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Podcast French Boss: Alexandre Crazover aime la Chine et réussit à New York

L’invité du quatorzième épisode de French Boss est un geek quadragénaire, mais un geek qui met dans son quotidien professionnel beaucoup de son âme.
Alexandre Crazover est à la tête d’une société – Datawords – qui, 20 ans après sa naissance, affiche un chiffre d’affaires en constante croissance. Mais le principal succès de cet homme est plus personnel. Il réussit à grandir sans jamais trahir ses principales valeurs et en s’appuyant sur elles en permanence. Réussir en restant soi-même.
Ecoutez cet épisode ici ou sur I tunes.
Listen to “Aimer la Chine et réussir à New-York: Alexandre Crazover, PDG de Datawords” on Spreaker.

6 militants du bilinguisme récompensés à New York

Ils sont engagés depuis un an ou vingt ans, mais tous ont le bilinguisme à coeur. Six militants de la cause bilingue ont été reconnus à New York, samedi 23 novembre, lors du Salon du bilinguisme de French Morning à l’université Fordham.
Avant de remettre ces prix, nous avons d’abord fait un appel aux nominations auprès des participants à la Bilingual Fair et d’autres personnes engagées dans l’éducation bilingue. De ce quelque 80 nominations, nous avons extrait une liste de cinq finalistes (trois seulement pour les étudiants). Un jury de professionnels a choisi les vainqueurs de chaque catégorie. Le jury était composé de: Andrew Clark, directeur du département de langues et littératures modernes à Fordham University; Bill Rivers, directeur exécutif du Joint National Committee for Languages à Washington DC; Annavaleria Guazzieri, directrice du bureau de l’éducation du Consulat général d’Italie à New York; Joy Peyton, chercheuse au Center for Applied Linguistics; Kate Menken, professeure de linguistique, Queens College, CUNY.
Les lauréats de cette première édition des trophées du bilinguisme sont:
1/ Leader Award

Quatre des finalistes du NYBF 2019 Leader Award. Crédit: Cécile

Fabrice Jaumont, attaché éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France aux États-Unis et “parrain” des programmes bilingues français-anglais. Il obtient le “Leader Award” (militants, leaders d’une organisation qui ont fédéré des acteurs et créé des ponts entre différentes cultures).
Les quatre autres finalistes du Leader Award: Shelley Borror Jackson, directrice de la School of the International Academy of New York; Nancy Villareal de Adler, directrice executive de la New York State Association for Bilingual Education; Annique Leman, principale adjointe at PS 58, Brooklyn; Lucas Liu, président du Community Education Council District 3.
2/ Traiblazer Award
Li Yan reçoit le BFNY Innovation Award 2019 des mains de Gérard Epelbaum, président lu Comité des Associations Francophones de New York (Crédit: Cécile Vaccaro)

Li Yan, directeur et fondateur de l’école High School for Asian and Dual Language Studies. Il obtient le “Trailblazer Award” (fondateurs de programmes bilingues ou multilingues).
Les quatre finalistes du Trailblazer Award sont: Lilliana Diaz Pedrosa et Maria Herminia Graterol, co-fondatrices de Hola NYC, Montessori-based, Spanish-immersion early education program; Victoria Hunt, fondatrice et principale de Dos Puentes Elementary School; Jack Spatola, principal de PS 172 depuis 1984 et président de la FIAO (Federation of Italian-American Organizations); Madelia Bergeroo, fondatrice de La Caravane FrancoFun.
3/Innovation Award
Mino Lora reçoit le BFNY Innovation Award 2019 (Crédit: Cécile Vaccaro)

Mino Lora, directrice et co-fondatrice du People’s Theatre Project. Elle reçoit l’Innovation Award (instigateur d’une nouvelle approche sur le contenu et les modèles bilingues).
Les autres finalistes de la catégorie sont: Maha Afifi, professeure d’arabe en Second grade à PS/IS 30; Blake Ramsey, “French Dual Language Coordinator and Instructional Coach” au Département de l’éducation de NYC; Elizabeth Czastkiewicz, professeure de polonais à PS34 (Greenpoint); Kayo Kudo, professeure de japonais à PS 147.
4/ Student Award
Mariam Moustafa, diplômée de Fordham et étudiante trilingue (français, anglais et arabe) en master de traduction à NYU. Elle reçoit le “Student Award” (étudiant.e actif.ve dans la promotion de l’éducation bilingue).
Les deux autres finalistes de la catégorie: Ibrahima Sow, un des deux premiers étudiants à recevoir le “New York State Seal of Biliteracy in French” en 2017; Neige Auvray, Boerum Hill School, sera la première étudiante d’une école publique de New York à recevoir le diplôme bilingue français du Baccalauréat Internationale.
5/ Parent Award
Maria Jaya, parent et co-directrice de la Cypress Hill School, une des plus anciennes écoles bilingues espagnol-anglais. Elle reçoit le “Parent Award” (parent actif dans la promotion du bilinguisme).
Les autres parents finalistes sont: Jont Enroth, “Parent liaison” à PS20 in Brooklyn; Marine Putman, parent et  orthophoniste à Boerum Hill School for International Studies; Stefania Puxeddu, co-fondatrice de “In Italiano”, association qui promeut l’italien dans les écoles publiques de New York; Maria Kot, parent et militante pour l’éducation bilingue, elle a aidé à créer deux programmes russes à PS200 et IS 228.
6/ Patron Award

Jane Ross, fondatrice du French Heritage Language Program. Elle reçoit le “Patron Award” (figure du business ou de la philanthropie qui soutient l’éducation bilingue et multilingue).
Les quatre autres finalistes: Jingying Wu, membre du board de International Academy of New York; Philippe & Laurence Roux, “benefactors” de The Ecole; Nancy Carin, directrice du Business Outreach Center Network; Carine Allaf, Conseillère à la Qatar Foundation International.

A la Bilingual Fair 2019: la ville de New York "doit faire plus pour l'éducation bilingue"

Les parents d’élèves ont fait le forcing pour lancer des programmes bilingues dans les écoles publiques new-yorkaises. Maintenant, c’est au tour du Département de l’Education (DoE) de faire sa part du travail.
Tel était le message porté par plusieurs intervenants lors du Salon du bilinguisme, qui s’est tenu samedi 23 novembre à Fordham University. Cette année encore, ce rendez-vous organisé par French Morning a rassemblé des centaines de parents, d’écoles et d’autres acteurs et militants de l’éducation multilingue, dont Gale Brewer, la présidente du borough de Manhattan, venue clôturer l’événement avec le consul d’Italie à New York.
L’élue en a profité pour déplorer l’absence de programme bilingue français-anglais à Queens où “150 langues sont parlées“. Les efforts de parents dans cet arrondissement multiculturel se sont heurtés jusqu’à présent aux réticences du district scolaire. “Ce stupide pays est très monolingue. On a besoin de faire comprendre l’importance de ces programmes pour former des ambassadeurs pour New York et accroitre les perspectives professionnelles des jeunes, a-t-elle confié. Le DoE nous frustre à beaucoup de niveaux mais nous allons continuer à pousser. Nous avons besoin de plus de fonds. Nous ne pouvons pas faire de l’éducation bilingue sans financements ni de bons enseignants”.
Gale Brewer n’était pas la seule à accuser la Ville de ne pas être à la hauteur de l’enjeu. Lors de la première des conférences organisées pendant la journée, le conseiller municipal multilingue Mark Levine, qui représente notamment le quartier hispanique de Washington Heights (nord de Manhattan), a noté que “25% des élèves de primaire en Utah sont inscrits dans un programme bilingue, contre seulement 4% à New York. Nous pouvons mieux faire“. (L’Utah s’est lancé dans les années 2000 dans une politique très ambitieuse de développement de l’éducation bilingue pour accroitre son attractivité économique).

Gale Brewer, présidente du borough de Manhattan

L’élu, qui parle couramment l’hébreu et l’espagnol, parle d'”échec du système scolaire public” et met en cause “une façon de penser au sommet du DoE qui consiste à se demander uniquement comment on peut aider des enfants d’immigrés à parler anglais. Les leaders ne comprennent pas les programmes bilingues, dit-il. Même si le responsable actuel, Richard Carranza, est bilingue anglais-espagnol, il y a un fossé entre son discours favorable au bilinguisme et l’infrastructure dont nous aurions besoin pour donner une éducation bilingue aux 1,1 million d’enfants scolarisés dans le public”.
Historiquement, à New York comme dans le reste des Etats-Unis, l’éducation bilingue a reposé sur le modèle “transitionnel” dont l’objectif était de permettre à des locuteurs non-natifs de migrer progressivement vers l’anglais plutôt que de conserver leur langue d’origine. Ces dernières années, des programmes bilingues d’immersion se sont développés dans les écoles publiques sous l’impulsion de parents soucieux de préserver leur langue et culture. Dans ces programmes, les classes sont composées de locuteurs anglophones natifs et de non-natifs qui suivent les cours traditionnels dans les deux langues.
En février, le maire démocrate de New York Bill de Blasio a annoncé le lancement de 47 programmes bilingues supplémentaires à la rentrée 2019-2020, portant le nombre total de ces programmes à 103, selon la mairie. Parmi les petits nouveaux, des programmes de créole, hébreu, japonais et français.
Premier panel de la journée / AB

Pour Lucas Liu, un parent qui siège au sein du conseil consultatif de l’éducation (Community Education Council) pour le district scolaire 3 (Upper West Side et Harlem), la Ville et l’Etat de New York peuvent agir pour faciliter la certification des enseignants bilingues -un processus long et coûteux- et fournir les ressources pédagogiques adéquates aux écoles. Aussi, le DoE devrait-il davantage faire la promotion de ces programmes, selon lui. “Le DoE doit se mettre dans la tête que l’éducation bilingue est pour tout le monde, pas uniquement les immigrés qui doivent faire la transition vers l’anglais“, conclut-il.
Côté écoles aussi, on crie à l’aide: de nombreux programmes à New York et dans le reste du pays manquent d’enseignants qualifiés. “La priorité doit être l’embauche d’enseignants, souligne Tina Simon, enseignante de français à PS 110, une école publique de Greenpoint (Brooklyn) qui dispose d’un programme d’immersion français-anglais. Il y a beaucoup de francophones à New York mais il faut que le Département de l’Éducation sponsorise les visas et les permis de travail pour les francophones si New York veut réellement être un agent de cette révolution bilingue. Il y a de plus en plus d’enseignants formés mais ce n’est pas assez pour suivre le rythme des ouvertures de programmes“.
Pour Mark Levine, l’élu du nord de Manhattan, la solution viendra une fois de plus des parents. “Ils doivent mettre la pression sur les autorités pour s’assurer qu’il y a un changement systémique. Les parents doivent se dresser pour dire qu’ils ne veulent pas qu’une nouvelle génération d’enfants passe à côté des opportunités du bilinguisme“.
Toutes les photos de l’événement ici (droits Cécile Vaccaro Photographe) :

Education Sponsor de la Bilingual Fair 2019:


 

Gold sponsors:

  The Ecole  

 


Fordham University School of Law

 

Marc Rebillet, le nouveau phénomène excentrique de l'électro

“Le mélange le plus dingue entre création musicale, improvisation et comédie”. Cette phrase postée par un fan sur la page Facebook de Marc Rebillet résume parfaitement le talent immense du bonhomme.
Né d’un père français et d’une mère américaine, Marc Rebillet s’est fait connaître sur YouTube en 2017, en postant des vidéos de lui en tenue légère en train de composer de la musique à l’aide de son clavier, de son ordinateur, d’un micro et d’une loop station. Rapidement, ses vidéos explosent car l’artiste sait tout faire : il compose avec brio, chante, danse et fait rire.


Deux ans plus tard, Marc Rebillet remplit les salles partout où il passe grâce à une sorte de one-man show dans lequel il improvise des musiques avec l’aide du public. Il a terminé en octobre une tournée de plus de 20 dates aux Etats-Unis et au Canada, et est actuellement en tournée en Europe où il a joué notamment deux fois à Paris les 19 et 20 novembre. “Ce que je réalise aujourd’hui est le produit d’années de travail à essayer de faire de la musique”, confie l’artiste de 31 ans. “C’est aussi le produit de beaucoup de pensées, de rêves, et de frustrations à imaginer comment je pourrais en faire mon métier un jour”.
Le Franco-américain a grandi à Dallas et passé beaucoup de ses étés à Paris, où sa tante et sa cousine résident toujours. Il a commencé dans la vie active en tant que serveur, puis comme employé de banque et télé-opérateur. Un dernier emploi dont il est licencié fin 2016. “Ils m’ont donné deux mois de salaires, ça m’a permis de faire le point sur ma vie et de réfléchir à ce que je voulais faire”. Début 2017, Marc Rebillet frappe à la porte de bars à Dallas où il propose de jouer sa musique si singulière. Sept mois plus tard, il est programmé dans cinq établissements par semaine. “C’était un sacré pari étant donné que ce que je fais n’est pas pour tout public”, se souvient Marc Rebillet qui explique “avoir profité de toutes ses scènes pour apprendre, progresser et peaufiner mon univers”.


Surnommé “Loop Daddy” par ses fans pour sa maîtrise des boucles musicales, Marc Rebillet joue du piano depuis l’âge de quatre ans. Il a fait ses classes au conservatoire à New York, avant de s’essayer à une école de cinéma pour devenir acteur. “J’ai également eu la chance de grandir en écoutant tous les styles musicaux grâce à mes parents: du classique à l’électro en passant par le rap, la soul et le jazz”, raconte l’artiste.
L’autre raison du succès de Marc Rebillet tient dans la folie de son personnage. A chaque vidéo, dans chaque concert, l’artiste gesticule dans tous les sens, s’égosille, comme possédé par sa musique. “Ce que tu vois sur scène, ce sont mes peurs, mes désirs et mon sens de l’humour poussés au maximum”, explique le Franco-américain. “Ça demande une énergie folle, je ne pourrai pas faire ça toute ma vie”. 


En tournée en Europe jusqu’au 4 décembre, Marc Rebillet travaille en parallèle à la sortie d’un troisième album pour 2020. Il réfléchit également déjà à sa reconversion. “Je suis sur un gros projet d’émission télé dont je ne peux rien dire encore. Si je veux durer, je dois faire carrière dans l’entertainment plus que dans la musique”.

Nicolas Dessaigne, co-fondateur d'Algolia: les valeurs avant les profits

Quand le succès est au rendez-vous, que la croissance frise les 100% par an et que les investisseurs vous font la cour, il est facile de se laisser griser. Mais Nicolas Dessaigne reste modeste.
Pourtant, on n’en voudrait pas au co-fondateur d’Algolia s’il prenait un peu la grosse tête. La start-up qu’il a fondée en 2012 avec Julien Lemoine et qui propose aux entreprises d’intégrer un outil de recherche sur leurs sites, applications ou logiciels, vient de lever 110 millions de dollars. Un tour de table qui la fait entrer dans le cercle fermé des plus grosses levées de fonds réalisées par des start-up Françaises. « C’est un succès bien sûr, mais c’est surtout une confirmation par le marché qui s’inscrit dans la continuité. Une marque de confiance qui va nous permettre d’investir dans la croissance » confie en toute modestie le PDG, Nicolas Dessaigne.
S’il sait évidemment la nécessité de continuer de croître vite, l’entrepreneur, installé à San Francisco où Algolia a transféré son siège en 2014, se distingue par son insistance sur ce qu’il appelle “les valeurs de la boîte”, sur lesquelles les deux cofondateurs avaient réfléchi dès le lancement de l’entreprise. « On voulait un environnement qui nous corresponde, avec l’envie que chacun travaille comme si c’était sa propre boîte. Puis ça s’est affiné quand on a grandi.». Leurs valeurs : grit (persévérance), trust (confiance), care (soutien), candor (honnêteté et capacité à dire et entendre des retours parfois négatifs) et humility (humilité). Des mots que le chef d’entreprise énonce en anglais « car en Français, ils passent moins bien ! ».
Cette culture, au coeur de ses convictions, évolue selon les caps passés. « Je me dis que je n’ai jamais autant appris que ces 12 derniers mois et je dis ça chaque année ! C’est ce qui rend l’aventure excitante ! » avoue t-il. La croissance est fulgurante. Elle a culminé l’an dernier à 90%. Une ascension qui caractérise la société depuis sa création. En sept ans, elle est passée de deux fondateurs à 350 personnes réparties dans six bureaux : Paris (qui reste le bureau le pus important), San Francisco, Atlanta, New York City, Londres et Tokyo. 8000 clients dans le monde utilisent leur technologie de recherche totalisant deux milliards de requêtes par jour.
Parmi les clients, des sites d’e-commerce (Dior, Garmin…), des médias (National Geographic, France TV, NPR…) ou des apps (WeWork, Zendesk…). « On s’adresse à tout type de business. Notre objectif : offrir un outil de recherche aussi performant que ceux de Google ou Amazon » explique Nicolas Dessaigne, avant d’ajouter « les gens sont habitués à les utiliser et veulent la même expérience, ce qui est impossible à atteindre pour la plupart des boîtes… ».
L’idée qui réunit cet ingénieur de formation, docteur en informatique, et Julien Lemoine, le directeur technique, est donc de combler ce manque. « À ce moment-là, je m’interrogeais sur où mener ma carrière et j’avais envie de monter une boîte. Julien, avec qui j’avais travaillé étroitement, était plus avancé sur ce projet et on a décidé de s’allier » raconte l’entrepreneur, qui dirigeait alors les équipes R&D d’Exalead (Dassault Systèmes).
La spécificité de leur produit ? Un outil de recherche sous forme d’API, une interface par laquelle les clients se connectent à leurs services et qui propose des fonctionnalités multiples grâce à des modules flexibles et faciles à implémenter. Tout l’enjeu étant d’assurer la meilleure expérience utilisateur possible, qu’il s’agisse d’un consommateur ou d’un employé en interne. « Ça passe par trois critères : la rapidité d’affichage des résultats, leur pertinence et le design » détaille le Français.
Autant de domaines qu’ils améliorent en continu et que la levée de fonds va permettre de soutenir. « Les réponses sont personnalisées selon les profils, goûts et historiques de recherche, elles intègrent des fautes de frappe potentielles, s’adaptent aux marques et aux contextes, avec des recherches par la voix par exemple » explique le PDG. Des innovations essentielles pour rester performant dans un marché concurrentiel, « nos principaux concurrents étant les équipes des boîtes qui créent leurs propres moteurs de recherches avec des outils Open Source ».
Afin d’optimiser son offre, Algolia dispose aujourd’hui de 2000 serveurs dans le monde et la méga-levée va lui permettre de voir encore plus grand. Ce qui n’est pas pour faire peur à Nicolas Dessaigne, qui peut à la fois dire que “le sens de l’humilité est impératif, qu’il faut accepter de se tromper, de ne pas tout savoir”  et en même temps lancer “Sky is the limit” pour décrire son ambition pour Algolia.

5 raisons de choisir le Lycée Français de San Francisco (LFSF)

(Article partenaire)

1. Une référence en terme d’éducation bilingue

Une éducation multilingue de grande qualité, c’est la mission du Lycée Français de San Francisco (LFSF). Depuis plus de 50 ans, LFSF ouvre la marche en matière d’éducation multilingue dans la baie de San Francisco, et est la seule école offrant un enseignement véritablement multilingue et multiculturel, avec une section internationale du primaire au secondaire. 
L’enseignement bilingue dispensé est constamment inspiré des dernières recherches linguistiques et pédagogiques. Le LFSF est en contact régulier avec le laboratoire canadien de Dr. Ellen Bialystok, Lifespan Cognitive Development, à York University, de même que le centre de recherche “Dynamique du langage in situ” de l’Université de Rouen. Le directeur adjoint de ce groupe, Mehmet-Ali Akinci, faisait en octobre dernier une présentation aux enseignants du LFSF sur le bilinguisme et l’acquisition du langage chez les enfants bilingues.  

2. Un parcours individualisé et résolument international

La richesse et la rigueur du programme proposé au LFSF permet de former les enfants d’aujourd’hui à devenir les acteurs responsables et avertis de demain. Parfaitement bilingues en français comme en anglais, nos élèves parlent généralement une ou deux autres langues et sur les trois campus de l’établissement, quelques 50 nationalités et 36 langues sont représentées !

Les élèves peuvent bénéficier d’un parcours personnalisé, jalonné d’expériences enrichissantes et formatrices représentant des occasions uniques de s’ouvrir sur le monde et sur la vie active. 
Parmi elles, le Start’up Lycée organisé en partenariat avec la HULT international Business School, met chaque année nos entrepreneurs en herbe en situation de création d’entreprise, guidés et entourés par des professionnels de la Silicon Valley.
Un partenariat avec le directeur du département d’intelligence artificielle de l’université de Stanford, ou avec des entreprise de pointe, leur permet de comprendre l’application pratique de leurs apprentissages. 
Des voyages à but humanitaire en Tanzanie, au Pérou, ou au Vietnam, permettent par le biais d’une action précise d’apporter une aide directe aux populations locales avec lesquelles les élèves sont amenés à vivre pendant leur séjour.

3. Une offre éducative complète : dès l’âge de 2 ans et jusqu’à la Terminale

Pour optimiser la mise en place du bilinguisme, l’immersion linguistique doit se faire tôt. Au LFSF elle commence au plus jeune âge avec La Petite Ecole qui, dès l’âge de 2 ans, accueille les tout petits.  Ce programme, offert sur le campus de Sausalito, est la préparation idéale à la Maternelle et a pour mission d’inspirer les enfants, de susciter en eux le désir d’apprendre tout en leur permettant d’affirmer et de développer leur personnalité.
Dès la Petite Ecole, et en maternelle, les enfants jouent et apprennent ensemble, socialisent et interagissent tout en s’immergeant dans la langue française. Ils explorent la langue orale et de multiples formes de communication : langage corporel, comédie et expression artistique. Ils développent leur motricité globale et fine. Ils apprennent à raisonner et à organiser leurs pensées, tout en explorant le monde qui les entoure. 
Naturellement, les élèves suivent le parcours proposé par le LFSF, forgeant au cours des années, des liens d’amitié durables et développant un fort sentiment d’appartenance. Sur la promotion 2019 des jeunes bacheliers, près de 60% se connaissaient depuis la maternelle !

4. Un réseau international qui s’adapte à votre vie de famille 

LFSF est aussi la seule école homologuée et conventionnée de la côte ouest des États-Unis. Qu’est ce que cela veut dire ? Au-delà de la garantie de qualité que cette double affiliation représente, cela signifie aussi que LFSF fait partie du vaste réseau des quelques 500 établissements français établis dans les grandes villes mondiales. Par conséquent, où que votre vie professionnelle vous mène, ce réseau vous offre la possibilité d’assurer une continuité dans l’éducation de vos enfants.

5. Une qualité et un savoir-faire qui ont fait leurs preuves

Le programme signature du LFSF, stratégiquement axé sur les langues et les cultures qui y sont associées, forme naturellement des jeunes adultes à dimension internationale. Les bénéfices de l’éducation unique qu’ils reçoivent ainsi que la qualité du suivi dont ils bénéficient leur permet de réussir de façon exceptionnelle aux examens tels que le baccalauréat français.. En 2019 encore, le LFSF fut fier d’afficher un taux de réussite de 100% avec 84% de mentions et 30% de mentions TB. Il est important de souligner que ces résultats exceptionnels ne sont pas seulement le fait d’enfants français. La communauté du LFSF est très diverse.
Les élèves du LFSF peuvent mettre en avant un profil intéressant, unique et  particulièrement séduisant pour les universités internationales les plus prestigieuses. 
L’Europe, et la France en particuliers, sont des destinations importantes, en plus de l’Amérique du Nord (USA et Canada). Afin de mieux connaître et comprendre les options post-bac en France, LFSF organise un Salon Sup France 2019 , le 14 décembre prochain, pour permettre aux élèves et aux parents de se familiariser avec la myriade d’options offertes aux étudiants qui choisissent d’explorer les études post-bac en France et notamment trouver des réponses aux questions concernant le choix des programmes d’études, des écoles adaptées à chaque voie et bien plus encore.
Apprenez-en plus sur LFSF en consultant leur site web. Vous pouvez également les contacter directement ici ou encore déposer une candidature via leur plateforme dédiée.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Un nouveau gâteau français à Austin

« Comment offrir au client ce qu’il veut quand il veut ? », c’est à partir de cette réflexion que Antoine Chassonnery et Audrey Sigoure ont décidé de lancer leur nouveau concept de pâtisserie française sous le nom de FoliePop’s.
Leur première boutique ouvrira à Austin au printemps 2020, dans le centre commercial de Hill Country Galleria. FoliePop’s est un gâteau à trois composants : la Foliebase en forme de nid agrémenté d’une crème pâtissière et surmonté d’une boule en chocolat rempli d’un coulis que l’on craque pour mélanger tous les parfums. « Nous voulions que le client soit aussi le chef, il choisit parmi 8 options de bases, 8 options de crèmes et 8 options de boules de coulis. Au total, le consommateur à la possibilité de créer 512 combinaisons en taille originale ou mini », explique Audrey Sigoure, co-fondatrice de la société. Une version salée de cette gourmandise existe aussi sur le même principe  mais avec seulement 3 options de bases, 3 crèmes (bolognaise, tartiflette, légumes), et 3 fromages à gratiner. Chaque consommateur aura la possibilité de confectionner son propre gâteau, selon ses goûts et ses envies. L’idée est de permettre à chacun de découvrir de nouvelles saveurs et de faire plaisir.
Séduits par la ville d’Austin et son dynamisme, lors d’un voyage familial, les deux français décident de sauter le pas et de quitter Dubaï où ils travaillaient tous deux pour Fauchon, célèbre marque de gastronomie de luxe française. « Nous pensons qu’une pâtisserie de qualité au travers d’un produit unique et personnalisable correspond pleinement à l’évolution du mode de consommation aux États-Unis», commente Antoine qui en tant que chef travaille déjà sur de nouveaux arômes. « C’est un gâteau qui se réinvente tous les jours à l’infini. Aussi, nous faciliterons les choix avec des recommandations et des suggestions tous les mois », renchérit ce dernier. En parallèle, une activité traiteur-pâtissier de luxe viendra compléter cette offre.
A moyen terme, le couple envisage d’ouvrir une dizaine de magasins satellites à Austin et d’étendre le nombre de boutiques pour FoliePop’s au Texas, peut-être en franchise. Plusieurs hôtels et restaurants se sont, par ailleurs, manifestés pour établir des collaborations dans un futur proche. Décidés à révolutionner la pâtisserie française, ils envisagent à très long terme d’ouvrir un centre de formation, voire de vendre leurs produits chez les distributeurs.

Patrick Timsit joue "Le Livre de ma Mère" au Theatre Raymond Kabbaz

Après avoir enthousiasmé le public américain avec son spectacle “On ne peut pas rire de tout”, l’humoriste français Patrick Timsit revient à Los Angeles. Cette fois, il présente “Le Livre de ma Mère” (“Book of My Mother”), dirigé par Dominique Pitoiset, qui sera joué en français sur la scène du Theatre Raymond Kabbaz le vendredi 31 janvier et samedi 1er février 2020.
Toujours corrosif, parfois grinçant, Patrick Timsit aime le comique de situation. Avec ce nouveau spectacle, adaptation de l’œuvre d’Albert Cohen parue en 1954, il change de registre. Il incarne seul en scène un chant du deuil, celui d’un fils meurtri par l’absence de sa mère qui exprime ses remords, ses regrets et sa gratitude. Dans une pièce meublée d’un grand bureau de travail que surplombe un écran de projection, l’humoriste propose une interprétation sobre, toute en émotion contenue.

Avec une première boutique à Beverly Hills, IKKS part à la conquête de l'ouest

Aux prestigieux noms du luxe français (Chanel, Louis Vuitton ou encore Cartier) qui ont tous pignon sur rue au coeur de Rodeo Drive à Beverly Hills, il faut désormais en ajouter un nettement moins connu aux Etats-Unis: IKKS Paris. La boutique de presque 100 m2 offre depuis début novembre les collections junior -destinées aux enfants de 3 mois à 18 ans- de la marque française au style rock et sport-chic.
Derrière cette ouverture, la première sur le territoire américain, se trouve un couple de Français, Joyce Lopuszanski et Matthieu Lecuyer. “Après la naissance de notre fille, je me suis rendu compte qu’aux Etats-Unis, il n’y a que des vêtements bas de gamme pour les enfants ou trop classiques et chers”, résume le Bordelais de 39 ans.
Ils ont alors le projet d’ouvrir un concept store dédié aux enfants, “avec des vêtements à la vente et un espace café avec un bar à jus”, se remémore l’ancien pilote professionnel qui a couru en tant que membre de l’équipe Oreca, Peugeot Sport ou Lamborghini, avant de faire une pause dans sa carrière. Il contacte alors différentes marques de prêt-à-porter françaises pour les convaincre de participer à ce projet. Et finalement, IKKS -disposant de nouveaux investisseurs- revient vers eux pour leur proposer une autre idée : développer le réseau de la marque fondée en 1987 par Gérard Le Goff aux Etats-Unis. Amateur de challenges et d’aventure, le couple prend la master-franchise (contrat conférant l’exclusivité du développement en franchise d’une enseigne) en investissant leurs fonds propres. “Même si la marque est très connue à l’international, avec 3600 boutiques dans 45 pays, il y a beaucoup de travail à faire aux Etats-Unis“, assure Matthieu Lecuyer qui a déjà lancé une trentaine d’entreprises, allant des voitures de collection au médical. Mais il est convaincu par le produit : “c’est la seule marque pour enfants créée pour eux en utilisant les codes de l’adulte”.
Passés par Miami, New York et Vegas (où ils vivent), les Français ont hésité concernant la localisation de leur première installation. Le choix de Beverly Hills s’est imposé, pour le Bordelais expatrié aux Etats-Unis depuis 15 ans, qui le considère comme “le plus gros marché du monde après l’Asie”. New York leur semblait alors trop prématuré : “Beaucoup de marques ont échoué. Il faut s’y installer quand le réseau est déjà solide.
Pour un développement vertueux, le couple de Français veut multiplier les opérations marketing, que ce soient des castings, des événements VIP, des défilés avec les clients, des levées de fonds… “Il faut faire le show aux Etats-Unis. On vise notamment les célébrités qui ont des enfants”, aspire Joyce Lopuszanski, qui prend pour exemple la réussite de Christian Audigier, “le roi du marketing”. Ancienne danseuse pour le Crazy Horse à Paris et Las Vegas, elle a une certaine expérience du commerce, après un passage par les jeans Rockstar.
Leur objectif pour IKKS : ouvrir deux ou trois magasins en leur nom, puis livrer des magasins clés en main. Avant cela, ils prévoient de passer 6 mois dans la boutique de Rodeo Drive, histoire de s’assurer de son bon fonctionnement. Si la marque séduit, ils aimeraient par la suite ouvrir une boutique dans le “fashion island” à Newport Beach, plutôt que dans un des “malls” hors de prix de la ville. “Nous refusons de nous précipiter, on préfère qu’il y ait d’abord un attachement des clients à la marque“, argue l’ancien pilote, qui veut également créer une formation IKKS pour ses équipes futures et pouvoir importer à terme les collections pour adultes. Avant cela, ils prévoient de mettre en place la vente en ligne aux Etats-Unis, qui sera “une simple question de jours”.

À Harlem, une visite sportive pour François Hollande

Quelque chose se passe ?“, demande un jeune garçon dans le gymnase de l’école Dream à East Harlem. Il a raison d’être surpris. François Hollande vient de débarquer avec un cortège d’une bonne trentaine d’invités, de journalistes et photographes, alors qu’une quarantaine d’élèves balancent des pochons dans des cerceaux aux quatre coins de la salle tels des lanceurs de poids.
L’ancien chef de l’Etat est venu participer, lundi 18 novembre, à la signature d’un nouveau partenariat entre Dream et l’association française Sport dans la Ville, lauréate 2018 d’une bourse de La France s’engage, fondation lancée en 2014 par François Hollande pour soutenir des projets solidaires. Les deux groupes, mis en relation en 2004 sous l’impulsion d’un mécène (l’entreprise de jeux vidéos Atari), cherchent à favoriser l’insertion de jeunes défavorisés à travers le sport.
Dream est “une innovation autour du sport. On a tous à apprendre des autres. Aux Etats-Unis, pays très libéral avec un président que je n’ai pas besoin de présenter, on pourrait se dire: qu’est-ce qui se fait ? Qu’est-ce qui ne se fait plus ? Il y a des innovation sociales d’une très grande qualité qui peuvent inspirer notre pays“, indique l’ex-président, qui est reparti avec un maillot de basket aux couleurs de l’école.
Avec sa partenaire l’actrice Julie Gayet, le PDG de Carrefour (et soutien de Sport dans la Ville) Alexandre Bompard et le nouvel ambassadeur de France aux Etats-Unis Philippe Etienne, il a fait une visite guidée du siège de Dream, une association fondée en 1991 qui aide 2 500 jeunes à Newark, East Harlem et le South Bronx au travers de programmes extra-scolaires, de camps d’été et de “charter schools” (écoles publiques à gestion privée). L’association, qui a connu une forte croissance ces dernières années, vient d’ouvrir une nouvelle “charter school” dans le South Bronx, quartier pauvre du Bronx.
François Hollande s’est ensuite livré, en anglais et en français (avec l’assistance d’un traducteur) à une séance de questions-réponses avec un groupe d’élèves auxquels il a notamment rappelé qu'”être Américain, c’est être responsable du reste du monde“. Ils l’ont interrogé pèle-mêle sur le leadership, l’importance du sport en France, la colonisation, la possibilité d’une compensation financière française pour l’esclavage en Haïti. “Merci pour l’invitation!“, a plaisanté l’ex-élu, visiblement surpris par la teneur des questions. Une étudiante lui a demandé s’il se considérait comme communiste, déclenchant l’hilarité de la salle.
Mais les deux stars de l’événement étaient bien Sport dans la Ville et Dream. Chaque été depuis quinze ans, “entre vingt et trente jeunes” de l’association française créée en 1998 viennent faire du volontariat au sein de Dream à New York tandis qu’une “vingtaine” de jeunes de Dream se rendent en France, précise Philippe Oddou, fondateur et président de Sport dans la Ville, qui s’occupe de 8 000 jeunes répartis dans 45 quartiers prioritaires en France. “Ce sont des programmes qui changent la vie de nos jeunes. Il y a un avant et un après. Ils quittent pour la première fois leur quartier. Du jour au lendemain, ils sont projetés dans une réalité différente, qui leur donne de la force“, poursuit Philippe Oddou.
Le nouveau partenariat signé lundi pour une durée de cinq ans permet d’accroitre le nombre de jeunes participant aux programmes d’échanges, de renforcer les partenariats entre les deux associations et le secteur privé et de favoriser les échanges de bonnes pratiques. Gol de Letra, l’association de réinsertion de l’ex-footballeur Raì, participe aussi à ce nouveau partenariat, mais la star du ballon rond n’a pas pu être présente à l’événement faute d’ESTA.

Miami Art Week 2019 : suivez le guide

La grand-messe de l’art contemporain revient à Miami. Rendez-vous incontournable des collectionneurs aguerris et amateurs venant des quatre coins du monde, la Miami Art Week se tiendra du lundi 2 au dimanche 8 décembre avec, comme point d’orgue, l’édition 2019 d’Art Basel Miami Beach sans oublier les différentes foires et expositions satellites. 
Le vaisseau amiral
Pour sa dix-huitième édition, Art Basel Miami Beach recevra du jeudi 5 au dimanche 8 décembre près de 200 galeries internationales triées sur le volet au Miami Beach Convention Center dont l’enseigne parisienne Applicat-Prazan qui exposera notamment les oeuvres de grands peintres français comme Jean Dubuffet et Pierre Soulages. Cette foire, qui attire chaque année plus de 70.000 visiteurs, inaugurera par ailleurs « Meridians » une nouvelle section dédiée aux oeuvres surdimensionnées. 1901 Convention Center Dr, Miami Beach – Infos ici
Les satellites
Plus ancienne foire d’art contemporain de Miami, Art Miami célébrera cette année son trentième anniversaire et accueillera plus d’une centaine de galeristes venus du monde entier du mardi 3 au dimanche 8 décembre au Art Miami Pavilion. Parmi eux, deux Français dont les galeries sont implantées à Wynwood : Lélia Mordoch, qui viendra présenter les oeuvres de Julio Le Parc, un artiste argentin explorant toutes les facettes de l’art cinétique, ainsi que Fabien Castanier, qui exposera notamment les oeuvres de Speedy Graphito, l’un des pionniers du mouvement street art en France. NE 14th Street & Biscayne Bay, Miami – Infos ici
Située à proximité, la foire CONTEXT, petite soeur d’Art Miami, mettra en lumière de nombreux artistes internationaux du mardi 3 au dimanche 8 décembre. La galeriste française Emmanuelle Grelier exposera notamment les oeuvres de deux françaises : Anne de Villeméjane et Laurence Perratzi qui abordent les questions de masculinité et féminité. NE 14th Street & Biscayne Bay, Miami – Infos ici
Réputée pour promouvoir les travaux les plus innovants, SCOPE Miami Beach rassemblera cette année plus de 130 galeries venues de Paris, New York ou encore Berlin du mardi 3 au dimanche 8 décembre au Scope Pavilion situé sur la plage d’Ocean Drive. L’artiste peintre française Laurence de Valmy, représentée par la galerie londonienne Kahn Gallery, exposera les oeuvres de sa série intitulée « Embrace », toutes inspirées de l’histoire de l’étreinte traitée par des artistes de renom comme Auguste Rodin et Gustav Klimt. 801 Ocean Dr, Miami Beach – Infos ici
Le marathon culturel passera également par Aqua Art Miami qui investira comme chaque année l’hôtel éponyme au style Art déco sur Collins Avenue. Transformé pour l’occasion en salle d’exposition, l’établissement permettra aux visiteurs de déambuler de chambre en chambre afin d’apprécier les oeuvres d’une cinquantaine d’artistes en milieu de carrière. Présente pour la troisième année consécutive, la Française Carole Jury, représentée par la galerie italienne Alessandro Berni Gallery, présentera les peintures à l’huile de sa dernière série intitulée « Flying Kite ». 1530 Collins Ave, Miami Beach – Infos ici
Les amoureux d’objets d’art décoratifs aux lignes futuristes ne manqueront pas de se rendre à Design Miami où de nombreux galeristes français comme Philippe Gravier, Patrick Seguin ou encore Didier Krzentowski feront également escale du mardi 3 au dimanche 8 décembre à proximité du Miami Convention Center de Miami Beach. 1850 Convention Center Dr, Miami Beach – Infos ici
Propulsant les artistes locaux et internationaux émergents, Pulse, qui se tiendra du jeudi 5 au dimanche 8 décembre à l’Indian Beach Park de Miami Beach, permettra notamment de se laisser subjuguer par les œuvres du Lyonnais Nicolas Pegon qui gravitent principalement autour de l’érotisme et la bestialité. 4601 Collins Ave, Miami Beach – Infos ici
Les expositions
Les inconditionnels du bestiaire en résine colorée ou en métal évidé de Richard Orlinski vont être ravis. En partenariat avec la galerie Markowicz Fine Art, implantée à Design District, le sculpteur parisien exposera certaines pièces de sa collection « Born Wild » au Mondrian South Beach jusqu’au lundi 27 janvier. Le vernissage de cette exposition aura lieu le mercredi 4 décembre à 7pm. 1100 West Ave, Miami Beach – Infos ici
À Wynwood, l’Art Center accueillera de nombreux artistes internationaux du jeudi 5 au dimanche 15 décembre dont la Française Bénédicte Blanc-Fontenille qui exposera certaines pièces de sa série intitulée « Permanent Stream Excerpt » mêlant photographie et peinture à l’huile. Ces oeuvres réalisées sur des plaques d’aluminium s’inscrivent dans la continuité de ses travaux effectués autour de ses peintures flottantes. 151 NW 36 St, Miami – Infos ici
Dans le quartier de Design District, la marque française de prêt-à-porter Zadig & Voltaire présentera le vendredi 6 décembre quelques pièces de sa dernière collection, fruit d’une collaboration exclusive avec l’artiste vénézuélienne Jormi Graterol. 102 NE 40th St, Miami – Infos ici
Le Miami Photo Center, l’association du Français Frédéric Friedmann, organise la seconde édition du concours « Vision Excellence Awards » qui récompensera les travaux photographiques de passionnés le dimanche 1er décembre à 6pm au Miami Limited Edition. Les vainqueurs des quatre catégories verront ensuite leurs clichés exposés à la Miami International University of Art & Design. 2214 N Miami Ave #101, Miami – Infos ici
L’artiste française pluridisciplinaire Anna Alexis Michel présentera certaines pièces de sa série intitulée « The Meringue Project », un projet de photographie conceptuelle autour d’une meringue figurant le sexe féminin. Ces oeuvres, qui seront exposées le jeudi 5 décembre au Gran Paraiso dans le quartier d’Edgewater à l’occasion du cinquième anniversaire de l’agence immobilière Viac Luxury Real Estate, seront à découvrir parmi celles d’autres artistes français comme le peintre Harry Guzzi ou encore le photographe Michel Tessier. 480 NE 31st St, Miami – Infos ici
Enfin, les amateurs de graffitis pourront en apprendre davantage sur le développement de cet art de rue grâce au Museum of Graffiti qui ouvrira ses portes le jeudi 5 décembre en plein coeur de Wynwood, le quartier du street art de Miami. L’établissement mettra notamment en lumière les oeuvres de spécialistes de la discipline comme les New-yorkais Sonic et Dondi White ou encore le Franco-Américain JonOne. 299 NW 25th Street, Miami – Infos ici

French Ecolo, Ep.2: Waterdiam, la "super eau" d'Anthony Ginter à Miami

Face aux rapports alarmistes sur l’état de la planète, ces Français des Etats-Unis ont décidé de se retrousser les manches. Ils sont entrepreneurs, militants, scientifiques ou encore explorateurs: French Morning leur donne la parole dans son podcast “French Ecolo”.
Aujourd’hui, direction l’Université de Miami pour rencontrer Anthony Ginter, le co-fondateur de la start-up Waterdiam. Lui et son équipe sont en train de mettre au point une “super eau” ou une eau de “troisième génération”, comme ils l’appellent, qui permettrait de prévenir certaines maladies. Cette eau améliorée, obtenue grâce à une technologie qui utilise des électrodes de diamant, a obtenu des résultats très prometteurs dans le domaine agricole. Elle a été testée sur des millions de chevaux, poulets, vaches en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que sur des fruits et légumes. Anthony Ginter rêve d’un monde où son eau 3.0 permettrait aux agriculteurs de se passer de produits chimiques et de médicaments pour traiter leurs animaux et végétaux.
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