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Jocelyn Devilliers, pionnier du pickleball aux Etats-Unis

C’est un sport original qui fait de plus en plus d’adeptes aux Etats-Unis. “Le pickleball se joue sur un terrain de badminton avec des raquettes courtes et une balle trouée. Les sensations sont proches du tennis“, explique Jocelyn Devilliers. A 26 ans, il est le premier français à être devenu joueur professionnel dans cette discipline qui requiert des réflexes et de l’agilité.

Ce sont le tennis et une blessure qui ont amené Jocelyn Devilliers aux Etats-Unis du côté de Wichita au Kansas. “Après avoir joué en Espagne pendant mon adolescence, j’ai été arrêté six mois en 2012 suite à une blessure de fatigue sur deux vertèbres”, raconte le Francilien. “Ça m’a décidé à aller aux Etats-Unis où j’ai décroché une bourse en août 2013 à la Wichita State University”. Sur place, Jocelyn Devilliers rencontre une ancienne joueuse de tennis, comme lui, qui s’est mise récemment au pickleball. “J’ai commencé à y jouer pour le fun et j’ai eu rapidement de bons résultats. Je me suis dit qu’il y avait peut-être quelque chose à faire”.

Crédit photo : Vulcan

Après avoir décroché un triple diplôme en entrepreunariat, marketing et management en 2018, le Français décide de se consacrer à plein temps au pickleball en avril 2019, à l’occasion de son premier US Open en Floride. “J’ai été éliminé en quarts de finale. Ça m’a motivé à continuer et à jouer plus”, déclare celui qu’on surnomme “Jay” aux États-Unis. Moins de deux ans plus tard, Jocelyn Devilliers est classé troisième meilleur joueur mondial de pickleball, dans une discipline qui compte désormais plus de trois millions de licenciés rien qu’aux Etats-Unis. “Les principaux tournois sont organisés aux Etats-Unis, donc on joue à travers tout le pays. Mais le pickleball se développe également à l’étranger, notamment au Japon, au Brésil, en Angleterre et en France”, explique le Francilien. “Tout indique qu’en France également ce sport est sur le point d’exploser, si l’on en croit la stratégie de la marque Babolat, qui vient de sortir une gamme de raquettes de pickleball en France”, ajoute Jean-Paul Bagot, représentant de Jocelyn Devilliers.

Au niveau amateur, le pickleball est notamment très pratiqué par les seniors grâce à des règles faciles à comprendre et la faible intensité de jeu qu’il requiert. “C’est un jeu très convivial, ludique, maintenant la forme et promouvant le lien social et intergénérationnel”, résume Jean-Paul Bagot. Il en est en revanche tout autre au niveau professionnel, où l’explosivité et la réactivité sont essentielles. “A la différence du tennis, un match de pickleball dure une trentaine de minutes. On en joue plusieurs par jours et il faut être extrêmement concentré car chaque point vaut de l’or”, indique Jocelyn Devilliers. “J’ai toujours été bon au service au tennis. J’essaie de miser là-dessus pour gagner un maximum de points”.

Après avoir dû arrêter en mars 2020 en raison de la Covid-19, Jocelyn Devilliers a pu reprendre les tournois en août. Des événements essentiels pour lui permettre de gagner sa vie. “Les sponsors m’aident surtout à payer mes dépenses, ma rémunération dépend beaucoup des prix des tournois. Je ne gagne pas des millions mais on survit”, confie le Français qui espère durer encore 5 à 10 ans sur le circuit. “Le pickleball devient de plus en plus compétitif, ça va être difficile”. Jocelyn Devilliers aimerait également participer au développement du sport en France. “J’espère y jouer des tournois cette année. Mon rêve serait d’arriver à faire grandir ce sport dans mon pays”.

La street-artiste franco-américaine amillionair place la femme au cœur de l’espace public

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« Je suis complètement addict à la peinture murale. Je trouve ça grisant d’avoir une énorme surface à couvrir. Et c’est un peu le problème, parce qu’on n’a pas toujours de grands murs à peindre sous la main », plaisante Amélie de Cirfontaine alias amillionair.

La jeune franco-américaine a vu sa carrière d’artiste prendre une nouvelle ampleur il y a quelques mois. Plus précisément en avril 2020, en plein confinement lié à l’épidémie de Covid-19. Les rues de San Francisco étaient vides, abandonnées, l’ambiance maussade, les commerces fermés. Des planches en bois commençaient à recouvrir les vitrines des enseignes… et sont devenues ses toiles favorites. Elle qui avait plutôt l’habitude de travailler à la commande pour des start-ups, ou de faire de l’art abstrait dans son studio, s’est alors transformée en vraie artiste de rue.

« J’ai commencé avec des wheatpaste posters, tu fais ta propre glu avec de la farine de blé et tu colles dans la rue. J’ai créé ces dames avec des bulles qui disent ce que beaucoup pensent. » Dans son domaine, amillionair est une des rares femmes et entend bien se faire une place en tant que telle. « Je voulais que ces paroles viennent d’une figure féminine non seulement parce que ça me permet de me sentir enfin représentée dans l’espace public mais aussi parce que c’est rare de voir des femmes avec ce genre de pensées générales dans le street art. Souvent c’est un homme ou bien un animal qui s’exprime, comme pour l’ours de Fnnch ou le rat de Ricky Rat. Pour moi, c’est une façon de mettre les voix féminines en avant. » 

« Respirer est un droit de l’Homme » © amillionair

Transgression polie

Afin de ne pas prendre de risques inutiles et de se sentir en sécurité, amillionair opère toujours en plein jour. Parfois en demandant la permission aux restaurateurs ou propriétaires des commerces, et parfois sans. « Au début, c’était un peu effrayant, je me demandais si j’allais me faire arrêter. Même si le wheatpasting peut être décollé très facilement, c’est la forme de vandalisme la plus inoffensive », précise-t-elle. Il lui arrive de croiser des forces de l’ordre. « La première fois, je collais une des femmes aux bulles et un policier s’est arrêté et a juste dit « ça a l’air joli ». Je sais que c’est aussi parce que je suis une femme blanche, et que tout le monde n’a pas ce genre d’interaction avec la police », ajoute celle qui a été très touchée par le mouvement Black Lives Matter.

Amélie de Cirfontaine a grandi en pensant qu’elle devait être une bonne petite fille sage. De celles qui suivent les règles et se tiennent aussi élégamment et discrètement que possible. Elle n’avait jamais envisagé pouvoir transgresser l’ordre établi dans des vêtements plein de peinture. Alors aujourd’hui, elle voudrait que la nouvelle génération sache que c’est permis, qu’elles ont le droit d’être énervées par une injustice, de faire du bruit, de s’exprimer haut et fort et d’agiter énergiquement une bombe de peinture. « J’adore quand les petites filles qui me voient dans la rue me disent « moi aussi je voudrais être une artiste ». »

Plus de pochoir, moins de marketing

« Pour moi, la prise de conscience a eu lieu quand JR (ndlr: le célèbre photographe et artiste français) est venu à San Francisco pour la fresque digitale Chronicles. Je suis allée l’écouter et j’étais très émue. Je me suis dit : c’est ce que je veux faire, créer et véhiculer des messages à la fois poétique et réfléchis. » Et puis amillionair a rencontré Yon, le père du petit bonhomme aux grands yeux, souvent coiffé d’un couvre-chef, parfois assis avec les pieds en avant. « Il m’a appris une des techniques du pochoir, il a été vraiment gentil et patient, lui-même a été l’élève de Fnnch (ndlr : un autre street-artiste local bien connu des San Franciscains) », explique l’ancienne étudiante en sculpture. 

Les œuvres de Yon et amillionair côte à côte. ©amillionair

La voilà lancée. 9 mois et une douzaine de peintures murales plus tard, amillionair pense plus que jamais que « rester coincée dans un bureau toute la journée n’est pas fait pour [elle] ». La consultante en marketing digital est prête à consacrer plus de temps à ce qu’elle aime vraiment. Elle n’a que 25 ans.

En ce premier mois de 2021, amillionair regorge de projets. L’un d’entre eux se fera avec l’association Paint the Void, dont l’objectif est de soutenir les artistes tout en embellissant  San Francisco. Être sélectionnée, c’est donc voir son art reconnu. « Ce sera pour le musée Yerba Buena, je vais collaborer avec cet immense peintre Seibot, à la station de Bart, Powell. On prévoit une large peinture murale avec 5 visages qui représentent différents types de personnes. Comme par exemple une femme trans, une femme de couleur, une femme féminine… » La ville les soutient. Ce qui était autrefois souvent perçu comme parfaitement illégal est aujourd’hui toléré voire encouragé. Dans des rues (et un monde) en pause, l’art est désormais symbole d’espoir. 

Améliorer sa posture et tonifier son corps avec le Pilates : une bonne résolution pour 2021

[Article partenaire] Si vous travaillez chez vous depuis de nombreux mois et que vous ressentez le besoin de faire de l’exercice de manière régulière sans pour autant prendre un abonnement dans une salle de sport – celles-ci étant malheureusement impactées par la crise sanitaire -, alors le Pilates peut sûrement vous aider.

Florence Benichou est française et s’est installée à New York quand elle avait une vingtaine d’années. Passionnée de danse depuis l’enfance, c’est à travers cette discipline qu’elle a découvert le Pilates. En 2008, elle devenait professeure certifiée de Pilates à la Kane School à New York, et après ses études elle travailla en clinique de rééducation et dans plusieurs studios de Pilates à New York, en Californie et en France. En 2010, Florence se lance et créé sa compagnie : FlowingPilates.

Elle répond ici à nos questions sur cette discipline si bénéfique en temps de confinement.

Psst… une offre spéciale vous attend à la fin de cet article !

Le Pilates, qu’est-ce que c’est ?

La méthode Pilates renvoie à son fondateur Joseph Pilates, gymnaste né en 1883. Il fut l’inventeur des exercices physiques dits «Contrology» qui visaient à la rééducation des blessés durant et suivant la 1ère guerre mondiale, méthode qu’il développa par la suite à New York en ouvrant son premier studio en 1923 pour répondre aux maux de la vie moderne et de la vie sédentaire, intégrant le sport dans une démarche de «Santé Globale».

Beaucoup apparentent le Pilates au yoga, cependant il existe de nombreuses différences entre les deux disciplines. En effet, “ le Pilates est un mélange de yoga, d’arts martiaux, de danse et de gymnastique ” nous explique Florence. On y retrouve en effet quelques positions connues de tout bon yogi, mais la pratique est bien plus “ dynamique et tonifiante, précise Florence. Même si l’on ne retrouve pas l’aspect spirituel et relaxant du yoga, le Pilates reste une discipline qui permet d’évacuer le stress.

La pratique du Pilates a pour but principal de renforcer les muscles profonds, dont le centre énergétique est situé dans la partie abdominale de votre corps, et ainsi de protéger votre colonne vertébrale et votre dos. “ En vous apprenant la pratique du Pilates, je vous apprend à bouger à travers votre centre, et à partir de là à étirer l’ensemble des muscles de votre corps et à le renforcer ”, explique Florence. Le Pilates vous permet ainsi d’améliorer, de corriger votre posture, de prévenir et soulager d’éventuels problèmes d’articulation, de maux de dos (scoliose, lombalgie…). “ En tant que professeure de Pilates certifiée, je suis amenée à travailler de plus en plus avec le corps médical, notamment avec les kinésithérapeutes ”, continue Florence.

Mais alors, est-ce surtout destiné aux personnes présentant des problèmes de dos ou d’articulations?

Pas forcément ” répond Florence. “ La pratique du Pilates permet à chacun de connaître son corps, et à le renforcer en profondeur ”. Le Pilates s’applique à tout le monde quelque soit l’âge. Bon pour le corps comme pour le mental, la pratique du Pilates est également prisée par les athlètes. “ Cela leur permet d’apprendre «le bon alignement» de leur corps afin de moins se blesser, ainsi que d’identifier la cause d’une douleur naissante pour savoir comment réagir ”.

Si vous n’êtes pas une athlète, pas de panique, le Pilates est aussi fait pour vous ! Si vous travaillez depuis chez vous pendant de longues heures devant l’ordinateur et que cela vous provoque inconfort ou des problèmes de dos; sachez, par exemple, qu’une session de 30 minutes de Pilates, deux fois par semaine, peut vous soulager et vous faire le plus grand bien. “ Bouger est nécessaire, rester assis toute la journée affecte le corps et crée des traumatismes ”, nous rappelle Florence, “ et le Pilates est une pratique  qui fait du bien à la tête et au corps ”. À noter par ailleurs que le Pilates s’adresse et est également recommandé pour les femmes enceintes, avec des exercices ciblés visant à renforcer les «muscles pelviens».

Pratiquer depuis chez soi, c’est vraiment aussi bien ?

Déjà avant l’arrivée de la Covid, je donnais 95% de mes cours en ligne, la situation de confinement n’a fait que réaffirmer mon choix  dans cette direction : c’est dire si Florence croit au modèle de la pratique du sport à distance ! Cela fait 10 ans déjà qu’elle l’expérimente au quotidien. “ Cela a vraiment un côté pratique, qui fait gagner du temps et qui permet de ne pas chambouler sa journée entière pour faire une séance de sport d’une demi heure ou une heure ”. Florence propose même maintenant des cours entre amis, toujours en ligne : idéal pour une séance de sport conviviale en temps de distanciation sociale.

Concrètement, comment se passe un cours chez FlowingPilates ?

Votre premier cours avec Florence est toujours un cours individuel, lors duquel votre professeure va discuter avec vous de votre parcours, de votre pratique du sport, pour établir un diagnostic, évaluer vos besoins et vous donner les grands principes de la méthode Pilates. “ Cela me permet d’apprendre à vous connaître et d’avoir une idée de votre niveau, l’idée étant de m’adapter à chaque personne et de répondre au mieux à vos besoins ”. Cela permet ensuite à Florence de vous intégrer dans un (petit) groupe d’élèves ayant le même niveau que vous. Même en cours de groupe, pas d’inquiétude, Florence est là, à l’écoute, pour observer et corriger vos positions et vos mouvements au besoin.

Et tout ça, c’est 100% en ligne?

Pour l’instant oui ”, confirme Florence, “ mais une fois la situation épidémique derrière nous, je reprendrai également les cours en présentiel, en studio, à domicile, en entreprise . Florence propose en effet également des cours groupés dans les entreprises souhaitant aider leurs employés à se sentir mieux au travail.

Intéressé·e ?

Contactez Florence pour en savoir plus sur ses offres de cours.

Bonne nouvelle : le 1er cours est gratuit pour les lecteurs de French Morning ! Rendez-vous sur le site de FlowingPilates et envoyez un email en précisant que vous venez de la part de French Morning pour bénéficier de cette offre.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

[Vidéo] Fiscalité des successions et donations franco-américaines

La dimension fiscale d’une succession ou d’une donation franco-américaine s’articule autour d’une convention qui lie les deux pays depuis 1978.

Mardi 26 janvier 2021, nous donnions la parole à Richard Ortoli, associé fondateur du cabinet d’avocats Ortoli Rosenstadt LLP à New York et François Burneau, notaire associé chez GMH NOTAIRES. Ils vous ont expliqué au travers d’applications pratiques le fonctionnement de cette convention, ses grands principes et ses opportunités insoupçonnées.

Ils ont également abordé les principales règles qui gouvernent la fiscalité des successions et des donations, tant aux États-Unis qu’en France.

Retrouvez le replay du webinaire ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.

Téléchargez le support de présentation ici.

Les experts

François Burneau, notaire

Richard Ortoli, associé fondateur du cabinet d’avocats Ortoli Rosenstadt LLP à New York.
Email : ro@orllp.legal
Téléphone : +1 212 588 0022

 

Avec La Cabane Des Petits à L.A., Mariama Cisse-Gueye a créé la crèche dont elle rêvait pour ses enfants

Mariama Cisse-Gueye a débarqué à Hollywood pour réaliser son rêve : être productrice de cinéma. Mais elle s’est rendu compte au gré de petits boulots que son rêve n’était pas le cinéma, mais de s’occuper d’enfants. Elle a ouvert, début janvier, la Cabane Des Petits, une crèche dans l’ouest de Los Angeles.

Après des mois de travaux, elle a aménagé une partie séparée de son domicile à Sawtelle pour y installer une salle de jeux, une chambre pour la sieste et une salle de bain. La jeune maman s’est adaptée aux nouvelles règles sanitaires pour ouvrir sa structure, avec la prise de température dès l’arrivée des enfants et une désinfection générale des salles tous les soirs.

La salle de jeux aménagée. /Photo DR

Refusant de cataloguer le concept de sa crèche, elle y voit “un mélange de Montessori, mais aussi de la philosophie Playbase”. Bref, ce dont elle rêvait pour ses enfants.

Elle peut y accueillir jusqu’à douze enfants par jour, âgés de 6 mois à 3 ans. “Deux programmes sont proposés : “infant” avec des activités pour éveiller les cinq sens ; et “toddler” qui prépare à l’entrée en maternelle”, décrit la Française de 31 ans, qui effectue les activités dans sa langue natale. “Les livres, les chansons, tout est en français. C’est un réel enrichissement pour les enfants.”

Un havre de paix pour la sieste. /Photo DR

Les journées démarrent par un petit-déjeuner (à base d’aliments biologiques), suivi par des classes -comme utiliser la pâte à modeler pour travailler les couleurs-, la venue d’un intervenant (musique, art, jardinage, cuisine), le déjeuner (bio toujours) digne des repas de la cantine française, une histoire avant la sieste, et se concluent par un temps libre “pour que les enfants interagissent ensemble, se socialisent”.

Des déclics au gré de jobs de babysitter

Alors que la passion qu’elle met dans son projet est palpable, Mariama Cisse-Gueye était loin de s’imaginer ouvrir une crèche, à son arrivée à Los Angeles en 2011. Elle rêvait alors de devenir productrice – et accessoirement, apprendre l’anglais. Elle enchaîne les cursus, suivant des cours de cinéma. En parallèle, pour vivre, elle se trouve un emploi de baby-sitter. “Une mère de famille m’a fait remarquer que j’avais beaucoup de patience avec les enfants”, se souvient-elle. Un premier déclic. Alors qu’elle poursuit cette activité en 2016, elle accompagne des enfants dans des classes pour l’adaptation à la maternelle. “J’aidais les maîtresses, c’était très épanouissant”, avoue-t-elle. “J’adore le cinéma, mais il ne me rendait pas aussi heureuse.”

Le jardin et ses jeux. /Photo DR

Cette expérience finit de la convaincre. Elle démarche la crèche Alouette en 2017. D’assistante, elle passe “manager” en un an, et obtient les certifications nécessaires au Santa Monica College. Une envie creuse alors son chemin : “j’avais une idée de plus en plus définie du programme que je voulais faire, j’ai donc eu envie d’ouvrir ma propre structure”, plaide Mariama Cisse-Gueye. Elle mise ainsi sur des jeux en bois à la place de jeux électroniques, mais aussi sur la stimulation des enfants au travers d’un panel d’activités d’éveil. “Ce n’est pas forcément le cas dans les crèches américaines”, compare-t-elle.

Et son projet fait sens : “il y a un manque de crèches dans la ville, les places sont limitées.”

7 terrasses chauffées qui servent la raclette ou la fondue à New York

Ce sont les plats les plus populaires de l’hiver de France. Mais vous pouvez aussi les trouver dans plusieurs restaurants à New York, malgré la pandémie. Voici les meilleures adresse où manger une raclette ou une fondue dans la Big Apple.

La raclette

Crédit photo: Cafe Paulette

Raclette: c’est LE restaurant idéal pour déguster une raclette comme en station de ski. Le restaurant d’East Village a aménagé sa terrasse sur rue avec une vingtaine de chaises, des vitres de séparation et des chauffages d’appoint. Ici, on vous sert le fromage à raclette fondant directement dans votre assiette, à partir d’une demi-meule. Comptez 16$ pour une assiette avec patates, cornichons, oignons et fromage au choix (dont raclette et morbier). Puis entre 5 à 6$ pour ajouter de la charcuterie (viandée séchée, prosciutto, jambon de paris ou saucisson sec). Miam! 511 E 12th St, (917) 997-7306.

Cafe Select: la pandémie n’a pas non plus arrêté le Cafe Select à SoHo, qui a carrément construit des mini chalets en bois sur la rue pour continuer à vous accueillir dans un décor montagnard et chaleureux. Du côté de la carte, le restaurant propose une formule raclette à volonté pour 29$, à laquelle ajouter une assiette de charcuterie à partager pour 16$. Les puristes peuvent également réserver à l’avance leur propre machine à raclette, au même prix individuel. 212 Lafayette St, (212) 925-9322.

Cafe Paulette: le restaurant français de Fort Greene ne s’est jamais arrêté de servir de la raclette, à chaque hiver depuis 2013. Il en de même cette année sur leur terrasse chauffée en bois, qui peut accueillir environ 25 personnes. Comptez 28$ par personne à la carte, ou 35$ pour un groupe de 3 à 5 personnes avec votre propre machine, à condition de réserver à l’avance. Dans les deux cas, vous n’aurez rien à débourser en plus, le jambon blanc, le saucisson et le jambon de Parme sont compris dans le prix. A noter que l’établissement ne sert que des vins naturels et dispose de sa propre wine-store la porte à côté. 1 S Elliott Pl, (718) 852-8582.

La fondue 

Crédit photo : Pier17

Cafe Select: le restaurant de SoHo propose également une fondue, affichée à 29$ par personne (2 personnes minimum), avec six choix de recette : la fondue suisse classique/ champignons sauvages/ sud des Alpes/ huile à la truffe blanche/ herbes fraîches ou bière brune. Comptez 16$ l’assiette de charcuterie à partager. 212 Lafayette St, (212) 925-9322.

The Greens at the rooftop at Pier 17: c’est l’endroit le plus féérique où manger une fondue. The Greens, situé sur le rooftop de Pier17 à Downtown Manhattan, vous accueille dans des petites cabines vitrées dont chacune dispose de sapins, d’un sol en bois, de coussins et d’un éclairage tamisé. C’est beau, joliment décoré, confortable, bref on se croirait à la montagne. Le menu nous emmène aussi sur le pistes de ski avec la fondue présentée à 28$, dans laquelle tremper votre pain, mais aussi des brocolis, des pommes de terre croustillantes, des morceaux de pomme et de poire. The Greens, Pier 17, 89 South Street.

Hütte: ce pop-up de l’Upper East Side vaut au moins autant le coup que The Greens. Caché dans un backyard aménagé derrière le restaurant Schaller’s Stube, Hütte vous accueille dans un décor de chalet après-ski. Au menu, une fondue préparée à base d’emmental, de fromage suisse scharfe maxx et de kirsch, servie avec du pain, des morceaux de saucisses allemandes (la spécialité de Schaller’s Tube) et des légumes. 35$ par personne pour deux minimum. 1652 2nd Ave, (646) 981-0764.

Gran Torino: ce bar/ restaurant de Williamsburg est tenu par les mêmes propriétaires que le Cafe Select. On y retrouve donc la même fondue mais moins chère, 24$ par personne, avec trois options au choix : fondue suisse classique/ sud des Alpes ou huile à la truffe blanche. Viande séchée ou saucisse en accompagnement pour 4$. Gran Torino a également installé des mini chalets sur sa terrasse mais aussi et surtout grande yourte qui vous fera voyager. 131 Berry St, (347) 987-4333.

À Miami, Mélanie Ranvier dépoussière l’image de la mode seconde main

« Tout comme les chats, les habits ont également plusieurs vies », lance Mélanie Ranvier, esquissant un large sourire. Installée à Miami, cette Française de 32 ans, originaire de la région parisienne, vient de créer Old Fashioned is the New Chic, un site de vente de vêtements de seconde main pour femme, avec la ferme intention de prouver que le vintage est tout sauf passé de mode.

« Les grandes enseignes de prêt-à-porter nous incitent à acheter en quantité et de manière compulsive selon de nouvelles collections lancées à grand renfort de publicité plusieurs fois par mois. Cependant nous portons bien souvent les mêmes vêtements tandis que les autres restent empilés dans les placards », déplore Mélanie Ranvier qui a entièrement repensé son mode de consommation afin de se constituer une garde-robe responsable, éthique et durable.

Sensible aux enjeux environnementaux et de société, cette mère de famille, diplômée d’un master de l’Institut Français d’Urbanisme à Paris, mise dorénavant sur une mode circulaire, limitant le gaspillage et prolongeant la durée de vie d’un vêtement, en opposition avec le phénomène de fast fashion qui est apparu dans les années 1990. « Je ne pouvais plus fermer les yeux sur les conditions de travail ainsi que sur les répercussions environnementales désastreuses de l’industrie textile », insiste la trentenaire dont la prise de conscience s’est accentuée ces dernières années suite aux accusations de travail forcé de Ouïghours en Chine.

Afin d’apporter sa pierre à l’édifice pour faire bouger les lignes de la mode, tout en facilitant la vie de celles qui souhaitent également acheter des vêtements d’occasion mais qui ne trouvent pas le temps d’aller dénicher la perle rare, Mélanie Ranvier a créé une vitrine digitale proposant des looks 100% seconde main. Alimenté chaque dimanche par des collections capsules aux thématiques variées, son site est rempli de pièces vintage allant du blazer à la veste en jean en passant par un cardigan ou encore une jupe fleurie, des trouvailles dénichées essentiellement en friperies. « Ces établissements sont bien souvent tenus par des organismes caritatifs ce qui permet dans un premier temps de contribuer à des projets sociaux, indique-t-elle. Acheter des vêtements de seconde main permet également de s’habiller à bas coût et surtout d’avoir une certaine originalité en créant son propre style, sans risquer de croiser une personne portant la même tenue dans la rue ».

Sur ses réseaux sociaux, la jeune femme partage également ses lectures, quelques astuces ainsi que des conseils sur la mode circulaire. « Il important d’éveiller les consciences afin d’améliorer la situation sans pour autant faire culpabiliser le consommateur sur ses habitudes d’achat car les industriels et les gouvernements doivent également suivre le mouvement, souligne Mélanie Ranvier. En attendant, si nous pouvons privilégier les achats réfléchis et durables plutôt que de succomber aux tendances mode éphémères, c’est déjà un bon début ».

[Vidéo] Immigrer aux États-Unis en 2021 : qu’est-ce que le visa O, et comment l’obtenir ?

Vous êtes un·e entrepreneur·e, un·e artiste, un·e musicien·ne, un·e athlète, vous travaillez dans le domaine scientifique ou créatif, et vous souhaitez développer votre activité aux États-Unis ?

Le replay de ce webinaire d’une heure dédié aux visas peu connus est fait pour vous. Lors de ce webinaire en anglais, Ron Matten et Arthur Deucher Figueiredo de Matten Law vous ont conseillé sur la manière d’optimiser dès maintenant vos chances de succès en cas de demande d’un de ces visas “exceptionnels”. Ils ont détaillé les différentes options, avec un focus particulier sur le visa O-1.

Apprenez ce qui est considéré comme “exceptionnel” par l’administration américaine et mettez toutes les chances de votre côté pour décrocher votre visa !

?  Pour en savoir plus, contactez Ron et son équipe à [email protected], ou prenez directement rendez-vous ici.

Téléchargez le support de présentation ici.

Chandeleur 2021 : où trouver les meilleures crêpes à Washington et dans les environs ?

La Chandeleur 2021 a lieu le mardi 2 février. Crêpes ou galettes, sucrées ou salées, les choix ne manquent pas. Bonne nouvelle : on peut manger de bonnes crêpes (et parfois galettes) à Washington et dans la région. Notre sélection de crêperies et de restaurants (avec les précautions sanitaires bien sûr).

Pour les larges choix de saveurs 

Pour les gourmand(e)s qui sont à la recherche d’un large choix de saveurs, Crepes A-Go-Go propose un menu à rallonge avec pas moins de 70 saveurs différentes. Cette grande crêperie, située à quelques minutes de la capitale, a eu la bonne idée de mélanger les saveurs françaises et américaines, avec notamment la « peanut butter and jelly », la crêpe au beurre de cacahuète et confiture de framboises. Compter 6$ pour une crêpe au sucre et 10$ pour les crêpes composées. Les repas sur place ne sont pas autorisés, mais possibilité de drive sur place ou de se faire livrer. The Kentlands, 514 Main Street Gaithersburg. Plus d’informations ici.

Petit restaurant aux murs rose, Crepe away a l’allure d’un « diner » américain. Beurre de cacahuète, chocolat, banane, framboise… Le menu propose des saveurs classiques à base de chocolat. La crêperie a fait un petit clin d’œil a l’ancien président américain Donald Trump, avec la crêpe Donald, composée de chocolat blanc, framboise, banane et myrtilles. La crêperie est ouverte pour de la vente à emporter tous les jours entre 11:30AM et 11:30PM. Compter entre 6,50$ et 10$. Livraison possible entre 6PM et 12AM. 2001 L St NW, Washington. Plus d’informations ici.

Pour des recettes raffinées 

Situé à Arlington, Obylee est avant tout un restaurant polonais, qui s’est fait connaître pour ses desserts succulents. Au menu : la « Fluffer nuter » (pâte de guimauve, beurre de cacahuète, sauce Melba et crème fouettée), la « Salted caramel » (caramel de beurre salé et glace vanille), ou encore la « Tiramisu » (mascarpone, chocolat noir belge, espresso, boudoirs et crème fouettée). Compter 4,95$ pour la crêpe sucre brun et cannelle, jusqu’à 12,95$ pour la Tiramisu. Repas sur place autorisé, vente à emporter possible. 3000 N Washington Blvd., Arlington, VA.

Connu pour ses plats issus de la gastronomie française, Le Chat Noir propose également une petite sélection de crêpes salées et sucrées. Outre les classiques, vous pouvez vous laisser tenter par la crêpe aux marrons glacés, la « Dame Noire » (pistaches, coulis de chocolat fondu, glace à la vanille et chantilly), ou encore la « Shishi »(confit de fruit rouge chaud et chantilly). Le restaurant propose également la fameuse crêpe Suzette flambée au Grand Marnier. Compter entre 6,50$ et 10,25$. Commande en ligne et livraison possibles. 4907 Wisconsin Ave NW. Plus d’informations ici.

Autre adresse française, le restaurant Le Grenier propose la crêpe « Odette »(confiture figue et rhubarbe, glace à la vanille, chantilly), ou encore la « Pomme d’Api » (pomme caramélisée, coulis de caramel, noix de macadamia grillée, glace au caramel beurre salé). Livraison et drive possible. Compter entre 6,50$ et 10$. 502 H St NE.

Pour les petites faims

Coffy Cafe s’est forgé une jolie réputation dans le quartier de Columbia Heights. Le menu n’est pas long, mais propose de très bons cafés et un petit choix de crêpes savoureuses. Mention spéciale pour « The Coffy Super Fruits Crepe » (Nutella, coulis de framboise, bananes, myrtilles, crème fouettée et coulis de chocolat). Il existe également une sélection de crêpes salées. Compter environ 9,75$. 3310 14th St NW.

Située dans le quartier occupé de Union Square, Crepe Lena propose des crêpes classiques aux prix légers à emporter. Le menu propose une sélection classique, et des options plus originales comme la crêpe à la mangue, à la noix de coco, à l’ananas ou encore au fromage à tartiner. Fourchette de prix entre 5,50$ et 8,99$. 40 Massachusets Avenue NE. 

Pour cuisiner sa propre fournée

La Petite Loulou propose un coffret spécial avec tous les aliments pour cuisiner ses galettes a la maison. Le coffret est composé de pâte à tartiner au chocolat, fruits rouges confits, crème fouettée, fromage et jambon. La crêperie possède une boutique à Union Market et propose également un large choix de crêpes. 1309 5th Street, NE. Plus d’informations ici.

« Les aventures de Boudini et ses amis », le premier dessin animé en français louisianais

Signe de la résurgence du français en Louisiane, notamment grâce aux programmes bilingues, le premier dessin animé en français louisianais sort ce lundi 25 janvier.

N’allez pas l’appeler « cajun », le nom en général donné aux francophones de l’Etat, car « il y a plusieurs dialectes en Louisiane », rappelle Will McGrew, directeur de Télé-Louisiane et producteur exécutif des aventures de Boudini et ses amis. « C’est Maggie Perkins, responsable du développement communautaire au CODOFIL (Conseil pour le développement du français en Louisiane) et experte du français louisianais, qui a écrit le script. Elle a choisi des mots partagés par plusieurs dialectes, en essayant de tenir compte des différences régionales ».

L’équipe travaille depuis plusieurs années sur le concept. « La production a démarré en octobre, grâce à un partenariat avec le consortium des écoles d’immersion de Louisiane qui nous a permis de financer la série », poursuit Will McGrew. « Mais les illustrateurs, Philippe Billeaudeaux et Marshall Woodworth, dessinent les personnages depuis deux ans. »

Chaque épisode des aventures de Boudini et ses amis (dix au total) sortira mensuellement. L’objectif est de faire (re)découvrir au plus grand nombre l’histoire, la culture et l’héritage créole et cadien de l’Etat de Louisiane. « Les épisodes sont mis à disposition des écoles d’immersion qui sont nos partenaires principaux dans la réalisation du dessin animé. Chaque école pourra les intégrer à son programme comme elle l’entend. Nous avons travaillé avec différents professeurs pour créer des activités pédagogiques qui accompagneront la série », ajoute le producteur. Disponibles sur la chaîne YouTube de Télé-Louisiane, « les épisodes seront éventuellement diffusés sur des chaînes publiques », espère-t-il.

La série est principalement destinée aux enfants de quatre à sept ans (de la maternelle au CP), mais « les personnages ont été pensés de manière à aussi intéresser les collégiens, les lycées et les adultes », précise Will McGrew. Boudini, le personnage principal, et son alligator Coco ont été créés dans les années 1980 par le dessinateur, magicien et présentateur d’émission télévisée Ken Meaux. L’artiste, connu sous le nom de « Grand Boudini » dans ses émissions, a donné son accord pour que ses personnages soient ressuscités. « Philippe Billeaudeaux, l’un des illustrateurs de la série, regardait l’émission quand il était jeune », explique Will McGrew. « Le show était en anglais, mais avec des éléments de culture acadienne et louisianaise. Il a contacté Ken Meaux pour lui demander s’il pouvait reprendre ses personnages et les adapter en cartoon, et sa requête a été acceptée. Nous avons choisi d’ajouter le personnage de Colinda, une femme créole, pour respecter la parité dans la série ».

Voir le premier épisode :

Avec Dowit, les enfants apprennent les sciences en s’amusant

Pas besoin de technologies compliquées pour favoriser l’apprentissage et l’acquisition de connaissances chez les enfants…Du carton, des ciseaux, du ruban adhésif, une bonne dose d’imagination, et une envie de jouer suffisent. Dowit, une nouvelle start-up créée par le Français Mathieu Penot à Stanford, est là pour le prouver.

Au départ, Dowit est mon projet de master en Sciences de l’Education que j’ai obtenu cette année à l’université de Stanford“, explique-t-il. “Aujourd’hui, ce sont plus de cinquante activités différentes qui sont disponibles pour les enfants de 4 à 8 ans. Les parents peuvent souscrire un abonnement mensuel et choisir les ateliers qui plaisent à leurs enfants.” Le but de Dowit est de développer la créativité des enfants, leur confiance en soi, leur esprit critique et leur curiosité.

Mathieu Penot n’en est pas à sa première tentative dans le domaine de l’éducation. Après des études d’ingénieur à Centrale Nantes et deux années passées dans le conseil à Paris, il part à Singapour pour travailler pour une start-up qui développe des ateliers créatifs pour les enfants. “J’y ai passé trois ans, qui m’ont permis de découvrir ma passion pour le domaine de l’éducation des plus jeunes. Malheureusement, l’entreprise n’a pas marché“, relate Mathieu Penot. “Une opportunité de déménager aux Etats-Unis s’est présentée grâce au travail de ma copine, ce qui m’a permis de découvrir les entreprises de la Bay Area spécialisées dans l’éducation, et de faire mon master en “Learning design et technology”, qui m’a permis de mieux maîtriser les outils technologiques qui servent à amplifier l’apprentissage.

Quand il crée Dowit, Mathieu Penot a pour ambition de créer la plateforme de référence pour les enseignants et les parents qui cherchent des idées d’activités créatives pour les enfants. La fermeture des écoles et le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 changent complètement la donne : “J’ai pivoté le site sur l’enseignement en ligne, afin de continuer à faciliter ces apprentissages même à distance. Les enfants doivent pouvoir participer à des activités manuelles avec ce qui est disponible à la maison. C’est une très bonne façon de développer l’esprit d’entreprise dès le plus jeune âge.

Très interactifs, les ateliers font appel à la réflexion et à la créativité des enfants : à partir d’une idée comme la construction d’une maison ou d’une fusée, la création d’un jeu de société ou d’un labyrinthe de billes, les enfants observent plusieurs prototypes présentés par Mathieu Penot avant de se lancer : “Les enfants réfléchissent à la manière dont ils veulent créer l’objet. On a souvent des projets très différents. Par exemple, une petite fille qui voulait construire une maison pour sa baleine en peluche a décidé de ne pas inclure de portes, afin que l’eau ne s’écoule pas…” La réalisation de ces projets permet aux enfants d’acquérir de nombreux concepts par le jeu : ainsi, l’observation des billes qui roulent dans un labyrinthe introduit le principe de gravité.

Si Mathieu Penot est pour le moment seul aux commandes de Dowit, et anime tous les ateliers lui-même, il espère vite développer une communauté éducative autour de la plateforme. Les ateliers sont dispensés en anglais, avec la possibilité de les faire en français pour les enfants qui le comprennent. A terme, Mathieu Penot vise une ou plusieurs levées de fond qui lui permettront de pérenniser son projet.

“Noires Amériques” : une conversation littéraire avec Lilian Thuram

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Le Centre de la francophonie des Amériques et l’Alliance française de Chicago vous convie à une conversation littéraire avec Lilian Thuram le 26 janvier à 12pm (ET).

L’ancien champion du monde français échangera avec Rodney Saint-Éloi, écrivain et directeur des éditions Mémoire d’encrier (Québec), sur les thèmes du racisme et du vivre ensemble. Originaire de Guadeloupe, Lilian Thuram a publié La pensée blanche fin 2020, un ouvrage dans lequel il interroge le processus de hiérarchisation des races. Cette rencontre littéraire a pour but de promouvoir les valeurs de l’inclusion, du dialogue et de faire découvrir la richesse et la diversité de la littérature francophone du continent américain”, explique le Centre de la francophonie des Amériques.

L’inscription pour cet événement en ligne est gratuit ici. Quatre autres conversations littéraires auront lieu respectivement les 2, 9 16 et 23 février avec quatre autres auteur(e)s vivant sur le continent américain. Le programme complet ici.