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Que faire pendant Black History Month à Miami ?

Comme chaque année en février, les États-Unis célèbrent Black History Month. Initié en 1976, cet événement permet de mettre en lumière l’histoire et la culture de la communauté afro-américaine. À Miami, une série d’expositions, de spectacles et de rencontres sont organisés jusqu’à la fin du mois.

« Assumez-vous et soyez fiers de vous », assure, dans un large sourire, la Française Guylaine Conquet qui, à travers son projet « Just Afro », un ensemble de tableaux représentant sa vision et l’histoire des cheveux naturels, tente de démonter les clichés sur les cheveux crépus. Originaire de Guadeloupe, l’artiste peintre partagera son aventure capillaire, du rejet à l’acceptation et de l’embarras à la fierté, lors de la conférence Got Culture? qui se tiendra le jeudi 6 février à 7pm au Studio 18 à Pembroke Pines. Ses oeuvres seront par ailleurs exposées le samedi 21 février à l’International School of Broward. 1101 Poinciana Dr, Pembroke Pines – Infos et réservation ici

Depuis plus de trente ans, de jeunes danseurs et chorégraphes font perdurer la mémoire d’Alvin Ailey, l’une des figures emblématiques de la danse afro-américaine. Actuellement en Floride, la compagnie new-yorkaise Ailey II présentera sa dernière création, mêlant modern jazz, ballet et danse contemporaine, le samedi 8 février à 7pm sur la scène de l’Adrienne Arsht Center à Downtown Miami. 1300 Biscayne Blvd, Miami – Infos et réservation ici

À l’occasion du Black History Month, vous pourrez aussi vous imprégner de la culture afro-américaine en arpentant les rues d’Overtown, surnommé le « Harlem du Sud », le temps d’un Historic Overtown Walking Tour. Organisées du mardi au dimanche jusqu’au samedi 29 février, ces visites guidées à pied permettent d’en apprendre davantage sur l’histoire de ce quartier de Miami en poussant les portes notamment de certains bâtiments ayant accueilli des personnalités comme Martin Luther King, le pianiste Duke Ellington, Muhammad Ali ou encore Dana Dorsey, l’un des premiers millionnaires afro-américains en Floride. Point de rencontre devant le Dunns Hotel – 1028 NW 3rd Ave, Miami – Infos et réservation ici

Les notes de jazz, un genre musical profondément enraciné dans la culture afro-américaine, résonneront au coeur du Historic Lyric Theater dans le quartier d’Overtown à Miami. La mythique salle de spectacle, où plusieurs grands noms de la chanson comme James Brown, Ray Charles, Aretha Franklin et Ella Fitzgerald se sont illustrés, accueille le Melton Mustafa Jazz Festival du vendredi 28 février au dimanche 1er mars. Trois jours de festivités durant lesquels de nombreux musiciens se succéderont sur scène. 819 NW 2nd Ave, Miami – Infos et réservation ici

Les amateurs de gospel, quant à eux, se presseront le dimanche 9 février à 5pm au South Miami-Dade Cultural Arts Center à Cutler Bay afin d’assister à la huitième édition du Gospel Fest en présence notamment du pasteur William Murphy ou encore du jeune prodige Caleb Serrano, tout juste âgé de sept ans. 10950 SW 211 St, Cutler Bay – Infos et réservation ici

Enfin, un vent musical soufflera également sur l’Adrienne Arsht Center à Downtown Miami à l’occasion du Free Gospel Sunday qui mettra en vedette, le dimanche 23 février à 4pm, The Brown Singers, une chorale familiale qui vous fera vous déhancher et taper des mains en rythme. 1300 Biscayne Blvd, Miami – Infos et réservation ici

Amuse Bouche rime avec stand-up comedy chez Melody à Los Angeles

Vous reprendrez bien un amuse-bouche ? Surtout s’il se consomme entre deux éclats de rire. Le bar-restaurant Melody à Los Angeles accueille le pop-up Amuse Bouche, le 11 février. Organisée par Karl Hess, qui co-anime le podcast Yelling About Pâté, la soirée mêlera comédie, vins naturels et petits plats de chefs de renom.

Cette fois, le menu sera concocté par Jonathan Whitener (All Day Baby) et Ryan Costanza (Freedman’s) – bouchées inclues dans le prix du billet. Sur la scène, dès 8:15pm, les one-(wo)man shows de Kristen Schaal, Moshe Kasher et Ian Edwards se succéderont. La soirée se poursuivra sur les sons de DJ R-Rated.

Soirée champagne chez l’Ambassadeur!

Cette soirée est pour vous! Une des adresses les plus prestigieuses de DC; les champagnes les plus raffinés et la compagnie de la crème de la crème francophile…

La Chambre de Commerce franco-américaine de DC organise le 6 février son cinquième cocktail-gala “La Soirée Champagne” à la résidence de l’Ambassadeur de France Philippe Etienne. Vous pourrez y déguster les meilleures bulles mais aussi du Château Pommard.

Les Champagnes:

  • Champagne Roger-Constant Lemaire Collection Cuvée Roger-Constant Lemaire (vendu $685 la bouteille, et produit à raison de seulement 1,200 bouteilles par an). 
  • Champagne Roger-Constant Lemaire Cuvée Trianon 
  • Champagne Roger-Constant Lemaire Rose de Saignée 
  • Champagne CARBON Special Edition 2002 Bugatti Anniversary 110th.

Plus d’information et tickets ici.

Dolc-e-Vita, les scooters électriques d’un couple de Bretons qui veut électriser les Etats-Unis

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La dolce vita caractérise, pour beaucoup, la douceur de vivre à l’italienne. Pour Horace Bertaux et Anne-Lise Guichaoua, ce terme est synonyme de business. Le couple de Français a créé Westart à Los Angeles, une société au travers de laquelle ils vendent leurs scooters électriques Dolc-e-Vita et les produits dérivés Bord de mer (doudounes, serviettes de plage, casquettes devraient arriver à l’été 2020). Pour présenter leurs marques au public, ils ouvriront officiellement les portes d’un showroom, le dimanche 9 février.

Au départ, ils avaient l’idée de développer un service de trottinettes électriques dans la cité des anges, à l’instar de ce que faisait leur ami Nicolas Goldzahl -créateur de l’émission E=M6- à Paris. Mais, quand ils débarquent en mars 2018, il est déjà trop tard. Les Lime et Bird ont déjà commencé à envahir les rues de la ville. “Un tsunami arrive concernant les déplacements urbains, les Américains sont prêts à passer le cap de l’électrique, à utiliser des transports alternatifs. Un changement de mentalité s’opère”, s’enthousiasme Horace Bertaux. “A Los Angeles, le climat est propice, les rues sont larges et sécurisées et les pistes cyclables se multiplient”, ajoute-t-il, concluant son argumentaire. Le couple de Bretons décide alors de se concentrer sur un autre mode de transport : les scooters électriques. Pour cela, il s’associe à 2Twenty, lancé par Nicolas Goldzahl.

“Aux Etats-Unis, il n’y a pas de mot pour scooter. La seule référence est Vespa. Nous voulons que les générations futures utilisent Dolc-e-Vita à la place.”

Le couple commercialise un modèle qu’il nomme Dolc-e-vita. Il rappelle les scooters rétro iconiques des années 70 dans son esthétique, et combine la technologie moderne (phare LED, moteur électrique, frein à disque avec double piston). Produit en Chine et vendu au prix de base de 4.000 dollars (sans les taxes), il a la particularité de disposer d’une batterie en lithium amovible, lui permettant de rouler pendant 35 miles. “Les scooters seront bientôt customisables, avec notamment des roues blanches”, vend Horace Bertaux, novice dans le secteur.

Une aventure entrepreneuriale et personnelle

Avant de se dédier aux deux-roues, le Breton a développé le métier de “general contractor” en France dans les années 90, au travers de la société Facet -revendue en 2016. Anne-Lise Guichaoua a, de son côté, entrepris une première reconversion, passant de l’industrie pharmaceutique aux sciences humaines. Depuis leur rencontre, il y a une dizaine d’années, ils nourrissaient ensemble le projet de démarrer une aventure entrepreneuriale à Los Angeles. “Un rêve de gosse” démarré sur fonds propres, assure Anne-Lise Guichaoua, qui, plus jeune, avait été expulsée de la cité des anges pour y avoir travaillé illégalement.

Mais le rêve américain est semé d’embûches pour les deux sexagénaires. “Faire certifier le produit avec la norme antipollution EPA, obtenir les autorisations du DMV -qui multiplie les erreurs-, ce fut le parcours du combattant”, reconnaissent-ils. A cela, il fallait aussi ajouter les difficultés en raison de leur absence de “credit score”, de numéro de sécurité sociale et les taxes de 25% imposées par Donald Trump sur les produits chinois. Mais ils voient le verre à moitié plein : “la réglementation californienne est tellement stricte qu’on n’aura aucun soucis à vendre nos produits dans les autres Etats américains.”

Et ils croient à une croissance à l’échelle nationale. “Il y a 2-3 ans, seulement 5.000 scooters étaient vendus sur les Etats-Unis. On est à un moment charnière, les ventes de motos augmentent de 5% par an”, claironne Horace Bertaux. Pour se développer, il veut s’associer avec des distributeurs de vélos électriques pour obtenir des points de vente. “Puis, pour toucher plus massivement, on veut lancer une franchise, ce pourquoi on a créé une identité forte”, ajoute Anne-Lise Guichaoua.

Ce ne sont pas les seuls à vouloir faire la différence sur ce nouveau marché : Vespa prévoit notamment une sortie américaine de son modèle électrique aux allures contemporaines. Une concurrence qui n’effraie pas les Bretons, qui croient autant en leur produit qu’aux galettes de leur région natale.

La Baie de San Francisco, paradis des brasseries artisanales

Depuis 12 ans, c’est un évènement incontournable. Le festival « SF Beer Week » célèbre la bière artisanale locale pendant 10 jours. Et ce, à travers toute la baie. L’idée : découvrir la richesse des bières de la région et mettre en valeur son héritage. Car on ne le sait pas toujours, mais l’histoire de la bière ici est aussi vieille que la ville.

San Francisco a inauguré sa première brasserie en 1847 et a été considérée comme le cœur florissant de cette industrie durant tout le XIXème siècle. Si le tremblement de terre de 1906 et la prohibition ont malmené les brasseries locales, certaines ont résisté, et, fortes de leur savoir-faire, elles ont inspiré de jeunes pousses.

Aujourd’hui, San Francisco fait partie des capitales brassicoles très actives et toute la baie suit le mouvement. Avec des touches d’originalité dans les recettes – parfois agrémentées de yerba mate ou de basilic – ou dans les lieux de dégustation, comme le sentier de la bière, à Concord. Voici quelques endroits réputés pour en profiter.

Anchor Brewerey
Dans le quartier de Potrero Hill, c’est l’une des plus vieilles brasseries artisanales des États-Unis. Son histoire remonte à la ruée vers l’or. Et c’est ici que la Steam Beer («bière vapeur » issue d’un procédé de fermentation avec de la levure à haute température), a bâti sa renommée. Les lieux sont à visiter même si l’on n’est pas amateur de mousse. Toutes les infos ici.

Toronado
Direction le quartier hippie d’Haight-Ashbury où se trouve ce temple de la bière. Une fois oublié l’aspect sombre et négligé du bar, on peut apprécier une carte d’exception. Avec sur l’ardoise, un choix varié et rare. À quelques rues, Magnolia Brewing Company concocte des bières en fût dans les sous-sols du pub.

21st Amendment Brewery
Ce bistro-brasserie confortable de SOMA offre des bières inédites, aux parfums tropicaux par exemple. Des plats américains typiques, cuisinés avec des ingrédients locaux, les accompagnent.

Almanac Beer Co.
Du grain au verre, c’est le crédo de cette immense brasserie qui sélectionne tous ses produits en Californie du Nord. Située sur l’île d’Alameda, on peut visiter l’usine et leur jardin accueille les enfants. Un peu plus loin, Faction Brewing, sur l’ancienne base navale, offre une vue imprenable sur SF.

Triple Rock
Ambiance cosmopolite et animée dans cette brasserie historique du centre de Berkeley. Connue pour encore utiliser du matériel d’époque, ses deux créateurs sont vus comme des pères fondateurs des bistrots-bières. Toute proche, Jupiter, nichée dans une ancienne écurie du XIXème , propose de déguster bières et pizzas, au son de musique live dans un jardin chauffé. Charmant.

A Washington DC, un Alsacien veut faire vivre ses traditions

René Vojel est originaire de Elsenheim, un village situé à 15 kilomètres de Strasbourg, la capitale alsacienne. Après avoir fait carrière comme éducateur social dans une prison autour de Strasbourg, puis dans un établissement pour aider les femmes battues, il rencontre son épouse qui travaille dans la diplomatie américaine. Sa vie prend alors un tout autre chemin. Ensemble, ils commencent à voyager, et tous les trois ans, ils changent de pays.

Après le Sri Lanka et le Québec où il a lancé une association d’Alsaciens, il est arrivé à Washington D.C. en juillet dernier. ”Dans l’association Les amis d’Alsace à Québec, il y a maintenant 120 membres”, confie-t-il avec fierté. Après cette belle aventure, René espère renouveler l’expérience avec le lancement d’une association d’Alsaciens à Washington DC.

Alors que l’idée le taraude, René Vojel échange avec le président de l’Union internationale des Alsaciens pour avoir le feu vert et ouvrir une nouvelle association à Washington. “J’ai été très bien accueilli, avec le soutien de Washington Accueil et du Comité tricolore, ainsi que de l’ambassade”, explique le gardien des traditions alsaciennes.

Pour l’instant, René explique que “25 familles alsaciennes sont intéressées par la réunion et la création d’une association”. Selon lui, le but de l’association est “de maintenir la culture et le dialecte alsacien et faire connaître la culture aux autres“. Pour la première rencontre, les membres vont définir ensemble le but de l’organisation et les événements à développer. “La première manifestation culturelle le 1er mai prochain, avec le soutien de Washington Accueil, est un concert de Charlotte Vix, une chanteuse qui a gagné le concours de chant alsacien d’Stimme en 2019“. 

D’autres dates-clefs, des événements importants pour les Alsaciens, seront à l’ordre du jour de la réunion, comme le Fan Day, le dernier week-end de juin pour la promotion de l’Alsace avec une soirée musicale et gastronomique. Mais aussi le 6 décembre pour la Saint-Nicolas, très fêtée en Alsace. “Ce sont des dates fixes qui sont déterminées par l’Union des Alsaciens“. En septembre, René Vojel espère que le long-métrage de Benjamin Steinmann, “In Memoriam”, qui passera par New York, Chicago Boston, sera aussi programmé pour Washington D.C.. “Le film parle des soldats alsaciens forcés à être dans l’armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale“, explique-t-il. 

René souligne que “bien sûr la gastronomie aura une place importante avec les choucroutes et les tartes flambées“. D’ailleurs, il confie qu'”il a déjà été demandé de faire une soirée choucroute“. Le planning sera selon les envies des membres : “pourquoi pas une dégustation de vins, par exemple, avec la reine des vins d’Alsace”. À Washington D.C., il y a très peu d’associations de région.La seule autre organisation du genre est l’Amicale des Ch’tis“, rappelle l’Alsacien.

Rendez-vous le 7 février à 5.30pm, à la Maison française de l’Ambassade ou contactez René Vojel par email : rcpvogel@gmail.com.

Les clichés hollywoodiens de “Vanity Fair” vous font vivre les Oscars au Annenberg Space for Photography

Alors que la saison des Oscars bat son plein, le centre Annenberg Space for Photography met sous les projecteurs le glamour hollywoodien. Organisée du 8 février au 26 juillet, l’exposition “Vanity Fair: Hollywood Calling” offre un regard nouveau sur les célébrités et les soirées à travers l’objectif du magazine américain.

Près de cent-trente photographies, réalisées par plus de 50 photographes dont Annie Leibovitz, seront affichées. On trouvera notamment des trésors comme un cliché de Quentin Tarantino à l’époque où il écrivait “Pulp Fiction” ou un où Lady Gaga et Mark Ronson trinquent en 2019…

Plus qu’une collection de photos de célébrités, cette exposition vous donne l’impression d’assister à la légendaire soirée post-Oscar du magazine sur papier glacé, avec une entrée sur tapis rouge, une fausse horde de paparazzis… En outre, le public pourra découvrir, en exclusivité, le documentaire d’Alex Horwitz sur la réalisation du numéro Hollywood 2020.

Passez une soirée avec l’acteur Samy Naceri à Los Angeles

Star emblématique des années 2000, notamment grâce à la saga “Taxi”, Samy Naceri est une personnalité populaire que les Français n’ont pas oubliée. Ils auront l’occasion de partager un moment avec lui à l’occasion de l’événement A Night with Samy Naceri, le samedi 15 et dimanche 16 février, à la Promenade Playhouse à Santa Monica.

L’acteur donnera une Master class. Outre “Taxi”, film dans lequel il campait le rôle de Daniel sillonnant Marseille au volant d’un taxi Peugeot 406 blanc trafiqué, il est apparu dans plusieurs longs-métrages comme “Cyprien”, “Astérix au Jeux Olympiques”, “Le Choc des Titans”, “Alibi.com” et “La Crème de la crème”. Après la projection de séquences dans lesquelles on le voit jouer, la soirée mettra en valeur sa carrière, puis il répondra aux questions du public et livrera ses techniques d’acteur. Enfin, les fans de Samy Naceri pourront conclure la soirée en partageant une photo avec leur idole.

Siba Giba, l’historien du hip-hop à Brooklyn

Si vous aimez le hip-hop -ou la musique tout court- et New York, ce cadeau est pour vous. Ce podcast, réalisé par le chanteur et compositeur Hippocampe Fou, Français installé -pour quelques semaines encore- à Brooklyn, part à la rencontre de Siba Giba, artiste franco-américain, batteur, rappeur, producteur et historien du hip-hop. 

Siba a vécu des moments-clés de l’histoire du hip-hop à New-York et Paris. Retour sur son parcours atypique puis balade dans les rues de Brooklyn sur les traces de Biggie Smalls (The Notorious B.I.G.) et Ol’ Dirty Bastard. 

Ces 40 minutes de podcast sont une plongée dans l’histoire du rap et de New York mais aussi une conversation entre deux amoureux du genre, et deux praticiens. Hippocampe Fou a décidé de lancer une série de podcasts, qu’il appelle “L’Apprenti Sourcier”. Ce premier épisode est le numéro zéro, partagé avec vous en avant-première.

Après avoir écouté le podcast, venez retrouver Hippocampe Fou: après un peu plus de deux ans à Brooklyn en famille, il repart prochainement en France et fête son départ avec un concert “familial” samedi 8 février à Brooklyn à Littlefield (à 4 pm). 

Quatre jeunes talents de la musique classique en concert au Consulat

Ils sont jeunes, ils sont talentueux et ils sont à découvrir le 12 février au Consulat de France de New York.

Organisé par l’Entraide Française de New York, le concert réunit quatre jeunes talents pour un programme composé d’oeuvres de Haydn, Tchaikovsky, Poulenc, Bloch. Au violon Virgil Boutellis-Taft est un habitué des concerts de l’Entraide. Il joue régulièrement avec les plus grands orchestres européens et américains et sort ce mois-ci un nouveau CD enregistré avec le Royal Philharmonic Orchestra de Londres.

Au piano, Rieko Tsuchida, est encore une très jeune virtuose, mais elle joue sur les plus grandes scènes mondiales depuis plus de dix ans. Elle a fait ses débuts au Carnegie Hall en 2009 à l’âge de 14 ans. Née au Japon, elle a été formée au conservatoire de San Francisco.

Jeune diplômée du conservatoire de Paris, Elsa Bonnet, pianiste, se produit régulièrement en solo à travers l’Europe. Adam Leites, Français également, au hautbois, complète de quatuor de jeunes talents.

L’Entraide Française est une association qui vient en aide aux Français et Franco-américains en détresse.

Écoles bilingues : ne négligez pas la pensée critique des enfants

(Article partenaire) L’enseignement bilingue immersif a le vent en poupe aux États-Unis. Cependant, l’insertion d’une deuxième langue à l’école peut parfois faire de l’ombre à d’autres enseignements importants.

À New York, l’équipe pédagogique de la Science, Language & Arts International School (SLA), une école d’immersion en français et mandarin, a mis au point une approche unique qui permet non seulement de développer une seconde langue, mais aussi les fonctions exécutives (compétences cognitives qui nous permettent d’agir de façon organisée pour atteindre nos objectifs) et les compétences de pensée critique de l’enfant, caractéristiques essentielles à son bon développement et qui sont trop souvent ignorées dans l’éducation classique.

L’école a ainsi identifié 10 compétences clés permettant de développer la pensée critique des élèves du primaire. Ces compétences sont enseignées aux élèves dans les différentes langues d’immersion en suivant la méthode “en spirale” qui permet de revenir sur un concept afin d’ajouter un niveau de complexité pour le comprendre en profondeur, tout cela en développant le niveau de sophistication du langage.

De même, les fonctions exécutives du cerveau de l’enfant sont développées en français ainsi qu’en anglais en intégrant l’exercice de ces compétences dans l’enseignement de la langue cible. Par exemple, les enseignants du SLA intègrent la pratique de l’arithmétique mentale dans leurs routines quotidiennes. À l’époque des smartphones, le calcul mental est de moins en moins pratiqué : pourtant, la capacité à calculer mentalement est non seulement une compétence computationnelle et relationnelle essentielle, mais elle est également liée à la mémoire de travail (mémoire à court terme permettant d’enregistrer des informations de manière temporaire afin de réaliser une tâche particulière – un raisonnement par exemple) et aux centres de langage du cerveau. Chez SLA, cette compétence est travaillée en français (et pour les élèves qui suivent le programme du mandarin, en mandarin) pour maintenir et développer cet important muscle dans la langue cible.

Photo : Science Language & Arts International School

Le langage n’est pas séparé de la pensée

Concrètement, que faut-il tirer de tout cela ? Que le langage n’est pas séparé de la pensée. Les compétences essentielles de pensée critique et de fonctionnement exécutif doivent être intégrées dans un programme bilingue afin de donner tous les outils à nos enfants pour se développer pleinement.

Science, Language & Arts International School, parmi une poignée d’établissements d’enseignement d’élite, privilégie ces enseignements et le développement de ces compétences extrêmement importantes au cœur de son programme, ce qui est d’autant plus rare pour une école d’immersion. Les enfants de la SLA sont pour ainsi dire tous trilingues : en français, en anglais, et dans la langue toute aussi importante de la pensée critique.

Article de Jennifer Wilkin, linguiste et directrice
de la Science, Language & Arts International School.
Téléphone : 718-636-3836
Email : info@slaschool.org
Site web de l’école

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À Des Moines, des Français au coeur des caucus de l’Iowa

“Il n’y a pas de pression, c’est un honneur de voter en premier”. Linda Sabic fait partie des Franco-américains qui participeront, lundi 3 février, aux caucus démocrates de l’Iowa, première étape dans la désignation de l’adversaire de Donald Trump à la présidentielle de 2020. Agent immobilier installé depuis 2001 à Des Moines, la capitale de cet Etat rural de 3 millions d’habitants au coeur des Etats-Unis, la Française avoue ne pas savoir pour qui elle votera. Mais elle est sûre d’une chose: elle ne prendra pas sa décision à la légère. Après tout, le reste du pays la regarde. “Il y a un sens de responsabilité. Je le prends très au sérieux“.

Même si l’Iowa envoie peu de délégués (49) à la convention de juillet où le candidat du parti démocrate sera officiellement intronisé, l’Etat joue un rôle important dans le processus d’investiture. Une victoire dans l’Iowa, même relative, permet d’engranger un surplus de donations et de crédibilité avant le reste des primaires et des caucus dans les autres Etats américains, à commencer par le New Hampshire dès le 11 février. À noter que les républicains de l’Iowa tiendront leur caucus le même jour, mais leur issue de ne fait guère de doute.

“Saturation”

Depuis des mois, les habitants de Des Moines et des autres villes de l’Etat sont bombardés de SMS, d’appels, de spots publicitaires, de lettres envoyées par les différentes campagnes. Sans compter les visites de volontaires faisant du porte-à-porte. Pour les quatre Français de la ville réunis pour parler des caucus dans les locaux de l’UFE Iowa (Union des Français de l’étranger) à Des Moines, vendredi, par le président de l’association Bruno Eliazord, c’est trop. “C’est comme un disque rayé. On commence à en avoir marre“, lance Corinne Zaragoza, une ancienne chercheuse médicale qui vient de publier des livres de littérature fantastique.

C’est la saturation, ajoute Nicolas Percheron, un Franco-américain qui vit à Des Moines depuis 19 ans. Ça commence à devenir long. Avec l’argent qui va dans les publicités à la télé ou la radio, on en prend une couche. En plus, ce sont des pubs négatives. Les candidats se critiquent les uns et les autres et ne parlent pas de ce qu’ils voudraient faire pour améliorer l’Etat ou le pays“. Ce papa de deux enfants comprend les critiques qui sont faites aux caucus, notamment le caractère public du scrutin. Dans les caucus, les électeurs se répartissent physiquement dans le lieu du vote (un gymnase, une cafet’ ou même dans une maison) en fonction de leurs candidats, sous le regard des autres électeurs. Malgré tout, cet ancien de la restauration reconverti dans l’assurance fera le déplacement. “Pour moi, c’est un droit et un devoir civique. Ceux qui peuvent aller voter doivent y aller. L’Iowa donne une bonne idée de ce qui peut advenir dans quelques mois lors de l’élection générale. Ça donne le ton“.

Nathalie Girod, qui appartient au groupe d’électeurs le plus important de l’Iowa, à savoir les indépendants, n’ira pas aux caucus le 3 février car elle n’arrive pas à faire le tri parmi les candidats qui se présentent. “Tout ce que je sais, c’est que je ne veux plus de Trump. J’irai voter en novembre, pour l’élection présidentielle“, précise cette créatrice française avec trois ans de Des Moines au compteur.

En tout cas, nos Français sont heureux de voir leur ville d’adoption sous le feu des projecteurs, même si cela ne va pas durer. Des Moines, comme ailleurs dans “flyover country” (surnom donné à la zone centrale du pays que les habitants aisés des grandes villes du littoral survolent sans s’y arrêter) connait un boom démographique à la faveur de prix de l’immobilier bas, en particulier ses quartiers ouest (Urbandale, Waukee, West Des Moines…). “Ce n’est plus la ville d’il y a vingt ans. Il y a beaucoup de communautés hispaniques, africaines et européennes maintenant“, estime Linda Sabic. “Il y a beaucoup d’opportunités ici et une bonne qualité de vie. Les habitants de l’Iowa sont gentils, honnêtes. “Iowa Nice” n’est pas une légende“, renchérit Nicolas Percheron.

Même si l’UFE, avec ses images de Paris au mur, sa télé branchée sur France 24 (et ses bouteilles de vin au frais) est l’un des seuls ponts qui leur reste avec la France, nos Français de Des Moines peuvent compter sur les autres habitants de la ville pour leur rappeler d’où ils viennent. Le nom “Des Moines” est le fruit de la rencontre entre des explorateurs français Jacques Marquette et Louis Joliet ayant parcouru la vallée du Mississippi et la tribu locale des Moingona au XVIIe siècle. “On nous demande souvent comment on prononce Des Moines, s’amuse Corinne Zaragoza. Et quand on regarde le drapeau de l’Iowa (un bannière tricolore similaire à la française avec un aigle au milieu, ndr), on a l’impression de voir celui de la France !“.