là-bas et une employée au siège est dédiée au marché américain. Certains gros clients peuvent également être gérés de France ou des Etats-Unis en fonction de leurs demandes. C’est le cas notamment de Starbucks avec qui nous avons signé un contrat mondial. Les gens à l’extérieur pensent que Fermob USA est une filiale de notre groupe. Cela n’a de toute façon aucune importance car nous travaillons en parfaite collaboration. On les aide lorsqu’ils doivent investir et eux de leur côté nous permettent de nous développer sur ce marché qui représente 10% de nos revenus. »

Avoir un partenaire local est primordial selon l’entrepreneur qui a fait ses premiers pas dans la vie active en travaillant pour une PME de véhicules frigorifiques. Les différences culturelles sont en effet importantes entre ces deux pays. « Je les ressens tous les jours malgré nos 22 années de relations communes, s’amuse Leslie Thompson. Pour éviter les malentendus qui sont encore nombreux, j’explique toujours le contexte qui me pousse à prendre une décision plutôt qu’une autre. Sur les publicités de la marque par exemple, on voit surtout des jeunes européens blancs mais aux Etats-Unis, les distributeurs refusent d’afficher de telles photos pour ne froisser aucune communauté. Dans ma société qui compte vingt salariés, j’ai recruté des hommes, des femmes, des juniors, des vieux, des blancs, des noirs, des asiatiques, des hétérosexuels et des gays. J’ai donc demandé à Fermob de m’envoyer des photos pour nos supports marketing qui montrent uniquement nos produits. Une entreprise française qui n’aurait aucun employé américain ne penserait pas à prendre de telles précautions et elle passerait son temps à marcher sur des mines dont elle ignorait l’existence… »

La superficie de ce pays est un autre élément à ne pas négliger. « Nos meubles parcourent des distances énormes pour arriver chez le client, explique Leslie Thompson. Ils doivent, tout d’abord, traverser l’Atlantique par bateau et un tiers de nos commandes sont livrées en Californie. Or la distance entre les côtes est et ouest est supérieure à celle qui sépare la France et la Russie. » La taille de ce marché « représente des coûts, des risques et des délais qu’il faut prendre en compte », confirme Emilie Bozon, la responsable des ventes du groupe pour les Etats -Unis.

Ces particularismes locaux n’empêchent pas la maison- mère d’imposer ses idées dans certains domaines. « Nous mettons en place toute la politique marketing du groupe pour le monde entier, assure Bernard Reybier. Il a fallu trouver le bon moment pour dire à Leslie que nous souhaitions prendre ce dossier en main mais avec un peu de tact et de fermeté, nous sommes parvenus à dicter nos choix. » La patronne de Fermob USA ne s’en plaint pas aujourd’hui. « Je ne connais pas beaucoup de marques qui ont une distribution aussi multicanale, constate t-elle. Nous proposons nos produits en effet aux particuliers, aux architectes d’intérieur, aux distributeurs, aux vendeurs en ligne et aux clients professionnels comme les entreprises pour leurs sièges sociaux ou les propriétaires d’hôtels et de restaurants. Et bien Fermob a mis en place une politique de marketing et de pricing différente pour chacun de ces segments. Ils sont excellents dans ce domaine. »

Mettre en valeur ses racines hexagonales est un autre atout de taille. « Les Français ne soupçonnent pas l’incroyable bienveillance dont ils bénéficient à l’étranger, témoigne le PDG de ce groupe qui compte 400 salariés et a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 76 millions d’euros. L’art de vie à la française, notre savoir-faire artisanal et notre design ont une extraordinaire notoriété à l’international. Nous avons également une histoire commune très riche avec les Etats-Unis. Aux XIXème siècle, Paris était la capitale du monde et elle a laissé sa place à New York. » Cette réputation a permis à l’ancien atelier de ferrage de chevaux de remporter quelques contrats très prestigieux outre-Atlantique. Les étudiants d’Harvard et de Stanford, les employés de Google et de Facebook dans la Silicon Valley et ceux de Coca-Cola à Atlanta, les 160 millions de personnes qui visitent chaque année Times Square peuvent tous s’asseoir sur des sièges produits dans l’Ain. « J’ai l’habitude de dire qu’il y a autant de sièges Fermob à New York que de taxis jaunes », certifie, avec un brin de fierté, l’entrepreneur soixantenaire. Et le meilleur reste à venir, selon lui. « Ce marché a encore un fort potentiel pour nous », assure l’homme d’affaires. « Nous devrions doubler nos revenus dans les cinq ou dix prochaines années », confirme Leslie Thompson.

Symbole de cette réussite, la marque a ouvert en 2017 un showroom dans le célèbre New York Design Center situé au 200 Lexington Avenue. Si le succès de Fermob aux Etats-Unis n’est plus à démontrer, son patron ne pense pas, pour autant, avoir trouvé la recette miracle pour percer sur ce marché. « Il n’y a pas de solution unique à privilégier dans ce pays, reconnaît-il. Tout dépend de vos ambitions et de vos réserves. Vous devez, en premier lieu, définir le niveau d’investissements que vous êtes prêts à déployer et vous engager sur le long terme. Notre développement a été très progressif. Comme nous partions de zéro, je n’ai pas voulu me lancer tout seul et c’est pour cela que j’ai choisi de m’adosser à un partenaire local. Au début, notre activité représentait 0% de ses revenus, puis 10% et aujourd’hui 90%. Nous avons grandi ensemble. Cette stratégie permettait de réduire les risques que nous prenions car ce marché n’est pas sans danger. Durant notre présence, le dollar est passé de 0,86 € à 1,40€. Il faut avoir les reins solides pour supporter de telles évolutions du taux de change. Les changements de tarifs douaniers peuvent aussi vous fragiliser tout comme les risques géopolitiques. Vous pouvez ainsi vous retrouver victime collatérale d’une guerre commerciale entre Boeing et Airbus ou entre Google et l’Union européenne. Il se passe constamment des imprévus qui viennent perturber vos projets. »

Le dernier événement inattendu en date a un nom que nous préférerions tous oublier : Covid-19. « Pendant le premier mois de confinement aux Etats- Unis, toute notre activité s’est arrêtée nette, note Leslie Thompson. Mais le business est vite revenu. L’an dernier, notre activité a été stable mais 2021 promet d’être une très, très bonne année. Nos ventes en janvier étaient deux fois supérieures à celles de l’exercice précédent et à la troisième semaine du mois de mars, j’avais déjà atteint 51% de mes objectifs annuels. » Copier peut parfois rapporter gros, très gros…