Accueil Blog Page 382

One Forum : la FACC de New York passe au digital et accueille Jean Tirole

Nous avons organisé en 2019 le Sustainability & Innovation Forum, qui a été un vrai succès. On voulait le refaire cette année, mais la Covid nous en a empêchés”, explique Katelyn Heath, en charge de la communication à la FACC. “On a alors réfléchi à un événement 100% en ligne, notre premier, dédié à l’économie, l’innovation et le développement durable”.

Organisé sur trois jours du 17 au 19 novembre, le programme du One Forum vise haut. Il sera inauguré par une conférence de Jean Tirole, prix Nobel d’économie en 2014, qui parlera de l’économie post-covid. Parmi les autres temps forts, des discussions sur les thèmes de la diversité dans l’entreprise, sur comment exporter son entreprise aux Etats-Unis et sur l’innovation face à la Covid. “Le One Forum regroupera plus de 350 leaders français et américains, dont des chefs d’entreprise et des acteurs de l’économie new-yorkaise”, détaille Katelyn Heath. “Ce sera aussi un événement de networking, grâce à la plateforme Hubilo que nous utilisons”. Concrètement, les participants seront mis en relation les uns avec les autres à la fin de chaque journée, et pourront se rencontrer et échanger à distance, face caméra.

Le One Forum est accessible au tarif de 100$ pour les membres de la FACC, mais est également ouvert aux autres pour 250$. Il est également possible de prendre un ticket à la journée. Renseignements et tarifs ici. “Nous vous invitons tous à nous rejoindre, peu importe votre profession et votre parcours professionnel, pour un événement qui s’annonce inspirant et qui célébrera l’entrepreneuriat new-yorkais”, résume Katelyn Heath.

La FACC de New York, qui regroupe plus de 1000 membres, propose aux actifs – français, américains ou d’autres nationalités – des événements (conférences, networking) par thématiques ou par secteurs, comme le luxe, l’industrie alimentaire ou la finance. Elle dispose aussi d’un espace de co-working (actuellement indisponible en raison de l’épidémie de la Covid-19).

“On est dans le flou”: les galas franco-américains face au Covid-19

Novembre, c’est le mois des galas pour nombre d’associations franco-américaines. Mais Covid-19 oblige, elles ont dû revoir leur copie.

Au lieu d’organiser les traditionnels grands rendez-vous avec des dizaines voire centaines de personnes en habits de soirée, avec champagne, petits-fours et commissaires-priseurs, elles ont du basculer en ligne pour la toute première fois. “On est complètement dans le flou“, résume Sylvie Epelbaum, la présidente de l’Entraide française, une association qui vient en aide aux Franco-Américains en détresse à New York. La petite association de volontaires motivés, en première ligne dans le soutien aux personnes affectées économiquement par la Covid, devait organiser son gala au consulat, comme chaque année. Au lieu de ça, elle donne rendez-vous à ses soutiens sur Zoom le 20 novembre pour une soirée gratuite mélangeant musique, discours et lectures de lettres de bénéficiaires de l’Entraide française.

Il y aura aussi les habituelles enchères, mais cette fois les enchérisseurs seront invités à lever leur main virtuellement via Zoom. “Nous faisons des répétitions pour nous assurer que tout fonctionne”, précise Sylvie Epelbaum. Tout annuler n’était pas une option, surtout en ce moment: l’Entraide française apporte notamment une aide financière aux individus qui n’ont plus les moyens de payer leur loyer. “On est petit, on n’a rien à perdre. C’est beaucoup de travail. On n’en connaît pas le rendement, mais il faut le faire. Cela aurait été pire de ne rien faire. Notre gala sera d’une grande chaleur“.

Les galas représentent souvent la principale source de revenus des “non profits”. Ils permettent de financer les programmes divers offerts par ces associations, tout en offrant aux invités la possibilité de réseauter et de se montrer. Organiser un gala virtuel comporte des risques et des obstacles: possibles problèmes de connexion, limitation du nombre de participants sur les plateformes, interrogations sur le juste prix des tickets et sur la durée de l’évènement alors que “la Zoom-fatigue” guète… “D’habitude, il y a des modèles ou des bonnes pratiques auxquelles on peut se référer pour monter un événement. Mais les galas virtuels sont nouveau pour tout le monde“, résume Jennifer Herlein, directrice de l’association French Heritage Society (FHS), dont le gala aura lieu le jeudi 19 novembre.

FHS a fait le choix de maintenir des prix de tickets élevés (de 300 à 10 000 dollars), même si l’événement sera entièrement virtuel cette année. “Beaucoup de personnes nous ont soutenu et comprennent que c’est important“, explique la directrice. Celle-ci s’attend à ce que ce gala 2020 génère un tiers des revenus des galas classiques, mais elle compte sur un invité de marque, le décorateur Robert Couturier, et un mélange de discours et de vidéos pour dynamiser la soirée, présentée comme un “bal virtuel” qui permettra aussi aux invités de faire du “networking” dans des “salles” virtuelles.

Le FIAF (French Institute Alliance Française), qui espère lever entre 250 000 et 300 000 dollars (contre entre 1,5 et 2 millions en temps normal) lors de son “Petit Gala Outside The Box”, lundi 16 novembre, a opté pour une soirée hybride. Au programme: une série de spectacles retransmis sur Vimeo et un dîner en présentiel limité à dix personnes dans son bâtiment de Manhattan (au lieu des 500 attendues à l’hôtel Plaza). “Notre désir de diffuser la culture française demeure au centre de notre ambition. Covid ou pas, il faut toujours avoir l’ambition de faire mieux, et il faut financer tout ça”, déclarait Marie-Monique Steckel, directrice du FIAF, à French Morning la semaine passée.

Les enchères, moment fort de tout gala, sont aussi devenues un casse-tête: comment reproduire sur Zoom la dynamique créée dans une salle par le commissaire-priseur ? Et quels lots soumettre aux plus offrants ? Alors que ces lots comprennent traditionnellement des séjours en France ou des voyages dans des destinations paradisiaques offerts par les sponsors, les restrictions imposées sur les voyages à l’international compliquent la donne. La Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACCSF), qui organise sa très attendue Soirée le 18 novembre en présence de deux grimpeuses autour du thème de la persévérance, a ainsi opté pour des lots gastronomiques et des équipements de sport. “Les voyages sont plus incertains. Par ailleurs, certains des nos partenaires sont en difficulté à cause du contexte économique. On ne se voyait pas leur demander de nous donner des lots“, explique Laurence Fabre, la directrice de la FACCSF. Malgré les défis, la Française pense que le montant des fonds levés cette année “se rapprochera” des années passées. “Le gros avantage du digital, c’est qu’on a des frais moins importants. On n’a pas besoin de louer une salle, par exemple. En temps normal, nous arrivons toujours à couvrir les frais d’organisation, environ 100 000 dollars, mais c’est une prise de risque. Cette année, le risque financier est moins important“, confie-t-elle.

Les invités de La Soirée auront la possibilité de se faire livrer une “box” alimentaire. Ils pourront également se faire prendre en photo dans un photomaton virtuel Ubersnap et se rendre dans des “breakout rooms” pour varier les expériences. “Le défi va être l’engagement. Il faudra varier le rythme, aider le public à naviguer entre les interviews, l’app photo, les enchères…, poursuit la responsable. Nous faisons cela dans un esprit start-up. Il ne faut pas s’attendre à une production Netflix !

Les associations n’ont pas toutes décidé de basculer dans le virtuel. Les American Friends of Blérancourt, qui lève des fonds pour soutenir le musée franco-américain du Chateau de Blérancourt en Picardie, ont décidé d’annuler leur gala du 11 novembre, qui devait honorer l’actrice Angelina Jolie. “Dans la mesure où les clubs new-yorkais où nous faisons nos galas sont fermés, on ne pouvait pas organiser de gala cette année“, précise Franck Laverdin, le président de l’association. Même si le gala est “un moment-phare” pour la “non profit”, le responsable précise que ses donateurs ont donné de l’argent d’eux-mêmes. “Nous sommes dans une époque où chacun fait attention à son budget. Nous ne voulions pas insister“.

Emmanuel Macron contre la presse américaine

La guerre des politiques et médias française contre les médias américains a fini par traverser l’Atlantique, à la faveur d’un coup de fil du président Emmanuel Macron, qui a appelé le New York Times pour se plaindre.

Jusqu’alors, les indignations du président français, mais aussi d’une bonne part de la presse, contre les médias américains coupables de ne pas avoir compris le choc de l’assassinat de Samuel Paty en France, avaient été ignorées de ce côté-ci de l’Atlantique. En décrochant son téléphone, Emmanuel Macron s’est assuré que ce ne soit plus le cas: sa “guerre” avec les médias américains s’affiche depuis ce dimanche dans le New York Times, sous le titre “The President vs the American media”.

Ben Smith, l’éditorialiste spécialisé dans les médias du New York Times y raconte comment le président français l’a appelé jeudi pour s’indigner de ce que la presse anglo-américaine “a préféré dénoncer le système d’intégration français plutôt que ceux qui ont commis” les attentats de ces dernières semaines. “Et quand je vois, dans ce contexte, de nombreux journaux qui je pense viennent de pays qui partagent nos valeurs, qui écrivent dans un pays qui est l’enfant naturel des Lumières et de la Révolution Française, et qui légitiment ces violences, qui disent que le coeur du problème, c’est que la France est raciste et islamophobe, je dis: les fondamentaux sont perdus” a insisté Emmanuel Macron auprès de l’éditorialiste.

Le président français souhaitait seulement “être compris” a-t-il expliqué. A la lecture de l’éditorial, rien n’est moins sûr… Ben Smith note notamment que la complainte macronienne a des accents trumpiens (“attaquer la presse pour servir ses objectifs politiques”), ce qui, suggère-t-il, ne fait pas plaisir à l’occupant de l’Elysée.

Mais la critique de Ben Smith, en filigrane, est plus profonde. S’il ne nie pas les incompréhensions américaines face au concept de laïcité à la française, l’éditorialiste note que, “certains des reportages qui ont le plus offensé les Français reflétaient simplement l’opinion de Français Noirs et musulmans qui ne voient pas le monde tel que les élites françaises le souhaitent”. Les élites françaises s’indignent que la presse progressiste américaine ne comprenne pas les distinctions entre laïcité à la française et liberté religieuse à l’américaine, mais, note M. Smith, “de telles distinctions idéologiques abstraites peuvent paraître éloignées de la vie quotidienne des nombreuses minorités ethniques de France, qui se plaignent des abus de la police, de ségrégation résidentielle et de discrimination au travail”.

“Je suis un de vos lecteurs, je lis vos journaux” a lancé Emmanuel Macron à Ben Smith pour le convaincre qu’il n’avait rien d’un Donald Trump. A la lecture du résultat de ce coup de fil, le président français risque de devoir passer beaucoup de temps au téléphone s’il veut lire dans le Times des articles plus conformes à sa vue du monde…

Cinq films pré-sélectionnés pour représenter la France aux Oscars 2021

Cinq films sont en lice pour représenter la France aux Oscars, a annoncé le Centre national du cinéma et de l’image animée. S’affronteront “ADN” de Maïwenn sur les sentiments déchaînés par la mort d’un aîné ; le polémique “Mignonnes” (“Cuties”) de Maïmouna Doucouré (disponible sur Netflix) qui traite de la libération par la danse d’une fillette élevée dans un milieu musulman conservateur ; “Été 85” de François Ozon, une romance entre deux garçons adolescents, “Gagarine” de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh où un adolescent va se battre pour défendre sa cité d’Ivry-sur-Seine et “Deux” de Filippo Meneghetti, l’histoire d’un couple de lesbiennes du troisième âge.

La commission – où siègent notamment les cinéastes Mati Diop et Olivier Nakache, ainsi que le directeur général délégué du Festival de Cannes Thierry Frémaux – se réunira le 19 novembre afin d’auditionner le producteur, le vendeur international et le distributeur américain de chaque film présélectionné. A l’issue de ces auditions, elle désignera le film qui portera les couleurs de la France lors de la 93e cérémonie des Oscars, prévue le 25 avril 2021 à Los Angeles.

Moi Impat: Un retour tout feu tout flamme

0

Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi Impat”, French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Après 16 ans hors de nos frontières, Claire Prat faisait presque figure d’expat professionnelle. Mais c’était sans compter avec son désir de se rapprocher de ses racines et de la culture française qui lui ont fait tant défaut. Avec une idée en tête, celle d’apprendre le codage aux petits Français. Et c’est l’objet de ce numéro 52.

Listen to “Episode 52: Claire Prat” on Spreaker.

Bilingual Education Fair 2020 : à Chicago, quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, à Chicago ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, la Bilingual Fair 2020 aura lieu en ligne et permettra à des milliers de parents de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Une session sera dédiée à Chicago :

L’éducation française à Chicago – 20 Novembre 2020, 09:30 pm (CDT) / 4:30 pm (Heure Française)

Les écoles :
– Lycée Français de Chicago
– FLAM Greater Chicago
– Alliance Française de Chicago

5 espoirs français sur le pont pour la draft NBA 2020

Initialement prévue le jeudi 25 juin au Barclays Center de Brooklyn mais plusieurs fois reportée en raison de la Covid-19, la Draft NBA 2020 aura finement lieu le mercredi 18 novembre en ligne et sera diffusée en direct depuis les studios de la chaîne américaine ESPN (7:30pm ET). La draft réunit chaque année les meilleurs jeunes joueurs désirant rejoindre l’élite américaine, les 30 franchises NBA en sélectionnant soixante d’entre eux. Cinq joueurs français sont inscrits pour cette cuvée* qui s’annonce de qualité pour le basket français avec deux joueurs presque assurés d’être sélectionnés.

Killian Hayes (meneur, 19 ans, 1m95)

Crédit photo : NBA.com
Il pourrait devenir le joueur français le mieux drafté de l’histoire, plus haut encore que Joakim Noah (9ème en 2007) ou Frank Ntilikina (8ème en 2017). Né aux Etats-Unis à Lakeland (Floride), Killian est le fils de Deron Hayes, connu en France où il a joué plusieurs années en Pro A (ancienne Jeep Elite). Précoce, le talentueux meneur a commencé sa carrière à Cholet, où il a signé professionnel à l’âge de 16 ans. Il joue désormais pour le club allemand de Ratiopharm Ulm où il enchaîne les performances solides en Bundesliga (11,6 points, 5,4 passes  sur 24,8 minutes) et en EuroCoupe (12,8 points et 6,2 passes sur 26,8 minutes). Polyvalent avec une excellente vision de jeu, Hayes est également un atout majeur de l’Équipe de France Espoirs. Champion d’Europe U16 en 2017 (désigné meilleur joueur du tournoi) et vice-champion du monde U17 en 2018 face aux Etats-Unis, Killian est surveillé de près par plusieurs franchises comme New York et Chicago. Le site internet américain The Ringer le place avec LeMelo Ball comme l’un des deux plus gros talents de cette cuvée 2020. Le site CBS sport le voit drafté à la deuxième place. ESPN le place plus prudemment à la 10ème place.

Théo Maledon (meneur, 19 ans, 1m92)

Crédit photo : euroleague.net
Il est tout aussi précoce et doué que le premier. Sélectionné par l’INSEP à l’âge de 14 ans, le meneur rejoint l’ASVEL Lyon Villeurbanne trois ans plus tard où il signe sont premier contrat professionnel. Meilleur jeune joueur du championnat français la saison passée (6,5 points, 1,9 passes sur 15,6 minutes), il s’est aussi frotté aux meilleurs joueurs européens en jouant l’Euroligue (7,4 points, 3,1 passes sur 18 minutes). Issu de la même génération que Killian Hayes, il était aussi de la campagne victorieuse en Équipe de France Espoirs en 2017. Le joueur est couvé par son président de club, un certain Tony Parker, qui lui prédit un brilliant avenir. Théo Maledon jouit d’une jolie côte aux Etats-Unis, où il pourrait être drafté entre la 15ème et 25ème place.

Abdoulaye N’Doye (arrière, 22 ans, 2m01)

Crédit photo : cholet-basket.com
Il croit aussi en son rêve américain. Formé à Dunkerque, il a rapidement rejoint Cholet pour continuer son apprentissage du haut niveau. Auteur d’une solide tranche de statistiques (10,1 points, 4,2 rebonds et 4,0 passes sur 30,5 minutes) la saison dernière, l’arrière polyvalent a commencé cette nouvelle saison avec son nouveau club de Monaco. Abdoulaye N’Doye s’était déjà présenté à la draft 2019 avant de retirer son nom dix jours avant. Il retente sa chance en 2020 et pourrait être drafté autour de la 40ème place, d’après plusieurs sites américains.

Killian Tillie (ailier fort/pivot, 22 ans, 2m08)

Crédit photo : Facebook Killian Tillie
Fils de Laurent Tillie, sélectionneur de l’Équipe de France de volley-ball, Killian vient de terminer son cursus de quatre ans avec l’université Gonzaga dans l’Etat de Washington, avec qui il a atteint la finale du championnat NCAA en 2017, battu par North Carolina. Automatiquement éligible pour la draft, cet intérieur intelligent et polyvalent (13,6 points, 5 rebonds, 1,9 passes sur 24 minutes durant son année senior) pourrait être sélectionné en fin de classement. Blessé la saison passée, il s’était inscrit à la draft avant de finalement retirer son nom.

Mouhamed Thiam (ailier fort/pivot, 19 ans, 2m08)

Crédit photo : wesportfr.com
A toute juste 19 ans, il évolue essentiellement avec l’équipe des espoirs de Nanterre. Il a peu de chance d’être appelé en NBA, et cherche plutôt à se montrer auprès des scouts américains avant de retenter sa chance dans les années à venir.
*A noter, il est possible pour ces garçons de rejoindre la NBA sans être drafté mais le chemin est souvent plus compliqué et le contrat non garanti. Réponse dans moins d’une semaine.

L’éducation française en ligne a le vent en poupe

Ils n’ont pas attendu la pandémie pour innover: ces acteurs de l’éducation offrent une solution en ligne ou par correspondance avec ou sans Covid-19. Le 16 novembre, la Bilingual Fair 2020 (qui se déroule du 9 au 20 novembre… en ligne) s’intéresse à l’enseignement en français à distance.

Nous recevrons OFA Lycée, un lycée français 100 % en ligne, lancé en 2019; les Cours Griffon, spécialiste de l’enseignement par correspondance; Acadomia, spécialiste du soutien scolaire, récemment arrivé aux Etat-Unis; la fédération FLAM USA, qui assure des cours de français pour les enfants scolarisés en anglais; et Little Ecologists, qui propose des programmes de sensibilisation à l’environnement.

?  L’éducation française en ligne – 16 Novembre 2020, 12pm (EDT) / 11am (CT) / 9am (PT) / 6:00 pm (Heure Française).
Avec : OFA Lycée, Little Ecologists – Eco-friendly Program, Acadomia, Cours Griffon, Fédération FLAM USA


L’accès au salon est entièrement gratuit.

Une journée en famille à Princeton

()Vous avez envie de visiter un campus universitaire avec vos enfants ? Vous recherchez un endroit paisible au bord de l’eau où vous échapper le temps d’un week-end ? Vous avez envie de manger un bon plat français ? A 1h30 à peine en train de New York City, Princeton est l’opportunité pour tout cela. 

Un prestigieux Campus universitaire

Princeton, c’est d’abord l’occasion de visiter un des plus prestigieux campus universitaires des Etats-Unis. Membre de la Ivy League, non seulement Princeton fait rêver par le niveau de ses étudiants et enseignants, mais c’est aussi un joyau architectural. Une balade au sein du campus universitaire vous donnera en outre la possibilité d’en découvrir les rouages : Collèges, Clubs, Mascottes, nombreuses bibliothèques, équipes sportives pratiquant aviron ou lacrosse, boutique de l’université et même, exceptionnel musée d’art… tout est là. D’ailleurs, Family Way vous propose un jeu de piste complet pour vous amuser, visiter et découvrir tous les secrets de la vie universitaire en famille (la graduation, les fraternités, undergraduate/graduate…).

Un patrimoine témoignant de l’histoire de la ville

Une fois de l’autre côté de FitzRandolph gate (entrée officielle du campus de Princeton) vous aurez l’opportunité de découvrir quantité d’autres joyaux dans la ville. Le patrimoine architectural de Princeton est riche et c’est un vrai témoin de l’histoire de la ville. Ainsi, vous pourrez apprécier ses beaux bâtiments de l’époque coloniale ainsi que ses maisons Victoriennes. Vous pourrez découvrir des champs de bataille de la guerre d’Indépendance. La bataille de Princeton ayant été une étape décisive lors de ce conflit. Vous pourrez visiter l’ancien quartier afro-américain. Des plaques marquent la présence d’écoles, et de lieux alors reservés à une population de couleur. Enfin, vous pourrez découvrir quelques-uns de ses illustres habitants en visitant le cimetière ou en vous rendant directement devant leurs anciennes maisons comme celles habitées par Albert Einstein.

Charmante ville de Princeton

Mais s’échapper à Princeton pour le week-end, c’est aussi la promesse d’une petite retraite loin du tumulte de New York City. Après une nuit au Peacock Inn, réputé comme ayant été un speakeasy à l’époque de la prohibition ou, au Nassau Inn localisé dans un vieux bâtiment historique de la ville, vous pourrez opter pour un petite balade le long du canal, à pied, en vélo ou en barque, avant d’enchaîner avec un bon confit de canard et un soufflé au Grand Marnier concocté par le chef français du restaurant Kristine’s. Et si vous êtes fatigués, il vous suffit de vous reposer à la bibliothèque voisine, à la section livre en français, ou, d’aller écouter et choisir des disques chez le très reconnu disquaire Princeton Record exchange.

Enfin, bonne nouvelle, Princeton se découvre à tout moment de l’année.

Le FIAF réinvente son gala pour faire face à la crise

Chaque année, le “Trophée des Arts” est l’évènement mondain francophone new-yorkais où il faut être. Et en même temps une source précieuse de financement pour le French Institute Alliance Française (FIAF), qui ne bénéficie d’aucun financement public, et dépend en grande partie des donations d’entreprises françaises et de particuliers français et américains pour son budget de 12 millions de dollars annuels.

“Nous organisons traditionnellement notre gala en novembre dans lequel nous levons chaque année entre 1,5 et 2 millions de dollars”, explique Marie Monique Steckel, la directrice du FIAF. “Nous avons dû annuler cet événement cette année, initialement prévu au Plaza Hotel de Central Park avec plus de 500 personnes. Le manque à gagner est énorme”. Les deux activités principales du FIAF sont les cours de Français et l’organisation d’événements culturels français ou liés à la France (théâtre, films, conférences, discussions, dîners, etc). Pour continuer à financer ces activités, Marie Monique Steckel et son équipe ont décidé de réinventer leur gala de fin d’année en organisant “Le Petit Gala”, un événement à mi-chemin entre le présentiel et la vidéo, prévu le lundi 16 novembre à partir de 7pm.

“La soirée se déroulera en deux parties. Elle commencera par trois prestations de danseurs et musiciens visibles gratuitement pour tous en direct sur Vimeo à 7pm”, raconte Carine Malaussena, directrice des événements pour le FIAF. Les artistes se relayeront sur la scène du théâtre du FIAF, malheureusement fermée au public. “Au vu de l’actualité morose, nous voulions proposer une pause récréative avec des artistes remarquables, qui soit accessible à l’ensemble de notre communauté new-yorkaise”, résume Marie Monique Steckel. Inscription gratuite ici.

La soirée se poursuivra à 8pm par un dîner limité à 10 personnes dans le Skyroom du FIAF, un repas également disponible à distance via Zoom. “Le dîner est d’ores et déjà complet avec une centaine de personnes participantes sur Zoom, en plus des 10 prévues sur place au Skyroom. Mais le FIAF organise également des enchères et un tirage au sort en ligne pour gagner une croisière“, ajoute Carine Malaussena. Pour 50$, les participants peuvent s’inscrivent pour gagner une croisière de luxe Ponant pour deux entre Édimburg et Lisbonne, avec des concerts réguliers de musique de chambre prévus sur le bateau. Ils peuvent également participer à des enchères sur le site du FIAF et tenter de gagner des lots comme un sac Christian Dior, une leçon de piano privée ou un voyage en République Dominicaine.

“Il sera également possible de faire un don en ligne pendant le spectacle de 7pm”, explique Carine Malaussena qui a travaillé dur avec son équipe, dont Alexandre Autrand, pour mettre sur pied cet événement. “C’est difficile de faire de l’événementiel en ce moment. Avec l’arrivée de la Covid-19 en mars, on a essayé de passer plusieurs de nos événements en ligne, dont le Bastille Day cet été. Mais Le Petit gala a une importance capitale pour nous”. “Notre désir de diffuser la culture française demeure au centre de notre ambition.  Covid ou pas, il faut toujours avoir l’ambition de faire mieux, et il faut financer tout ça”, ajoute Marie Monique Steckel, qui espère lever entre 250 et 300 000 dollars grâce à la communauté française le 16 novembre.

Comment célébrer Thanksgiving à la française au Texas

La  fête de Thanksgiving arrive à grands pas et les restaurants français de Houston vous ont concocté un menu spécial pour cette occasion. La plupart d’entre eux vous proposent de venir le déguster en terrasse ou alors de le commander pour l’emporter.

L’Étoile propose un menu à 56 dollars pour les adultes et 25 dollars pour les enfants. Il offre un menu fixe comprenant plusieurs spécialités comme la dinde rôtie, un risotto aux légumes d’automne ou la tarte aux noix de pécan. Il faut impérativement réserver sa table pour un être servi entre midi et 7.30 pm. Pour ceux qui n’ont pas le temps de cuisiner, le restaurant offre aussi la possibilité de commander son repas pour sa famille et ses amis. Vous aurez le choix entre deux entrée, suivi du traditionnel diner comprenant la dinde, les légumes, la sauce aux airelles et la sauce  au brandy. Mais vous pouvez aussi commander uniquement la dinde et la sauce au brandy ou alors la dinde farcie par elle-même. Plusieurs combinaisons de dîners sont possibles mais attention votre commande doit être placée avant le 23 novembre.

Le restaurant Artisans met à l’honneur cette année un dîner de Thanksgiving cajun. Le chef vous propose un assortiment d’amuses bouche comme les huîtres frits suivi d’un gâteau de crabe créole, d’une soupe à base d’andouille  de faisan et de canard puis d’un porc rôti façon cajun et d’une dinde frite à la louisianaise accompagnée de patates douces et d’huîtres. Cette soirée aux accents du sud aura lieu le 19 novembre à 6.30 pm. Ne tardez pas à réserver.

Le Café des Poètes  a décidé pour sa part de servir un « friendsgiving menu ». Une idée originale pour fêter l’automne qui  présente plusieurs plats comme une soupe de maïs, un éclair salé à la dinde ou encore une crème brûlée au potiron. Vous pouvez aussi commander pour emporter ces délicieux mets.

La Brasserie du Parc propose un menu à 42 dollars par adulte et de 20 dollars par enfant. Il est composé de 3 plats de saison dont une soupe de courge musquée et de la fameuse dinde rôtie sauce au cognac. Pour ceux qui préfèrent la vente à emporter, l’établissement peut vous préparer une dinde et ses divers légumes de saison. Le tout peut être accompagné d’une soupe de carottes à l’orange ou de courges. Ne perdez pas de temps, les commandes sont prises jusqu’au 23 novembre.

La Maison Pucha  célèbre Thanksgiving avec un délicieux menu de 4 plats classiques comme la tarte au potiron. Il vous faut compter 69 dollars par personne pour ce repas uniquement servi sur place entre 11am et 8pm.

Le Bistro 555 (anciennement Bistro de Provence) a concocté un déjeuner pour Thanksgiving, servi sur place entre 11am et 2pm. Le chef vous propose 3 plats originaux (45 dollars par personne), dont la salade d’automne aux marrons, une roulade de poitrine de dinde bio fermière avec sa farce à la sauge et au maïs, le tout accompagné de patates douces. Les réservations sont obligatoires avec un dépôt de 20 dollars. Un menu enfant est proposé pour les moins de 12 ans pour 18$.

Dans la métropole de Dallas, plusieurs restaurants français restent ouverts notamment le Bistro Saint Martins. Si vous recherchez une atmosphère romantique et calme, ce bistrot d’inspiration française avec un éclairage tamisé et un intérieur sombre ne vous décevra pas. Depuis 42 ans, Saint Martin propose un repas spécial de Thanksgiving! Parmi les points forts du menu de cette année, citons la soupe au brie au champagne, une assiette de dinde traditionnelle, un filet de sole au citron et une terrine au chocolat pour les amateurs de chocolat ou une tarte aux pécans pour un dessert traditionnel du Texas! Réservation obligatoire pour ce repas servi entre 5pm et 10pm. Prix: 49,95 $ par adulte, 30,00 $ par enfant de moins de 12 ans.

Le restaurant The Mansion promet d’honorer l’habituel festin avec un menu haut en couleurs. Les manteaux et les cravates ne sont peut-être plus nécessaires ici, mais l’ambiance élégante et la riche histoire du manoir de Turtle Creek sont restées depuis 94 ans. Le chef exécutif Sébastien Archambault apportera une touche au traditionnel repas de Thanksgiving en embrassant ses influences françaises. Le jour de Thanksgiving, le restaurant Mansion présentera un menu de trois plats proposant des versions innovantes de tous les plats traditionnels des fêtes. Le menu proposera une soupe à la citrouille Hubbard bleue, une longe de chevreuil frottée au genièvre, une dinde du patrimoine biologique rôtie et votre choix de dessert. Disponible pour les réservations entre 11.30am et 8pm, au prix de 130 $ par personne et 60 $ par enfant.

Le célèbre restaurant français Cadot a mis sur pied un festin automnal incluant une soupe aux champignons sauvages, suivi d’une dinde rôtie aux airelles arrosée d’une sauce au vin blanc et d’un dessert original en la matière ; une panna cotta au potiron. Les réservations sont obligatoires pour ce menu dont le prix est fixé à 60$ par adulte et 25$ par enfant, servi entre 11am et 3.30pm.

A Austin, Pour Thanksgiving, le restaurant français Le Vacher de Dripping Springs sera fermé pour le service du dîner le lundi, mardi, mercredi, jeudi et rouvrira aux heures régulières le vendredi 27 novembre. Le Vacher propose des articles en précommande pour Thanksgiving, y compris du pain de maïs, Croissants d’escargots, cocotte de patates douces, tartes et plus. Voir le menu complet lié ici. Les commandes peuvent être envoyées par e-mail, la prise en charge aura lieu le mercredi 25 novembre, entre 11am et 5pm

A San Antonio, Frederick’s Bistro s’est aussi organisé pour être présent auprès de sa clientèle en proposant un menu pour le déjeuner et pour le dîner. Le premier service, de 11.30am à 5pm vous propose une soupe mixte de courge et de potiron, suivie de la dinde traditionnelle avec tous ses accompagnements. Ce menu est à la carte et ne comprend pas de desserts spécifiques. A noter que le prix est de 16$ pour les enfants. Le dîner du soir est servi entre 5.00pm et 8.30pm, également à la carte, réservations obligatoires.

Suzanne Lindon : « J’avais envie d’être actrice mais je n’osais pas me l’avouer »

Suzanne Lindon fait ses premiers pas prometteurs au cinéma. Fille de Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon, la jeune cinéaste âgée de 20 ans vient de réaliser « Seize Printemps », son premier long-métrage dans lequel elle tient le rôle principal, celui d’une adolescente désenchantée. Un film qui sera projeté au Fort Lauderdale International Film Festival (FLIFF) le mercredi 18 novembre.

« J’avais envie d’être actrice et de réaliser un film depuis longtemps mais je n’osais pas me l’avouer car je voulais d’abord poursuivre mes études », raconte Suzanne Lindon qui, après avoir obtenu avec brio son baccalauréat, a cumulé les casquettes de scénariste, actrice et réalisatrice pour son premier long-métrage. « En touchant au métier de mes parents, j’avais besoin de me sentir totalement légitime et je ne voulais surtout pas avoir l’étiquette « fille de », souligne-t-elle. Je me suis donc choisie et je me suis écrit ce rôle avant de prendre en main la réalisation car je tenais à tout contrôler, non pas pour une question d’égo, mais je me disais que si je me plante, je me plante seule, et si je réussis, je réussis seule ».

Dans ce long-métrage à la fois imaginaire et largement autobiographique, Suzanne Lindon campe une adolescente qui s’ennuie avec les gens de son âge et qui tombe amoureuse d’un homme beaucoup plus âgé qu’elle. « C’est inspiré de ce que j’ai ressenti à la même période car ce que je vivais était moins palpitant que ce que je fantasmais », explique la jeune cinéaste qui a écrit son scénario en un mois alors qu’elle n’avait que 15 ans. « C’était comme si je rédigeais le journal intime d’une jeune fille que j’inventais, indique-t-elle. Je n’écrivais que quand j’en avais envie et même si ce n’était qu’un mot ou deux par jour ce n’était pas grave, je ne me suis imposée aucune contrainte ».

Un scénario touchant long d’une cinquantaine de pages dans lequel les silences supplantent les dialogues. « J’aime les non-dits et les choses que l’on doit deviner, c’est pourquoi j’ai préféré miser sur le jeu d’acteur car les émotions les plus fortes sont celles que nous vivons et que nous ressentons et non pas celles dont nous parlons, détaille Suzanne Lindon. Autant avec la parole nous pouvons dire tout et son contraire alors que le corps, lui, ne ment jamais ».

Longtemps tenu secret, le premier long-métrage de Suzanne Lindon a été tourné en un peu moins de trois semaines avec peu de moyens et sans l’aide de ses parents. « Je les ai boycottés à tous les niveaux, plaisante la jeune réalisatrice. Ils n’ont pas eu le droit de lire le scénario et encore moins d’être présents sur le plateau ou d’assister au montage », précise Suzanne Lindon qui a même préféré déménager du domicile familial plusieurs mois avant le début du tournage. « J’ai voulu m’émanciper car je ne souhaitais pas dîner avec eux et leur parler de ma journée. C’était vraiment important pour moi de faire ce film seule ».

Semblant d’ores et déjà convaincre la critique, son premier long-métrage a par ailleurs été sélectionné au Festival de Cannes, qui n’a finalement pas eu lieu à cause de la crise sanitaire. « Quand Thierry Frémaux (directeur général du Festival de Cannes, ndlr) m’a appelée, je pensais qu’il s’agissait d’un canular, sourit Suzanne Lindon. C’est un moment de ma vie que je n’oublierai jamais ». 

Fière de cette première réalisation, la jeune cinéaste espère aujourd’hui pouvoir jouer des rôles pour différents réalisateurs ou même écrire des scénarios pour les autres. « Je vais devoir continuer de faire mes preuves et cela se fera progressivement car il ne faut surtout pas vouloir aller plus vite que la musique ».