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Céline Dion est à Washington le 11 mars

Après une annonce surprise à Los Angeles, Céline Dion a entamé sa tournée “Courage World Tour” depuis l’automne 2019. Elle donne une représentation dans la Capitale américaine le mercredi 11 mars 2020. Le concert a lieu au Capital One Arena de Washington, à 7:30pm. Prenez vos places ici.

Sa tournée se termine le vendredi 18 septembre 2020, à Londres. Avant cela, elle sera en France du 26 au 16 juillet pour une série de représentation au Paris Defense Arena, puis au festival des Vieilles Charrues à Carrhaix.

 

Guillaume Rocheron, le magicien français d’Hollywood aux deux Oscars

“Quand les spectateurs ne se rendent pas compte qu’il y a des effets spéciaux dans un film, c’est le plus beau des compliments.” Telle est l’approche de Guillaume Rocheron qui a décroché, avec ses collègues Dominic Tuohy et Greg Butler, l’Oscar des meilleurs effets visuels pour “1917”, le film tourné en (faux) plan séquence de Sam Mendes. Une deuxième statuette pour le Français de 39 ans, déjà récompensé en 2013 pour “L’Odyssée de Pi” d’Ang Lee.

Mais il ne s’y était pas pour autant préparé, cette fois. “Quand on fait un film, on ne sait jamais s’il va marcher, on ne pense pas aux Oscars”, explique-t-il. Alors nominé, il n’y croyait toujours pas : “ce n’est pas le film à effets spéciaux type.” “1917” affrontait des blockbusters comme “Avengers: Endgame”, “Le Roi Lion” et “Star Wars IX: L’ascension de Skywalker”, ainsi que “The Irishman” qui utilise la technique du rajeunissement des acteurs. Pour autant, il avait préparé un discours – qu’il n’a pas lu, rappelle-t-il. “C’est vraiment dans les coulisses que j’ai réalisé que nous avions gagné”.

Le film de Sam Mendes, dans lequel on suit deux jeunes soldats dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, était d’autant plus un challenge qu’il n’y a ni super-héros, ni science fiction. “L’objectif était que les effets soient invisibles, que le spectateur ne se concentre pas sur la prouesse technique. Le plan séquence nous a demandé de repenser notre manière de travailler”, explique le superviseur des effets spéciaux, insistant sur le fait que cette récompense honore le travail d’une équipe de 600 personnes. “Il y a encore 5 ans, on n’aurait pas pu faire ce genre de film.” L’équipe a fait en sorte de rendre les effets spéciaux aussi réalistes que possible, afin de créer l’illusion sur des séquences de plusieurs minutes – contre quelques secondes habituellement.

Mais, pour Guillaume Rocheron, “les révolutions techniques et technologiques ne sont pas une fin en soi, il faut qu’elles servent la narration de l’histoire”. C’est pourquoi le Français est présent dès la lecture du script et jusqu’à la post-production d’un film. S’il a été amené à travailler avec Sam Mendes (“Skyfall” et “American Beauty”), c’est via le bouche-à-oreille. Sa réputation l’avait précédé. “Un Oscar facilite toujours les opportunités, même si elles sont difficiles à quantifier”, avoue celui qui compare volontiers les effets visuels à des “tours de magie”.

Hypnotisé par le premier “Jurassic Park”

Fasciné depuis l’enfance par la bande dessinée, Guillaume Rocheron se tourne très jeune vers la photo, puis le cinéma. Il est alors hypnotisé par des films comme “Star Wars” et “Laurence d’Arabie”, avant d’être “estomaqué” par les effets spéciaux du premier “Jurassic Park”. “Il a changé ma vision”, assure celui qui réalisait des court-métrages sur ordinateur dès l’âge de 15 ans. Il se fait ainsi remarquer par BUF Compagnie, une société française d’effets spéciaux spécialisée dans la synthèse d’images, qui l’embauche. En parallèle, il suit une formation à l’école Georges Méliès à Orly. Des premières expériences qui ont forgé son approche des effets spéciaux : “Je me concentre sur l’image finale, et pas uniquement sur le détail de l’image, à la différence des Américains et des anglo-saxons.” Pour le Français, cette “french touch” s’exporte : “il y a beaucoup de techniciens français dans les studios, c’est un pays avec une vraie culture du cinéma.”

“J’espère que les films que je fais aujourd’hui inspireront les nouvelles générations.”

Curieux, il accepte en 2005 de partir en Angleterre pour travailler avec la Moving Picture Company. Puis, il est envoyé par cette société à Vancouver pendant quelques années, avant d’atterrir à Los Angeles, la Mecque des studios, il y a quatre ans. “Cette ville offre une belle qualité de vie, même si en temps qu’européen, il faut faire des ajustements”, lâche-t-il. Des déménagements lucratifs, puisque depuis, Guillaume Rocheron n’a cessé de multiplier les superproductions américaines, dont “Fast and Furious 5, les deux premiers volets de “Godzilla” ou “Ad Astra”.

Dans son métier, son mantra reste le challenge : “Aujourd’hui, le public est habitué aux effets spéciaux, c’est difficile de les impressionner. Tout le monde connaît le tour de magie”, assure le Français qui travaille, en moyenne, deux ans sur un film. “Les effets spéciaux font partie de l’histoire du cinéma depuis Georges Méliès et Alfred Hitchcock. Les évolutions digitales devront dans l’avenir les rendre plus intuitifs à utiliser”, plaide le superviseur.

En ce sens, il refuse de se contenter du Graal professionnel que représente un Oscar. “Je n’ai pas encore 40 ans, je ne veux pas que ces récompenses soient une fin en soi”, affirme celui qui va enchaîner sur un nouveau projet d’ici quelques semaines. “Dans ce métier, on ne peut pas se reposer sur nos acquis.” Il aspire encore à réinventer, innover et multiplier des collaborations professionnelles avec des “visionnaires” qui ont envie de créer une expérience. A l’instar de Bong Joon-ho, ovationné lors des Oscars pour “Parasite”.

8 « summer camps » pour un été en français en Floride

Comment occuper vos enfants durant l’été ? Voici notre guide des « summer camps » en français en Floride. Les inscriptions sont ouvertes. 

Les Samedis Français

Parmi les petits nouveaux, Les Samedis Français, une association créée par Axelle Gault en septembre dernier offrant des cours en immersion afin de renforcer l’apprentissage de la langue française, prévoit son premier camp d’été à Orlando. Au cours de ces différentes sessions organisées entre le lundi 29 juin et le vendredi 14 août, les enfants de 3 à 17 ans multiplieront les activités scolaires mais aussi artistiques et ludiques comme du théâtre, du chant, de la cuisine ou encore des travaux manuels. L’association organise par ailleurs une colonie de vacances par sections d’une semaine ou pour tout l’été à Montréal. $500 dollars la semaine. 709 Edgewater Dr, Orlando – Inscriptions ici ou au (407) 970-8450

Association des Petits Écoliers de Miami

L’Association des Petits Écoliers de Miami (APEM) organise son camp d’été autour du thème « Fun, Friends and French » du lundi 15 juin au vendredi 3 juillet à Miami Shores. Durant trois semaines, les enfants de 4 à 12 ans pourront enrichir leur vocabulaire tout en s’amusant grâce à des activités variées en français. $275 la semaine. Ouverture des inscriptions à partir du mercredi 1er avril. Miami Shores Community Church School – 9823 NE 4th Ave #2, Miami Shores – Inscriptions au (786) 775-2736

NotJustMath Tutoring Center

Comme chaque année, NotJustMath Tutoring Center met en place son camp d’été consacré aux mathématiques dans ses locaux à North Miami. Dès le mois de juin, vos enfants pourront ainsi pratiquer le français tout en se familiarisant avec l’algèbre, la géométrie ou encore les théorèmes de Pythagore et de Thalès. 1175 NE 125th St #604, North Miami – Inscriptions au (786) 529-6284

Lycée Franco-Américain International School

Durant tout l’été, du lundi 8 juin au vendredi 7 août, le Lycée Franco-Américain International School de Cooper City permettra aux enfants de 4 à 15 ans d’approfondir leurs connaissances en français en participant à de nombreuses activités ludiques et sportives. Au programme : du théâtre, du jardinage, des cours de cuisine, des jeux aquatiques ou encore de la danse. $200 la semaine. 8900 Stirling Rd, Cooper City – Inscriptions au (954) 237-0356 

The French American School of Tampa Bay

Installée à St. Petersburg sur la côte ouest floridienne, The French American School of Tampa Bay organise son summer camp du lundi 6 au vendredi 31 juillet. L’établissement propose aux jeunes campeurs d’en apprendre davantage sur l’histoire culturelle française et de se divertir grâce à des ateliers artistiques et sportifs, sans pour autant oublier de petits temps de relaxation. $300 la semaine. 2100 62nd Ave N, St. Petersburg – Inscriptions ici ou au (727) 800-2159

Le Petit Prince

« A Passport to French », c’est le thème du camp d’été organisé à partir du lundi 8 juin par The French International School of Boca Raton Le Petit Prince. Pendant huit semaines, votre progéniture pourra voyager à Paris, Montréal, en Suisse ou encore en Haïti à travers des activités ludiques et créatives permettant de célébrer la Francophonie. $300 la semaine. 7902 N Montoya Cir, Boca Raton – Inscriptions ici ou au (561) 465-5742

Paris Saint-Germain Academy Florida

Les amateurs de ballon rond se presseront à la Paris Saint-Germain Academy Florida qui prévoit plusieurs stages intensifs d’une semaine du lundi 1er juin au vendredi 31 juillet sur différents terrains à Coral Gables et Lauderhill. Les jeunes footballeurs âgés de 6 à 13 ans pourront ainsi s’entraîner comme Mbappé ou encore Neymar. $450 la semaine. Deux sites en Floride – Inscriptions ici ou au (800) 399-9665

Miami Kiteboarding

Les jeunes sportifs apprécieront également les stages d’initiation aux activités nautiques comme le kayak, le kneeboard, le kitesurf ou encore le wakeboard dispensées en français depuis plus de dix ans par Miami Kiteboarding. Destiné aux enfants de 7 à 14 ans, ce summer camp en plusieurs sessions se tiendra du lundi 8 juin au vendredi 7 août sur la plage de Crandon Park à Key Bicayne. $275 la semaine. 6767 Crandon Blvd, Key Biscayne – Inscriptions ici ou au (786) 897-8769

La première boutique Chanel va ouvrir à DC

Le centre-ville de Washington se développe rapidement et rivalise largement avec le quartier chic de Georgetown et ses boutiques de M Street, ou Friendship Heights et son centre commercial. Avec l’ouverture de CityCenterDC en 2015, quelques marques françaises comme Louis Vuitton ou Dior avaient sauté sur l’occasion pour ouvrir leurs boutiques au centre-ville de la capitale. En 2020, ce sera au tour de Chanel.

Selon le Washington Business Journal, un permis de construction a été délivré au nom de Chanel. La marque de luxe occupera 537 mètres carrés à côté du magasin Tiffany & Co, au sein du nouvel hôtel Conrad Washington DC. Toujours selon le permis de construire, le magasin, situé au 955, rue Eye NW, coûtera la modique somme de 1,63 million de dollars à construire.

Shawmut Design and Construction, basé à Boston, va diriger les travaux. C’était déjà cette entreprise qui avait construit les magasins des marques françaises Hugo Boss et Zadig & Voltaire.

Dans la région, Chanel était déjà présent à Tysons Gallery, dans la ville de McClean (Virginie).

Réunion publique pour l’ouverture d’un programme bilingue à Manhattan

Le pari des parents qui essaient d’obtenir l’ouverture d’un programme bilingue dans une école du sud de la 96ème rue arrive à l’heure de vérité. Une réunion publique avec des représentants du Département de l’Education a lieu ce mardi 3 mars à 6pm.

Menés notamment par Stéphane Lautner, ces parents espèrent voir une école publique ouvrir dès la rentrée prochaine un “Dual Langage Program” dans le  District 2, qui  recouvre presque tout Manhattan sous la 96ème rue (à l’exception de l’Upper West Side et du Lower East Side).

Après une première réunion d’information qui avait attiré de très nombreux parents en décembre, celle-ci doit permettre de faire avancer la discussion avec le DOE (Departement of Education), et convaincre ses responsables que la demande des parents est bien là. Josh Wallack, Deputy Chancellor for Early Childhood Education, sera notamment parmi les intervenants.

Réunion le mardi 3 mars, de 6pm à 7 pm au Stanley Isaacs community center, 415 East 93rd Street.

Réveillez le critique qui est en vous lors du festival Rendez Vous with French Cinema

Amatrices et amateurs de cinéma français, le temps est venu pour vous de briller. A l’occasion de la 25ème édition de Rendez-vous with French Cinema, à partir du 5 mars, Frenchly et French Morning s’associent à UniFrance et The Film Society at Lincoln Center pour un concours de critiques, ouvert aux jeunes cinéphiles de 18 à 30 ans.

Les participants devront soumettre une critique, rédigée en anglais et d’au moins 800 mots, de l’un des films présentés lors du festival de film français 2020.

Le grand vainqueur, annoncé le mercredi 18 mars, remportera un voyage pour Paris ainsi qu’un abonnement d’un an à TV5 Monde. Il verra également sa critique publiée sur les sites de Frenchly et Film Society of Lincoln Center. Les tickets sont d’ores et déjà en vite ici.

Vous avez jusqu’au vendredi 13 mars, jusqu’à midi, pour remettre votre papier à cet email  [email protected]. A vos stylos. Prêt. Ecrivez.

 

Un tournoi de “soccer” dans des maillots de stars à Brooklyn

Le soccer, en tout cas amateur, a le vent en poupe aux Etats-Unis. Alexandre Durand, fraîchement débarqué à New York, l’a bien compris. Il a décidé d’organiser la première éditon du “Indoor Soccer Stars Tournament” au Socceroof de Brooklyn.

Originaire de Paris, il arrive à New-York en 2018 pour ses études et ses projets de devenir gardien de but professionnel. A seulement 19 ans, il organise sa première édition de tournoi de soccer, événement parrainé par le site français “Voyages en Ballon”.

La particularité du tournoi est qu’il met à disposition une collection familiale de près de 500 maillots de football vintages floqués. Rentrez dans la peau d’un des plus grands joueurs comme Zidane, Maradona, Messi ou encore Ronaldo le temps d’une journée. Le tournoi s’organise selon les règles d’une Ligue des Champions, avec une phase de poule et une phase éliminatoire, amenant à des huitièmes, quarts, demies-finale et une finale. Pour participer, il suffit de louer un jeu de neuf maillots parmi les 42 disponibles et d’affronter ensuite les autres équipes composées de cinq joueurs durant des matchs de quatorze minutes.

Inscriptions.

Pacale Berner, une “doula de fin de vie” à l’écoute

Pour le 100ème épisode de “Sounds Like Portraits”, Philippe Ungar a fait la rencontre de Pascale Berner, une femme pas comme les autres. Elle est “doula de fin de vie” à l’hôpital Mount Sinaï de New York.

Si la profession de “doula” est bien connue aux Etats-Unis -beaucoup moins en France où elle ne fait qu’émerger-, elle désigne en général une personne qui assure l’accompagnement de femmes enceintes avant, pendant et après l’accouchement. Mais depuis quelques années, un autre type de doula est apparu, qui font profession -ou vacation- d’accompagner les malades en fin de vie.

“Il ne s’agit pas de moi, je ne compte pas dans toute cette histoire. Il s’agit des autres.” Chaque semaine, Pascale se rend volontairement auprès des malades en soin palliatif pour leurs parler, écouter leur histoire, les faire rire, les réconforter, être simplement auprès d’eux.

Avec Polka, sa petite chienne, elles se rendent de chambre en chambre afin d’apporter de la douceur et des câlins. “Les gens qui sont ici n’ont pas la chance d’avoir leur animal de compagnie avec eux. Ils sont tellement heureux quand j’emmène Polka.” Pascale nous raconte ses habitudes, son rituel de servir du thé à tout le monde pour “tester la température”. Elle revient sur tous les types de rencontre qu’elle a pu faire, bonnes comme surprenantes. Elle nous parle de la mort, de la vie, et cela réconforte. Telle une petite voix dans notre tête, elle nous souffle : “Vis ta vie maintenant et saisis les mains tendues vers toi”.

Masters of Good, des entrepreneurs qui vous veulent du bien

“Masters of Good”, les “maîtres du bien”. Le nom est pour le moins ambitieux, mais ça tombe bien, les membres de ce nouveau club le sont aussi: non seulement ils veulent faire prospérer leur business, mais ils veulent le faire en changeant le monde. Une combinaison de plus en plus souvent revendiquée par les entrepreneurs et entrepreneuses. Laurence Foucher-Delebois, Française installée à NewYork, a décidé de faire ce cette ambition son business à elle, avec la création de ce réseau “d’entrepreneurs vertueux”.

Entrepreneuse elle-même (elle a créé il y a 3 ans Pathport, un éditeur de guides de voyages d’instagrammeurs), Laurence Foucher-Delebois s’est retrouvée il y a deux ans sélectionnée par un incubateur, AngelPad. De ces trois mois intensifs à San Francisco, elle a surtout tiré beaucoup de questions: “je me suis pas mal interrogée sur la course à l’argent, à la levée de fonds, que représente souvent la création d’une start-up; je ne me suis pas vraiment reconnue dans cette façon de faire de l’entreprenariat. L’idée de faire rêver des VC (venture capitalists) sur des valorisations énormes n’était pas forcément pour moi”.

C’est à partir de cette réflexion que la jeune femme commence à rencontrer “une nouvelle génération d’entrepreneurs, différents, à la recherche de plus de sens”. Beaucoup sont dans les cosmétiques ou la mode, et créent des marques “qui sont à la fois sexy et cool, mais aussi engagées, pour la défense de l’environnement et de valeurs humanistes”. Des marques dont certaines font déjà parler d’elles, comme La Bouche Rouge, du Français Nicolas Gerlier, qui invente des rouges à lèvres sans micro-plastique tout en luttant contre le gaspillage de l’industrie de la beauté.

Au fil de ces rencontres, Laurence Foucher-Delebois s’aperçoit que ces entrepreneurs qui tentent de penser autrement ont des besoins spécifiques, et se sentent souvent seuls dans leurs industries dont ils sont toujours les petits poucets. “J’ai par exemple noté ce que disait Linn Frisinger, suédoise fondatrice d’une marque de collants responsables à Stockholm : ils utilisent des fils de nylon recyclé, mais une des difficultés est de trouver des usines prêtes à s’engager, car toutes ces marques novatrices ont des volumes forcément limités”. L’idée derrière Masters of Good est celle de tous les clubs : on est plus fort ensemble, qu’il s’agisse de partager des idées, faire pression sur les politiques ou se regrouper pour passer des commandes en plus gros volumes aux fournisseurs.

Le réseau est lancé ce mois-ci officiellement, avec 48 membres fondateurs, venus de 12 pays, pour la plupart vendant des biens de consommation. Les initiatives forment un inventaire à la Prévert du développement durable : des soutiens-gorges de Proclaim, aux portes-manteaux de Arch & Hook, en passant par tapis, lunettes de soleil, couches culottes, (voir la liste ci-dessous), tous s’annoncent “meilleurs”.

Le risque de la démarche est bien sûr celui du “green washing” : pas question de devenir un label vide de sens. “C’est pour cela que nous allons aller lentement, avec un objectif qualitatif plus que quantitatif, raconte l’entrepreneuse. “Il s’agit de sélectionner des gens qui veulent échanger sur ces problématiques, faire vraiment avancer les choses, s’engager, par exemple en écrivant des rapports ou livres blancs, comme le premier en cours sur la ‘clean beauty’”, indique-t-elle.

La liste des 48 membres fondateurs de Masters of Good:

La Bouche Rouge Paris
Fi-ne
Susanne Kaufmann
Edition du coté
Gaztelur
Studio Agne
Agnes Studio
Just Human
Proclaim
Isto
Sao Lourenco do Barrocal
Perfumer
HHaeckels
Chef
Enamour
Salam Hello
Forty Knots No Smoke
Alyson Eastman
Arch and Hook
Fragmentario
Celsious
Meant
Rahua
Esembly
Maison Made
Agricool
PATiNE
Fempo
Coralie
Marabelle
Andrea Crews
Pampa
Beendi
Season Paris
Belleville Brulerie
Umaï
Ma Therapie
Ensemble
Bleu Minuit
Paulette Magazine
Usbek & Rica
Papier Tigre
The Big Blue Project
Arles de Vivres
Cafe Pinson
Berlin Skin
Swedish Stockings
Awely

Le cinéma francophone à l’affiche du Théâtre Raymond Kabbaz en mars

Des films suisses, rwandais, belges, français et québécois : le cinéma francophone sera à l’honneur du mercredi 18 au dimanche 22 mars, lors de la onzième édition de Week of French Language Cinema au Théâtre Raymond Kabbaz à Los Angeles. Les films sélectionnés seront sous-titrés en anglais.

Cette édition sera inaugurée le mercredi 18 mars avec “Nos batailles” de Guillaume Senez. Dans ce film, Olivier se démène au travail pour combattre les injustices et à la maison pour gérer l’éducation de ses enfants alors que sa femme est partie. Cette comédie dramatique franco-belge sera précédée du court-métrage “Tutu” de Gaspar Chabaud.

Le lendemain, le festival présentera “La miséricorde de la jungle”. Le réalisateur Joël Karekezi filme Xavier et Faustin, deux soldats qui perdent la trace de leur bataillon durant la deuxième guerre du Congo. Ils vont alors devoir affronter un nouvel ennemi, la jungle.

Vendredi 20 mars, “Les fleurs oubliées” d’André Forcier sera projeté dans l’enceinte du théâtre. Dans cette comédie, un botaniste décide de quitter le paradis pour revenir aider sur Terre un homme dans son combat contre une multinationale polluante. En amont du long-métrage québécois, sera diffusé “Le pigeon” par William Mazzoleni.

Vous pourrez découvrir, samedi 21 mars, l’œuvre autobiographique “Jeune Juliette” de la réalisatrice Anne Emond, qui suit les dernières semaines de classes d’une collégienne peu populaire, Juliette.

Deux long-métrages concluront le festival, le dimanche 22 mars à 4:30pm. “Tambour battant” de François-Christophe Marzal se déroule dans un petit village du canton de Valais, en Suisse, où les habitants s’écharpent autour de l’implosion de la fanfare locale. Puis, “Le mystère Henri Pick”, réalisé par Rémi Bezançon, vous plongera dans une enquête. Alors qu’une jeune éditrice publie un manuscrit découvert par hasard, il devient un best-seller. Un critique littéraire ne se laisse pas berner et décide de partir à la recherche de la vérité.

Nicolas Benezet, un footballeur entrepreneur en MLS

Nicolas Benezet, footballeur français de 29 ans, a signé en début d’année avec les Rapids du Colorado, l’équipe de soccer de Denver.

Après avoir rejoint pour quelques mois seulement Toronto, Nicolas Benezet a signé pour deux saisons avec les Rapids en janvier dernier. Et si jouer au soccer ne paraît pas évident dans un pays où le football américain est largement plus répandu, le joueur reste optimiste : « Le football (soccer) est le sport numéro un pour les Européens. Ce n’est pas le cas ici, et c’est culturel, mais je pense que la discipline va gagner en popularité en Amérique du Nord. »

La Major League Soccer, un rêve américain

Après avoir passé trois années en Ligue 2 (il est élu étoile d’or France Football de Ligue 2 en 2013) et six années en Ligue 1, Nicolas Benezet rêve de changement : « Je voulais voir autre chose que la France, découvrir une autre mentalité, d’autres infrastructures, une autre façon de jouer au football. Cela a été l’un des meilleurs choix de ma carrière. Je n’ai passé que quatre mois à Toronto, mais il ont été très productifs, tant sur le plan sportif que sur le plan humain. Et je voulais absolument revenir en MLS. »

Quand on l’interroge sur ce qui lui manque, il répond sans hésiter : « Au niveau sportif, rien du tout. La pratique du football est totalement différente ici, aussi bien dans les approches de matchs que pendant les entraînements. J’en parlais justement ce matin avec un médecin du club qui me demandait quelles étaient les différences entre le football en France et aux Etats-Unis. En France, on est trop restreint. J’ai trouvé ici ce que je recherchais : plus de liberté. » Autre différence notable qu’il apprécie : « Aux Etats-Unis, on prône un jeu offensif. Je ne pouvais pas rêver mieux. En France, avant de commencer un match, on nous met en tête de ne pas prendre de buts. Ici, il faut simplement marquer plus de buts que l’adversaire. »

Le football, une histoire de famille

Avec un père entraîneur, le jeune Montpelliérain « grandit avec le football ». Un parcours dont il se félicite : « Je suis vraiment content d’avoir baigné là-dedans dès mon plus jeune âge. Je ne regrette pas du tout à l’heure actuelle d’être joueur de football professionnel. » Il intègre successivement les clubs de Montpellier, Nîmes, Thonon Evian, Caen et Guingamp. Son départ à l’étranger ne change rien à son attachement pour les équipes françaises dont il a fait partie : « Nîmes, c’est le cœur qui parle. Guingamp, j’y suis resté quelques années et j’ai encore des copains qui y jouent. Je leur souhaite de remonter le plus rapidement possible (en Ligue 1, ndlr). »

Egalement chef d’entreprise, Nicolas Benezet essaie d’implanter aux Etats-Unis MC Pro-Tech, sa marque d’équipements sportifs basée dans le Sud de la France. « J’ai présenté quelques produits aux joueurs des Rapids, et certains d’entre eux les utiliseront sûrement pendant la saison. En France, mon père m’a remplacé en tant que président de la société. Je compte sur lui pour que l’année 2020 continue de manière aussi productive. »

Un excellent milieu de terrain

Les Rapids du Colorado sont une équipe cosmopolite, avec 50% de joueurs étrangers. Nicolas Benezet est le seul Français. « Je vais apprendre la langue beaucoup plus rapidement », s’amuse-t-il. Robin Fraser, entraîneur, ne tarit pas d’éloges à son égard : il le décrit comme un coéquipier athlétique, énergique, habile, avec une capacité à jouer plusieurs positions en attaque.

Après un dernier match amical contre le Toronto FC, les Rapids ont commencé leur saison samedi 29 février avec une victoire 2-1 contre D.C. United. Nicolas Benezet n’était malheureusement pas sur le terrain. En cause : une fracture nasale. « Je n’étais pas opérationnel. J’ai repris l’entrainement mais je dois toujours récupérer physiquement. » Finalistes de la Coupe MLS en 1997, les Rapids sont finalement sacrés champions en 2010. Reste à voir s’ils reproduiront l’exploit dix ans plus tard, avec un milieu de terrain français.

6 événements culturels pour célébrer l’International Women’s Day à Washington

Le 8 mars prochain, les Etats-Unis mettent en avant les femmes lors du International Women’s Day (la journée des droits des femmes en France). French Morning vous recommande six événements pour soutenir le travail des femmes dans les arts.

Women in the Arts Show à Georgetown

Pour la Journée internationale de la femme, Women in the Arts Show célèbre le travail de six femmes artistes et entrepreneuses qui changent le monde. Le 7 mars prochain, au L2 Lounge à Georgetown, la photographe Danon Walton, l’artiste camerounaise Calisma Asafor, la portraitiste Oksana Kluchko, la peintre et designer Mary Cobb, et la peintre Calli Rae, sont au programme de la soirée qui démarre à 7pm. Entrée pour les plus de 21 ans. L2 Lounge & Events Venue, 3315 Cady’s Alley Northwest. Billets.

Les musées au féminin

Pour le 8 mars, le musée dédié aux oeuvres d’arts créées par le genre féminin ouvre ses portes gratuitement de 12pm à 5pm. Lors de cette journée, des concerts de musiciens locaux, des échanges de livres écrits par des autrices, ou encore des activités manuelles seront organisés. National Museum of Women in the Arts, 1250 New York Ave NW. Site. Un ” family day” est aussi prévu le 23 mars, de 10am à 3pm, pour découvrir les héroïnes connues et moins connues au “Filles du Mémorial de la Révolution américaine“. DAR Museum, 1776 D Street NW. Site.

Un festival autour des femmes noires

BLACK GIRLS ROCK! Fest™ est une expérience inclusive qui célèbre les femmes et les filles noires. Des musiciennes de renom dans le monde du hip-hop, Lauryn Hill et Alice Smith, des conférencières spécialistes de l’identité noire et des artistes de la région de Washington seront réunies lors d’un festival de trois jours, du 6 au 8 mars. Comptez entre 49 et 149 dollars selon les jours. Kennedy Center, 2700 F St., NW. Site.

Discussion sur la place des femmes dans l’art

Le panel “Women Artists” lance une discussion sur les rôles et les défis auxquels sont confrontées les femmes. Le 8 mars à 12pm, participez à une conversation entre les artistes dominicaines Scherezade García et Iliana Emilia García, la paysagiste américaine Freya Grand, et les conservatrices indépendantes Hilary Pierce Hatfield et Olga Ulloa Herrera. Women Artists au Art Museum of the Americas. 201 18th Street NW. Billet.

Festival de femmes cinéastes

Le Smithsonian American Art Museum et Eaton DC organisent main dans la main un festival de cinéma de deux jours qui met en lumière des femmes et des artistes travaillant en dehors de la sphère hollywoodienne. Le 6 mars, Eaton DC organise une soirée de courts-métrages mettant en vedette des cinéastes locaux innovants. Le 7 mars, le Smithsonian American Art Museum présente une après-midi de courts-métrages et des conversations avec des artistes. Une inscription séparée est requise pour chaque jour. Women Filmmakers Festival at SAAM. Billets.

Pat Steirn, une artiste américaine à Hirshhorn museum

L’artiste abstraite Pat Steirn est à l’honneur au musée d’art contemporain jusqu’au 18 janvier 2021. Le Hirshhorn accueille la plus grande installation de peinture à ce jour de Pat Steir. L’exposition couvre tout le périmètre circulaire de la galerie du deuxième étage, étalant un dégradé de couleurs impressionnant sur 120 mètres. Hirshhorn museum, Independence Ave and 7th St. Entrée libre et gratuite.