Six mois déjà que l’épidémie de la Covid-19 et le confinement font des ravages à New York, et particulièrement à Manhattan avec déjà plus de 1000 fermetures de bars. Mais comme une lumière dans la pénombre, certains entrepreneurs courageux ont décidé de se lancer coûte que coûte à Brooklyn. Voici quatre nouvelles adresses à découvrir.
Bark Park
Ce nouveau bar façon “biergarten” a investi et réaménagé un grand terrain vague à deux pas du William Vale Hotel. C’est l’endroit idéal pour venir promener votre chien et venir boire un verre entre amis dans un décor fait d’une pelouse synthétique, de grandes tables en bois et de préfabriqués. Menu de bières et cocktails, servis avec des feuilletés à la saucisse. Bark Park, 14 Berry St. Pas de site internet.
Runaway Roof
Ce grand rooftop aux couleurs chaudes a ouvert dans le quartier de Jefferson St (Ligne L) à Bushwick. L’établissement dispose de plusieurs bars où commander de délicieux cocktails comme la spécialité de la maison, le Coconut Schmoconut à base de tequila reposado, de liqueur de noix de coco et de citron vert. Carte de plats américains dont les ribs et le poulet frit. Le bar-restaurant a aussi prévu projeter des films sur son rooftop protégé. Runaway Roof, 321 Starr Street, 347-295-0731.
Mika
Du côté de Williamsburg East, à seulement 10 minutes à pied de Runaway Roof, se trouve Mika qui vient d’ouvrir en juillet. Ce beerhall d’inspiration asiatique dispose d’un grand espace intérieur avec des jeux et du même espace mitoyen sur l’extérieur où déguster une bonne bière pression parmi la vingtaine de références. Carte de saké également et d’apéritifs comme les Edamame et Pisellino (saucisse japonaise). Mika passe aussi des films dans son backyard. Mika, 25 Thames Street, (347) 916-1051.
Outerspace
Situé à la limite entre East Williamsburg et Bushwick, le grand espace de réception et d’événements du 99 Scott s’est transformé en gigantesque restaurant tropical fin juillet, pouvant accueillir jusqu’à 126 personnes. Dégustez des plats principalement végétariens entouré d’un oasis de plantes vertes. Outerspace organise également des concerts et des projections de films. Outerspace, 99 Scott Ave, (718) 386-3482.
[Article partenaire] Si les conditions d’accueil dans les écoles restent incertaines pour cette rentrée scolaire très particulière, les parents sont nombreux à essayer d’apporter de la stabilité à leurs enfants en leur redonnant goût à la découverte et à l’apprentissage à la maison.
Des outils existent pour aider les enfants à rester curieux et à continuer à apprendre, mais il est parfois difficile pour les familles expatriées de mettre la main dessus. Une solution existe : les kits Pandacraft !
Des activités pour apprendre en s’amusant, partout dans le monde
Un enfant retient 10% de ce qu’il lit, 50% de ce qu’il entend et voit, 75% de ce qu’il explique, et 90% de ce qu’il fait. Pour apprendre donc, rien de tel que l’expérimentation.
Pandacraft l’a bien compris. Cette entreprise française propose des kits créatifs et scientifiques pour les enfants de 3 à 12 ans. Dans chaque kit, un magazine et une activité manuelle à réaliser, ainsi qu’une sélection de contenus pour aller plus loin dans la découverte. Le but : développer chez l’enfant la curiosité, la créativité, la confiance en soi et l’esprit collaboratif.
Au rythme d’un kit par mois, votre enfant découvre des thèmes variés et passionnants : les abeilles, la banquise, le Japon, l’espace, les plantes, le corps humain… Les activités sont préparées avec soin par l’équipe Pandacraft, avec l’aide d’experts (paléontologue, astronaute, chef étoilé, archéologue, égyptologue, apiculteur …)
Deux gammes sont proposées afin de mieux s’adapter à l’âge de votre enfant : la gamme Explore accompagne les enfants de 3 à 7 ans dans l’exploration active et positive de leur environnement et d’eux-même, au travers de ce qu’ils voient et de ce qu’ils vivent, tout en accompagnant l’apprentissage de la lecture.
La gamme Makers s’adresse aux enfants de 8 à 12 ans et leur permet de se questionner sur des sujets passionnants, d’expérimenter, de développer leur esprit critique, toujours en s’amusant.
Dans les deux cas, l’expérience Pandacraft rapproche la famille autour d’une activité manuelle et intellectuelle, et créé de vrais moments d’échange privilégiés.
L’allié des familles expatriées : renouer avec le français
Les parents expatriés vous le diront : l’un des plus grands challenges lorsque l’on vit loin de France et que l’on a des enfants, c’est de leur assurer une continuité dans l’apprentissage et la pratique du français. Bien souvent, l’école seule ne suffit pas…
Les kits Pandacraft permettent à votre enfant de continuer à pratiquer le français régulièrement. Elisabeth, maman de trois petits monstres à New York, évoque “un entraînement ludique au français avec le magazine, et aussi l’activité car il doit déchiffrer les consignes avant de la faire. Précieux en expatriation !”
Les origines de Pandacraft : quand la génération C’est pas sorcier! prend la relève
L’entreprise a été fondée il y a 7 ans par Édouard Trucy et Guillaume Caboche, deux Français qui poursuivent le rêve de rester des enfants le plus longtemps possible. Issus de la génération C’est pas sorcier !, qu’ils confient toujours regarder, ils assument l’influence de cette émission sur leur travail et sur la naissance de Pandacraft.
“C’est pas Sorcier ! c’est génial, sauf que tous les enfants veulent faire les maquettes de Jamy eux aussi. Ils veulent découvrir par eux-mêmes ! expliquent les fondateurs. C’est ce qu’on a voulu faire en créant Pandacraft, leur mettre directement dans les mains les moyens d’assouvir leur curiosité et leur créativité.”
C’est ainsi que l’idée d’inventer des activités permettant à tous les enfants de découvrir, en famille, le monde qui les entoure, est née. Pour les deux fondateurs, “l’exploration et l’expérimentation sont innées chez l’enfant, il suffit de les y accompagner”. Et qui sait, peut-être qu’une de leurs nombreuses découvertes sera celle de leur vie…
Et si vous rejoignez l’aventure Pandacraft ?
Pandacraft, c’est donc une longue et belle aventure, avec déjà 80.000 familles abonnées, dont 10.000 familles expatriées, plus de 2 million de kits envoyés partout dans le monde, 200 activités conçues, testées et validées par les familles, 100.000 feedbacks recueillis, traités et intégrés à la conception des nouveaux kits… Et la famille ne cesse de s’agrandir !
Pour rejoindre l’aventure, il vous suffit de vous inscrire en ligne : l’abonnement coûte $10,99/mois (frais de port inclus), sans engagement.
Une fois abonné·e, vous recevrez un kit par mois directement chez vous (les kits sont conçus pour se glisser dans votre boîte aux lettres), et ce où que vous habitiez ! En plus de cet envoi mensuel, votre abonnement vous donne accès au blog Pandacraft où vous trouverez encore plus d’idées d’activités à réaliser à la maison (DIY, recettes, expériences).
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Vous pensez avoir épuisé votre stock d’idées pour vous distraire le week-end ? Voici notre sélection d’activités pour profiter au mieux de Miami et sa région en cette période de crise sanitaire due à la Covid-19.
Les amateurs d’art peuvent se réjouir puisque certains musées ont rouvert leurs portes au public. Parmi les derniers-nés des établissements culturels, Artechouse à Miami Beach propose sur deux étages plusieurs expositions axées sur les nouvelles technologies, mêlant effets lumineux, sonores et optiques. Expérience sensorielle immersive garantie. 736 Collins Ave, Miami Beach – Infos ici
Dans un autre registre, le World Erotic Art Museum, également situé à Miami Beach, fait rimer art avec érotisme, sans jamais tomber dans la vulgarité. L’établissement rassemble plusieurs milliers d’objets ayant appartenu à la défunte Naomi Wilzig, collectionneuse d’art érotique américaine et fondatrice du musée. 1205 Washington Ave, Miami Beach – (305) 532-9336 – Infos ici
De son côté, le Phillip and Patricia Frost Museum of Science, implanté dans l’épicentre culturel de Miami, est un incontournable pour les passionnés de sciences et technologies. Ce musée regorge d’expositions interactives et permet notamment d’embarquer pour un voyage spatial devant l’écran géant de son planétarium ou encore d’explorer l’écosystème marin en déambulant dans les couloirs de son aquarium. 1101 Biscayne Blvd, Miami – (305) 434-9600 – Infos ici
Niché à proximité des célèbres Wynwood Walls dans le quartier du street art de la ville, le Museum of Graffiti, entièrement dédié à l’histoire de cet art urbain, l’un des mouvements artistiques les plus populaires de la seconde moitié du XXème siècle, présente des peintures, sculptures ou encore installations interactives permettant de comprendre comment le graffiti a transformé certains quartiers industriels somnolents en destinations touristiques incontournables. 299 NW 25th St, Miami – (786) 580-4678 – Infos ici
À Coconut Grove, la Villa Vizcaya, édifiée à l’aube de la Grande Guerre par James Deering, a également rouvert ses portes au public. Les visiteurs peuvent à nouveau déambuler dans ses jardins à la française et admirer la beauté de cette bâtisse qui imite le style des villas de la Renaissance italienne du XVIIème siècle. 3251 S Miami Ave, Miami – Infos ici
Idéal pour une balade romantique en tête-à-tête, le Fairchild Tropical Botanic Garden de Coral Gables invite à la détente et à la rêverie. L’un des plus grands jardins botaniques de Floride abrite une douzaine d’étangs paisibles, une multitude d’arbres imposants, des papillons exotiques ainsi que des fleurs colorées dispersées sur une trentaine d’hectares. 10901 Old Cutler Rd, Coral Gables – (305) 667-1651 – Infos ici
Autre écrin de verdure implanté à proximité, le Matheson Hammock Park, le plus ancien parc du comté de Miami-Dade, couvre plus de 250 hectares d’une péninsule s’étirant dans la baie de Biscayne. Cette oasis urbaine offre un cadre idyllique pour une séance de farniente ou pour une baignade dans son lagon artificiel naturellement rempli au rythme des marées. 9610 Old Cutler Road, Coral Gables – (305) 665-5475 – Infos ici
Enfin, si vous avez désespérément besoin de vous faire dorloter, le Miami Spa Months se poursuit jusqu’au mercredi 30 septembre. Cet événement annuel permet de bénéficier d’offres attractives dans une vingtaine de spas les plus luxueux de la région dont celui du Biltmore Hotel, mythique palace de Coral Gables inspiré de la Giralda de Séville en Espagne. Infos ici
Étendues désertiques spectaculaires, formations rocheuses uniques, points de vue à couper le souffle et randonnées insolites, l’Utah a tout pour séduire les amoureux de la nature et de l’Ouest américain. L’État compte cinq parcs Nationaux aux textures, couleurs et spécificités différentes. De quoi ne pas se lasser et multiplier les activités de plein air. Marche, escalade, équitation, rafting… Les distances entre les parcs restent raisonnables et le voyage peut se réaliser en sept jours en voiture, à raison d’une à deux nuits par arrêt. Avec un départ de Las Vegas et une arrivée à Salt-Lake City.
1. Zion, l’incontournable
2h40 de Las Vegas – deux nuits Accessible en voiture, une navette relie ensuite neuf points de départ pour partir explorer ce parc façonné par la Virgin River. Parmi les itinéraires les plus réputés : Angels landing, l’un des plus dangereux au monde (à éviter si l’on craint le vertige) et The Narrows, l’un des plus ludiques. L’excursion se fait en effet dans l’eau. Idéal par temps chaud.
Lors des multiples expéditions possibles, on découvre des couches géologiques qui se superposent et créent des vagues de couleurs, des canyons profonds, des trous d’eau, des grottes et des panoramas impressionnants. Au bout du Canyon Overlook Trail, une marche d’environ une heure, où l’on surplombe par exemple les falaises du canyon. Ce parc étant très prisé, il est recommandé de réserver la navette et le logement en avance et de ne pas s’y rendre le week-end. Détails ici.
2 heures de Zion – deux nuits La principale caractéristique de Bryce : un amphithéâtre naturel composé de milliers de cheminées de fées, appelées les Hoodoos. Ces tours de grès, formées par les intempéries et l’érosion, s’élèvent vers le ciel dans un dégradé d’ocres et découpent l’horizon. Une route panoramique longe le site sur quelque 30 kilomètres. Et chaque arrêt mérite une pause. On peut boucler l’aller-retour en moins de trois heures, balades incluses. À privilégier en fin de journée pour ne pas manquer la magie du coucher de soleil sur la roche.
Pour descendre dans le canyon, plusieurs options. Nos coups de cœur ? Marcher en empruntant le chemin Navajo et celui du Queen’s garden ou y aller à cheval. Hall de roches étroites, colonnes aux formes dramatiques, pinède… Un concentré de ce qu’il y a de plus beau à Bryce. Détails ici.
2 heures de Bryce Canyon – une nuit Souvent délaissé des touristes qui privilégient les autres parcs, Capitol Reef réserve de belles surprises. Sur plus de 100 kilomètres, la terre est accidentée : monolithes, falaises, canyons, arches… Un festival de formes et de couleurs résultant d’un plissement de la croûte terrestre. Le petit centre historique de Fruita, un village de pionniers, contraste par son décor verdoyant où des arbres fruitiers et une rivière apportent de la fraîcheur. La route panoramique de 13 kilomètres donne un aperçu global et dessert de nombreux sentiers de randonnées. Détails ici.
2h26 de Capitol Reef – une nuit à Moab Ce parc immense se découpe en trois grandes parties. La première, Island in the Sky, est un large plateau que l’on peut explorer lors de courtes balades. Au programme : une arche réputée (la Mesa Arch), un cratère inexpliqué et des vues à 360 degrés au-dessus de canyons immenses et des méandres creusés par la Green River et la Colorado River.
Le secteur des Needles, moins fréquenté, exige une expédition plus longue pour admirer les aiguilles de pierres. Enfin, the Maze, le plus difficile d’accès, ne s’atteint qu’à pied ou en 4×4. La meilleure manière de vivre ce parc, c’est en mode aventure. Rafting, trekking, VTT ou quads. Détails ici.
30 Minutes de Canyonlands – une nuit à Moab Le parc comporte quelque 2000 arches rocheuses naturelles, la plus grande concentration au monde. Autour d’elles un paysage lunaire fait de roches sculptées par le temps. Certains rochers semblent en équilibre les uns sur les autres, prêts à s’écrouler d’une minute à l’autre. Pas étonnant que des scènes du film “Indiana Jones et la dernière croisade” y aient été tournées.
La route panoramique de 35 kilomètres dessert les points de randonnées pour admirer les arches. À ne pas manquer : Delicate Arch Trail (4.8 km A/R), Devil’s Garden (plus de 11 kilomètres pour découvrir l’arche plus longue du parc et deux arches réunies formant deux lettres O), Balanced Rock ou la section des Windows. Détails ici.
Fabrice Gautier fait partie des rares privilégiés à avoir intégré la bulle où se déroule la saison de NBA. L’ostéopathe français a élu domicile, depuis fin juillet, au Walt Disney World Resort d’Orlando (Floride) où se déroulent les playoffs de la ligue de basket nord-américaine.
Et pour cause, il a été sollicité par Rudy Gobert, le pivot des Jazz d’Utah, pour lui dispenser des soins de kinésithérapeute et d’ostéopathe. “On est très peu à y accéder. C’est un mélange entre le village des Jeux olympiques et le Club Med”, compare le quadragénaire, privé de contacts avec l’extérieur tant que l’équipe de son joueur reste qualifiée. Car, exceptionnellement, il travaille en exclusivité pour le basketteur français dans la bulle, dans le respect des règles sanitaires. “Une stratégie qui fonctionne, avec aucun cas de Covid-19 recensé”, remarque-t-il, même s’il souffre de rater les anniversaires et les vacances en famille. En parallèle, sa femme assure la permanence dans leur cabinet de Beverly Hills.
Une reconnaissance par le bouche-à-oreille
Depuis son expatriation à Los Angeles en 1999 pour laquelle il a été appuyé et sponsorisé par le Dr Maurice Levy (le «French Doctor» de Los Angeles), Fabrice Gautier en a fait du chemin, ajoutant la casquette d’ostéopathe à son pedigree de kiné. “Les deux disciplines sont complémentaires, argue-t-il. L’ostéopathe effectue les réglages comme le mécanicien sur une Formule 1 pour que le corps bouge bien. Le kiné va, lui, rééduquer et enseigner comment utiliser son corps.” Un cursus d’autant plus unique que l’ostéopathie, pourtant inventée aux Etats-Unis, est une pratique délaissée sur le sol américain, au profit des chiropracteurs.
Une double compétence qui a particulièrement séduit les athlètes qui représentent une importante partie de la clientèle de cet originaire de la région parisienne. Tout a commencé lorsqu’il a rencontré Ronny Turiaf, après un match des Lakers, via Christophe Carmarans (à l’époque, correspondant pour L’Équipe). Grâce à Turiaf, avec lequel il passe beaucoup de temps, il va côtoyer Tony Parker dès 2005, dont il admire “l’état d’esprit”. Et comme avec Fabrice Gautier, “tout est une histoire de rencontres, d’amitié et de bouche-à-oreille”, c’est Tony Parker qui le recommande pour intégrer le staff de l’Equipe de France de basket, entre 2009 et 2013. Une expérience “extraordinaire” où le collectif va les mener au titre de champion d’Europe. “On a construit une histoire pour gagner”, aime se rappeler ce grand fan de Magic Johnson.
Ce tremplin est décisif pour sa carrière américaine, débutée avec une table Ikéa dans sa cuisine de Los Angeles. Il va ainsi s’occuper de l’équipe féminine de basket française aux Jeux olympiques. Et se faire envoyer nombre de joueurs. “Ca a pris 15 ans, mais maintenant je travaille avec différents athlètes français et américains : de hockey, de baseball, voire des joueurs de foot français qui passent leur été dans la cité des anges.” Son secret : “le bon sens”. “Beaucoup de franchises manquent de confiance en elles, d’humain. J’amène une sensibilité différente.”
Des rêves sportifs et d’entrepr
Plusieurs équipes de basket ont essayé de s’arracher l’ostéopathe. “Mais je préfère garder mon indépendance, travailler avec différents joueurs” comme Joakim Noah dont il admire “les qualités humaines exceptionnelles”, Carmelo Anthony avec qui il partage “une passion pour les vins de Bourgogne”, Boris Diaw, Evan Fournier ou Rudy Gobert. “On écrit nos histoires ensembles, et ils me permettent de voyager.” Une liberté court-circuitée temporairement par l’épidémie de Covid-19, Fabrice Gautier étant désormais dédié à Rudy Gobert.
Cette “nouvelle phase” a d’ailleurs démarré avec ce dernier, testé positif au coronavirus en mars. “Je venais de le voir, j’ai donc passé 15 jours en quarantaine dans ma guest house” se remémore le Français. Puis, tout s’est arrêté. Avec sa femme, ils reprennent l’activité de leur cabinet le 1er juin, bien qu’il ait toujours été considéré comme un “essential business”. “On travaille beaucoup dehors, on espace les rendez-vous entre les patients. Et beaucoup de sportifs que je vois sont testés.”
En attendant que le monde sportif reparte sur les chapeaux de roues, il s’est lancé dans une aventure entrepreneuriale. Partenaire de la marque Waff, des coussins ergonomiques créés en France, il est amené à la développer sur le sol américain. Outre ce projet, il garde encore le rêve de gagner un titre avec un de ses joueurs. “Je suis un peu américain, ironise-t-il. Il y a beaucoup d’objectifs que je veux atteindre.”
Affronter une pandémie alors que l’entreprise que l’on a créée est en pleine levée de fonds, c’est le défi qu’a eu à relever Lucile Dauffy, invitée aujourd’hui de French Boss. Et apprendre de sa bouche que cette levée de fonds ne sera que retardée, et en aucun cas annulée, est très rassurant sur l’impact réel qu’aura eu le coronavirus sur l’avenir de ces entreprises. Durant cette période les investisseurs, nous dit Lucile, étaient plus disponibles. Et investir dans le secteur de la santé leur paraissait plus opportun que jamais.
Lucile Dauffy, qui vit depuis toujours aux Etats-Unis, est une scientifique qui offre son expertise au domaine de la santé. Elle et son mari ont en effet créé un prototype d’imagerie médicale, plus performant que tout ce qui existe actuellement sur le marché, et ils souhaitent aujourd’hui mettre ce prototype à la disposition de la lutte contre le cancer. Mais auparavant, pour parfaire le développement de la machine, la société que le couple a fondée il y a deux ans devra lever huit millions de dollars.
Mais au-delà de la science, au-delà de l’argent, ce sont les circonstances qui donnent à l’histoire de Lucile tout son éclat et toute son originalité. On ne peut ressortir de cette demi-heure d’entretien que rempli d’admiration pour l’enthousiasme et la constance de cette femme.
Le Conseil d’État a tranché. Saisi par plusieurs Français des États-Unis à propos de la légalité des tests virologiques de moins de 72 heures requis à l’embarquement pour rentrer en France, la plus haute juridiction administrative maintient la procédure, aussi contraignante soit-elle, au motif que les ressortissants français ont la possibilité d’obtenir une dérogation, accordée par les consulats, dans l’éventualité où les citoyens français aux États-Unis ne pouvaient pas obtenir les résultats de leur dépistage dans les temps. Le juge s’est prononcé dans une ordonnance datée du 18 août.
“Cette décision ne remet pas en cause les tests PCR obligatoires. Le Conseil d’État a simplement constaté qu’il existait une procédure dérogatoire et qu’elle a été mise en place par l’administration. Il estime donc qu’il n’a plus à se prononcer dessus“, précise Me Pierre Ricard, l’avocat chargé du dossier. L’ordonnance n’assouplit pas non plus les critères d’attribution de la dérogation (“cas exceptionnels et documentés d’impossibilité d’obtenir un test dans le délai imparti”, “motif impérieux de voyager”…), mais précise que le dispositif, censé durer jusqu’au 17 août, est prolongé. “La légalité de la procédure dérogatoire n’était pas en discussion. Celle-ci reste donc soumise aux critères de l’administration“, ajoute Me Ricard.
La plainte émanait de l’avocat new-yorkais Pierre Ciric et d’autres Français qui estimaient que le décret du 27 juillet, imposant aux voyageurs provenant des États-Unis et d’autres pays de montrer un test PCR négatif réalisé dans les 72 heures avant le vol, portait une “atteinte grave et manifestement illégale au droit d’entrer, de séjourner et de demeurer en France“, entre autres. Aux États-Unis, ce délai était considéré comme intenable par de nombreux Français, qui l’ont fait savoir bruyamment sur les réseaux sociaux fin juillet.
Les requérants estimaient aussi que la décision instaurait “une discrimination non sérieuse et objective qui ne répond(ait) à aucune logique sanitaire“, par rapport aux voyageurs qui ont la possibilité de se faire tester à leur arrivée en France.
Notant que trois des plaignants avaient pu regagner la France grâce à la dérogation consulaire et la réalisation d’un test dans les 72 heures, et que les deux autres n’avaient pas l’intention de se rendre en France de manière imminente, le juge des référés a estimé qu’il n’avait pas à donner suite à la requête “puisqu’il n’y a plus d’atteinte à la liberté fondamentale que constitue le droit au retour“, indique Me Ricard. Ce dernier estime tout de même que la dérogation consulaire “est et reste contraire au droit en vigueur” car elle n’est pas prévue dans le décret du 27 juillet. “Le décret dit une chose mais l’administration agit contrairement au décret“.
Pierre Ciric n’a pas répondu à nos demandes de commentaires. Un communiqué provenant de son cabinet d’avocat, The Ciric Law Firm, se félicite d’une “remise en cause partielle” de l’obligation de tests imposée par le gouvernement et indique que l’ordonnance “s’apparente à la mise en place d’un laissez-passer sanitaire, sans laquelle le droit de retour est remis en cause”. “En cas de problème, cette décision invite tout ressortissant français qui rencontre des difficultés avec les consulats à saisir le juge des référés“, peut-on lire.
Enfin ! Après cinq long mois d’attente, le gouverneur de New York Andrew Cuomo a donné son feu vert pour une réouverture partielle des musées dans la Big Apple, avec un nombre de visiteurs limités et la nécessité de réserver ses billets en avance. Voici les dates et horaires de réouverture des principaux musées.
MoMA
Fermé depuis le 12 mars, le MoMA va rouvrir ses portes au public le 27 août. Le musée d’art moderne le plus connu de la ville sera gratuit pendant un mois soit jusqu’au 27 septembre. Parmi les nombreux expositions prévues, “The Shape of Shape” dédiée aux formes dans l’art (jusqu’au 4 octobre), et “Félix Fénéon”, critique d’art et anarchiste français de la fin du XIXème et du début du XXème siècle (jusqu’au 2 janvier 2021). Les nouveaux horaires d’ouverture sont les suivants: lundi au dimanche de 10:30 à 5:30pm (lundi réservé aux membres).
The Museum of the City of New York
Le musée d’East Harlem dont le thème principal est la ville de New York rouvre également le 27 août. Il sera gratuit jusqu’au 14 septembre. Parmi les expositions prévues, City/Game, qui retrace l’histoire du basket à New York, et “Collecting New York’s Stories”, une grande exposition photo présentant des tranches de vie new-yorkaises de l’époque coloniale à aujourd’hui. Horaires : jeudi à lundi de 10am à 6pm.
The Met
Le Met rouvrira ses portes au grand public le 29 août, après une pré-ouverture les 27 et 28 réservée à ses membres. Comptez 25$ l’entrée sauf pour les résidents new-yorkais et les étudiants qui peuvent donner la somme qu’ils veulent. Visible jusqu’au 27 septembre, l’exposition “In Pursuit of Fashion” présente les collections de haute couture de Sandy Schreier, historienne de la mode. “Sahel: Art and Empires on the Shores of the Sahara” présente quant à elle jusqu’au 26 octobre des objets et des textes provenant de cette ancienne région du sud du Sahara, carrefour des cultures africaines. Parmi les autres expositions, “Photography’s Last Century” célèbre la photographie du siècle dernier avec notamment des clichés extraordinaires de Diane Arbus et Andy Warhol. Visible jusqu’au 30 novembre. Horaires d’ouverture : samedi, dimanche, lundi de 10am à5pm; jeudi et vendredi de 12pm à 7pm.
The Whitney Museum
Le musée d’art contemporain américain accueille de nouveau ses membres du 27 au 31 août, avant une ouverture au grand public le 3 septembre. Donation libre à l’entrée, expositions sur Agnes Lawrence Pelton, peintre allemande du XXème siècle liée au courant abstrait (jusqu’au 1er novembre), et sur le muralisme mexicain (jusqu’au 31 janvier 2021). Horaires : lundi de 11:30am à 6pm; jeudi de 11:30am à 6pm; vendredi de 1:30pm à 9pm; et les samedis et dimanches de 1pm à 6pm.
The American Museum of Natural History
Ouverte anticipée le 2 septembre pour les membres du musée d’histoire naturelle de New York, avant une réouverture au grand public le 7 septembre. Ouvert du mercredi au dimanche de 10am à 5:30pm, sur donation également. Liste des expositions ici.
The Brooklyn Museum
Le Brooklyn Museum vous attend à partir du 12 septembre. Parmi les expositions, “Studio 54: Night Magic”, qui retrace l’histoire du club le plus célèbre de New York, et “JR: Chronicles” et sa fresque géante sur la Big Apple. A noter que seuls les premiers et cinquièmes étages seront ouverts, du mercredi au dimanche de 11am à 6pm.
The Met Cloisters
Situé à Inwood à la pointe nord de Manhattan, The Met Cloisters va également rouvrir à partir du 12 septembre, aux horaires suivants : jeudi au lundi de 10am à 5pm. Le musée ne présente pas d’expositions sur son site internet, mais ce magnifique cloître de style européen vaut à lui seul une visite. Entrée adulte $25, $17 seniors, $12 étudiants.
The Guggenheim Museum
Ouverture aux membres du 30 septembre au 2 octobre, puis au grand public le 3 octobre. Plusieurs expositions sont prévues mais les dates n’ont pas encore été communiquées. Liste ici. 25$ adulte, 18$ pour seniors et étudiants.
[Article partenaire] Entre attractivité touristique et culturelle, qualité de vie sans pareil et dynamisme économique, Marseille ne manque pas d’atouts. La cité phocéenne constitue notamment un terrain très prometteur sur le plan immobilier, et regroupe de nombreuses opportunités pour les investisseurs, qui peuvent bénéficier d’une forte demande locative et de logements anciens au cœur de quartiers attractifs et contrasté. Tour d’horizon des cinq raisons d’investir dans l’immobilier à Marseille.
Marseille, une ville dynamique
Marseille est la deuxième ville de France après Paris, avec 860.000 habitants. Son port maritime, premier port français, garantit une forte activité qui s’impose aujourd’hui comme pôle économique majeur de la ville.
D’autre part, Marseille connaît un développement urbain important, notamment grâce au projet d’envergure Euroméditerranée, qui vise principalement à améliorer la qualité de vie et la sécurité localement. Actuellement, des projets de réaménagement sont en cours dans la partie basse de la Canebière, la rue Caisserie, la rue Méry, le secteur Bourse, et l’hyper-centre de Marseille avec le pôle Mazagran, visant à redynamiser, fluidifier et harmoniser les axes de circulation et l’espace urbain.
Marseille, une ville où il fait bon vivre
Le vallon des Auffes à Marseille. Crédits photo : Boris Stroujko pour Shutterstock.
Marseille est aussi l’une des villes de France bénéficiant du meilleur taux d’ensoleillement. Ce climat idéal, allié aux atouts naturels de la Provence, à la proximité de la mer et de la montagne, et à la richesse culturelle et historique de la ville, contribuent à offrir aux habitants une excellente qualité de vie.
Marseille se distingue par un marché de l’immobilier à la fois dynamique, varié, mais abordable. À titre d’exemple, tandis qu’un budget de 200.000€ permettra d’acquérir un appartement de 20 m² à Paris, il sera possible d’acheter, pour ce même montant, un bien de 60 m² à Marseille.
Dans cette ville de la région PACA, les prix des biens immobiliers varient également selon le quartier. Un large écart de prix au mètre carré est par exemple notable entre les biens des 7ème ou 8ème arrondissements et les biens situés dans les quartiers nord de la ville. En effet, les 7ème et le 8ème arrondissements sont les quartiers les plus chers, avec un prix au mètre carré supérieur à 4.000€.
Les quartiers suivants proposent quant à eux des biens accessibles aux budgets moyens : le 6ème arrondissement avec un prix moyen de 3.142€ par m² ; les 11ème et le 12ème arrondissements à 3.410€ par m² ; et le 9ème arrondissement à 3.222€ par m².
Enfin, pour un investisseur cherchant à bénéficier d’une forte rentabilité, avec des prix inférieurs à 3.000€ le mètre carré, les quartiers suivants seront plus adaptés : les 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 10ème, 13ème, 14ème, 15ème et 16ème arrondissements.
Il faut compter, en moyenne, 2.862 € par mètre carré pour un investissement immobilier à Marseille. Le rendement locatif y est donc très intéressant, car le prix à l’achat est bien inférieur à celui d’autres grandes villes françaises.
Des quartiers attractifs
Château de Saint-Jean, cathédrale de la Major et Vieux-Port à Marseille. Crédits photo : S-F pour Shutterstock.
Comme la plupart des grandes métropoles françaises, Marseille regroupe de nombreux quartiers divers et contrastés, qui hébergent différents profils de locataires et des types de biens distincts. Chaque arrondissement possède en effet une identité propre très marquée, ce qui permet au futur propriétaire de réaliser un investissement adapté à ses critères et besoins.
Ainsi, La Joliette, ancien quartier ouvrier, s’impose aujourd’hui comme un quartier d’affaires attractif, très prisé par les cadres et jeunes actifs. Outre les nombreuses opportunités professionnelles qu’il héberge, le quartier bénéficie également d’espaces verts et d’une proximité avec la mer qui renforcent son attractivité auprès des locataires.
Le quartier Euroméditerranée 2, né du projet de rénovation colossal du même nom, regroupe quant à lui de très belles opportunités d’investissements, avec des biens modernes, au sein d’un quartier d’avenir innovant et prometteur.
Parmi les autres quartiers très attractifs de la cité phocéenne, il faut également mentionner le 1er arrondissement, situé dans l’hyper-centre de la ville. Ce quartier réunit notamment de nombreux étudiants, qui apprécient sa vie culturelle très riche, son dynamisme et son offre académique très vaste.
Enfin, le 4ème arrondissement de Marseille est plébiscité par les familles pour son calme, ses musées et le splendide parc Longchamp. Cet arrondissement regroupe principalement des logements anciens de grandes surfaces.
Un investissement à la fois rentable et peu risqué
Marseille est donc une ville dynamique, où la vacance locative est globalement assez faible, même si elle est toutefois plus élevée qu’à Paris, Bordeaux, ou Lyon. D’autre part, la rentabilité moyenne d’un investissement à Marseille est de 5,5%, ce qui est plus élevé que dans les autres grandes villes françaises.
Acheter un bien à Marseille est donc à la fois rentable, et globalement peu risqué pour les investisseurs à la recherche d’une ville dynamique et attractive où mener à bien un projet dans l’immobilier locatif.
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Depuis mars dernier, l’immigration a subi de nombreuses restrictions : « travel ban », fermeture des consulats, etc. Mercredi 19 août, Columbus Consulting Group était l’invité de French Morning pour faire le point sur les changements et répondre à vos questions.
Le 25 août 2020, la famille des « Villas » françaises – dispositifs historiques de résidences d’artistes à l’étranger – s’agrandit. La Villa San Francisco vient en effet rejoindre le club fermé des prestigieuses Villa Medici (Rome), Villa Velazquez (Madrid) et Villa Kujoyma (Kyoto).
Compte tenu des circonstances sanitaires actuelles, l’inauguration officielle de cette nouvelle Villa se fera lors d’un évènement en ligne. Sous l’égide de Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, plusieurs partenaires impliqués prendront la parole (des services culturels de l’Ambassade de France, de la French American Cultural Society, du Consulat de France et d’autres institutions culturelles). Informations pratiques ci-contre.
« Nous avons dû décaler l’ouverture initialement prévue en juin à cause du coronavirus. Mais les artistes ont des besoins particulièrement importants en ce moment… Nous avons donc décidé d’ouvrir coûte que coûte afin de rester à leur écoute » explique Juliette Donadieu, attachée culturelle à San Francisco. Car l’une des missions premières de la Villa vise à soutenir la créativité des artistes. Français bien sûr, mais aussi locaux. L’objectif majeur étant de rapprocher les cultures française et américaine dans ce lieu de rencontre et d’échange inédit.
San Francisco, entre créativité, tech’ et avant-garde
« La signature de la Villa San Francisco, c’est de mettre en résonance le projet d’un artiste français avec l’écosystème local. Les artistes de la Baie, les entrepreneurs ou les chercheurs d’universités de renom. On veut avant tout nourrir le dialogue franco-américain autour des enjeux contemporains » précise Juliette Donadieu.
Et ce n’est pas un hasard si San Francisco accueille cette première résidence aux US. Des chercheurs d’or aux Beatniks en passant par les LGBT, la ville a la réputation d’être audacieuse. Tournée vers le futur. Elle jouit ainsi d’une position au carrefour de la tech’ et des mouvements d’avant-garde, qu’ils soient culturels, sociaux ou scientifiques. « La Villa San Francisco allie l’impact social des non-profit avec l’agilité économique des startups de la Silicon Valley ! » affirme Mélanie Desliens-Flint, membre fondatrice et vice-présidente de la French American Cultural Society.
Résidences et évènements culturels connectés
Quatre artistes par an résideront à la Villa durant 4 à 6 semaines. Il participeront à un programme de rencontres sur-mesure. « Musique, cinéma, littérature, arts numériques… la Villa se veut pluridisciplinaire et les besoins diffèrent selon les domaines » affirme Juliette Donadieu, attachée culturelle à SF.
Le premier résident sélectionné ? Alain Damasio, incontournable auteur de science-fiction. Il séjournera en octobre prochain dans l’appartement mis à disposition par le Consulat Général de France dans le quartier de Cole Valley. Deux chambres avec vue à 360 degrés sur la ville et entièrement rénové pour l’occasion. « On a demandé à des artistes américains et français de créer une identité à cet appartement et plusieurs y ont contribué » raconte Juliette Donadieu. Parmi eux, JR, Nathalie Du Pasquier ou Jay Nelson.
En parallèle des résidences, des évènements auront lieu toute l’année. Expositions, festivals, performances ou ateliers collectifs au programme. Une plateforme en ligne permettra en outre aux visiteurs de partager les projets en cours et de participer à des expériences immersives. Le détail de la programmation – saison 2020-2021 – sera révélé lors du lancement officiel de la Villa.
L’appartement sera également dévoilé au public. À noter qu’un appel à candidatures pour de micro-résidences avec des artistes locaux sera également relayé. Covid-19 oblige, les déplacements de France ne sont pas assurés et la Villa tient à s’adapter au contexte actuel.
L’école va finalement bien reprendre en temps et en heure à Houston. Malgré l’ordonnance du juge Lina Hidalgo et des autorités sanitaires de repousser la rentrée en physique au 8 septembre pour les écoles publiques et privées non religieuses, les directeurs de certains établissements ont décidé de contourner la règle en annonçant une première reprise en ligne à la fin du mois d’août.
L’école Awty International School planifie une réouverture à distance le 24 août qui s’étalera jusqu’au 4 septembre selon les niveaux de classe. A partir du 8 septembre, les parents auront le choix de remettre leurs enfants à l’école ou de continuer en ligne. Cette option devra être renouvelée le 02 octobre pour une période de temps similaire de six semaines d’enseignement. Les élèves retournant sur le campus seront astreints à un protocole bien défini : règles de distanciation, port du masque, prise de température avant l’arrivée sur le campus, déjeuner dans la classe, pas de sport collectif, pas de co-voiturage et peu de contacts entre chaque classe de dix enfants maximum. Le service de bus n’est pas recommandé mais peut-être organisé pour un nombre limité de passagers (12 enfants environ). Pour aider les parents, la direction a programmé plusieurs sessions d’informations sur le déroulement des cours.
Le Lycée International de Houston (LIH) va en revanche procéder à une rentrée scolaire classique sur son campus à l’ouest de la ville le 8 septembre. L’école met cependant en place toute une série de mesures, dont la distanciation même pendant les récréations. Les visiteurs devront également s’être enregistrés au préalable pour pouvoir pénétrer dans les locaux et les élèves revenant de l’étranger devront observer une quatorzaine avant de reprendre l’école. “Les enfants ont besoin de reprendre un quotidien, il faut réduire au maximum les activités extrascolaires et se discipliner“, estime Claire Reluipe, qui est contente que son cadet puisse effectuer sa première rentrée des classes cette année.
Du côté de l’Awty International School, l’enseignement hybride soulève des questions chez les parents. « Mon mari et moi travaillons, comment faire sans le service de bus et sans le co-voiturage ? De plus nos enfants n’ont pas les mêmes horaires entre le collège et le lycée », commente Lucile Lallement, mère de trois enfants et dont le domicile se trouve à plus de 15 kilomètres de l’école, dans le quartier très prisé des expatriés Lakes on Eldridge. « Si un enfant de la classe tombe malade, que se passera t-il pour les autres ? Les cours seront-ils alors suspendus ? Et que se passe t-il si un professeur a des symptômes ? », renchérit Géraldine Porage dont la fille de huit ans, Bérangère, est asthmatique. Pour Bernard Deloix, qui a décidé de garder ses deux enfants en classe de 5ème et de CE2 à la maison, l’enseignement à distance s’avère compliqué à mettre en place. “Comment vont se passer les contrôles continus ? Comment se passera la distribution du matériel pour les élèves ayant choisi l’option à distance ? Quelle sera la disponibilité des professeurs pour les enfants en ligne ? L’école fera t-elle une différentiation entre les élèves physiquement présents et ceux inscrits en ligne ?“. Pour lui, les frais de scolarité devraient être corrigés. « En gardant mes fils à la maison, j’assure leur quotidien, pas l’école. Le prix de l’éducation est trop élevé au regard de ce que peut fournir l’école dans un tel contexte », estime-t-il.
Michèle Retain, dont la fille rentre en terminale, se demande quant à elle comment les options (latin, arts plastiques, musique) vont être dispensées ainsi que les bacs blancs. Sa seconde fille devrait, quant à elle, passer le brevet des collèges cette année et l’espoir d’avoir une scolarité régulière est mince. Michèle Retain fait partie des parents qui se sont lancés dans la recherche de tuteurs pour soutenir leurs enfants. « Il y a plusieurs professeurs français à Houston, non employés par Awty, à qui l’on peut faire appel pour des cours de soutien », explique-t-elle. Pour Marie Rielard, la logistique quotidienne à l’arrivée et au départ du campus est trop lourde. Elle habite dans le quartier culturel de Montrose, non loin de downtown où le trafic urbain est dense. « Moi, j’ai préféré inscrire mon fils au CNED pour qu’il soit plus encadré. De plus, le niveau d’alerte rouge de la pandémie ici ne peut s’abaisser d’un coup de baguette magique. C’est trop risqué ».
Pour Hélène Verin, le problème est plus de savoir si l’établissement saura faire face pour assurer le bien être des élèves. Sur ce point, la direction de l’Awty International School assure que les classes de maternelles bénéficieront de personnel supplémentaire. « L’école est un lien important pour les petits comme pour les grands”, explique cette mère de cinq enfants de 6 à 15 ans. “Les sports, les activités culturelles ou encore les clubs structurent leur vie sociale. Depuis le début de la pandémie, nos enfants sont coupés de tout. Ils n’ont plus de repères ». Actuellement en vacances en France avec sa famille, Hélène Verin envisage dans un premier temps de ne pas rentrer au Texas. « Nous préférons scolariser nos enfants à l’école de notre village en France pour le premier trimestre. Et de voir comment les choses évoluent au Texas », explique-t-elle, s’estimant chanceuse de pouvoir faire ce choix grâce à sa résidence secondaire en Normandie.