Noël approche à grands pas et toutes ses traditions. Pour parfaire votre menu, voici une sélection de magasins qui proposent des bûches de Noël à commander généralement avant le 23 décembre.
Fresh Baguette
Les bûches de Noël de Fresh Baguette doivent être commandées deux jours à l’avance. Pour les “pastry buches”, comptez $15 pour 2 personnes, $30 pour 4 personnes, $44 pour 6 personnes et $56 pour 8 personnes. Quand aux “bûches roulées”, $13.50 pour 2, $27 pour 4, $38 pour 6 et $48 pour 8. Au menu, la bûche Elegance ( chocolat, cœur chocolat, mousse chocolat), la Lemon Berry (Coeur framboise & fraise, mousse au citron), la Poire Caramel (avec ganache chocolat blanc et caramel beurre salé) et enfin la Roulée Chocolat (ganache chocolat, biscuit chocolat). Fresh Baguette a 3 magasins situés à Bethesda (4919 Bethesda Avenue), à Georgetown (1737 Wisconsin Ave), et à Rockville (804 Hungerford Dr). Il est facile de passer commande en ligne avec l’application Fresh Baguette ou sur leur site internet.
Tout de Sweet
A Bethesda, Jérôme Colin, de Tout de Sweet, propose une sélection de bûches traditionnelles ainsi que des créations un peu plus originales pour les fêtes de fin d’année. Côté tradition : chocolat ou vanille pour $47/$59 et pistache-chocolat blanc pour $48/$60. Pour les explorateurs culinaires, deux bûches plus sophistiquées : caramel, cannelle et mousse au chocolat pour $52/$64 et la bûche “Ruby” avec du chocolat doré pour $53/$65. 7831 Woodmont Avenue, Bethesda. Tel: 301-951-0474.
Pâtisserie Poupon
Pâtisserie Poupon à Georgetown vous réserve quatre parfums de bûche de Noël du 6 au 31 décembre: Grand Marnier, Forêt Noire, chocolat et noisette pour des prix allant de $42 à $89 selon les tailles (pour 6, 10 ou 20 personnes). La pâtisserie a également d’autres sucreries comme son arbre de Noël en macarons! 1645 Wisconsin Ave NW, Washington. Tel: 202-342-3248.
Ladurée
Pour son troisième Noël à Washington, Ladurée concocte une collection gourmande de créations sucrées comme la bûche “Atoca”, la signature du chef pâtissier canadien, à base de sirop d’érable et de cranberries ($9,50 pour une part, $76 pour six à huit personnes). Pour les amateurs de fruits rouges, des bûches à la framboise au macaron sont disponibles à la vente. Les bûches individuelles ($8,50) et les bûches pour 6 à 8 personnes ($68) sont en vente dès maintenant. 3060 M St NW, Washington. Tel: 202-737-0492.
PAUL
Du côté de la célèbre boulangerie PAUL, on trouve trois bûches: La Délicieuse (framboise, spéculos et vanille de Madagascar), L’Intense (chocolat noir intense, éclats de fèves de cacao et caramel coulant au beurre salé) et La Fabuleuse (compote de pommes, caramel au beurre d’Isigny et au sel de Guérande). Bûche pour 4 à $20, et 6 à 8 personnes $40. L’enseigne est présente à travers Washington et Bethesda.
Où trouver une bûche de Noël à Washington ?
Suivez l'installation du marché de Noël alsacien à New York
Après s’être exporté à Tokyo, Moscou ou encore Séoul, le marché de Noël alsacien prend ses quartiers à New York du 6 au 22 décembre. Une logistique importante puisque pas moins de 30 chalets ont été importés d’Alsace jusqu’à Bowling Green dans le sud de Manhattan.
Suivez l’installation du marché de Noël alsacien à New York
Après s’être exporté à Tokyo, Moscou ou encore Séoul, le marché de Noël alsacien prend ses quartiers à New York du 6 au 22 décembre. Une logistique importante puisque pas moins de 30 chalets ont été importés d’Alsace jusqu’à Bowling Green dans le sud de Manhattan.
Soirée Les Bronzés font du ski au Théâtre du Lycée Français de San Francisco
Quarante ans ça se fête, alors 40 ans de Bronzés ça se fête… aussi. Le théâtre du Lycée Français se donne à fond pour une soirée spéciale, ce 13 décembre, autour de la projection du film culte, sorti en novembre 1979.
Le dress code impose la tenue de ski, forcément. Puis vous aurez droit à un buffet savoyard, offert par le restaurant Matterhorn. Ouverture des portes à 6 pm, projection à partir de 7:15pm.
Le DJ Madéon à Houston
Après plusieurs années de silence, le DJ français Madeon signe son grand retour. Et notamment lors de la tournée The Good Faith Live Tour aux Etats-Unis. Il se produira à Houston, au Warehouse Live le 13 décembre, et à Dallas (House of Blues) le 12 décembre.
Ce concert permettra aux fans du producteur français d’électro de 25 ans de découvrir des titres de son futur album “Good Faith”, dont le single “Be Fine”, sorti en octobre.
Madeon, de son vrai nom Hugo Leclerq, s’est fait connaître en 2011, via son mashup “Pop Culture”, une vidéo qui a récolté plus de 50 millions de vues. Dès lors, il tourne à travers le monde tout en collaborant avec de nombreux artistes, dont Lady Gaga. En 2015, il était venu présenter l’album “Adventure” sur le sol américain.
Les créatrices de Micheline contre le gaspillage de la mode, un bandeau à la fois
La jeune marque de bandeaux Micheline organise son premier “pop-up store” le samedi 7 décembre à Williamsburg. Alexandra Waryn et Emilie Radola, les deux co-fondatrices, présenteront leur collection d’hiver, et la vente sera accompagnée de cocktails et d’un DJ.
Les “headbands” Micheline sont tous fabriqués à Brooklyn à partir de chutes de tissus de grandes marques et de grands couturiers. Alexandra Waryn et Emilie Radola, Françaises toutes les deux, se sont rencontrées en colocation à Brooklyn il y a trois ans et demi. “Nous sommes devenues proches rapidement, on parlait déjà de lancer un projet qui ait du sens”, se souvient Alexandra Waryn, 29 ans. “Alex m’a acheté une machine à coudre pour mon anniversaire en 2017. J’ai commencé à confectionner des vêtements et des accessoires, et de fil en aiguille, nous nous sommes mises à porter nos bandeaux créés et designés à la maison, et à en faire pour nos amies. Micheline était née”, ajoute Emilie Radola, 27 ans.
Cette dernière travaille dans la production et la manufacture de bijoux. Elle explique s’être rendue compte “qu’énormément de marques détruisent et brûlent leur fin de stock et parfois même des tissus qu’elles n’ont jamais utilisés afin qu’aucune autre marque ne se les approprie”. Partant de ce constat, les deux amies trouvent des fournisseurs dans le Garment District à Manhattan, qui jouent les intermédiaires en récupérant les fins de rouleaux de grandes marques. “Ça nous permet de créer des pièces d’exception faites avec des matériaux haut de gamme”, détaille Emilie Radola.
Alexandra Waryn travaille quant à elle dans l’industrie des médias. C’est elle qui gère le marketing de Micheline, une marque “qui incarne la French touch avec un côté un peu rétro, tout en gardant une auto-dérision qui fait partie de notre identité”, résume-t-elle. Une identité bien représentée sur l’Instagram et le site internet de la marque.
Les bandeaux Micheline étaient jusqu’ici disponibles en ligne et lors de pop-up privés. L’événement du 7 décembre est l’un des premiers du genre. “On vendait pour l’instant beaucoup en bouche à oreilles, dans nos cercles d’amies, et amies d’amies. Le pop-up de samedi sera une vraie vitrine pour nos produits. On aura l’occasion de tester le marché”, explique Emilie Radola.
A l’avenir, les deux amies souhaitent lancer un blog “pour mettre un visage sur notre identité et notre esthétique. On suivra les aventures, les mésaventures, la façon de vivre et de penser de Micheline dans la jungle de New York au XXIème siècle”, confie Alexandra Waryn. A plus long terme, les deux entrepreneuses espèrent travailler en direct avec les maisons de mode.
European Taste Experience : un pop-up qui met les marques françaises à l’honneur
Le point commun entre le jambon de Bayonne, la choucroute, les madeleines et l’huile d’olive? Vous pouvez trouver tous ces produits, et d’autres, dans le “popup store”, “European Taste Experience“, qui se tient jusqu’au 24 décembre dans l’épicerie du restaurant français O Cabanon, midtown.
Fondatrices de French Wink, une agence new-yorkaise qui aide des marques françaises à développer leur activité aux Etats-Unis, Claire Obry et Myline Descamps ont réuni 7 marques françaises et 34 produits dans ce lieu éphémère totalement relooké. « On a transformé le lieu en laboratoire français, raconte Myline Descamps. Tout a été très travaillé, c’est un jeu de design, de petits clins d’oeil pour rehausser l’ambiance et donner un feeling très frenchy ». Au-delà de la vente des produits, les deux créatrices créent tout un univers autour des marques, avec des dégustations et la projection de films en français. «Le marché américain évolue complètement, les choses bougent, et le pop-up store devient un moyen de contre-carrer le commerce traditionnel qui vieillit » explique Claire Obry.
Dans les rayons, choucroute au champagne (André Laurent), bonbons au miel et à la violette de notre enfance (Maison Barnier), galettes et madeleines (Saint Michel, jambon de Bayonne (Delpeyrat), huile d’olive (Bio Planète), fromages (Henri Hutin) et café (Malongo). Le pop-up, qui fait partie d’un vaste programme sur 3 ans (2018-2020) lancé par l’ANIA (l’Association Nationale des Industries Alimentaires) et mis en place par Business France avec le soutien de l’Union européenne, a pour but de renforcer la présence des entreprises agroalimentaires françaises et européennes aux Etats-Unis.
Les deux patrons français du restaurant O Cabanon Armel Joly et Alexandre Mur eux aussi jouent le jeu et proposent un ‘pop-up menu’ quotidien. Mercredi, les clients pourront commander la choucroute d’André Laurent et déguster un tiramisu au café Malongo, deux produits vendus sur place par French Wink. Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, il est possible d’acheter les produits en ligne.
Avoir un enfant à New York : comment se préparer
(Article partenaire) Que votre grossesse soit planifiée ou une heureuse surprise, trouver une équipe médicale qualifiée qui répond à vos attentes pour vos soins prénataux peut s’avérer une tâche délicate pour quiconque n’ayant pas grandi aux États-Unis. Quoique considéré comme étant un acte médical, la naissance reste un événement unique et exceptionnel. Contrairement aux autres type d’hospitalisations (qui ne sont jamais planifiées), la femme enceinte bénéficie d’un certain contrôle du lieu où elle sera suivie et où elle sera hospitalisée pour l’accouchement. Le docteur Georges Sylvestre, gynécologue obstétricien francophone basé à New York, vous propose 7 façons de bien préparer un heureux événement.
Minimisez vos coûts
Ce n’est pas ce à quoi l’on voudrait penser en premier, pourtant aux États-Unis il serait inconscient de ne pas penser aux frais médicaux liés à une naissance. Pour minimiser ces coûts, choisissez un médecin et un hôpital qui sont en réseau (“in network”) et acceptent votre police d’assurance-santé. Cela vous évitera des frais supplémentaires excessifs.
Prenez un cours de préparation à la naissance
Bénéficier d’une préparation physique et mentale est toujours une chose positive en amont d’un accouchement. Votre clinique ou hôpital peut aussi parfois vous recommander d’autres cours de préparation, à l’allaitement maternel et aux soins du nourrisson par exemple. Ceux-ci sont en général très utiles, surtout s’il s’agit votre premier enfant.
Complications de grossesse ?
Si vous êtes à risque de développer des complications durant votre grossesse, vous aurez peut-être intérêt à choisir un obstétricien formé en médecine fœto-maternelle. Ces médecins sont habitués aux patientes souffrant de conditions sous-jacentes comme le diabète, l’hypertension, l’obésité, celles qui attendent des jumeaux ou encore celles ayant eu recours à la fertilisation in-vitro.
Maison de naissances ou hôpital ?
Il y a à New York quelques maisons de naissances où des sages-femmes réalisent les accouchements hors du milieu hospitalier. Cela peut être convenable si tout se passe très bien mais une telle structure n’étant pas en mesure de gérer les imprévus qui peuvent survenir durant la naissance, un bon nombre de patientes sont transférées d’urgence à l’hôpital en plein milieu de leur travail. Un autre bémol est qu’il n’y est pas possible de recevoir une péridurale. Le docteur Sylvestre a la chance de travailler dans un hôpital qui bénéficie d’un centre des naissances « intégré ». Bien que les chambres de naissances ressemblent davantage à votre chambre à la maison, il est possible d’y gérer les urgences qui peuvent survenir en cours du travail, durant l’accouchement et immédiatement après la naissance.
Offrez-vous une doula
Une doula est une professionnelle qui n’est ni sage-femme, ni médecin mais est une experte de l’accompagnement. Concrètement, une doula offre un soutien non médical aux parents pendant la grossesse, la naissance et le postpartum. Elle informe, afin que les parents fassent leurs propres choix selon leurs valeurs, leur histoire et comprennent mieux ce qui leur est proposé. Si vous n’avez pas de doula et si votre conjoint ne se sent pas apte à prendre ce rôle, demandez à une votre sœur, votre mère ou une amie qui a elle-même accouché. Les études ont démontré que la seule présence d’une accompagnante diminue l’anxiété durant le travail et l’accouchement, et pourrait même diminuer votre risque de césarienne.
Préparez votre plan de naissance
Un plan de naissance est un document préparé à l’intention des professionnels qui vous accompagneront pendant l‘accouchement. Ce plan aide l’équipe médicale à mieux vous connaître et à savoir quels sont vos préférences, vos souhaits. La rédaction du plan est une bonne occasion de réfléchir avec votre partenaire aux divers choix qui s’offrent à vous comme vos préférences vis-à-vis du déclenchement du travail, le choix de vos accompagnants, la césarienne, l’allaitement, etc. Ce plan vous permettra de vous sentir plus en position de contrôle par rapport à votre accouchement.
Choisissez un médecin qui respectera vos choix
Choisissez un médecin qui soit vraiment à votre écoute et qui réponde à toutes vos questions. Par exemple, certains médecins présentent la péridurale comme étant la seule option pour gérer les douleurs durant le travail, cependant certaines femmes préfèrent une approche moins radicale et auront recours à l’hypnothérapie, aux massages ou à des techniques respiratoires.
Il y a à New York une douzaine d’excellents hôpitaux avec maternité et beaucoup d’excellents médecins. Choisissez judicieusement votre équipe !
Contactez le docteur Sylvestre au (212) 746-7844
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Matterhorn, un petit coin de Suisse au coeur de San Francisco
Une vache sur le trottoir, une silhouette de paysages alpins en façade…Il suffit de pousser la porte d’un immeuble plutôt anodin de Van Ness Avenue pour se retrouver immédiatement transporté dans les alpages suisses.
En septembre 2018, après des années de service, le restaurant Matterhorn fermait ses portes. Un an plus tard, il vient de réouvrir, avec à sa tête, Natalie Horwath et son mari Jason, des Américains épris de la Suisse, où ils ont passé plus de trois ans: “Pendant notre séjour helvète, je suis tombée amoureuse de leurs fromages, et de la convivialité des repas”, confie Natalie Horwath. “Depuis notre retour en Californie, qui date déjà de 2013, j’avais dans l’idée de recréer les recettes suisses que j’avais tant aimées.” Natalie et Jason Horwath expérimentent d’abord le concept en lançant des pop up raclette et fondue dans le Golden Gate Park en 2016:“Nous voulions nous assurer que les goûts plus prononcés de ces fromages trouveraient leur public aux Etats-Unis”, précise en souriant Natalie Horwath. “Les 14 pop up ont été un essai couronné de succès qu’il ne restait plus qu’à transformer.”
Le départ à la retraite des anciens gérants du Matterhorn tombe alors à pic: les Horwath convainquent rapidement le propriétaire des murs, lui-même suisse originaire du Valais, qu’il faut donner une deuxième vie au restaurant. “Nous avons gardé de nombreux éléments de l’ancien Matterhorn, comme les lampes et le mobilier en pin, que le propriétaire a fait venir de Suisse, auxquels nous avons ajouté des nouveautés, comme une vraie cabine de téléphérique datant de 1968, parfaite pour manger à deux. Mon mari a également installé un train électrique à l’arrière du restaurant, dans un décor directement inspiré par la Suisse.” Si Natalie Horwath règne sur la cuisine et la logistique, son mari s’est beaucoup investi dans la décoration et l’esthétique des lieux, tout en gardant son métier dans l’informatique.
Le fromage est naturellement mis à l’honneur dans la nouvelle disposition du Matterhorn: les meules de raclette et d’Emmental sont exposées dans une vitrine, bien en évidence aux yeux des convives. “Notre menu est simple, avec raclette et trois types de fondues, et quelques options sans fromage, comme le plateau de charcuterie ou les rösti. Nous mettons l’accent sur la qualité des ingrédients, bio pour la plupart et locaux autant que possible.” Les fromages sont principalement importés de Suisse et de France, avec une exception américaine (raclette du Vermont) et un fromage de chèvre belge. La fondue “moitié-moitié”, mélange de gruyère et de vacherin fribourgeois est la plus populaire.
Boulangère-pâtissière de formation, Natalie Horwath met son expérience au service du Matterhorn en confectionnant des scones, des tartes, des viennoiseries et des bretzels qui sont uniquement disponibles du mardi au vendredi, de 9 à 11am. Le pain servi pendant le dîner est également fait maison.
Deux mois après sa réouverture, Natalie et Jason Horwath continuent à ajuster leur offre gourmande au Matterhorn: “Nous voulons que les gens se sentent bien dans notre restaurant, qu’ils se s’en lassent pas et qu’ils y reviennent souvent. Souvent, les restaurants de raclette et de fondue imposent des proportions pour deux personnes: ici, on peut s’attabler seul au bar, commander sa portion de raclette en sirotant un bon verre de vin, en toute simplicité et convivialité.”
Gagnez 2 billets pour Tahiti depuis San Francisco avec French Bee
Savez-vous que l’on parle français au paradis ?
En quelques heures au départ de San Francisco, une destination exotique et francophone vous attend : Tahiti est à portée de main !
Jusqu’au 9 décembre, participez à notre grand jeu concours organisé avec French Bee, et tentez de remporter deux billets d’avion aller-retour San Francisco-Tahiti en remplissant le formulaire ci-dessous.
Multipliez vos chances de gagner en partageant ce concours avec vos amis sur Facebook et Twitter et en utilisant le hashtag #tahitiwithfrenchbee !
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A 2 heures de Manhattan, des éleveurs se mobilisent contre l'interdiction du foie gras
Quand New York a voté l’interdiction du foie gras fin octobre, l’onde de choc a été ressentie à deux heures au nord de la ville, dans le comté tranquille de Sullivan. C’est là, dans ce territoire rural près de la Pennsylvanie, que se trouvent Hudson Valley Foie Gras et La Belle Farm, les deux plus grands producteurs de foie gras aux Etats-Unis.
Les deux établissements, fondés respectivement en 1990 et 2000, emploient près de 500 personnes au total. Mais depuis le vote fatidique du conseil municipal de New York, leur avenir s’est assombri. “Nous sommes très inquiets, avoue Sergio Saravia, le président de La Belle. Le foie gras représente un tiers de nos ventes. C’est une grosse part de notre chiffre d’affaires. Les conseillers municipaux de New York pensent que cette interdiction n’aura que peu d’impact, mais ce n’est pas le cas“.
Arrivé du Salvador en 1989 pour fuir la violence dans son pays, l’entrepreneur de 38 ans a pu venir aux Etats-Unis grâce à son père, qui travaillait alors pour Hudson Valley Foie Gras. Aujourd’hui, il emploie 100 personnes, “essentiellement des immigrés“. “Nous employons une main d’oeuvre importante pour que nos canards soient bien traités. Sans le foie gras, nous ne pourrons pas garder tous nos employés“.
Ses inquiétudes ne s’arrêtent pas là. Sa ferme soutient aussi des initiatives d’accompagnement pour les individus dépendants de l’héroïne, qui fait des ravages à Sullivan County, l’un des comtés les plus pauvres de l’Etat de New York. “Cette situation affecte ma santé. Je ne comprends pas comment les conseillers municipaux de New York, qui ne sont même pas venus nous rendre visite, peuvent à la fois défendre les immigrés et prendre une décision qui les privera d’emplois. C’est hypocrite, poursuit-il. Nous aidons ces individus et leurs familles à s’intégrer. Ils deviennent des vétérinaires, des infirmières, des militaires“.
Non loin de là, à Hudson Valley Foie Gras, Michael Ginor, un chef amoureux de foie gras qui a écrit un livre sur le plat français et dirige un restaurant à Long Island, a pris les devants. Sa ferme, qui fait travailler 280 personnes aux Etats-Unis, a commencé il y a quelques années à diversifier ses activités et accroitre sa présence au Canada, où elle emploie 50 personnes. “Toute entreprise doit constamment regarder vers le futur“, dit le président et co-fondateur de l’établissement. Pour le moment, sa main d’oeuvre -“pour la plupart des travailleurs immigrés” ou descendants d’immigrés “qui sont avec nous depuis trois générations“- continue comme si de rien n’était. “Beaucoup de nos familles pensent au mois le mois. Elles ne paniquent pas. Elles nous font confiance pour anticiper les changements à venir“.
Bataille judiciaire en vue
La loi new-yorkaise prévoit une période de grâce de trois ans avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, qui porte sur la vente et le stockage du foie gras. En Californie, seul Etat américain ayant interdit la vente de foie gras, la mesure a entraîné la fermeture de l’unique ferme productrice du “Golden State”.
Michael Ginor et Sergio Saravia (qui est aussi avocat d’immigration) sont bien décidés à ne pas laisser cette interdiction entrer en application. Ils veulent notamment que Sullivan County demande l’intervention du Département de l’Agriculture et des Marchés de l’Etat de New York au nom d’une disposition qui permet de protéger les agriculteurs de l’Etat contre des lois locales qui restreignent leurs activités “de manière déraisonnable”. Ils envisagent aussi de saisir la justice de l’Etat et les tribunaux fédéraux pour faire reconnaitre l’inconstitutionnalité de la mesure.
“Nous faisions trois millions de dollars par an en Californie”, explique Michael Ginor, qui a participé à la bataille judiciaire à rebondissements dans cet Etat. Il estime que New York génère le même chiffre d’affaires. “La situation à New York est frustrante et embêtante. Elle nous pousse à faire des dépenses non-nécessaires. C’est autant d’argent qu’on ne pourra pas utiliser pour faire tourner l’entreprise“. Sergio Saravia se montre optimiste. “Je sens que nous avons une meilleure chance de gagner qu’en Californie. Ici, les agriculteurs sont plus protégés par l’Etat. Mais on ne sait jamais. Parfois, les opinions personnelles brouillent les jugements“.
De leur côté, les défenseurs de l’interdiction ne s’endorment pas sur leurs lauriers. Le 31 octobre, au lendemain du vote du conseil municipal, l’association Voters for Animal Rights a attaqué en justice D’Artagnan, l’entreprise spécialisée dans la vente de foie gras créée par la Française Ariane Daguin. Elle l’accuse de recourir à un marketing “trompeur” pour vendre ses produits, confectionnés en utilisant des “pratiques objectivement inhumaines d’élevage et d’abattage des canards“. Les avocats aiment soudainement le foie gras.
A 2 heures de Manhattan, des éleveurs se mobilisent contre l’interdiction du foie gras
Quand New York a voté l’interdiction du foie gras fin octobre, l’onde de choc a été ressentie à deux heures au nord de la ville, dans le comté tranquille de Sullivan. C’est là, dans ce territoire rural près de la Pennsylvanie, que se trouvent Hudson Valley Foie Gras et La Belle Farm, les deux plus grands producteurs de foie gras aux Etats-Unis.
Les deux établissements, fondés respectivement en 1990 et 2000, emploient près de 500 personnes au total. Mais depuis le vote fatidique du conseil municipal de New York, leur avenir s’est assombri. “Nous sommes très inquiets, avoue Sergio Saravia, le président de La Belle. Le foie gras représente un tiers de nos ventes. C’est une grosse part de notre chiffre d’affaires. Les conseillers municipaux de New York pensent que cette interdiction n’aura que peu d’impact, mais ce n’est pas le cas“.
Arrivé du Salvador en 1989 pour fuir la violence dans son pays, l’entrepreneur de 38 ans a pu venir aux Etats-Unis grâce à son père, qui travaillait alors pour Hudson Valley Foie Gras. Aujourd’hui, il emploie 100 personnes, “essentiellement des immigrés“. “Nous employons une main d’oeuvre importante pour que nos canards soient bien traités. Sans le foie gras, nous ne pourrons pas garder tous nos employés“.
Ses inquiétudes ne s’arrêtent pas là. Sa ferme soutient aussi des initiatives d’accompagnement pour les individus dépendants de l’héroïne, qui fait des ravages à Sullivan County, l’un des comtés les plus pauvres de l’Etat de New York. “Cette situation affecte ma santé. Je ne comprends pas comment les conseillers municipaux de New York, qui ne sont même pas venus nous rendre visite, peuvent à la fois défendre les immigrés et prendre une décision qui les privera d’emplois. C’est hypocrite, poursuit-il. Nous aidons ces individus et leurs familles à s’intégrer. Ils deviennent des vétérinaires, des infirmières, des militaires“.
Non loin de là, à Hudson Valley Foie Gras, Michael Ginor, un chef amoureux de foie gras qui a écrit un livre sur le plat français et dirige un restaurant à Long Island, a pris les devants. Sa ferme, qui fait travailler 280 personnes aux Etats-Unis, a commencé il y a quelques années à diversifier ses activités et accroitre sa présence au Canada, où elle emploie 50 personnes. “Toute entreprise doit constamment regarder vers le futur“, dit le président et co-fondateur de l’établissement. Pour le moment, sa main d’oeuvre -“pour la plupart des travailleurs immigrés” ou descendants d’immigrés “qui sont avec nous depuis trois générations“- continue comme si de rien n’était. “Beaucoup de nos familles pensent au mois le mois. Elles ne paniquent pas. Elles nous font confiance pour anticiper les changements à venir“.
Bataille judiciaire en vue
La loi new-yorkaise prévoit une période de grâce de trois ans avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, qui porte sur la vente et le stockage du foie gras. En Californie, seul Etat américain ayant interdit la vente de foie gras, la mesure a entraîné la fermeture de l’unique ferme productrice du “Golden State”.
Michael Ginor et Sergio Saravia (qui est aussi avocat d’immigration) sont bien décidés à ne pas laisser cette interdiction entrer en application. Ils veulent notamment que Sullivan County demande l’intervention du Département de l’Agriculture et des Marchés de l’Etat de New York au nom d’une disposition qui permet de protéger les agriculteurs de l’Etat contre des lois locales qui restreignent leurs activités “de manière déraisonnable”. Ils envisagent aussi de saisir la justice de l’Etat et les tribunaux fédéraux pour faire reconnaitre l’inconstitutionnalité de la mesure.
“Nous faisions trois millions de dollars par an en Californie”, explique Michael Ginor, qui a participé à la bataille judiciaire à rebondissements dans cet Etat. Il estime que New York génère le même chiffre d’affaires. “La situation à New York est frustrante et embêtante. Elle nous pousse à faire des dépenses non-nécessaires. C’est autant d’argent qu’on ne pourra pas utiliser pour faire tourner l’entreprise“. Sergio Saravia se montre optimiste. “Je sens que nous avons une meilleure chance de gagner qu’en Californie. Ici, les agriculteurs sont plus protégés par l’Etat. Mais on ne sait jamais. Parfois, les opinions personnelles brouillent les jugements“.
De leur côté, les défenseurs de l’interdiction ne s’endorment pas sur leurs lauriers. Le 31 octobre, au lendemain du vote du conseil municipal, l’association Voters for Animal Rights a attaqué en justice D’Artagnan, l’entreprise spécialisée dans la vente de foie gras créée par la Française Ariane Daguin. Elle l’accuse de recourir à un marketing “trompeur” pour vendre ses produits, confectionnés en utilisant des “pratiques objectivement inhumaines d’élevage et d’abattage des canards“. Les avocats aiment soudainement le foie gras.