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[Webinaire] Optimisez votre patrimoine et votre fiscalité aux États-Unis

Mardi 24 novembre 2020, nous vous proposions un webinaire dédié à la gestion de patrimoine aux États-Unis.

Visionnez l’intégralité du webinaire en replay sur notre page YouTube.

Au programme :
– Quelles sont les règles fiscales américaines qui s’appliquent sur votre patrimoine à la fois aux Etats-Unis et en France?
– Quid de l’imposition sur la succession internationale, l’assurance vie et les revenus immobiliers?
– Que se passe-t-il sur les marchés en cette fin d’année?
– Quelles sont les stratégies patrimoniales à votre disposition en tant que Français résident fiscal aux États-Unis?
– Comment protéger sa famille et son patrimoine efficacement?

? Contacter Alexandre Quantin, Wealth Management Advisor et Partenaire chez USAFrance Financials : [email protected]

? Contacter Jean-Philippe Saurat, Associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group : [email protected]

[Vidéo] Les écoles françaises à Boston

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, French Morning organisait la Bilingual Education Fair : des milliers de parents ont eu l’occasion de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Une session était dédiée aux écoles françaises à Boston.

Retrouvez la vidéo dans son intégralité ci-dessus ou sur notre chaîne YouTube.

Avec :
Lycée International de Boston : Philippe Caron-Audet et Elisabeth Geffray
EFGB (École Française Greater Boston) : Hervé Seux et Claudia Collin

La Bilingual Education Fair 2020 vous a été présentée par :

Les Aimants, le “bridal lab” de Manon Martin à Brooklyn

En pleine période de pandémie, trouver un lieu privé où venir essayer des robes de mariée personnalisables et à prix abordable, relève de la mission impossible. C’est pourtant ce que Manon Martin, créatrice de la marque de robes de mariée Les Aimants, propose aujourd’hui. La jeune femme française vient d’ouvrir un showroom au cœur du quartier bobo de Greenpoint, où elle peut montrer ses créations et révolutionner l’expérience de l’achat d’une robe de mariée à ses clientes et leurs amies, une coupe de champagne à la main. « J’ai voulu créer un ‘bridal lab’, un endroit où les mariées pourraient s’amuser à créer une robe unique qui leur correspond a travers une collection personnalisable ».

Manon Martin est à l’origine une designeuse technique, qui a fait ses armes dans le retail, notamment chez Rebecca Taylor et 5a7 à New York. « Je faisais un travail de coordination entre les marques et les usines en Chine et en Inde, mais j’ai réalisé que c’était du surdéveloppement de vêtements, on fabriquait 120 prototypes pour 40 achetés au final ». Heureusement, un logiciel – dont le nom reste confidentiel – entre sur le marché, qui permet de créer un avatar et d’adapter le patronage à la taille de chacune, ce qui évite les nombreux allers-retours avec les usines de production. Un logiciel qui est d’ailleurs rapidement utilisé par de grandes marques du retail, comme Gap ou Lululemon.

C’est en 2016, lorsque Manon accompagne une amie dans l’achat de sa robe de mariée, que se produit le déclic. « L’expérience de mes amies dans leur recherche de robes, se presser 7 à 8 mois avant la date pour trouver une robe dans les délais, et le manque de personnalisation pour un produit aussi onéreux etc. Je me suis dit qu’il fallait remédier à ce problème ». Elle décide donc d’utiliser ce logiciel pour proposer des robes de mariée sur-mesure à des boutiques de robes de mariée, une grande première dans cette industrie, et développe un business plan. Sa marque Les Aimants, qui allie le verbe aimer et l’idée de magnétisme, est née. La première collection de 36 pièces, un « mix and match » de hauts et jupes que chaque mariée peut combiner à sa guise, est lancée en septembre 2019. Elle permet de recevoir une robe en un temps record, à savoir 12 semaines, et dans un budget très raisonnable : entre 2.200 et 3.900 dollars.

Mais après un lancement réussi, la crise Covid provoque la fermeture de toutes les boutiques retail avec qui elle travaille. Manon poursuit ses collaborations en B-to-B, et multiplie les « trunk shows » pour se faire connaître, mais s’est aussi convertie au modèle B-to-C. « Les Aimants a d’abord été pensé pour aider les boutiques de robes de mariées a proposer des produits ‘customisables’ et livrables en temps record. J’ai décidé d’adapter le business model directement aux mariées de New York en ouvrant notre première boutique en Septembre 2020 ».  Une expérience unique de shopping en personne, où elle présente aussi une nouvelle collection de 25 pièces supplémentaires. Enfin, elle va aussi y lancer des événements en petit comité, avec plusieurs prestataires autour du mariage. Apporter du contenu et des échanges en toute sécurité, des moments précieux pour des futures mariées en mal de repères.

Showroom Les Aimants: https://les-aimants.com/findus

 

Good France Miami et FIPA célèbrent le Beaujolais nouveau

Chaque troisième jeudi de novembre, la tradition viticole française qui perdure depuis près de 70 ans veut que l’on célèbre en grande pompe l’arrivée du Beaujolais nouveau. Et déjà, la question est sur toutes les lèvres : quels seront les arômes de la cuvée 2020 de ce vin primeur ?

Réponse attendue le jeudi 19 novembre lors d’une soirée de dégustation organisée par Good France Miami avec la participation de la French International Program Association (FIPA), l’association des parents d’élèves du programme français enseigné dans cinq écoles publiques de Miami.

À l’occasion de cet événement festif qui se déroulera à partir de 6pm dans les jardins de la résidence du consul de France, dans le strict respect des conditions sanitaires qui sont actuellement en vigueur, les convives pourront ainsi apprécier un verre de Beaujolais nouveau Georges Duboeuf tout en écoutant les mélodies du pianiste français David Attelan.

Afin d’accompagner le millésime 2020, quelques amuse-bouches concoctés par l’établissement La Croquantine de Matthieu ainsi que d’autres douceurs salées seront proposés lors de cette soirée de dégustation dont le nombre de places est limité.

Un Transatlantic Leaders Forum 100% digital pour FrenchFounders le 19 novembre

Vous connaissez la sneaker, mais avant d’être le nom d’une chaussure de tennis, Stan Smith fut une star du tennis puis un entrepreneur. Il est l’un des invités vedettes du Transatlantic Leaders Forum organisé ce 19 novembre par FrenchFounders.

Cet événement 100% en ligne cette année, co-organisé avec BNP Paribas, qui traitera de “l’impact grâce à l’innovation et l’inclusion”, réunira plus de 1000 leaders du monde entier et plus de 40 intervenants. Parmi ceux-là, Stan Smith racontera comment il a fait d’une paire de baskets à son nom un produit devenu si célèbre et en même temps éco-responsable. Les participants du Transatlantic Leaders Forum pourront également suivre une conférence intitulée “Osez rêver grand” co-animée par l’aventurier et explorateur sud-africain Mike Horn. Les autres conférences et discussions s’intéresseront notamment à l’intelligence collective, au futur du travail et à celui de la santé.

FrenchFounders et BNP Paribas ont également beaucoup investi dans une plateforme de networking en ligne, qui permettra aux participants d’échanger avec de nombreux autres décideurs, mais aussi de pouvoir interagir avec certains conférenciers et intervenants. Le Transatlantic Leaders Forum accueillera également la finale du Startup Tour Americas 2020, une compétition de startups dans laquelle six jeunes et talentueuses sociétés pitcheront leurs offres au cours de la journée. Profitez d’un prix spécial réservé aux lecteurs de French Morning pour cet événement, à 70$ la place au lieu de 90$ grâce au code promotionnel : TLF2020FRENCHMORNING.

One Forum : la FACC de New York passe au digital et accueille Jean Tirole

Nous avons organisé en 2019 le Sustainability & Innovation Forum, qui a été un vrai succès. On voulait le refaire cette année, mais la Covid nous en a empêchés”, explique Katelyn Heath, en charge de la communication à la FACC. “On a alors réfléchi à un événement 100% en ligne, notre premier, dédié à l’économie, l’innovation et le développement durable”.

Organisé sur trois jours du 17 au 19 novembre, le programme du One Forum vise haut. Il sera inauguré par une conférence de Jean Tirole, prix Nobel d’économie en 2014, qui parlera de l’économie post-covid. Parmi les autres temps forts, des discussions sur les thèmes de la diversité dans l’entreprise, sur comment exporter son entreprise aux Etats-Unis et sur l’innovation face à la Covid. “Le One Forum regroupera plus de 350 leaders français et américains, dont des chefs d’entreprise et des acteurs de l’économie new-yorkaise”, détaille Katelyn Heath. “Ce sera aussi un événement de networking, grâce à la plateforme Hubilo que nous utilisons”. Concrètement, les participants seront mis en relation les uns avec les autres à la fin de chaque journée, et pourront se rencontrer et échanger à distance, face caméra.

Le One Forum est accessible au tarif de 100$ pour les membres de la FACC, mais est également ouvert aux autres pour 250$. Il est également possible de prendre un ticket à la journée. Renseignements et tarifs ici. “Nous vous invitons tous à nous rejoindre, peu importe votre profession et votre parcours professionnel, pour un événement qui s’annonce inspirant et qui célébrera l’entrepreneuriat new-yorkais”, résume Katelyn Heath.

La FACC de New York, qui regroupe plus de 1000 membres, propose aux actifs – français, américains ou d’autres nationalités – des événements (conférences, networking) par thématiques ou par secteurs, comme le luxe, l’industrie alimentaire ou la finance. Elle dispose aussi d’un espace de co-working (actuellement indisponible en raison de l’épidémie de la Covid-19).

“On est dans le flou”: les galas franco-américains face au Covid-19

Novembre, c’est le mois des galas pour nombre d’associations franco-américaines. Mais Covid-19 oblige, elles ont dû revoir leur copie.

Au lieu d’organiser les traditionnels grands rendez-vous avec des dizaines voire centaines de personnes en habits de soirée, avec champagne, petits-fours et commissaires-priseurs, elles ont du basculer en ligne pour la toute première fois. “On est complètement dans le flou“, résume Sylvie Epelbaum, la présidente de l’Entraide française, une association qui vient en aide aux Franco-Américains en détresse à New York. La petite association de volontaires motivés, en première ligne dans le soutien aux personnes affectées économiquement par la Covid, devait organiser son gala au consulat, comme chaque année. Au lieu de ça, elle donne rendez-vous à ses soutiens sur Zoom le 20 novembre pour une soirée gratuite mélangeant musique, discours et lectures de lettres de bénéficiaires de l’Entraide française.

Il y aura aussi les habituelles enchères, mais cette fois les enchérisseurs seront invités à lever leur main virtuellement via Zoom. “Nous faisons des répétitions pour nous assurer que tout fonctionne”, précise Sylvie Epelbaum. Tout annuler n’était pas une option, surtout en ce moment: l’Entraide française apporte notamment une aide financière aux individus qui n’ont plus les moyens de payer leur loyer. “On est petit, on n’a rien à perdre. C’est beaucoup de travail. On n’en connaît pas le rendement, mais il faut le faire. Cela aurait été pire de ne rien faire. Notre gala sera d’une grande chaleur“.

Les galas représentent souvent la principale source de revenus des “non profits”. Ils permettent de financer les programmes divers offerts par ces associations, tout en offrant aux invités la possibilité de réseauter et de se montrer. Organiser un gala virtuel comporte des risques et des obstacles: possibles problèmes de connexion, limitation du nombre de participants sur les plateformes, interrogations sur le juste prix des tickets et sur la durée de l’évènement alors que “la Zoom-fatigue” guète… “D’habitude, il y a des modèles ou des bonnes pratiques auxquelles on peut se référer pour monter un événement. Mais les galas virtuels sont nouveau pour tout le monde“, résume Jennifer Herlein, directrice de l’association French Heritage Society (FHS), dont le gala aura lieu le jeudi 19 novembre.

FHS a fait le choix de maintenir des prix de tickets élevés (de 300 à 10 000 dollars), même si l’événement sera entièrement virtuel cette année. “Beaucoup de personnes nous ont soutenu et comprennent que c’est important“, explique la directrice. Celle-ci s’attend à ce que ce gala 2020 génère un tiers des revenus des galas classiques, mais elle compte sur un invité de marque, le décorateur Robert Couturier, et un mélange de discours et de vidéos pour dynamiser la soirée, présentée comme un “bal virtuel” qui permettra aussi aux invités de faire du “networking” dans des “salles” virtuelles.

Le FIAF (French Institute Alliance Française), qui espère lever entre 250 000 et 300 000 dollars (contre entre 1,5 et 2 millions en temps normal) lors de son “Petit Gala Outside The Box”, lundi 16 novembre, a opté pour une soirée hybride. Au programme: une série de spectacles retransmis sur Vimeo et un dîner en présentiel limité à dix personnes dans son bâtiment de Manhattan (au lieu des 500 attendues à l’hôtel Plaza). “Notre désir de diffuser la culture française demeure au centre de notre ambition. Covid ou pas, il faut toujours avoir l’ambition de faire mieux, et il faut financer tout ça”, déclarait Marie-Monique Steckel, directrice du FIAF, à French Morning la semaine passée.

Les enchères, moment fort de tout gala, sont aussi devenues un casse-tête: comment reproduire sur Zoom la dynamique créée dans une salle par le commissaire-priseur ? Et quels lots soumettre aux plus offrants ? Alors que ces lots comprennent traditionnellement des séjours en France ou des voyages dans des destinations paradisiaques offerts par les sponsors, les restrictions imposées sur les voyages à l’international compliquent la donne. La Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACCSF), qui organise sa très attendue Soirée le 18 novembre en présence de deux grimpeuses autour du thème de la persévérance, a ainsi opté pour des lots gastronomiques et des équipements de sport. “Les voyages sont plus incertains. Par ailleurs, certains des nos partenaires sont en difficulté à cause du contexte économique. On ne se voyait pas leur demander de nous donner des lots“, explique Laurence Fabre, la directrice de la FACCSF. Malgré les défis, la Française pense que le montant des fonds levés cette année “se rapprochera” des années passées. “Le gros avantage du digital, c’est qu’on a des frais moins importants. On n’a pas besoin de louer une salle, par exemple. En temps normal, nous arrivons toujours à couvrir les frais d’organisation, environ 100 000 dollars, mais c’est une prise de risque. Cette année, le risque financier est moins important“, confie-t-elle.

Les invités de La Soirée auront la possibilité de se faire livrer une “box” alimentaire. Ils pourront également se faire prendre en photo dans un photomaton virtuel Ubersnap et se rendre dans des “breakout rooms” pour varier les expériences. “Le défi va être l’engagement. Il faudra varier le rythme, aider le public à naviguer entre les interviews, l’app photo, les enchères…, poursuit la responsable. Nous faisons cela dans un esprit start-up. Il ne faut pas s’attendre à une production Netflix !

Les associations n’ont pas toutes décidé de basculer dans le virtuel. Les American Friends of Blérancourt, qui lève des fonds pour soutenir le musée franco-américain du Chateau de Blérancourt en Picardie, ont décidé d’annuler leur gala du 11 novembre, qui devait honorer l’actrice Angelina Jolie. “Dans la mesure où les clubs new-yorkais où nous faisons nos galas sont fermés, on ne pouvait pas organiser de gala cette année“, précise Franck Laverdin, le président de l’association. Même si le gala est “un moment-phare” pour la “non profit”, le responsable précise que ses donateurs ont donné de l’argent d’eux-mêmes. “Nous sommes dans une époque où chacun fait attention à son budget. Nous ne voulions pas insister“.

Emmanuel Macron contre la presse américaine

La guerre des politiques et médias française contre les médias américains a fini par traverser l’Atlantique, à la faveur d’un coup de fil du président Emmanuel Macron, qui a appelé le New York Times pour se plaindre.

Jusqu’alors, les indignations du président français, mais aussi d’une bonne part de la presse, contre les médias américains coupables de ne pas avoir compris le choc de l’assassinat de Samuel Paty en France, avaient été ignorées de ce côté-ci de l’Atlantique. En décrochant son téléphone, Emmanuel Macron s’est assuré que ce ne soit plus le cas: sa “guerre” avec les médias américains s’affiche depuis ce dimanche dans le New York Times, sous le titre “The President vs the American media”.

Ben Smith, l’éditorialiste spécialisé dans les médias du New York Times y raconte comment le président français l’a appelé jeudi pour s’indigner de ce que la presse anglo-américaine “a préféré dénoncer le système d’intégration français plutôt que ceux qui ont commis” les attentats de ces dernières semaines. “Et quand je vois, dans ce contexte, de nombreux journaux qui je pense viennent de pays qui partagent nos valeurs, qui écrivent dans un pays qui est l’enfant naturel des Lumières et de la Révolution Française, et qui légitiment ces violences, qui disent que le coeur du problème, c’est que la France est raciste et islamophobe, je dis: les fondamentaux sont perdus” a insisté Emmanuel Macron auprès de l’éditorialiste.

Le président français souhaitait seulement “être compris” a-t-il expliqué. A la lecture de l’éditorial, rien n’est moins sûr… Ben Smith note notamment que la complainte macronienne a des accents trumpiens (“attaquer la presse pour servir ses objectifs politiques”), ce qui, suggère-t-il, ne fait pas plaisir à l’occupant de l’Elysée.

Mais la critique de Ben Smith, en filigrane, est plus profonde. S’il ne nie pas les incompréhensions américaines face au concept de laïcité à la française, l’éditorialiste note que, “certains des reportages qui ont le plus offensé les Français reflétaient simplement l’opinion de Français Noirs et musulmans qui ne voient pas le monde tel que les élites françaises le souhaitent”. Les élites françaises s’indignent que la presse progressiste américaine ne comprenne pas les distinctions entre laïcité à la française et liberté religieuse à l’américaine, mais, note M. Smith, “de telles distinctions idéologiques abstraites peuvent paraître éloignées de la vie quotidienne des nombreuses minorités ethniques de France, qui se plaignent des abus de la police, de ségrégation résidentielle et de discrimination au travail”.

“Je suis un de vos lecteurs, je lis vos journaux” a lancé Emmanuel Macron à Ben Smith pour le convaincre qu’il n’avait rien d’un Donald Trump. A la lecture du résultat de ce coup de fil, le président français risque de devoir passer beaucoup de temps au téléphone s’il veut lire dans le Times des articles plus conformes à sa vue du monde…

Cinq films pré-sélectionnés pour représenter la France aux Oscars 2021

Cinq films sont en lice pour représenter la France aux Oscars, a annoncé le Centre national du cinéma et de l’image animée. S’affronteront “ADN” de Maïwenn sur les sentiments déchaînés par la mort d’un aîné ; le polémique “Mignonnes” (“Cuties”) de Maïmouna Doucouré (disponible sur Netflix) qui traite de la libération par la danse d’une fillette élevée dans un milieu musulman conservateur ; “Été 85” de François Ozon, une romance entre deux garçons adolescents, “Gagarine” de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh où un adolescent va se battre pour défendre sa cité d’Ivry-sur-Seine et “Deux” de Filippo Meneghetti, l’histoire d’un couple de lesbiennes du troisième âge.

La commission – où siègent notamment les cinéastes Mati Diop et Olivier Nakache, ainsi que le directeur général délégué du Festival de Cannes Thierry Frémaux – se réunira le 19 novembre afin d’auditionner le producteur, le vendeur international et le distributeur américain de chaque film présélectionné. A l’issue de ces auditions, elle désignera le film qui portera les couleurs de la France lors de la 93e cérémonie des Oscars, prévue le 25 avril 2021 à Los Angeles.

Moi Impat: Un retour tout feu tout flamme

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Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi Impat”, French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Après 16 ans hors de nos frontières, Claire Prat faisait presque figure d’expat professionnelle. Mais c’était sans compter avec son désir de se rapprocher de ses racines et de la culture française qui lui ont fait tant défaut. Avec une idée en tête, celle d’apprendre le codage aux petits Français. Et c’est l’objet de ce numéro 52.

Listen to “Episode 52: Claire Prat” on Spreaker.

Bilingual Education Fair 2020 : à Chicago, quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, à Chicago ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, la Bilingual Fair 2020 aura lieu en ligne et permettra à des milliers de parents de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Une session sera dédiée à Chicago :

L’éducation française à Chicago – 20 Novembre 2020, 09:30 pm (CDT) / 4:30 pm (Heure Française)

Les écoles :
– Lycée Français de Chicago
– FLAM Greater Chicago
– Alliance Française de Chicago

5 espoirs français sur le pont pour la draft NBA 2020

Initialement prévue le jeudi 25 juin au Barclays Center de Brooklyn mais plusieurs fois reportée en raison de la Covid-19, la Draft NBA 2020 aura finement lieu le mercredi 18 novembre en ligne et sera diffusée en direct depuis les studios de la chaîne américaine ESPN (7:30pm ET). La draft réunit chaque année les meilleurs jeunes joueurs désirant rejoindre l’élite américaine, les 30 franchises NBA en sélectionnant soixante d’entre eux. Cinq joueurs français sont inscrits pour cette cuvée* qui s’annonce de qualité pour le basket français avec deux joueurs presque assurés d’être sélectionnés.

Killian Hayes (meneur, 19 ans, 1m95)

Crédit photo : NBA.com
Il pourrait devenir le joueur français le mieux drafté de l’histoire, plus haut encore que Joakim Noah (9ème en 2007) ou Frank Ntilikina (8ème en 2017). Né aux Etats-Unis à Lakeland (Floride), Killian est le fils de Deron Hayes, connu en France où il a joué plusieurs années en Pro A (ancienne Jeep Elite). Précoce, le talentueux meneur a commencé sa carrière à Cholet, où il a signé professionnel à l’âge de 16 ans. Il joue désormais pour le club allemand de Ratiopharm Ulm où il enchaîne les performances solides en Bundesliga (11,6 points, 5,4 passes  sur 24,8 minutes) et en EuroCoupe (12,8 points et 6,2 passes sur 26,8 minutes). Polyvalent avec une excellente vision de jeu, Hayes est également un atout majeur de l’Équipe de France Espoirs. Champion d’Europe U16 en 2017 (désigné meilleur joueur du tournoi) et vice-champion du monde U17 en 2018 face aux Etats-Unis, Killian est surveillé de près par plusieurs franchises comme New York et Chicago. Le site internet américain The Ringer le place avec LeMelo Ball comme l’un des deux plus gros talents de cette cuvée 2020. Le site CBS sport le voit drafté à la deuxième place. ESPN le place plus prudemment à la 10ème place.

Théo Maledon (meneur, 19 ans, 1m92)

Crédit photo : euroleague.net
Il est tout aussi précoce et doué que le premier. Sélectionné par l’INSEP à l’âge de 14 ans, le meneur rejoint l’ASVEL Lyon Villeurbanne trois ans plus tard où il signe sont premier contrat professionnel. Meilleur jeune joueur du championnat français la saison passée (6,5 points, 1,9 passes sur 15,6 minutes), il s’est aussi frotté aux meilleurs joueurs européens en jouant l’Euroligue (7,4 points, 3,1 passes sur 18 minutes). Issu de la même génération que Killian Hayes, il était aussi de la campagne victorieuse en Équipe de France Espoirs en 2017. Le joueur est couvé par son président de club, un certain Tony Parker, qui lui prédit un brilliant avenir. Théo Maledon jouit d’une jolie côte aux Etats-Unis, où il pourrait être drafté entre la 15ème et 25ème place.

Abdoulaye N’Doye (arrière, 22 ans, 2m01)

Crédit photo : cholet-basket.com
Il croit aussi en son rêve américain. Formé à Dunkerque, il a rapidement rejoint Cholet pour continuer son apprentissage du haut niveau. Auteur d’une solide tranche de statistiques (10,1 points, 4,2 rebonds et 4,0 passes sur 30,5 minutes) la saison dernière, l’arrière polyvalent a commencé cette nouvelle saison avec son nouveau club de Monaco. Abdoulaye N’Doye s’était déjà présenté à la draft 2019 avant de retirer son nom dix jours avant. Il retente sa chance en 2020 et pourrait être drafté autour de la 40ème place, d’après plusieurs sites américains.

Killian Tillie (ailier fort/pivot, 22 ans, 2m08)

Crédit photo : Facebook Killian Tillie
Fils de Laurent Tillie, sélectionneur de l’Équipe de France de volley-ball, Killian vient de terminer son cursus de quatre ans avec l’université Gonzaga dans l’Etat de Washington, avec qui il a atteint la finale du championnat NCAA en 2017, battu par North Carolina. Automatiquement éligible pour la draft, cet intérieur intelligent et polyvalent (13,6 points, 5 rebonds, 1,9 passes sur 24 minutes durant son année senior) pourrait être sélectionné en fin de classement. Blessé la saison passée, il s’était inscrit à la draft avant de finalement retirer son nom.

Mouhamed Thiam (ailier fort/pivot, 19 ans, 2m08)

Crédit photo : wesportfr.com
A toute juste 19 ans, il évolue essentiellement avec l’équipe des espoirs de Nanterre. Il a peu de chance d’être appelé en NBA, et cherche plutôt à se montrer auprès des scouts américains avant de retenter sa chance dans les années à venir.
*A noter, il est possible pour ces garçons de rejoindre la NBA sans être drafté mais le chemin est souvent plus compliqué et le contrat non garanti. Réponse dans moins d’une semaine.