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[Vidéo] Immobilier : investir dans le neuf à Londres

Vous souhaitez investir dans l’immobilier à Londres ? La ville-monde recèle de nombreuses opportunités à saisir.

Lors d’un webinaire dédié, Chloé Rullaud et Adam Redolfi de BARNES et Patrick Parsons de Battersea Power Station vous ont exposé le marché immobilier londonien actuel et ont abordé les atouts de l’investissement dans le neuf. 

Visionnez le replay du webinaire ci-dessus ou directement sur notre page YouTube. Retrouvez les slides de présentation ici.

Pour aller plus loin :

? Contactez Chloe Rullaud et Adam Redolfi de BARNES International : [email protected] / [email protected]

? Contactez Patrick Parsons de Battersea Power Station : [email protected]

3 idées pour un week-end avec enfants en Pennsylvanie

Avez-vous déjà pensé à vous échapper en Pennsylvanie le temps d’un week-end ? En plus de ses grands espaces, la Pennsylvanie présente de nombreux intérêts. Voici 3 idées pour vous changer les idées et découvrir quelques sites biens typiques.

Lancaster et le pays Amish  

Tout d’abord, si vous avez envie de mieux comprendre et découvrir le mode de vie Amish, rendez-vous dans le comté de Lancaster. Terre d’exode choisie par les Amish, ils y vivent ici en communauté, se conformant à appliquer strictement la bible, refusant certains aspects du monde moderne comme l’utilisation de l’électricité et utilisant un dialecte pour communiquer entre eux. Vous pourrez croiser ces hommes barbus portant un chapeau ou ces femmes en tenue sobre coiffées d’un chignon et d’une coiffe. Vous pourrez aussi vous retrouver à un croisement de rue envahi, de petites carrioles noires et de chevaux. Mais si vous voulez vraiment en apprendre davantage sur cette communauté, RDV chez Amish experience (réouverture le 26 mars).  Plusieurs formules sont proposées pour vous permettre de mieux découvrir cette communauté telles que la visite d’une école Amish, le visionnage d’un film révélant le choix que chaque Amish doit faire lorsqu’il atteint l’âge de 16 ans ou la visite d’une ferme Amish. Vous pouvez aussi venir dans cette région pour admirer les nombreux ponts couverts ou pour vivre une expérience familiale originale en dormant au Red Caboose Motel qui propose des nuits dans d’anciens wagons de trains. 

Philadelphie 

À la fois lieu de la signature de la déclaration d’Indépendance et de la Constitution, et première capitale des États-Unis pendant 10 ans, Philadelphie se visite avant tout pour son histoire en tant que berceau de la démocratie Américaine. Mais la ville réserve plein d’autres surprises, tant sur le plan culturel avec ces quelques musées d’exception et ces fresques murales, que sur le plan gastronomique. Enfin, Philly comme on la surnomme aux États-Unis, c’est aussi de nombreuses références à des films tels que Rocky ou Benjamin Gates, la sculpture “Love”,  la possibilité de rencontrer des Rangers à Independence Hall ou de découvrir quelques symboles Francs Maçons. Et bonne nouvelle, localisée entre Washington et New York, elle se trouve à moins de 2 heures de ces 2 villes. Pour découvrir la ville en famille, de nombreuses options s ‘offrent à vous. Si vous voulez vous limiter à Independence National Historical Park alors RDV au visitor center pour récupérer le Junior Ranger Booklet. En effet, comme dans tous les sites qu’ils gèrent les rangers proposent un petit carnet d’activités en anglais pour les enfants destiné à faire découvrir le site. Si vous visez un peu plus grand et que vous êtes à la recherche d’un guide pour toute la famille alors rdv sur Family Way pour en découvrir le jeu de piste en français dédié à Philly. 

Gettysburg 

Si vous avez envie de vous plonger dans l’histoire des Etats-Unis, notamment avec des enfants plus âgés, alors rdv à Gettysburg pour visiter son champ de bataille. Il fut le lieu d’une bataille historique et décisive en 1863, au cours de la guerre de sécession. Vous pouvez faire le tour du champ de bataille en voiture afin de découvrir les sites majeurs et les positions des différents Etats. Pour cela, vous pouvez vous équiper du Junior Ranger Program mis à disposition des enfants au visitor center. Vous pouvez également profiter du musée pour en apprendre davantage.

Attention, avant de vous rendre sur un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mise à jour concernant les mesures spéciales Covid-19. Par ailleurs, il est indispensable de contrôler ce que chaque État exige de vous en termes de mesures.

Où trouver des produits d’alimentation français en ligne ?

Les frontières françaises ne sont plus fermées aussi hermétiquement depuis la décision du Conseil d’Etat la semaine dernière.  Mais les voyages restent limités. Pour la plupart d’entre nous, il faudra encore attendre pour goûter en France aux escargots, magrets de canard ou -selon les goûts- fraises Tagada. Du coup, les plateformes vendant des produits français aux Etats-Unis ont vu leur traffic exploser depuis un an. Voici un tour d’horizon des sites où trouver ces produits qui vous manquent.

Pour l’épicerie

Fondé à New York par Marianne Prébet, Simply Gourmand offre un catalogue fourni en matière d’épicerie, auquel elle ajoute des recettes pour chaque produit. L’huile de noisette est privilégiée dans une salade de haricots verts fromagère. La moutarde à l’estragon sera, elle, plébiscité pour les coquilles Saint Jacques. L’inventaire des produits y est classique mais de bonne qualité. Les livraisons sont gratuites à partir de 75$.

Basé dans la région de Chicago, Le Panier Français est une autre épicerie en ligne populaire auprès des nostalgiques. Comme sur les précédentes, les saveurs de votre enfance vous attendent, des carambars aux malabars en passant par les fraises Tagada. Préparations salées, soupes ou conserves sotn aussi au menu. Livraisons gratuites à partir de 65$ (59$ pour les membres du club).

De son côté French Farm, basée au Texas, déploie une multitude de produits qu’elle met en avant selon la saison et le mois de l’année. Actuellement tout se décline autour de l’arrivée du printemps. Les confitures, les thés aromatisés et le miel à la truffe. Elle possède des centaines de produits nobles de chaque région de France. French Farm donne aussi des conseils culinaires et adapte ces collections aux évènements annuels (Pâques, Noël). Tout est élégant et raffiné.

Après avoir commencé avec des marques de mode et décoration principalement, les deux fondatrices de French Wink, Claire Obry et Myline Descamps ont ajouté l’épicerie lorsque la pandémie est arrivée. Brioches Pasquier, chocolat Nestlé, sirop Teisseire bien sûr (un des best-sellers), vous y trouverez tous les favoris, vendus via leur partenariat avec O’Cabanon, le restaurant épicerie bien connu des Français de New York.

Yummy Bazaar est la seule plateforme de la liste qui ne soit pas opérée par des Français. La société se spécialise dans les produits venus du monde entier, classés par pays. Cöté français, vous y trouverez une large gamme de marques comme la biscuiterie Saint Michel avec ses madeleines, ses boudoirs, ou encore l’enseigne Clément Faugier et sa purée de marrons. La société offre aussi toute une palette de sauces Bénédicta, des farines Bio, fluide, de blé de chez Francine, pour quelques exemples. Livraisons gratuites à partir de 59$.

Viandes, charcuterie, fromages…

D’Artagnan, l’entreprise d’Ariane Daguin, la passionaria du foie gras aux Etats-Unis, est depuis longtemps le chouchou des restaurants et des épiceries fines de New York à Los Angeles. Comme d’autres, la crise les a poussés à se tourner vers les particuliers. Vous trouverez au catalogue toutes les volailles (poulet, pintade, faisan, canard…) mais aussi des viandes importées de France. Si vous avez envie de vous concocter une choucroute ou un cassoulet maison, c’est la bonne adresse.

Cuisinery est un autre spécialiste du gros converti au détail en raison de la crise. Didier Amiel, le fondateur, fourni restaurants et hôtels en produits surgelés de qualité depuis 30 ans sous la marque White Toque. Avec la crise sanitaire et la fermeture temporaire de la plupart de ses clients il a dû se réinventer. Cuisinery offre donc aux particuliers viandes, poissons, mais aussi plats cuisinés et desserts, livrés surgelés, donc faciles à conserver.

Basée sur le côte ouest, Fabrique Délices cuisine depuis plus de 30 ans selon des recettes traditionnelles et vous propose des produits artisanaux notamment les pâtés à l’image de la terrine de faisan aux figues et aux pistaches ou le pâté de campagne au poivre noir. Il propose aussi depuis peu, du véritable jambon de Bayonne et des saucisses de Toulouse. Dans les classiques on retiendra les confits, les mousses de canard, au Sauternes ou truffées.

Pour vos plateaux de fromages, le spécialiste est sans aucun doute IGourmet avec une centaine de variétés ; fourme d’Ambert, camembert, coulommiers, chabichou mais aussi fromage à fondue et à raclette pour les amateurs.

Fromages.com est basé en France. Le choix est impressionnant; les prix très compétitifs au départ de France, mais les frais de transport augmentent nettement l’addition.

Enfin, pour une expérience différente, la plateforme Bon Appétit Box, vous fait revisiter la cuisine française à travers son concept de boîte toute préparée. Le  client a le choix entre le kit Paris apéritif dans laquelle se trouve tout un assortiment de petits en cas, ou alors la boîte Provence aux couleurs du Sud ainsi que celle du café gourmand et ses mignardises. Le sacro-saint petit déjeuner se décline autour de madeleines, de miel de Provence, de nectar de fruits de saison, le tout livré à votre porte.

Nos bons plans pour être plus écolo à Miami

Il n’est jamais trop tard pour réduire son impact environnemental. Si vous êtes un écolo en herbe, voici quelques initiatives permettant de se mettre à un mode de vie plus vert.

Consommer des produits locaux et de saison

Tomates gorgées de soleil, mangues sucrées et juteuses ou encore fraises parfumées : chaque saison apporte son lot de saveurs qui abondent par cageots sur les étals des farmers markets de la région. Ces marchés fermiers permettent de s’approvisionner en produits frais et de qualité, tout en soutenant l’économie locale et en réduisant notre impact environnemental. Plusieurs dizaines de producteurs locaux se rassemblent notamment au Coconut Grove Saturday Organic Farmers Market, qui se tient tous les samedis de 10am à 7pm, ou encore au Lincoln Road Farmers’ Market, qui s’étale chaque dimanche de 9am à 6:30pm le long de la plus ancienne rue commerçante de Miami Beach.

Acheter en vrac

Pour lutter contre la pollution plastique et le suremballage, munissez-vous de sacs réutilisables ainsi que de contenants en verre et poussez la porte de Verde Market, un commerce dédié à la vente en vrac de produits alimentaires et de première nécessité. Sucre, pâtes, céréales, fruits secs ou encore liquide vaisselle et lessive,  la gamme des produits proposés ne cesse de s’allonger. Écologiques, ces enseignes zéro déchet nous permettent également de faire des économies et de réduire le gaspillage alimentaire en prenant la quantité désirée, au gramme près. 

Soutenir une association

Pour aller plus loin, refusez également les produits plastiques à usage unique comme les pailles, l’un des fléaux des océans. Si vous avez un peu de temps à consacrer à une cause qui vous tient à coeur, rejoignez l’une des nombreuses associations à but non lucratif de la région qui oeuvrent pour la sauvegarde de l’environnement, comme Clean Miami Beach ou Debris Free Oceans qui organisent régulièrement des opérations de nettoyage de plages.

Adopter une alimentation raisonnée

Changer ses habitudes alimentaires en réduisant notamment sa consommation de viande, c’est aussi l’occasion de prendre soin de l’environnement. À Miami, une multitude de restaurants servent des plats 100% vegan comme l’établissement Love Life Cafe, qui revisite les classiques de la cuisine américaine tel le burger en version végétarienne. Véritable institution du véganisme miamien, Planta devrait tout autant conquérir le palais des carnivores. Adepte du mouvement farm-to-table, cette enseigne s’approvisionne exclusivement en produits locaux et affiche une carte qui change régulièrement en fonction des saisons. 

Miser sur une mode circulaire

Offrant une seconde vie à des vêtements déjà portés, les friperies nous donnent l’occasion de faire des économies tout en réduisant notre empreinte carbone. Out of the Closet ou Goodwill permettent notamment de faire de belles trouvailles à un prix défiant toute concurrence. Pour ceux qui souhaitent acheter des vêtements d’occasion mais qui ne trouvent pas le temps d’aller dénicher la perle rare, Mélanie Ranvier, une Française installée à Miami, a créé Old Fashioned is the New Chic, une vitrine digitale proposant des looks 100% seconde main.

Favoriser les transports en commun

Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, essayez d’abandonner la voiture pour les transports en commun qui sont nombreux dans la région, même si ce n’est qu’occasionnel. Vous pouvez également opter pour le covoiturage qui fera autant de bien à votre porte-monnaie qu’à l’environnement. Cependant, le vélo reste l’une des meilleures manières de se déplacer sans polluer et surtout à moindre coût. Un mode de déplacement doux mis à disposition en libre-service dans les différentes stations de location City Bike à travers la ville.

Pratiquer des activités vertes

À Miami, les cyclistes en herbe ou aguerris peuvent par ailleurs s’adonner à de nombreuses activités sportives et culturelles. Le dernier vendredi de chaque mois, le Critical Mass rassemble plusieurs centaines de passionnés venus sillonner les rues de la ville. Les amateurs de petite reine peuvent par ailleurs découvrir Wynwood, le quartier du street-art de la ville, au cours d’une balade d’une heure à vélo organisée chaque dimanche matin par Miami’s Best Graffiti Guide. De son côté, Miami Off Road vous invite à prendre part à une visite guidée à vélo du quartier de South Beach afin d’en apprendre davantage sur son architecture Art déco, le tout dans la langue de Molière.

Le Petit Parisien, un petit bout de France à Burbank

S’expatrier peut vous pousser à réorienter votre carrière. Face à la pause de l’industrie hollywoodienne et au manque d’équivalence des diplômes outre-Atlantique, Raphaëlle Dufosset et Barbara Mahler Delouye ont décidé, en pleine pandémie, de se retrousser les manches et d’ouvrir leur boutique familiale Petit Parisien à Magnolia Park, à Burbank. Un quartier animé, peuplé d’antiquaires et de cafés, où les deux Françaises et leurs familles ont élu domicile. De quoi rappeler les virées shopping dans les rues parisiennes.

“Nous y partageons ce que nous aimons de la France avec les Californiens, que ce soit pour les enfants avec des jeux éducatifs et des livres, mais aussi pour les adultes, pour que tout le monde puisse se faire plaisir”, résume Raphaëlle Dufosset, une maman de 36 ans.

Dans leur boutique colorée de 50m2, inaugurée le 28 novembre, on trouve ainsi du savon de Marseille, des vêtements pour enfants Carrément beau, de la céramique Emile Henry, des confitures Alain Milliat, des jeux en bois Jeujura, des boîtes en chêne Atomic Soda, des tableaux à colorier Omy ou encore de la maroquinerie Nat & Nin, soit une vingtaine de marques françaises. “Nous travaillons depuis peu avec des artisans français installés en Californie, comme la couturière De Paris à L.A.”, ajoute Barbara Mahler Delouye qui vient de célébrer ses 31 ans. Une gamme de produits qui va de 5 dollars le pin’s à 205 dollars pour un sac à main.

Pour leurs débuts, elles ont sélectionné des produits et des marques dont elles étaient nostalgiques, en faisant attention à ce que le coût ne soit pas exorbitant. Ainsi, ces fans de lecture n’ont pas lésiné sur la sélection de livres sonores pour enfants ou de cuisine pour adultes. Les deux entrepreneuses prévoient d’étoffer leur offre en fonction des retours des clients et de la place dans leur stock.

Une idée “en rigolant” devenue réalité

Car elles démarrent dans le milieu. Les deux Françaises ont suivi leurs maris respectifs qui travaillent dans la restauration de films anciens. Raphaëlle Duffosset, qui évoluait comme coloriste pour des productions de cinéma, a été stoppée dans son élan professionnel par la crise sanitaire et le manque d’opportunités à Hollywood. De son côté, Barbara Mahler Delouye, qui travaillait avec le Samu Social à Paris, a pris du temps pour s’occuper de son nouveau-né. Quand il a été question de retrouver un travail, elle s’est posée la question de reprendre une formation pour continuer à exercer en tant qu’éducatrice spécialisée. Mais le coût d’un retour à l’université (pour obtenir une équivalence) l’a obligé à abandonner cette possibilité.

C’est alors que Raphaëlle Dufosset a suggéré l’idée d’ouvrir une boutique pour enfants “en rigolant”. Un projet qui a tout de suite fait sens pour Barbara Mahler Delouye, qui regrettait l’absence de boutique de type Monoprix dans leur quartier familial. Un local de taille raisonnable est rapidement déniché près de chez elles, les travaux sont réalisés par les deux familles et les restrictions concernant les commerces sont levées. Seul problème : sans credit score, ni expérience dans le domaine, elles se voient refuser un prêt et doivent se lancer sur fonds propres. Mais cela ne les a pas arrêtées.

Outre le choix des produits, les Françaises se sont découvertes une passion pour conseiller les clients. /Photo DR

Ensemble, elles découvrent les affres de la vente et de l’export. “Nous essayons d’avoir des marques qui ont des vendeurs aux Etats-Unis pour faciliter l’exportation”, explique Raphaëlle Dufosset. Ainsi, elles ont été éconduites par Mariage Frères qui réclamait un minimum de 5.000 euros de commande. “Nous ne pouvions pas accueillir un tel stock”, complète Barbara Mahler Delouye, qui a également été surprise par les délais de livraison concernant les commandes de textile.

Des débuts dans le métier qui ont tout de même été payants, le mois de décembre ayant été prometteur. “Les livres et notre jeu d’échec Vilac ont été particulièrement plébiscités”, rappelle l’ancienne coloriste. Beaucoup de francophiles sont devenus des fidèles et les résidents du quartier ont adopté ce commerce de proximité, passant pour saluer les Françaises et les interroger sur les nouveautés.

Même si les Normandes ne peuvent pas encore se payer un salaire, elles ne s’en plaignent pas. “C’est mieux que rester à la maison à attendre que la Covid-19 passe”, s’amuse à dire Barbara Mahler Delouye. Et elles espèrent que la vaccination va s’accélérer pour pouvoir développer les activités de la boutique. “La fréquentation dépend des annonces du gouverneur, de la météo, mais aussi du stimulus. Ca devrait aller en s’améliorant”, espère Raphaëlle Dufosset. Elles aimeraient dans le futur organiser des discussions sur la parentalité, des ateliers de tricot ou encore des lectures en français. Bref, donner vie à ce commerce de proximité, en utilisant leurs expériences professionnelles.

Lectures, enquête et dessin au festival pour enfants TILT à New York

Le traditionnel TILT Kids Festival présenté par le FIAF et les Services Culturels de l’Ambassade de France revient dans une version digitale le 20 et 21 mars. Le programme de cette nouvelle saison se veut éclectique, dans la lignée des précédentes.

Il débutera le samedi 20 mars à 10:30am par un “Drag Queen Story Hour”, une séance de lecture en anglais pour enfants avec la drag queen Harmonica Sunbeam. (A partir de deux ans, 10$/ gratuit pour les membres du FIAF). Les enquêteurs en herbe et leurs parents devront ensuite résoudre des énigmes dans le théâtre interactif Broken Box Mime Theater, où un trésor a été volé… (session à 3pm pour les 3 à 6 ans, 5pm pour les 7 ans et plus. 15$/ 10$ membres).

La dernière activité aura lieu dimanche 21 à 11am avec la dessinatrice de livre pour enfants Kris Di Giacomo, qui sera en direct de son studio parisien. Elle animera un workshop de 30 minutes sur le thème du pigeon, et de sa représentation. Tous à vos crayons! (A partir de 8 ans. 10$/ gratuit pour les membres).

Le cinéaste français Florian Zeller représente la France aux Oscars avec six nominations

Il y aura un peu de “french touch” à la 93e édition des Oscars, dont la liste des nommés a été révélée lundi 15 mars. The Father, réalisé par l’écrivain et cinéaste français Florian Zeller, a décroché six nominations -dont celle du meilleur film et scénario adapté- pour la prochaine cérémonie qui se tiendra le 25 avril au théâtre Dolby à Los Angeles.

The Father a été tourné en anglais, à Londres, avec des acteurs anglo-saxons (Anthony Hopkin et Olivia Colman). Il raconte la trajectoire intérieure d’un homme de 81 ans, dont la réalité se brise peu à peu sous nos yeux. Des membres de la famille deviennent méconnaissables tandis que des étrangers apparaissent inexplicablement dans son appartement londonien, qui semble lui-même se transformer.

Le film, qui a déjà remporté cette année le Goya du meilleur film européen, est adapté de la pièce du même nom qui a valu à Florian Zeller un Molière en 2014.

Genius Loci d’Adrien Merigeau décroche aussi une nomination pour l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation. En revanche, le candidat français Deux n’a pas été retenu pour concourir au “meilleur film étranger”.

Moi Impat : Impatriation et divorce, un cocktail amer

Retrouver la France après une longue expatriation et un divorce est compliqué. C’est en tout cas ce que pense Jocelyne Chapelle Daniel, fraîchement rentrée de Madrid avec ses 3 enfants.

Même si elle a posé ses valises dans la Bretagne de sa jeunesse et quitté l’Espagne sans regrets, elle peine à retrouver un emploi, la faute à un secteur professionnel frileux et toujours plus ou moins confiné.

Comme elle nous le raconte dans ce 60ème numéro de « Moi Impat », Jocelyne a son avenir à inventer. Et encore quelques obstacles à franchir.

Listen to “Episode 60: Jocelyne Chapelle Daniel” on Spreaker.

Popdesk, une application pour réserver un bureau en moins de 30 secondes

Julien Segui fait partie de ces entrepreneurs qui ont su voir dans la crise Covid une opportunité business. L’idée est simple : transformer des bureaux inoccupés ou des lieux d’exception en bureaux à la demande. La flexibilisation du travail était déjà en cours avec les bureaux partagés comme WeWork, mais la pandémie a encore davantage accentué ce phénomène, et le bouleversement des habitudes.

Avec son associé Mathieu Schepard, CEO de la startup, il vient de lancer Popdesk, une application qui permet de réserver un bureau à la journée, en quelques clics seulement et sans inscription. « C’est aujourd’hui assez compliqué de prendre un espace de coworking et on est obligés de s’engager. L’objectif est de donner plus de choix aux actifs, de participer aux changements des habitudes de travail ». Julien Segui est lui-même un globe-trotter : basé à New York depuis 1997, il a commenté les matchs de basketball de la NBA pendant dix ans, avant de prendre la responsabilité des programmes pour l’international de NBA TV, ce qui l’a amené à Amman, Rome et Hong Kong. Il a également lancé une agence marketing, Voila Media, qui accompagne des startups dans leur stratégie digitale.

Pendant la pandémie, il reconnecte avec un ami de jeunesse, qui lui parle de ce projet d’application, et les deux associés décident d’accélérer pour lancer cette offre le plus rapidement possible. « Les entreprises réfléchissent à un modèle hybride de travail, entre le bureau et la maison. Notre outil permet d’avoir un choix additionnel, mais aussi de travailler dans des lieux exceptionnels, comme par exemple le 85ème étage du World Trade Center », explique Julien Segui. Un environnement de travail plus inspirant, surtout pour les millions de new yorkais qui habitent dans des espaces réduits. Musées, châteaux, stades de foot : les deux partenaires envisagent tous les lieux les plus improbables pour faire évoluer la perception du travail au quotidien.

A l’heure actuelle, l’application Popdesk, qui est « live » depuis le 17 février, compte 13 partenaires à New York, et une vingtaine d’ici quelques jours. Il faut compter entre 75 et 150 dollars la journée pour un bureau. Dernier « case study » en date : un jeune actif qui voulait éviter de retourner à son bureau à Manhattan, a ouvert l’application le matin même et a trouvé un bureau près de l’école de sa fille. Julien Segui estime que Popdesk se différencie de la concurrence, comme Croissant ou Liquidspace, car la réservation est encore plus rapide, sans inscription et login.

La startup compte attaquer une quinzaine de villes d’ici fin 2021, avant de se lancer à Paris et Londres. Développée sur fonds propres, elle va chercher à lever des fonds pour financer cette expansion géographique.

Guillaume Kientz, un Alsacien pour diriger le musée le plus méconnu de New York

C’est certainement l’un des musées les plus méconnus de New York, même pour ses voisins. La Hispanic Society Museum & Library (HSM&L), petit bijou consacré à l’art des mondes hispaniques dans le nord de Manhattan, a un nouveau directeur: le Français Guillaume Kientz, arrivé à New York début mars.

À 40 ans, cet ancien conservateur responsable de l’art espagnol et hispanique au Louvre est chargé par le conseil d’administration, dirigé par l’ex-directeur du Met Philippe de Montebello, de décloisonner cette institution née en 1904. Je la connaissais depuis longtemps par la réputation de ses collections, mais je ne l’ai visitée pour la première fois qu’au début des années 2010. Le musée n’était bizarrement pas dans les circuits habituels de visite et en en discutant avec des amis et collègues, de loin, ça semblait compliqué, se souvient le Strasbourgeois. Finalement c’était assez simple. C’était sans doute une histoire de communication moins développée que dans d’autres institutions new-yorkaises. Sans doute aussi la HSM&L était d’abord vue comme un centre de recherche, mais quand j’ai découvert les collections sur place ce fut un choc, une expérience inoubliable. Depuis j’ai appris que ce n’était que la partie émergée de l’iceberg. Les collections sont immenses et incroyables“.

Guillaume Kientz n’est que le troisième directeur de la Hispanic Society. Abritée dans une superbe propriété entre la 155ème et 156ème rue, pourvue d’une terrasse, l’institution est une référence sur l’art hispanique (Espagne, Portugal, Amérique latine, Philippines). Sa collection comporte quelque 750 000 peintures, ouvrages (dont une première version de Don Quichotte datant du début du XVIIe siècle), cartes, sculptures, photographies et autres objets. On y trouve des oeuvres de Velázquez, Murillo et Goya notamment. “C’est la plus grande ressource sur l’art et les cultures hispaniques au monde. Certes, à Madrid, il y a le Prado, la Bibliothèque nationale d’Espagne, le musée archéologique et le musée des Amériques, mais la Hispanic Society englobe tout cela à la fois“, détaille-t-il.

Ce n’est pas sa première expérience américaine. Avant d’être recruté à New York, il a passé deux ans au musée d’art Kimbell au Texas comme conservateur pour l’art européen. Après neuf années au Louvre et cinq expositions (dont la grande retrospective sur Velázquez au Grand-Palais en 2015), il avait envie de changer d’air. “On n’a jamais fait le tour du Louvre, mais je cherchais un nouveau challenge, dit-il. L’approche américaine, plus connectée aux publics, me plaisait. Au Louvre, on ne rencontre pas ou peu le public, à la différence des grands musées aux États-Unis. J’aime « rendre des comptes », c’est le meilleur moyen d’éviter le risque de la tour d’ivoire“.

À la tête de la Hispanic Society, il aura à coeur de mettre en oeuvre sa philosophie de démocratisation de l’art développée en France. Formé à la sociologie des administrations et la science administrative à Sciences Po Strasbourg avant de basculer dans les études d’art, Guillaume Kientz a “appris [son] métier sur le terrain bien plus que dans les amphis. Cela m’a beaucoup aidé à me mettre toujours à la place du visiteur, qui, avec la collection, doit être la priorité”, explique-t-il.

Alors qu’il était conservateur au Louvre, il a lancé, à titre individuel, les rendez-vous “Musées Debout”, en parallèle du mouvement “Nuit debout” en 2016, pour inviter les curieux à dialoguer sur l’art et la place des musées dans la société. Tout le monde n’a pas l’obligation d’aller au musée bien sûr, chacun ses goûts. En revanche, le musée doit s’adresser à tout le monde. S’il n’y a que le segment privilégié d’une population qui fréquente les musées, la question de leur utilité sociale, et donc de la légitimité de leur financement finira par se poser. C’est autant une question de raison d’être que de survie“.

Depuis son arrivée à New York, il ne chôme pas, même si le musée, dont la rénovation se poursuit, ne rouvrira qu’au printemps. Son objectif: rendre l’établissement plus visible, notamment dans son quartier de Washington Heights, fief des Dominicains et Portoricains de New York. On doit se mettre au service de la communauté de manière plus visible. On le fait déjà avec de nombreux acteurs locaux, mais il faut que ça se sache plus pour attirer et initier encore plus de projets communs et plus de collaborations. Une exposition de fresques murales sur la diaspora latinx, réalisée avec l’organisation artistique locale NoMAA, est prévue pour mai. “Cela sera un pas important pour la renaissance de l’institution“. Il veut aussi créer des bourses pour former une “pépinière” diverse de nouveaux conservateurs. Le musée n’est pas une institution unilatérale. Il s’agit aussi de savoir recevoir, accueillir, écouter et susciter la parole, le point de vue, la richesse de l’autre, visiteur ou voisin.”

WILD, un documentaire sur la vie sauvage réalisé par deux Français après un périple en Amérique du Nord

Dana Tentea et Stéphane Boitel ont quitté leur vie sédentaire à Paris pour vivre une première aventure nomade en 2016. A bord de leur camion aménagé (Tikal), le couple de Français parcourt une partie de l’autoroute transaméricaine pendant un an, de l’Alaska au Costa Rica. Pour Stéphane Boitel, le voyage est « une claque ». Il poursuit : « Nous avons été subjugués par les grands espaces et sommes tombés amoureux des Etats-Unis. » Sa compagne dresse le même constat : « Nous ne nous attendions pas à cette terre sauvage. » Ils décident donc d’y revenir, et, au-delà d’un simple récit de voyage, de produire un film documentaire dédié à la faune et à ses protecteurs.

Le projet débute à l’automne 2018 ; et leur périple, cette fois-ci de la Californie à l’Alaska, démarre en mars 2019. Dana Tentea reconnaît « n’avoir probablement pas pris les choses dans l’ordre dans lequel il faudrait les prendre en tant que professionnels », précisant que « le documentaire n’a pas été écrit en amont ». Après six mois de tournage sur la route (« la durée de [leur] visa américain », détaille-t-elle), ils commencent la post-production sur leur temps libre à l’automne 2019. A la fois photographes, vidéastes, rédacteurs et développeurs web (car il faut « avoir plusieurs cordes à [son] arc pour pouvoir vivre sur la route »), ils ont ensemble toutes les compétences requises pour faire naître WILD, un documentaire autoproduit de 52 minutes qui célèbre à la fois la biodiversité de l’Amérique du Nord et ceux qui la préservent. Partant du constat que plus de 60% des animaux ont disparu ces cinquante dernières années, ils souhaitent avant tout mettre en avant ceux qui œuvrent pour la protection de la faune et de la flore. Ils écrivent d’ailleurs sur leur site qu’« il est temps de prendre la mesure de ce que nous pouvons faire et encourager tous ces efforts qui sont déjà mis en pratique par beaucoup ». Leur rencontre avec « ceux qui considèrent que le patrimoine naturel est la chose la plus précieuse sur Terre » s’inscrit dans cette démarche. Dana Tentea, qui admet « avoir eu des a priori sur l’exploitation des sols et de la nature aux Etats-Unis », souhaitait découvrir « quelles étaient les luttes et comment elles étaient menées sur ces territoires ». Stéphane Boitel, qui s’intéressait déjà à la protection des écosystèmes en France, met lui aussi l’accent sur le fait que « les Américains, perçus comme des gros pollueurs, sont beaucoup plus avancés que nous sur la protection de la nature ».

Stéphane Boitel en train de filmer un grizzli à Katmai, en Alaska (Dana Tentea)

La journée de tournage dans le Parc National de Katmai, au Sud de l’Alaska, reste le souvenir le plus mémorable de leur voyage. Dana Tentea décrit « un moment très intense parmi les grizzlis en compagnie d’un guide naturaliste ». Emerveillés par la nature, les deux réalisateurs rêvent de revenir en Alaska (où ils aimeraient passer un hiver) et aux Etats-Unis (où ils ont laissé leur camion). « Nous avons énormément d’idées pour la suite, et une longue liste de sujets qui nous intéressent et qui, à notre sens méritent d’être explorés », révèle Dana Tentea. « Maintenant que nous savons que nous sommes capable de réaliser un documentaire, nous réfléchissons à travailler avec une société de production et à nous associer à des professionnels pour monter un nouveau projet. » Si la situation sanitaire le permet, ils reviendront en Amérique « pour y produire un autre documentaire, et pourquoi pas diffuser celui-ci ».

WILD sera mis en ligne gratuitement sur la plateforme française Imago TV du samedi 13 au vendredi 19 mars, dans le cadre du Festival Francophone du Club Bon Accueil (normalement tenu en présentiel à Powell River, au Canada). Dana Tentea et Stéphane Boitel annoncent également « creuser la question des festivals français de nature, d’aventure et de voyage », et souhaiteraient à terme mettre leur production à disposition du public – à la fois anglophone et francophone (le documentaire a été réalisé dans les deux langues : certains intervenants s’expriment en anglais sous-titré français, d’autres en français sous-titré anglais).

Voir la bande-annonce :

La technique des étincelles: quand l’expatriation devient une école du rebond

La métaphore balistique est à la mode: le rebond est le mantra du monde-d’après-qui-vient (promis c’est bientôt…). Mais Nadège Fougeras et Vanessa Cahierre n’ont pas attendu une pandémie pour le savoir: ses expertes ès changements ont acquis leur science sur le terrain de l’expatriation, le meilleur qui soit disent-elles. Elles le racontent dans un livre pétillant et plein de bons tuyaux, « La technique des étincelles ».

Si vous êtes lecteur fidèle de French Morning vous connaissez bien Nadège Fougeras (elle nous fit quelques années l’honneur de ses bons plans du vendredi dans Experience New York). Elle vivait alors à New York. C’était avant de rentrer à Paris. Puis de repartir à New York. Avant encore, elle avait vécu à Tokyo, en Argentine, au Chili… Bref, elle est du genre expat à ressort; tout comme sa co-autrice, Vanessa Cahierre (New York et Hong Kong). A elles deux, elles ont déménagé la bagatelle de 28 fois dans leurs vies. Et à chaque fois, elles ont re-commencé, re-trouvé du travail, ré-organisé leur vie, re-consolé les enfants, re-motivé la famille… En clair, elles ont rebondi. Et au passage appris des tas de techniques qui, a priori n’avaient pas grand chose à voir avec la pandémie et le confinement et pourtant semblent faites juste pour ça, constituant la boite à outils idéale au moment où il faut s’adapter.

L’idée du livre est née il y a deux ans. Vanessa Cahierre venait de rentrer de Hong Kong où elle avait monté un business florissant de formation sur l’épanouissement au travail. “Le retour à Paris a été dur, raconte-t-elle. Rien ne marchait. Ma spécialité, “happiness at work” était le dernier des soucis en France; et puis il y avait les enfants qui pleurent tous les soirs en rentrant de l’école pendant 6 mois, la réalisation qu’à Paris tout le monde est dans sa bulle alors que lorsqu’on est expat on a un réseau de dingue…” Elle est donc plutôt “down” quand elle prend un café avec Nadège. Elles se disent que les affres du changement ne concernent pas que les expats. Deuil, divorce, , maladie, changement de carrière ou simple déménagement…: il y a plein d’autres moments de la vie, accidents ou pas, face auxquels il faut savoir réagir, rebondir donc.

Elle décident donc de rassembler ce qu’elles vont appeler “les étincelles”, ces pratiques, parfois toutes simples, qui provoquent un éclair de conscience. Ce catalogue de méthodes, joliment illustré et intelligemment organisé, s’appuie sur des recherches scientifiques mais surtout regorge de bon sens. « Nous voulions des choses testées et approuvées, très simples à appliquer, mais qui au quotidien font la différence ». De la méditation du matin aux petits moments soigneusement planifiés (Vanessa s’achète des des fleurs cinq fois par semaine) il est beaucoup question de susciter les émotions positives pour mieux contrer les négatives.

C’est la loi du genre, l’ouvrage regorge aussi de citations. Notre préférée est empruntée à Einstein: « évitez les gens négatifs, ils ont toujours un problème pour chaque solution ». Ou alors offrez-leur ces étincelles, il y trouveront peut-être leur bonheur.