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“Family Way”, un guide de voyage familial à New York

Explorer New York en famille, c’est ce que propose “Family Way”. Ce livre vous guidera dans la Big Apple, de manière ludique et instructive.

Raphaëlle Grelier, maman de trois enfants, est arrivée a New York il y a trois ans. Souhaitant faire découvrir la ville à sa petite famille, la Française a alors cherché un moyen de le faire tout en s’amusant. “A Paris il existe beaucoup de façons de s’amuser tout en visitant mais à New York j’ai trouvé que cela manquait”. Pendant deux ans, elle visite la grosse pomme, y découvre les trésors culturels et architecturaux et décide de partager son expérience. C’est ainsi qu’est né “Family Way”.

Le livre propose six parcours dans la ville, selon les quartiers et les envies des voyageurs. Si vous êtes branchés histoire, le parcours sur Lower Manhattan devrait vous plaire. Partez à Central Park pour un retour à la nature, vers Greenwich Village pour éveiller votre âme d’artiste, aller vous perdre dans Grand Central et ses recoins cachés et découvrir la vue imprenable sur la Skyline depuis Brooklyn.

Sur une page type, vous retrouverez un lieu de rdv avec un plan pour une arrivée assurée au bon endroit, un jeu pour petits et grands enfants ou encore un “le sais-tu ?” pour en apprendre davantage sur New York et ses habitants. Petit bonus : le concours photo. Prenez-vous devant un food-truck à Midtown, envoyez-la sur le site internet de “Family Way”, et recevez peut-être un cadeau.

Le guide est disponible en ligne sur le site www.family-way.com, mais aussi sur Amazon.com, mercibisous.com… Il est aussi en vente à la librairie française de New York Albertine, à la boutique French Wink et à  la Librairie des enfants sur Manhattan. Vous pouvez également le trouver chez French Tart Deli à Brooklyn.

Isabelle Perreau célèbre la diversité de Houston en photo

Houston, ville multiculturelle du Texas, a su séduire Isabelle Perreau, photographe depuis une dizaine d’années. Le samedi 4 avril 2020, sa nouvelle exposition “Diverse-City, An Ode to Houston”, en partenariat avec le FotoFest 2020, présentera son hommage à Houston, où elle vit depuis vingt ans. 

Credits : Isabelle Perreau

“Cette exposition a pour objectif de faire découvrir la multiculturalité de Houston” explique Isabelle Perreau. La ville de plus de 2 millions d’habitants est riche de toutes les nationalités et religions. “Je pense que Houston est un exemple pour le reste des Etats-Unis, et plus encore. Toutes ces communautés vivent ensemble dans la tolérance et le respect.” Les photos artistiques du Downtown ou encore de la Skyline viennent se confondre à celles davantage “documentaires” prises sur le vif par la photographe. “C’est ce mélange de style qui est intéressant et qui différencie ce travail de celui présenté il y a 2 ans et intitulé “Féminitude”.

 

Egalement auteure du livre “Sundays around the Pearl of the Prairie”, Isabelle Perreau aime explorer et raconter Houston. “J’ai beaucoup voyagé dans ma vie, mais à Houston vous voyagez sans cesse. Chaque rue, chaque quartier sont chargés d’histoire et forts d’une identité singulière”.

 

La maison bleue de Maxime Le Forestier en vente pour 3,45 millions de dollars

Le 3841 18th Street n’a pas fini d’attirer les curieux et les nostalgiques: le samedi 29 février, la maison bleue chantée par Maxime Le Forestier sur l’album “Mon frère” datant de 1972 sera mise en vente pour la somme rondelette de 3.45 millions de dollars.  “La maison comporte cinq chambres, et trois salles de bains, réparties sur environ 300 mètres-carrés”, décrit Jessica Branson, l’agent immobilier représentant les vendeurs de la maison. “Elle a été totalement rénovée en 2009, des fondations aux nouveaux escaliers. Elle est idéalement placée, à proximité de commerces et d’écoles”.

Construite en 1886, la maison de type victorien a traversé les époques, abritant une communauté hippie dans les années 1960 et 1970: baptisée “Hunga Dunga”, cette dernière rassemble déserteurs du Vietnam, homosexuels et doux rêveurs. Maxime Le Forestier et sa soeur Catherine y séjournent durant l’été 1971, à l’invitation de leur ami Luc Alexandre, un chanteur et acteur belge. Pour remercier ses hôtes, Lizzard, Luc, Phil et Psylvia, Maxime Le Forestier écrit “San Francisco”, qui fait entrer la maison bleue accrochée à la colline dans l’imaginaire collectif.

Amy Silverstein et Angela Padilla, les propriétaires actuelles de la maison, connaissaient l’histoire d’Hunga Dunga, et avaient vaguement entendu parler de la chanson: “Nous savions qu’une chanson folk parlait de la maison, sans en connaître le détail des paroles, jusqu’à ce qu’Alexis Venifleis, un jeune Français stagiaire au San Francisco Chronicle, se lance à la recherche de la maison bleue, qui entre-temps était devenue verte; un jour, il est venu frapper à notre porte car il avait retrouvé cette fameuse maison, et c’était la nôtre”, relate Amy Silverstein.

Hélène Goupil relate la visite de Maxime Le Forestier à San Francisco en 2011. (Source: Mission Local)

En 2011, Universal fête les 40 ans de carrière de Maxime Le Forestier: pour l’occasion, l’artiste vient symboliquement aider à repeindre la maison en bleu, et une plaque est apposée sur la façade pour officiellement associer l’adresse à la chanson. “Nous avons fait visiter la maison à Maxime, et nous avons passé un très bon moment ensemble“, se souvient Amy Silverstein. “Plusieurs des personnes citées dans la chanson sont revenues pour l’occasion, et à plusieurs reprises ces dernières années. C’est toujours passionnant de les entendre parler de leurs souvenirs dans la maison.” Phil Polizatto, le “Phil à la kena” de la chanson, a d’ailleurs publié un livre sur la communauté d’Hunga Dunga, traduit en français sous le titre “C’est une maison bleue” (Les Arènes, 2017).

Depuis l’identification formelle de la maison et son ravalement de façade, les touristes français ne manquent pas de faire le pèlerinage devant le 3841 18th Street. “Ils sont toujours très aimables et heureux d’être là. Certains chantent même juste!“, plaisante Amy Silverstein.

De l’époque hippie, il ne reste aucune trace physique dans la maison, mais son esprit reste présent: “Nous avons élevé nos trois enfants dans cette maison pendant plus de dix ans, et elle va vraiment nous manquer“, reconnaît Amy Silverstein. “Voir nos enfants s’y amuser, faire les fous dans ces grandes pièces resteront nos souvenirs les plus précieux. La maison est vraiment conçue pour accueillir plein d’amis et passer de bons moments ensemble.

Malgré un cambriolage en 2019, la maison devrait attirer de nombreux acheteurs, grâce à sa taille et son emplacement, dans le quartier très prisé et vivant du Castro. Achetée en 2007 pour un peu plus de deux millions, elle devrait facilement dépasser les 3.5 millions de mise en vente, selon les prédictions de Jessica Branson. “Nous restons dans le quartier, où les voisins se sont toujours montrés très accueillants“, confie Amy Silverstein. “Et nous avons hâte de rencontrer les nouveaux propriétaires.

David Guetta, Madéon et une ribambelle de Français à l’Ultra Music Festival de Miami

C’est l’un des plus grands événements de musique électronique du monde. Créé en 1999, l’Ultra Music Festival revient à Miami. La vingt-deuxième édition rassemblera plus d’une centaine de DJ, mixeurs et clubbers de la planète du vendredi 20 au dimanche 22 mars au Bayfront Park de Downtown Miami, dont plusieurs Français de renom.

Après sept ans d’absence, le Nantais Madeon, de son vrai nom Hugo Leclercq, fait son retour derrière les platines de l’UMF, qui tient son nom de l’album « Ultra » du groupe de new wave britannique Depeche Mode. Ce jeune prodige de l’électro, qui a débuté sa carrière à l’âge de 11 ans et qui a notamment collaboré avec Lady Gaga, mettra l’ambiance grâce à son second opus « Good Faith ».

Figure incontournable du festival, David Guetta sera bien entendu de la partie, tout comme le DJ et patron de label français Alexandre Paounov, plus connu sous son nom de scène Popof, également pionnier du mouvement rave des années 1990 en France.

Ce rendez-vous incontournable de la scène électronique internationale, qui accueille chaque année plus de 160.000 fans, mettra par ailleurs en avant le Lyonnais Gesaffelstein, de son vrai nom Mike Lévy, qui a notamment travaillé aux côtés de The Weeknd ou encore de Pharrell Williams.

Enfin, les festivaliers pourront également assister aux sets des Français DJ Snake et Tchami, tous deux installés à Miami, qui ont notamment créé en 2015 le collectif Pardon My French dans le but de promouvoir la musique électronique.

Pour Claire Tabouret, plasticienne expatriée à L.A., la peinture est “un besoin quotidien”

Shangaï, Paris, Los Angeles, Londres, Tokyo, Madrid… Depuis quelques années, les peintures de Claire Tabouret sont exposées à travers le monde à un rythme frénétique. Mais c’est dans la cité des anges que l’artiste française, née en 1981, a posé ses valises depuis 2015. Et elle présente sa deuxième exposition dans sa ville d’adoption, intitulée “The Pull of The Sun” jusqu’au 21 mars. “C’est pour moi l’occasion de partager mon travail avec mon entourage”, affirme-t-elle.

Des proches que la plasticienne a décidé de représenter sur des oeuvres de petits et moyens formats, cette fois. “Je réactive la première représentation de la peinture, la figuration par le portrait”, détaille celle qui a voulu offrir une exposition plus “intime”. A l’instar du sujet, réalisé à partir de photographies personnelles, la palette de l’artiste évolue dans cette série, utilisant des couleurs plus criardes, et jouant sur les contrastes entre ombre et lumière. Ainsi, les personnes qu’elle aime, représentées sur un fond fluorescent, semblent irradiées par la lumière.

Le sujet, toujours figuratif et énigmatique, sera tout autre lors de sa prochaine exposition, en mai, en Corée du Sud ; ou celle prévue à Tokyo en septembre.

Repérée par François Pinault

Originaire du Vaucluse, Claire Tabouret est une artiste née, même si le succès s’est fait attendre. “Enfant, je peignais… J’étais attirée par les musées comme un aimant magnétique”, se souvient la plasticienne. Animée par cette passion, elle suit alors la formation des Beaux-Arts. Pendant une dizaine d’années, la Française va aller de petits boulots en petits boulots, peignant sur son temps libre des situations imaginaires et psychologiques. Elle tâtonne, cherche son style, comme des galeries où exposer. Jusqu’à ce qu’un collectionneur, alias le milliardaire François Pinault (Kering), jette son dévolu sur ses toiles figuratives et engagées parlant de l’enfance. L’effet est immédiat : ses tableaux se vendent comme des petits pains. “Les choses se sont enchaînées de manière trépidante, j’ai pu exposer dans de grandes galeries”, admet-elle.

En 2015, alors que sa carrière explose, elle a le désir de déménager, de recommencer ailleurs. “C’était quelque chose de très impulsif, une envie d’aller vers l’inconnu.” Car elle ne connaît rien, ni personne à Los Angeles. Seulement sa réputation d’une ville dynamique artistiquement. Une expatriation qui lui convient immédiatement, l’artiste française étant séduite par l’espace qu’offre la ville, et notamment celui de son atelier à Atwater Village. “Ici, la solitude peut être choisie, la ville est à la fois calme et foisonnante”, avoue-t-elle.

Professionnellement, ce choix la remet au pied du mur, chamboule ses acquis, tout en lui ouvrant les portes de nombre de galeries américaines.

“Je considère les peintures comme mes enfants”

Un bouleversement nécessaire dans sa quête d’artiste. La peinture, elle en parle d’ailleurs comme d’une évidence : “c’est un besoin quotidien. Dès le réveil, ma raison d’être est de peindre.” Plus que cela, “elle offre une manière de comprendre le monde qui m’entoure, une recherche de l’infini. J’ai la chance énorme qu’elle résonne auprès d’autres personnes.”

Dans ces peintures à l’aspect autobiographique, elle essaie de retranscrire les relations humaines, qu’elles réfèrent à l’individu dans le groupe, au couple ou aux rapports de domination. “Je considère les peintures comme mes enfants, ils ont tous une raison d’être, même ceux qui sont imparfaits.”

Et la Française de 38 ans veut s’ouvrir à d’autres media. Elle travaille sur un projet de livre, une rétrospective de ces dix dernières années, ainsi que sur deux collaborations dans la mode – attendues en septembre. “J’ai une volonté de me diversifier, de faire sortir la peinture du cadre du tableau et du milieu de l’art pour l’amener dans la rue”, argumente Claire Tabouret. “Une des responsabilités de l’artiste est d’offrir un contenu dans les images qui ait du sens.”

Les candidatures pour le concours de start-up FAEA sont ouvertes

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Le “French-American Entrepreneurship Award” (FAEA), une initiative du Club 600, annonce sa douzième édition. L’objectif de ce concours de start-up est de reconnaitre et soutenir les entrepreneurs français installés aux Etats-Unis.

En 2019, ELSI et ALGOEXPERT l’ont emporté. ELSI s’intéresse aux problèmes de peaux causés par les produits de beauté et l’environnement, alors qu’ALGOEXPERT vient en aide aux futurs ingénieurs en logiciel dans leur préparation aux entretiens passés, par exemple, auprès d’importantes compagnies d’high-tech.

La compétition est accessible aux start-up françaises lancées depuis trois ans ou moins, qui offre un service ou un produit commercialement viable sur le marché américain et en capacité de générer des revenus. Le vainqueur remportera la belle somme de $10.000, $5.000 pour le second. Les deux premiers gagneront en outre des tickets en premium économie de Paris à New York sur Air France. Ils profiteront également de l’expertise d’un Conseiller du Commerce Extérieur de France, d’un open-space tout équipé en plein coeur de NY pour six mois, d’apparitions médiatiques … Les vainqueurs seront annoncés lors d’une soirée publique le lundi 15 juin 2020 à New-York.

Kendji Girac annule ses concerts à Miami et New York

Les fans se réjouissaient d’entendre Kendji Girac à New York le 27 février et à Miami le 1er Mars. Ils devront attendre: l’artiste a annulé ses deux représentations “pour des raisons indépendantes de la volonté de l’artiste et de la production” notent les producteurs (Entourage Entertainment Corp) sur leur page Facebook.

“Nous vous confirmerons sous 48 heures les nouvelles dates” annoncent les producteurs sur le même post Facebook.

 

Chef Josette décroche une étoile sur le Walk of Stars de Las Vegas

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De la charcuterie aux paillettes de Las Vegas, le parcours de Josette Leblond, alias “Chef Josette”, a tout du rêve américain. Pour la cheffe française, le couronnement a pris la forme d’une étoile sur le Walk of Stars de Las Vegas, où son nom est désormais gravé aux côtés des grands noms de Sin City.

A Los Angeles, Josette Leblond est la reine du pâté français et de la restauration avec ses usines et ses restaurants. Petite-fille de boucher et fille de charcutier, Josette Leblond a grandi à Evreux avant de traverser l’Atlantique et de poser ses valises dans la Cité des Anges le 4 juillet 1985 avec son fils. Après avoir travaillé un mois sur le paquebot Queen Mary, la française a choisi de rester aux Etats-Unis pour fonder son entreprise. Avec Normandie Pâté Inc., elle se spécialise dans la fabrication de pâtés et de saucisses. Quelques années plus tard, sa réussite lui a permis d’ouvrir une usine plus grande d’où  sortent aujourd’hui plusieurs tonnes de pâtés, de pâtisseries et de baguettes. L’entrepreneuse opère également plusieurs restaurants à Los Angeles, dont Josette Bistro sur Cochran ou Normandie Bakery Cafe & Catering à Downtown. Leur point commun : on y déguste des spécialités françaises comme des escargots, du coq au vin… En 2015, Josette Leblond s’est distinguée en ouvrant une école de cuisine dans le cité des anges pour transmettre son savoir. Aujourd’hui, elle fournit de grands enseignes américaines comme Whole Foods ou les hôtels Walt Disney.

De Los Angeles à Las Vegas

Mais parallèlement à ce succès dans la restauration, cette enthousiaste sexagénaire a également connu une longue carrière à Las Vegas avec son show télévisé (“La Cuisine” avec Chef Josette) et la production de nombreux spectacles. Durant cette période, Chef Josette a rencontré son mari, Tony Sacca, figure de Las Vegas, décédé en 2017. Ensemble, ils ont créé Las Vegas Showroom (2009) et Las Vegas Rocks Clocks (2011). Le premier a permis à des artistes locaux de percer alors que le second a obtenu la distinction de Best of Las Vegas. Actuellement, elle est associée au sein de Las Vegas Strip Showroom Production au casino Harrah’s.

Le couple va à nouveau se retrouver car l’étoile de Chef Josette se situe à côté de celle de son ex-mari, non loin de celle d’Elvis Presley. “Je n’étais au courant de rien. Ce sont des amis du showbiz qui ont fait la demande. Ils ont commencé à effectuer des donations de 300, 500, 800 dollars. Après, j’ai seulement voulu que soit écrit Chef Josette car c’est comme cela que les gens me connaissent aux Etats-Unis, en Chine, au Japon”, explique-t-elle, très émue par ce geste. Pour l’obtention d’une étoile sur le Walk of Stars de Las Vegas (comme le Walk of Fame à Hollywood), il faut compter environ 20 000 dollars et la validation par l’institution, créée en octobre 2004.

Un dévoilement avant la pose

Avant la pose officielle, un premier dévoilement a eu lieu dans la villa de Josette Leblond à Las Vegas en présence de nombreux invités. Fidèle à elle-même, elle avait mis les petits plats dans les grands lors d’une reception où amis, artistes et officiels ont dégusté quelques-unes de ses spécialités. Les invités ont pu entendre la lecture de l’acte officiel décerné par le Comté de Clark et l’intervention de Robert Alexander, president du Walk of Stars. Ce dernier a fait l’éloge de la star du jour en sa qualité de productrice et de généreuse donatrice à de nombreuses fondations. Quand est venue sont tour, Josette Leblond a eu du mal à cacher son émotion. On la connaissait entrepreneuse, active, attachante, débordante d’humour avec sa pointe d’accent français… on l’a découverte fragile. Mais c’était avant que sa bonne humeur ne reprenne vite le dessus. Josette Leblond est la seconde Française, après Line Renaud, à posséder son étoile sur le Walk of Stars. Un parcours hors normes depuis son arrivée aux Etats-Unis en 1985 !

L’American Cinémathèque montre “Ridicule” à Santa Monica

En mars, redécouvre un classique français du septième art – tel est notre dicton. L’American Cinémathèque de Los Angeles va projeter le film “Ridicule”, réalisé par Patrice Leconte, à l’Aero Theatre de Santa Monica le 25 février à 7:30 pm. La séance a lieu dans le cadre du Greg Proops Film Club, dans lequel le comédien-animateur présente ses films préférés (avec enregistrement en live en prime).

Réalisé en 1996, le long-métrage suit les aventures de Grégoire Ponceludon de Malavoy (interprété par Charles Berling), issu d’une famille d’ancienne noblesse tombée dans la précarité. Il décide de faire part au roi Louis XVI de ses projets d’assainissement des marais de la Dombe. En route pour Versailles, il se lie avec le marquis de Bellegarde et sa fille, qui vont l’initier aux subtilités de la Cour.

Se souvenir de Charles Aznavour et Michel Legrand en musique à Los Angeles

Après avoir rendu hommage au répertoire de Johnny Hallyday, un concert va mettre en lumière celui d’une autre légende française : Charles Aznavour, décédé en octobre 2018. L’Union des Français de l’Etranger de Los Angeles et le Consulat organisent un récital le jeudi 5 mars dès 7pm à la Résidence de France à Beverly Hills. Pour l’occasion, celui qui fut le pianiste de l’artiste franco-arménien pendant une dizaine d’années, Erik Berchot, reprendra ses plus grandes chansons, telles que “la Bohème”, “Emmenez-moi” ou “J’me voyais déjà” ; ainsi que des compositions d’autres “grands hommes de sa vie” que sont Michel Legrand et Frédéric Chopin.

Un cocktail suivra ce concert intimiste du pianiste français, auquel seules 125 personnes pourront assister. Vu le nombre de places limitées, n’attendez pas trop avant de vous inscrire.

7 camps d’été en VF pour vos enfants à DC et autour

L’été vous paraît loin? Pourtant, les inscriptions pour envoyer vos enfants dans des camps d’été francophones à Washington DC, ou dans le Maryland et la Virginie, c’est maintenant! 

Du côté de DC

L’Alliance française

Pour cet été, sept semaines, organisées autour de sept thèmes différents, sont ouvertes pour inscription. Des activités pour les 5 à 11 ans autour des Jeux olympiques, de l’art, de la bande-dessinée, de la science, sont proposées du lundi au vendredi, de 8:30am à 3:30pm, du 29 juin au 14 août 2020. La semaine 5 (du 27 au 31 juillet) reçoit un invité spécial, Miraitowa, la mascotte de JO de Tokyo. Les groupes sont divisés en deux ou trois selon les niveaux de langue. 520 dollars la semaine pour les 5-11 ans (455 dollars pour les membres). Comptez 50 dollars de plus pour la semaine 5. 2142 Wyoming Avenue NW. Site.

District of Columbia International School

Sur deux semaines, du 6 au 24 juillet, le DCI Expeditions Summer Camp accueille des enfants de 10 à 13 ans. Des activités en français, mais aussi espagnol et mandarin, sont proposées du lundi au vendredi, de 9am à 4pm, avec la possibilité d’une garderie (100 dollars par semaine) jusqu’à 6pm. Comptez 350 dollars pour une semaine, 650 dollars pour deux, 950 dollars pour trois semaines. 1400 Main Dr NW, Washington, DC. Site.

La Boulangerie

C’est le petit nouveau de DC! Le camp de la Boulangerie fera voyager vos enfants au Maroc cet été. Au programme: cuisson et fabrication du pain, ainsi qu’une célébration de la cuisine du pays, des collations de rue, des plats comme le tajine de poulet, des olives et du citron en conserve, et des desserts tels que le ghriba, un biscuit à la semoule servi avec du thé à la menthe. Contes, musique, costumes et danse feront partie des activités de la semaine. Activités du 17 au 21 août, de 9:15am et 3:30pm, pour les enfants âgés de 6 à 9 ans à 395 dollars. 6950 Maple St. NW., Washington DC. Site.

Dans le Maryland

French Academy

French Academy, l’école qui offre des cours de français en petits groupes toute l’année, propose cet été des summer camps à Chevy Chase pour les 5-12 ans. Les enfants sont séparés en deux niveaux : les débutants en français et les avancés/bilingues. L’apprentissage de la langue passe par des jeux collectifs, des énigmes à résoudre ou encore des projets artistiques. Les activités tournent autour d’un thème défini pour la semaine. 8:30am-4pm, avec garderie possible jusqu’à 5:30 (autour de 130 dollars la semaine), demi-journée également possible. 405 dollars la semaine et 295 dollars pour la demi-journée. Inscriptions à faire au moins 3 semaines avant le début de la semaine voulue. Site.

My French Classes

Cette école du samedi, référence pour de nombreux parents francophones dans la région, ouvre aussi ses portes l’été du 16 juin au 10 juillet 2020. Les activités pour les enfants francophones vont du théâtre au sport, en passant par les sciences ou la musique. Le français est toujours présent : une immersion complète pour pratiquer tout au long de la journée et une séance quotidienne spécifique pour progresser en langue. Les enfants sont regroupés par classes d’âge, entre 5 et 15 ans, et en fonction de leur niveau de français. De 9am-3:30pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. 455 dollars par semaine pour les camp d’été organisés entre le 16 juin et le 10 juillet, sauf pour la semaine incluant le 4 juillet, 370 dollars. Réductions si plusieurs membres de la famille sont inscrits ou si l’enfant suit des cours à l’année. 9525 Old Georgetown Road, Bethesda, MD 20814. Service de bus mis à disposition depuis Washington DC. Site.

En Virginie

French Academy

French Academy, l’école présente aussi à Chevy Chase dans le Maryland cet été, propose un « summer camp » dans ses locaux d’Alexandria en Virginie sur des horaires plus réduits et en août seulement. Le programme inclut des jeux en extérieur, des travaux manuels ou encore de la musique en immersion totale en français pour travailler le vocabulaire. Les enfants, entre 5 et 12 ans, seront accueillis quel que soit leur niveau de langue. 9:30am-12:30pm. 290 dollars par semaine. Il est demandé d’enregistrer ses enfants au moins 3 semaines avant le début du camp. Governors Pond Cir, Alexandria VA. Site.

CommuniKids

Créée par des parents dans la région de DC en 2005, l’école propose au total neuf semaines de « summer camps » dès le 22  juin jusqu’au 21 août 2020. Plutôt pour les tout-petits, les bambins doivent avoir entre 2 ans et demi et six ans et demi pour être accueillis dans le centre situé à Falls Church. Au programme : une immersion complète en français et beaucoup d’activités en extérieur autour des cultures et de l’art. Le centre propose des programmes pour la journée 9am-3pm ou par demi-journée. Possibilité de garderie à partir de 8am et après 3pm. 442 dollars la semaine, 287 dollars pour des demis-journées. 115 Hillwood Ave, Falls Church, VA. Site.

150 ans de l’histoire des jeans Levi’s racontés au Contemporary Jewish Museum

En 1873, Levi Strauss, à la tête d’une société de textile et de quincaillerie à San Francisco, s’associe à Jacob Davis, un tailleur d’origine lituanienne de Reno dans le Nevada, pour déposer le brevet du premier pantalon d’homme à rivets: le premier “jean”, le Levi’s 501, est né. Près de 150 ans plus tard, le succès de la marque ne se dément pas. Au delà de l’objet en denim, le Contemporary Jewish Museum de San Francisco retrace l’épopée de la marque, en soulignant sa capacité à se réinventer et à transcender les modes et les époques.

Le brevet de Levi Strauss et Jacob Davis, 1873

Tout commence en Bavière, à Buttenheim: le 26 février 1829 naît Löb Strauss, qui prendra par la suite le nom de Levi Strauss. Orphelin de père à 17 ans, il part avec sa mère et sa soeur pour l’Amérique, afin de fuir les persécutions dont les Juifs font l’objet. Il s’établit d’abord à New York, puis la ruée vers l’or le pousse à déménager à San Francisco, où il fait fortune, non pas en se joignant aux chercheurs de pépites, mais en fondant une entreprise qui fournit tous les objets du quotidien qu’utilisent ces derniers, en particulier le textile. Levi Strauss s’installe d’abord sur Battery et Pine, puis déménage après le tremblement de terre de 1906 sur Valencia street, où sa manufacture compte près de 1500 machines à coudre. La première salle d’exposition retrace le début de Levi’s, et permet d’admirer salopettes et jeans datant des années 1900 et encore très bien conservés.

Jean datant du début 20e siècle.

On assiste ensuite à plusieurs transformations successives de la marque, dictées par plusieurs événements historiques, à commencer par la mort de son fondateur en 1902. Après la fin de la ruée vers l’or, Levi’s joue sur la mythologie du Far West et des cowboys. Ces derniers portent d’ailleurs volontiers les jeans de la marque, et les femmes s’y mettent avec le lancement d’un jean leur étant destiné en 1934.

Un jean utilisé pour remorquer une voiture

Le 501 continue à séduire par sa résistance aux tâches les plus ardues: un jean ayant servi à remorquer une voiture, faute d’équipement adéquat, a d’ailleurs valu une lettre d’éloge dithyrambique de la part de son propriétaire à son fabricant.
Le jean Levi’s devient un incontournable de la culture populaire. Dans L’équipée sauvage en 1953, Marlon Brandon popularise l’image du rebel en Levi’s, Marylin Monroe le porte ultra moulant dans “Les Désaxés”. La marque lance le patte d’eph’ en 1969, symbole du mouvement hippie, puis les rappeurs s’approprient des formes plus amples dans les années 1980; les costumes ayant servi dans le film Straight outta Compton, qui raconte l’ascension de Dr Dre, Ice-Cube et Eazy-E des quartiers pauvres de Los Angeles à la renommée internationale.
L’exposition souligne également l’action philanthropique de Levis’: dès 1897, son fondateur crée des bourses d’études pour des étudiants souhaitant entrer à l’université de Berkeley; dans les années 1980, Levi’s est l’une des premières entreprises américaines à apporter publiquement son soutien à la communauté LGBTQ, durement touchée par l’épidémie de SIDA, en faisant d’importants dons à la première clinique spécialisée dans cette maladie, fondée en 1983 à San Francisco.

L’éternel 501 de Steve Jobs

Le clou de l’exposition est sans doute la profusion de vêtements Levi’s portés par des stars, et rassemblés pour la première fois au Contemporary Jewish Museum. Steve Jobs portait toujours le même uniforme: un col roulé noir Issey Miyake, des baskets New Balance, et un 501 bleu. Andy Warhol a sérigraphié son jean préféré, et avait déclaré qu’il souhaitait le porter lorsqu’il mourrait.

A gauche, le 501 d’Andy Warhol; à droite, une sérigraphie inspirée par le jean préféré de l’artiste
A g., les tenues de scène de Lauryn Hill, pendant sa tournée “The miseducation of Lauryn Hill”; à d., le mini short en jean de Madonna, porté lors du Girly Show tour de 1993.

Aux MTV Videos Music Awards de 2001, c’est un 518 Superlow bootcut qu’arborait Beyoncé, tandis que Madonna portait un short en jean et des collants résille lors de son Girlie Show Tour de 1993. Albert Einstein, lui, se séparait rarement de son blouson Levi’s Cossack en cuir: il date des années 1930, et reste étonnamment contemporain.

“Levi Strauss, an history of American Style” permet de découvrir, à travers plus de 250 objets, la riche histoire d’une marque locale qui a su devenir une icône mondiale. Pour l’anecdote, Levi Strauss, lui, n’a jamais porté de 501, une création que le riche marchand avait imaginé pour la classe ouvrière de l’époque. Le Juif émigré à 17 ans était sans doute loin d’imaginer que sa marque serait portée par les plus grands.