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Marc de Suzzoni, de Top Chef au roman policier

Producteur de télévision, Marc de Suzzoni fut, dans sa vie d’avant, notamment à l’origine de l’adaptation en France de Top Chef. Installé depuis quelques années à Las Vegas, il sort son premier roman, La beauté du vice, chez LBS Noir (Dilisco – groupe Albin Michel), un roman policier dont l’intrigue se déroule dans la capitale du vice.

Après un début de carrière comme journaliste, il est devenu producteur, directeur du développement et de la création de Studio 89, la société de production interne de M6. Un poste où il adapte ou crée certains des grands succès de la chaîne: Top Chef, Cauchemar en cuisine, ou encore Chasseurs d’appart ou Objectif Top Chef. Et à l’approche de la quarantaine, raconte-t-il, j’avais envie d’essayer d’autres formes de narration. Les États-Unis ont une manière très différente des Européens de faire de la télévision et de raconter des histoires. Ce challenge m’excitait”.

Destination donc les Etats-Unis. En 2015, il s’installe avec son mari à Las Vegas.  “Pour mon secteur d’activité, dit-il, c’est tous les avantages de Los Angeles (où tout se passe en télévision) sans les inconvénients. J’ai créé ma société de production. Et je continue aussi à travailler pour M6, à qui je propose des idées d’émissions. Et si elles marchent en France, alors, je peux essayer de les vendre et de les développer aux États-Unis”, raconte-t-il.

De la télévision au roman

C’est à Vegas, précisément en jouant sur une machine à sous, que lui vient l’idée de ce qui deviendra son premier roman. “Alors que j’étais devant cette machine, je me suis demandé s’il n’était pas possible de tricher à ce jeu, car on ne gagne jamais vraiment. Je me suis dit que cela devait être compliqué, mais en tant qu’ancien journaliste, j’ai commencé à faire quelques recherches. Je me suis rendu compte qu’il y avait eu beaucoup d’arnaques. Cela a commencé à faire travailler mon imagination et j’ai pris plein de notes. Au tout début, je ne savais pas trop quoi en faire. Est-ce que cela pourrait faire un bon reportage TV ? Ou plutôt un article ? Puis, j’ai eu un déclic en me disant que ce serait un bon sujet de roman”.

La beauté du vice emmène le lecteur aux quatre coins du Nevada pour suivre les aventures des agents F et Molly, deux enquêteurs du Nevada Casino Control Board. Leur mission ? Déjouer une énorme escroquerie infaillible, qui permet de gagner à tous les coups à n’importe quelle machine à sous. S’il n’avait jamais écrit de roman, l’expérience de la télévision lui a servi: “je lis beaucoup et j’écris énormément pour la télévision. Une émission, c’est une forme de narration. On y raconte des histoires, un peu comme dans un roman. J’ai choisi de raconter à la première personne, car c’était plus facile pour moi”, confie Marc de Suzzoni, qui a pris plaisir à dépeindre un héros détestable et attachant à la fois. “C’est aussi un anti-héros avec des défauts, que l’on n’apprécie pas forcément au début. C’est aussi pour cela que j’ai ajouté un personnage féminin plus sympathique, pour que le duo fonctionne”, dit-il encore.

L’auteur insiste également sur les nombreux lieux visités par les deux agents à travers tout l’État et qu’il a lui-même arpentés pour les dépeindre le plus fidèlement possible. En un peu plus de deux mois très intenses, le roman était bouclé. L’étape suivante a consisté à envoyer le manuscrit à plusieurs éditeurs. “J’ai eu quelques retours et j’ai choisi celui avec qui je m’entendais le mieux. La maison d’édition a fait des propositions de réécriture, pour aboutir à la version finale”. À l’origine, La Beauté du vice devait sortir en mars 2020, mais en raison de la pandémie de la Covid-19, la décision a été prise de décaler la publication à fin janvier 2021. “Cela m’a donné l’occasion de me pencher sur la promotion et de voir comment vendre ce livre et intéresser les Français. Je me suis dit que j’allais créer des comptes Facebook et Instagram (@labeauteduvice) pour raconter ce qu’est Las Vegas, et ce qu’il y a derrière et autour de la ville. Cela m’a notamment permis de toucher un large public”, conclut Marc de Suzzoni.

La Beauté du vice, LBS Noir, disponible le 26 janvier.

French Boss, Nicolas Garnier : « Sans énergie positive, on ne peut pas y arriver ».

Ses mots, plutôt inhabituels dans la bouche d’un entrepreneur, construisent certes l’image de quelqu’un qui souhaite réussir, mais pour lequel, la réussite se mesure différemment. Pendant cette demi-heure, on entend parler d’humain, de communication. Et nettement moins de dollars et business plan. Nicolas Garnier, fondateur à New York de société Golden Bee, spécialisée dans la peinture de décoration et la décoration d’intérieur elle-même, est l’invité de ce nouvel épisode de French Boss.

A 39 ans, ce patron d’une boîte de peinture de décoration (par raison) et de décoration d’intérieur (par passion) n’a aucune idée de ce que l’avenir lui réserve. Mais il ne se laisse pas pour autant gagner par l’inquiétude. Car il a peut-être déjà fait le plus dur en créant sa société au moment précis où démarrait l’épidémie de Covid 19, et en la faisant grandir dans un rare fracas environnant. La pandémie n’est pas terminée, la société de Nicolas n’a pas encore atteint le rythme qu’il souhaite être celui de croisière, mais rien ne fera dévier l’homme du chemin qu’il s’est lui-même tracé, le jour où il s’est installé à New-York, au terme d’une première vie professionnelle de salarié. Commencer par le plus dur (ça c’est fait), pour finir en triomphe (ça reste à faire). Mais Nicolas semble bien avoir les armes en lui.


Listen to “Episode 36: Nicolas Garnier” on Spreaker.

Success story : le français SKEEPERS affiche ses ambitions aux États-Unis

[Article partenaire] Vous connaissez sûrement Avis Vérifiés, standard mondial de la collecte d’avis clients. SKEEPERS est le groupe issu du rapprochement d’Avis Vérifiés avec deux pépites françaises de l’expérience client : Mediatech-cx et Teester. Avec cette opération d’envergure, le groupe international, fondé à Marseille avec des bureaux dans 7 pays, s’étend désormais sur toute la chaîne de valeur de l’expérience client et s’engage dans l’économie de la confiance.

Émergence d’un champion français de l’expérience client

Le groupe, jusque-là représenté par sa filiale américaine Verified Reviews, compte déjà plus de 250 clients aux États-Unis et compte bien apporter sa French Touch en termes d’innovation dédiée à l’expérience client, notamment grâce aux deux pépites qui viennent de rejoindre le groupe : les solutions Teester et Mediatech. ” Tous les soutiens en provenance de la communauté francophone ou francophile sont les bienvenus et, avis aux intéressés, nous recrutons fortement pour renforcer les équipes ! ” confie Pascal Lannoo, CMO du groupe SKEEPERS et ex-directeur de l’expérience client chez OUI.sncf, 1er e-commerçant de France. 

Mais qui sont ces deux pépites qui ont tout pour séduire le marché américain ?

Tout d’abord Teester, avec son positionnement unique : pionnier de la vidéo consommateurs, la pépite MarTech créée en 2016 permet aux plus grandes marques et aux sites e-commerce d’automatiser la création de vidéos authentiques, pertinentes et qualitatives réalisées directement par leurs consommateurs et collaborateurs. Ces vidéos diffusées automatiquement sur les fiches produits et tous supports aident les marques telles que Petit Bateau, Decathlon, Weber, Disney à augmenter leurs ventes. Sa technologie vidéo récompensée à de multiples reprises, apporte des résultats concrets : en 2019, les 17 millions de vidéos visionnées depuis les fiches produit ont permis une progression de 68% du taux de conversion.

Mediatech-cx est quant à elle une solution dédiée à la Voix-du-Client, la plateforme intervient tout au long de son parcours pour mesurer et analyser sa perception à travers enquêtes, avis web, et données de production. Les feedback consommateurs, transformés en actions concrètes, permettent aux entreprises un meilleur pilotage de l’expérience client et un impact tangible sur la performance. La pépite française, lancée en 2011, accompagne dans plus de 40 pays, près de 90 grandes marques à l’instar d’Air France-KLM, Nespresso, Malakoff Humanis, BNP Paribas Cardif, Engie ou encore EDF.

Quelle ambition pour les USA ?

Pascal Lannoo, CMO du groupe SKEEPERS et ex-directeur de l’expérience client chez OUI.sncf

“ SKEEPERS apporte une réponse globale aux marques et retailers US qui ont besoin d’analyser et d’engager leurs clients sur l’ensemble du cycle de l’expérience d’achat. De la donnée, à l’avis, jusqu’à la création de contenu client… pour garantir leur croissance, les marques doivent désormais enrichir leur proposition de valeur sur la base d’insights et de contributions consommateurs tout en répondant aux nouveaux enjeux de l’économie de la confiance “ précise Pascal Lannoo.

 

Pour le lancement, le site de Verified Reviews servira de point d’entrée pour découvrir ces solutions. Verified Reviews est une solution spécialisée depuis 2012 dans la collecte, la publication et l’analyse d’avis clients authentiques. Ses solutions boostent le taux de conversion des retailers et guident les consommateurs dans leurs achats.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Maëlle Gavet choisit Techstars pour changer la tech

Maëlle Gavet, l’ancienne directrice exécutive (COO) de la licorne tech de l’immobilier Compass et présidente de la French Tech New York, relève un nouveau défi à la mesure de son ambition. Ella va rejoindre Techstars, un réseau mondial d’accélérateurs de start-ups basé à Boulder dans le Colorado, comme CEO. Le fondateur David Cohen va de son côté prendre le rôle de chairman du groupe.

« Après avoir fondé trois entreprises et plus récemment avoir été investisseur, j’ai pu voir à quel point un réseau de soutien est important. Et après avoir écrit mon livre, Trampled by Unicorns, Big Tech’s Empathy Problem, j’ai eu encore plus conscience de la façon dont les VC (fonds de capital-risque, ndlr) peuvent impacter – positivement et négativement – de nombreux sujets dans la tech et le monde », confie Maëlle Gavet dans un post LinkedIn, à l’occasion de sa nomination.

Ce n’est donc pas par hasard qu’elle rejoint l’un des accélérateurs américains les plus en vue. Fondé en 2006, Techstars a investi dans plus de 2.000 startups dans le monde, soit un portefeuille qui représente plus de 185 milliards de dollars de valeur d’entreprise. Outre le capital, l’accélérateur connecte les entrepreneurs avec des investisseurs, des talents, mais aussi des leaders de la tech qui jouent le rôle de mentors. Comme Y Combinator et quelques autres accélérateurs réputés, la sélection y est impitoyable : moins de 1 % des start-ups candidates sont acceptées dans un de ses programmes. Pour ces rares chanceux, Techstars investit alors 118.000 dollars pour une part de 7 à 10 % au capital de et leur offre une accélération de trois mois, qui consiste en un suivi personnalisé, du mentorat et, bien sûr, l’accès au réseau mondial de Techstars, pour les aider à passer à la vitesse supérieure.

« Cette opportunité de changer la tech, un entrepreneur à la fois, m’a définitivement convaincue », ajoute Maëlle Gavet. Dans son premier livre sorti à l’automne dernier, la dirigeante française, qui accuse un léger accent américain dû aux nombreuses années passées dans le pays, pointait justement du doigt le manque de considération pour les valeurs d’empathie et d’humain dans le monde si envié de la tech. En particulier dans la Silicon Valley. Des déviances qui ont été exposées au grand jour dans la presse ces dernières années, que ce soit des scandales lors du mouvement #MeToo ou des cultures d’entreprise toxiques, comme chez Uber. Une chose est sûre : chez Techstars, Maëlle Gavet est désormais au meilleur endroit pour faire changer les mentalités de cet écosystème, des fonds aux entrepreneurs.

4 brasseries locales où boire une bière en terrasse (chauffée) à Brooklyn

Il y aurait plus de 400 “local breweries” à travers l’Etat de New York, dont une quarantaine dans la Big Apple qui n’ont jamais eu autant besoin de nous. Voici quelques bonnes adresses ouvertes à Brooklyn où déguster une bière entre ami.e.s (sans oublier de commander quelque chose à manger, comme la loi y oblige en ce moment).

Grimm Artisanal Ales

Ouverte depuis 2013 à Williamsburg East, Grimm Artisanal Ales est comme son nom l’indique spécialisée dans la “Ale”, une bière riche en houblon et généralement fortement alcoolisée. La brasserie propose une vingtaine de références en pression dont la Area Darpa, une délicieuse IPA à 6,5%, à déguster sur leur terrasse couverte et chauffée sur la rue. Comptez entre 6 à 8$ le demi selon la bière. Large sélection de bières en cannette (au packaging coloré) à emporter. 990 Metropolitan Ave, 1 (718) 564-9767. 

Transmitter Brewing

Installé dans un superbe bâtiment industriel du Brooklyn Navy Yard, Transmitter Brewing continue également d’accueillir du public dans son beer garden. L’avantage de l’établissement réside dans son large choix de bières “Ale” régulièrement renouvelé. On vous conseille la bière d’abbaye A2 Dubell, aux saveurs de raisin et de caramel (7%). Bières en canette et en bouteilles à commander sur place ou sur leur site. 141 Flushing Ave Building 77, 646 378-8529.

Interboro Spirits & Ales

Pour les amoureux d’IPA et de pilsners, direction Interboro Spirits & Ales, située à deux blocs seulement de Grimm Artisanal Ales, sur Grand St. La brasserie vous accueille sur sa terrasse chauffée sur rue, où vous attendent notamment quatre bières faites maison : la Première (IPA aux arômes d’agrumes à 6%), la Bushburg (Pilsner mentholée à 5%), la Mad Fat Fluid (IPA aux arômes d’orange, pamplemousse et ananas à 7%), et la You’re All I Need (Double IPA à 8%). A consommer avec modération, surtout la dernière. 942 Grand St, (877) 843-6545.

Evil Twin Brewing NYC

Ouvert en 2016 à la frontière entre Bushwick et Ridgewood, cet établissement vaut le coup d’oeil avec sa superbe verrière et son grand beer garden ouvert au public. Du côté de la carte, Evil Twin Brewing NYC s’essaie à tous les styles avec une vingtaine de références de Pilsner, Lager, IPA, Stout et Sour. Comptez entre 6 et 8$ la bière pression de 33cl. La brasserie propose également des seltzer maison aromatisés. 1616 George St, [email protected]

Covid-19 : quand et comment se faire vacciner dans la Baie de San Francisco ?

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La Californie est en retard en matière de vaccination. Le plus grand État du pays fait partie des 10 derniers en pourcentage de doses inoculées. Bousculé par l’administration fédérale, le Golden State a étendu la possibilité de se faire vacciner pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus. Ce qui ajoute 4,25 millions de Californiens à la liste des 2,4 millions de personnels soignants et de pensionnaires de maisons de retraite dont la vaccination est en cours.

Dans cette optique, trois centres de vaccination de masse doivent ouvrir à San Francisco. Le campus principal du City College of SF, le Moscone Center à SoMa, et le SF Market (Bayview). Le premier vient d’ouvrir ses portes il y a quelques heures.

Comment faire si on est concerné ?

Les personnels de santé et autres personnes prioritaires sont contactés directement, soit via la plateforme médicale (type MyChart ou MyHealthOnline) soit directement par votre employeur qui organisera la prise de rendez-vous. Pour les autres (et notamment les plus de 65 ans), plusieurs comtés ont mis en place un système qui permet à chacun de recevoir une notification par email ou sms dès éligibilité à recevoir le vaccin. Il suffira de cliquer une fois le message reçu pour prendre rendez-vous. Ci-dessous les liens pour s’inscrire ou obtenir les dernières informations en fonction de son comté de résidence.

Qui sont les prochains sur la liste ?

La prochaine étape, la phase 1b, est prévue pour la fin du mois, voire le mois de février. Elle vise 15 millions de personnes. Pourront alors se faire vacciner, dans un premier temps:

  • – Les employés des secteurs exposés que sont :
    • – L’éducation
    • – La garde d’enfants
    • – Les services d’urgence
    • – Agriculture et Nourriture

Puis dans un second temps :

  • – Les employés des secteurs à risque que sont :
    • – Les usines essentielles
    • – Les installations et services industriels, commerciaux, résidentiels et d’hébergement
    • – Le transport et la logistique
  • – Les personnes incarcérées ou sans-abris

Certains comtés de la Baie sont en avance sur ce calendrier. La phase 1c devrait cependant avoir lieu en mars et s’adresser aux individus de 50 ans et plus, aux personnes à risques du fait de leurs antécédents médicaux ou pathologies, ainsi que d’autres employés de secteurs exposés.

Enfin, la phase 2 concerne le grand public et devrait se dérouler à l’été ou à l’automne 2021 selon les prévisions actuelles. Monsieur-tout-le-monde pourra vraisemblablement se faire vacciner chez son médecin traitant, à la pharmacie voire via son employeur. La ville de San Francisco a l’ambition de vacciner la totalité de ses résidents en âge de l’être d’ici fin juin et devra pour cela accélérer le rythme actuel de vaccination.

Deux précisions importantes. Il faut deux doses pour être immunisé, un intervalle de 21 jours entre les deux pour le vaccin Pfizer et de 28 jours pour le Moderna. Et il faut attendre quelques jours, voire quelques semaines avant que l’organisme soit protégé par le vaccin. Au moins 7 jours après la seconde dose pour Pfizer et 14 jours pour Moderna. Encore un peu de patience…

S’initier aux joies du ski en famille autour de New York

Il faut reconnaître que New York City présente de nombreux avantages et qu’en plus d’être au bord de l’eau, la ville est aussi située à proximité de la montagne. Ainsi, en cette saison on peut facilement s’adonner aux joies des sports d’hiver. Par temps de Covid, c’est une occasion de plus de pouvoir s’échapper de la ville.

Ski version New York

Pour ceux qui ont déjà eu l’opportunité de skier en Europe, l’expérience ici est différente. À l’américaine, les stations sont bien aménagées, avec une priorité qui est donnée à l’efficacité. La plupart du temps, elles sont uniquement constituées de quelques grandes structures : un parking en bas des pistes, un endroit pour louer son matériel, une école de ski, un espace type “food court” pour déjeuner près des pistes. L’ambiance d’après ski, permettant de flâner dans la station et déguster une raclette ou un chocolat chaud dans un petit chalet en bois, manque donc un peu. Néanmoins, tout est organisé pour perdre le moins de temps possible. « First come, first served », on suit la ligne et on risque moins de se faire doubler dans le magasin de location de chaussures. De plus, tout est fait pour maximiser l’expérience. Ainsi, la plupart des stations sont équipées de canons à neige pour skier quelles que soient les conditions. Beaucoup d’entre elles proposent un forfait de nuit pour pouvoir skier y compris à la nuit tombée. Certaines d’entre elles, proposent même un « first track program ». On peut ainsi accéder aux pistes avant les autres, en payant un supplément bien évidemment. Les stations new-yorkaises permettent de cette manière de venir skier à la journée, en optimisant chaque étape. Il est ainsi possible en vous levant tôt de rejoindre une station à l’ouverture et de bien en profiter.

Comment choisir la station idéale ?

À moins de rejoindre la région de Lake Placid où se sont d’ailleurs tenus les jeux Olympiques de 1980, reconnaissons que New York offre un ski agréable pour les niveaux débutants à intermédiaires mais que pour des sensations un peu plus fortes, il faut se rapprocher du Canada ou prendre la direction du Colorado ou du Utah… Il n’y a pas de secret quand on compare les points culminants de ces stations avec des dénivelés de pistes qui suivent la même tendance. Ainsi, afin de choisir la station idéale, il faut d’abord réfléchir à ses priorités : Niveau ? Proximité avec New York ? Prix ? Foule ? Activités proposées ? Taille du domaine ? facilités pour les familles ?… Voici une petite sélection Family Way :

-Pour sa proximité avec New York : Mountain Creek

  • État : New Jersey
  • Distance de Grand Central : 51 miles soit environ 1H30 en voiture
  • Nombre de Pistes : 46 dont 24% pour les débutants
  • Surface skiable : 68 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : les places sont limitées. Les billets de remontées mécaniques doivent impérativement être achetés en ligne à l’avance.

-Pour optimiser la journée : Windham Mountain

  • État : New York
  • Distance de Grand Central : 143 miles soit environ 3h en voiture
  • Nombre de Pistes : 54 dont 24% pour les débutants
  • Surface skiable : 113 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : places limitées certains jours (“red days”). Il est alors requis de réserver en avance les billets permettant l’accès aux remontées mécaniques. Il est d’ailleurs conseillé de s’y prendre tôt car beaucoup de jours sont déjà complets. Les autres jours (“green days”), il est recommandé d’acheter les billets de remontée à l’avance mais il est possible de les acheter sur place.

-Pour bénéficier d’un grand domaine skiable : Hunter Mountain

  • État : New York
  • Distance de Grand Central : 129 miles soit environ 2h30 en voiture
  • Nombre de Pistes : 67 dont 25% pour les débutants
  • Surface skiable : 320 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : les billets permettant l’accès aux remontées mécaniques doivent impérativement être achetés en ligne à l’avance. Il est fortement conseillé de s’y prendre tôt.

-Pour des pistes plus difficiles : Whiteface Mountain

  • État : New York
  • Distance de Grand Central : 297 miles soit environ 5h en voiture
  • Nombre de Pistes : 89 dont 20% pour les débutants
  • Surface skiable : 115 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : les billets de remontées mécaniques doivent impérativement être achetés en ligne à l’avance. Il est fortement conseillé de s’y prendre tôt.

-Pour son prix bas en semaine : Belleayre

  • État : New York
  • Distance de Grand Central : 136 miles soit environ 3h en voiture
  • Nombre de Pistes : 50 dont 22% pour les débutants
  • Surface skiable : 69 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : les billets de remontées mécaniques doivent impérativement être achetés en ligne à l’avance. Il est fortement conseillé de s’y prendre tôt.

-Pour les non skieurs : Camelback

  • État : Pennsylvanie
  • Distance de Grand Central : 88 miles soit environ 2h en voiture
  • Nombre de Pistes : 39 dont 39% pour les débutants
  • Surface skiable : 65 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : il est recommandé de réserver en avance les billets permettant l’accès aux remontées mécaniques.

Attention, avant de vous rendre dans une station, il est nécessaire de vérifier les dernières mise à jour concernant les mesures spéciales Covid-19 sur le site de la station. Par ailleurs, il est indispensable de contrôler ce que chaque État exige de vous en termes de mesures. Enfin, skier à New York a un prix. Il est prudent de bien s’y préparer.

Fort Mason se transforme en ciné-parc pour le Sundance Film Festival

Aller au cinéma en temps de Covid, c’est possible ? Oui, à condition de rester dans sa voiture. C’est ce que propose le Sundance Film Festival qui se tiendra du 28 janvier au 3 février 2021. À la fois dans des ciné-parcs à travers le pays, et sur internet. À San Francisco, c’est à Fort Mason Flix – le cinéma en plein air créé pour l’occasion au Fort Mason Center – que se dérouleront les festivités. Le festival collabore avec le Roxie Theatre pour y projeter une douzaine de longs-métrages. Compter $49 par véhicule. Les réservations se font sur le site du Roxie ou Eventbrite. La plupart des places ont déjà été vendues mais de nouveaux tickets seront disponibles lundi 25 janvier 2021.

Au total, 72 films ont été sélectionnés cette année, contre 128 l’an dernier. Parmi ces derniers, 11 productions ou coproductions françaises à visionner en ligne. Le film coûte $15, le pass Explorer $25, le pass à la journée $75 et le pass Festival $350. Plus d’informations ici

Longs-métrages :

Ma Belle, My Beautie : L’histoire se passe dans le sud de la France. Des retrouvailles surprises ravivent les passions et les jalousies entre deux femmes autrefois amantes polyamoureuses.

Pleasure : Une jeune fille quitte sa petite ville suédoise pour tenter une carrière dans l’industrie du cinéma pour adultes à Los Angeles.

Flee : L’histoire vraie d’Amin, jeune Afghan arrivé en tant que mineur au Danemark. Aujourd’hui adulte accompli, il est prêt à se marier avec son petit-ami. Mais un secret vieux de 20 ans menace de faire s’écrouler la vie qu’il s’est construite.

Eight for Silver : À la fin des années 1800, un homme enquête sur une attaque de villageois par un animal sauvage dans un endroit reculé. Il découvre alors une force bien plus profonde et sombre que ce à quoi il s’attendait qui a une forte emprise sur le manoir et les habitants.

Nights of the kings :  Un jeune homme est envoyé à La Maca, une prison dirigée par ses prisonniers, en Côte d’Ivoire, au milieu de la forêt. Avec le lever de la lune rouge, il est désigné comme nouveau «Romain» et doit raconter une histoire aux autres prisonniers.

Courts-métrages :

The criminals :  Dans une ville de Turquie, un jeune couple cherche un peu d’intimité. Ils ne trouvent pas d’hôtels car ils n’ont pas de certificat de mariage. Quand ils pensent avoir trouvé une solution, la situation devient incontrôlable.

We’re not animals : Son ex Marie est devenue une star d’Instagram (grâce à un groupe d’activistes axé sur l’orgasme féminin). Déprimé, Igor pense qu’il s’agit d’une campagne délibérée pour l’empêcher de trouver quelqu’un d’autre.

My own landscapes : Avant de partir en guerre, un ancien concepteur de jeux militaires a créé des scénarios de jeux vidéo qui préparaient les soldats aux chocs culturels et qui guérissaient les traumatismes. De retour de guerre, son rapport à son identité, à la vie et au jeu vidéo a changé.

Souvenir souvenir :  Pendant 10 ans, j’ai fait semblant de faire un film avec les souvenirs de guerre d’Algérie de mon grand-père. Aujourd’hui, je ne suis pas sûr de vouloir entendre ce qu’il a à dire.

4 Feet High : Juana, une utilisatrice de fauteuil roulant de 17 ans, cherche à explorer sa sexualité mais a honte de son corps. En essayant de trouver sa place dans un nouveau lycée, elle connaîtra l’échec, l’amitié, la peur et la politique… Jusqu’à se construire son propre sens de la fierté.

Would you rather : Quatre jeunes de 16 ans passent tout leur temps ensemble dans un quartier populaire parisien. Ils plaisantent, flirtent et jouent à leur jeu préféré: « Qu’est-ce que tu préfères ». Lorsque Shaï et Djeneba commencent à fréquenter des écoles différentes, l’équilibre du groupe change. Et les discussions sur le sexe, l’amour, la famille et la religion prennent un nouveau sens. Des conversations dénuées de tabou, mais pleines de curiosité, capturent authentiquement les complexités de l’adolescence.

 

Un marché de produits écoresponsables, verre de vin à la main

Pour tous ceux qui se désespèrent de trouver un cadeau original d’anniversaire ou de la Saint-Valentin sans passer par la case Amazon, il existe une solution. Closiist, le site e-commerce de produits locaux et durables créée par Julie et Benjamin Thibault-Dury, a installé son marché d’hiver dans un bar à vins français de Park Slope pour les prochaines semaines.

A l’intérieur du Winemak’Her, un établissement spécialisé dans les vins produits par des femmes vigneronnes, Closiist propose une gamme variée d’articles écoresponsables et fabriqués localement. Parmi eux, des produits de beauté comme de l’eau de cologne solide, des lunettes de soleil en bambou, des pots en forme de chien ou de girafe fabriqués en fibre de coco, des produits au moringa de la marque Nutu ou encore les kits du débutant en « zero waste » de Zelo. De quoi trouver son bonheur et combler son Valentin ou sa Valentine, sans faire de mal à la planète.

Le marché écoresponsable de Closiist se tient tous les week-ends au Winemak’Her jusqu’à la Saint-Valentin, excepté le week-end du 30-31 janvier, où il prendra ses quartiers à Astoria-Long Island City, au Flor de Azaela Cafe.

 

Commandez vos crêpes pour la Chandeleur avec l’association BZH New York

La Chandeleur aura une saveur particulière cette année. Habituée à organiser des soirées crêpes en nombre, l’association des Bretons de New York BZH propose cette année des commandes de crêpes dans deux restaurants français de la ville : Madame Poupon, situé à Bedstuy, et Cafe Triskell à Astoria, Queens.

Pour passer commande de vos crêpes salées et/ou sucrées, rendez-vous sur le site de BZH

Comptez 15$ les six crêpes natures à garnir vous-même, ou 50% de réduction en devenant membre de BZH New York ici. Bon appétit !

(Re)découvrez l’animation française lors de la quatrième édition du festival de cinéma Animation First

[Agenda partenaire] Animation First, le seul festival de cinéma aux États-Unis dédié à l’animation française, va lancer sa quatrième édition, entièrement en ligne. Le réalisateur, scénariste et producteur Wes Anderson sera également présent en tant qu’invité spécial !

Le festival aura lieu du vendredi 5 février au dimanche 15 février 2021 et un pass de $20 vous donnera accès a l’ensemble du programme sur tout le territoire américain. Voici quelques points forts du festival :

– 55 premières américaines et 14 premières new-yorkaises longs et courts métrages

–  L’ouverture du festival avec “Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary” de Remi Chayé

–  Une première américaine de “Josep“, d’Aurel, sélectionné à Annecy, auréolé de nombreux prix internationaux, et en course pour les Césars

–  La sélection des films d’animation préférés de Wes Anderson

–  Un hommage à Paul Grimault, une icône de l’animation française

–  Mais aussi, des programmes pour enfants (“L’Odysee de Choum” …) et pour adultes (la série “L’Amour a ses réseaux”…)

–  Un focus sur le cinéma d’animation africain

–  Les dernières productions de courts-métrages français, ateliers de réalité augmentée, “best of”, panels de discussion

–  Pour la première fois, une compétition croisée de films d’étudiants français et américains

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet ou sur la page facebook de la FIAF (French Institute/Alliance Française).

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Sylvain Despretz, la passion du dessin au service de la magie d’Hollywood

Quand Sylvain Despretz, storyboarder à Hollywood, évoque sa carrière, un mot revient sans cesse : la chance. Une humilité qui ne rend pas justice à la pugnacité dont le Français a fait preuve pour arriver à travailler avec les plus grands réalisateurs, de Ridley Scott à David Lynch, en passant par Stanley Kubrick et Tim Burton. Des collaborations qu’il retrace dans son premier livre, “Los ángeles : story-boards & chants de sirènes sur celluloid” (éditions Caurette), sorti fin novembre.

Refusant de le cataloguer comme une collection de dessins, Sylvain Despretz définit son ouvrage de 400 pages comme “un code de la route du septième art”, “une initiation au cinéma”, qui donne accès au langage cinématographique généralement limité aux grands réalisateurs. “Un langage qui disparaît”, regrette le Français qui veut rendre ses lettres de noblesse à la mise en scène graphique. Chaque illustration est ponctuée d’anecdotes, d’observations et de réflexions sur les deux décennies écoulées.

Une planche extraite du livre de Sylvain Despretz.

L’ouvrage met en lumière un métier de l’ombre : “le storyboard est un accessoire au service du metteur en scène qui va représenter l’intention verbale et intellectuelle d’un film, sur le plan esthétique, plan par plan.” Il aime rappeler que ce métier est hérité de George Méliès qui “réalisait des croquis de ses effets spéciaux afin de communiquer l’effet voulu à ses équipes”.

Cherchant à s’éloigner des sirènes de la célébrité, l’artiste n’utilise pas que les story-boards des films à succès pour lesquels il a travaillé durant plus de 20 ans. Au contraire : “j’ai décidé d’éliminer les références aux films célèbres, pour que l’on porte la même attention à tous les dessins.” C’est d’ailleurs ce qui démarque ce livre d’autres ouvrages sur le sujet, tout comme le fait qu’il comporte des vestiges de films qui n’ont jamais vu le jour.

L’influence des bandes dessinées françaises

Ce grand admirateur d’Hergé (le père de Tintin), avec qui, enfant, il entretenait une relation épistolaire, a toujours eu un coup de crayon. Un talent qu’il a entretenu, fidèle aux conseils de son mentor, tout en restant un autodidacte. Sa passion pour le dessin s’est délitée au fil des années au détriment d’une autre, le cinéma. “Mais je n’avais pas les moyens financiers de tourner des films alors j’ai décidé d’utiliser le dessin”, avoue-t-il.

Attiré par les Etats-Unis, son cinéma et “ses possibilités d’intégration pour les personnes de couleur”, il quitte les Hauts-de-Seine et accepte un programme d’échange dès ses 15 ans. Il poursuit l’aventure et démarre sa carrière à New York dans la publicité. Il y côtoie (de loin) de grands réalisateurs, tels que David Fincher et Ridley Scott. A ce moment, le Français décide de provoquer sa chance. Il subtilise une invitation pour une fête de Noël du réalisateur d'”Alien”. Soirée durant laquelle il a le culot d’aller converser avec Ridley Scott et d’engager “une conversation de cinéphiles”. Un culot qui paye puisque les équipes du réalisateur l’invitent à les rencontrer à Los Angeles. Profitant des vols à bas prix de l’époque, Sylvain Despretz enchaîne les aller-retours, avant de déménager dans la cité des anges, “la Mecque du cinéma”, où il va toquer à toutes les portes.

Et les opportunités s’enchaînent. “Dans les années 80, il y avait une explosion des demandes de storyboarder, à la différence d’aujourd’hui”, compare Sylvain Despretz. “J’ai eu la chance d’être engagé immédiatement par Michael Jackson. Il voulait réaliser ses propres clips, mais le projet a finalement été avorté”, raconte le Français. Le bouche-à-oreille fonctionne, et il se voit proposer de nombreux projets pour effectuer des “scénarios visuels”. Sa carrière va connaître un tournant quand il réalisera le story-board de “Gladiator” de Ridley Scott, “un film transgénérationnel” dont il n’avait pas anticipé le succès.

Suivront “La Chute du Faucon noir”, “La Planète des Singes” de Tim Burton, “Mission Impossible 3” de J.J. Abrams… Il justifie ses opportunités par “un bon timing” et “de la chance”, sans omettre pour autant l’intérêt provoqué par son coup de crayon. “Un style particulier hérité des bande dessinées françaises”, reconnaît celui qui a été très inspiré par Moebius, alias Jean Giraud. Un mentor rencontré lors d’une dédicace à New York, et avec lequel il travaillera durant plusieurs années dans son studio à Woodland Hills, à Los Angeles.

Après des années d’épanouissement et de projets (aboutis ou non), il regrette que le métier se retrouve vidé de son sens, utilisé de “manière névrotique”, et effectué par des professionnels qui n’ont pas forcément la passion ou le talent. Quant à son regard sur le 7e art en France, il est particulièrement critique. “Le cinéma français a décidé de ne pas utiliser la technique, l’esthétique et de délaisser les détails… Les films manquent de préparation, de pré-production”, déplore celui qui est rarement sollicité dans l’Hexagone, excepté par Jean-Pierre Jeunet et Luc Besson (pour “Le Cinquième élément” et “Valérian” notamment).

Fier d’initier au cinéma tel qu’il l’aime (soit “classique”) à travers son ouvrage, l’artiste va désormais se consacrer à son rêve : revêtir la casquette de réalisateur. Sylvain Despretz auto-produit un documentaire musical, intitulé “Brand X : The Desert Years”, dont le tournage a été momentanément tourmenté par la crise sanitaire.