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S’initier aux joies du ski en famille autour de New York

Il faut reconnaître que New York City présente de nombreux avantages et qu’en plus d’être au bord de l’eau, la ville est aussi située à proximité de la montagne. Ainsi, en cette saison on peut facilement s’adonner aux joies des sports d’hiver. Par temps de Covid, c’est une occasion de plus de pouvoir s’échapper de la ville.

Ski version New York

Pour ceux qui ont déjà eu l’opportunité de skier en Europe, l’expérience ici est différente. À l’américaine, les stations sont bien aménagées, avec une priorité qui est donnée à l’efficacité. La plupart du temps, elles sont uniquement constituées de quelques grandes structures : un parking en bas des pistes, un endroit pour louer son matériel, une école de ski, un espace type “food court” pour déjeuner près des pistes. L’ambiance d’après ski, permettant de flâner dans la station et déguster une raclette ou un chocolat chaud dans un petit chalet en bois, manque donc un peu. Néanmoins, tout est organisé pour perdre le moins de temps possible. « First come, first served », on suit la ligne et on risque moins de se faire doubler dans le magasin de location de chaussures. De plus, tout est fait pour maximiser l’expérience. Ainsi, la plupart des stations sont équipées de canons à neige pour skier quelles que soient les conditions. Beaucoup d’entre elles proposent un forfait de nuit pour pouvoir skier y compris à la nuit tombée. Certaines d’entre elles, proposent même un « first track program ». On peut ainsi accéder aux pistes avant les autres, en payant un supplément bien évidemment. Les stations new-yorkaises permettent de cette manière de venir skier à la journée, en optimisant chaque étape. Il est ainsi possible en vous levant tôt de rejoindre une station à l’ouverture et de bien en profiter.

Comment choisir la station idéale ?

À moins de rejoindre la région de Lake Placid où se sont d’ailleurs tenus les jeux Olympiques de 1980, reconnaissons que New York offre un ski agréable pour les niveaux débutants à intermédiaires mais que pour des sensations un peu plus fortes, il faut se rapprocher du Canada ou prendre la direction du Colorado ou du Utah… Il n’y a pas de secret quand on compare les points culminants de ces stations avec des dénivelés de pistes qui suivent la même tendance. Ainsi, afin de choisir la station idéale, il faut d’abord réfléchir à ses priorités : Niveau ? Proximité avec New York ? Prix ? Foule ? Activités proposées ? Taille du domaine ? facilités pour les familles ?… Voici une petite sélection Family Way :

-Pour sa proximité avec New York : Mountain Creek

  • État : New Jersey
  • Distance de Grand Central : 51 miles soit environ 1H30 en voiture
  • Nombre de Pistes : 46 dont 24% pour les débutants
  • Surface skiable : 68 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : les places sont limitées. Les billets de remontées mécaniques doivent impérativement être achetés en ligne à l’avance.

-Pour optimiser la journée : Windham Mountain

  • État : New York
  • Distance de Grand Central : 143 miles soit environ 3h en voiture
  • Nombre de Pistes : 54 dont 24% pour les débutants
  • Surface skiable : 113 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : places limitées certains jours (“red days”). Il est alors requis de réserver en avance les billets permettant l’accès aux remontées mécaniques. Il est d’ailleurs conseillé de s’y prendre tôt car beaucoup de jours sont déjà complets. Les autres jours (“green days”), il est recommandé d’acheter les billets de remontée à l’avance mais il est possible de les acheter sur place.

-Pour bénéficier d’un grand domaine skiable : Hunter Mountain

  • État : New York
  • Distance de Grand Central : 129 miles soit environ 2h30 en voiture
  • Nombre de Pistes : 67 dont 25% pour les débutants
  • Surface skiable : 320 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : les billets permettant l’accès aux remontées mécaniques doivent impérativement être achetés en ligne à l’avance. Il est fortement conseillé de s’y prendre tôt.

-Pour des pistes plus difficiles : Whiteface Mountain

  • État : New York
  • Distance de Grand Central : 297 miles soit environ 5h en voiture
  • Nombre de Pistes : 89 dont 20% pour les débutants
  • Surface skiable : 115 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : les billets de remontées mécaniques doivent impérativement être achetés en ligne à l’avance. Il est fortement conseillé de s’y prendre tôt.

-Pour son prix bas en semaine : Belleayre

  • État : New York
  • Distance de Grand Central : 136 miles soit environ 3h en voiture
  • Nombre de Pistes : 50 dont 22% pour les débutants
  • Surface skiable : 69 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : les billets de remontées mécaniques doivent impérativement être achetés en ligne à l’avance. Il est fortement conseillé de s’y prendre tôt.

-Pour les non skieurs : Camelback

  • État : Pennsylvanie
  • Distance de Grand Central : 88 miles soit environ 2h en voiture
  • Nombre de Pistes : 39 dont 39% pour les débutants
  • Surface skiable : 65 ha
  • Mesures spéciales Covid-19 : il est recommandé de réserver en avance les billets permettant l’accès aux remontées mécaniques.

Attention, avant de vous rendre dans une station, il est nécessaire de vérifier les dernières mise à jour concernant les mesures spéciales Covid-19 sur le site de la station. Par ailleurs, il est indispensable de contrôler ce que chaque État exige de vous en termes de mesures. Enfin, skier à New York a un prix. Il est prudent de bien s’y préparer.

Fort Mason se transforme en ciné-parc pour le Sundance Film Festival

Aller au cinéma en temps de Covid, c’est possible ? Oui, à condition de rester dans sa voiture. C’est ce que propose le Sundance Film Festival qui se tiendra du 28 janvier au 3 février 2021. À la fois dans des ciné-parcs à travers le pays, et sur internet. À San Francisco, c’est à Fort Mason Flix – le cinéma en plein air créé pour l’occasion au Fort Mason Center – que se dérouleront les festivités. Le festival collabore avec le Roxie Theatre pour y projeter une douzaine de longs-métrages. Compter $49 par véhicule. Les réservations se font sur le site du Roxie ou Eventbrite. La plupart des places ont déjà été vendues mais de nouveaux tickets seront disponibles lundi 25 janvier 2021.

Au total, 72 films ont été sélectionnés cette année, contre 128 l’an dernier. Parmi ces derniers, 11 productions ou coproductions françaises à visionner en ligne. Le film coûte $15, le pass Explorer $25, le pass à la journée $75 et le pass Festival $350. Plus d’informations ici

Longs-métrages :

Ma Belle, My Beautie : L’histoire se passe dans le sud de la France. Des retrouvailles surprises ravivent les passions et les jalousies entre deux femmes autrefois amantes polyamoureuses.

Pleasure : Une jeune fille quitte sa petite ville suédoise pour tenter une carrière dans l’industrie du cinéma pour adultes à Los Angeles.

Flee : L’histoire vraie d’Amin, jeune Afghan arrivé en tant que mineur au Danemark. Aujourd’hui adulte accompli, il est prêt à se marier avec son petit-ami. Mais un secret vieux de 20 ans menace de faire s’écrouler la vie qu’il s’est construite.

Eight for Silver : À la fin des années 1800, un homme enquête sur une attaque de villageois par un animal sauvage dans un endroit reculé. Il découvre alors une force bien plus profonde et sombre que ce à quoi il s’attendait qui a une forte emprise sur le manoir et les habitants.

Nights of the kings :  Un jeune homme est envoyé à La Maca, une prison dirigée par ses prisonniers, en Côte d’Ivoire, au milieu de la forêt. Avec le lever de la lune rouge, il est désigné comme nouveau «Romain» et doit raconter une histoire aux autres prisonniers.

Courts-métrages :

The criminals :  Dans une ville de Turquie, un jeune couple cherche un peu d’intimité. Ils ne trouvent pas d’hôtels car ils n’ont pas de certificat de mariage. Quand ils pensent avoir trouvé une solution, la situation devient incontrôlable.

We’re not animals : Son ex Marie est devenue une star d’Instagram (grâce à un groupe d’activistes axé sur l’orgasme féminin). Déprimé, Igor pense qu’il s’agit d’une campagne délibérée pour l’empêcher de trouver quelqu’un d’autre.

My own landscapes : Avant de partir en guerre, un ancien concepteur de jeux militaires a créé des scénarios de jeux vidéo qui préparaient les soldats aux chocs culturels et qui guérissaient les traumatismes. De retour de guerre, son rapport à son identité, à la vie et au jeu vidéo a changé.

Souvenir souvenir :  Pendant 10 ans, j’ai fait semblant de faire un film avec les souvenirs de guerre d’Algérie de mon grand-père. Aujourd’hui, je ne suis pas sûr de vouloir entendre ce qu’il a à dire.

4 Feet High : Juana, une utilisatrice de fauteuil roulant de 17 ans, cherche à explorer sa sexualité mais a honte de son corps. En essayant de trouver sa place dans un nouveau lycée, elle connaîtra l’échec, l’amitié, la peur et la politique… Jusqu’à se construire son propre sens de la fierté.

Would you rather : Quatre jeunes de 16 ans passent tout leur temps ensemble dans un quartier populaire parisien. Ils plaisantent, flirtent et jouent à leur jeu préféré: « Qu’est-ce que tu préfères ». Lorsque Shaï et Djeneba commencent à fréquenter des écoles différentes, l’équilibre du groupe change. Et les discussions sur le sexe, l’amour, la famille et la religion prennent un nouveau sens. Des conversations dénuées de tabou, mais pleines de curiosité, capturent authentiquement les complexités de l’adolescence.

 

Un marché de produits écoresponsables, verre de vin à la main

Pour tous ceux qui se désespèrent de trouver un cadeau original d’anniversaire ou de la Saint-Valentin sans passer par la case Amazon, il existe une solution. Closiist, le site e-commerce de produits locaux et durables créée par Julie et Benjamin Thibault-Dury, a installé son marché d’hiver dans un bar à vins français de Park Slope pour les prochaines semaines.

A l’intérieur du Winemak’Her, un établissement spécialisé dans les vins produits par des femmes vigneronnes, Closiist propose une gamme variée d’articles écoresponsables et fabriqués localement. Parmi eux, des produits de beauté comme de l’eau de cologne solide, des lunettes de soleil en bambou, des pots en forme de chien ou de girafe fabriqués en fibre de coco, des produits au moringa de la marque Nutu ou encore les kits du débutant en « zero waste » de Zelo. De quoi trouver son bonheur et combler son Valentin ou sa Valentine, sans faire de mal à la planète.

Le marché écoresponsable de Closiist se tient tous les week-ends au Winemak’Her jusqu’à la Saint-Valentin, excepté le week-end du 30-31 janvier, où il prendra ses quartiers à Astoria-Long Island City, au Flor de Azaela Cafe.

 

Commandez vos crêpes pour la Chandeleur avec l’association BZH New York

La Chandeleur aura une saveur particulière cette année. Habituée à organiser des soirées crêpes en nombre, l’association des Bretons de New York BZH propose cette année des commandes de crêpes dans deux restaurants français de la ville : Madame Poupon, situé à Bedstuy, et Cafe Triskell à Astoria, Queens.

Pour passer commande de vos crêpes salées et/ou sucrées, rendez-vous sur le site de BZH

Comptez 15$ les six crêpes natures à garnir vous-même, ou 50% de réduction en devenant membre de BZH New York ici. Bon appétit !

(Re)découvrez l’animation française lors de la quatrième édition du festival de cinéma Animation First

[Agenda partenaire] Animation First, le seul festival de cinéma aux États-Unis dédié à l’animation française, va lancer sa quatrième édition, entièrement en ligne. Le réalisateur, scénariste et producteur Wes Anderson sera également présent en tant qu’invité spécial !

Le festival aura lieu du vendredi 5 février au dimanche 15 février 2021 et un pass de $20 vous donnera accès a l’ensemble du programme sur tout le territoire américain. Voici quelques points forts du festival :

– 55 premières américaines et 14 premières new-yorkaises longs et courts métrages

–  L’ouverture du festival avec “Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary” de Remi Chayé

–  Une première américaine de “Josep“, d’Aurel, sélectionné à Annecy, auréolé de nombreux prix internationaux, et en course pour les Césars

–  La sélection des films d’animation préférés de Wes Anderson

–  Un hommage à Paul Grimault, une icône de l’animation française

–  Mais aussi, des programmes pour enfants (“L’Odysee de Choum” …) et pour adultes (la série “L’Amour a ses réseaux”…)

–  Un focus sur le cinéma d’animation africain

–  Les dernières productions de courts-métrages français, ateliers de réalité augmentée, “best of”, panels de discussion

–  Pour la première fois, une compétition croisée de films d’étudiants français et américains

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet ou sur la page facebook de la FIAF (French Institute/Alliance Française).

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Sylvain Despretz, la passion du dessin au service de la magie d’Hollywood

Quand Sylvain Despretz, storyboarder à Hollywood, évoque sa carrière, un mot revient sans cesse : la chance. Une humilité qui ne rend pas justice à la pugnacité dont le Français a fait preuve pour arriver à travailler avec les plus grands réalisateurs, de Ridley Scott à David Lynch, en passant par Stanley Kubrick et Tim Burton. Des collaborations qu’il retrace dans son premier livre, “Los ángeles : story-boards & chants de sirènes sur celluloid” (éditions Caurette), sorti fin novembre.

Refusant de le cataloguer comme une collection de dessins, Sylvain Despretz définit son ouvrage de 400 pages comme “un code de la route du septième art”, “une initiation au cinéma”, qui donne accès au langage cinématographique généralement limité aux grands réalisateurs. “Un langage qui disparaît”, regrette le Français qui veut rendre ses lettres de noblesse à la mise en scène graphique. Chaque illustration est ponctuée d’anecdotes, d’observations et de réflexions sur les deux décennies écoulées.

Une planche extraite du livre de Sylvain Despretz.

L’ouvrage met en lumière un métier de l’ombre : “le storyboard est un accessoire au service du metteur en scène qui va représenter l’intention verbale et intellectuelle d’un film, sur le plan esthétique, plan par plan.” Il aime rappeler que ce métier est hérité de George Méliès qui “réalisait des croquis de ses effets spéciaux afin de communiquer l’effet voulu à ses équipes”.

Cherchant à s’éloigner des sirènes de la célébrité, l’artiste n’utilise pas que les story-boards des films à succès pour lesquels il a travaillé durant plus de 20 ans. Au contraire : “j’ai décidé d’éliminer les références aux films célèbres, pour que l’on porte la même attention à tous les dessins.” C’est d’ailleurs ce qui démarque ce livre d’autres ouvrages sur le sujet, tout comme le fait qu’il comporte des vestiges de films qui n’ont jamais vu le jour.

L’influence des bandes dessinées françaises

Ce grand admirateur d’Hergé (le père de Tintin), avec qui, enfant, il entretenait une relation épistolaire, a toujours eu un coup de crayon. Un talent qu’il a entretenu, fidèle aux conseils de son mentor, tout en restant un autodidacte. Sa passion pour le dessin s’est délitée au fil des années au détriment d’une autre, le cinéma. “Mais je n’avais pas les moyens financiers de tourner des films alors j’ai décidé d’utiliser le dessin”, avoue-t-il.

Attiré par les Etats-Unis, son cinéma et “ses possibilités d’intégration pour les personnes de couleur”, il quitte les Hauts-de-Seine et accepte un programme d’échange dès ses 15 ans. Il poursuit l’aventure et démarre sa carrière à New York dans la publicité. Il y côtoie (de loin) de grands réalisateurs, tels que David Fincher et Ridley Scott. A ce moment, le Français décide de provoquer sa chance. Il subtilise une invitation pour une fête de Noël du réalisateur d'”Alien”. Soirée durant laquelle il a le culot d’aller converser avec Ridley Scott et d’engager “une conversation de cinéphiles”. Un culot qui paye puisque les équipes du réalisateur l’invitent à les rencontrer à Los Angeles. Profitant des vols à bas prix de l’époque, Sylvain Despretz enchaîne les aller-retours, avant de déménager dans la cité des anges, “la Mecque du cinéma”, où il va toquer à toutes les portes.

Et les opportunités s’enchaînent. “Dans les années 80, il y avait une explosion des demandes de storyboarder, à la différence d’aujourd’hui”, compare Sylvain Despretz. “J’ai eu la chance d’être engagé immédiatement par Michael Jackson. Il voulait réaliser ses propres clips, mais le projet a finalement été avorté”, raconte le Français. Le bouche-à-oreille fonctionne, et il se voit proposer de nombreux projets pour effectuer des “scénarios visuels”. Sa carrière va connaître un tournant quand il réalisera le story-board de “Gladiator” de Ridley Scott, “un film transgénérationnel” dont il n’avait pas anticipé le succès.

Suivront “La Chute du Faucon noir”, “La Planète des Singes” de Tim Burton, “Mission Impossible 3” de J.J. Abrams… Il justifie ses opportunités par “un bon timing” et “de la chance”, sans omettre pour autant l’intérêt provoqué par son coup de crayon. “Un style particulier hérité des bande dessinées françaises”, reconnaît celui qui a été très inspiré par Moebius, alias Jean Giraud. Un mentor rencontré lors d’une dédicace à New York, et avec lequel il travaillera durant plusieurs années dans son studio à Woodland Hills, à Los Angeles.

Après des années d’épanouissement et de projets (aboutis ou non), il regrette que le métier se retrouve vidé de son sens, utilisé de “manière névrotique”, et effectué par des professionnels qui n’ont pas forcément la passion ou le talent. Quant à son regard sur le 7e art en France, il est particulièrement critique. “Le cinéma français a décidé de ne pas utiliser la technique, l’esthétique et de délaisser les détails… Les films manquent de préparation, de pré-production”, déplore celui qui est rarement sollicité dans l’Hexagone, excepté par Jean-Pierre Jeunet et Luc Besson (pour “Le Cinquième élément” et “Valérian” notamment).

Fier d’initier au cinéma tel qu’il l’aime (soit “classique”) à travers son ouvrage, l’artiste va désormais se consacrer à son rêve : revêtir la casquette de réalisateur. Sylvain Despretz auto-produit un documentaire musical, intitulé “Brand X : The Desert Years”, dont le tournage a été momentanément tourmenté par la crise sanitaire.

C’est ça l’Amérique, épisode 13: les douze travaux de Joe Biden

On a choisi d’intituler cet épisode “les douze travaux de Joe Biden”. Mais le titre est un peu trompeur. Certes, la mission de Joe Biden est herculéenne, mais il a beaucoup plus que douze chantiers sur le feu. Lutte contre le virus, crise économique historique, réconciliation du pays, dérèglement climatique… La liste est longue.

Le programme de Joe Biden est-il à la hauteur des chantiers qui l’attendent ? Alors que s’ouvre une nouvelle présidence, nous avons passé en revue les promesses du démocrate pour voir lesquelles pouvaient être tenues ou non. Max Friedman, professeur d’histoire et doyen par intérim à American University à Washington, nous a aidé à y voir plus clair dans ce troisième et dernier épisode bonus de C’est ça l’Amérique.

Nuit des idées 2021 : une réflexion mondiale pour nous sentir plus “Proches”

La sixième édition de la Nuit des Idées se déroule le 28 janvier à travers le monde entier, rassemblant plus de 75 pays pour un marathon de 24 heures de débats, discussions, et performances artistiques.

Organisée par l’Institut français, établissement public chargé de l’action culturelle extérieure de la France, la Nuit des Idées 2021 a choisi pour thème annuel “Proches”, afin d’ancrer les nombreuses réflexions de l’événement autour du quotidien si particulier découlant de la pandémie de Covid-19: on y abordera le rapport à l’isolement, les conséquences du confinement sur la cellule familiale, les flux de personnes et de biens, les replis nationaux, ou encore les nouvelles formes de solidarité que l’on voit émerger depuis plusieurs mois. La plupart des événements seront virtuels et disponibles en streaming sur le compte Facebook de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, ainsi que sur le site de la Nuit des Idées. 

Le coup d’envoi du segment américain de la Nuit des Idées sera donné le 28 janvier à 6pm PST (9pm EST) avec une performance de la chanteuse et poétesse Patti Smith. De nombreuses villes, telles Atlanta, Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami, New Orleans, New York, San Francisco, et Washington, D.C. participeront. Le programme s’articule autour de trois types de contenus : des promenades nocturnes dans les nombreuses villes participantes, des discussions et des performances artistiques variées. Parmi les événements à ne pas manquer, on retiendra une rencontre avec Thomas Pesquet depuis le centre spatial de Houston, l’architecte Jeanne Gang à Chicago, une discussion avec la maire de San Francisco London breed, le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, la soprano Anne Azéma, l’écrivain mexicain Yuri Herrera, un concert du pianiste Dan Tepfer et bien d’autres encore.

 

 

[Vidéo] Investir dans l’immobilier en 2021 : quelle stratégie adopter dans un contexte post covid ?

Nous vous proposions mardi 19 janvier un webinaire dédié à l’investissement immobilier en 2021 avec Manuel Ravier, entrepreneur et investisseur français, co-fondateur de la société Investissement Locatif.

Au programme :
– Explication de l’impact de la crise de la Covid sur l’immobilier en France
– Investir en France quand on vit à l’étranger : quels enjeux ?
– Tour d’horizon des opportunités à saisir en 2021
– Bonnes pratiques et stratégie gagnante pour garantir le succès de son investissement

Retrouvez le replay sur notre page YouTube. Téléchargez le support de présentation ici.

Pour en savoir plus, prenez rendez-vous avec un conseiller en investissement (30 minutes – gratuit).

En savoir plus sur Investissement Locatif.

C’est ça l’Amérique, épisode 12: l’avenir de Trump, les héritiers du trumpisme

6 janvier 2021, une date qui restera gravée dans l’histoire américaine. Plusieurs centaines de supporteurs de Donald Trump assiègent le Capitole, entraînant la mort de cinq personnes. Il faut remonter à 1814 pour trouver trace de pareil assaut contre le cœur de la démocratie – l’armée britannique y avait alors mis le feu ! Aujourd’hui, c’est le parti républicain qui est en flamme, divisé face à une procédure de destitution visant le futur ex-président accusé d’avoir encouragé l’émeute. Entre lancement de son propre média ou nouvelle candidature en 2024, quel est l’avenir de Donald Trump ? Qui portera ses idées dans l’arène politique après son départ le 20 janvier ? On se penche sur l’influence future de Donald Trump avec Gabriel Scheinmann, directeur de l’Alexander Hamilton Society, une ONG basée à Washington dédiée aux relations internationales.

L’Alliance Française de Los Angeles ouvre les inscriptions pour la session Kids 2021 online

[Agenda partenaire] L’Alliance Française de Los Angeles ouvre sa nouvelle session 100% online dédiée aux enfants et aux adolescents de 4 à 17 ans le 26 janvier prochain.

Des grands débutants aux francophones, l’Alliance Française de Los Angeles propose chaque semaine les mardis et samedis des classes de français adaptées à tous les niveaux mais aussi différents programmes thématiques de littérature et de préparation aux examens AP et SAT French.

Les professeurs de l’Alliance sont heureux et impatients d’accueillir et d’accompagner vos petits et grands dans leur apprentissage du français pendant cette nouvelle session via l’application de visioconférence Zoom. Les inscriptions sont ouvertes, n’hésitez pas à contacter l’Alliance française de Los Angeles !

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de l’Alliance Française de Los Angeles ou contactez l’Alliance par téléphone au 310 652 0306 ou par mail : [email protected]. Retrouvez également l’Alliance sur Instagram et Facebook.

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Avec Moynihan Train Hall, New York peut enfin aimer Penn Station

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Si vous cherchez à faire du tourisme facilement en ce moment à New York, on vous recommande de faire un tour à Moynihan Train Hall, le nouveau terminal de Penn Station. Ouvert depuis le 1er janvier dans le bâtiment postal James A. Farley à Midtown, cet espace aéré tranche avec la décrépitude et vétusté de la gare principale, datant de 1910 et située de l’autre côté de la 8ème Avenue.

Fruit de décennies de planification et de travaux sous l’égide de l’État de New York, l’immense hall de 18 000 mètres carrés porte le nom de son défenseur dans les années 1990, l’ancien sénateur de New York Daniel Moynihan. Conçu pour désengorger Penn Station, il baigne dans la lumière naturelle grâce à une immense verrière soutenue par un squelette d’acier à 30 mètres de hauteur. Coût du projet: plus de 1,5 milliard de dollars. On y va bien sûr pour prendre le train (en l’occurence la plupart des lignes Amtrak, le locataire principal, et Long Island Railroad), mais aussi pour admirer l’architecture et le décor: les oeuvres et installations d’art ça-et-là, notamment un ensemble de gratte-ciel à l’envers dans l’une des entrées et les mosaïques de Kehinde Wiley, l’artiste à qui l’on doit les portraits des Obama exposés à la National Portrait Gallery à Washington…

À la base du plafond de verre, on peut lire la devise de la république – “E pluribus unum, out of many one” – et celle de l’État de New York – “Excelsior, Forever Upward“. Suspendue au milieu, la grande horloge à quatre facettes attire immédiatement l’attention. L’accès aux quais (qui n’ont pas tous été rénovés, eux) se fait directement depuis le grand hall, à travers des escalators qui s’enfoncent dans le sol en marbre clair. Plusieurs commerces doivent encore ouvrir au rez-de-chaussée et à l’étage, dont un lounge et bar avec des sièges et tables donnant sur l’atrium. Magnolia Bakery, Jacob’s Pickles et d’autres enseignes populaires à New York sont attendues.

Très attendue, l’ouverture de ce monument architectural a été marquée par un drame personnel. Le manager de cet ambitieux chantier au sein du consortium Moynihan Station Development Corp, Michael Evans, s’est donné la mort dix mois avant l’ouverture du hall au public, affecté notamment par la pression du projet, selon un portrait du New York Times. Il était allé jusqu’au Tennessee pour chercher le marbre du sol et a payé de sa poche un billet d’avion pour l’Allemagne pour inspecter le verre au plafond. Si vous avez un train à prendre, pensez donc à vous dégager du temps pour faire le tour du propriétaire.