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Études supérieures : pourquoi choisir une école de commerce française ?

[Article partenaire] Vous êtes en terminale, en France ou à l’étranger, et l’heure des choix de poursuite d’études approche ? Comment identifier la formation qui vous correspond ? Comment choisir son école ? Quelles sont les voies d’accès ?

Plusieurs possibilités s’offrent à vous si vous souhaitez réaliser vos études supérieures dans une école de commerce. Vous pouvez intégrer une école directement après un baccalauréat, après une classe prépa ou en admission parallèle. A l’IÉSEG, École de Management implantée à Lille et Paris, les programmes sont accessibles soit directement après le bac ou en admission parallèle après un bac+1, bac+2 ou bac+3 dans les domaines de l’économie, de la gestion et du management.

Zoom sur l’intégration post-bac dans le programme Grande École de l’IÉSEG

Le Programme Grande École est est un programme en 5 ans, composé de 3 ans en cycle Bachelor et de 2 ans en cycle Master avec l’obtention du Grade de Master – Bac+5. Le cycle Bachelor est composé de 5 semestres dispensés sur les campus et d’un semestre d’échange académique. Les étudiants choisissent ensuite une Majeure au niveau du cycle Master parmi les 12 proposées. Ils peuvent également faire le choix de suivre les 2 ans de Master en Alternance.

Pourquoi rejoindre une école post-bac ?

Rejoindre une école de commerce post-bac, c’est :

– Renforcer ses connaissances théoriques dans les matières fondamentales : économie, mathématiques, statistiques, droit, langues vivantes, etc.

– Appréhender de nouvelles disciplines : finance, stratégie, systèmes d’information, management des opérations, négociation, ressources humaines, audit-contrôle, marketing, etc.

– Intégrer un parcours au cœur des problématiques des entreprises : cas pratiques, interventions de professionnels, stages, business games, etc.

A l’IÉSEG, la stratégie pédagogique est conçue pour impliquer et faire travailler ensemble les professeurs, le personnel administratif, les étudiants, les diplômés et les entreprises partenaires.

Quels conseils/astuces donneriez-vous à un lycéen qui souhaiterait intégrer l’IÉSEG ? Comment se préparer aux écrits plus précisément ?

L’intégration dans le Programme Grande École en 1ère année passe par le passage du Concours ACCÈS. Les inscriptions au concours ACCÈS se font via Parcoursup. Un entrainement régulier est nécessaire pour se préparer au format des épreuves et réussir le concours. Pour cela, le concours met à la disposition des candidats des outils gratuits d’entrainement : application concours ACCÈS sur smartphone et de l’entrainement en ligne sur le site du concours.

Le concours 2021 se déroulera totalement en ligne le jeudi 8 avril 2021.

Quel profil doit avoir un étudiant pour intégrer l’IÉSEG ?

Tous les candidats, quel que soit leur choix de spécialité en Première et Terminale, peuvent se présenter au concours ACCÈS. Il n’est pas nécessaire de choisir une spécialité en particulier pour passer le concours ACCÈS. Il est néanmoins conseillé de conserver les mathématiques en spécialité ou en option afin de mieux appréhender les épreuves écrites et d’entrer en 1ère année avec les connaissances nécessaires.

L’international a-t-il une place importante dans le cursus ?

Un parcours en école de commerce post-bac, c’est aussi intégrer une dimension internationale à ses études à travers l’environnement d’apprentissage, des stages à réaliser à l’étranger ou encore grâce à un échange universitaire !

La dimension internationale est l’un des points forts de l’IÉSEG. Les étudiants doivent réaliser au minimum 6 mois de leur parcours en échange universitaire dans l’une des 306 universités partenaires et réaliser minimum 6 mois de leur parcours de stages à l’étranger.

L’IÉSEG propose également d’autres programmes post-bac :

– Le Double Diplôme en droit/management « International Business and Law » en 5 ans

– Le Bachelor in International Business en 3 ans

L’école propose également d’autres programmes accessibles après un bac+1/+2/+3/+4 : Masters of Science, MBAs, formation continue, etc.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’IÉSEG
Contact : lfe@ieseg.fr

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French Boss, Eric Mangin : « L’entrepreneuriat doit être un vecteur de redistribution des richesses »

Notre French Boss de la semaine est atypique à plusieurs égards, et certains de ses choix, géographiques, idéologiques, pratiques sont autant d’égratignures au portrait-robot de l’entrepreneur classique.

Eric Mangin vit aujourd’hui en Espagne, hier il était en Chine, au Sénégal, en France, au Cambodge… Hier il était biologiste, directeur financier; aujourd’hui il est entrepreneur social. Mais chacun des projets qu’il a menés dans le passé, tourisme, artisanat, continuent de vivre aujourd’hui. Ses différents métiers, ainsi que les endroits dans lesquels il les a exercés, sont les témoins de son éclectisme, de son besoin permanent de se remettre en question, mais aussi de son obsession de contribuer à la construction d’un monde meilleur. C’est à la fois sa fierté, et sa source principale de confiance.

Listen to “Episode 35: Eric Mangin” on Spreaker.

Aux États-Unis, des soignants français fatigués mais pas abattus

“Honnêtement, je suis fatigué. Je ne suis pas parti en vacances depuis août 2019”, reconnait Julien Cavanagh. Ce neurologue à l’hôpital Massachusetts General fait partie des soignants français en première ligne face à la Covid-19. Pour lui comme pour ses collègues, 2020 a été une année éprouvante sur le plan physique et mental. Propulsé en unité Covid en avril à New York, alors l’épicentre du virus sur le sol américain, il n’a pas vu son père depuis un an. Et, en mars, il a dû mettre sa mère dans un avion pour la France juste après que cette titulaire de carte verte a réussi à décrocher un emploi à Century 21 à New York, la chaine de magasins qui a fait faillite.

Mais, à l’aube de la nouvelle année, il a quelques raisons d’être optimiste. Fin décembre, il s’est fait vacciner contre le virus et attend désormais le second “round” d’immunisation, condition sine qua non pour prendre l’avion et revoir ses proches. Comme de nombreux autres soignants aux États-Unis, il s’est filmé quand il a reçu cette première injection. Son espoir: servir d’exemple. “L’acceptation du vaccin augmente dans l’opinion publique. C’est encourageant. C’est une chose de lire une étude dans une revue scientifique, mais quand on voit d’autres personnes se faire vacciner, cela a plus d’impact”, dit-il.

Pour Julien Cavanagh, cette vaccination (sans effets secondaires majeurs pour lui) a clôturé une année de hauts et de bas. Depuis le début de la crise sanitaire, le stress généré par le flot incessant de patients intubés, le manque de moyens, la tristesse d’avoir perdu un de ses mentors (le docteur James Mahoney) co-existent dans son souvenir avec le soulagement de ne pas avoir contracté le virus et le sentiment d’avoir fait le maximum pour sauver des vies. Chef des médecins résidents à SUNY Downstate, à Brooklyn, au début de la pandémie, il est passé au cours de l’été à l’hôpital du Massachusetts. “J’ai toujours aimé être en première ligne, confie-t-il. Cette crise m’a changé de plein de manières différentes. J’ai l’impression d’être au coeur d’un moment historique. J’aurais souffert de n’avoir rien pu faire. J’ai la consolation d’avoir aidé d’autres personnes. Je pense aussi aux gens qui sont dans des situations difficiles, comme les commerçants, les restaurateurs…

À Houston, la dynamique infirmière Églantine Clocher, qui a co-fondé un projet de confection et de distribution de masques au début de la crise, s’est habituée aux “protocoles sanitaires très contraignants aussi bien à l’hôpital qu’au retour à la maison” qui rythment son quotidien depuis mars. Elle aussi a traversé 2020 sans contracter le virus. “Je le dois uniquement à l’observation stricte des protocoles et des gestes sanitaires. L’arrivée du vaccin ne changera pas mon comportement, même si je comprends qu’elle suscite beaucoup d’espoir autour de moi”, dit-elle.

La Française, qui n’a pas été vaccinée, se montre prudente. “L’avancée des connaissances sur la Covid-19 est une bonne nouvelle en soi comme à chaque fois que la science médicale avance. Je pense qu’il faut néanmoins rester humble malgré la mise sur le marché des premiers vaccins. L’espoir suscité doit être mis en balance avec le peu de recul que nous avons, d’autant que l’accès au vaccin reste aujourd’hui limité au niveau mondial“, relativise-t-elle

Ce qui est stressant, c’est le sentiment de ne pas être à l’abri. Il ne faut jamais relâcher sa garde“, poursuit Frédéric Bernerd, infirmier en pratique avancée à Miami et président de l’association de soutien aux Français en difficulté Entraide Floridienne. Lui non plus ne s’est pas fait vacciner pour le moment, mais le fera “tôt ou tard“. “Je n’ai pas pris de décision sur quand, confie-t-il. C’est un nouveau type de vaccin. On n’a pas de recul sur le long-terme. Il faut mettre en balance les risques et les avantages. Quand on est soignant, il faut aussi veiller à ne pas se faire vacciner tous en même temps pour éviter d’avoir d’éventuels effets secondaires au même moment. Mais le choix est dur car il faut aussi pouvoir se protéger quand on est très exposé”, dit-il.

Malgré les appréhensions, et l’arrivée d’un variant plus contagieux aux États-Unis, les vaccins de Pfizer et Moderna “offrent une lueur d’espoir, poursuit-il. L’année 2020 est passée très vite. On a été très sollicités. Ça laisse moins de temps pour penser à la famille en France“. D’autres aussi occupent son esprit alors que la page de 2020 se tourne. “Les personnels soignants sont très importants, mais tous les personnels de service, chargé de gérer les respirateurs et les autres équipements, de nettoyer les chambres, le sont tout autant“.

[Vidéo] Étudier en France après un lycée américain: comprendre Parcoursup

Étudier en France quand on n’a pas le bac français, c’est possible ! Jeudi 7 janvier 2021, French Morning et FIPA (l’association des parents d’élèves des programmes publics bilingues à Miami) présentaient ce webinaire destiné aux élèves de lycées et à leurs familles, intéressés par des études supérieures en France.

Parmi les thèmes abordés : la nouvelle philosophie d’orientation post bac; les étapes clés et les coulisses de Parcoursup pour les élèves des lycées français qui passent le bac français comme pour les non titulaires du bac français (titulaires de high school diploma ou de l’IB); le poids réel des enseignements de spécialité.

Avec Valérie Alasluquetas, coach en orientation, fondatrice de Yukan et co-auteure de “Anticipez vos ÉTUDES SUP ! Faire les bons choix de SPÉCIALITÉS au lycée”, chez Studyrama et Roger Pardo, président de FIPA. Modéré par Emmanuel Saint-Martin, French Morning.

Retrouvez le replay sur notre page YouTube.

Oui, la violence politique appartient aussi à l’histoire américaine

“Les Américains ne sont pas des révolutionnaires français montant sur les barricades”. La phrase est du sénateur républicain Ben Sasse, mercredi, condamnant l’invasion violente du Congrès par les supporters de Donald Trump. Qu’est-ce que les sans-culottes viennent faire là me demanderez-vous? La figure de style est classique notamment chez les Républicains: “on n’est quand même pas des Français”, dit en substance le sénateur républicain, opposant de Trump de longue date mais tentant de ne pas se couper de sa base pro-Trump. Le sous-entendu est aussi que la violence politique telle qu’elle s’est exprimée mercredi à Washington n’appartient en rien à la culture américaine. Mais si l’insurrection n’est effectivement peut-être pas aussi américaine que l’apple pie, la violence politique est une réalité de la culture politique américaine au moins autant qu’elle l’est en France.

Comme à son habitude, l’ancien ambassadeur français aux Etats-Unis Gérard Araud a rapidement réagi sur Twitter à cette pique francophobe en faisant mine de s’offusquer: “Oui, vous avez raison Ben Sasse: nous les Français valons mieux que cette bande d’idiots amateurs”.

Mais l’essentiel est ailleurs. En prenant d’assaut le coeur du pouvoir législatif, les supporters de Donald Trump n’imitaient pas les gilets jaunes dégradant l’Arc de Triomphe; ils se plaçaient dans les pas de révoltés américains qui ont aussi fait l’histoire du pays, souvent oubliée.

L’épisode qui vient d’abord à l’esprit est celui de l’insurrection de Wilmington, le 10 novembre 1898. Une rébellion de quelque 2000 hommes blancs armés, dans ce port de Caroline du Nord, protestant contre le gouvernement local, constitué à la fois de blancs et de noirs. Cette intégration raciale était insupportable aux suprémacistes blancs et plus largement à l’élite locale qui organisa ce soulèvement qui fit plus de 60 morts parmi les noirs visés. Les insurgés contraignirent le maire républicain et plusieurs élus noirs à la démission pour mettre en place un maire démocrate (alors parti ségrégationiste). Bien que totalement illégal, ce renversement ne fut contesté ni par l’Etat de Caroline du  Nord ni par les autorités fédérales et devint ainsi le seul “coup d’Etat” de l’histoire couronné de succès sur le territoire américain.

De la volonté de renverser par la force le résultat sorti des urnes aux conflits raciaux, les violences de mercredi ne sont pas sans rapport avec Wilmington donc. Mais bien au-delà de cet épisode, les émeutes font partie de l’histoire américaine, des fameux “draft riots”, émeutes contre la conscription, à New York en juillet 1863, aux “Rodney King riots” à Los Angeles en 1992, en passant évidemment par les manifestations des droits civiques dans les années 1950 et 1960.

C’est d’ailleurs à l’occasion de ces épisodes de violence que de nombreux présidents américains ont utilisé l’Insurrection act, qui leur donne le pouvoir de deployer les forces armées sur le territoire national pour mettre fin à des désordres. Le même texte que Donald Trump a voulu invoquer au cours de l’été dernier, lors des manifestations du mouvement Black Lives Matter à travers le pays, soulevant l’inquiétude de beaucoup, jusqu’à son propre ministre de la défense, Marc Esper qui confia plus tard à Military Times“s’inquiéter que ces discussions constantes sur l’Insurrection Act allaient nous mener dans une direction très très sombre…”.

Cette position, entre autres, lui valut d’être limogé par Donald Trump au lendemain de l’élection de novembre, mais l’idée que le président sortant puisse jouer avec la violence politique pour mener et réaliser noirs desseins, en a inquiété plus d’un. Dix anciens ministres de la défense des deux partis ont pris l’initiative très rare de publier une tribune commune dans le Washington Post, pour y dénoncer à l’avance toute tentative d’impliquer les forces armées “pour résoudre un désaccord électoral (ce qui) nous emmènerait en territoire dangereux, illégal et inconstitutionnel”. Publiée le 3 janvier, cette tribune parut à beaucoup exagérément alarmiste. Trois jours plus tard et après ce 6 janvier funeste, elle semble seulement réaliste.

Le professeur de français menacé d’expulsion en Louisiane finalement libéré par ICE

Djibril Coulibaly a quitté son Mali natal il y a presque vingt ans. Recruté pour enseigner le français aux Etats-Unis, cet ancien traducteur pour le Peace Corps est arrivé en Louisiane avec sa femme en 2001. Il s’est installé dans la petite ville d’Opelousas sous visa J-1 sponsorisé par le CODOFIL, le Conseil pour le développement du français en Louisiane. Il est passé sous visa H-1B six ans plus tard. Les ennuis ont commencé en 2010, lorsque la commission scolaire de la paroisse St. Landry a manqué l’échéance de renouvellement de son visa. Il est alors devenu résident illégal. Malgré les efforts de la Sénatrice de Louisiane Mary Landrieu, le projet de loi du 28 mars 2011 qui devait lui porter assistance (« Bill for the relief of Djibril Coulibali ») n’a pas abouti. Les convocations au tribunal d’immigration de la Nouvelle-Orléans se sont alors succédées.

Ce mardi 15 décembre, il ne s’est pas présenté à l’école primaire W.S. Lafargue de Thibodaux où il enseigne le français depuis huit ans aux élèves de CE1 et CE2. Monica Tauzin, directrice de l’établissement, a immédiatement contacté ses proches. Djibril Coulibaly avait bien quitté son domicile pour se rendre au travail. Sa famille a alerté les services de police, qui ont ensuite découvert que Djibril Coulibaly avait été arrêté par des agents du Service de l’Immigration et des Douanes (ICE). « Il était toujours en détention en début de semaine. La communauté lui apporte tout son soutien. Nous n’avons en revanche pas expliqué la situation aux élèves », précise Monica Tauzin.

L’avocate et professeure de droit Hiriko Kusada le représente depuis un peu plus de six mois : « Je suis la quatrième avocate à reprendre l’affaire ; mes trois prédécesseurs ayant déjà plaidé son cas devant le tribunal d’immigration dans le but de lui obtenir le statut de résident permanent », explique-t-elle. La clinique juridique de l’université Loyola qu’elle anime a déposé lundi 21 décembre un recours demandant le sursis de son expulsion. « Il a été refusé mardi », déplore Hiriko Kusada, qui est en contact avec son client via sa famille. « Nous avons demandé la réouverture de son dossier au vu de la situation au Mali. Après le coup militaire de cet automne, il est impensable qu’il y retourne. Ses trois fils sont nés aux Etats-Unis et sont citoyens américains. Ils ne connaissent ni la langue, ni la culture du pays, et l’instabilité politique y est trop grande. » L’un des enfants de Djibril Coulibaly est également autiste non verbal, rapport le journal The Advocate, qui souligne que « parce que la famille est occidentalisée et que ses enfants ont fréquenté des écoles catholiques romaines en Louisiane, [ceux qui le soutiennent estiment que] la condition de son fils est susceptible d’être considérée au Mali comme une punition pour les personnes qui ne sont pas de bons musulmans. »

« Mon client s’est toujours présenté lorsqu’il était convoqué par le tribunal et n’a pas commis d’infraction. Le Service de l’Immigration et des Douanes n’avait aucune raison de l’arrêter en décembre. Sa voiture a été laissée à l’abandon au bord de la route, près de son école. Les agents fédéraux n’ont pas contacté ses proches. Je suis profondément choquée par la façon dont ils pris connaissance de la situation. » Hiriko Kusada et ses étudiants (qui « travaillent bénévolement sur l’affaire mais n’obtiennent aucun crédit universitaire parce que le semestre n’a pas officiellement commencé ») essaient d’agir au plus vite. « Je ne veux rien prédire, mais j’espère que le président-élu tiendra sa promesse et suspendra l’expulsion des immigrants pour les cent premiers jours de son mandat. Cela nous donnera le temps de travailler sur son cas ». Une bonne nouvelle est toutefois arrivée hier : l’avocate de Djibril Coulibaly a confirmé que son client serait libéré ce jeudi 7 janvier.

Peggy Feehan, directrice du CODOFIL, n’a jamais travaillé dans les mêmes établissements que Djibril Coulibaly, mais se souvient « l’avoir rencontré à plusieurs reprises. Nous nous croisions lors de colloques ou de réunions. » A sa connaissance, une telle situation n’est jamais arrivée à aucun professeur sponsorisé par le CODOFIL. « Je connais d’autres enseignants qui ont quitté le pays dans des situations similaires à la sienne mais qui sont partis avant d’être détenus – ils sont par exemple retournés en Belgique ou en France. Mais je comprends que Djibril Coulibaly ne pouvait pas repartir au Mali. Il est donc resté en essayant de trouver une solution à ses problèmes. Son histoire m’attriste énormément. »

Une cagnotte GoFundMe ainsi qu’une pétition ont été lancées par des amis de la famille.

Où trouver votre galette des rois au Texas ?

Célébrée à partir du 6 janvier, l’Épiphanie est une fête qui se doit chaque année d’être honorée autour d’un dessert iconique. Voici les meilleures galettes des rois que vous pourrez trouver à Austin, Houston, Dallas et San Antonio.

HOUSTON 

La boulangerie French Gourmet Bakery offre une galette des rois à la frangipane crémeuse dans une seule taille pour 10 personnes (44,99$), avec couronnes et fève. Il est préférable de commander à l’avance même si la boutique les vend quotidiennement et ce jusqu’à mi-février.

Julies French Pastries propose quatre modèles de galette des rois de trois tailles différentes : individuelle (6$),  pour 6 à 8 personnes (32$) et la grande qui sert 10 à 12 personnes (46$). Vous aurez le choix entre une galette traditionnelle à la crème d’amandes, d’une galette à la frangipane, de celle à la poire et crème d’amandes ou enfin à celle au goût de pommes et de crème d’amandes. Toutes sont réalisées au long du mois de janvier. Même si certaines seront en vitrine en quantité limitée, il est préférable de la commander 24 heures à l’avance.

La cheffe Nga Rogers, de la pâtisserie Paris je t’aime célèbre l’Épiphanie en fabricant une galette des rois traditionnelle à la frangipane en trois taille : 6 parts (35$), 8 parts (45$) et 10 parts (55$). La cheffe s’est accordée une petite fantaisie en déclinant tous les personnages d’Astérix comme fèves pour ce gâteau. A noter que ce délice peut être déguster jusqu’à fin janvier. Si la pâtisserie en vend quotidiennement, il est préférable de commander.

Dans les magasins de Flo Paris, deux tailles de galettes des rois vous sont proposées: 2 personnes ou 8 personnes (15$, 35$) toutes sur commande de préférence avec un délai minimal de 12 heures. Elles se déclinent avec leur couronne et bien sûr la fève pour une période de temps limitée, Dépêchez-vous !

Le chef du Bistro 555 vous a préparé la version classique à la frangipane à emporter à la maison. Il vous en coûtera 28$ (hors taxes) pour 6 à 8 parts et les commandes doivent être données avec un préavis de 24 heures. Attention vous avez jusqu’au 9 janvier !

Pour votre table, Mademoiselle Louise a réalisé cette année une galette des rois traditionnelle à la frangipane, à la crème d’amandes et crème de vanille. Ce délicieux dessert existe en 2 tailles : il servira 5 à 6 personnes (37$) ou 10 à 12 personnes (59$). Attention il faudra la commander 48 heures à l’avance, même si la boutique en mettra quelques unes en vitrine, la quantité en restera limitée. Elle sera disponible également en galette individuelle (6,90$) pour satisfaire tous les gourmands ou bien pour la dévorer à deux.

Central Market a fait le choix d’une taille de ce délice : 10 personnes pour un montant de 16,99$, uniquement pendant deux semaines.

La fameuse boulangerie Magnol fête l’Épiphanie en créant une galette des rois à base de frangipane. Ce dessert est proposé pendant le mois de janvier en deux modèles (28$, 38$). Attention, vous devez préalablement passer commande 24 heures à l’avance.

AUSTIN

L’authentique boutique La Pâtisserie réalise cette année une galette des rois atypique. En effet, la pâte feuilletée enveloppe une délicieuse garniture aux saveurs d’amande et de framboise. Servi avec une couronne dans le style classique de la galette des rois pour 6 à 8 personnes (35$). Vous pouvez passer vos commandes dans l’une des deux boutiques de la ville.

La boulangerie Lorraine a de son côté préparé une galette des rois, pâte feuilletée et frangipane. Elles seront disponibles à partir du 7 janvier, sous deux tailles différentes : en 6, et 8 parts (pour le prix de 36 ou 48$ (fève et couronne inclus). N’attendez pas pour commander !

Pour cette fête traditionnelle de janvier, Julie Myrtille vous propose une belle et délicieuse galette des Rois parfumée à la frangipane et ce durant tout le mois de janvier. Préparée selon la méthode artisanale de pâte feuilletée renversée, cette galette n’est disponible qu’en taille unique de 8 parts (48$, couronne et fève inclus).

Meringue & Co vous invite à commander dès maintenant votre galette des rois fabriquée de façon traditionnelle à base de frangipane crémeuse aux amandes dans laquelle se cache la fève qui vous déclarera roi ou reine de l’année. Cette galette est disponible en quantité limitée les 8 et 15 janvier. Elle se décline en deux tailles : pour 4 personnes (26$) ou pour 6 à 8 personnes (36$).

Baguette et Chocolat : le gâteau célébrant l’Épiphanie est maintenant disponible en précommande et pourra être dégusté dès le 9 janvier. Pâte feuilletée maison et crème d’amande il sert 6 à 8 parts pour un prix de 38$ (y compris couronne et figurine).

Comme les autres filiales, Central Market a misé sur une taille de galette des rois : 10 personnes pour le prix 16,99$, à la frangipane, fève et couronne inclus. Dépêchez-vous, l’opération ne dure que 14 jours !

DALLAS

Comme l’année dernière, the Main Street Bistro & Bakery affiche une galette des rois pour 6 à 8 personnes, (32$ ) uniquement sur commande et ce, pour au moins 48 heures à l’avance. L’établissement vend aussi des parts de galettes et ce, jusqu’à Mardi Gras.

Pour les adeptes du supermarché, CentralMarket présente une galette des rois pour 10 personnes, avec couronnes et fève pour le prix de 16,99$ et pour une durée de deux semaines.

SAN ANTONIO

Cette année, La Boulangerie propose 2 types de galettes de 6 et 8 parts (36$, 48$), qui seront disponible dès le 6 janvier. Elles sont toutes les deux faites avec de la pâte feuilletée nappée de frangipane. Le chef attend vos commandes.

Au Capitole, un parfum de révolution française

Le sénateur républicain Ben Sasse a beau dire en creux que les Américains ne font pas la révolution comme les Français, ce n’est pas le sentiment qu’on avait à l’extérieur du Capitole, mercredi 6 janvier. Dans la foule compacte, massée aux abords du bâtiment, il ne manquait que la guillotine pour être replongé dans l’ambiance dans la France de 1789. “Mettez la tête d’Obama sur un pic !“, “Donnez-nous Nancy Pelosi (la cheffe de la majorité démocrate à la Chambre des représentants, ndr)“, pouvait-on entendre ce jour-là.

C’est l’une des quelques images qui restera de cette journée gravée dans les manuels d’histoire. La dernière fois qu’a eu lieu une invasion du bâtiment du Congrès, coeur de la démocratie américaine, c’était en 1814 par l’armée britannique. Plusieurs centaines de supporteurs de Donald Trump avaient décidé, mercredi dernier, de remettre ça pour contester les résultats de l’élection présidentielle. Sur place, certains parlaient de pénétrer dans l’enceinte du bâtiment dès le matin, en écoutant Donald Trump s’exprimer lors d’un rassemblement organisé près de la Maison-Blanche.

En début d’après-midi, la foule commence à se déplacer vers le Capitole. Sur le chemin, une équipe de journalistes, une femme et son caméraman, est prise à parti. Lorsque nous arrivons sur place, autour de 13 heures locales, il y a déjà des centaines voire des milliers de personnes devant le bâtiment, près de gradins installés en vue de la cérémonie d’investiture de Joe Biden. À l’intérieur, la séance de certification des résultats a commencé sous l’égide du vice-président Mike Pence. “C’est notre dernière chance !” hurle un jeune homme dans un mégaphone, tandis qu’un autre invite la foule grandissante à franchir un muret pour se rapprocher du Capitole. Un geste qui amènerait les manifestants au pied de l’édifice. On sait que la situation peut devenir instable. Et si ils tentaient d’entrer ? Sont-ils armés ? Beaucoup passent le petit mur, dont un groupe de Sud-Coréens, chantant “We love Trump” et portant un drapeau de leur pays.

La police est là pour les accueillir. Les premiers jets de grenades lacrymogènes poussent certains à battre en retraite, mais un homme crie “tenez la ligne“, comme s’il était sur un champ de bataille. D’ailleurs, certains participants sont en accoutrement militaire, avec vestes de camouflage, casques et ce qui ressemble à des gilets pare-balles. Autour, les drapeaux américains et confédérés se mêlent aux bannières “Trump 2020” et à d’autres symboles de la “Trump nation”.

Au bout de quelques minutes, les manifestants gagnent du terrain face à des forces de l’ordre débordées. Progressivement, les émeutiers, mus par l’envie de casser ou simplement embarqués par la foule, prennent possession des gradins de l’investiture ainsi que de la plateforme, en face, où doivent être installées les caméras qui filmeront la prestation de serment le 20 janvier. Des drapeaux “Trump 2020” sont agités et déployés, y compris sur le bâtiment, comme pour marquer le territoire. On a l’impression d’une armée ayant conquis un fort ou de révolutionnaires s’introduisant à Versailles. En contrebas, un public de manifestants pacifiques regarde le spectacle avec un certain amusement. La seule chose qui les dérange est la riposte de la police, jugée violente et non-justifiée: eux sont là pour protéger la démocratie, non pas la renverser.

La connexion internet est tellement mauvaise qu’il est difficile de savoir qu’au même moment, d’autres émeutiers sont parvenus à entrer dans le bâtiment de l’autre côté. Au bout d’une heure, toutefois, la rumeur d’une manifestante blessée grièvement au torse par un policier se répand – elle sera prononcée morte quelques heures plus tard à l’hôpital. Après plusieurs heures de chaos, les forces de l’ordre reprennent le contrôle de la situation. À la gare Union Station, où plusieurs manifestants pro-Trump attendent leur train et se tiennent au chaud, Bill Reinbacher, un protestataire, a passé une bonne journée. “Nous avons montré au président et au pays que nous étions derrière lui“. À quel prix ?

Le “Combine”, la deuxième chance de Louis Perez aux Etats-Unis

90ème et dernière minute de jeu. Coup-franc aux abords de la surface de réparation. Louis Perez place son ballon et envoie une frappe du côté du gardien pour l’égalisation à 1-1. Le Parisien de 23 ans exulte et on le comprend. En ce weekend gris de mi-novembre à Kansas City, une quarantaine de recruteurs de MLS et de USL (deuxième vision américaine) se sont déplacés au Swope Soccer Village, le centre d’entraînement du Sporting Kansas City, pour observer une sélection des meilleurs joueurs d’université du pays. Louis Perez fait partie de la soixantaine d’élus qui tentent de faire leur preuve pendant trois jours avant la grande Draft MLS prévue le 20 janvier. “Ça fait toujours plaisir de marquer. Globalement, je pense que j’ai montré que j’ai largement le niveau pour réussir“, estime le milieu de terrain qui peut évoluer à la récupération ou en numéro 10, devant les attaquants. Un autre Français participe à ce camp annuel, Sofiane Djefall, étudiant à l’université de l’Oregon après son passage au centre de formation du FC Nantes.

Crédit photo : Paul Michael Ochoa

Louis Perez a connu un parcours fait de hauts et de bas avant de s’envoler vers les Etats-Unis. Il fait ses premiers pas dans les équipes de jeunes du PSG, où il va successivement être mis à l’écart puis rappelé avant d’être finalement non conservé par le club francilien à l’âge de 16 ans. “J’ai rebondi au centre de formation de Troyes l’année suivante, où j’ai notamment été capitaine en U19 national, raconte-t-il. Mais j’ai ensuite été envoyé en équipe réserve suite à un changement d’entraîneur. Ça m’a vraiment déçu et j’ai commencé à baisser les bras”. C’est son père qui va le remotiver, après que son fils ait assisté quelques mois plus tôt au centre de formation de Troyes à une présentation d’Elite Athletes, une agence qui offre à des joueurs en situation d’échec en France une chance de jouer au football et d’étudier aux Etats-Unis. “J’ai été invité en 2017 à une journée de détection à Clairefontaine, où j’ai joué devant des coaches d’université américaine. Ça s’est bien passé, j’ai reçu beaucoup d’offres. Mon père m’a aidé à faire le tri et j’ai décidé de rejoindre l’University of Central Florida (UCF)”.

A Orlando, Louis Perez atterrit dans la deuxième université du pays avec 65 000 étudiants, des installations ultramodernes et un cadre de vie idéal, sous le soleil et les palmiers. “Les infrastructures sont bien meilleures que dans n’importe quel centre de formation en France, et le staff est aux petits soins à porter le matériel, les bouteilles d’eau”, détaille le Francilien. “Du point de vue du terrain, l’Europe est meilleure techniquement et tactiquement, mais physiquement et dans l’esprit, c’est super, avec des matches engagés et la volonté de faire du jeu”. Au delà du football, Louis Perez explique avoir énormément grandi depuis son arrivée aux Etats-Unis. “Je suis très heureux d’avoir pu sortir de la mentalité française, parfois trop fermée, trop critique. Les Américains m’ont appris à avoir plus l’esprit d’équipe”, explique celui qui prépare un diplôme en communication interpersonnelle. “J’étais encore un enfant en France, et je suis devenu un homme ici”. 

Crédit photo : Paul Michael Ochoa

Les performances de Louis Perez avec les Knights, l’équipe de soccer de l’université de Floride, ont tapé dans l’oeil de plusieurs clubs de MLS, qui l’ont invité au Combine de Kansas City. Marco Ferruzzi, directeur du football au FC Dallas, fait partie des intéressés. “Il a été bon vendredi soir, et il a marqué un très beau but. Il a un très bon pied gauche, il fait partie des joueurs que nous recherchons”. A la tête du recrutement au FC Dallas depuis 16 ans, Marco Ferruzzi apprécie le profil des joueurs formés en Europe comme Louis Perez. “Ça fait partie de la stratégie du FC Dallas et de la MLS de recruter des joueurs techniques venus de l’étranger, et de leur apporter plus de bagage athlétique, dans un championnat demandeur comme le nôtre”.

Positionné majoritairement en milieu défensif pendant les trois matches du weekend, Louis Perez a impressionné par son sens du placement, de la passe, et par sa frappe de balle. De quoi signer son premier contrat professionnel le 20 janvier lors de la draft? Rien n’est moins sûr, comme l’explique Jérôme Meary, fondateur de l’agence Elite Athletes. “Seuls quelques joueurs internationaux sont autorisés à être sous contrat dans chaque club. La MLS se développe et les équipes ont de plus en plus d’argent, et on les voit de plus en plus garder ces places pour recruter des joueurs déjà aguerris et chers”. Une information qui n’entame pas le moral de Louis Perez, qui entend bien s’imposer en MLS. “Je ne regrette pas une seconde mon choix d’être parti aux US et je pense que j’ai de bonnes chances de passer professionnel. Et si ça ne marche pas, il n’y a pas que le football dans le vie. J’ai un diplôme et du plomb dans la cervelle maintenant”.

Où trouver des galettes des rois à Washington DC?

Les festivités à huit-clos continuent le mercredi 6 janvier avec la traditionnelle galette des rois. Pour fêter une Epiphanie digne de ce nom malgré la pandémie, French Morning vous donne les bonnes adresses pour dénicher les meilleures galettes à la frangipane.

Cette année, il n’y aura pas que les boulangeries pour trouver une belle galette, les restaurants s’y mettent aussi! Le chef Cédric Maupillier de Convivial a fait saliver ses fans sur son compte Facebook en montrant la préparation de ses galettes de rois vendues pour 18 dollars (6 pouces). A commander sur le site internet jusqu’à Mardi gras, le 16 février.

La pâtisserie de Georgetown Pâtisserie Poupon propose trois tailles de galettes à commander en ligne: une petite pour 6 personnes à 29 dollars, une moyenne pour 8 à 10 personnes à 39 dollars et une grande qui régalera 12 à 14 convives pour 45 dollars. Le pâtissier donne même ses conseils pour réchauffer la galette: à 325 F° pendant 6 à 8 minutes et déconseille d’utiliser le micro-onde! A commander la veille en ligne pour livraison ou pick-up. 1645 Wisconsin Avenue, Washington DC, Tel: 202-342-3248.

Fresh Baguette, installée à Georgetown, Bethesda et Rockville, propose une galette classique à la frangipane. Deux tailles sont proposées : une individuelle à 4,95 dollars, une pour 6 personnes à 27,80 dollars, à commander sur leur site internet. Georgetown: 1737 Wisconsin avenue NW, 202-333-2598.  

A la Boulangerie Christophe, on trouve deux tailles de galettes (32 dollars pour 6 personnes et 39 dollars pour 8 personnes) en magasin et sur pré-commande, à partir du 6 janvier. La Boulangerie propose une version briochée à 27 dollars. La boulangerie conseille de réserver par téléphone. 1422 Wisconsin Ave NW. Tel: 202-450-6344.    

A partir du 6 janvier, la pâtisserie franco-belge de Dupont Circle Un je ne sais Quoi propose trois saveurs : classique frangipane, chocolat et pomme. Deux tailles sont disponibles : une galette individuelle sans fève à 6,50 dollars et une autre pour 6 personnes (à pré-commander un jour à l’avance) pour 33 dollars. 1361 Connecticut Ave NW. Tel: 202-721-0099.

Dans le quartier de Bethesda, la pâtisserie Tout De Sweet propose également des galettes à la frangipane à partir du 3 janvier, et ce jusqu’à la fin du mois. Les galettes de 9 pouces de diamètres sont à 32 dollars et des galettes de 12 pouces à 39 dollars. A commander en ligne avant d’aller chercher la galette en magasin. 7831 Woodmont Ave, Bethesda. Tel: 301-951-0474.

Le Caprice, dans le quartier de Columbia Heights, fait elle aussi honneur au dessert à la frangipane. La galette des rois 6 pouces est à 24,99 dollars, 8 pouces à 29,99 dollars et 10 pouces à 39,99 dollars. La figurine de cette année sera tirée des personnages d’Astérix et Obélix! A pré-commander un ou deux jours à l’avance. 3460 14th St NW. Tel: 202-290-3109. 

Journées portes ouvertes virtuelles à Rochambeau The French International School (Washington DC)

[Agenda partenaire] Devenir totalement bilingue, c’est-à-dire lire, écrire, parler et comprendre les nuances culturelles en deux langues ou plus, est une chance exceptionnelle ! Choisir Rochambeau The French International School, c’est offrir à vos enfants la possibilité de le devenir.

En combinant un volet américain au curriculum français renommé pour sa rigueur et sa culture générale, les élèves de la Maternelle à la Terminale à Rochambeau bénéficent d’un cadre d’apprentissage unique pour devenir des penseurs critiques confiants, ouverts d’esprit et attentifs à autrui. À partir de 2021, les élèves auront également la possibilité de choisir entre le baccalauréat français et le baccalauréat international.

Venez en apprendre davantage sur Rochambeau The French International School et sur la manière dont l’école a su s’adapter aux challenges de la Covid-19 lors des journées portes ouvertes virtuelles qui auront lieu le samedi 9 janvier à 10am pour la maternelle et le jeudi 7 janvier à 5:30pm pour l’école élémentaire. Les inscriptions ont lieu sur le site de l’école.

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Note : le contenu “partenaire” n’est pas créé par la rédaction de French Morning. Ils est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur.

Rencontre des Auteurs Francophones : lire en français aux USA devient plus accessible

« Rencontre des Auteurs Francophones », c’est une communauté née au début de l’année 2020. Un réseau visant à faciliter l’accès aux ouvrages de langue française pour les milliers de lecteurs francophones et francophiles installés aux États-Unis. Comment ? Grâce à une série d’évènements organisés à travers le pays. « Le concept vise à démocratiser la littérature et la langue françaises ainsi qu’à promouvoir les rencontres entre lecteurs et auteurs. Plusieurs dates étaient d’ailleurs calées à Miami, Washington, New York ou Los Angeles, mais la Covid-19 a contrarié les plans » explique Sandrine Mehrez Kukurudz, la dynamique créatrice du réseau.

Loin de se décourager, cette lectrice passionnée et directrice d’une agence de communication et marketing habituée à faire briller la culture francophone, redouble alors d’inventivité. « Il n’était pas question de mettre l’idée en suspens… Avec French Wink, boutique new-yorkaise de produits français, on a lancé la collection de livres “Rencontre des Auteurs Francophones”. Puis j’ai animé tous les quinze jours une émission de 30 à 40 minutes avec des auteurs présentant leurs nouveautés » précise Sandrine Mehrez Kukurudz.

Une e-boutique au large choix

Quelques semaines plus tard, la collection remplit les étagères du magasin French Wink. Et pour les alléger, une e-boutique voit le jour et grandit rapidement. Aujourd’hui, la plateforme de vente rassemble une centaine d’ouvrages et regroupe plus de 70 auteurs francophones dans le monde. On y trouve de la fiction, des témoignages, de la politique, de la romance, des guides bien-être, des livres jeunesse et bilingues. « Je fais en sorte d’équilibrer les propositions, que rien ne prenne trop de place et que l’on trouve tous les genres » détaille Sandrine Mehrez Kukurudz. Et d’ajouter : « je reçois beaucoup de demandes et suis parfois obligée de refuser des ouvrages ».

L’amoureuse de la langue française offre son temps de manière bénévole sur ce projet et pour sélectionner les livres, elle se fait aider par un comité de lecture. Sandrine Mehrez Kukurudz lit tous les premiers chapitres a minima et lorsqu’elle a besoin de renfort, elle fait appel à un deuxième avis. « On retient en moyenne trois ouvrages par semaine. J’accepte généralement ceux qui sont édités par les maisons d’édition, mais il y plus de travail du côté de l’auto-édition ». Les critères de sélection : la qualité de l’écriture et la capacité à raconter une histoire.

“Une mission de coeur” 

Expatriée aux États-Unis depuis 14 ans – dont sept passés à Miami et sept à NYC – Sandrine Mehrez Kukurudz a elle-même auto-édité deux romans, La valise noire à nœuds roses (2018) et L’atelier au fond de la cour (2019). « J’ai la chance d’avoir rencontré mon lectorat, mais quand j’ai commencé j’avais envie de partager avec une communauté qui n’existait pas. C’est donc une mission de cœur pour moi ! » assure-telle. Et pour son plus grand plaisir, la famille ne cesse de s’agrandir.

Les émissions en direct sur les réseaux sociaux deviennent hebdomadaires dès le mois de janvier 2021, le blog s’étoffe de textes signés par les auteurs du réseau, les lecteurs se multiplient et les projets vont bon train. « L’objectif : développer des évènements partout aux US et, à long terme, organiser un grand salon de la littérature francophone. Il en existe au Liban ou au Canada, mais rien aux USA ! » explique la créatrice.

D’ici là, on peut soutenir sa démarche en allant regarder les émissions, lire les articles du blog et commander des livres issus du catalogue. Les départs sont quotidiens et il faut compter trois à quatre dollars de frais d’expéditions par commande. « Un prix mini qui permet aux francophones des US de découvrir les nouveautés sans les payer trop cher ! » lance avec fierté Sandrine Mehrez Kukurudz. L’auteure a en effet négocié les tarifs au plus bas pour que lire en français aux USA ne soit plus un luxe.