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[Vidéo] Immobilier : acheter à New York en 2021

Mardi 12 janvier 2021, nous vous proposions un webinaire dédié aux différentes étapes de l’acquisition d’un bien résidentiel à New York.

De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts hypothécaires résidentiels ou encore les changements à prendre en compte suite à la crise sanitaire, vous aurez après avoir visionné ce replay toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Big Apple.

Visionnez le replay sur notre page YouTube.

? Contacter Mathias Youbi, avocat au barreau de New York et spécialiste en droit de l’immobilier : myoubi@cinottilaw.com. Retrouvez le support de présentation de Mathias Youbi en téléchargement ici.

? Contacter Betty Benzakein, “mortgage consultant” pour HSBC, spécialiste des prêts hypothécaires résidentiels pour les clients internationaux et nationaux : 516-341-6020 / [email protected]

? Contacter Renaud de Tilly, fondateur de De Tilly Real Estate à New York : [email protected]

En manque de ciné ? MyFrenchFilmFestival revient du 15 janvier au 15 février

Comédies, romances, drames, documentaires, animation et réalité virtuelle… MyFrenchFestival offre une sélection de films pour découvrir le cinéma francophone contemporain. Et ce, sans bouger de son canapé ! Une aubaine pour les amateurs de 7ème art – petits et grands – confinés depuis plusieurs mois.

33 films sont au programme de cette onzième édition. Pour les découvrir, deux options. La première : se connecter directement sur la plateforme dédiée, MyFrenchFilmFestival.com. La seconde : choisir une plateforme de VOD parmi les 60 qui relaient le festival, comme Apple TV, Amazon Prime Video ou Google Play. Les courts-métrages sont gratuits et il faut débourser 1,99€ par long-métrage ou payer 7,99€ pour assister à l’ensemble des projections.

Dix longs-métrages et dix courts-métrages sont par ailleurs en compétition. À la clé, un Grand prix du Jury, un Prix de la presse internationale et un prix du Public. Des cinéastes et des journalistes ont soigneusement été choisis pour déterminer les lauréats. Quant au troisième, c’est le vote des spectateurs-internautes qui sera pris en compte. Résultats annoncés à l’issue du festival, le 16 février 2021.

Une sélection diverse thématisée

Le millésime 2021 s’organise autour de catégories qui reflètent la diversité et la vivacité du cinéma francophone actuellement. En voici donc le détail afin de faire votre choix dans les séances.

  1. Forever young met en lumière des parcours initiatiques et le passage de l’adolescence à l’âge adulte. On y découvre : « Adolescentes » de Sébastien Lifshitz, « Tu mérites un amour » de Hafsia Herzi, « Entracte » d’Anthony Lemaitre et « Un adieu » de Mathilde Profit.
  2. La section Crazy Loving Families regroupe des films axés sur des situations familiales complexes : « Énorme » de Sophie Letourneur, « Felicità » de Bruno Merle, « Just Kids » de Christophe Blanc, « Famille nucléaire » de Faustine Crespy et « Sole Moi » de Maxime Roy.
  3. True Heroines célèbre des figures de femmes à travers leurs portraits. En font partie : « Camille » de Boris Lojkine, « Kuessipan » de Myriam Verreault, « Filles de joie » de Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich, « Filles bleues, peur blanche » de Marie Jacotey et Lola Halifa-Legrand et « Motus » d’Élodie Wallace.
  4. French Ghost Stories met au goût du jour des histoires de fantômes avec « Orphée », de Jean Cocteau, « Vif-argent » de Stéphane Batut, « Empty Places » de Geoffroy de Crécy et « La Vie des morts » d’Arnaud Desplechin.
  5. Dans la catégorie On the Road, « Les Héros ne meurent jamais » de Aude Léa Rapin, « Josep » de Aurel, et «Clebs » de Halima Ouardiri abordent les migrations de ceux et celles fuyant des conflits internationaux.
  6. Love is love place sous les projecteurs un documentaire et trois courts métrages qui questionnent l’amour : « Madame » de Stéphane Riethauser, « Beauty Boys » de Florent Gouëlou, « Friend of a Friend » de Zachary Zezima et « Miss Chazelles » de Thomas Vernay.

Jeunesse et réalité virtuelle

Hors compétition, la catégorie Kids Corner présente en outre des œuvres jeunesse en accès libre avec « Un lynx dans la ville » de Nina Bisiarina, « Le monde de Dalia » de Javier Navarro Avilès, « Maestro » de Illogis, « Le Spectacle de maternelle » de Loïc Bruyère, et « o28 » d’Otalia Caussé, Geoffroy Collin, Louise Grardel, Antoine Marchand, Robin Merle et Fabien Meyran.

Enfin, la dernière section, New Horizons, consacre de nouvelles formes d’images et d’écriture avec “Odyssey 1.4.9”, “Saturnism” et “Recoding Entropia”.

Les différents films sont diffusés partout dans le monde. Le Festival a enregistré plus de 12 millions de visionages en 2020 et s’attend avec la pandémie à un accueil au moins aussi enthousiaste.

 

Quand la Covid-19 pèse lourd sur le moral

Confinement, déconfinement, reconfinement, couvre-feux, pertes d’emploi et de repères… Plus d’un an après la découverte du virus de la COVID-19, les effets de la pandémie se font sentir sur la santé mentale. Avec comme conséquence majeure la nette augmentation des troubles psychiques. « L’être humain a besoin de se projeter et actuellement, c’est impossible. C’est très difficile de vivre au jour le jour et de gérer l’inconnu » explique Sophie Marchand, psychothérapeute française installée dans la Baie de San Francisco, en Californie.

Un point de vue partagé par Aude de Villeroché, psychologue, thérapeute et fondatrice du réseau Soignants dans le Monde. Cette dernière souligne la difficulté de la situation pour les expatriés. « Beaucoup ne peuvent pas voyager et vivent des conditions matérielles délicates. Il y a des questions de papiers, de voyages, de séparations géographiques, de scolarisations, de quarantaines… L’explosion de leurs repères habituels génère des souffrances potentielles » détaille-t-elle.

Une troisième vague psychiatrique

Le contexte anxiogène doublé d’inquiétudes diverses – peur d’être malade, que des proches le soient ou de transmettre le virus – crée une grande fatigue émotionnelle. Résultat ? Les cas de stress, d’anxiété, de dépression et de comportements auto-agressifs grimpent en flèche. Aude de Villeroché précise : « On voit de nombreux problèmes somatiques, de troubles du sommeil, alimentaires et d’addictions. La nervosité et le sentiment de colère provoquent aussi des tensions dans les relations. ». Autant de tendances à la hausse partout dans le monde d’après plusieurs études scientifiques.

Les autorités médicales sont ainsi en alerte et certains psychiatres Français évoquent même une troisième vague d’ordre psychique. Les cabinets thérapeutiques tournent d’ailleurs à plein régime. « Il y a un tel sentiment d’isolement qu’avoir une oreille professionnelle à l’écoute devient essentiel. Il est vrai qu’il y a plus de demandes, notamment de sessions supplémentaires, ce qui ne m’était jamais arrivée ! Les patients viennent malgré les congés et je ressens un réel besoin de continuité » raconte Sophie Marchand.

La Covid, virus révélateur

Les deux spécialistes remarquent en outre une charge mentale particulièrement forte chez les femmes qui « prennent davantage sur leurs épaules en ce moment ». Et elles mettent en avant que personne n’est égal face à cette crise. « C’est une question de personnalité. Tout dépend des outils intérieurs que chacun a pu développer pour soi et de sa capacité de résilience (capacité à rebondir face à l’adversité). Si l’on était fragile avant Covid, alors on est heurté de plein fouetLa Covid agit comme un révélateur » assure Sophie Marchand.

Si les ressources intimes influencent les réactions psychiques, les ressources pratiques également. « La régularité des revenus, le confort du logement ou la situation familiale ont un fort impact. Il n’y a qu’à constater la recrudescence des violences familiales… La Covid vient en fait accentuer les fragilités » complète Aude de Villeroché. Enfin, l’effacement des frontières entre les sphères privée et professionnelle, intérieure et extérieure, et une gestion du temps modifiée alourdissent les troubles ressentis. « Cette vie déstructurée entraîne une perte de sens, la perte du pourquoi et c’est la porte ouverte aux dérives et aux addictions…» explique la fondatrice du réseau Soignants du Monde.

Solutions et opportunités

Afin de lutter contre l’angoisse liée à ces pertes de sens et de repères, il faut passer à l’action. Comment ? En évitant que les choses s’installent. « Le maître mot : s’autoriser ! Les gens ne se donnent pas assez l’autorisation de prendre soin d’eux. Pas de recette miracle pour y parvenir, chacun doit explorer ce qui lui fait du bien » affirme Sophie Marchand. Pour ce faire, elle encourage d’essayer des activités aux vertus calmantes. Méditer, marcher, écrire dans un journal, lire, prendre un bain, appeler un proche, jardiner, cuisiner, faire de la sophrologie, du yoga ou consulter un coach… Et “éteindre les nouvelles à la télévision qui fragilisent” précise Aude de Villeroché !

« Le soutien se retrouve dans des actions concrètes qui évitent de gamberger. Ça permet de vivre dans l’instant présent. Et dans tous les cas, le lâcher prise est nécessaire… » conseille la psychologue. Un lâcher prise indispensable pour tenir sur la longueur et développer son endurance morale. Un passage obligatoire qui, selon les expertes, peut se transformer en chance.

L’une comme l’autre envisagent en effet cette période unique comme un moment d’introspection bénéfique. Sophie Marchand étaye cette idée : « La Covid vous montre où vous vous situez et ce que vous êtes capable de gérer. On peut donc voir cette période comme une opportunité et se concentrer sur l’aspect positif : un défi pour grandir”. Et Aude de la Villeroché d’ajouter : « La Covid oblige à réfléchir aux fondements de son mode de vie et de ses relations. Il y a des choses à en tirer et qui resteront par la suite… ». En attendant de pouvoir dresser le bilan, il s’agit donc d’abord de s’écouter, de prendre soin de soi et de positiver autant que possible.

 

 

 

 

 

 

Révolution Bilingue: Amel Derragui, nomade globale, entrepreneuse expatriée

Notre podcast Révolution Bilingue est de retour. Pour ce 18ème épisode, Fabrice Jaumont reçoit Amel Derragui, entrepreneuse et militante infatigable du multi-culturalisme et du multilinguisme.

De l’Inde à l’Algérie, avec des passages par l’Iran, la France et les Etats-Unis, Amel Derragui est une nomade globale depuis sa plus tendre enfance. Fille de diplomates algériens, sans cesse en mouvement, elle a quitté son emploi dans la publicité pour partir à l’étranger avec son mari autrichien, puis lance Tandem Nomads quelques années plus tard, lorsqu’elle découvre un besoin critique qu’éprouve les conjoints d’expatriés à trouver leur propre source d’épanouissement et de revenus…

Listen to “Episode 18 : Amel Derragui, nomade globale, entrepreneuse expatriée” on Spreaker.

[Webinaire] Devenir professeur.e de français aux Etats-Unis

Vous vivez aux Etats-Unis, envisagez une reconversion professionnelle: pourquoi pas enseignant.t de français? Ce webinaire est pour vous! Organisé par l’Ambassade de France, avec le soutien de French Morning, le 27 janvier 2021 de 5 pm à 7 pm (EST), il vous permettra de découvrir les différentes opportunités disponibles à travers le pays.

Lors de la première heure, les intervenants présenteront le métier d’enseignant de français aux Etats-Unis et la diversité des carrières: en Alliance Française, en association FLAM ou dans un établissement scolaire.

La deuxième heure sera consacrée à deux ateliers, un pour l’enseignement du français langue étrangère, l’autre pour l’enseignement bilingue, sur les conditions de diplômes dans les différents Etats.

Inscription gratuite et obligatoire ici.

Kyklo remet les catalogues de prises électriques au placard

Vendre des fusibles et des cables en ligne: ça ne vous fait par rêver? Et pourtant, Kyklo, start-up créée par deux Français, a levé il y a quelques semaines 8,5 millions de dollars auprès de grands noms du venture capital américain, preuve que la transformation digitale de secteurs immenses mais restés encore très traditionnels, fait saliver les investisseurs.

Avant de s’installer dans l’Etat de New York, Kyklo est né en Thaïlande. Cette start-up, qui aide les distributeurs électriques à lancer leurs sites d’e-commerce, a été fondée par deux français à Bangkok en 2015. « On travaillait tous les deux chez Schneider Electric, et en tant que vendeur et partenaire de distributeurs, on devait passer notre vie dans des catalogues papier ou PDF pour trouver des références de produits. Le marché avait un vrai besoin de se digitaliser », explique le CEO de Kyklo, Rémi Ducrocq. Avec son associé Fabien Legouic, ils décident de créer une plateforme de vente en ligne pour ces distributeurs, un catalogue sur-mesure qui référence les millions de produits de différents fabricants, et de la commercialiser sous forme de SaaS. Ils choisissent le nom grec Kyklo, qui signifie à la fois le cercle (augmenter le cercle d’influence des distributeurs, en les aidant à passer en ligne) et la Voie Lactée (créer une « galaxie » qui connecte les producteurs, distributeurs et clients de cette industrie sur une plateforme tech).

Début 2018, les deux français ont d’abord réalisé un premier tour de table de 1,5 million de dollars et ouvert un bureau à Singapour, puis ont rapidement identifié leur marché cible : les États-Unis, le plus gros marché individuel au monde. Le pays offre les plus belles perspectives de développement, dans un marché estimé à 640 milliards de dollars et alors que 80 % passent toujours par les circuits de distribution traditionnels. En juin dernier, Kyklo a installé son siège social américain à Buffalo, dans l’État de New York, pour plusieurs raisons : sa proximité avec les distributeurs situés dans les villes industrielles du Midwest comme Cleveland, Detroit, Columbus ou Indianapolis, mais aussi sa qualité de vie, la sécurité et bien sûr, des prix plus abordables que dans les grandes villes côtières.

Il y a quelques semaines, Kyklo vient d’annoncer avoir bouclé son tour d’amorçage (« seed ») à 8,5 millions de dollars, auprès de deux fonds de venture de renom : IA Ventures, qui a investi chez la success story française Datadog (le système de surveillance d’infrastructure du cloud, qui est entré au Nasdaq en septembre 2019 et vaut aujourd’hui 26 milliards de dollars en Bourse) et Felicis Ventures, un des premiers actionnaires de Shopify. Avec cet argent frais, le groupe compte investir dans la R&D de l’application, qui reste basée à Bangkok, afin d’ajouter encore des millions de références produits. Mais va aussi augmenter sa force de frappe marketing et commerciale aux Etats-Unis, avec une hausse de 50 % de ses effectifs d’ici un an.

La jeune pousse a aussi su obtenir le soutien des plus grands noms de l’industrie électrique. « Nous avons noué des partenariats avec Schneider Electric, Mitsubishi Electric Automation, Festo US ou encore Wago. Ces grands acteurs ont compris que notre plateforme était essentielle pour digitaliser et maximiser le réseau de distribution de leurs produits », ajoute Rémi Ducrocq. A ce stade, Kyklo a déjà créé un catalogue de 2,5 millions de références produits pour plus de 35 distributeurs. Il compte maintenant accélérer la cadence, et propose à ses clients distributeurs de lancer leur site e-commerce en un temps record, soit 30 jours voire même deux semaines pour les plus simples d’entre eux. L’ambition de Kyklo est simple et forte: prendre rapidement des parts de marché et devenir le leader mondial du secteur.

4 expositions à voir en ce début d’année à New York

Chanceux que nous sommes, les musées sont toujours ouverts à New York au contraire des bars et restaurants. C’est le moment de prendre une dose de culture -en respectant les mesures de sécurité- en allant voir une de ces expositions entre amis, en couple, ou en famille.

City/Game : Basketball in New York

Crédit photo : impression écran d’une photo de Bobbito Garcia.

The Museum of the City of New York, dont le thème principal est la ville de New York, accueille jusqu’au 23 mai l’exposition City/Game qui retrace l’histoire d’un sport si aimé et représentatif de la ville, le basket. Pratiqué partout dans les écoles, les rues, les gymnases jusque dans les salles combles du Madison Square Garden et du Barclays Center, le basket à New York transcende depuis longtemps les différences, les couleurs de peau, les classes sociales et les langues. L’exposition City/Game lui rend hommage à travers des photos, vidéos et objets montrant son influence sur les New Yorkais, sur la musique ou encore la mode. 20$ adulte, 14$ étudiant.

Working Together: The Photographers of the Kamoinge Workshop

Working Together: The Photographers of the Kamoinge Workshop. Crédit photo: Whitney Museum.

Le Whitney Museum présente quant à lui jusqu’au 28 mars le travail du Kamoinge Workshop, un collectif de 14 photographes noirs fondé en 1963. Les 140 photos sélectionnées pour l’exposition représentent des scènes de vie et des portraits en noir et blanc pris dans l’entourage des photographes. Ils offrent une perspective à la fois puissante et poétique des années 1960 et 1970 aux Etats-Unis, au cœur du Black Arts Movement (BAM), un mouvement culturel créé dans un contexte de lutte pour l’égalité des droits civiques. Les portraits en gros plan du photographe Anthony Barboza sont particulièrement saisissants. 25$ adulte, 18$ étudiant.

T. rex: The Ultimate Predator Exhibition

Crédit photo : amnh.org

Pour une exposition en famille, direction le American Museum of Natural History. Le musée retrace jusqu’au 14 mars l’histoire fascinante des tyrannosaures et de son représentant le plus connu, le T. rex, dont la reconstitution grandeur nature vous impressionnera. Vous saurez tout du plus célèbre des dinosaures, de son plus jeune âge, à sa croissance jusqu’à l’âge adulte. Vous en apprendrez également sur le développement de ses sens, très utiles pour la chasse, et sur son comportement. 23$ adulte, étudiant 18$, enfant 3-12 ans (13$).

JR: Chronicles

Crédit photo : Brooklyn Museum

Pour celles et eux qui n’auraient toujours pas vu l’exposition de JR, foncez au Brooklyn Museum d’ici au 14 février. Comprenant de nombreuses photographies, vidéos, dioramas et archives, “JR:Chronicles” est la première exposition entièrement dédiée à l’artiste de rue français en Amérique du Nord. JR met un point d’honneur à retranscrire les voix de “gens ordinaires” à travers ses oeuvres, en mettant en avant les notions de communauté et d’engagement social. Temps fort de l’exposition: sa fresque géante recréant un portrait collectif de la ville de New York à travers plus de 1.000 portraits individuels de New-Yorkais. Adulte 16$, étudiant 10$.

Études supérieures : pourquoi choisir une école de commerce française ?

[Article partenaire] Vous êtes en terminale, en France ou à l’étranger, et l’heure des choix de poursuite d’études approche ? Comment identifier la formation qui vous correspond ? Comment choisir son école ? Quelles sont les voies d’accès ?

Plusieurs possibilités s’offrent à vous si vous souhaitez réaliser vos études supérieures dans une école de commerce. Vous pouvez intégrer une école directement après un baccalauréat, après une classe prépa ou en admission parallèle. A l’IÉSEG, École de Management implantée à Lille et Paris, les programmes sont accessibles soit directement après le bac ou en admission parallèle après un bac+1, bac+2 ou bac+3 dans les domaines de l’économie, de la gestion et du management.

Zoom sur l’intégration post-bac dans le programme Grande École de l’IÉSEG

Le Programme Grande École est est un programme en 5 ans, composé de 3 ans en cycle Bachelor et de 2 ans en cycle Master avec l’obtention du Grade de Master – Bac+5. Le cycle Bachelor est composé de 5 semestres dispensés sur les campus et d’un semestre d’échange académique. Les étudiants choisissent ensuite une Majeure au niveau du cycle Master parmi les 12 proposées. Ils peuvent également faire le choix de suivre les 2 ans de Master en Alternance.

Pourquoi rejoindre une école post-bac ?

Rejoindre une école de commerce post-bac, c’est :

– Renforcer ses connaissances théoriques dans les matières fondamentales : économie, mathématiques, statistiques, droit, langues vivantes, etc.

– Appréhender de nouvelles disciplines : finance, stratégie, systèmes d’information, management des opérations, négociation, ressources humaines, audit-contrôle, marketing, etc.

– Intégrer un parcours au cœur des problématiques des entreprises : cas pratiques, interventions de professionnels, stages, business games, etc.

A l’IÉSEG, la stratégie pédagogique est conçue pour impliquer et faire travailler ensemble les professeurs, le personnel administratif, les étudiants, les diplômés et les entreprises partenaires.

Quels conseils/astuces donneriez-vous à un lycéen qui souhaiterait intégrer l’IÉSEG ? Comment se préparer aux écrits plus précisément ?

L’intégration dans le Programme Grande École en 1ère année passe par le passage du Concours ACCÈS. Les inscriptions au concours ACCÈS se font via Parcoursup. Un entrainement régulier est nécessaire pour se préparer au format des épreuves et réussir le concours. Pour cela, le concours met à la disposition des candidats des outils gratuits d’entrainement : application concours ACCÈS sur smartphone et de l’entrainement en ligne sur le site du concours.

Le concours 2021 se déroulera totalement en ligne le jeudi 8 avril 2021.

Quel profil doit avoir un étudiant pour intégrer l’IÉSEG ?

Tous les candidats, quel que soit leur choix de spécialité en Première et Terminale, peuvent se présenter au concours ACCÈS. Il n’est pas nécessaire de choisir une spécialité en particulier pour passer le concours ACCÈS. Il est néanmoins conseillé de conserver les mathématiques en spécialité ou en option afin de mieux appréhender les épreuves écrites et d’entrer en 1ère année avec les connaissances nécessaires.

L’international a-t-il une place importante dans le cursus ?

Un parcours en école de commerce post-bac, c’est aussi intégrer une dimension internationale à ses études à travers l’environnement d’apprentissage, des stages à réaliser à l’étranger ou encore grâce à un échange universitaire !

La dimension internationale est l’un des points forts de l’IÉSEG. Les étudiants doivent réaliser au minimum 6 mois de leur parcours en échange universitaire dans l’une des 306 universités partenaires et réaliser minimum 6 mois de leur parcours de stages à l’étranger.

L’IÉSEG propose également d’autres programmes post-bac :

– Le Double Diplôme en droit/management « International Business and Law » en 5 ans

– Le Bachelor in International Business en 3 ans

L’école propose également d’autres programmes accessibles après un bac+1/+2/+3/+4 : Masters of Science, MBAs, formation continue, etc.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’IÉSEG
Contact : lfe@ieseg.fr

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French Boss, Eric Mangin : « L’entrepreneuriat doit être un vecteur de redistribution des richesses »

Notre French Boss de la semaine est atypique à plusieurs égards, et certains de ses choix, géographiques, idéologiques, pratiques sont autant d’égratignures au portrait-robot de l’entrepreneur classique.

Eric Mangin vit aujourd’hui en Espagne, hier il était en Chine, au Sénégal, en France, au Cambodge… Hier il était biologiste, directeur financier; aujourd’hui il est entrepreneur social. Mais chacun des projets qu’il a menés dans le passé, tourisme, artisanat, continuent de vivre aujourd’hui. Ses différents métiers, ainsi que les endroits dans lesquels il les a exercés, sont les témoins de son éclectisme, de son besoin permanent de se remettre en question, mais aussi de son obsession de contribuer à la construction d’un monde meilleur. C’est à la fois sa fierté, et sa source principale de confiance.

Listen to “Episode 35: Eric Mangin” on Spreaker.

Aux États-Unis, des soignants français fatigués mais pas abattus

“Honnêtement, je suis fatigué. Je ne suis pas parti en vacances depuis août 2019”, reconnait Julien Cavanagh. Ce neurologue à l’hôpital Massachusetts General fait partie des soignants français en première ligne face à la Covid-19. Pour lui comme pour ses collègues, 2020 a été une année éprouvante sur le plan physique et mental. Propulsé en unité Covid en avril à New York, alors l’épicentre du virus sur le sol américain, il n’a pas vu son père depuis un an. Et, en mars, il a dû mettre sa mère dans un avion pour la France juste après que cette titulaire de carte verte a réussi à décrocher un emploi à Century 21 à New York, la chaine de magasins qui a fait faillite.

Mais, à l’aube de la nouvelle année, il a quelques raisons d’être optimiste. Fin décembre, il s’est fait vacciner contre le virus et attend désormais le second “round” d’immunisation, condition sine qua non pour prendre l’avion et revoir ses proches. Comme de nombreux autres soignants aux États-Unis, il s’est filmé quand il a reçu cette première injection. Son espoir: servir d’exemple. “L’acceptation du vaccin augmente dans l’opinion publique. C’est encourageant. C’est une chose de lire une étude dans une revue scientifique, mais quand on voit d’autres personnes se faire vacciner, cela a plus d’impact”, dit-il.

Pour Julien Cavanagh, cette vaccination (sans effets secondaires majeurs pour lui) a clôturé une année de hauts et de bas. Depuis le début de la crise sanitaire, le stress généré par le flot incessant de patients intubés, le manque de moyens, la tristesse d’avoir perdu un de ses mentors (le docteur James Mahoney) co-existent dans son souvenir avec le soulagement de ne pas avoir contracté le virus et le sentiment d’avoir fait le maximum pour sauver des vies. Chef des médecins résidents à SUNY Downstate, à Brooklyn, au début de la pandémie, il est passé au cours de l’été à l’hôpital du Massachusetts. “J’ai toujours aimé être en première ligne, confie-t-il. Cette crise m’a changé de plein de manières différentes. J’ai l’impression d’être au coeur d’un moment historique. J’aurais souffert de n’avoir rien pu faire. J’ai la consolation d’avoir aidé d’autres personnes. Je pense aussi aux gens qui sont dans des situations difficiles, comme les commerçants, les restaurateurs…

À Houston, la dynamique infirmière Églantine Clocher, qui a co-fondé un projet de confection et de distribution de masques au début de la crise, s’est habituée aux “protocoles sanitaires très contraignants aussi bien à l’hôpital qu’au retour à la maison” qui rythment son quotidien depuis mars. Elle aussi a traversé 2020 sans contracter le virus. “Je le dois uniquement à l’observation stricte des protocoles et des gestes sanitaires. L’arrivée du vaccin ne changera pas mon comportement, même si je comprends qu’elle suscite beaucoup d’espoir autour de moi”, dit-elle.

La Française, qui n’a pas été vaccinée, se montre prudente. “L’avancée des connaissances sur la Covid-19 est une bonne nouvelle en soi comme à chaque fois que la science médicale avance. Je pense qu’il faut néanmoins rester humble malgré la mise sur le marché des premiers vaccins. L’espoir suscité doit être mis en balance avec le peu de recul que nous avons, d’autant que l’accès au vaccin reste aujourd’hui limité au niveau mondial“, relativise-t-elle

Ce qui est stressant, c’est le sentiment de ne pas être à l’abri. Il ne faut jamais relâcher sa garde“, poursuit Frédéric Bernerd, infirmier en pratique avancée à Miami et président de l’association de soutien aux Français en difficulté Entraide Floridienne. Lui non plus ne s’est pas fait vacciner pour le moment, mais le fera “tôt ou tard“. “Je n’ai pas pris de décision sur quand, confie-t-il. C’est un nouveau type de vaccin. On n’a pas de recul sur le long-terme. Il faut mettre en balance les risques et les avantages. Quand on est soignant, il faut aussi veiller à ne pas se faire vacciner tous en même temps pour éviter d’avoir d’éventuels effets secondaires au même moment. Mais le choix est dur car il faut aussi pouvoir se protéger quand on est très exposé”, dit-il.

Malgré les appréhensions, et l’arrivée d’un variant plus contagieux aux États-Unis, les vaccins de Pfizer et Moderna “offrent une lueur d’espoir, poursuit-il. L’année 2020 est passée très vite. On a été très sollicités. Ça laisse moins de temps pour penser à la famille en France“. D’autres aussi occupent son esprit alors que la page de 2020 se tourne. “Les personnels soignants sont très importants, mais tous les personnels de service, chargé de gérer les respirateurs et les autres équipements, de nettoyer les chambres, le sont tout autant“.

[Vidéo] Étudier en France après un lycée américain: comprendre Parcoursup

Étudier en France quand on n’a pas le bac français, c’est possible ! Jeudi 7 janvier 2021, French Morning et FIPA (l’association des parents d’élèves des programmes publics bilingues à Miami) présentaient ce webinaire destiné aux élèves de lycées et à leurs familles, intéressés par des études supérieures en France.

Parmi les thèmes abordés : la nouvelle philosophie d’orientation post bac; les étapes clés et les coulisses de Parcoursup pour les élèves des lycées français qui passent le bac français comme pour les non titulaires du bac français (titulaires de high school diploma ou de l’IB); le poids réel des enseignements de spécialité.

Avec Valérie Alasluquetas, coach en orientation, fondatrice de Yukan et co-auteure de “Anticipez vos ÉTUDES SUP ! Faire les bons choix de SPÉCIALITÉS au lycée”, chez Studyrama et Roger Pardo, président de FIPA. Modéré par Emmanuel Saint-Martin, French Morning.

Retrouvez le replay sur notre page YouTube.

Oui, la violence politique appartient aussi à l’histoire américaine

“Les Américains ne sont pas des révolutionnaires français montant sur les barricades”. La phrase est du sénateur républicain Ben Sasse, mercredi, condamnant l’invasion violente du Congrès par les supporters de Donald Trump. Qu’est-ce que les sans-culottes viennent faire là me demanderez-vous? La figure de style est classique notamment chez les Républicains: “on n’est quand même pas des Français”, dit en substance le sénateur républicain, opposant de Trump de longue date mais tentant de ne pas se couper de sa base pro-Trump. Le sous-entendu est aussi que la violence politique telle qu’elle s’est exprimée mercredi à Washington n’appartient en rien à la culture américaine. Mais si l’insurrection n’est effectivement peut-être pas aussi américaine que l’apple pie, la violence politique est une réalité de la culture politique américaine au moins autant qu’elle l’est en France.

Comme à son habitude, l’ancien ambassadeur français aux Etats-Unis Gérard Araud a rapidement réagi sur Twitter à cette pique francophobe en faisant mine de s’offusquer: “Oui, vous avez raison Ben Sasse: nous les Français valons mieux que cette bande d’idiots amateurs”.

Mais l’essentiel est ailleurs. En prenant d’assaut le coeur du pouvoir législatif, les supporters de Donald Trump n’imitaient pas les gilets jaunes dégradant l’Arc de Triomphe; ils se plaçaient dans les pas de révoltés américains qui ont aussi fait l’histoire du pays, souvent oubliée.

L’épisode qui vient d’abord à l’esprit est celui de l’insurrection de Wilmington, le 10 novembre 1898. Une rébellion de quelque 2000 hommes blancs armés, dans ce port de Caroline du Nord, protestant contre le gouvernement local, constitué à la fois de blancs et de noirs. Cette intégration raciale était insupportable aux suprémacistes blancs et plus largement à l’élite locale qui organisa ce soulèvement qui fit plus de 60 morts parmi les noirs visés. Les insurgés contraignirent le maire républicain et plusieurs élus noirs à la démission pour mettre en place un maire démocrate (alors parti ségrégationiste). Bien que totalement illégal, ce renversement ne fut contesté ni par l’Etat de Caroline du  Nord ni par les autorités fédérales et devint ainsi le seul “coup d’Etat” de l’histoire couronné de succès sur le territoire américain.

De la volonté de renverser par la force le résultat sorti des urnes aux conflits raciaux, les violences de mercredi ne sont pas sans rapport avec Wilmington donc. Mais bien au-delà de cet épisode, les émeutes font partie de l’histoire américaine, des fameux “draft riots”, émeutes contre la conscription, à New York en juillet 1863, aux “Rodney King riots” à Los Angeles en 1992, en passant évidemment par les manifestations des droits civiques dans les années 1950 et 1960.

C’est d’ailleurs à l’occasion de ces épisodes de violence que de nombreux présidents américains ont utilisé l’Insurrection act, qui leur donne le pouvoir de deployer les forces armées sur le territoire national pour mettre fin à des désordres. Le même texte que Donald Trump a voulu invoquer au cours de l’été dernier, lors des manifestations du mouvement Black Lives Matter à travers le pays, soulevant l’inquiétude de beaucoup, jusqu’à son propre ministre de la défense, Marc Esper qui confia plus tard à Military Times“s’inquiéter que ces discussions constantes sur l’Insurrection Act allaient nous mener dans une direction très très sombre…”.

Cette position, entre autres, lui valut d’être limogé par Donald Trump au lendemain de l’élection de novembre, mais l’idée que le président sortant puisse jouer avec la violence politique pour mener et réaliser noirs desseins, en a inquiété plus d’un. Dix anciens ministres de la défense des deux partis ont pris l’initiative très rare de publier une tribune commune dans le Washington Post, pour y dénoncer à l’avance toute tentative d’impliquer les forces armées “pour résoudre un désaccord électoral (ce qui) nous emmènerait en territoire dangereux, illégal et inconstitutionnel”. Publiée le 3 janvier, cette tribune parut à beaucoup exagérément alarmiste. Trois jours plus tard et après ce 6 janvier funeste, elle semble seulement réaliste.