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Hervé Riou, un chef français se mobilise pour les skateboarders de Brooklyn

L’alliance a de quoi surprendre: un chef français – solide marin breton installé à New York depuis plus de 30 ans-, devient le porte-parole de jeunes skateboarders de Brooklyn, et se bat pour tenter de leur offrir un “skate park” d’un nouveau genre, au milieu d’un vrai jardin.

C’est un drame familial qui est à la source de cet engagement d’Hervé Riou: le décès accidentel en 2019 de Pablo Ramirez, le fils de son épouse, Loren Michelle. Pablo était skateboarder  professionnel, musicien de jazz et artiste. Après son décès -survenu à la suite d’un accident de la circulation, alors qu’il était en skate-, Loren Michelle décide de créer une fondation pour venir en aide aux jeunes skateboarders, sur leur planche, mais aussi pour les aider à développer leurs talents artistiques. La fondation créé ainsi des cours de musique avec la Coltrane church de San Francisco, dont Pablo Ramirez était un habitué, ou des cours d’art, peinture, musique et skate à New York.

Mais l’ambition de la fondation va plus loin: depuis plusieurs mois, Loren Michelle et Hervé Riou se battent pour construire à Brooklyn un “skate park”. « En tant que chef, j’ai une passion particulière pour les jardins », explique Hervé Riou. Pour la société de traiteur que dirigeait Loren jusqu’à récemment, il cultivait un jardin potager urbain à Brooklyn. « Ce rapport à la nature, aux produits de la nature, est important pour moi; nous voulons apporter cette même proximité avec la nature aux gamins qui font du skate: les sortir des terrains vagues sous les ponts d’autoroute où on les confine aujourd’hui, pour les mettre dans les parcs ». 

La fondation souhaite donc construire, aux alentours de Prospect Park, un “community skate garden” qui se veut un espace d’un genre nouveau, alliant skateboard, jardinage et arts. Pour ce faire, elle présente un projet au vote des habitants. La procédure porte un nom: “budget participatif”. Chaque année, elle permet aux habitants du “district 39” (qui comprend les quartiers de Cobble Hill, Carroll Gardens, Gowanus, Park Slope (notamment), de voter pour choisir un projet proposé par des résidents, qui sera alors financé par la ville. Loren Michelle et Hervé Riou demandent 300.000 dollars pour pouvoir lancer le projet. Ils sont en compétition avec, entre autres, des toilettes d’une école locale ou une piste de danse pour une autre école. (Le vote se fait par internet est ouvert à tout résident de la zone de plus de 11 ans, jusqu’au 14 avril).

Passionné de voile, cuisinier depuis plus de 40 ans, Hervé Riou l’avoue : « le skate n’a jamais été une passion personnelle (il a fait ses premiers pas sur une planche il y a quelques mois), mais il faut ouvrir son âme, s’ouvrir aux autres. J’ai eu cette idée du jardin marié au skate après un rêve dans lequel j’étais avec Pablo dans un jardin… » Le chef, amoureux de la nature, est ainsi devenu le défenseur des intérêts d’une bande de jeunes skaters, rêvant de reconnecter la culture très urbaine du skate avec la nature et le jardin.

French Boss, Yamina Hakem : « du développement commercial tous les jours »

French Boss, le rendez-vous de French Morning consacré aux voyageurs entrepreneurs, accueille cette semaine une “Espionne Internationale Autorisée”, comme elle se décrit elle-même.

Originaire du Massif Central, Yamina Hakem annonce très vite la couleur de ce que sera sa vie en décrochant deux diplômes, un de langue, et un de business. Depuis, son éclectisme s’est enrichi de plusieurs autres passions, l’information, la science, la pharmacie et “last but not least”, la data, l’Intelligence Artificielle. Elle vit désormais à San Francisco, où elle dirige la société GlobalReachBI qu’elle a elle-même créée, et s’efforce au quotidien de mixer ces compétences pour en faire son gagne-pain. Si Yamina est en mesure de réussir ce pari, il en est un en revanche contre lequel elle se bat encore : expliquer son métier. Cette demi-heure d’entretien va surtout laisser percer l’image d’une femme ultra volontariste, et qui finalement, derrière des mots souvent ésotériques, brandit en permanence quelques idées simples qui elles, à l’inverse, appartiennent bien au monde du réel : la solidarité, le collectif, la diversité…

L’université de Stanford a appris à Yamina l’Intelligence Artificielle, sa vie professionnelle quotidienne la confronte à l’intelligence tout court. Dans un univers totalement dérégulé par la pandémie, plus que jamais aujourd’hui, il faut avant tout savoir se battre. Et plus on a d’armes, mieux c’est !

Listen to “Episode 41: Yamina Hakem” on Spreaker.

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°3 : le package d’expatriation

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois ! Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

Pour ce troisième mois d’enquête, le baromètre s’intéresse au “package d’expatriation”, c’est à dire aux différents avantages qui vous ont été proposés (ou pas) par votre entreprise lorsque celle-ci vous a proposé de vous expatrier.

Pourquoi s’intéresser au package ? Quand est-il encore indispensable et inévitable pour un départ à l’étranger ? Doit-il compenser ou inciter ? Sans rentrer dans le détail de ce qui compose un package, cette enquête s’intéresse à son rôle dans le processus et la décision d’expatriation.

Remplissez ce formulaire en moins de 5 minutes pour donner votre avis en toute confidentialité à Expat Lab d’Expat Communication, afin de leur permettre d’avoir une vision venant du terrain et de refléter ainsi la réalité de la mobilité internationale actuellement.

The École débloque un budget d’aide financière supplémentaire et ouvre une Toute Petite Section de maternelle

[Article partenaire] Située dans le Flatiron District de New York, The École est une école bilingue franco-américaine indépendante au service d’une communauté internationale d’élèves. De la Maternelle au Collège, The École allie savamment le meilleur des systèmes éducatifs français et américain dans le but d’offrir aux élèves une alphabétisation bilingue robuste ainsi que des compétences et des connaissances complètes, dans une perspective optimiste et multiculturelle.

 

The École, qui vient de débloquer un budget d’aide financière supplémentaire pour aider les familles souhaitant inscrire leurs enfants pour la rentrée scolaire prochaine, continue de grandir et offre désormais un programme pour les enfants de deux ans dès l’année scolaire 2021-2022.

Une aide financière disponible pour les nouveaux élèves

En raison de la situation sans précédent avec le COVID-19, de nombreuses familles rencontrent des difficultés avec l’éducation de leurs enfants, en particulier dans le système des écoles publiques.

Pour certains enfants, l’apprentissage en ligne ou dans un format hybride, où ils ne peuvent pas être sur place toute la journée, peut avoir un impact considérable sur leur expérience d’apprentissage.

The École met donc un budget supplémentaire d’aide financière à la disposition des nouveaux candidats.

Ce budget supplémentaire sera alloué selon les mêmes critères que The École a retenus pour les familles ayant reçu une aide financière dans le passé :
– Situation financière, diversité et mérite
– Volonté de la famille de faire de l’éducation de ses enfants une priorité
– Jusqu’à 50% du total des frais de scolarité peuvent être couverts par l’aide financière

« Ce budget supplémentaire d’aide financière, ainsi que les cinq bourses d’études complètes pour le Collège de The École que nous avons octroyées pour l’année scolaire à venir, s’inscrivent totalement dans notre mission de faire en sorte qu’un maximum d’enfants puissent bénéficier de notre programme bilingue unique. » déclarent Philippe et Laurence Roux, les bienfaiteurs de The École, en poursuivant «Ce qui rend The École unique, c’est que les élèves n’apprennent pas seulement le français et l’anglais : ils
apprennent en français et en anglais. ».

Pour les nouveaux candidats qui pourraient avoir besoin d’un support
individualisé en anglais ou en français, The École propose gracieusement des
cours d’ESL (anglais comme seconde langue) et de FLE (français langue
étrangère).

Ouverture du programme de TPS

Suite à un processus de demande très rigoureux, The École a obtenu du Department of Health le permis d’ouvrir son programme de Toute Petite Section de Maternelle dès septembre 2021. La Toute Petite Section (ou TPS) sera pleinement intégrée au programme bilingue de The École et constituera désormais la toute première année de la Maternelle. La TPS accueillera les enfants qui auront deux ans d’ici la fin de l’année civile 2021 : ces derniers pourront désormais bénéficier du programme bilingue unique de The École.

Un programme adapté aux tout petits

Les enseignants de la maternelle de The École ont travaillé en profondeur sur tous les aspects de cette nouvelle classe, notamment sur la création du programme scolaire, de sorte à adapter aux enfants de deux ans toute la pédagogie et l’expérience d’apprentissage de The École. De plus, les enseignants ont pris en compte les besoins spécifiques de ces jeunes élèves, mais aussi de leurs parents, afin de leur offrir une transition douce et une interaction continue entre la maison et l’école.

Une petite classe, pour un accompagnement individuel

Fidèle à la volonté de The École de rester à taille humaine, la Toute Petite Section accueillera au maximum 12 élèves. Deux professeurs – un anglophone et un francophone – enseigneront et superviseront la classe.

L’ouverture de cette classe permettra notamment aux petits frères et sœurs des élèves actuels de rejoindre l’école, mais offrira également la possibilité à de nouvelles familles de rejoindre la communauté de The École.

« Nous sommes convaincus que c’est un excellent ajout à l’offre de The École, qui donnera à encore plus d’enfants la possibilité de bénéficier – dès le plus jeune âge – de notre cursus bilingue unique ! », déclarent Philippe et Laurence Roux, les bienfaiteurs de The École.

Pour plus d’informations concernant The École, rendez-vous directement sur leur site internet.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

6 activités à ne pas manquer en avril à Miami

Envie de vous changer les idées après une semaine de télétravail ? Voici six activités à ne pas manquer ce mois-ci à Miami.

Se faire une toile en plein air

© Miami Jewish Film Festival

Le Miami Jewish Film Festival met à l’honneur près d’une centaine de films d’une vingtaine de pays différents, dont une belle sélection française à voir ou à revoir en version originale sous-titrée en anglais. Les cinéphiles pourront notamment visionner « Un amour impossible » réalisé par Catherine Corsini avec Virginie Efira. Adapté du roman éponyme de la romancière Christine Angot, ce long-métrage narre la vie d’une femme bouleversée par un inceste. Sélectionné au Festival de Cannes en 2020, « Été 85 » de François Ozon est également à l’affiche de cet événement cinématographique. Projections virtuelles pour ces deux films, mais d’autres sont projetés en plein air dans différents lieux de Miami du mercredi 14 au jeudi 29 avril – Infos ici

Jardiner pour la biodiversité

© Phillip and Patricia Frost Museum of Science

Incontournable pour les passionnés de sciences et technologies, le Phillip and Patricia Frost Museum of Science regorge d’expositions interactives. L’établissement permet notamment aux visiteurs d’embarquer pour un voyage spatial devant l’écran géant de son planétarium ou encore d’explorer l’écosystème marin en déambulant dans les couloirs de son aquarium. À l’occasion du Earth Day – le Jour de la Terre célébré chaque année le 22 avril – l’institution fait appel au bénévolat afin de nettoyer les plages du Virginia Key Beach North Point Park et planter quelques arbres endémiques. Samedi 17 avril de 8am à 1pm – 3801 Rickenbacker Causeway, Miami – Infos ici

Se dégourdir les zygomatiques

© Adrienne Arsht Center for the Performing Arts

Quelques éclats de rire et une bonne dose d’humour. Ce sont les ingrédients du cocktail détonant concocté par le centre de spectacles Adrienne Arsht Center for the Performing Arts. Accueillant un vaste éventail d’événements, allant des ballets aux pièces de théâtre en passant par les opéras, cet établissement propose son Zoetic Schmoetic, un spectacle comique de stand-up. Sur une scène installée en extérieur, six humoristes locaux se relaieront afin de vous faire rire sans artifices ni accessoires. Samedi 24 avril à 5pm et 9pm – 1300 Biscayne Blvd, Miami – Infos ici

Revivre les préparatifs du Combat du siècle

© HistoryMiami

Les fans de boxe se presseront au HistoryMiami, le plus grand musée d’histoire de l’État de Floride, où se tient actuellement l’exposition « Muhammad Ali in Miami: Training for the Fight of the Century ». Vous y découvrirez de nombreuses photographies prises à l’époque où l’un des plus grands boxeurs américains de tous les temps s’est entraîné à Miami Beach en prévision de son combat historique face à son rival Joe Frazier, il y a tout juste 50 ans. Jusqu’au dimanche 29 août – 101 W Flagler St, Miami – Infos ici

S’offrir un voyage initiatique en Afrique

© Pérez Art Museum Miami

Implanté dans l’épicentre culturel de la ville, le Pérez Art Museum Miami renferme plusieurs centaines d’oeuvres modernes et contemporaines venues du monde entier, avec une petite préférence pour l’art local, sud-américain ainsi que caribéen. Une exposition temporaire intitulée « Meleko Mokgosi: Your Trip to Africa » permet d’apprécier les peintures de cet artiste contemporain botswanais éponyme qui explore les thèmes du colonialisme, de la démocratie ainsi que du nationalisme en Afrique australe. Jusqu’au dimanche 30 mai – 1103 Biscayne Blvd, Miami – Infos ici

Assister à un concert sous les étoiles

© HeartLand

Les mélomanes quant à eux se rendront à HeartLand, un restaurant entièrement en extérieur niché en plein coeur de Magic City, un quartier émergent situé aux portes de Little Haiti. L’établissement propose régulièrement des concerts en plein air sous les étoiles. Chaque mercredi soir, c’est notamment le chanteur et multi-instrumentiste français Vincent Raffard qui met l’ambiance. 382 NE 61st St, Miami – Infos ici

Avec « Kisses and Croissants », Anne-Sophie Jouhanneau renouvelle le fantasme de Paris pour les jeunes Américains

A l’heure où la plupart des Américains et des Français expatriés ne peuvent pas voyager en France, ce roman jeunesse tombe à point nommé pour tous les nostalgiques de Paris. Kisses and Croissants raconte l’histoire de Mia, une adolescente américaine qui est passionnée de danse et se destine à devenir ballerine professionnelle. Elle arrive à Paris pour un programme d’été de danse et elle rencontre Louis, jeune homme français charmant, qui l’emmène sillonner la ville sur une Vespa. Comme on peut s’y attendre, la jeune Mia tombe rapidement amoureuse de la Ville Lumière, et du séduisant frenchy.

Mais l’intrigue est plus complexe que cela, car elle met également en scène une rivale, la jeune Audrey qui essaie d’humilier l’héroïne, un professeur de ballet intraitable qui la pousse dans ses retranchements, et enfin un mystère de famille qui implique le peintre Edgar Degas. « C’est un livre qui met en avant la culture française, j’ai laissé plusieurs mots en français dans le livre, cela était encouragé par mon éditrice », raconte l’autrice, Anne-Sophie Jouhanneau.

Ce roman, qui s’adresse aux 12-16 ans mais touche en réalité aussi bien les jeunes d’une vingtaine d’années, est le premier livre publié en anglais par la franco-américaine Anne-Sophie Jouhanneau, chez la célèbre maison d’édition Penguin Random house. Passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge, elle a décidé très tôt d’aller vivre à l’étranger, à Amsterdam, Melbourne puis New York, en 2011. Pendant ce temps, elle travaille avec la maison d’éditions Fleurus à Paris, avec laquelle elle sort ses premières publications, des guides pour adolescents puis des romans jeunesse.

Une fois arrivée à New York, Anne-Sophie Jouhanneau finit l’écriture de son premier roman et s’intéresse aussi à l’écriture de scénarios, et décroche un agent après avoir été sélectionnée lors du concours de scénarios de l’Austin Film Festival. Mais la concurrence est féroce et surtout, les étapes nombreuses auprès des grandes maisons de production.

Pendant ce temps, elle décide de se lancer dans l’écriture d’un roman en anglais. « J’ai trouvé un agent en 2017. Pendant plusieurs années, j’ai écrit dans un coworking space d’écrivains à Union Square, et je me suis construit progressivement un réseau », raconte Anne-Sophie Jouhanneau. C’est ce livre qui retient l’attention de son éditrice chez la prestigieuse maison Penguin Random House, en 2019. Et son autrice réussit même à signer un contrat pour deux romans « stand-alone » (c’est-à-dire qu’il ne sera pas une suite). Ce deuxième livre sortira à l’automne 2022. De son côté, Kisses and Croissants sort le 6 avril aux Etats-Unis et au Canada et a déjà été traduit pour quatre pays : République Tchèque, Allemagne, Slovaquie et Roumanie.

« Ce livre vous fera tomber en pâmoison », s’est exclamé Katharine McGee, autrice du New York Times best-seller, American Royals, à propos de Kisses and Croissants. La journaliste américaine sera d’ailleurs en entretien avec Anne-Sophie Jouhanneau pour la soirée de lancement du livre Kisses and Croissants, le 7 avril (inscriptions ici).

Patrick Juvet, des albums et des histoires d’amour aux États-Unis

Son tube “Où sont les femmes ?” résonne plus que jamais… Le chanteur suisse Patrick Juvet est décédé jeudi 1er avril à Barcelone à l’âge de 70 ans. Sa discographie reste très connue du grand public, davantage que la partie de sa vie passée aux États-Unis.

Une expatriation suggérée par Jean-Michel Jarre au milieu des années 70. “Il souhaitait changer de direction, pour en finir avec son image de «chanteur à minettes» (…) Je lui ai proposé qu’on parte aux États-Unis travailler avec les meilleurs musiciens de Los Angeles”, raconte l’auteur-compositeur-interprète français à l’Agence France-Presse (interview reprise par Le Figaro). Ensemble, les deux compères vont enregistrer deux albums dans la cité des anges. “Sur le premier album “Mort ou vif”(1976), il y avait cette chanson “Papa s’pique et maman s’shoote”, c’était décalé par rapport à ce qu’il avait fait avant. La maison de disques Barclay m’a dit ensuite “tu as carte blanche” pour le prochain. On est parti plus longtemps aux États-Unis pour “Paris by night”(1977)”. 

L’histoire entre Patrick Juvet et les États-Unis ne se limitera pas à ces deux premiers albums. A la fin des années 1970, il part prendre du recul à New York, où il rencontre par hasard les producteurs Henri Belolo et Jacques Morali, connus pour avoir produit les Village People. S’en suit une collaboration sur l’album “Got A Feeling – I Love America”, un opus qui sera de nouveau enregistré à Los Angeles en 1978, et qui se classera en tête des ventes aux US.

La vie personnelle de Patrick Juvet aura également été animée sur le sol américain. Après un “crush” non-réciproque sur Jean-Michel Jarre, il se fait courtiser à la fin des années 1970 par l’actrice américaine Mélanie Griffith, alors en couple avec Don Johnson. Un brève histoire en naîtra mais finira mal puisque le chanteur suisse raconte dans son autobiographie Les bleus au cœur que l’actrice aurait tenté de se jeter sous une voiture après son refus de se marier avec elle.

Les années 1990 ont été une traversée du désert pour l’artiste, qui a sombré dans diverses addictions. Après être rentré en France, Patrick Juvet s’était installé à Barcelone au début des années 2000. Ses dernières apparitions sur scène remontent à ce moment-là, à la tournée “Âge tendre et tête de bois”, une sorte de “all-star” des vedettes populaires.

Les environs de Palm Springs : voyage insolite au cœur d’une Californie post-apocalyptique

Si vous aimez sortir des sentiers battus, si vous appréciez l’étrange et l’art décalé, voici un itinéraire loin de la carte postale de Palm Springs, de ses palmiers et de ses golfs verdoyants.

La Salton Sea, du rêve au cauchemar

C’est le plus grand lac de Californie, une mer intérieure formée par accident lors de crues de la Colorado River au siècle dernier. Dans un environnement très aride, l’eau y a créé un paradis sauvage. Dès les années 20, l’agriculture s’y développe, les populations s’installent et dans les années 50, des stations balnéaires fleurissent. Sauf que le mirage ne dure pas. Le lac, en circuit fermé, se gorge de pesticides, son eau s’évapore au soleil et la concentration en sel explose. Résultat aujourd’hui : un lac fantôme pollué. Les habitants ont déserté, la faune a quasiment disparu et une odeur nauséabonde pique le nez. De ce désastre écologique, reste une vision époustouflante. Des couleurs uniques sur décor montagneux, des balades curieuses autour des vestiges d’une région déchue et des découvertes surprenantes comme de petits volcans de boue, témoins de l’activité géothermique locale.

En pratique : moins d’une heure de Palm Springs, au Nord de la Vallée Impériale. Infos au Salton Sea Visitor Center.

Rives de la Salton Sea © Charlotte Attry

Bombay Beach, de l’abandon à l’art alternatif

Entre la mythique ligne de chemin de fer qui longe la route 111 et les rives de la Salton Sea, se trouve Bombay Beach. Ancienne station balnéaire huppée, réputée pour ses hôtels et ses clubs nautiques, elle est autrefois un lieu de villégiature prisé. Victime du destin du lac, les habitants et touristes la fuient rapidement. Seuls quelque 200 marginaux y vivent encore, au milieu de carcasses de voitures rouillées, de maisons délabrées, de caravanes en ruine et de débris divers. Au cœur de ces décombres, des œuvres d’art déroutantes sont éparpillées çà et là. Depuis 2016, un festival d’art contemporain s’y tient en effet chaque année (Bombay Beach Biennale). Des installations étonnantes, un drive-in d’épaves de véhicules ou un opéra décoré de tongs valent le détour.

En pratique : suivre la direction de Bombay Beach Ruins, en longeant la 111 depuis Palm Springs (à 1h15).

Installation sur Bombay Beach © Shutterstock

Salvation Mountain, œuvre de dévotion psychédélique

La Montagne du Salut est une étape à ne pas manquer. Rendue célèbre par le film « Into the Wild » réalisé par Senn Penn en 2007, il s’agit d’une colline-monument érigée en hommage à Dieu. Confectionnée à l’aide de paille et d’argile, la montagne de 15 mètres de haut et de 45 mètres de large, se couvre de couleurs joyeuses comme le glaçage d’un gros gâteau. L’œuvre a nécessité plus de 20 ans de travail et des milliers de litres de peinture. Son créateur, Leonard Knight, un habitant du coin, y exprime sa foi. On découvre des versets bibliques, des messages d’amour, des pièces aux allures de grottes fleuries… Et que l’on soit croyant ou non, cette sculpture exubérante entretenue par des bénévoles, dégage une certaine poésie.

En pratique : 1h30 de Palm Springs, 20 miles de Bombay Beach, parking à l’entrée. Site officiel ici.

Slab City, plongée aux marges de l’Amérique

On peut étendre la visite aux communautés voisines de Slab City. On passe alors à une autre ambiance, tout aussi singulière, entre Mad Max et Burning Man. Ici, une centaine d’âmes vivent à l’année dans des caravanes de fortune installées dans les gravats, la poussière et la ferraille. Des anarchistes, des anciens soldats, des hippies ou des gens de passage animent les lieux de cette ancienne base militaire abandonnée dans les années 50. Ils se revendiquent « la dernière ville libre des USA ». Pas de règlementation, d’impôts, d’électricité ni quelconque commodité… Un parc d’installations métalliques et d’objets de récup’ détournés ravira les amateurs d’art déjanté à East Jesus.

En pratique : Avoir des réserves d’eau ! Faire un tour sur le site d’East Jesus.

Slab City © Shutterstock

Algodones Dunes, le désert pour horizon

Si l’on pousse encore un peu plus loin, au Sud-Est de la Salton Sea, avant les frontières du Mexique, on aperçoit d’immenses dunes de sable fin : les dunes de sable d’Algodone. Elles s’étendent sur un territoire long de 72 kilomètres et large de 10 kilomètres. Hautes d’une centaine de mètres, on peut s’en donner à cœur joie. Cette fois-ci, ambiance planète Mars ou Star Wars.

En pratique : la carte des dunes ici et site . Une partie est réservée aux activités motorisées et une autre est protégée. 

Algodones Dunes © Charlotte Attry

Joël Ayayi, l’étoile française de March Madness

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Il est malheureusement sorti sur blessure en finale de March Madness le 5 avril, et n’a pas pu empêcher la défaite de Gonzaga contre Baylor sur le score de 86 à 70. Mais le jeune Bordelais aura réussi une saison exceptionnelle et des matches de très haut niveau à l’occasion des playoffs du championnat universitaire américain de basket.

L’arrière qui possède également la nationalité béninoise est arrivé aux États-Unis en 2017 après avoir fait ses classes à l’INSEP à Vincennes, un programme réservé aux meilleurs talents français. En rejoignant Gonzaga, Joël Ayayi marche sur les traces d’autres Français ayant réussi avant lui dans l’université de l’État de Washington comme Ronny Turiaf (entre 2001 et 2005) ou Killian Tillie plus récemment (2016-2020).

Après des débuts difficiles -il ne joue pas lors de sa première saison- le Bordelais d’1,96m s’impose petit à petit au point de devenir un titulaire indiscutable de l’équipe l’année dernière avec 10,6 points et 6,3 rebonds de moyenne par match. Cette saison, ses standards ont encore augmenté avec 11,8 points et 7,1 rebonds, contribuant à faire de Gonzaga l’équipe la plus attendue de l’année. L’université basée à Spokane aura roulé sur la concurrence en engrangeant 31 victoires d’affilée et se hissant jusqu’en finale de March Madness. Elle s’est imposée facilement en quarts de finale le 30 mars contre USC (University of Southern California) avant de livrer un match épique en demi-finales contre UCLA le 3 avril (victoire 93-90), grâce à un Joël Ayayi record (22 points, 6 rebonds).

Cette réussite dans un tournoi aussi important devrait aider le basketteur français dans sa quête de NBA. Celui qui est aussi international espoir a rejoint les États-Unis avec l’objectif de rejoindre la plus prestigieuse des ligues de basket au monde. Il devrait sans surprise participer à la prochaine draft prévue le 27 juillet. Sports Illustrated estime que le Bordelais a des chances d’être drafté dès le premier tour, soit parmi les meilleurs talents de sa génération.

Consulaires 2021 : les listes en course à San Francisco

Reportées pour cause de Covid-19, les élections consulaires auront finalement lieu en mai aux États-Unis (du 21 au 26 en ligne, le 29 à l’urne au consulat).

De quoi s’agit-il ? Ces élections lancées en 2014 permettent de sélectionner des “conseillers des Français de l’étranger”, des élus de proximité choisis pour représenter la communauté française auprès de chaque consulat français dans le monde.

Ces élus n’ont pas de pouvoir réel: ils émettent des avis ou des recommandations sur les sujets qui touchent la communauté (éducation, sécurité, santé…) et participent au processus d’octroi de bourses pour les enfants scolarisés dans les établissements homologués, de distribution d’allocations diverses et de subventions pour les associations françaises locales. Leur rôle est aussi politique: les 447 conseillers consulaires élus dans le monde élisent 90 d’entre eux à l’Assemblée des Français de l’étranger, organisme consultatif. Ils servent également de grands électeurs pour les douze sénateurs des Français de l’étranger. Six de ces sièges seront renouvelés en septembre.

A San Francisco, cinq sièges de conseillers sont à pourvoir. Il faut y ajouter un délégué consulaire: celui-ci ne siège pas au sein du conseil consulaire mais a seulement pour vocation de participer à l’élection des sénateurs (ce délégué n’existe que dans les plus grandes circonscriptions consulaires du monde pour corriger la sur-représentation des plus petites circonscriptions). Si vous n’êtes pas inscrit sur la liste électorale consulaire vous avez jusqu’au 23 avril 2021 pour le faire, sur le site service-public. Depuis les dernières élections consulaires, le nombre d’inscrits dans la circonscription de San Francisco est passé de 19613 à 29503.

Les listes pour la circonscription consulaire de San Francisco, qui recouvre la Californie du Nord, les États de Washington, Hawaï, le Nevada du Nord, l’Alaska, l’Oregon, l’Utah, l’Idaho, le Montana, le Wyoming et Guam, ont été publiées le 20 mars sur le site du consulat.

Les voici dans l’ordre de dépôt, assorties d’une courte biographie des têtes de listes.

Ensemble, En Marche ! Pour les Français du Nord-Ouest

Sophie Lartilleux Suberville. Conseillère consulaire depuis 2014, Sophie Lartilleux Suberville se décrit comme une Française de l’étranger puisqu’elle est née à Mexico. Installée depuis 1998 aux Etats-Unis, elle est très impliquée dans la communauté française de la Bay Area: elle a co-créé le Réseau Main dans la Main, un réseau d’entraide qui apporte écoute et soutien aux personnes en détresse, a été directrice exécutive de la French American Cultural Society de 2007 à 2016. Elle est actuellement directrice exécutive du Mental Research Institute de Palo Alto.

Loïc Le Gland
Astrid Arnaud
Romain Pirracchio
Anne Dumontier
Julien Hervet
Karena Akhavein
Daniel Bambou
Emmanuelle Offner
Franck Marchis
Nolween Godard

Site

Gauche Écologique et Solidaire

Serge Morel. Elu conseiller consulaire en 2014, Serge Morel est un citoyen du monde : il a effectué toute sa scolarité en Angleterre, et est installé à San Francisco depuis 1991. Il a suivi une formation théâtrale au American Conservatory Theatre, et poursuit actuellement sa carrière dans le spectacle.

Milka Pantelic
Laurent Scotto di Uccio
Fabienne Cayla
Tony Angelard
Yvette Chalom
Guillaume Forget
Sylvia Keita
Miguel Alson
Catherine Lengronne
Hocine Lourdani

Site

Alliance Solidaire des Français de San Francisco et du Nord-Ouest des États-Unis

Sarah Péreira. Installée aux Etats-Unis depuis 2005, Sarah Péreira a passé son enfance au Vénézuela avant de poursuivre des études de commerce international. Diplômée en architecture de l’Université de Berkeley, Sarah Péreira travaille actuellement chez SmithGroup à San Francisco.

Olivier Tonnerre
Marie Frochen
Martial Yapo
Aurore Audry-Martinez
Stéphane Nguyen Hieu Trung
Monique Mol Kobeh
Olivier Criado
Jenna Melendez
Cyril Derreumaux
Sophie Allauzen

Site

Français et Françaises de l’étranger pour le Nord-Ouest américain

Jean-Pierre Bernard. Émigré en Californie depuis 1998, Jean-Pierre Bernard a une longue expérience professionnelle dans le conseil en management en France et aux Etats-Unis. Après avoir été membre dirigeant de deux sociétés informatiques de la Silicon Valley, il est désormais courtier en assurances. Jean-Pierre était sur la liste UFE de Jean-Claude Zambelli à l’élection consulaire de 2014.

Laëtitia de Mortillet
Thomas Célérier
Mélanie Thomas
William Desmole
Hélène Laroche
Laurent Tillette de Clermont-Tonnerre
Nathalie Goricanec
Christophe Goudy
Christelle Mombo-Lutete
Jean-Claude Zambelli

Site

Agir dans le Pacific Northwest

Warda Souihi. Originaire de Rouen et maintenant installée à Seattle, elle est diplômée d’école de commerce et de l’Université de Washington en Project Management. D’abord consultante stratégique chez Thalès, Warda Souhi a été Directrice du Développement Economique, de l’Emploi et de l’Enseignement Supérieur en région parisienne,  avant de rejoindre le ministère de l’Intérieur en tant que Directrice en Performance, Qualité et Fraude. Impliquée depuis son plus jeune âge dans la vie associative et locale, elle souhaite mettre son engagement au service de tous les Français de la circonscription de San Francisco, afin de représenter ses concitoyens qui vivent éloignés du consulat.

Roland Le Franc
Marie-France Sanderson
François Wevers
Sophie Moffat
Thierry d’Hers
Caroline Perrier
Stéphane Boss
Isabelle Guibourgé
Thierry Rautureau
Cécile Görner

Site

Des casinos de Las Vegas à l’enseignement de la pâtisserie

Amaury Guichon est un jeune pâtissier-chocolatier d’origine suisse et française qui a démarré sa carrière entre la Savoie, la Suisse et Paris. Avant de travailler dans de prestigieuses pâtisseries de casinos à Las Vegas puis d’ouvrir son école, il est passé par plusieurs établissements étoilés où officiaient des meilleurs ouvriers de France (MOF) ainsi que chez Lenôtre. Il a même participé à la première saison de l’émission de télé-réalité “Qui sera le plus grand pâtissier ?” diffusée sur France 2 à l’été 2013, avant de traverser l’Atlantique pour s’installer à Las Vegas.

Je suis parti aux États-Unis pour commencer une nouvelle vie, en parlant peu la langue. Je ne connaissais pas Las Vegas et j’ai alors passé les six premiers mois à apprendre. Mais dès le début de mon aventure américaine, j’ai tout suite été en charge d’une équipe de sept personnes dans un casino. Cela a été une formidable expérience, car j’ai été nommé assistant exécutif avec la liberté de réaliser mes propres pâtisseries et de mettre en avant mon style”, se souvient Amaury Guichon en faisant référence à différents gâteaux ou sculptures sucrées. C’est l’une de ses touches personnelles, car il tente toujours de repousser les limites de son art pour amener une vision différente. “J’essaie de multiplier les techniques et les recettes dans un même gâteau avec un bel esthétisme. Je fais aussi beaucoup de recherches gustatives. Je réalise également des pièces artistiques en chocolat, car c’est très apprécié par les gens et notamment sur les réseaux sociaux”, détaille le chef pâtissier.

L’appel de l’enseignement

Comme beaucoup de chefs de sa génération, Amaury Guichon a partagé ses créations sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, avec un vivier de 100.000 followers au départ (il en compte aujourd’hui 3,2 millions). Ses abonnés ont pu découvrir des œuvres mêlant pâtisserie et chocolat, représentant des figures animales (éléphant, crustacés…) ou des objets (roulette de casino, flacons de parfum, couronne royale, robot…). C’est grâce à cela qu’il s’est découvert une nouvelle passion : celle d’enseigner son art. “Sur les réseaux sociaux, mes créations ont attiré l’œil et j’ai été contacté par une école de pâtisserie moscovite pour enseigner là-bas”, explique-t-il. Amaury Guichon a rapidement accepté ce challenge et durant quatre jours, il a pu partager ses techniques de pâtissier, confiseur et chocolatier autour d’un menu composé de treize desserts. “Cela a été une expérience fantastique et surtout, un déclic”, dit-il.

Suite à cette première masterclass, Amaury Guichon a reçu de nombreuses sollicitations, de la Thaïlande jusqu’au Mexique. Entre ses différents voyages et cours, il a rencontré sa future femme, Fiona, qui est devenue un maillon essentiel en officiant comme son manager. “Fiona m’a enlevé un poids en gérant tout le back office et j’ai pu me focaliser sur mes cours”, indique-t-il. Pendant deux ans, le couple a fait le tour de la planète. Mais Amaury Guichon a souhaité aller plus loin dans sa démarche en créant son école de pâtisserie pour professionnels à Las Vegas. “J’ai pensé que ce serait formidable de le faire par moi-même en m’associant avec un partenaire”.

La naissance de la Pastry Academy

Lors de ses différents voyages dans le monde et aux États-Unis, Amaury Guichon a croisé le chemin de nombreux confrères, dont le belge Michel Ermots qui enseignait à Chicago. “Nous avions tous les deux le souhait de créer une école et nous nous sommes logiquement associés pour donner naissance à la Pastry Academy. Nous avons ouvert fin 2019, quelques mois avant le début de la Covid-19”, raconte Amaury Guichon. Les deux pâtissiers ont pu enseigner à des élèves venus du Mexique, d’Italie, de Chine, de Corée du Sud, de Cuba, de Colombie, de France, du Canada et des États-Unis, avant que la pandémie empêche à ces élèves internationaux de voyager. “Nous recevons aujourd’hui majoritairement des Américains”, précise le chef. Le profil des étudiants varie selon les sessions de dix semaines, avec des jeunes sortis de “High School” ou de “Culinary School” ainsi que des chefs qui veulent se lancer dans la pâtisserie. “Nos élèves ont entre 17 et 60 ans, mais ils ont tous la même passion”, relève Amaury Guichon.

Pour les cours, Michel Ermots et Amaury Guichon se partagent les tâches. “Michel va s’occuper des bases de la pâtisserie et je vais me focaliser sur les masterclass et l’art du chocolat. Durant le cursus, on va faire travailler nos élèves sur la boulangerie, la confiserie, la pâtisserie, les glaces… en fait, tout ce qui touche au sucre”, explique le chef. Toutes les réalisations peuvent être emmenées par les étudiants pour les partager en famille. Si ce n’est pas le cas, la Pastry Academy collabore avec des associations caritatives de Downtown Las Vegas pour que des familles en difficulté en profitent.

Les enceintes sportives rouvrent : où voir votre équipe préférée à New York ?

Après l’annonce du gouverneur Andrew Cuomo le 10 février, les grandes salles de spectacle et les enceintes sportives ont pu rouvrir depuis le 23 février à New York. Du basket au baseball en passant par le football, voici la liste des endroits où vous pouvez à nouveau vous déplacer pour voir un match.

NBA

Le Madison Square Garden autorise de nouveau les fans à venir assister aux matches des Knicks depuis le 23 février dans la limite de 10% de la capacité du lieu, soit environ 2000 personnes. Les règles sanitaires à suivre sont les suivantes : présenter un test antigène négatif de moins de six heures OU un test PCR négatif de moins de 72h OU une preuve de vaccination, distanciation sociale et port du masque sur place.

Du côté des Brooklyn Nets, le Barclays Center a également rouvert depuis le 23 février dans la même limite de 10% de capacité. Les règles sanitaires vont évoluer à partir du 5 avril avec des tests antigènes disponibles sur place le jour du match, pour ceux et elles qui ne pourraient pas présenter un test PCR négatif ou une preuve de vaccin. Parmi les affiches intéressantes des prochains jours, les Nets accueilleront les Knicks le 5 avril, et les Knicks recevront les Lakers le 12 avril. Places disponibles ici pour les Knicks, ici pour les Nets.

MLS

La saison de MLS va reprendre le 17 avril avec deux clubs new-yorkais en lisse, les New York Red Bulls et le New York City FC. Les Red Bulls évolueront comme à leur habitude à la Red Bull Arena située à Harrison dans le New Jersey. Si le gouverneur de l’Etat a annoncé il y a plusieurs jours la réouverture à 15% des stades, les New York Red Bulls restent pour l’instant vagues en évoquant “une ouverture partielle” de leur stade. Les rouges et blancs proposent d’ores et déjà un abonnement à l’année aux fans ou un “Flex Plan” pour assister aux matches de votre choix. Si cette deuxième option vous intéresse, vous avez la possibilité de payer 50$ tout de suite pour vous assurer d’être en tête de liste pour choisir vos matches. Premier match le 17 avril contre le Sporting Kansas City.

De son côté, le NYC FC sera de retour au Yankee Stadium dans le Bronx le 24 avril. L’enceinte devrait rouvrir à 10% de taux de remplissage, il vous sera demandé un test PCR négatif de moins de 72h ou une preuve de vaccination pour accéder au stade. Il vous est seulement possible pour l’instant de faire une demande d’abonnement annuel ou de “Partial Plan” en laissant vos coordonnées ici. A noter que le NYC FC jouera également une partie de sa saison à la Red Bull Arena. Premier match le 24 avril contre le FC Cincinnati.

MLB

La saison de baseball a repris le 1er avril et il est de nouveau possible de se déplacer au Yankee Stadium pour supporter les New York Yankees. L’enceinte est ouverte à 20% de sa capacité totale. Ici comme ailleurs, il faudra présenter un test antigène négatif de moins de six heures OU un test PCR négatif de moins de 72h OU une preuve de vaccination pour accéder au stade. Pas de tests sur place. L’équipe new-yorkaise propose un “Full Season Plan”, un “Partial Plan” (choix de trois matches minimum), ou des places disponibles pour un seul match via ce lien. 11 matches sont prévus en avril. Du côté du City Field et des New York Mets, la saison reprendra le 8 avril mais aucun détail sur le nombre de fans admis au stade et sur la vente de tickets individuels n’a encore été publié.

NHL

Les New York Rangers ont également réinvesti le Madison Square Garden. Comme pour les Knicks, seules 2000 personnes sont autorisées par match (10% de la capacité du stade). Les règles sanitaires à suivre sont les suivantes : présenter un test antigène négatif de moins de six heures OU un test PCR négatif de moins de 72h OU une preuve de vaccination, distanciation sociale et port du masque sur place. Places disponibles à l’unité ici. Les matches des New York Islanders sont provisoirement déplacés au Nassau Veterans Memorial Coliseum d’Uniondale à Long Island, le temps de finaliser la construction de leur nouveau stade à Queens. Places non disponibles pour l’instant.