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Tomas Pueyo: le Français de la Silicon Valley devenu “gourou du coronavirus”

Il n’est ni épidémiologiste, ni chercheur. Et pourtant, le Français Tomas Pueyo est devenu, à la faveur d’un seul article, un des auteurs les plus lus sur le sujet du coronavirus. Des journalistes américains ont même inventé un qualificatif pour lui: “coronavirus influencer”.

A l’origine de cette subite notoriété, “Coronavirus: why you must act now”, un article publié le 10 mars sur le site Medium, vu plus de 40 millions de fois et traduit dans plus de quarante langues. En s’appuyant sur de nombreuses données et comparaisons entre la Chine, la Corée, la France, l’Espagne, et les Etats de Washington et de Californie, Tomas Pueyo y prédit la nécessité impérieuse de prendre des mesures strictes de confinement et de distanciation sociale rapidement pour éviter de nombreuses morts. “Au départ, j’analysais des données sur cette épidémie et je partageais mes résultats sur Facebook, pour mes amis. Un ami parisien m’a demandé de rassembler toutes ces données dans un article sur Medium, afin de pouvoir les partager plus largement“, relate Tomas Pueyo. “L’article est devenu viral, a été repris par des journaux. Je savais que le sujet susciterait de l’intérêt, mais pas à ce point.

Le succès est tel que Tomas Pueyo devient instantanément un expert, invité sur CNN et ailleurs pour parler de son analyse. Et affublé par exemple du surnom de “Nostradamus du coronavirus” par un journal espagnol.

Aider à faire les bons choix

Ancien élève de Centrale Paris, titulaire d’un MBA de Stanford, Tomas Pueyo est vice-président en charge de la croissance d’une plateforme d’enseignement en ligne, Course Hero, au sud de San Francisco. Il s’est appuyé sur sa formation d’ingénieur pour analyser des données sur l’épidémie et son expérience de consultant qui lui permet de s’immerger très vite dans un sujet aussi pointu que le Covid-19: “Je ne suis pas du tout spécialiste en épidémiologie, mais je me passionne pour les sujets complexes: je les étudie à fond, pour pouvoir les expliquer aux autres. Et quand on voit 40 millions de vues sur un article, on se dit qu’on peut vraiment contribuer à la conversation autour du Covid, et aider la communauté, les entreprises, les gouvernements à faire les bons choix.” Sa démarche est aussi motivée par le manque de réactivité qu’il constate début mars: “J’étais inquiet qu’on ne réagisse pas, alors qu’il semblait évident qu’on allait devoir se confiner comme en Chine. Après ce premier article, je pense que beaucoup de gens ont compris la nécessité de prendre rapidement des décisions fortes.

Le 19 mars, Tomas Pueyo publie “The Hammer and the Dance” (NDLR: traduit en français ici) qui développe l’idée qu’il faut frapper fort pour endiguer l’épidémie (la période de confinement, “le marteau”), puis apprendre à vivre avec des nouvelles normes lorsque ces mesures sont levées (“la danse”), en attendant qu’un vaccin soit disponible. La métaphore a séduit plus d’un analyste ou éditorialiste et est devenue la référence obligée de tous ceux qui se risquent à prédire ce que seront les prochains mois.

Né à Nantes, et ayant passé une grande partie de sa vie en Espagne, le Franco-Espagnol observe bien évidemment la gestion de la crise en Europe, et déplore que certaines mesures ne soient pas prises au moment où le confinement commence à être levé: “Il est très important de rouvrir l’économie, car le marteau coûte très cher, et il faut le limiter dans le temps. Néanmoins, on peut utiliser ce temps pour identifier les mesures nécessaires pour l’après, ce que j’appelle la danse. Les pays occidentaux ont trop tardé, et n’ont pas fait ce qu’il fallait: les masques devraient être obligatoires, or en France et en Espagne, ils ne le sont pas. Il faut aussi pouvoir remonter les contacts des personnes infectées. Si on n’est pas prêt à danser, l’épidémie risque de reprendre dans certains pays.

Tomas Pueyo se montre toutefois confiant quant à l’issue prochaine de cette crise, notamment grâce aux connaissances amassées sur le virus, qui permettraient d’endiguer rapidement une reprise de l’épidémie. Elles guideront également les modalités pour relaxer le confinement, qu’il a détaillé dans ses derniers articles publiés sur Medium: “On en sait maintenant beaucoup sur le virus. La plupart des infections se passent dans des endroits fermés où se côtoient un grand nombre de personnes. Dans la rue, il est très improbable d’attraper le Covid, donc on peut ouvrir les plages ou les parcs, mais les masques devront être obligatoires et le nombre de personnes limité.

[Webinaire] Vie de couple en confinement : entre réinvention et reconnexion

Retrouvez le replay du webinaire ici

Le confinement a un effet de loupe grossissante sur votre couple, quelle qu’en soit la configuration familiale : les rapports préexistants en son sein constitueront sa trame relationnelle durant le confinement.

Nous allons examiner comment continuer à réorganiser votre vie à deux, inventer de nouveaux repères et de nouvelles habitudes, vous concentrer sur un mode de communication intime, malgré la fatigue, l’ennui et, parfois, la peur.

Nous allons aussi aborder la nécessité d’un nouvel espace d’exploration de vous-même, de vos propres désirs – et comment vous pouvez en communiquer les résultats à votre conjoint(e).

Viviane Jacobs nous donnera des pistes de réinvention, de reconnexion, qui vous permettront de vous poser les bonnes questions avec sincérité, honnêteté et un peu d’humour.

Alors munissez-vous d’un petit carnet, d’un stylo et d’un verre de vin et rejoignez-nous mercredi pour une session de conseil dans la détente et la bonne humeur.

[Inscription ici]

Notre experte : Viviane Jacobs

Issue de deux familles passionnément francophones, élevée entre l’Europe et les États-Unis, Viviane Jacobs connaît de l’intérieur les joies et les défis de l’expatriation. Ayant à son tour fondé une famille à New York, Viviane aide, comme psychologue familiale et de couple, les expatriés à négocier au mieux les changements dans leur vie personnelle et professionnelle.

Ce webinaire sera présenté par Romain Poirot de French Morning.

“Vivement le déconfinement, je ne supporte plus mes colocs”

Colocataires fantômes ou trop présents, querelles sur le ménage ou le rangement… Si la colocation était déjà pour certain.e.s une épreuve, le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 a accentué les tensions et fait naître de nouveaux conflits autour de la sécurité.

Catherine est professeure de Français à Pasadena, à l’est de Los Angeles. Elle vit avec un Américain depuis octobre qui a été rejoint par sa copine en janvier. “Au début ça se passait bien avec lui, moins bien avec elle. C’est pire depuis le confinement car il doit sortir travailler tous les jours. Je ne me retrouve qu’avec ma coloc qui prend beaucoup de place, qui étale ses affaires partout et qui se plaint sans arrêt”. Catherine continue à donner des cours par ordinateur, à la différence de sa colocataire qui ne travaille pas. “Je travaille à plein temps de la maison. Elle s’imagine que je suis toujours disponible pour elle. Si je ne lui demande pas comment elle va et n’écoute pas ses problèmes quand on se croise, c’est le drame”. 

Pour Bérénice Boursier-Baudoin, psychologue spécialiste des problèmes liés à l’expatriation, “il est normal de se sentir en situation de peur et de perte de repères face à ce confinement forcé”. La psychologue estime que “la situation de Catherine est difficile à vivre car elle se retrouve seule à vivre avec un couple”. “Elle gagnerait à se rapprocher de sa colocataire pour ne plus être seule”. Parmi ses propositions, “pourquoi ne pas faire une pause café de quelques minutes chaque jour où chacune pourrait évoquer ses problèmes, ou prendre du temps ensemble pour faire une séance de yoga?”.

“Je suis inquiète pour ma santé”

Anne-Sophie, 32 ans, vit en colocation avec deux Américains dans le quartier de Wiliamsburg à New York. Etudiante en peinture, la Française est inquiète étant donné ses antécédents médicaux. “J’ai déjà des problèmes pulmonaires. Je l’ai expliqué à mes colocs mais ils ont répondu que le coronavirus n’était qu’une petite grippe, qu’on était jeune et que ce n’était pas grave si on l’attrapait, et que ça ne servait à rien de rester enfermé chez soi”. Face à la “bêtise” de ses colocataires, la Française avait déménagé provisoirement chez une amie dont l’appartement était libre à Manhattan. Elle est de retour chez elle depuis le début du mois de mai. “Vivement le déconfinement, je ne les supporte plus”. 

“Ce cas nous montre qu’il y a une grande différence de culture et d’éducation entre ces trois personnes vivant ensemble et qu’il faut bien choisir les personnes avec lesquelles ont doit vivre tous les jours”, estime Bérénice Boursier-Baudoin. “Je conseillerais à Anne-Sophie de prendre toutes les précautions sanitaires et de chercher une autre colocation rapidement car ces deux jeunes hommes ne changeront pas”. 

Leïla partage, elle, une maison divisée sur trois étages avec huit colocataires dans le nord de Londres. “Entre ceux qui sont obligés d’aller travailler, et ceux qui ne respectent pas le confinement, ça rentre et ça sort comme dans un moulin”, explique la journaliste de 39 ans. “Le 24 mars, après seulement deux jours de confinement, ma coloc brésilienne a ramené une amie qui a dormi pendant deux jours à la maison. Mon coloc italien sort lui aussi régulièrement et ne se lave jamais les mains en rentrant. J’en suis à un point où je ne rentre dans la cuisine qu’avec mon produit désinfectant, en nettoyant les poignées de porte. Ça devient une épreuve de manger”. Inquiète pour sa santé, Leïla a également déménagé chez une amie dont le logement est vacant pour quelques jours.

Stéphane*, qui vit également à Londres, se trouve dans la situation inverse. Infirmier à son compte, le Français de 32 ans continue à travailler de nuit à l’extérieur. Des déplacements qui suscitent l’incompréhension de sa colocataire. “Etant donné que c’est ma boîte, elle pense que je pourrais faire autrement, et imagine que je sors pour le plaisir. Mais si je restais à la maison, je n’aurais plus de salaire”. Sa colocataire a décidé de lui rendre coup pour coup. “Elle a décidé d’en faire autant, de sortir et d’inviter des gens à la maison. Elle ramène surtout des mecs. C’est le défilé…”, lâche-t-il.

Pour Bérénice Boursier-Baudoin, “ce problème de vengeance et d’enfantillage peut avoir des conséquences importantes sur la santé de chacun des deux colocataires“. La psychologue parle d’une attitude “grave” et invite Stéphane à crever l’abcès dès que possible avec sa colocataire. Dans le cas de Leila, qui vit avec huit personnes, “il faut faire une réunion ensemble et mettre en place de nouvelles règles de vie « spécial confinement » sur un tableau et le faire respecter par tous”, estime la spécialiste.

“En parlant, j’ai peur d’aggraver le problème” 

Catherine aimerait beaucoup amorcer une discussion avec sa colocataire, mais avoue ne pas oser se lancer car “si je n’utilise pas les bons mots, ça peut empirer et on ne pourra pas s’éviter”. Leïla et Stéphane partagent les mêmes blocages. “En parlant, j’ai peur d’aggraver le problème”, confie la journaliste un peu désespérée. “Et puis mes colocs ont plus de 30 ans. Ce n’est pas maintenant que je vais les changer”. Stéphane estime quant à lui devoir prendre sur lui pour ne pas que la situation se détériore. “On s’entendait plutôt bien à la base. J’aimerais juste qu’elle respecte d’elle-même les règles”.

“C’est à vrai dire toujours le même problème, un manque de communication ou une mauvaise communication, et la peur d’être mal perçu”, explique Bérénice Boursier-Baudoin. “Mais nous vivons une situation particulière avec le même ennemi invisible : le Covid-19. Si certains ont du mal à réaliser qu’ils peuvent l’attraper -car ça n’arrive qu’aux autres- nous sommes tous dans la même galère, et il y a des règles d’hygiène et sécurité qui ont été mises en place, que nous devons tous appliquer et faire respecter”. 

Le confinement peut aussi créer des liens

Le colocation au temps du Covid-19 n’est pas le bagne pour tout le monde. Expatriée dans le Art District à Los Angeles, Lucie partage son appartement avec son mari et deux autres colocataires. Elle explique s’être rapprochée d’eux depuis un mois et demi. “On passe plus de temps ensemble vu qu’on est tous les quatre à la maison. On se croise à la cuisine, on boit un verre, on discute, on prépare des plats. Ça se fait de façon naturelle”. Conscients de traverser un moment difficile ensemble, les quatre colocataires n’hésitent pas à s’entre-aider. “On n’a pas de voiture avec mon mari, alors nos colocataires nous proposent de faire nos courses. C’est appréciable de pouvoir compter sur eux. Globalement, on se sent privilégiés de ne pas être seuls et isolés”.

Pour Bérénice Boursier-Baudoin, Lucie et ses colocataires font preuve d’intelligence émotionnelle. “Ils ont compris qu’ils devaient compter les uns sur les autres et qu’ils partageaient le même problème, très conscients qu’ensemble on est plus fort”. 

*Le prénom a été changé pour préserver l’anonymat de la personne.

[Webinaire] Se reconvertir professionnellement après la crise du COVID-19

La crise que nous traversons est sans précédent et met à mal de nombreuses entreprises, voire menace des pans entiers de l’économie.

Dans ce webinaire orienté carrière, deux experts apporteront leur regard sur les grands mouvements que cette crise va provoquer et apporteront des outils concrets aux personnes qui souhaitent changer de carrière et tourner cette crise en opportunité.

Parmi les thèmes abordés :

– Quelles sont les compétences recherchées par les employeurs ?

– Comment se réinventer après le Covid-19 ?

– Quels secteurs vont recruter ?

– Comment réussir ses entretiens ?

[Inscription ici]

Merci de remplir ce court formulaire pour aider nos experts à adapter le webinaire au maximum à vos attentes.

Nos experts

Emmanuel Cargill

Fondateur et Managing Directeur – HR Partner US

Emmanuel Cargill est le fondateur et managing directeur de HR Partner US, une société de conseil en relations humaines et de recrutement. Il aide de nombreuses sociétés européennes qui se developpent aux USA. Avant, il a été le Directeur RH de Pernod Ricard USA et EVP et COO de la société d’importation de vins et spiritueux Grand Marnier.

Marie Barbezieux Rousselle

Career & Leadership coach

Marie Barbezieux Rousselle est Career & Leadership coach, spécialisée en transition professionnelle. Elle est la fondatrice de Rainbow Life Coaching, LLC et accompagne des expatriés francophones et des américains dans leur recherche d’emploi.

Vous aurez l’occasion de poser vos questions à nos experts en direct.
Vous pouvez également les envoyer à l’avance à : info@frenchmorning.com

Ce webinaire sera présenté par Clément Mercet de French Morning Media Group.

Dominique Ansel : “tout le monde peut apprendre la pâtisserie”

Ne comptez pas sur Dominique Ansel pour rester à la maison en ce moment. Malgré le confinement, le célèbre chef pâtissier français de New York passe ses journées en cuisine. “Les premières semaines ont été très difficiles mais on a la chance d’avoir énormément de commandes. Et nous livrons aussi beaucoup de petits-déjeuners pour le personnel hospitalier à New York”.

Propriétaire de cinq enseignes entre Londres, Hong-Kong, Los Angeles et New York, le Français de 42 ans vient de sortir un livre de recettes, “Everyone can bake” (tout le monde peut apprendre la pâtisserie). “Je voulais donner une nouvelle approche à la pâtisserie en partageant mes recettes les plus simples. Quand on maîtrise les bases, on peut ensuite réfléchir à comment faire des assemblages pour créer des pièces uniques”, explique-t-il. On y retrouve notamment sa recette de mousse au chocolat que le chef a partagé avec nous en vidéo ci-dessous. “Le lancement a été un très grand succès. Beaucoup de gens ont le temps de cuisiner à la maison en ce moment, et pas mal d’Américains ont développé une passion pour la pâtisserie”. 

Élevé dans une famille ouvrière à Beauvais au nord de Paris, Dominique Ansel a fait ses premiers pas dans la cuisine à l’âge de 16 ans. “Quand j’étais petit, j’aimais beaucoup jouer aux jeux de construction. C’est ce que je continue à faire en cuisine aujourd’hui, j’ai un côté architecte”. Il rejoint la maison Fauchon à Paris en 1998, puis participe au développement international de l’enseigne en ouvrant notamment des magasins en Égypte, en Russie et au Koweït. “J’ai déménagé à New York en 2006 pour travailler chez Daniel, le restaurant étoilé de Daniel Boulud. J’ai ensuite créé ma propre pâtisserie en 2011 à SoHo”.

Réputé pour son inventivité, Dominique Ansel imagine en mai 2013 une pâtisserie à la frontière du donut et du croissant, le Cronut. Très instagrammable, le produit s’arrache et la notoriété du Français explose à New York et dans le monde. “Je me souviens du lancement. En quelques jours, une queue continue s’est formée devant la pâtisserie avec des gens de plein de nationalités différentes”.

Cranberry Pistachio Cronut. Crédit photo: Will Howe, Shutterstock

L’histoire est en marche, et ne s’est pas arrêtée depuis. Le chef enchaîne les créations originales à succès comme le Frozen S’mores, le Cookie Shot et le Blossoming Hot Chocolate. Il ouvre une deuxième pâtisserie à West Village en 2015, puis ses premiers magasins à Londres et Los Angeles en 2016 et 2017. Dang Wen Li (Dominique en cantonais), sa première enseigne sur le continent asiatique, a ouvert en début d’année à Hong-Kong. “Notre prochain objectif serait d’ouvrir à Dubaï si la situation le permet”, projette-t-il.

D’ici là, le chef français anticipe une potentielle réouverture au public de ses pâtisseries. “Ça va être difficile pour beaucoup de commerces, moralement et financièrement. Nous on a eu la chance de pouvoir rester partiellement ouvert. On a dû s’adapter très rapidement et on continuera pour pouvoir survivre”.

[Webinaire] Génération Bac 2021 : réforme du lycée et conséquences de la crise sanitaire

Retrouvez le replay du webinaire ici

Entre réforme du lycée et du baccalauréat et crise sanitaire, comment s’y retrouver dans les attentes actuelles des lycées français pour accompagner au mieux les élèves dans leur scolarité et leur orientation ?

Caroline Minialai a enseigné en France et à l’étranger pendant plusieurs années avant de co-fonder Averroès e-learning, une structure de soutien et d’accompagnement dédiée aux élèves des lycées français de l’étranger.

Lors de notre webinaire du lundi 11 mai à midi (heure de New York), nous ferons le point avec elle sur les sujets suivants :

Réforme du lycée : pourquoi cette réforme ?
– Échec en 1er cycle et dévalorisation des diplômes
– Pression des études internationales
– Trop grande fragmentation des savoirs

Les modalités de la réforme et les grands principes du nouveau baccalauréat
– Des parcours plus individualisés
– Une importance croissante du contrôle continu et le – maintien d’épreuves terminales

Les enjeux de la réforme du lycée
– Des choix de spécialités qui doivent prendre en compte les projets d’orientation
– Un travail en continu qui démarre dès le début de la classe de 1ère
– Et si je dois déménager entre la 1ère et la Terminale de mon enfant ? en fin de 2nde ?

Spécial crise sanitaire : bac et orientation 2020
– Elèves de terminale : examens et orientation
– Elèves de 1ère , 2nde, et 3ème

[Inscription ici]

Notre experte

Caroline Minialai

Professeure et co-fondatriceAverroès e-learning
Diplômée de l’EDHEC, Caroline entame une première carrière dans l’audit et la finance. Passionnée par la transmission, elle obtient l’agrégation d’économie gestion. Docteur en sciences de gestion depuis 2013, Caroline a enseigné en lycée (en France et à l’étranger), à l’université et en école de commerce avant de co-fonder Averroès e-learning, une structure de soutien et d’accompagnement dédiée aux élèves des lycées français de l’étranger.

 

Vous aurez l’occasion de lui poser vos questions en direct pendant le webinaire.

Vous pouvez également les envoyer à l’avance à l’adresse suivante : info@frenchmorning.com

Ce webinaire sera présenté par Emmanuel Saint-Martin, CEO de French Morning Media Group.

Webinaire: La Consule Générale de France à NY répond à vos questions

La Consule Générale de France à New York, Anne-Claire Legendre, est l’invitée d’un webinar spécial de French Morning mardi  12 mai à 5 pm (EST).

Nous parlerons des différents dispositifs de soutiens mis en place par le Consulat et répondront à vos questions. Accompagnée de Jérôme Henry, Chef de Chancellerie et Nadège Manissier, responsable du service social, elle répondra également à vos questions sur la crise du COVID-19: déconfinement, voyages en France, démarches administratives, aides mises en place par le gouvernement français pour les expatriés…

Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email ici.
Vous pourrez également poser vos questions en direct sur Zoom.
Inscriptions ici

Vous pourrez également suivre l’interview sur Facebook Live:

Norwegian évite de peu la faillite…

Sur la corde raide il y a encore quelques jours, la compagnie low-cost Norwegian Air Shuttle devrait s’être sortie d’une faillite qui semblait inéluctablle. En début de semaine, un plan de sauvetage a été voté à l’unanimité par les actionnaires de la compagnie. Cette opération permet à Norwegian de bénéficier d’une aide de l’Etat norvégien de 250 millions d’euros. Malgré ce regain financier, un retour quasi à la normal de son trafic aérien n’est prévu qu’en 2022.

Norwegian Air Shuttle annonçait récemment la mise en faillite de quatre de ses filiales suédoises et danoises. Afin d’éviter un dépôt de bilan, les actionnaires de la compagnie se sont réunis lundi 4 mai, à Oslo, et ont voté à 95% pour un plan de secours. L’accord prévoit de convertir en actions 880 millions d’euros de dettes. L’arrivée de ces nouveaux actionnaires va entrainer une dilution de l’actionnariat historique. Pour Jacob Schram, directeur général de Norwegian, il n’y avait aucune autre alternative. Sans un plan de sauvetage “la partie sera terminée” avait-il même prévenu avant la réunion des actionnaires.

Pionnière des vols long-courriers à bas prix, notamment vers les Etats-Unis, la compagnie norvégienne a annoncé la suspension de tous ses vols à l’international. Seuls sept de ses avions, subventionnés par l’Etat norvégien, assurent encore des liaisons intérieures. Si vous envisagiez de voyager avec la compagnie dès la réouverture des frontières, pour un vol Paris-New York par exemple, il semblerait que cela ne soit pas possible. La compagnie assure pouvoir tenir financièrement jusqu’à la fin de l’année, mais cela ne sera pas suffisant pour assurer l’ensemble de ses des vols. La quasi-totalité de sa flotte est au sol, et 7.650 employés, soit 80% du personnel, sont au chômage partiel. Un début de retour à la normal n’est pas prévu avant 2021.

5 documentaires ou séries sur le foot à regarder sur Netflix US

On approche des deux mois de confinement, et toujours pas le moindre match à se mettre sous la dent à la télévision. Si vous aussi vous avez besoin de votre dose de football, voici cinq séries ou documentaires à découvrir sur Netflix US.

Sunderland Til I Die, Season 2

Crédit photo : Facebook Sunderland AFC

Plus d’un an après avoir filmé la descente aux enfers de Sunderland de la deuxième à la troisième division anglaise, la plateforme de streaming est revenue avec une nouvelle série de six épisodes sur la saison 2018-2019 du club rouge et blanc. Et c’est un chef d’oeuvre.

« Sunderland a perdu son essence. Le fiasco s’arrête maintenant ». Le ton est donné dès le premier épisode par le nouveau directeur général du club, Charlie Methven. Accompagné par le nouveau propriétaire Stewart Donald, les deux hommes affirment leur ambition : sauver le club de la faillite et lui redonner des couleurs sur le terrain. Les caméras restent allumées partout, à leur domicile comme dans les réunions prévisionnelles. Au delà du terrain, on en apprend plus sur la gestion d’un club de football, du bilan prévisionnel à la période des transferts en passant par le développement des revenus de la billetterie.

Le club de Sunderland est également un bon client par ses résultats sur le terrain. Encore une fois, rien ne va se passer comme prévu pendant cette nouvelle saison. Les matches aux scénarios rocambolesques vont s’enchaîner et offrir aux supporters leur lot de grandes joies, mais aussi de grandes peines. Enfin, le producteur de la série pour Netflix n’est ni plus ni moins qu’un supporter de Sunderland. On apprécie sa connaissance du club et son oeil passionné et bienveillant posé sur les protagonistes. Une série coup de coeur !

Antoine Griezmann : The Making of a Legend

Crédit photo: Facebook Antoine Griezmann

On ne présente plus “Grizou”, joueur du FC Barcelone et chouchou de l’Équipe de France. Mais le Mâconnais a connu un parcours cabossé avant de connaître la gloire et les trophées. Ce documentaire de 60 minutes sorti en 2019 retrace son parcours, en France d’abord, où l’enfant accumule les essais non concluants dans plusieurs clubs professionnels. Puis en Espagne à l’âge de 14 ans, où la Real Sociedad lui offre une chance malgré son physique frêle. Tout juste adolescent, Antoine Griezmann doit apprendre à vivre loin de sa famille et à faire ses preuves sur le terrain. Il lui faudra quatre ans pour décrocher son premier contrat professionnel.

“Antoine Griezmann : The Making of a Legend” perce aussi les raisons du succès du joueur au plus haut niveau. Garçon intelligent, doté d’un environnement familial sain, Antoine Griezmann sait s’entourer et apprendre des meilleurs. Il remporte la Ligue Europa avec son mentor Diego Simeone à l’Atletico Madrid en 2018 et la Coupe du Monde la même année sous les ordres de Didier Deschamps.

The English Game

Crédit photo : Oliver Upton / Netflix

Cette mini-série qui mêle fiction et faits historiques nous raconte les origines du football en Angleterre à la fin du XIXème siècle. A l’époque, le football est un sport uniquement amateur et réservé à une élite, mais il connaît un succès grandissant auprès des classes populaires.

Tailleur de pierre en Écosse, le jeune Fergus Suter est un brilliant footballeur. Il est recruté par le club de Darwen, une équipe d’ouvriers du nord de l’Angleterre, dont le propriétaire espère remporter la coupe nationale. Mais les choses se gâtent quand la ligue apprend que Fergus Suter se voit offrir un salaire pour jouer au football. Plusieurs représentants de la ligue jouent en fait pour le club bourgeois d’Old Etonians, habitué à remporter cette coupe.

Désireux de conserver leur privilège, résisteront-ils face à la pression populaire et la professionnalisation forcée du football ?

Concrete Football

Crédit photo : impression d’écran Netflix

Ce documentaire de 51 minutes est un hymne au football de rue. Il nous emmène sur les city stades et terrains en béton des banlieues de Paris, là où des footballeurs devenus stars comme Riyad Mahrez (Manchester City), Medhi Benatia (ex-Juventus) ou Serge Aurier (Tottenham) ont commencé. Ces joueurs, accompagnés par des rappeurs français comme MHD, nous racontent avec nostalgie leur premier pas avec un ballon dans la cité, là où le football n’est synonyme que de “kiff”, de “joie de vivre” et de “liberté”.

“Concrete Football” met également en valeur ceux qui encadrent ce football de rue, qu’ils soient éducateurs, organisateurs de tournoi ou anciens joueurs. Tous participent à faire de Paris et sa banlieue un des premiers viviers de talents en Europe.

Maradona in Mexico

Crédit photo : Netflix “Maradona in Mexico”

Imaginez une ancienne star du football devenue boiteux et cocaïnomane, accepter le poste d’entraîneur d’une équipe dernière du championnat de division 2 mexicaine, dans une région ravagée par les traffics de drogue, ses cartels et son parrain El Chapo. Bienvenue dans “Maradonna in Mexico”, qui retrace les deux saisons lunaires de Diego Maradonna sur le banc des Dorados de Sinaloa entre septembre 2018 et mai 2019.

Sortie sur Netflix en novembre 2019, la série nous éclaire sur la personnalité instable mais attachante Del Pibe de Oro. “Je ne suis pas parfait. Mais je n’ai peur de rien dans le football”, confie-t-il en début de série, après avoir été expulsé du terrain pour des insultes envers l’entraîneur adverse. Si personne ne croit en lui, Maradonna explique être venu pour “améliorer le football, pour le bien de tous”. Et ça marche. Au fur et à mesure de la série, il redonne confiance à son équipe et à toute une ville. Les résultats suivent. On se rend alors compte que son défi est à la fois sportif et personnel, celui d’un homme espérant retrouver la santé physique et mentale. Jusqu’au prochain dérapage…

À Miami, les associations françaises viennent en aide aux plus démunis

Face à la crise sanitaire, de nombreuses associations françaises de Miami se mobilisent. La French International Program Association (FIPA), l’association des parents d’élèves du programme français enseigné dans cinq écoles publiques de Miami, a notamment effectué mardi 5 mai, pour la seconde fois, une distribution de repas chauds aux familles dans le besoin dans une école du quartier d’Overtown.

« Aujourd’hui de nombreux parents ont perdu leur emploi et n’arrivent plus à nourrir leur famille, c’est donc une grande satisfaction de pouvoir leur venir en aide », annonce, très ému, Roger Pardo, le président de la FIPA qui est à l’initiative de cette distribution menée aux côtés d’Alberto Carvalho, le directeur des écoles publiques du comté de Miami-Dade. « Chaque année nous recevons son soutien pour le cursus « French International Studies Program », un programme en français dispensé dans plusieurs écoles de Miami, il est donc important, en cette période et à notre niveau, de lui rendre la pareille », ajoute Roger Pardo qui prévoit de renouveler l’opération chaque mardi et vendredi, en fonction des dons que son association arrivera à récolter.

Pour cette distribution solidaire, une centaine de repas complets, de l’entrée au dessert, ont été concoctés par Frédéric Joulin, le chef du restaurant Semilla à Miami Beach. « Entraide et solidarité sont les maîtres-mots en cette période inédite », indique le Français qui prépare également chaque semaine plusieurs dizaines de repas pour l’association Saint Vincent de Paul qui vient en aide aux personnes les plus démunies. « Généralement, une vingtaine de familles poussent la porte de cette association, mais aujourd’hui je vois plus d’une centaine de personnes faire la queue avec des enfants devant l’établissement, ça me fend le coeur. Malgré mes problèmes personnels, je ne m’apitoie pas sur mon sort et je continue à me battre en essayant également d’aider les autres », raconte le chef français qui s’apprête à livrer une cinquantaine de repas au personnel soignant du Mount Sinai Medical Center de Miami Beach à l’occasion de la fête des mères ce dimanche 10 mai.

Dans cet élan de solidarité, d’autres associations françaises de la ville ont également apporté leur soutien au district scolaire du comté de Miami-Dade en rassemblant des dons permettant de financer plus d’un millier de repas. C’est le cas notamment de l’Union des Français de l’Étranger de Floride (UFE), la section Floride-Caraïbes du Comité national des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCE), la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC), l’Alliance Française Miami Metro ou encore Miami Accueil. Aux côtés de Laurent Gallissot, le consul général de France à Miami, ces associations françaises ont effectué leur première distribution solidaire le dimanche 3 mai pour des familles et des enfants recevant d’ordinaire des repas gratuits à l’école.

Grâce à ces nombreuses initiatives, le district scolaire du comté de Miami-Dade a déjà offert plus d’un million de repas aux familles dans le besoin depuis le début du confinement.

Assistance fiscale pour les sociétés françaises en période de Covid-19 : retrouvez l’intégralité de notre webinaire en replay

Ce lundi 4 mai, French Morning invitait trois experts de KPMG à faire un point sur les mesures d’assistance fiscale mises en place pour les sociétés françaises, aux États-Unis et en France, en période de Covid-19.

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessous :

Retrouvez ici le support de la présentation.

Contactez nos experts

Valérie Boissou

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Email : vlesageboissou@kpmg.com
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Retour en France: la quarantaine sera obligatoire

Olivier Véran, le ministre de la Santé, l’a annoncé après le Conseil des ministres tenu samedi 2 mai: toutes les personnes arrivant en France d’un pays extérieur à l’espace Schengen (et au Royaume-Uni) devront se soumettre à une période de quarantaine à domicile.

Sur ce dossier, la gouvernement a fait marche arrière au cours du week-end: après avoir d’abord annoncé que la mesure s’appliquerait “à toute personne en provenance de l’étranger”, le ministre de la Santé a précisé dimanche que les personnes en provenance de l’espace Schengen et du Royaume-Uni ne seraient pas concernées. Mais les autres le restent bien. En provenance des Etats-Unis ou du Canada, il faudra donc se soumettre à cet isolement à domicile.

Pour l’heure, on ne sait rien des détails: combien de temps durera cet isolement? Y-aura-t-il des exemptions? Quels seront les contrôles? Et surtout pour quelle durée et cette quarantaine obligatoire sera-t-elle toujours d’actualité en juillet et août? Le gouvernement a promis d’en dire plus dans les tous prochains jours.

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