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Lilo de la Passardière, “la marquise de Broadway”, a fêté ses 100 ans à New York

Chic et tout sourire, Lilo de la Passadière a soufflé sa 100ème bougie le 2 mars dans un restaurant de Midtown en compagnie de ses amis et du Consul général de France à New York Jérémie Robert. “Chère Lilo, votre beauté et votre talent vous ont menée du théâtre du Châtelet à [Broadway]; vous avez brillé en Amérique et êtes devenue une new-yorkaise. Aujourd’hui vous avez de nombreux amis qui vous adorent et ensemble ont organisé pour vous cette fête d’anniversaire”, a souligné le Consul pendant son discours en hommage à la centenaire.

Il faut dire que l’histoire de Lilo de la Passardière mérite d’être célébrée. Née à Paris en 1921, la Française débute comme ballerine au théâtre du Châtelet, poussée par une mère obstinée “qui voulait que je devienne quelqu’un de connu dans le monde du théâtre”. Elle est ensuite engagée à seulement 16 ans comme présentatrice au Théâtre de l’ABC, où elle va contribuer au développement du music-hall à Paris aux côtés des plus grands comme Edith Piaf et Charles Trenet. C’est en chantant et dansant dans une opérette sur la scène de Bobino qu’elle va ensuite faire la rencontre du marquis Guy Jourdan de la Passardière, qui deviendra son mari en 1947. “Je me souviens qu’il était venu avec sa petite amie de l’époque ce soir-là. Mais quand nous a présentés, nous sommes tombés fou amoureux l’un de l’autre”, se souvient Lilo de la Passardière. “Les coups de foudre existent encore. Notre amour aura duré jusqu’à sa mort”. 

Guy Jourdan de la Passardière va aider Lilo à développer sa carrière. Il fait d’elle une célébrité à Londres comme meneuse de revue aux Folies Bergères. Mais c’est à son retour à Paris au théâtre du Châtelet, en jouant dans l’opérette de son ami Luis Mariano “Le Chanteur de Mexico” qu’elle va connaître la popularité en France… avant d’attirer l’oeil des producteurs américains. “Je crois que c’était en 1951 ou 1953. Un Américain est rentré par la porte d’entrée des artistes un soir au Châtelet et a demandé à me parler. Je ne comprenais rien car je ne parlais pas un mot d’anglais”, se rappelle Lilo dans un sourire. “Il m’a demandé si j’aimerais partir faire un essai à Broadway à New York. Il s’agissait en fait du célèbre compositeur Cole Porter”. 

Très heureuse à Paris, Lilo de la Passardière accepte finalement la proposition de Cole Porter car “le dollar était une monnaie affectueuse à l’époque“. Elle est engagée en 1953 pour être la star de la nouvelle comédie musicale “Can-Can” à New York. Un tournant dans sa carrière puisque la Française ne quittera plus jamais la Big Apple, participant au succès du genre des comédies musicales aux Etats-Unis. Celle qui a gagné au fil des années le surnom de “marquise de Broadway” se sera produite plus de 900 fois sur une scène de Broadway dans sa carrière. “Je garde de nombreux souvenirs mais il y en a un qui m’a particulièrement marqué”, explique Lilo. “C’était le soir de la première de “Can-Can” à New York. Une Française s’est fait arrêter pour avoir envoyé un bouquet de fleurs sur scène en pleine représentation. C’était quelque chose qui se faisait à Paris, mais pas ici. On avait dû arrêter le spectacle en plein milieu”. 

Impressionnante d’énergie et de bonne humeur, Lilo de la Passardière n’a pas apprécié la fermeture des théâtres il y a un an, en raison de la Covid-19. “Il n’y a plus rien pour s’amuser. Je trouve ça très triste, il faut qu’ils rouvrent très vite”, évoque celle qui continuait à aller voir des spectacles sur Broadway avant la pandémie. En un siècle, la comédienne a traversé nombre de guerres et crises, alors la Covid-19 ne va pas entamer son moral. “Le secret, c’est de bien choisir ses amis. Je ne m’entoure que de gens qui me font rire”, lâche la centenaire avant d’ajouter, hilare : “mon autre secret c’est d’être Française, d’embêter les gens autour de moi”.

[Vidéo] SKEEPERS renforce sa présence aux USA pour engager la communauté française autour de votre business

Vous connaissez sûrement Avis Vérifiés, standard mondial de la collecte d’avis clients. Cette entreprise française, en se rapprochant de deux autres pépites tricolores, a récemment donné naissance à un beau bébé : le groupe SKEEPERS. Avec cette opération d’envergure, le groupe s’étend désormais sur toute la chaîne de valeur de l’expérience client et s’engage dans “l’économie de la confiance”.

En 2021, SKEEPERS renforce sa présence aux États-Unis pour engager la communauté française autour de votre marque ou votre produit

En permettant à votre communauté de produire des “reviews” fiables en quelques clics, SKEEPERS, déjà présent aux États-Unis via le site Verified Reviews, peut vous aider à faire décoller votre business aux États-Unis. Entre les avis vérifiés “classiques”, les avis vidéo innovants avec Teester ou encore les cagnottes virtuelles avec Surprise, SKEEPERS vous offre un éventail d’options vous permettant d’engager votre audience de manière ludique, et bénéfique pour votre marque.

Dans le replay du webinaire ci-dessus, Sarah-Diane Eck, Christophe Pilcher et Pascal Lannoo du groupe SKEEPERS nous présentent les différentes options proposées par le groupe et nous permettent de mieux comprendre ce qu’est l’industrie de l’expérience client et de la collecte d’avis, et surtout comment cela peut aider une entreprise à se démarquer.

Vous pouvez également retrouver la vidéo sur notre page YouTube.

Ce webinaire vous a intéressé·e, et vous aimeriez continuer la discussion avec nos experts ?
? Contactez Pascal Lannoo de Skeepers : pascal.lannoo@skeepers.io
? Contactez Sarah-Diane Eck de Surprise : sd@surprise.io
? Contactez Christophe Pilcher de Teester : [email protected]

 

N’hésitez pas à vous abonner à la newsletter French Morning pour être tenu·e au courant de tous nos prochains webinaires.

Découvrez l’exposition Narrative Figuration 60s-70s à la Richard Taittinger Gallery

[Agenda partenaire] Richard Frerejean Taittinger nous parle de sa nouvelle exposition choc Narrative Figuration 60s-70s, première exposition sur la figuration narrative à New York, à l’occasion des 6 ans de la Richard Taittinger Gallery située au 154 Ludlow dans le Lower East Side à New York.

Cette exposition historique montre le travail de 9 artistes internationaux associés au grand mouvement parisien des années 60-70 : Valerio Adami, Eduardo Arroyo, Erró, Gérard Fromanger, Jacques Monory, Bernard Rancillac, Peter Saul, Hervé Télémaque et Cybèle Varela.

L’exposition a lieu du 13 Mars au 16 Mai 2021 au 154 Ludlow Street à New York.

Monory-Jamais plus les fleurs…-1969

Interview

Richard, vous êtes fondateur de la Richard Taittinger Gallery et curateur de l’exposition Narrative Figuration 60s-70s en collaboration avec Yoyo Maeght ; comment est née l’idée de cette exposition?

Suite au succès de l’exposition Jacques Monory, la première exposition solo show de Monory aux Etats-Unis que nous avions organisée en janvier 2018 à la galerie ; nous avons réalisé à quel point le mouvement de la Figuration Narrative était peu connu, voir inconnu, aux Etats-Unis. En tant que galeriste, j’ai décidé de m’engager à soutenir le travail de ces artistes français et internationaux formidables, qui ont travaillé à Paris pendant les années 60-70, associés à la Figuration Narrative. L’artiste Monory la décrivait lui-même comme une critique narrative de la société, à l’opposé du mouvement Pop Art américain, qui faisait l’apogée du consumérisme.

Parlez-nous un peu de la figuration narrative et des artistes impliqués dans l’exposition.

Tout commence en juin 1964, avec la victoire surprise de l’américain Robert Rauschenberg à la 32ème biennale de Venise. Ce dernier reçoit le Grand Prix international de peinture. C’est la consécration du Pop Art américain sur la scène internationale et de New York, en tant que nouvelle capitale mondiale au détriment de Paris.

En guise de réponse, le critique d’art français Gérald Gassiot-Talabot organise, en collaboration avec deux jeunes peintres engagés – Bernard Rancillac et Hervé Télémaque – l’exposition “Mythologies Quotidiennes” au Musée d’Art Moderne de Paris. 34 autres artistes y participent, dont Valerio Adami, Eduardo Arroyo, Jacques Monory, et Peter Saul. Cette exposition deviendra de fait le point de départ du mouvement de la Figuration Narrative.

Erró, Gérard Fromanger et Cybèle Varela rejoindront le mouvement à la fin des années 1960. Nous sommes très heureux de commencer à représenter aux États-Unis le travail de la grande artiste brésilienne Cybèle Varela, qui fut une pionnière féministe au Brésil et qui est aujourd’hui la seule femme encore vivante associée au mouvement.

Fromanger-Printemps ou la vie à l’endroit-1972

Pouvez-vous nous parler d’un tableau en particulier de l’exposition ?

J’ai choisi Au printemps ou la vie à l’endroit (1972) de Gérard Fromanger. Ce tableau majeur illustre parfaitement l’esprit de la Figuration Narrative. C’est un mouvement contestataire, critique de la société de consommation et qui s’intéresse à l’humain. La scène se passe sur des champs Élysées imagés en 1972, on aperçoit au deuxième plan les drapeaux ainsi que les vitrines sans couleur et au premier plan : des hommes et des femmes de toutes les couleurs sont célébrés. Rejetant à la fois le Nationalisme et le Capitalisme, Fromanger joua un rôle important durant les évènements de Mai 68 en cofondant l’Atelier Populaire de l’école des Beaux-Arts.

L’exposition Narrative Figuration 60s–70s a lieu du 13 Mars au 16 Mai 2021 au 154 Ludlow Street à New York.

Réservez votre visite dès maintenant pour découvrir l’exposition.

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Déclaration de revenus aux US : quelles déductions ?

Vous pensiez qu’en vous expatriant aux Etats-Unis vous alliez alléger votre déclaration d’impôt ? Au risque de vous décevoir, pas forcément…. Notamment si vous habitez un Etat à la fiscalité conséquente (comme New York ou la Californie) et que vous avez plusieurs enfants, car les Etats-Unis n’offrent pas de déductions équivalentes au quotient familial français. L’IRS vient d’annoncer le report de la deadline d’un mois (le 17 mai au lieu du 15 avril) mais il va falloir quand même le faire! Pour vous aider nous avons élaboré un guide gratuit de la fiscalité américaine à jour des nouveautés 2021, avec l’aide d’experts-comptables, CPA, avocats et fiscalistes. Ils nous ont donné quelques éclaircissements sur ces lignes précieuses qui permettent de diminuer l’addition.

Comment ça marche

En remplissant votre déclaration, vous commencez par calculer votre revenu brut ajusté (l’«AGI») qui correspond à la somme de vos revenus moins certains ajustements autorisés (contribution à un Individual Retirement Account (IRA), cotisation assurance santé ou frais professionnels d’un entrepreneur indépendant, intérêts d’emprunt étudiant…). 

Vous pouvez ensuite effectuer vos déductions :

– soit un montant forfaitaire pour frais (« standard déduction ») qui varie en fonction du statut de dépôt choisi,

– soit si c’est plus intéressant, vous pouvez déduire le montant de certaines charges réelles sous certaines conditions et limites (« itemized deductions »), comme par exemple vos frais médicaux, dons à un organisme caritatif, property tax et State tax.

Les couples mariés doivent choisir la même option, même s’ils déclarent leur revenu séparément. La bonne nouvelle en 2021 : même si vous optez pour la déduction standard, vous pouvez déduire 300$ en plus au titre des dons effectués au bénéfice d’associations caritatives (voir notre article sur les nouveautés ici).

Le maigre crédit enfant

Vous aviez l’habitude de réduire substantiellement la facture en France grâce à un beau quotient familial ? Plus ce dernier était élevé, plus vous risquez de déchanter aux Etats-unis où le «Child Tax Credit» est au maximum de 2.000$ par enfant. D’autant que beaucoup d’expatriés ne peuvent bénéficier que d’une fraction de ce montant depuis la réforme fiscale de Donald Trump: le crédit d’impôt est limité à 500$ pour les enfants nés à l’étranger (et qui ne sont pas devenus américains depuis ou n’ont pas la carte verte). Le président Biden a annoncé pendant sa campagne son intention d’augmenter le montant maximum jusqu’à 3000 ou 3600$, donc il y aura peut-être de bonnes nouvelles prochainement pour les chanceux qui peuvent profiter pleinement de cette déduction.

Déduire des frais pour télétravail ?

Vous avez travaillé à distance une bonne partie de l’année et vous espériez pouvoir exceptionnellement déduire vos frais d’installation, même si vous êtes salarié ? Tentant, mais ça ne passera pas auprès de l’IRS. « Malheureusement, les frais non remboursés par l’employeur ne sont pas déductibles, même cette année », précise Frédéric Blanchard, expert comptable français, IRS enrolled agent et associé-fondateur de Orcom-KVB.

Pour en savoir plus, téléchargez notre guide gratuit de 50 pages en remplissant ce formulaire:

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Avec Uncut, Carlos Diaz ambitionne de révolutionner le podcast

Carlos Diaz est un homme protéiforme : créateur d’entreprises dès ses 23 ans , investisseur grâce aux Refiners, chroniqueur radio, guitariste, animateur du podcast Silicon Carne, cette figure de la French Tech incontournable dans la Silicon Valley est en plein mûrissement d’un nouveau projet, Uncut.fm, né de la pandémie et officiellement lancé début 2021. “L’idée est de donner un coup de pied dans la fourmilière du podcast, en replaçant le créateur de contenu au centre du business model: plus de monétisation fondée uniquement sur la pub, et terminés les médias qui sont propriétaires des audiences de ces créateurs.

Concrètement, Uncut ambitionne de créer un format audio enrichi, qui permettra à la fois à ses créateurs d’exprimer toute leur créativité, et de connecter avec leur audience : les podcasteurs pourront produire du contenu de qualité grâce à des outils de création facilement accessibles sur la plateforme, et construire leur communauté autour de ce contenu. “Aujourd’hui, il existe un nombre incalculable de podcasts et il est très difficile pour les créateurs de contenu de sortir du lot, surtout avec un format qui n’a pas évolué depuis 2004″, constate Carlos Diaz.Avec Uncut, on pourra facilement créer du contenu live avec lequel les auditeurs pourront interagir : par exemple, quand on reçoit un invité, ses infos utiles comme son compte Twitter ou son site web pourront s’afficher si on veut en savoir plus. Les auditeurs pourront intervenir en direct et prendre la parole en libre antenne, ou laisser des commentaires audio plus tard.

Créateurs de contenu et “passion economy”

Pour les créateurs de contenu, l’avantage est triple : ils restent propriétaires de leurs fichiers audio, qu’ils peuvent diffuser sur toutes les plateformes de podcast, ils peuvent connaître leurs auditeurs, et mettre en place un système de monétisation de leurs créations qui leur convient : “Ils peuvent faire appel aux dons pour soutenir leur travail, proposer aux auditeurs de payer un pourboire s’ils ont apprécié le contenu, vendre des tickets s’ils reçoivent un invité exceptionnel…C’est à eux de décider.

Pour Uncut, ce modèle permet aussi de générer des revenus, soit en prélevant un pourcentage des recettes en échange de la mise en place d’outils de paiement pour les créateurs, soit en devenant producteurs de certains podcasts. A plus long terme, des partenariats entre marques et podcasteurs sont également possibles. “On revient à une sorte de mécénat, qui nous sort des schémas où tout repose sur le nombre de vues. Ici, on est en pleine “passion economy” dans laquelle la monétisation est tributaire de la qualité du contenu et de la communauté qui l’apprécie.

L’audio, un format facile à produire et à consommer 

Le potentiel du format audio ne fait aucun doute pour Carlos Diaz. Musicien, ancien chroniqueur sur France Info pendant trois ans, créateur et animateur du podcast Silicon Carne depuis 2019, c’est un format qu’il maîtrise très bien, et dont l’accessibilité fait son intérêt: “Grâce au bluetooth, l’audio est disponible partout. C’est un format facile à produire, et bien moins intimidant que la vidéo. Dernier avantage, cette fois pour les consommateurs : l’audio crée une connection très forte avec le cerveau, tout en permettant de faire d’autres choses en même temps, sans être accaparé comme on peut l’être lorsqu’on regarde une vidéo. 

Cette combinaison entre un sujet qui le passionne, une technologie facile d’accès et un usage bien établi a poussé Carlos Diaz à revenir à ses premières amours, la création d’entreprises, mais non sans un peu d’appréhension: “Les créateurs de start-up considèrent leur entreprise comme leur bébé. Il y a quelque chose de très viscéral, il faut tomber amoureux d’une idée. Après quelques années passées à accompagner les entreprises dans leurs débuts, je craignais de ne plus avoir l’énergie de créer une nouvelle start-up mais je me suis remis à ovuler…“, souligne-t-il avec malice. La gestation devrait encore durer quelques mois avant la naissance officielle de Uncut.

[Vidéo] Immobilier : investir dans le neuf à Londres

Vous souhaitez investir dans l’immobilier à Londres ? La ville-monde recèle de nombreuses opportunités à saisir.

Lors d’un webinaire dédié, Chloé Rullaud et Adam Redolfi de BARNES et Patrick Parsons de Battersea Power Station vous ont exposé le marché immobilier londonien actuel et ont abordé les atouts de l’investissement dans le neuf. 

Visionnez le replay du webinaire ci-dessus ou directement sur notre page YouTube. Retrouvez les slides de présentation ici.

Pour aller plus loin :

? Contactez Chloe Rullaud et Adam Redolfi de BARNES International : [email protected] / [email protected]

? Contactez Patrick Parsons de Battersea Power Station : [email protected]

3 idées pour un week-end avec enfants en Pennsylvanie

Avez-vous déjà pensé à vous échapper en Pennsylvanie le temps d’un week-end ? En plus de ses grands espaces, la Pennsylvanie présente de nombreux intérêts. Voici 3 idées pour vous changer les idées et découvrir quelques sites biens typiques.

Lancaster et le pays Amish  

Tout d’abord, si vous avez envie de mieux comprendre et découvrir le mode de vie Amish, rendez-vous dans le comté de Lancaster. Terre d’exode choisie par les Amish, ils y vivent ici en communauté, se conformant à appliquer strictement la bible, refusant certains aspects du monde moderne comme l’utilisation de l’électricité et utilisant un dialecte pour communiquer entre eux. Vous pourrez croiser ces hommes barbus portant un chapeau ou ces femmes en tenue sobre coiffées d’un chignon et d’une coiffe. Vous pourrez aussi vous retrouver à un croisement de rue envahi, de petites carrioles noires et de chevaux. Mais si vous voulez vraiment en apprendre davantage sur cette communauté, RDV chez Amish experience (réouverture le 26 mars).  Plusieurs formules sont proposées pour vous permettre de mieux découvrir cette communauté telles que la visite d’une école Amish, le visionnage d’un film révélant le choix que chaque Amish doit faire lorsqu’il atteint l’âge de 16 ans ou la visite d’une ferme Amish. Vous pouvez aussi venir dans cette région pour admirer les nombreux ponts couverts ou pour vivre une expérience familiale originale en dormant au Red Caboose Motel qui propose des nuits dans d’anciens wagons de trains. 

Philadelphie 

À la fois lieu de la signature de la déclaration d’Indépendance et de la Constitution, et première capitale des États-Unis pendant 10 ans, Philadelphie se visite avant tout pour son histoire en tant que berceau de la démocratie Américaine. Mais la ville réserve plein d’autres surprises, tant sur le plan culturel avec ces quelques musées d’exception et ces fresques murales, que sur le plan gastronomique. Enfin, Philly comme on la surnomme aux États-Unis, c’est aussi de nombreuses références à des films tels que Rocky ou Benjamin Gates, la sculpture “Love”,  la possibilité de rencontrer des Rangers à Independence Hall ou de découvrir quelques symboles Francs Maçons. Et bonne nouvelle, localisée entre Washington et New York, elle se trouve à moins de 2 heures de ces 2 villes. Pour découvrir la ville en famille, de nombreuses options s ‘offrent à vous. Si vous voulez vous limiter à Independence National Historical Park alors RDV au visitor center pour récupérer le Junior Ranger Booklet. En effet, comme dans tous les sites qu’ils gèrent les rangers proposent un petit carnet d’activités en anglais pour les enfants destiné à faire découvrir le site. Si vous visez un peu plus grand et que vous êtes à la recherche d’un guide pour toute la famille alors rdv sur Family Way pour en découvrir le jeu de piste en français dédié à Philly. 

Gettysburg 

Si vous avez envie de vous plonger dans l’histoire des Etats-Unis, notamment avec des enfants plus âgés, alors rdv à Gettysburg pour visiter son champ de bataille. Il fut le lieu d’une bataille historique et décisive en 1863, au cours de la guerre de sécession. Vous pouvez faire le tour du champ de bataille en voiture afin de découvrir les sites majeurs et les positions des différents Etats. Pour cela, vous pouvez vous équiper du Junior Ranger Program mis à disposition des enfants au visitor center. Vous pouvez également profiter du musée pour en apprendre davantage.

Attention, avant de vous rendre sur un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mise à jour concernant les mesures spéciales Covid-19. Par ailleurs, il est indispensable de contrôler ce que chaque État exige de vous en termes de mesures.

Où trouver des produits d’alimentation français en ligne ?

Les frontières françaises ne sont plus fermées aussi hermétiquement depuis la décision du Conseil d’Etat la semaine dernière.  Mais les voyages restent limités. Pour la plupart d’entre nous, il faudra encore attendre pour goûter en France aux escargots, magrets de canard ou -selon les goûts- fraises Tagada. Du coup, les plateformes vendant des produits français aux Etats-Unis ont vu leur traffic exploser depuis un an. Voici un tour d’horizon des sites où trouver ces produits qui vous manquent.

Pour l’épicerie

Fondé à New York par Marianne Prébet, Simply Gourmand offre un catalogue fourni en matière d’épicerie, auquel elle ajoute des recettes pour chaque produit. L’huile de noisette est privilégiée dans une salade de haricots verts fromagère. La moutarde à l’estragon sera, elle, plébiscité pour les coquilles Saint Jacques. L’inventaire des produits y est classique mais de bonne qualité. Les livraisons sont gratuites à partir de 75$.

Basé dans la région de Chicago, Le Panier Français est une autre épicerie en ligne populaire auprès des nostalgiques. Comme sur les précédentes, les saveurs de votre enfance vous attendent, des carambars aux malabars en passant par les fraises Tagada. Préparations salées, soupes ou conserves sotn aussi au menu. Livraisons gratuites à partir de 65$ (59$ pour les membres du club).

De son côté French Farm, basée au Texas, déploie une multitude de produits qu’elle met en avant selon la saison et le mois de l’année. Actuellement tout se décline autour de l’arrivée du printemps. Les confitures, les thés aromatisés et le miel à la truffe. Elle possède des centaines de produits nobles de chaque région de France. French Farm donne aussi des conseils culinaires et adapte ces collections aux évènements annuels (Pâques, Noël). Tout est élégant et raffiné.

Après avoir commencé avec des marques de mode et décoration principalement, les deux fondatrices de French Wink, Claire Obry et Myline Descamps ont ajouté l’épicerie lorsque la pandémie est arrivée. Brioches Pasquier, chocolat Nestlé, sirop Teisseire bien sûr (un des best-sellers), vous y trouverez tous les favoris, vendus via leur partenariat avec O’Cabanon, le restaurant épicerie bien connu des Français de New York.

Yummy Bazaar est la seule plateforme de la liste qui ne soit pas opérée par des Français. La société se spécialise dans les produits venus du monde entier, classés par pays. Cöté français, vous y trouverez une large gamme de marques comme la biscuiterie Saint Michel avec ses madeleines, ses boudoirs, ou encore l’enseigne Clément Faugier et sa purée de marrons. La société offre aussi toute une palette de sauces Bénédicta, des farines Bio, fluide, de blé de chez Francine, pour quelques exemples. Livraisons gratuites à partir de 59$.

Viandes, charcuterie, fromages…

D’Artagnan, l’entreprise d’Ariane Daguin, la passionaria du foie gras aux Etats-Unis, est depuis longtemps le chouchou des restaurants et des épiceries fines de New York à Los Angeles. Comme d’autres, la crise les a poussés à se tourner vers les particuliers. Vous trouverez au catalogue toutes les volailles (poulet, pintade, faisan, canard…) mais aussi des viandes importées de France. Si vous avez envie de vous concocter une choucroute ou un cassoulet maison, c’est la bonne adresse.

Cuisinery est un autre spécialiste du gros converti au détail en raison de la crise. Didier Amiel, le fondateur, fourni restaurants et hôtels en produits surgelés de qualité depuis 30 ans sous la marque White Toque. Avec la crise sanitaire et la fermeture temporaire de la plupart de ses clients il a dû se réinventer. Cuisinery offre donc aux particuliers viandes, poissons, mais aussi plats cuisinés et desserts, livrés surgelés, donc faciles à conserver.

Basée sur le côte ouest, Fabrique Délices cuisine depuis plus de 30 ans selon des recettes traditionnelles et vous propose des produits artisanaux notamment les pâtés à l’image de la terrine de faisan aux figues et aux pistaches ou le pâté de campagne au poivre noir. Il propose aussi depuis peu, du véritable jambon de Bayonne et des saucisses de Toulouse. Dans les classiques on retiendra les confits, les mousses de canard, au Sauternes ou truffées.

Pour vos plateaux de fromages, le spécialiste est sans aucun doute IGourmet avec une centaine de variétés ; fourme d’Ambert, camembert, coulommiers, chabichou mais aussi fromage à fondue et à raclette pour les amateurs.

Fromages.com est basé en France. Le choix est impressionnant; les prix très compétitifs au départ de France, mais les frais de transport augmentent nettement l’addition.

Enfin, pour une expérience différente, la plateforme Bon Appétit Box, vous fait revisiter la cuisine française à travers son concept de boîte toute préparée. Le  client a le choix entre le kit Paris apéritif dans laquelle se trouve tout un assortiment de petits en cas, ou alors la boîte Provence aux couleurs du Sud ainsi que celle du café gourmand et ses mignardises. Le sacro-saint petit déjeuner se décline autour de madeleines, de miel de Provence, de nectar de fruits de saison, le tout livré à votre porte.

Nos bons plans pour être plus écolo à Miami

Il n’est jamais trop tard pour réduire son impact environnemental. Si vous êtes un écolo en herbe, voici quelques initiatives permettant de se mettre à un mode de vie plus vert.

Consommer des produits locaux et de saison

Tomates gorgées de soleil, mangues sucrées et juteuses ou encore fraises parfumées : chaque saison apporte son lot de saveurs qui abondent par cageots sur les étals des farmers markets de la région. Ces marchés fermiers permettent de s’approvisionner en produits frais et de qualité, tout en soutenant l’économie locale et en réduisant notre impact environnemental. Plusieurs dizaines de producteurs locaux se rassemblent notamment au Coconut Grove Saturday Organic Farmers Market, qui se tient tous les samedis de 10am à 7pm, ou encore au Lincoln Road Farmers’ Market, qui s’étale chaque dimanche de 9am à 6:30pm le long de la plus ancienne rue commerçante de Miami Beach.

Acheter en vrac

Pour lutter contre la pollution plastique et le suremballage, munissez-vous de sacs réutilisables ainsi que de contenants en verre et poussez la porte de Verde Market, un commerce dédié à la vente en vrac de produits alimentaires et de première nécessité. Sucre, pâtes, céréales, fruits secs ou encore liquide vaisselle et lessive,  la gamme des produits proposés ne cesse de s’allonger. Écologiques, ces enseignes zéro déchet nous permettent également de faire des économies et de réduire le gaspillage alimentaire en prenant la quantité désirée, au gramme près. 

Soutenir une association

Pour aller plus loin, refusez également les produits plastiques à usage unique comme les pailles, l’un des fléaux des océans. Si vous avez un peu de temps à consacrer à une cause qui vous tient à coeur, rejoignez l’une des nombreuses associations à but non lucratif de la région qui oeuvrent pour la sauvegarde de l’environnement, comme Clean Miami Beach ou Debris Free Oceans qui organisent régulièrement des opérations de nettoyage de plages.

Adopter une alimentation raisonnée

Changer ses habitudes alimentaires en réduisant notamment sa consommation de viande, c’est aussi l’occasion de prendre soin de l’environnement. À Miami, une multitude de restaurants servent des plats 100% vegan comme l’établissement Love Life Cafe, qui revisite les classiques de la cuisine américaine tel le burger en version végétarienne. Véritable institution du véganisme miamien, Planta devrait tout autant conquérir le palais des carnivores. Adepte du mouvement farm-to-table, cette enseigne s’approvisionne exclusivement en produits locaux et affiche une carte qui change régulièrement en fonction des saisons. 

Miser sur une mode circulaire

Offrant une seconde vie à des vêtements déjà portés, les friperies nous donnent l’occasion de faire des économies tout en réduisant notre empreinte carbone. Out of the Closet ou Goodwill permettent notamment de faire de belles trouvailles à un prix défiant toute concurrence. Pour ceux qui souhaitent acheter des vêtements d’occasion mais qui ne trouvent pas le temps d’aller dénicher la perle rare, Mélanie Ranvier, une Française installée à Miami, a créé Old Fashioned is the New Chic, une vitrine digitale proposant des looks 100% seconde main.

Favoriser les transports en commun

Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, essayez d’abandonner la voiture pour les transports en commun qui sont nombreux dans la région, même si ce n’est qu’occasionnel. Vous pouvez également opter pour le covoiturage qui fera autant de bien à votre porte-monnaie qu’à l’environnement. Cependant, le vélo reste l’une des meilleures manières de se déplacer sans polluer et surtout à moindre coût. Un mode de déplacement doux mis à disposition en libre-service dans les différentes stations de location City Bike à travers la ville.

Pratiquer des activités vertes

À Miami, les cyclistes en herbe ou aguerris peuvent par ailleurs s’adonner à de nombreuses activités sportives et culturelles. Le dernier vendredi de chaque mois, le Critical Mass rassemble plusieurs centaines de passionnés venus sillonner les rues de la ville. Les amateurs de petite reine peuvent par ailleurs découvrir Wynwood, le quartier du street-art de la ville, au cours d’une balade d’une heure à vélo organisée chaque dimanche matin par Miami’s Best Graffiti Guide. De son côté, Miami Off Road vous invite à prendre part à une visite guidée à vélo du quartier de South Beach afin d’en apprendre davantage sur son architecture Art déco, le tout dans la langue de Molière.

Le Petit Parisien, un petit bout de France à Burbank

S’expatrier peut vous pousser à réorienter votre carrière. Face à la pause de l’industrie hollywoodienne et au manque d’équivalence des diplômes outre-Atlantique, Raphaëlle Dufosset et Barbara Mahler Delouye ont décidé, en pleine pandémie, de se retrousser les manches et d’ouvrir leur boutique familiale Petit Parisien à Magnolia Park, à Burbank. Un quartier animé, peuplé d’antiquaires et de cafés, où les deux Françaises et leurs familles ont élu domicile. De quoi rappeler les virées shopping dans les rues parisiennes.

“Nous y partageons ce que nous aimons de la France avec les Californiens, que ce soit pour les enfants avec des jeux éducatifs et des livres, mais aussi pour les adultes, pour que tout le monde puisse se faire plaisir”, résume Raphaëlle Dufosset, une maman de 36 ans.

Dans leur boutique colorée de 50m2, inaugurée le 28 novembre, on trouve ainsi du savon de Marseille, des vêtements pour enfants Carrément beau, de la céramique Emile Henry, des confitures Alain Milliat, des jeux en bois Jeujura, des boîtes en chêne Atomic Soda, des tableaux à colorier Omy ou encore de la maroquinerie Nat & Nin, soit une vingtaine de marques françaises. “Nous travaillons depuis peu avec des artisans français installés en Californie, comme la couturière De Paris à L.A.”, ajoute Barbara Mahler Delouye qui vient de célébrer ses 31 ans. Une gamme de produits qui va de 5 dollars le pin’s à 205 dollars pour un sac à main.

Pour leurs débuts, elles ont sélectionné des produits et des marques dont elles étaient nostalgiques, en faisant attention à ce que le coût ne soit pas exorbitant. Ainsi, ces fans de lecture n’ont pas lésiné sur la sélection de livres sonores pour enfants ou de cuisine pour adultes. Les deux entrepreneuses prévoient d’étoffer leur offre en fonction des retours des clients et de la place dans leur stock.

Une idée “en rigolant” devenue réalité

Car elles démarrent dans le milieu. Les deux Françaises ont suivi leurs maris respectifs qui travaillent dans la restauration de films anciens. Raphaëlle Duffosset, qui évoluait comme coloriste pour des productions de cinéma, a été stoppée dans son élan professionnel par la crise sanitaire et le manque d’opportunités à Hollywood. De son côté, Barbara Mahler Delouye, qui travaillait avec le Samu Social à Paris, a pris du temps pour s’occuper de son nouveau-né. Quand il a été question de retrouver un travail, elle s’est posée la question de reprendre une formation pour continuer à exercer en tant qu’éducatrice spécialisée. Mais le coût d’un retour à l’université (pour obtenir une équivalence) l’a obligé à abandonner cette possibilité.

C’est alors que Raphaëlle Dufosset a suggéré l’idée d’ouvrir une boutique pour enfants “en rigolant”. Un projet qui a tout de suite fait sens pour Barbara Mahler Delouye, qui regrettait l’absence de boutique de type Monoprix dans leur quartier familial. Un local de taille raisonnable est rapidement déniché près de chez elles, les travaux sont réalisés par les deux familles et les restrictions concernant les commerces sont levées. Seul problème : sans credit score, ni expérience dans le domaine, elles se voient refuser un prêt et doivent se lancer sur fonds propres. Mais cela ne les a pas arrêtées.

Outre le choix des produits, les Françaises se sont découvertes une passion pour conseiller les clients. /Photo DR

Ensemble, elles découvrent les affres de la vente et de l’export. “Nous essayons d’avoir des marques qui ont des vendeurs aux Etats-Unis pour faciliter l’exportation”, explique Raphaëlle Dufosset. Ainsi, elles ont été éconduites par Mariage Frères qui réclamait un minimum de 5.000 euros de commande. “Nous ne pouvions pas accueillir un tel stock”, complète Barbara Mahler Delouye, qui a également été surprise par les délais de livraison concernant les commandes de textile.

Des débuts dans le métier qui ont tout de même été payants, le mois de décembre ayant été prometteur. “Les livres et notre jeu d’échec Vilac ont été particulièrement plébiscités”, rappelle l’ancienne coloriste. Beaucoup de francophiles sont devenus des fidèles et les résidents du quartier ont adopté ce commerce de proximité, passant pour saluer les Françaises et les interroger sur les nouveautés.

Même si les Normandes ne peuvent pas encore se payer un salaire, elles ne s’en plaignent pas. “C’est mieux que rester à la maison à attendre que la Covid-19 passe”, s’amuse à dire Barbara Mahler Delouye. Et elles espèrent que la vaccination va s’accélérer pour pouvoir développer les activités de la boutique. “La fréquentation dépend des annonces du gouverneur, de la météo, mais aussi du stimulus. Ca devrait aller en s’améliorant”, espère Raphaëlle Dufosset. Elles aimeraient dans le futur organiser des discussions sur la parentalité, des ateliers de tricot ou encore des lectures en français. Bref, donner vie à ce commerce de proximité, en utilisant leurs expériences professionnelles.

Lectures, enquête et dessin au festival pour enfants TILT à New York

Le traditionnel TILT Kids Festival présenté par le FIAF et les Services Culturels de l’Ambassade de France revient dans une version digitale le 20 et 21 mars. Le programme de cette nouvelle saison se veut éclectique, dans la lignée des précédentes.

Il débutera le samedi 20 mars à 10:30am par un “Drag Queen Story Hour”, une séance de lecture en anglais pour enfants avec la drag queen Harmonica Sunbeam. (A partir de deux ans, 10$/ gratuit pour les membres du FIAF). Les enquêteurs en herbe et leurs parents devront ensuite résoudre des énigmes dans le théâtre interactif Broken Box Mime Theater, où un trésor a été volé… (session à 3pm pour les 3 à 6 ans, 5pm pour les 7 ans et plus. 15$/ 10$ membres).

La dernière activité aura lieu dimanche 21 à 11am avec la dessinatrice de livre pour enfants Kris Di Giacomo, qui sera en direct de son studio parisien. Elle animera un workshop de 30 minutes sur le thème du pigeon, et de sa représentation. Tous à vos crayons! (A partir de 8 ans. 10$/ gratuit pour les membres).

Le cinéaste français Florian Zeller représente la France aux Oscars avec six nominations

Il y aura un peu de “french touch” à la 93e édition des Oscars, dont la liste des nommés a été révélée lundi 15 mars. The Father, réalisé par l’écrivain et cinéaste français Florian Zeller, a décroché six nominations -dont celle du meilleur film et scénario adapté- pour la prochaine cérémonie qui se tiendra le 25 avril au théâtre Dolby à Los Angeles.

The Father a été tourné en anglais, à Londres, avec des acteurs anglo-saxons (Anthony Hopkin et Olivia Colman). Il raconte la trajectoire intérieure d’un homme de 81 ans, dont la réalité se brise peu à peu sous nos yeux. Des membres de la famille deviennent méconnaissables tandis que des étrangers apparaissent inexplicablement dans son appartement londonien, qui semble lui-même se transformer.

Le film, qui a déjà remporté cette année le Goya du meilleur film européen, est adapté de la pièce du même nom qui a valu à Florian Zeller un Molière en 2014.

Genius Loci d’Adrien Merigeau décroche aussi une nomination pour l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation. En revanche, le candidat français Deux n’a pas été retenu pour concourir au “meilleur film étranger”.