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Waterdiam réussit sa levée de fonds pour améliorer les propriétés de notre eau

Créée en France en 2012 et basée depuis quatre ans à Miami, Waterdiam vient de boucler un tour de table de 10 millions de dollars. La société qui développe une technologie innovante de modification de l’eau et de ses propriétés entend bien en profiter pour accélérer son développement. « Nous allons dans un premier temps renforcer les équipes et continuer d’investir dans la recherche afin d’approfondir les résultats très prometteurs que nous avons obtenus depuis plusieurs années », indique Anthony Ginter, co-fondateur de Waterdiam. 

Avec son associé Laurent Pupunat, autre co-fondateur de Waterdiam, cet entrepreneur français de 51 ans, diplômé d’une école de commerce, a développé une technologie à base d’électrolyse au diamant qui agit sur la structure moléculaire de l’eau. « Sans rien y ajouter, nous lui donnons des performances nouvelles », se félicite le Parisien qui a mené une série d’expérimentations concluantes sur plusieurs millions d’animaux et de végétaux. « Nous avons constaté que les plantes devenaient plus robustes sans même avoir besoin d’utiliser de fongicides, explique-t-il. Pour les animaux, nous avons observé une baisse importante de la mortalité et une amélioration significative de leur santé sans avoir recours à l’utilisation d’antibiotiques ».

Après le secteur agricole, Anthony Ginter axe aujourd’hui sa stratégie sur la santé humaine. « Plus que de pouvoir hydrater, cette eau dont la molécule a été modifiée est capable d’agir sur notre organisme », confie l’entrepreneur français. Une eau « de troisième génération », comme il la surnomme, qui pourrait ainsi renforcer notre système immunitaire et ralentir le vieillissement des cellules humaines permettant notamment de prévenir certaines maladies liées à l’âge comme l’Alzheimer. « Nos recherches sur l’être humain ont commencé depuis plusieurs mois aux États-Unis, au Canada ainsi qu’en Europe et nous nous apercevons déjà que cette eau pourrait avoir également bien d’autres bénéfices, mais il est encore trop tôt pour en parler ».

En parallèle, Waterdiam conçoit et fabrique ses premiers appareils portables qui permettront de rendre cette technologie innovante accessible à tous. Une ligne de produits destinés aux particuliers devrait être lancée d’ici le dernier trimestre de l’année aux États-Unis avant d’être commercialisés en Europe. « Il s’agira tout d’abord d’une bouteille électronique totalement recyclable et facile à transporter, souligne Anthony Ginter. D’autres produits vendus à un prix très accessible viendront ensuite enrichir notre gamme ».

Souhaitant également miser sur l’éducation et la formation des jeunes, Anthony Ginter veut créer la fondation Waterdiam qui devrait prochainement voir le jour. « Cela permettra notamment de soutenir les étudiants dans les domaines des sciences et de la technologie liées à l’eau en leur délivrant des bourses d’études. Cette fondation aura surtout vocation à mettre l’eau au centre des discussions, car on ne parle pas assez de son impact sur notre corps et notre santé », insiste l’entrepreneur français qui indique par ailleurs s’apprêter à se lancer dans une nouvelle levée de fonds.

French in Motion ouvre une antenne à L.A. pour “créer des ponts”

Le coronavirus n’aura pas provoqué que des désagréments pour l’industrie cinématographique. Le télétravail a notamment permis de favoriser les échanges entre les côtes Est et Ouest américaines, mais aussi entre les pays. Et ainsi, permis d’accélérer l’ouverture de l’antenne de Los Angeles de French in Motion, inaugurée mercredi 10 février.

L’organisation, dont la mission est de “rassembler les professionnels de l’audiovisuel français comme américains et soutenir les co-productions à l’international”, disposait déjà de deux bureaux, le siège à New York créé en 2016 et l’antenne de Washington DC depuis 2018. Elle compte près de 300 membres, très demandeurs de mises en relation.

Dédiée aux indépendants et aux talents émergents, French In motion ne pensait pas avoir sa place à Hollywood. “Los Angeles peut paraître autonome avec le “studio system, l’industrie y est moins tournée vers l’Europe. Mais le Covid a changé la donne”, défend Marine Notté, la présidente de l’organisation. “Le télétravail nous a rapprochés, et nous avons pu introduire des projets français auprès d’acteurs de la côte Ouest à l’occasion de marchés virtuels.”

Accompagner le film “L’Homme Qui A Vendu Sa Peau” dans la course aux Oscars

Les barrières abattues, l’organisation a décidé d’accélérer son développement : “les indépendants ont une carte à jouer, des opportunités”, argue la présidente, qui reste très confiante. Pour gérer cette antenne, elle s’appuie sur le soutien des services culturels de l’ambassade de France et a choisi Martine Melloul pour la diriger. “Elle fut COO de la marque de vêtements BCBG, avant de monter sa boîte de production (Kali Pictures), et fait partie de la commission de la Producers Guild of America qui organise la fête des Oscars. Elle sera parfaite avec son ouverture vers la culture américaine”, plaide Marine Notté.

Elle devra perpétrer la mission de l’association : ouvrir cette industrie et créer des ponts entre les deux continents. French in Motion a notamment accompagné le projet tunisien L’Homme Qui A Vendu Sa Peau, qui a été introduit à l’IFP Week à New York, et pour lequel l’organisation a organisé des projections et des interviews. Résultat : il vient d’être shortlisté pour les Oscars dans la catégorie “Best International Feature”.

French In Motion a parcouru un long chemin en l’espace de quelques années. “L’industrie peut être opaque pour les Français qui souhaitent tenter leur chance aux Etats-Unis et les Américains maîtrisent peu les modèles de collaboration transatlantique.” Et pourtant, l’organisation a trouvé son credo en soutenant les coproductions internationales et collaborations entre la France et les Etats-Unis à travers son partenariat avec le Gotham Film & Media Institute (anciennement IFP). Et cela se concrétise par des présentations de films aux festivals nationaux, mais aussi l’organisation d’événements.

Pour accompagner sa croissance, French In Motion compte sur son comité honorifique composé de personnalités de l’industrie du cinéma indépendant, dont Mathieu Demy (Le bureau des légendes) et Jean-Stéphane Sauvaire (Une prière avant l’aube), récemment intronisés. “Ces membres honoraires jouent un rôle d’ambassadeur de l’organisation auprès des institutions, mais livrent également des conseils aux membres”, explique Mariné Notté. Nul doute que leurs expériences seront cruciales pour faire découvrir des pépites françaises à Hollywood.

Où et comment investir dans l’immobilier locatif français quand on est expatrié en 2021 ?

(Article partenaire) Aujourd’hui, et malgré la crise sanitaire, le marché immobilier reste porteur en France de par sa stabilité et ses opportunités. Pour un grand nombre d’investisseurs et acquéreurs potentiels, expatriés ou non, la pierre est une valeur sûre. C’est un investissement particulièrement prisé chez les expatriés français, où qu’ils soient dans le monde.

Alors où et comment investir dans l’immobilier locatif en France en 2021 ? Avant de se lancer dans son projet immobilier, il faut réfléchir à plusieurs éléments importants, notamment l’objectif de l’investissement, la rentabilité et l’emplacement du bien.

L’objectif de l’investissement – ou le jeu d’équilibre entre ses critères, le niveau de risque acceptable et la rentabilité

Pour réussir son projet d’investissement immobilier locatif, il ne faut pas brûler les étapes. S’interroger sur l’objectif de l’acquisition est essentiel. Savoir si le bien servira à constituer un patrimoine, un pied à terre ou s’il représentera une source de revenus complémentaire pour la retraite. C’est une quête bien différente de celle pour une résidence principale.

Ensuite vient la question de la rentabilité. Celle-ci dépend de multiples facteurs mais une chose est sûre : il faut considérer l’investissement dans sa globalité. Un bien qui présente une rentabilité très forte n’est pas forcément le plus facile à louer, il est donc potentiellement risqué. Le rendement du bien quant à lui dépend aussi de facteurs plus personnels comme le cash-flow, lequel dépendra des annuités du crédit immobilier ou de l’apport personnel attribué au projet. Le taux de rendement interne (ou TRI) est l’indicateur du rendement global du projet d’investissement locatif, à la différence de la rentabilité brute ou nette.

Où et quel type de bien cibler ?

Préférer un logement bien situé dans une ville dynamique pour minimiser ses risques sur le long terme

Bien choisir la localisation d’un bien lorsque l’on souhaite investir dans l’immobilier est crucial. Dans le cas d’une revente éventuelle, il est évidemment plus intéressant de revendre avec une plus-value. Et même avant de revendre, il est clair que dans les villes dynamiques comme Paris, Lyon, Bordeaux ou Marseille par exemple, la demande locative est plus élevée que dans des villes ou des communes moins attrayantes. Cela joue aussi sur la réussite d’un projet d’investissement locatif ainsi que sur sa rentabilité.

Choisir de petites surfaces ou des colocations

En effet, il est plus facile de trouver des locataires pour les petites surfaces comme les studios ou les T2 qui attirent les étudiants, les jeunes actifs ou les couples. La vacance locative y est donc plus faible. Ensuite, ces logements sont généralement plus rentables, le prix au mètre carré à la location y étant plus élevé. Les colocations sont également très intéressantes de par leur plus forte rentabilité. Par contre leur ticket d’entrée est beaucoup plus élevé.

Investir dans l’ancien

Il est d’ailleurs souvent plus facile de trouver des biens dans l’ancien, car ils sont tout simplement plus nombreux. De plus, ces logements présentent d’autres avantages considérables. Le premier étant leur localisation, en général meilleure par rapport aux centres-villes et autres lieux d’intérêt des locataires potentiels. Ensuite ils offrent l’opportunité de réaliser des travaux, permettant d’ajouter de la valeur au bien et ainsi augmenter ses chances de réaliser une plus-value lors de la revente.

Comment investir ?

Choisir et profiter du bon timing pour son investissement locatif

Maximiser la rentabilité de son investissement locatif implique deux paramètres : le prix au mètre carré et les taux d’intérêts. Ces deux éléments peuvent fluctuer dans le temps. C’est pour cela qu’il est fortement conseillé de les surveiller et d’investir au bon moment. Cette année 2021 présente la particularité du ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier dans certaines villes. Ainsi pour les acquéreurs potentiels ceci peut représenter une opportunité à saisir. Il est alors intéressant de comparer le prix au mètre carré dans différentes villes, voire même dans différents quartiers, pour avoir une meilleure rentabilité.

Ensuite le contexte est favorable à l’investissement immobilier car les taux des crédits immobiliers octroyés sont très bas en comparaison avec leur niveau des dix dernières années. Selon Meilleurs Taux, le taux d’intérêt à l’échelle nationale pour un crédit d’une durée de 20 ans est de 1,02% en moyenne, et de 1,26% sur 25 ans.

Optimiser sa fiscalité avec le dispositif LMNP, particulièrement intéressant pour les expatriés

C’est une étape particulière pour les expatriés français. Souvent, c’est le statut LMNP (loueur en meublé non professionnel) qui est recommandé par My Expat. Principalement pour les avantages fiscaux que ce statut offre aux non-résidents, qui doivent alors mettre leur bien en location meublée. Par exemple, les réparations, les frais de gestion locative, l’intérêt des emprunts ainsi que les frais de My Expat peuvent, entre autres, être déduits des revenus locatifs. Même si l’acquéreur est un expatrié français il peut, tout comme un résident, déduire l’amortissement des meubles et du bien immobilier des revenus fonciers. Les non-résidents peuvent aussi pratiquer le déficit foncier. La location nue ne permet pas de bénéficier de ces avantages. Le régime bailleur en LMP quant à lui impose un dispositif fiscal plus lourd avec notamment le paiement des cotisations sociales et d’un minimum de prélèvement même en cas de déficit foncier.

Se faire accompagner lorsqu’on ne peut pas se déplacer – une réelle utilité et un gain de temps

On peut comprendre alors toute l’utilité de se faire accompagner dans une telle démarche à distance. C’est là toute l’ambition de My expat, qui depuis 2014 accompagne les expatriés à travers le monde. La recherche que propose My expat est sur-mesure et menée par des experts de l’immobilier présents dans les villes de Paris, Lyon, Bordeaux et Marseille. Tout commence par l’étude du projet et la recherche du logement adapté. Une fois que la perle rare est trouvée, les démarches se font également 100% à distance grâce à la procuration et à la signature digitale, notamment la signature de l’acte notarial. Ainsi vous pouvez devenir propriétaire d’un bien sans jamais avoir à vous déplacer en France.

Contactez My expat, le leader de l’investissement immobilier locatif en France pour les expatriés. Leurs experts s’engagent à vous répondre rapidement et vous trouvent un bien sous 30 jours. My expat c’est aussi plus de 70 millions d’euros investis et des centaines de clients satisfaits à travers le monde.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Six adresses pour commander un couscous à Los Angeles

Le couscous est le plat préféré des Français. Et celui qui manque cruellement aux expatriés de Los Angeles. French Morning a alors décidé de vous aider sur la quête du couscous royal, entré au patrimoine immatériel de l’Unesco le 16 décembre.

Peu avant la crise sanitaire, le chef français Lionel E. Pigeard a troqué son restaurant à Downtown Palikao pour devenir un service de traiteur. Il y propose nombre de plats méditerranéens comme un houmous de lentilles, des boulettes à l’oranaise, du Labneh, un tajine de poulet et citron, du kebab, mais aussi le couscous inspiré par sa grand-mère pied noir accompagné d’un bouillon léger. Des réalisations à la demande, comme les devis. Le contacter via email : [email protected] ou téléphone : (323)830-5248.

Cuisinière reconnue par son entourage, Sonia Tatar concocte des spécialités tunisiennes et marocaines chez elle, à Newport Beach. Elle cuisine plusieurs versions du couscous, dont le royal (agneau, poulet et merguez), le végétarien, celui au poulet, au poisson, à l’agneau, mais aussi une version plus originale, aux calamars farcis et au poulpe. Pour satisfaire l’appétit de quatre personnes, il faudra débourser entre 35 dollars (poulet et légumes) et 60 dollars (poulpe). Sonia Tatar a plus d’une corde à son arc et prépare aussi des bricks, tajines, keftas, poivrons farcis… A commander 48 heures en avance et venir chercher sur place. Informations et commandes au (562) 786-2663.

La spécialité de Sonia Tatar. /Photo DR

Moun of Tunis est une institution où le festin est de mise. Vous pouvez ainsi commander des bricks, des salades, des pastillas, de l’agneau aux artichauts ou encore un couscous boulettes, assortis de dessert et de thé. Les plus petits appétits se satisferont du couscous marocain, avec merguez et/ou boulettes, accompagnés de légumes et pois chiche (option végétarienne possible). A emporter. Moun of Tunis, 7445 1/2 W Sunset Blvd, Los Angeles. Informations au (323) 874-3333.

Depuis 1978, Koutoubia, à Rancho Park, offre également ce plat au menu. Le restaurant concocte un “royal pour deux” avec poulet et agneaux grillés, ainsi que des merguez (46 dollars) ; le Fassy au ragoût d’agneau (pour une personne, 22 dollars) ; le Chaoui au poulet rôti et raisins (22 dollars) ; et celui aux merguez (22 dollars). A emporter ou en livraison. Koutoubia, 2116 Westwood Blvd, Los Angeles. Informations au (310) 475-0729.

Et si le couscous était servi en libre-service ? C’est le concept d’Alain Cohen, qui a décidé de remettre le couscous tunisien au centre de son menu à Got Kosher. Il propose plusieurs options : bœuf, poulet, agneau, boulettes de tofu, kefta et/ou merguez, avec un bouillon traditionnel de sept légumes qui est versé sur les graines de couscous (une alternative de quinoa proposée). A partir de 11,99 dollars le bol végétarien qui peut être accompagné d’une délicieuse challah. Et pour le dessert, il confectionne un gâteau harissa, une spécialité tunisienne à base de semoule et de fleur d’oranger. Get Kosher, Next door to Harissa Restaurant, 8916 W Pico Blvd, Los Angeles. Informations au (310) 858-1920.

A Beverly Hills, se trouve l’un des restaurants marocains les plus courus, celui de Ryan Gosling : Tagine. Il ne faut pas se fier à son nom, le restaurant prépare aussi le plat préféré des Français en version vegan (29 dollars) avec carotte, panais et navet ; au kefta, poulet, au boeuf braisé, à l’agneau, le royal (44 dollars) ainsi que celui au poisson (saumon, thon, crevettes, à 46 dollars) imaginé par le chef marocain Abdessamad Benameur. Livraisons possibles. Tagine, 132 N Robertson Blvd, Beverly Hills. Informations au (310) 360-7535.

Moi Impat : « Je pensais être plus française que ça ! »

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Pour ce 58ème numéro de « Moi Impat », nous allons à la rencontre d’Astrid Morin. Son retour en France est le fruit d’une décision longuement mûrie qui lui laisse pourtant un souvenir mitigé et ressenti par toute la famille tant au niveau de la pression scolaire pour ses enfants qui ne connaissent que Londres, que pour elle-même qui s’apprêtait à reposer le pied dans une France en colère.

Mais cette orthophoniste de profession a appris de son retour à gérer les fréquents coups de cafard de son entourage et ce décalage né de 15 ans à l’étranger.

Listen to “Episode 58: Astrid Morin” on Spreaker.

L’Union Alsacienne de New York fête ses 150 ans en musique

Ce n’est pas tous les jours qu’on a 150 ans. L’Union Alsacienne (UA), l’association des Alsaciens et des amis de l’Alsace à New York et l’un des plus vieux groupes associatifs français de la ville, soufflera les bougies virtuellement mardi 16 février.

Pour l’occasion, l’UA organise un concert de musique classique en partenariat avec le National Arts Club, légendaire club privé de Gramercy Park consacré aux arts. Au programme: trois morceaux (de Pleyel, Waldteufel et Mozart) joués par un quatuor composé de la pianiste Tatjana Rankovich, la violoniste Jane Chung, l’altiste Milan Milisavljevic (orchestre du Metropolitan Opera) et Sumire Kudo (New York Philharmonic)

La participation est gratuite, mais une donation est suggérée au moment de l’inscription pour soutenir le programme de bourses du National Arts Club pour artistes émergents.

French Tech : onze start-ups du Next40 installées à New York

Chaque année, la French Tech sélectionne le Graal des jeunes pousses tech les plus prometteuses de l’Hexagone, dans deux catégories : le Next40 et le FT120. La première distingue des start-ups technologiques selon trois critères stricts. Tout d’abord, être valorisé à plus d’un milliard de dollars, ce qui leur confère le statut de « licorne ». Ensuite, avoir levé au moins cent millions de dollars de fonds propres dans les trois dernières années. Et enfin, afficher une croissance annuelle d’au moins 30% de leur chiffre d’affaires.

Parmi les quarante lauréats la deuxième promotion révélée cette semaine, pas moins de onze sont des sociétés présentes à New York et membres de la French Tech New York :

AB Tasty : un outil SaaS de personnalisation d’une page Web, qui permet aux sites Internet d’améliorer leur taux de conversion en ventes, via la méthode de marketing dite de l’A/B testing. Sa fondatrice Alix de Sagazan est à New York depuis 2017 pour développer le produit aux Etats-Unis.

Backmarket : une marketplace qui permet d’acheter des smartphones et autres appareils techs usagés. Créée en 2014 et basée à Paris, la start-up a levé 120 millions de dollars l’an dernier auprès de trois investisseurs dont Goldman Sachs, et emploie une vingtaine de personnes dans son bureau de Brooklyn, à Williamsburg.

Believe : créée à Paris en 2005, la start-up a été un des premiers acteurs dans la distribution numérique de musique, alors que le streaming n’en était encore qu’à ses touts débuts, et s’est imposé. Présent à New York depuis 2012, le groupe a racheté le distributeur américain d’artistes indépendants TuneScore en 2015 et s’est lancé dans des services au bénéfice des artistes comme le marketing, distribution etc. Il serait en train de préparer une introduction en Bourse à Paris ou New York en 2021, et pourrait valoir 2 milliards d’euros.

Brut : le média spécialiste des réseaux sociaux Brut a connu une ascension fulgurante ces dernières années, en particulier en 2020 où ses vidéos virales ont enregistré plus d’un milliard d’utilisateurs sur Facebook et vingt milliards de vues dans le monde. Il a frappé un grand coup avec l’interview d’Emmanuel Macron en décembre dernier, et emploie une équipe américaine à New York pour ses vidéos US.

Contentsquare : le spécialiste de l’analyse de l’expérience client a été un des rares à profiter de la crise de la COVID-19 et de l’essor de l’e-commerce. La start-up, qui est basée à Paris et sur Penn Plaza à New York, a gagné plus de 200 clients en 2020, levé un quatrième tour de table de 190 millions de dollars et réalisé deux acquisitions, afin de gagner en taille critique sur un marché qui devrait atteindre 21 milliards de dollars d’ici 2025.

CybelAngel : une plateforme de protection contre les attaques informatiques, également présente entre Paris et New York et qui conseille de grands groupes comme Sanofi ou L’Oréal. L’une des entreprises les plus prometteuses sur le créneau crucial de la cyber-sécurité a levé 36 millions de dollars en 2020, et s’est étendue à Londres et Boston.

Ivalua : la plateforme d’optimisation des dépenses et comptes fournisseurs des entreprises a réussi un modèle de croissance équilibré entre l’Europe et les Etats-Unis, avec des bureaux à Wall Street et à Redwood City en Californie, et s’octroie une place dans ce club fermé du Next40 pour la deuxième année consécutive.

Meero : le site met en relation des photographes professionnels avec des clients et utilise un centre d’intelligence artificielle pour l’édition de photos. Meero a bouclé un troisième tour de table de 230 millions de dollars en 2019, qui était le plus important jamais annoncé en France à cette date. Il a ouvert des bureaux à New York et Los Angeles, compte désormais 31.000 clients dans le monde, plus de 10,5 millions de photos et emploie plus de 700 personnes.

Openclassrooms : un site de formation en ligne qui propose des cours et certifications, mais aussi du mentoring et coaching en carrière. Depuis ses premiers pas sous le nom de Site du Zéro en 1999, le site a développé de multiples offres et fonctions et est présent partout dans le monde et en particulier aux Etats-Unis, où il a signé des partenariats avec Google, Microsoft, Salesforce, et Stanford, pour former aux métiers du futur comme le digital ou l’IA.

Lumapps : une plateforme pour gérer la communication interne mais aussi externe de l’entreprise, aussi appelée Intranet social. Présent à New York et San Francisco, le groupe a levé 70 millions de dollars début 2020 et est synchronisé avec Google C Suite, Microsoft 360 et Sharepoint pour devenir l’interface unique où les employés partagent, s’envoient des messages et socialisent.

Klaxoon : une solution interactive pour améliorer la productivité des équipes au quotidien, lors de leurs réunions. La startup a organisé un « happening » à New York début 2019, un « Teamwork Across America Tour » avec son camion rose de vingt mètres de long, pour expliquer ce qu’elle fait et mieux se faire connaître aux Etats-Unis. Elle compte McDonald’s, Johnson & Johnson, Disney ou encore General Electric parmi ses clients.

Hormis ces onze membres du Next40 présents à New York, huit lauréats du French tech 120, sélectionnés pour leurs levées de fonds récentes ou leur croissance de revenus, sont aussi installés à Big Apple : Ledger, Ecovadis, Scality, iAdvize, Dreem, Devialet ou encore Vestiaire Collective.

Outre le prestige, ce classement apporte un précieux coup de pouce aux start-ups sélectionnées par la French Tech : des opérations de communication pour améliorer leur visibilité, une offre de services spécifiques de correspondants French Tech, des partages d’expérience et bonnes pratiques. Et, bien sûr, le soutien d’un réseau très solide et influent partout dans le monde, si précieux pour ces jeunes pépites françaises en forte croissance.

Révolution bilingue, ép.19 : l’acquisition du langage chez les bébés

Pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, Fabrice Jaumont reçoit Thierry Nazzi, chercheur au Centre de neurosciences cognitives et intégratives à l’Université Paris Descartes et directeur de recherche au CNRS.

Thierry Nazzi nous explique les mécanismes d’acquisition précoce du langage, de perception de la parole et de reconnaissance des mots par les jeunes enfants monolingues et bilingues. Il nous permet aussi de comprendre comment les chercheurs explorent ces mécanismes chez les tout petits et le rôle de la mère dans le développement linguistique des bébés.

Listen to “Episode 19 – Thierry Nazzi, l’acquisition du langage chez les bébés” on Spreaker.

NBA : pourquoi faut-il suivre les deux équipes de New York cette année ?

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Neuf ans que les New York Knicks n’ont plus goûté aux joies des playoffs, une éternité pour une équipe qui est chaque année attendue au tournant par des fans impatients. Pire, l’équipe se bat chaque saison depuis 2014 pour ne pas finir dernière de la conférence Est, au point de s’attirer les moqueries des observateurs. Mais si tout ça était enfin en train de changer?

Les Knicks ont retrouvé l’envie

Après plus d’un tiers de saison, l’équipe de Tom Thibodeau occupe cette année une très honorable neuvième place sur 15, au coude-à-coude pour décrocher la sacro-sainte huitième place, synonyme de playoffs. Avec une équipe très jeune et en reconstruction, les Knicks déjouent les pronostics en s’appuyant sur un collectif huilé et une défense de fer, l’une des meilleures de la ligue. “Ils sont durs, agressifs et se battent sur chaque ballon. C’est une équipe d’acharnés“, résumait Terry Stotts, l’entraîneur de Portland, après sa défaite au Madison Square Garden le 6 février. Cette nouvelle mentalité, les Knicks là doivent surtout à leur nouvel entraîneur, Tom Thibodeau, qui a connu six fois les playoffs en huit ans de coaching aux Bulls puis aux Timberwolves. Cet habitué de la gagne a également réussi à métamorphoser Julius Randle, l’ailier star des Knicks, qui marche sur l’eau cette année (22.3 points, 5.3 passes et 10.9 rebonds par match) après une saison 2019-2020 décevante. Cerise sur le gâteau, New York vient de récupérer l’expérimenté meneur Derrick Rose aux Pistons pour épauler ses jeunes joueurs. Franck Ntilikina est en revanche une vraie ombre au tableau du côté des Knicks. Drafté en huitième position en 2017, le meneur français ne s’est jamais imposé à New York. Il n’a plus joué une seule minute de jeu depuis neuf matches et son retour de blessure cette saison, au point que les rumeurs l’envoient loin de la Big Apple d’ici au 25 mars, date de clôture des transferts.

Un trio magique aux Nets

Mais la vraie révolution cette année n’a pas lieu à Manhattan mais à Brooklyn, chez les Nets. Moyenne depuis trop longtemps, la franchise a enclenché un recrutement cinq étoiles il y a un an et demi avec les signatures de Kyrie Irving et Kevin Durant, avant d’y ajouter celle de James Harden il y a tout juste un mois. Les Nets se retrouvent avec un trio magique composé de deux anciens champions NBA (Durant et Irving), et de deux joueurs au passé de MVP (Durant en finales 2017 et 2018, et Harden en saison régulière en 2018). L’équipe, encore en rodage, est déjà classée troisième de la conférence Est et n’aura qu’un seul objectif en fin de saison : décrocher le titre. Elle sera aidée dans cette tâche par une autre star, sur le banc cette fois-ci, Steve Nash. L’ancien meneur canadien de 47 ans a pris la direction des Nets en septembre, et compte bien amener ses 17 années d’expérience de joueur à sa nouvelle équipe. Steve Nash devra cependant trouver des solutions défensives s’il espère gagner un titre, puisque les Nets font partie des pires défenses de la ligue.

Le retour progressif des fans dans les stades

Le gouverneur de New York Andrew Cuomo l’a annoncé le 10 février, les grandes salles de spectacle et les enceintes sportives vont pouvoir rouvrir leur porte à partir du 23 février. La jauge sera fixée à 10% de la capacité totale du lieu avec des règles précises à suivre : présenter un test PCR négatif de moins de trois jours avant un match, distanciation sociale et port du masque sur place. Le Barclays Center pourra ainsi accueillir environ 1900 fans dès le 23 février pour leur match face aux Sacramento Kings. Idem du côté du Madison Square Garden à Manhattan, qui compte recevoir 2000 spectateurs à partir du 23, date de son match contre les Golden State Warriors. La plupart de ces places seront réservées aux abonnés, mais il est possible de laisser son email ici pour être contacté par les Knicks quand des places seront disponibles, et ici pour les matches des Nets. La réouverture même partielle des salles de NBA à New York est très attendue puisque les Knicks et les Nets n’ont plus joué devant du public depuis près d’un an, et l’arrêt de la saison dernière en mars 2020. Les Nets avaient ensuite repris par des matches de playoffs en juillet et août dans la bulle d’Orlando.

[Vidéo] Études supérieures : quelle école choisir pour un parcours international ?

Pour les lycéens, le choix d’un établissement d’études supérieures est crucial et demande réflexion et prise de recul afin de se poser les bonnes questions, selon le parcours professionnel visé. Si les écoles de commerce sont toujours très populaires, la dimension internationale est de plus en plus indispensable aux yeux des étudiants.

Jeudi 11 février 2021, Sarah Sen, responsable du Bachelor in Management (BSc) à l’ESCP Business School, abordait à l’occasion d’un webinaire dédié les thèmes suivants :

– Les avantages d’étudier dans un environnement international : commencer à cultiver une ouverture sur le monde
– Comment se préparer pour des études à l’étranger ?
– Les 10 raisons de choisir une école de commerce : elles ne sont peut-être pas celles auxquelles vous pensez

Sarah nous a également parlé de l’ESCP Business School et de son programme Bachelor in Management (BSc), et nous a expliqué comment candidater. Malek Baitieh, étudiant à l’ESCP Business School, était également présent pour partager son expérience.

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.
Téléchargez le support de présentation ici.

?  Contactez l’ESCP pour en savoir plus : [email protected]

 

4 restaurants où manger un délicieux pad thai à New York

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Enfin! Les restaurants new-yorkais peuvent à nouveau accueillir leurs clients en intérieur (dans la limite de 25% de taux d’occupation). Laissez vous tenter par un pad thai, ce plat traditionnel thaïlandais à la fois délicieux, nourrissant et abordable. French Morning en a sélectionné quatre pour vous.

Thai Villa

Les superlatifs manquent pour décrire ce restaurant du Flatiron District à la décoration zen mais majestueuse. La carte est également soignée avec des plats traditionnels mais raffinés. Comptez 24$ le “Royal pad thai”, une recette de nouilles de riz sautées avec crevettes, échalotes, pousses de soja, ciboulette, cacahuètes écrasées et crevettes séchées entourées d’oeuf. Notre coup de coeur! Réservations nécessaires par téléphone. 5 E 19th St, (212) 802-9999.

Glur

Ce n’est pas un “hole in the wall” mais presque, puisque cet établissement de Chelsea ne dispose seulement que de quelques chaises à l’angle de 19th St et de 7th Ave. Ici, le trésor se trouve en cuisine avec des plats thaïlandais pour la majorité sans gluten. On vous recommande leur pad thai qui, au delà des ingrédients traditionnels, est servi avec du navet et du tofu. Comptez 14$ la version végétarienne, 15$ au poulet, 16$ pour du boeuf ou du porc. Nombreuses options végan. 144 W 19th St, (212) 738-9898.

Yummy Thai

Yummy Thai est l’un des seuls restaurants thaïlandais dignes de ce nom dans le nord de Manhattan, où la nourriture sud-américaine est bien plus répandue. Sans surprise, le pad thaï est l’un des plats favoris de la clientèle de ce restaurant à la décoration exotique (un arbre trône au milieu de la salle) et au service sans chichi. Le prix varie de 12 dollars pour le pad thaï légumes à 21 pour la version avec vivaneau entier. Comptez 8,50$ le plat au déjeuner. Une adresse abordable et sans prétention. 4959 Broadway, 917-529-0811.

H&I Express Thai

Ce n’est pas le plus “fancy”, loin de là, mais qu’importe puisque ce restaurant de Bushwick à Brooklyn fait surtout de la livraison à domicile. Situé sur Bushwick Avenue entre les métros Flushing Av (J,M) et Morgan Av (L), H&I Express Thai propose un délicieux pad thai à seulement 10,95$ avec au choix porc, poulet ou tofu, ou 12,95$ pour des crevettes ou du boeuf. Là encore c’est du grand classique mais très bien exécuté avec des nouilles de riz accompagnées d’échalotes, de pousses de soja, de ciboulette, de cacahuètes écrasées et d’une sauce thaïlandaise maison. Le meilleur rapport qualité/prix. 459 Bushwick Ave, (347) 240-1155.

Clément Horvath, le passionné d’histoire qui redonne la parole aux soldats alliés

« Je ne suis pas un historien, simplement un passionné d’histoire éternellement reconnaissant pour sa liberté. C’est ma façon de dire merci ». Clément Horvath rend hommage aux soldats qui sont venus libérer la France, dans un livre qui vient de sortir aux Etats-Unis, Till  Victory –The Second World War by those who were there, (Editions Casemate).

« Cet ouvrage est un aussi un message de paix », ajoute t-il. Ce premier tome regroupe plusieurs centaines de lettres d’une cinquantaine de soldats alliés, durant la Seconde Guerre Mondiale, nous livrant ainsi leur correspondance intime avec leurs proches. Lettres d’amour, récits des combats, descriptions des conditions de vie sur le front écrits dans la boue des champs de bataille, autant de correspondances qui nous font découvrir l’Histoire d’une toute autre façon. Ce sont des confidences, des vécus que l’écrivain essaye de décrypter. Parmi tous ces parcours, les missives les plus émouvantes ont été rédigées par des hommes tués au combat : ils ne sont pas moins de quinze dans l’ouvrage, et pour la plupart décédés très jeunes. Des aviateurs canadiens engagés volontaires à 18 ans et déterminés à mettre fin au nazisme, comme Jim et Vernon Miller ou Albert Vardy, ou encore les fantassins Archibald Sayce de la 4th Infantry Division américaine ou Leonard Wood de la 7th Armoured Division britannique. Des histoires d’héroïsme, aussi, comme celles du tankiste John Leslie Harris ou du parachutiste américain Ernest “Bud” Siegel (que l’on suit de l’Italie aux Ardennes belges).

« Toutes me touchent d’une certaine façon, que ce soit par le témoignage en lui-même, par l’histoire de son auteur(e), ou par la relation particulière que j’entretiens avec ses descendants », renchérit Clément Horvath qui a travaillé quinze ans sur l’ouvrage. Toutes ces années de travail acharné ont fait de son livre, publié en France en 2018 et en Angleterre fin 2020, un véritable best-seller, qui a reçu le prix « Histoire 2019 », de la Fondation Stéphane Bern. Tous ces portraits sont renforcés par un podcast en anglais intitulé « Till Victory, a podcast about WWII and peace », dans lequel Clément Horvath interview des vétérans ou des historiens sur leurs expériences de la guerre ou le devoir de mémoire. Un travail complémentaire qui fait vivre l’ouvrage.

Le deuxième tome « Till Victory, lettres du jour J à la victoire », retrace la période 1944 à 1945, des plages de Normandie aux villages ravagés d’Allemagne. Paru fin 2020 en France, ce recueil abrite les nombreux témoignages inédits de ces soldats canadiens, britanniques américains, néo-zélandais au cœur de l’enfer. Ils révèlent leurs doutes, leurs craintes, leurs espoirs, l’effroi ou tout simplement leur combat. Un véritable travail de mémoire, jamais fait auparavant, à la rencontre de ces soldats dont l’avenir a été mis en pause pour notre survie. Il devrait être également traduit en anglais et publié aux USA dans un futur proche.