La Consule Générale de France à Los Angeles, Julie Dehaut-Bedos est l’invitée d’un webinar spécial de French Morning vendredi 5 février à 1:30pm (Pacific Time).
Quelques jours après l’entrée en vigueur de la fermeture des frontières françaises, à l’entrée et à la sortie, assortie de quelques exemptions, elle répondra aux questions des journalistes et des lecteurs de French Morning. Elle sera accompagnée de Nathalie Soirat, Consule adjointe. Voyages en France, démarches administratives, aides mises en place par le gouvernement français pour les expatriés: une heure de direct, animée par Sandra Cazenave de French Morning, pour répondre aux interrogations des Français de la circonscription consulaire de Los Angeles.
Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email ici.
Vous pourrez également poser vos questions en direct pendant l’émission en commentaire sur Facebook et YouTube.
Glose, la start-up française qui veut révolutionner l’usage de la lecture, vient de trouver le meilleur partenaire pour cela : le groupe américain Medium. Ce dernier vient d’annoncer racheter la pépite tricolore pour un montant confidentiel, de l’ordre de plusieurs dizaines de millions de dollars, sa première acquisition à l’étranger. « Nous sommes impressionnés non seulement par les produits de lecture de Glose et leur technologie, mais aussi par leur expérience dans le partenariat avec les auteurs de livres et les éditeurs », a déclaré Evan Williams, qui a également cofondé Blogger et Twitter.
La rencontre entre le fondateur de Glose et celui de Medium avait pourtant eu lieu il y a plusieurs années, en 2014, lorsque Medium n’était encore qu’un acteur émergent des réseaux sociaux et que Nicolas Princen travaillait sur le concept de Glose. Les deux hommes ne se reparleront que six ans plus tard, en pleine pandémie, lorsque le patron de Medium propose au Français de rejoindre sa plateforme pour y développer l’édition.
Depuis ses débuts, Glose a réussi à proposer une nouvelle façon de lire, plus attractive pour les “millennials” qui ne sont guère attirés par une tablette tactile. Pour ce faire, Glose permet à ses utilisateurs d’accéder à un catalogue de plus de 1,5 million de livres sur tous les supports : smartphones, ordinateur, tablette, online ou en offline. Ils peuvent aussi annoter des passages, les partager et échanger avec les membres de leur communauté, créer des groupes de lecture, se fixer des objectifs etc. Le groupe a noué des partenariats avec plus de 20.000 maisons d’édition, et atteint aujourd’hui plus d’1 million de lecteurs dans 20 pays.
Glose s’est aussi diversifié sur l’éducation, en travaillant avec des acteurs du secteur. Une diversification qui a particulièrement porté ses fruits l’an passé, au cœur de la crise Covid, avec l’essor de l’école à distance. Son offre à destination des collégiens et lycéens connaît alors un grand succès et est référencé dans les 20 meilleures applications par Google.
Pour Glose, cette opération représente bien sûr l’opportunité d’avancer encore plus vite, en bénéficiant des 170 millions de visiteurs uniques mensuels e Medium. « La mission de Glose a toujours été d’aider les gens à lire plus, et les aider à bénéficier plus de ce qu’ils lisent. Rejoindre Medium est une superbe opportunité d’apporter notre technologie à un plus grand nombre de lecteurs dans le monde », souligne Nicolas Princen. Améliorer l’expérience de lecture, multiplier les modes d’échange entre auteurs et lecteurs, mais aussi monétiser l’offre pour du contenu additionnel. C’est tout le défi qui attend aujourd’hui la vingtaine de collaborateurs de Glose, qui vont développer la verticale livre de Medium depuis Paris. Nicolas Princen s’est de son côté installé à Brooklyn, à mi-chemin entre ses équipes et les californiens de Medium.
Alors que la fermeture des pistes de ski fait débat en France, la Californie a décidé de garder ses stations ouvertes. Mais cela n’empêche pas cette pratique d’être encadrée par les mesures sanitaires. Ainsi, les Angelinos ne peuvent pas parcourir plus de 120 miles depuis leur domicile pour le plaisir, ce qui limite donc les stations autorisées (dites adieu à Mammoth cette année). En outre, la réservation des forfaits en avance (et en ligne) pour les remontées mécaniques et l’anticipation sont vos alliés (chaînes obligatoires) en ces temps de crise sanitaire.
Ces règles admises, French Morning vous invite à suivre son planter de bâton pour profiter des pistes de ski (et de luges) en 2021 :
Big Bear Mountain à 100 miles
Il vous suffit de rouler un peu plus de deux heures vers l’est de Los Angeles, direction les montagnes de San Bernardino pour être au pied des pistes de Big Bear. Deux stations coexistent avec un total de 55 pistes et 26 remontées mécaniques. Bear Mountain (comptez entre 99 et 139 dollars la journée, hors taxes), située à 2.172m d’altitude, attire notamment les snowboarders intermédiaires et avancés, avec une section sauts et pipe/half-pipe, ainsi qu’un snow park. Snow Summit (de 89 à 139 dollars, hors taxes) est plus «familiale». Pour en profiter pleinement, il faudra partir de bonne heure : le trafic est soutenu et rallongé par la mise en place des chaînes pour la neige et les parkings proches des pistes rapidement complets. Pour ceux qui souhaitent y passer la nuit, les réservations de Airbnb et d’hôtels ne sont admises que pour les personnes venant du même foyer (vérification des ID).
Mountain High à un peu plus de 80 miles
Le domaine skiable de Mountain High, à 2.300 mètres d’altitude à Wrightwood, est davantage apprécié par les débutants et les skieurs intermédiaires, avec ses 28 hectares de pentes douces et de remontées mécaniques. Il est d’ailleurs une référence pour apprendre aux plus jeunes à skier avec ses pistes vertes. Autre avantage : son offre flexible avec des forfaits pour la journée entière (de 84 à 109 dollars), la demi-journée ou la nuit (à partir de 49 dollars). Et cette station offre plus que des remontées mécaniques : on y trouve aussi une patinoire.
Mount Baldy à une cinquantaine de miles de L.A.
Vous n’allez pas perdre de temps sur la route en allant à la station de Mount Baldy, à seulement une heure de route de Los Angeles. Perchées dans les San Gabriel Mountains, ses vingt-six pistes (dont quatre vertes, huit bleues, sept rouges et six noires), desservies par quatre remontées mécaniques sur plus de 320 hectares, accueillent skieurs et snowboarders pour des descentes avec vue. Du fait de sa faible altitude, il faut vérifier l’enneigement, pour éviter de se retrouver à skier sur l’herbe. Vous pourrez trouver des billets entre 35,99 dollars à 83,99 dollars la journée.
Snow Valley à près de 100 miles
Créée en 1924, la petite station de Snow Valley compte un parc de sauts « The Edge », des canons à neige, quatorze remontées mécaniques, trois pistes vertes, treize bleues, dix rouges et trois noires. On peut y skier la journée (de 74 à 95 dollars), l’après-midi (de 64 à 85 dollars) ou la nuit (de 35 à 49 dollars). Les amateurs de ski nordique et de raquettes à neige trouveront également leur compte à Rim Nordic, qui offre tout ce qu’il faut avec plusieurs parcours (un total de 10 miles) pour tous les niveaux. Situé à moins de deux heures de route de Los Angeles (85 miles) et ouvert de 9am à 4pm, Rim Nordic est accessible pour 22 dollars la journée (tarif adulte) avec la possibilité de louer du matériel. Comptez 20 dollars par adulte pour l’ensemble skis, chaussures et bâtons et 20 dollars pour des raquettes à neige. Bon à savoir : le site a mis en place toute une série de mesures en raison de la Covid-19 afin d’assurer une pratique en toute sécurité.
Au départ de Las Vegas : Lee Canyon
Située au beau milieu du désert, Las Vegas est malgré tout entourée de montagnes, dont le Mount Charleston. C’est ici que se trouve la station de ski Lee Canyon. Alors si vous êtes à Sin City pour des raisons professionnelles ou pour les vacances, un passage dans cette station juchée à 2.500 mètres offre un dépaysement garanti à moins d’une heure du Strip. Ouverte de 9am à 4pm, la station dispose d’une vingtaine de pistes et toutes les infrastructures nécessaires pour la location (50 dollars pour des skis ou un snowboard). A cause de la pandémie, il faut suivre des règles précises pour s’y rendre : il faut donc réserver sa place de parking (10 dollars) puis acheter le forfait des remontées mécaniques (74 dollars la journée).
Et pourquoi pas dévaler les pistes de luge
Pour les familles qui voudraient se faire plaisir en dévalant les pistes en luge ou sur d’autres engins de glisse, Los Angeles regorge de spots. Le Mount Baldy Snow Tubing Park est l’un de ceux qui vaut vraiment le détour à 1 heure de route de Los Angeles. En raison des restrictions de l’État de Californie, la réservation est obligatoire (environ 35 dollars pour l’activité luge). La station Mountain High, qui se situe à 1h45 de Los Angeles (80 miles environ), a créé l’expérience Yeti Snow Play pour les plus jeunes (30 dollars la journée). Au programme : luge, bouées de neige et rencontre avec le Yéti ! Le resort est ouvert de 10am à 5pm le week-end (4pm en semaine). La réservation en ligne est obligatoire pour s’y rendre.
Le Snowdrift Snow Tubing Park vaut également le détour à moins de deux heures de Los Angeles (85 miles) et pour seulement 20 dollars par personne. Le site est ouvert toute la semaine. Attention, il faut télécharger une attestation en ligne avant de s’y rendre. Pour finir, impossible de passer à côté d’Alpine Slide, un véritable parc d’attractions pour s’éclater dans la neige (et l’été aussi). A un peu plus de 2 heures de Los Angeles (96 miles), le site propose de nombreuses activités comme des montagnes russes ou de la luge sur bouée. Les prix diffèrent selon les attractions. Les billets s’achètent sur place uniquement.
D’autres spots, plus “sauvages” (et donc gratuits) offrent des pistes de luge. C’est le cas de Mt Pinos (près du parking du camping Chula Vista) qui recèle de pistes pour tous les âges, mais aussi d’Idylwild, perché dans les San Jacinto Mountains, où il suffira de chercher les voitures arrêtées sur le bord de la route pour trouver des pistes improvisées dans la poudreuse.
Un an et demi après son arrivé, René Vojel a enfin réalisé ce qu’il voulait: créer officiellement la première association d’Alsaciens dans la région de Washington DC. Il n’en est pas à son coup d’essai. Avant de s’installer dans la capitale américaine pour suivre son épouse diplomate, il avait fait de même au Québec en lançant également une association d’Alsaciens. “Si on se demande, ‘Comment je vais trouver des Alsaciens dans la région?’ Avoir une association permet de se retrouver”, explique-t-il.
L’année 2020 a été chargée en événements pour l’association en devenir malgré la pandémie. “J’ai pu rencontrer une vingtaine de personnes lors d”une manifestation à la Maison française avant que tout passe en ligne”, raconte-t-il. Il créé un conseil d’administration provisoire et est nommé président en attendant de faire reconnaître l’association officiellement. “On a continué nos réunions avec zoom pour planifier des événements avec des gens que je n’ai jamais rencontrés et que j’ai seulement vus par écran”.
En octobre dernier, grâce à sa motivation, René Vojel a réussi à organiser le seul événement physique de l’association à l’Ambassade de France. En partenariat avec le Comité tricolore, les participants ont dégusté du vin, le restaurant français Convivial a servi une choucroute pour le dîner et des membres ont porté les célèbres costumes traditionnels alsaciens. “Le but de l’association n’est pas seulement de mettre en lien les Alsaciens, c’est aussi de faire découvrir la culture alsacienne à ceux qui ne l’a connaissent pas!”, souligne-t-il.
Face aux restrictions de la Covid-19, les membres ont trouvé des parades pour faire vivre l’association, notamment pour la grande fête de la Saint-Nicolas du 6 décembre. “J’étais déguisé en Saint-Nicolas, et on avait aussi un père fouettard!”, explique-t-il. “Les enfants sont venus avec leurs parents en voiture pour récupérer les friandises chez moi, respectant la distanciation sociale”.
Depuis le 25 janvier dernier, l’association est maintenant reconnue dans l’Etat du Maryland. Très prochainement, un bureau sera élu mais René Vojel n’en fera pas partie. “Malheureusement, je viens d’apprendre que nous partons pour l’Autriche pour trois ans”, confie-t-il. “Je suis déjà en contact là-bas pour créer une association d’Alsaciens!”, lance-t-il fièrement. Un autre Alsacien, Alain Boy, va reprendre le flambeau et mener à bien les nombreux événements à venir, notamment la visite de la ville de Strasburg, en Virginie.
Bascule dans un univers un peu flou, dans lequel on ne fait plus trop la différence entre l’EXpatriée et l’IMpatriée. Car Amélie Mourgues, notre invitée cette semaine, se trouve être expatriée dans son propre pays, la France. Et c’est ce qui fait la particularité de ce 57ème numéro de « Moi Impat ».
Tout à son enthousiasme, son nouveau programme est simple : aider ses grands ados dans la poursuite de leurs études, provoquer des retrouvailles avec Paris et ses amis et envisager un nouvel avenir professionnel.
Une impatriation parisienne en douceur, tournée vers sa famille, avec l’envie de retrouver ce qu’elle venait chercher.
Mardi 9 février 2021 un panel d’experts du réseau américain des Alliances Françaises proposait un webinaire interactif et instructif pour les francophiles non-francophones, et souhaitant le devenir. Vous pouvez visionner le replay ci-dessus ou directement sur la page YouTube de Frenchly.
Peu importe le niveau d’entrée, chacun peut en tirer des trucs et astuces indispensables pour appréhender la langue de Molière !
? Contactez la the Fédération des Alliances Françaises US : federation@afusa.org
Le Théâtre Raymond Kabbaz ne se laisse pas abattre et maintient ses événements annuels. Il organise la douzième édition de son festival de courts-métrages français, le vendredi 12 février. Durant cette soirée en partenariat avec Elma, une sélection de huit films, dont la moitié sont réalisés par des femmes et certains sélectionnés au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2021 et aux Césars 2021, seront au programme.
Pour la première fois, le festival aura lieu virtuellement. Autre nouveauté : le public est invité à voter en ligne pour le meilleur film, avec Audience Awards. Le réalisateur gagnant recevra le prix Audience View.
La soirée débutera à 8pm avec le film “La Chamade” (“Blackbirds”) d’Emma Séméria, qui suit les tumultes de coeur de Camélia, 15 ans, qui veut s’entraîner à embrasser avec la langue avec son meilleur ami. “J’Arrive” (“On My Way”), réalisé par Bertrand Basset, filme la relation entre Hubert, qui se retrouve veuf, et sa petite fille Léonie qui va l’aider.
Puis, “Massacre” de Maïté Sonnet relate la rage de deux sœurs, de 10 et 12 ans, qui sont obligées de quitter l’île où elles ont grandi, devenue trop onéreuse en raison des touristes. Dans “Particules fines”, le réalisateur Gregory Robin suit deux hommes, qui recherchent un sens à leur vie, et décident de tuer pour tromper l’ennui.
Après un entracte (sans vin, ni fromage, faute de présentiel), “Abada” de Jean Benoit Ugeux sera projeté. Il raconte les relations entre un père et son fils, qui dessinateur de BD, a mis en scène son père nu dans son dernier livre. “Salem”, de Sophie Beaulieu, suit un week-end en famille, où la nouvelle femme d’un oncle va semer le trouble.
Puis, “2030”, réalisé par Pierre Dugowson, nous transporte en novembre 2030, dans une salle de classe où il fait 48°C. La soirée se conclura avec “Summer Time”. Andra Tévy filme les (non)interactions entre les clients d’un café du littoral lors d’un dimanche estival.
La quatrième édition d’Animation First, du 5 au 15 février, sera intégralement en ligne cette année pour cause de Covid-19. Mais il en faut plus pour doucher l’enthousiasme des organisatrices de ce festival du dessin-animé, proposé par le French Institute Alliance Française (FIAF). “On ne passe pas en ligne par dépit. On est très fières de notre programmation“, souligne Delphine Selles-Alvarez, responsable des films au FIAF et co-programmatrice d’Animation First. “Le virtuel est une chance que l’on mesure tous les jours. Il permet de faire « passer le message » auprès d’un public beaucoup plus large, renchérit Catherine Lamairesse, l’autre programmatrice d’Animation First. L’animation est un outil multi-facettes tellement puissant pour raconter des histoires, aborder des sujets difficiles, faire rire ou faire de la poésie, en y apportant la légèreté du dessin“.
Lancé en 2018 pour faire découvrir les pépites de l’animation française au public américain, Animation First fait de nouveau la part belle aux premières. Au programme: 75 longs et courts-métrages pour petits et grands. Le coup d’envoi du festival sera donné par “Calamity”, le dessin-animé du français Remi Chayé sur l’enfance de la cow-girl légendaire. Ce western féministe sorti en 2020 n’a jamais été montré aux États-Unis.
Animation First s’est aussi offert un invité de marque: le réalisateur Wes Anderson, qui a sélectionné quatre de ses films d’animation favoris. Parmi eux, une étonnante version indienne du classique de Disney “Bambi”. Elle sera disponible, avec la version française, à la fin du festival. “La version indienne a été très peu vue à l’époque de sa sortie en Inde, après la Seconde Guerre Mondiale, mais elle a tout de même gagné un Golden Globe en 1948 aux États-Unis. C’est une version très intéressante: en plus du doublage, toutes les musiques ont dû être réécrites. Ça leur a coûté une fortune !”, précise Delphine Selles-Alvarez.
A noter aussi: une sélection de courts-métrages d’animation africains proposée pendant tout le festival, un hommage aux oeuvres du pape français de l’animation Paul Grimault et une nouvelle compétition rassemblant des étudiants de six écoles d’animation françaises et américaines. Le festival propose aussi des discussions sur les films montrés. Le 11 janvier, le scénariste de “Marius et Jeannette”, Jean-Louis Milesi, viendra notamment parler de “Josep”, le long-métrage sur l’artiste Josep Bartolí, détenu dans des camps de prisonniers en France alors qu’il tentait de fuir l’Espagne de Franco. Il sera accompagné de la veuve de l’artiste. “Le contexte actuel a permis au festival de se développer d’une manière inimaginable il y a six mois ! Mais ce développement ne pourra se maintenir que si on rouvre les salles. On ne peut pas garder vivant un festival pendant trop longtemps sans y inclure le public, explique Catherine Lamairesse. On se dirigera, quand les circonstances le permettront, vers un festival hybride ou, pour employer des mots plus festifs, ouvert et humain…”
À l’exception du film d’ouverture et de quelques autres, tous les films d’Animation First seront visibles simultanément sur la plateforme Eventive du festival. Celle-ci a vocation à devenir le nouveau service de streaming du FIAF. Il permettra au public de découvrir un catalogue de films français parfois peu montrés aux États-Unis. On n’arrête pas le progrès.
L’hiver, le froid, la pandémie… Autant de nouvelles peu réjouissantes qui ne doivent pas nous empêcher de profiter de la vie et de New York (en toute sécurité). Voici une liste de quatre restaurants où manger un boeuf bourguignon, pour un bon goût de France dans l’assiette.
Lena Wine bar
Le restaurant basque de Pierre et Jenny Gaona, situé dans le Lower East Side, reste ouvert cet hiver avec sept tentes individuelles, hermétiques et chauffées installées sur la rue pour vous sentir comme à la maison. Côté carte, l’établissement sert une recette très traditionnelle du boeuf bourguignon avec une viande de boeuf nourri à l’herbe, cuite dans le vin rouge avec ses champignons et ses carottes (25$). A accorder avec un bon vin français. Le couple dispose également d’un café à Greenwich Village (1B W 8th St), également ouvert en ce moment. 137 Eldridge St, (347) 935-1897.
Le Baratin
Le Baratin, restaurant français de Greenwich Village, a également investi dans des tentes similaires à celles de Lena. Vous pourrez donc y dîner au chaud entre ami(e)s à condition de réserver votre table à l’avance. Le boeuf bourguignon y est revisité puisqu’il est recouvert d’un parmentier de pommes de terre haché (28$). 26 Greenwich Ave, (212) 933-1080.
Bistro Vendôme
Du côté de Midtown East, le Bistro Vendôme reste lui aussi ouvert cet hiver avec un grand abris en bois à la fois aéré et chauffé sur le trottoir. Vous pourrez y déguster un boeuf bourguignon délicieux, à l’image de ceux qu’on trouve en France, pour 33$. Réservation par téléphone impérative. 405 E 58th St, (212) 935-9100.
Delice & Sarrasin
Pour une version végan du boeuf bourguignon, direction Delice & Sarrasin à Greenwich Village. Ce restaurant français dispose d’une petite terrasse chauffée qui peut asseoir huit personnes. On vous conseille de réserver en avance sur leur site. Leur boeuf bourguignon est revisité avec une viande végétale à base de protéines de pois, dans une sauce au pinot noir et épices, avec oignons, carottes et pommes de terre (22$). L’autre spécialité du lieu est la crêpe. 20 Christopher St, (212) 243-7200.
[Article partenaire] Une fois leur baccalauréat (ou diplôme équivalent) obtenu, les futurs étudiants français ont accès à une multitude d’options pour les études supérieures, que ce soit en termes de diversité d’offre ou de durée.
Dans ce paysage français d’études supérieures, de plus en plus de nouveaux étudiants sont attirés chaque année par deux types de formation :
– le Bachelor, programme post-bac en 3 ans
– le BBA, programme post-bac en 4 ans, acronyme de Bachelor in Business Administration, plus connu dans le monde anglo-saxon sous le nom de BSc (Bachelor of Science)
Bien que ces deux types de formation soient des « Bachelor », elles ne sont pas similaires et offrent des débouchés différents. Mais alors quelles sont les différences ?
Le Bachelor
Tout d’abord, la durée de la formation n’est pas la même et il est clair qu’avec une année supplémentaire dans le cursus, le BBA peut être considéré comme plus complet.
De plus, de manière générale, les écoles offrant des formations BBA délivrent un diplôme visé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il n’existe pas de législation officielle à ce sujet mais en général, une formation « Bachelor » visée par le Ministère s’appelle aujourd’hui un BBA.
Les formations Bachelor en 3 ans visent à former des diplômés directement opérationnels pour le marché du travail et s’adressent principalement au marché français. Le contenu de la formation est plus axé sur la pratique que la théorie, et le format 3 ans est en phase avec la structure LMD (Licence-Master-Doctorat) qui a été adoptée en Europe.
Rien n’empêche le détenteur d’un Bachelor de poursuivre les études en intégrant une formation master ; certains les voient aussi comme une alternative aux classes préparatoires pour intégrer un Programme Grande Ecole d’école de commerce. Une voie de concours est possible pour intégrer en seconde année et poursuivre ainsi ses études jusqu’à Bac+5.
Le campus de SKEMA Business School à Sophia Antipolis. L’école propose un programme BBA permettant d’acquérir un profil international et multiculturel.
Le BBA
À l’inverse, les formations BBA en 4 ans sont le plus souvent basées sur le format d’études international du monde anglo-saxon, comme on peut les rencontrer en Amérique du Nord ou en Asie. De ce fait, ces programmes sont attractifs pour les étudiants français mais également internationaux car il est très souvent possible de suivre tout ou partie du cursus en anglais. Le contenu de la formation est souvent plus académique même si l’aspect professionnalisant est également assez présent dans ces formations. Le fait de bénéficier d’une année supplémentaire de formation permet de se former plus en profondeur dans un domaine particulier, d’avoir plus de temps pour les stages ou expériences professionnelles.
Il faut également considérer l’aspect exposition internationale : aujourd’hui, la plupart des formations proposent aux étudiants des séjours à l’international pouvant aller de un à quatre semestres d’études. Actuellement, ces profils « baroudeurs » représentent souvent un atout lors d’une recherche d’emploi. D’ailleurs, le format d’études fait que les diplômés d’un BBA peuvent chercher du travail dans bon nombre de pays sans se restreindre uniquement à la France.
Les écoles de commerce qui offrent des formations BBA au format international ont également la possibilité de proposer à leurs étudiants des cursus double-diplôme avec des universités étrangères. Les étudiants peuvent ainsi valider, en 4 ans, le diplôme Français et le diplôme de l’université au sein de laquelle ils terminent leurs études. Cette option ouvre de nouvelles perspectives d’emploi ou de poursuite d’étude dans le pays où ils obtiennent leur diplôme. Si l’on prend l’exemple des Etats-Unis, les étudiants diplômés de ces universités peuvent, en fonction du type de formation, travailler de 1 à 3 ans sur le sol américain : expérience incroyable pour tout nouveau diplômé.
Les BBA qui proposent un format d’études international mettent aussi l’accent sur l’éducation générale, les compétences dites « soft skills » qui deviennent de plus en plus importantes dans les entreprises.
On peut résumer l’esprit d’un BBA en 4 ans en visualisant un triangle où l’on trouverait sur chaque sommet : le contenu académique de la formation, l’expérience à l’international, et l’expérience du monde de l’entreprise. Chaque composante interagit avec ses deux autres voisines pour déboucher sur la formation complète de l’étudiant.
Il est aussi logique de se poser la question de ce que l’on peut faire après l’obtention d’un BBA. En Europe, on est plus en phase avec la réforme LMD et donc la notion classique de Bachelor, particulièrement en France où d’un point de vue culturel, on est soit “un Bac+3” soit “un Bac+5”. Là encore, l’orientation internationale des formations BBA se cale plutôt sur le modèle international : à savoir commencer par l’obtention d’un Bac+4 puis poursuivre avec un Master au format international (Master of Science, MSc, dont la durée est en général de 1 an). Le niveau d’études final est donc bien à Bac+5 ; soit un 3+2 sur le modèle Européen ou un 4+1 sur le modèle international. À noter que certains diplômés intégrant directement le marché du travail après un BBA poursuivent sur un MBA (Master in Business Administration) après quelques années d’expérience professionnelle.
En conclusion, l’offre de formation est aujourd’hui suffisamment pléthorique pour que les nouveaux bacheliers puissent trouver la formation qui leur convient le mieux. Si le choix se porte sur une école de commerce pour un cursus post-bac, il est important de viser une école qui fait partie de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) et de s’assurer que le diplôme délivré est bien reconnu par l’état.
La recherche d’une formation supérieure ou, disons plutôt, de la « bonne » formation supérieure prend du temps afin de faire le bon choix, et l’on constate que les familles et les futurs bacheliers commencent les démarches de plus en plus tôt (souvent dès la seconde). Les futurs candidats doivent se renseigner et comparer les formations (contenu, stages, expériences internationales), participer aux journées portes ouvertes, rencontrer les équipes et échanger avec les étudiants des programmes envisagés.
Les études proposées par les écoles de commerce sont de qualité mais affichent des frais de scolarité importants. Cela représente donc un investissement non négligeable et on parle bien d’un investissement sur le long terme ; autant faire un choix définitif de formation bien réfléchi et le plus en lien avec son projet professionnel.
Yan Grasselli
Cet article vous a été proposé par Yan Grasselli, Directeur du programme GLOBAL BBA de SKEMA Business School.
Découvrez le programme SKEMA GLOBAL BBA : enseigné 100% en anglais et visé Bac+4 par l’État français, il vous permettra d’acquérir un profil international et multiculturel.
6 raisons de choisir le Global BBA de SKEMA Business School :
– 2 rentrées par an : janvier et septembre
– 13 spécialisations dont une nouvelle en Intelligence Artificielle
– Des doubles diplômes reconnus
– Un cursus flexible et personnalisable
– Jusqu’à 4 ans d’immersion académique à l’international
– Possibilité de commencer le parcours en France (Sophia Antipolis ou Lille), aux États-Unis (Raleigh) ou au Brésil (Belo Horizonte)
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
La décision de fermeture des frontières annoncée vendredi par Jean Castex a surpris, y-compris parmi ceux chargés de la mettre en oeuvre… Du coup, la journée de samedi a été marquée par une série de réunions et débats de cabinets. Alors qu’elle entrait en vigueur ce dimanche matin à 0h00 heure locale, les consultations se sont poursuivies jusque tard dans la soirée de samedi.
“Le principal problème, résume un membre de l’entourage du Premier ministre, sous condition d’anonymat, c’est celui de la constitutionnalité d’une interdiction d’entrée sur le territoire pour les ressortissants. C’est une liberté fondamentale et il faut être prudent sur la façon dont on le limite, sous peine d’être censuré par le juge”. Les mêmes débats avaient eu lieu en mars dernier lors de la première fermeture des frontières aux voyageurs en provenance des Etats-Unis. Après avoir d’abord envisagé une fermeture généralisée, le gouvernement avait dû faire une exception pour les ressortissants français (entre autres).
Outre les questions juridiques, “il était aussi crucial de ne pas se retrouver avec des gens coincés loin de chez eux”, explique Roland Lescure, député des Français de l’étranger (circonscription Amérique du Nord), qui a participé ce samedi à une réunion sur le sujet avec l’exécutif. “J’ai insisté sur le fait que les gens devaient être autorisés à rentrer chez eux, en tout cas ceux qui étaient partis avant le 31 janvier, dit-il. Pour les autres, le message est clair: on ne bouge pas. Le but est évidemment d’essayer de limiter au maximum la circulation des nouveaux variants dont on voit les dégâts qu’ils font dans certains pays”.
Après une journée de débats et de consultations juridiques, Matignon a donc finalement défini les conditions d’applications de cette fermeture des frontières. Le principe de la fermeture des frontières extérieures à l’Union européenne (dans les deux sens) est bien confirmé, et les exceptions suivantes sont admises:
1/ Retour en France: Les ressortissants français (et ceux de l’Union européenne) qui rentrent en France sont admis sur le territoire, à condition qu’ils y aient leur “résidence principale” (sur présentation d’un justificatif, dont le détail n’est pas donné par le texte) et qu’ils aient quitté le territoire avant le 31 janvier 2021 (les allers-retours sont donc interdits à partir de maintenant, sauf pour les motifs ci-dessous). Il n’est pas précisé qu’elle est la définition de “résidence principale”. Il faudra également présenter le billet d’avion aller montrant que le voyage a été commencé avant le 31 janvier.
2/ Motif médical impérieux: une urgence médicale vitale. Une personne peut également accompagner le patient si cela est nécessaire. Un certificat médical est exigé.
3/ Motif familial impérieux: décès d’un proche en ligne direct; garde d’enfant pour les parents séparés; assistance à un proche âgé; convocation par une autorité judiciaire ou administrative; impossibilité légale ou économique de rester sur le territoire sur lequel se trouve la personne (pièces justificatives: titre de séjour expirant, lettre de licenciement, etc…); protection de l’enfance et lutte contre les déplacements illicites d’enfants à l’étranger, protection des victimes de violence intrafamiliales.
4/ Motif professionnel impérieux: il faut que la présence de la personne concernée soit indispensable à l’activité (“Missions indispensables à la poursuite d’une activité économique, requérant une présence sur place qui ne peut être différée et dont le report ou l’annulation aurait des conséquences manifestement disproportionnées ou serait impossible”). Une attestation de l’employeur sera suffisante, ou, pour les professionnels du transport international, la carte professionnelle. D’autres cas spécifiques sont prévus, comme celui des professionnels de santé, des diplomates et autres personnes ayant une mission “liée à l’exercice de prérogatives de puissance publique” ou encore celui des sportifs professionnels.
5/ Les étudiants rejoignant leur lieu d’étude: par exemple ceux partant faire un semestre à l’étranger. Il faut présenter un certificat de scolarité de l’établissement.
Pour ce qui est de la sortie du territoire, également en principe interdite, les mêmes exemptions pour “motifs impérieux” sont prévues. Curieusement, le cas des personnes du retour à la résidence principale (notamment pour les Français expatriés qui se trouveraient en France provisoirement) n’est pas mentionné. Mais la liste est seulement indicative et le retour au domicile semble bien faire partie des motifs impérieux y-compris pour la sortie de France. Il faut également remplir une attestation spécifique, disponible ici.
Le responsabilité du contrôle de ces mesures incombe aux compagnies aériennes, c’est donc avant d’embarquer qu’il faudra produire les documents justifiant une éventuelle exemption.
Même si vous êtes autorisés à passer la frontière, il vous faudra présenter un test PCR négatif. Déjà obligatoire en provenance des Etats-Unis depuis l’été, il est désormais étendu à tous les pays, y-compris l’Union européenne, à l’exception des travailleurs frontaliers. Il faut par ailleurs s’engager sur l’honneur à s’isoler pendant 7 jours à l’arrivée en France.
Si elles devraient permettre d’éviter aux Français partis pour un court séjour de se retrouver coincés loin de chez eux, ces exceptions vont compliquer la vie de certains. C’est le cas de Delphine Robert. Cette Française vit depuis une an entre Lyon, où se trouve une de ses filles, scolarisée en prépa, et Houston où se trouvent son mari et son autre fille, scolarisée en lycée. A l’annonce de Jean Castex, elle s’est précipitée pour prendre un billet le 30 janvier -et faire le test préalable obligatoire- pour rentrer à Lyon avant la fermeture. « J’ai le sentiment que l’on paye la facture de ceux qui continuent à vivre égoïstement, dit-elle L’irresponsabilité de certains nous entraîne à subir de plus en plus de restrictions et je ne suis pas sûre que cela soit à terme productif.C’est une situation intolérable et injuste pour les Français vivant à l’étranger », ajoute t-elle tout en espérant que cette mesure ne soit que provisoire.
La crise de la Covid-19 continue de faire des ravages parmi les marques françaises aux États-Unis. Après les boulangeries Maison Kayser à l’automne dernier, c’est au tour de la marque française de beauté L’Occitane de se placer en dépôt de bilan aux États-Unis. Dans un communiqué, la marque fondée en 1976 et basée à Manosque, qui vend des savons, produits de beauté et huiles essentielles traditionnelles de la Provence, présente l’événement de façon positive. Elle indique qu’elle se place sous la protection du Chapter 11 du code des faillites américain pour mieux servir ses clients sur le multi-channel et mettre en œuvre son « plan d’optimisation du périmètre de magasins dans tout le pays ».
En cause bien sûr, les loyers auxquels le groupe ne peut plus faire face. Avec la crise, les clients ont déserté les boutiques, surtout dans les grandes villes, au profit de l’e-commerce. Dans le document envoyé à la Cour, L’Occitane indique que le chiffre d’affaires issu des magasins avait déjà commencé à baisser avant la crise, au profit des ventes en ligne, mais que la pandémie a accéléré ce phénomène. Ainsi, ses revenus issus de l’activité retail ont chuté de 56,5 % entre avril et décembre 2020, tandis que le e-commerce a bondi de 72 %.
Présent aux Etats-Unis depuis 1995, L’Occitane indique avoir tenté de renégocier les loyers de certains magasins auprès de ses propriétaires, mais que ceux-ci se sont montrés inflexibles. A ce jour, L’Occitane affiche plus de 15 millions de dollars d’arriérés de loyers dans le pays. Seule solution pour le groupe dirigé par Yann Tanini aux US : se placer temporairement sous Chapter 11 et dénoncer les baux qu’il ne peut plus assumer, pour limiter ses dettes. Alors qu’il détenait 166 points de vente dans 36 États, essentiellement dans des centres commerciaux, il compte fermer 23 magasins pour ajuster ses coûts fixes.
L’Occitane, qui emploie un peu plus de 1000 personnes, avait dû licencier 325 employés pendant le confinement, puis a repris la moitié d’entre eux. Dans le cadre de ce Chapter 11, il annonce aujourd’hui 40 suppressions d’emplois. « La décision de ce jour est une étape clé pour réaliser le potentiel de l’activité américaine de L’Occitane », a déclaré Yann Tanini, managing director de l’Occitane North America. « L’Occitane est toujours focalisée sur la création d’une expérience client agréable et personnalisée, et nous allons continuer à développer des produits innovants avec des propriétés uniques ».
Ces annonces n’ont semble-t-il pas fait frémir les investisseurs du groupe, coté à Hong Kong. L’Occitane a annoncé la mise sous la protection du Chapter 11 de sa filiale américaine le même jour que des résultats trimestriels encourageants. La marque connaît une croissance sans faille en Asie, particulièrement en Chine où ses revenus ont bondi de 29 % au dernier trimestre. Le titre L’Occitane a bondi de 25 % mardi et atteint un record en huit ans. Preuve que les marchés sont en tout cas convaincus de la capacité de la marque française à surfer sur sa réussite asiatique et à surmonter le défi américain.