“On veut qu’à la fin de cette journée, les gens repartent reboostés à mort, prêts à repartir au charbon”. Benoit Buridant, CEO de French Founders, est clair sur les objectifs du “Online Summit, Business Rebound” qu’il organise le mercredi 29 avril: permettre aux entrepreneurs et dirigeants d’entreprise de prendre une bouffée d’optimisme dont ils ont besoin.
French Founders, club d’entrepreneurs francophones à travers le monde, a dû, comme tout le monde, se réinventer depuis le début de la crise du Covid-19. Habituée à organiser des évènements par dizaines chaque mois dans le monde entier, l’équipe s’est transformée en organisateurs de webinaires en masse. “Il y a un engagement extraordinaire, avec certains webinaires attirant plus de 800 personnes, constate Benoit Buridant. Les gens ont besoin d’échanger, de comprendre”. Avec cet ambitieux sommet en ligne, l’équipe vise plus haut encore: “c’est 16 heures d’évènement, 50 intervenants, et une multitude de sessions spécialisées, par industries et de possibilité de faire du networking”. Commençant à 2pm heure de Hong Kong (soit 8am à Paris et 2am à New York), les conférences se poursuivront jusqu’à 6pm heure de New York. L’évènement sera ouvert à tous, membres ou non de French Founders.
Pour pouvoir retrouver toutes les caractéristiques d’une conférence physique lors de cet évènement en ligne, French Founders va utiliser les services d’une toute nouvelle start-up basée à Londres, Hopin, qui se spécialise dans les évènements complexes en ligne, pouvant accueillir jusqu’à 100,000 personnes. “Notre objectif est que la conférence soit utilisée pleinement par les participants, par exemple qu’ils viennent en équipe, pour faire du “team building” et remotiver tout le monde”.
Plusieurs grands noms du business ont répondu à l’appel: Jacques Attali; Sébastien Bazin, le PDG d’Accor Hotels; Bertrand Badré, patron du fonds d’investissement Blue like an Orange Sustainable Capital; Hubert Joly, Executive Chairman de Best Buy. (Programme complet ici)
Comment le SARS COV 2, un organisme de quelques nanomètres, peut-il chambouler du tout au tout notre manière de vivre ? C’est ce à quoi tente de répondre cet épisode un peu spécial de Sounds Like Portraits. Philippe Ungar s’entretient avec Jérémy Goc, docteur en immunologie à Paris Sorbonne Université et chercheur en immunologie dans un laboratoire universitaire à New York. Durant une quarantaine de minutes, il aborde le virus SARS COV 2, à l’origine de la maladie du COVID-19, sous tous ses aspects.
Malgré le Covid-19, le bilinguisme poursuit sa progression à New York. Un mois après l’annonce de l’ouverture de classes maternelles bilingues dans un centre du DoE (Department of Education) dans l’Upper East Side à la suite de la mobilisation de parents, voici qu’une middle school (collège) de Brooklyn se dote d’un nouveau programme français-anglais.
Fort Greene Preparatory Academy, établissement public de Fort Greene (Brooklyn), prévoit de lancer son programme à la rentrée de septembre. Une conférence de présentation sur zoom (ID de la réunion: 944 3983 0878) aura lieu le mercredi 22 avril (5pm) en présence de la directrice Paula Lettiere, du responsable du district Kamar Samuels et de l’attaché éducatif aux Services culturels de l’Ambassade de France Fabrice Jaumont.
Dans un communiqué, le Disctrict 13, où se trouve l’établissement, indique que ce nouveau programme s’inscrit dans son “plan stratégique” pour améliorer l’offre éducative de ses collèges. Les parents aussi sont demandeurs. Fort Greene Preparatory Academy se trouve non-loin de PS20 et PS133, deux écoles primaires publiques qui proposent des programmes bilingues français-anglais.
“Etre enfermé ça peut aussi conduire à de beaux moments, en famille, de profiter les uns des autres”. Photographe installée à Los Altos, dans la Silicon Valley, Maud Daujean photographie depuis plusieurs semaines une famille par jour et publie ensuite le résultat sur Facebook et Instagram, accompagné d’une phrase choisie par la famille.
Credit: Maud Daujean
Le but de ce projet est de ” documenter la vie ordinaire des familles dans un contexte inédit et historique” raconte la photographe. Evidemment, il n’est pas question d’entrer dans les maisons, ni de s’approcher des sujets. “Je reste à 10 feet minimum pour être certaine qu’il n’y a pas de risque”. Chaque famille, contactée auparavant par social media est donc sur le perron de sa maison et choisit comment elle souhaite poser.
Credit: Maud Daujean
Le projet a commencé entre voisins, mais en voyant que le concept plaisait, Maud Daujean a décidé de “faire l’expérience avec d’autres familles. Elles peuvent exprimer ce qu’elles veulent à travers la photo, cela fait faire une activité ludique et les familles pourront garder une trace de cette période.”
Credit: Maud Daujean
Maud Daujean a déjà photographié une trentaine de familles, mais elle ne compte pas s’arrêter là et cherche d’autres volontaires.
Credit: Maud Daujean
Les photos sont gratuites et si vous voulez quand même récompenser son travail, tout l’argent sera reversé à une oeuvre caritative. Vous pouvez la contacter sur sa page Facebook ou via son site.
Matthieu Jabaudon passait une année de mobilité “heureuse” en famille à faire de la recherche à l’université Vanderbilt de Nashville quand le Covid-19 a frappé. Cet anesthésiste-réanimateur, qui exerce au CHU de Clermont-Ferrand, décide alors de revoir ses plans. En mars, il répond à un appel à volontaires lancé aux soignants dans tout le pays pour prêter main forte à leurs collègues new-yorkais, dépassés par l’afflux de malades. Quelques jours plus tard, il se retrouve à l’hôpital New York-Presbyterian de l’est de Queens. “Je suis arrivé le vendredi 28 mars à New York. J’ai commencé le mardi d’après. D’habitude, le temps d’attente pour obtenir les autorisations d’exercer est plus long pour les médecins étrangers“, dit-il.
À 41 ans, dont douze dans la “réa”, il fait partie des Français montés au charbon pour soigner les malades du Covid-19, qui a fait plus de 11 000 morts dans la ville de New York (chiffre qui prend en compte les décès présumés du virus). Quand la pandémie a commencé à s’abattre sur l’Europe, il a renvoyé en France ses parents qui étaient de passage aux Etats-Unis et s’est demandé s’il allait, lui aussi, rentrer avec son épouse et ses enfants pour aider ses collègues à Clermont-Ferrand. Mais, titulaire d’un visa J-1, il n’était pas sûr de pouvoir revenir aux Etats-Unis avec la fermeture partielle des frontières décidée par Donald Trump. “En plus, on n’avait pas de logement en France, observe-t-il. Je voulais me rendre utile ici, contribuer à l’effort collectif. Ça m’anime“.
Venu dans la Grosse Pomme une première fois pour passer un Noël en famille, il s’est retrouvé très loin d’une ambiance de carte postale pour ce second séjour. Il loge dans un hôtel de Flushing réservé aux soignants, y compris les new-yorkais qui ne veulent pas rentrer chez eux pour éviter de contaminer leurs proches. Le Queens est, de surcroit, l’un des “boroughs” qui recense le plus de malades et de morts rapportés à la population, selon le Département de Santé de la Ville. Une situation qui s’explique par la présence d’un grand nombre de travailleurs immigrés pauvres et non-assurés, exerçant parfois des “activités essentielles” (livraison, transports…) qui augmente leur risque d’exposition au virus.
Après une journée d’observation “assez intense“, Matthieu Jabaudon est mis en charge d’une unité de réanimation. Même si son hôpital n’est pas en situation de “surcharge” et qu’il ne manque pas de matériel comme celui d’Elmhurst, qui a fait les gros titres fin mars après la diffusion d’une vidéo montrant un personnel soignant débordé, le Français n’a pas le temps de se tourner les pouces. “On voit des familles entières infectées, sans doute en raison de la densité de la population, observe-t-il. La ré-animation peut être quelque chose d’assez inégal en terme de charge de travail. Ici, elle est constante et importante. Des personnes qui, d’habitude, ne prennent pas en charge des patients se retrouvent à le faire. Des infirmières à la retraite sont revenues. Cela peut créer des défis, mais chacun donne le meilleur de soi-même. C’est super de voir la solidarité entre les personnels”, explique-t-il.
Parmi les défis rencontrés, il évoque le manque de certains médicaments, de personnel (ce qui limite l’ouverture de lits), ou encore la qualité du matériel, en particulier des respirateurs artificiels. “Tout le monde n’est pas ventilé avec des machines modernes. Il y a des respirateurs plus archaïques, basiques, avec des réglages obscurs. Ça ajoute à la difficulté“.
Son expérience ne durera que quinze jours, à la suite desquels il retournera à Nashville retrouver sa famille et se mettre en quarantaine. “Je ne fais que passer à New York. C’est plus simple pour moi que pour ceux qui restent, dit-il. Ils ont une vraie force mentale“. Et le goût des petites attentions: malgré le stress, ses collègues ont pris le temps de fêter son anniversaire en achetant quelques pâtisseries provenant d’une boulangerie française. “Mes collègues en France, en Italie ou ailleurs vivent des situations dramatiques. Pour moi, c’était une nécessité de chercher à aider. C’est l’opportunité d’exercer mon métier dans un contexte qui le nécessite“, poursuit-il.
À 7pm, quand les New-Yorkais applaudissent le personnel soignant de leurs balcons ou fenêtres, Matthieu Jabaudon a presque terminé sa journée (il démarre à 7am et termine à 8pm). Qu’est-ce que cela lui fait d’être vu comme un “héros”? “Au début, je me disais que les applaudissements n’étaient pas nécessaires. C’est sympa mais on ne fait que notre travail, répond-t-il. Mais quand on voit ça après une grosse journée, ça remonte le moral“.
Il y a ceux qui se morfondent. Et il y a ceux qui ont mis à profit ces semaines de confinement pour découvrir -ou redécouvrir- un passe-temps
Audrey Dupre avec sa toile
Audrey Dupre est une Française restée bloquée à New York. Depuis le début du confinement, elle profite de son temps libre pour peindre. « Je suis allée m’acheter du matériel et j’ai décidé de développer ma créativité. » Si la situation a eu raison de son travail dans l’évènementiel, Audrey préfère « développer d’autres projets plutôt que de me focaliser sur ce qu’on ne peut pas faire. Je sais que je n’aurais sûrement jamais acheté de toiles et de pinceaux s’il n’y avait pas eu le confinement. »
C’est aussi vers la peinture que Baptiste Dubois s’est tourné. A San Francisco, il a donc décidé de commencer une nouvelle activité « après avoir vu une vidéo Youtube. Je me suis mis au stencil painting il y a trois semaines. » Depuis, plus rien ne l’arrête, il affirme avoir fini « à peu près 15 peintures depuis le début. Je fais ça essentiellement le soir et les week-ends. »
Baptiste Dubois avec ses peintures
Alexandre Hannequin est lui passionné de musique. Il a déjà produit plusieurs albums et quelques clips. Mais faute de pouvoir vivre de sa passion, il travaille d’ordinaire aux côtés de personnes âgées. Depuis qu’il a dû arrêter son activité à cause du virus, il « passe toutes mes soirées à faire de la musique. J’ai acheté tout ce qu’il fallait pour avoir un studio chez moi. Je veux profiter du confinement pour prendre le temps de faire de la musique et m’améliorer ». Le jeune homme de 24 ans réfléchit même à se lancer entièrement dans la musique à la fin du confinement.
La pause forcée que constitue le confinement devient pour les plus chanceux un moment utile, constate le psychiatre Yves Kossovsky. “On a plus de temps pour réfléchir et se préparer au futur. C’est sans doute le seul moment de notre vie où on est à l’arrêt pendant plusieurs semaines. C’est le bon moment pour faire un point sur sa vie. » Et l’art, ajoute le psychiatre, “est un excellent moyen de voyager sans bouger de chez soi”.
Une des motos d’Antoine Letogne
Antoine Letogne aussi essaye de s’évader. Le jeune français est bloqué aux États-Unis à Jersey City. Si d’habitude, Antoine « travaille 14 heures par jour dans un Michelin étoilé », il a pu recommencer les constructions de maquettes de motos. “Je faisais déjà ça avant mais je n’avais pas assez le temps. C’est long et cela demande de la patience”. C’est la cadeau inattendu du COVID-19: du temps nous en avons désormais.
Arnaud Hoedt rêve depuis longtemps de découvrir New York. Par un drôle de tour du sort, c’est le coronavirus qui va lui permettre, avec son compère Jérôme Piron, de se produire pour un public new-yorkais, mais sans mettre les pieds dans la grosse pomme. Les deux comédiens joueront leur spectacle “La Convivialité” pour le FIAF, mais pour une représentation en ligne, le 22 avril à 5pm.
L’idée est de Courtney Geraghty, la directrice artistique du FIAF, pour tenter de faire survivre une saison culturelle au milieu de la crise du coronavirus. Elle a donc invité pour un “zoom-show” ce duo de Belges qui font rire avec le plus inattendu des sujets: l’orthographe. Anciens professeurs de français, ils ont imaginé ce spectacle que la langue française est sans doute la seule au monde à pouvoir produire. Et ça marche: depuis deux ans, ils circulent à travers toute la France -et ailleurs en francophonie- pour faire rire de la dévotion incongrue de notre culture pour la l’orthographe. Ils sont aussi devenus chroniqueurs sur France Inter.
Tout a commencé, raconte Arnaud Hoedt, “lorsque nous étions profs et que nous voulions transmettre ce que nos études de linguistiques nous avaient apprises -que la complexité de l’orthographe française n’a rien à voir avec le respect de la langue. Nous nous sommes rendus compte que c’était impossible, qu’il y avait un attachement fou à ces règles tout simplement parce que les gens confondent la langue et l’orthographe”. Chemin faisant, Hoedt et Piron sont devenus les porte-étendards de la simplification de l’orthographe, mais ils sont surtout des comédiens qui amusent avec talent de l’absurdité des dogmes orthographiques. On apprend, au passage, que Molière écrivait “misantrope” sans “h”, que les règles byzantines de l’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire avoir avaient du sens quand les moines copistes étaient les seuls à écrire et que la sacro-sainte étymologie n’est souvent qu’un prétexte pour créer un fossé entre les élites et le peuple. Mais surtout ils font rire, aussi bien les nostalgiques de la dictée que les traumatisés du c cédille.
La Bande FM, c’est la nouvelle émission de témoignages et d’échanges de French Morning chaque jeudi à 12:30pm EST (9:30 PST).
Pour le premier épisode, nous parlons école à la maison. Comment gérer l’emploi du temps, l’anxiété des petits, la démotivation des plus grands; comment aider sans devenir prof à la place du prof: responsables d’écoles, enseignants et parents ont donné leurs conseils, leurs témoignages. Avec notamment: Anne-Sophie Gueguen, directrice de la French American académie à Jersey City; Virgil de Voldère, fondateur de la petite école à Manhattan; Nicolas L’Hotellier, proviseur adjoint du lycée français de New York et Emilie Nolf, coordinatrice pédagogique de la Fédération FLAM USA.
Les geeks se mobilisent pour répondre aux défis de la crise. C’était l’objectif du l’Equalithon COVID-19 qui a réuni -en ligne forcément- une centaine de codeurs et autres développeurs pour imaginer des solutions à la multitude de problèmes créés par la pandémie.
“Notre mission, notre vision d’entreprise est d’être une plateforme qui permette d’améliorer l’inclusion et la diversité dans les entreprises” explique Hugues Seureau, directeur général et co-fondateur d’Essteem, organisation implantée à Brooklyn, organisateur de l’évènement en partenariat avec Woman Who Code, une organisation internationale qui promeut le rôle de la femme dans le domaine de la technologie.
Le premier projet récompensé s’intéresse à la santé mentale du personnel soignant, le deuxième répond à la demande d’accompagnement des personnes âgées, et enfin le troisième à la désinformation médicale. Pour cause de crise économique, l’évènement a souffert du manque de sponsors, mais, souligne Hugues Seureau, “les développeurs et ingénieurs continuent de travailler ensemble afin d’avoir un réel impact et de développer quelque chose de durable. Cela montre bien l’implication de la communauté qui cherche à s’entraider”.
Trois projets pour répondre au COVID-19
Le premier projet consiste à soutenir le personnel soignant, fortement exposé au virus. Pour cela, l’application développée consiste à envoyer des “pensées” aux gens de manière très simple : via Instagram ou Facebook, en un clic il est possible d’envoyer des papillons en guise de bienveillance et de soutien aux médecins, aux infirmières … Un compteur cumulera tous les papillons envoyés afin de montrer l’impact et la puissance de ce soutien partagé. “Je trouve l’idée simple et intelligente. Ce projet a été pensé par une équipe mixte, et je ne pense pas qu’une équipe uniquement composée d’hommes aurait pu avoir ce genre d’initiative, dit en souriant Hugues Seureau. C’est là que la diversité est intéressante”.
Mettre en relation volontaires et personnes âgées dans le besoin, c’est l’idée proposée par la deuxième application. Des volontaires pourront proposer leur aide pour, par exemple, faire les courses, expliquer comment utiliser Skype, apporter des équipements de protection ou bien simplement être une présence, très apaisante en cette période d’isolement.
Une troisième équipe s’est créée plus récemment et continue actuellement de développer son projet. Avec la collaboration de Première Urgence Internationale, l’équipe propose une application sur la désinformation médicale. “Dans le contexte d’Ebola, Première Urgence Internationale a remarqué, en Afrique, une forte prolifération de “fake news”, qui sont à l’origine de messages contre-productifs pour la gestion de la crise” explique Hugues Seureau. L’idée est donc de créer une application, à destination des volontaires présents sur place, qui permette de filtrer les informations, de les vérifier et de les relayer au public. Ce projet pourrait donc marcher pour le virus Ebola, mais l’objectif est qu’il s’étende et s’adapte au COVID-19, en Afrique et partout ailleurs. La finalité de cette application est de limiter la propagation de l’épidémie actuelle mais surtout celles à venir. Hugues Seureau poursuit : “C’est un réel besoin médical sollicitant des réclamations technologiques. Il nous faut encore quelques semaines pour que tout soit prêt”.
Jusqu’au 4 mai, des “hacknights” sont organisées à distance afin de permettre à qui le souhaite de venir en aide dans la finalisation des projets. Durant ces nuits, les participants pourront coder avec des développeurs expérimentés et ainsi avoir un impact sur la réalisation des projets. Pour plus d’information, rendez-vous ici.
Mercredi 15 avril, nous invitions 2 médecins et 2 experts de l’assurance santé pour expatrié à prendre la parole sur la situation actuelle et à répondre à vos questions en direct.
On a décidé de l’appeler La Bande FM. C’est le nom de la nouvelle émission lancée ce jeudi en direct sur Zoom et French Morning. La Bande FM, c’est la bande de French Morning, c’est-à-dire vous et nous, cette communauté de Francophones partout aux Etats-Unis.
L’objet de l’émission est donc de vous donner la parole, d’entendre vos témoignages, mais aussi vos questions et échanges avec les invités et experts. Pour cette première émission, nous avons choisi de traiter d’un sujet qui concerne beaucoup d’entre vous en ce moment: l’école à la maison. Tout à coup, des millions de parents sont devenus profs. Certains adorent, d’autres beaucoup moins. C’est une expérience à l’échelle planétaire qui bouleverse à la fois la pédagogie, la vie familiale, et évidemment les journées de nos enfants.
Pour en parler, nous avons invité plusieurs enseignants et responsables d’établissements -qui sont aussi parents- qui viendront partager leur expérience: Anne-Sophie Gueguen, directrice de la French American académie à Jersey City; Virgil de Voldère, fondateur de la petite école à Manhattan; Nicolas L’Hotellier, proviseur adjoint du lycée français de New York et Emilie Nolf, coordinatrice pédagogique de la Fédération FLAM USA.
Mais nous comptons aussi sur votre participation, vos témoignages, vos questions. Envoyez-les un email ici pour prendre la parole. Et rejoignez-nous ce jeudi 16 avril à 12h30pm EST (9:30am PST). Pour rejoindre le Zoom, inscrivez-vous ici.
(Article partenaire) Depuis le début de la crise financière causée par le l’épidémie de Covid-19, et alors que les cours de différents titres chutent au rythme des fermetures d’usines à travers le monde, une valeur attire tous les regards…
La plateforme d’investissement OR.FR nous explique pourquoi crise financière rime souvent avec ruée vers l’or.
Pourquoi investir dans l’or ?
Le choix de l’investissement dans l’or se fait pour deux raisons principales :
Dans un premier temps, il s’agit de maintenir le pouvoir d’achat de son épargne.
En effet, l’or est un métal monétaire qui a prouvé depuis plusieurs millénaires sa capacité à constituer une réserve de valeur. Le pouvoir d’achat de l’or est stable sur le long terme contrairement à celui des monnaies fiducières (euros, dollars). L’or ne peut pas être imprimé, sa performance reflète en réalité la baisse du pouvoir d’achat des monnaies.
Placer son épargne dans l’or physique permet de se protéger contre la dévaluation monétaire. On le voit très clairement en ce moment, il n’y a pas de limite à ce que les banques centrales peuvent imprimer. Tant qu’elles continueront sur cette voie, le cours de l’or augmentera pour refléter la destruction du pouvoir d’achat des monnaies. L’inflation doit être comprise comme une perte de pouvoir d’achat des monnaies. Les prix augmentent car la valeur de la monnaie diminue.
Depuis la création de l’Euro en 1999, l’Euro a perdu 77,5% de sa valeur contre l’or.
Pouvoir d’achat du dollar américain mesuré en or.
Or VS British Pound
L’autre raison peut être tout simplement la protection son épargne.
En période de crise financière la priorité n’est pas le retour sur investissement mais le retour de son investissement. Autrement dit, il est important de s’assurer que son épargne ne disparaîtra pas lors d’une chute des marchés, d’une faillite bancaire ou d’une dévaluation monétaire.
Posséder de l’or physique hors du système bancaire joue parfaitement ce rôle puisqu’il n’y a plus d’exposition aux risques de faillites bancaire, de dévaluation monétaire ou de chute sur les marchés financiers.
L’or est une assurance contre la défaillance du système financier et bancaire. Tout comme il est important de posséder une assurance immobilière, il faut posséder une assurance contre les risques financiers, bancaires et monétaires.
Comment investir dans l’or ?
Il existe pour simplifier 2 catégories de produits sur l’or : les produits financiers de type or “papier” (type ETF, produits bancaires) qui ne permettent pas de s’assurer de l’existence réelle de l’or physique. Et l’or physique, ou l’on peut s’assurer personnellement que l’or existe réellement.
Dans le contexte actuel il est important de s’assurer que l’on possède réellement de l’or physique et de pouvoir y avoir accès en personne. On ne s’assure pas contre les défaillances du système financier en possédant un produit financier issu de ce même système, car une défaillance du système peut entraîner la disparition de tout ou partie de son épargne.
Dans la catégorie or physique, il est possible de garder l’or chez soi ou de le stocker via une société spécialisée comme la nôtre qui s’adresse à une clientèle ne souhaitant pas garder des quantités importantes d’or à leur domicile, tout en bénéficiant d’une assurance de leur or.
Il est possible de stocker l’or chez soi ou via une société spécialisée comme OR.FR.
Quelle est la spécificité du service de OR.FR ?
OR.FR propose une solution permettant à ses clients de détenir et stocker de l’or physique en nom propre, hors du système bancaire. Depuis 2011, nous avons mis en place via notre plateforme en ligne un moyen sûr et efficace de protéger son épargne en cas de crise.
Les spécificités de notre service sont les suivantes :
– Nos clients possèdent réellement de l’or physique qu’ils stockent en nom propre hors du système bancaire.
– Nous proposons 4 lieux de stockage dans le monde : Singapour, Zurich, New York et Toronto.
– L’or physique de nos clients est assuré.
– Il n’y a pas d’intermédiaire entre nos clients et leur or physique, le stockage est réalisé en nom propre. Un contrat est signé entre nos clients et l’entreprise suisse indépendante qui gère le stockage sécurisé.
– OR.FR n’édite pas les certificats de propriétés/stockage. C’est une entreprise indépendante soumise à la loi logistique suisse qui les édite.
– Nos clients peuvent aller vérifier personnellement l’existence de leur or physique et le retirer à tout moment.
– Nous proposons également un service de livraison via retrait dans un des nombreux entrepôts sécurisés gérés par Brinks en France.
Qui peut investir dans l’or ?
Aujourd’hui, tout le monde peut investir dans l’or, mais dans une logique de protection d’épargne il est important de détenir de l’or physique sous la forme de lingots (ou de pièces). Les produits financiers proposés par les banques et courtiers traditionnels ne permettent pas de s’assurer que l’on possède réellement de l’or physique.
Est-ce le moment d’investir dans l’or ?
Dans une logique de protection, il est important de souscrire à une assurance avant que sa maison ne soit en feu. Le même principe s’applique lorsque l’on veut s’assurer contre les risques financiers et bancaires. Donc il n’y pas de “moment idéal” pour investir dans l’or, l’important est de posséder cette assurance.
Néanmoins, l’or reflète la destruction du pouvoir d’achat des monnaies, et comme on le voit depuis le mois de mars, toutes les banques centrales de la planète ont décidé d’imprimer des quantités colossales de monnaie. Ce sont des politiques inflationnistes, voire hyperinflationnistes, qui font peser des risques sur la valeur de la monnaie.
Tant que ces politiques seront en place, le cours de l’or augmentera. Mais rappelez vous que le cours de l’or n’augmente pas réellement, c’est le pouvoir d’achat de la monnaie qui baisse. Le pouvoir d’achat de l’or à long terme reste stable.
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