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Fêter le Beaujolais nouveau à l'Ambassade de France de Washington

Envie de célébrer l’arrivée du Beaujolais nouveau comme il se doit cette année ? Beaujolais & Beyond, organisé par la Chambre de Commerce Franco Américaine de Washington, accueillera les amateurs de vin, gastronomes, francophiles et fêtards à l’ambassade de France le 23 novembre à partir de 6:30 pm jusqu’à minuit.

Au programme, buffets français avec pains et fromages, pâtés et pâtisserie, open bar, exposition d’artistes français à la Maison Française et battle de DJ français et américains.

Pour participer à la soirée 3 types de tickets sont disponibles : le billet Premier Cru (accès au buffet et open bar Beaujolais) à $79, le Grand Cru VIP (dégustation de hors-d’oeuvre et vin spéciaux) à $149 et le Château Service de table (accès à une table réservée, avec 2 bouteilles de champagne et un service personnalisé toute la nuit) à $895.

Où trinquer pour le Beaujolais nouveau 2019 en Floride ?

C’est une tradition qui perdure depuis près de 70 ans. Le Beaujolais nouveau est débouché chaque troisième jeudi de novembre. Voici une sélection d’endroits où déguster le millésime 2019 de ce vin primeur le jeudi 21 novembre à Miami et dans le reste de la Floride.
Sortez les pattes d’eph et les hauts à paillettes pour accueillir le petit nouveau dans une ambiance disco au Bouchon du Grove. L’établissement typique des fameux restaurants lyonnais fera coup double en célébrant également le vingt-cinquième anniversaire de son ouverture à Coconut Grove. La fête battra son plein dès 6pm. 3430 Main Hwy, Miami – (305) 448-6060 – Infos et réservation ici
La Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC) célébrera elle aussi le millésime 2019 en grande pompe dès 6pm lors de la soirée de clôture des French Weeks, le festival de business-culture de Miami, organisée à la résidence du consul de France autour d’un verre de Beaujolais nouveau Georges Duboeuf. Infos et réservation ici
Pour le plus grand plaisir des amateurs de vin, Mirabelle, le restaurant du Meilleur ouvrier de France Georges Berger, ne dérogera pas à la règle du troisième jeudi de novembre. La cuvée 2019 du Beaujolais nouveau s’invitera ainsi sur les tables de cet établissement implanté à Downtown Miami. 114 SE 1st St, Miami – Infos et réservation ici
La tradition sera également respectée à Café Crème à North Miami où le Beaujolais nouveau coulera à flot. Pour l’occasion, les Français Corentin Finot et Claude Postel, co-fondateurs de l’enseigne, concocteront du coq au vin afin d’accompagner le millésime 2019. 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961 – Infos et réservation ici
Grâce à la Division Française de la Società Dante Alighieri, le vin n’aura plus aucun secret pour vous. L’association culturelle de Coral Gables organise le vendredi 15 novembre à 6:30pm une conférence animée par l’historien français Jean-Paul Guis qui dévoilera quelques anecdotes autour de cette boisson alcoolisée. Bien entendu, la présentation sera suivie d’une dégustation, avant l’heure, de Beaujolais nouveau. 401 Coral Way, Suite 102, Coral Gables – (305) 529-6633
À St. Petersburg, les mordus de culture apprécieront la soirée organisée par la nouvelle antenne de l’UFE de Tampa Bay à la galerie d’art Chihuly Collection. Vous pourrez y découvrir les sculptures sur verre de l’artiste américain Dale Chihuly autour d’un buffet campagnard arrosé de bonnes bouteilles de Beaujolais nouveau. 720 Central Ave, St. Petersburg – Infos et réservation ici 
Le millésime 2019 se dégustera aussi en musique à partir de 6pm au restaurant Chez Marie French Bistro à Boca Raton où le chanteur Thierry Khalfa reprendra les grands classiques de la chanson française. L’établissement a par ailleurs concocté un menu spécial pour l’occasion. 5030 Champion Blvd Suite D3, Boca Raton – (561) 997-0027 – Infos et réservation ici
Enfin, l’Alliance Française d’Orlando ne manquera pas non plus cet évènement festif et organisera dans ses locaux le samedi 23 novembre à 7pm une dégustation de Côtes-du-Rhône, sans oublier le très attendu Beaujolais nouveau. 1516 E Colonial Drive, Suite 120, Orlando – (407) 895-1300 – Infos et réservation ici

Les start-up françaises à l’honneur du Créative Lab

Pour la 5ème année consécutive, le Créative Lab Amérique du Nord donne aux start-up françaises appartenant aux secteurs de la culture, du divertissement, de la création et des loisirs, l’opportunité de se développer en Amérique du Nord. 

Les Start-up françaises sélectionnées comme les plus innovantes ont rendez-vous le mercredi 13 novembre à l’Assemblée Générale pour une “Pitch night” à partir de 6 pm. Au programme, réseautage, cocktails et hors-d’œuvre. 

Les jeunes entreprises seront accueillies par Business France et les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, en partenariat avec VentureOut.

Les start-up suivantes seront présentes : Aji Digital, Edition Animées, Communauté Hip Hop, Livdeo, Mathematic, Miscible, Realcast, Spideo, Wipplay.

ESCP Europe : une école de commerce qui vous fait voyager

(Article partenaire) Et si vous pouviez étudier dans une école de commerce et voyager à travers l’Europe en même temps ? Avec ESCP Europe, c’est possible. On vous dit tout sur la plus vielle école de commerce du monde (fondée en 1819 !), et sur son Bachelor in Management (BSc), classé deuxième meilleur programme Bac+3 en France par Le Parisien en 2019.

Une mission : inspirer et former les leaders internationaux de demain.

Chez ESCP Europe, l’interculturalité n’est pas en option. Le but de cette école est d’offrir à ses étudiants une expérience internationale afin de leur inculquer une ouverture d’esprit et une vision globale du monde. L’école propose à ses élèves :
– Un enseignement interculturel avec des cours dédiés à l’étude et la compréhension de différentes cultures
– La possibilité d’étudier et de vivre à l’étranger avec son programme Bachelor in Management (BSc)
La chance d’apprendre avec des professeurs de nationalités différentes
– Des projets inter-campus pour apprendre à travailler à distance avec des personnes de nationalités et cultures différentes

Le réseau professionnel se construit déjà à l’école


Dans un monde de plus en plus globalisé, où les entreprises se développent au-delà des océans et où les partenariats réunissent différents fuseaux horaires, vous aurez besoin de contacts à l’international.
Que ce soit votre professeur qui a travaillé pendant des années chez BNP Paribas, ou ce camarade de classe du lundi matin qui a lancé une start-up florissante à Sydney, il est certain que vous allez ressortir de cette école avec de nombreux contacts, dans de nombreux pays.

Tous les atouts d’une école de commerce classique, une vision de citoyen du monde en plus

Le Bachelor in Management (BSc) de ESCP Europe vous donne toutes les compétences dont vous aurez besoin pour votre future carrière, avec un programme complet, comme dans une école de commerce classique. En plus de cela, pour vous permettre d’accéder à une compréhension plus poussée du monde qui vous entoure, il comprend des cours de psychologie, de sociologie et d’histoire, ainsi que des cours de langues étrangères.

Une école et un diplôme internationalement reconnus


ESCP Europe a été fondée en 1819, ce qui en fait la plus ancienne école de commerce du monde ! Le Bachelor in Management (BSc) de ESCP Europe est reconnu internationalement et est notamment visé à Bac+3 par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation français. Il a été classé en deuxième position des programmes Bac+3 en France par Le Parisien en 2019. De l’autre côté de la Manche, l’école a remporté en 2018 le titre de “UK Business School of the Year” délivré par le Times Higher Education, une première pour une école n’étant pas née au Royaume-Uni.
L’école fait également partie des 1% de business schools au monde bénéficiant de la triple accréditation AACSB, EQUIS et AMBA.
Alors, qu’attendez-vous ? Apprenez-en plus sur leur programme internationalement reconnu ici.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Conférence à Paris: investir dans l'immobilier à New York

French Morning se déplace à Paris pour une soirée de prestige dans un lieu exceptionnel. Rejoignez-nous le mardi 19 novembre sur les Champs-Elysées, sur le roof-top de la Maison de l’Alsace (image ci-dessus), pour une conférence-expérience: Investir dans l’immobilier à New York.
Nous avons réuni trois experts, tous installés à New York, qui viendront partager leur expérience et donner leurs conseils sur l’investissement immobilier dans la Big Apple, avant de nous ouvrir les papilles avec une dégustation de vins offerte par la maison Verny de Paris et une dégustation de caviar Ultreïa. Les places sont limitées, inscrivez-vous dès maintenant.
Avec:
Renaud de Tilly, Fondateur de l’agence de Tilly Real Estate à New York, spécialisée dans la clientèle française (expatriés et investisseurs). Expert immobilier – Expert négociations, Achat-Vente-Location / Gestion locative / Construction immobilière.
 
 
 
Richard Ortoli, Avocat, Co-fondateur du cabinet Ortoli-Rosenstadt LLP. Membre des barreaux de Californie et New York. Spécialiste de l’investissement international aux États-Unis et du droit immobilier en particulier, sa grande expérience à la fois de la vie réelle en tant qu’investisseur et en tant qu’avocat lui permet d’offrir à sa clientèle une perspective et des capacités uniques.
 
 
Emmanuel Jaegle, Co-fondateur du cabinet Fiducial Jade s’adressant aux sociétés et aux particuliers désireux de s’implanter aux US. Expert-comptable et CPA ainsi que CCEF, Emmanuel Jaegle conseille ses clients sur la meilleure façon de structurer leur investissement aux US afin qu’il en résulte la fiscalité la plus avantageuse possible.
 
 
La conférence sera suivie d’une dégustation oenologique animée par la Maison Verny Paris, fondée par Olivier Madinier et d’une dégustation de caviar Ultreïa en présence de Véronique Martin.
 
 
 
S’ENREGISTRER EN CLIQUANT ICI
Investir dans l’immobilier à New York
Le mardi 19 novembre 2019 à 19h30
Rooftop de la Maison de l’Alsace
39, avenue des Champs-Elysées 75008 PARIS

Découvrez le menu d’automne de Beaubourg, le restaurant français du Financial District

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(Agenda partenaire) New York passe à l’automne, envie de marquer le coup ? Le restaurant Beaubourg, situé au coeur du marché français Le District à Battery Park, proposera à partir du 13 novembre un menu revisité aux couleurs automnales : préparez vous à déguster de grands classiques de la cuisine française, mais toujours avec un “twist” new-yorkais.
Côtes de boeuf pour deux, filets mignons et autres faux-filets : vous vous sentirez comme à la maison. Il ne vous reste plus qu’à déguster votre bon plat chaud, tout en profitant d’une magnifique vue sur l’Hudson.

Une petite soif après votre repas ? Direction Le Bar, toujours au sein du marché Le District. À partir du 15 novembre, Le Bar proposera une sélection de cocktails “de saison”. Profitez également de son tout nouvel espace lounge.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Six fermes pour faire de l'"apple picking" autour de Los Angeles

L’automne est la saison idéale pour cuisiner des crumbles, tartes et des kilos de compote de pommes. Pour cela, vous pourrez vous adonner à l’”apple picking”, une attraction incontournable pour les habitants de Los Angeles.  Voici quelques adresses pour glaner quelques fruits d’automne pendant la saison de la cueillette et vous offrir une belle balade en famille.
Willowbrook Apple Farm
Dans cette ferme, au coeur des montagnes de San Bernardino, les puristes peuvent manger les pommes directement de l’arbre, tandis que d’autres choisiront de les presser pour les transformer en cidre ou de les plonger dans du caramel. La cueillette dans cette ferme pittoresque, dont les vergers ont été plantés en 1910, a lieu les samedis et les dimanches de 10 am à 4 pm. Willowbrook Apple Farm, 12099 Oak Glen Rd, Yucaipa.
Los Rios Rancho
Los Rios Rancho, une ferme centenaire située à l’est de Los Angeles également, dispose d’une douzaine de variétés de pommes, telles que des Granny smith, Gala et Spartan. Pour pouvoir les cueillir, il faudra s’y rendre les samedis et les dimanches de 9 am à 6 pm ; les lundis, jeudis et vendredis de 11 am à 5 pm. Outre l'”apple picking”, les visiteurs peuvent se promener en calèche ou en tracteur dans la propriété, fabriquer leur propre cidre, visiter le Little Seedling Ranch, une ferme miniature ou se restaurer à Country Kitchen. Los Rios Ranchos, 39611 Oak Glen Rd, Yucaipa.
Riley’s Apple Farm
La ferme Riley’s Apple Farm va vous transporter dans le passé. Vous pourrez participer à des activités comme le tir à l’arc, le pressage du cidre et le lancer de couteaux. La cueillette de pommes reste l’attraction principale : en ce moment, les variétés disponibles sont Gravenstein, McIntosh, Spartan, Glen Seedling et Red Delicious. Pour en profiter, rendez-vous les samedis et dimanches de 10 am à 4 pm. Riley’s Farm, 12261 Oak Glen Rd, Yucaipa.
Riley’s Stone Soup Farm & Heritage Orchard
Le verger de cette ferme d’Oak Glen fête ses 130 ans. En plus des pommes (à $3.50/lb.), vous pourrez également ramasser des citrouilles et des fleurs les samedis et dimanches de 10 am à 4 pm. Avant de remplir vos cageots, une visite guidée vous permettra d’en apprendre plus sur l’histoire de cette ferme et les secrets de la cueillette. Pressage de cidre, travaux manuels pour les enfants, découverte de pierres précieuses sont autant d’activités proposées sur place. Riley’s Stone Soup Farm & Heritage Orchard, S., 12131 Oak Glen Rd, Oak Glen.
Riley’s Farm
Vous aurez l’embarras du choix à Riley’s Farm, avec les 30 sortes de pommes. Cette ferme est spécialisée dans les variétés anciennes, introuvables dans le commerce. La cueillette a lieu du lundi au samedi, de 9 am à 5 pm (en ce moment, vous pourrez aussi ramasser des poires). Chaque jour, des conférences sont organisées dans le verger, traitant de l’époque coloniale, de Sleepy Hollow ou de la ruée vers l’or. Riley’s Farm, 12261 Oak Glen Rd, Yucaipa.
SLC Creek Farm
L’ambiance sera plus calme à SLC Creek Farm. Mais il faudra aussi conduire plus longtemps, puisque la ferme se trouve à 4 heures en voiture au nord de Downtown LA. Les familles peuvent y cueillir des pommes biologiques tous les jours de 11 am et 5 pm sur le site de 24 hectares. Vous pourrez également participer à une dégustation de cidres dans ce cadre bucolique. SLC Creek Farm, 6455 Monte Rd., San Luis Obispo.
D’autres lieux vendent des pommes dans la région (mais sans proposer la cueillette) : Snow-Line qui offre également des visites à pied dans les vergers, Oak Tree Village, connu pour ses tartes aux pommes d’Annies ou Parrish Pioneer Ranch qui dispose d’un petit zoo.

Conférence de Gérard Araud à la libraire Albertine

Il y a peu, c’est en patron qu’il venait dans ces locaux d’Albertine, la librairie des Services culturels de l’Ambassade de France à New York. Il est désormais invité. Gérard Araud, ancien Ambassadeur de France aux Etats-Unis est désormais retiré des affaires publiques. Il en a profité pour publier ses mémoires, Passeport diplomatique, sorties à la rentrée chez Grasset.
L’ancien ambassadeur, qui a depuis rejoint l’agence de communication de Richard Attias, sera interrogé par Guy Sorman sur ses 37 années de carrière diplomatique, qui l’ont amené aux postes les plus prestigieux et fait de lui une star d’une profession qui d’ordinaire ne goûte guère la lumière des spotlights.
La conférence est en français.
 

Un concert en hommage à Johnny Hallyday organisé à Los Angeles

L’idole des jeunes est partie depuis plus de deux ans, et Los Angeles veut lui rendre un hommage en musique. L’Union des Français de l’Etranger organise un concert en hommage à Johnny Hallyday le samedi 16 novembre au Sofitel Beverly Hills.
Les chanteurs Amy Keys, Zoe Guttman et Sebastien Leon -accompagnés de musiciens reconnus- assureront le spectacle. Pour les fans et les nostalgiques, ce sera l’occasion d’entendre retentir ses plus grands tubes, que ce soit “Allumer le feu”, “Le Pénitencier” ou “Noir, c’est noir”.

Pétanque, business et Martinique: le programme des French Weeks 2019 à Miami

Pétanque/networking, soirée Martinique, dégustation de vin et conférences business en tout genre: le programme des French Weeks, grand rendez-vous des Français et francophones de Miami organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), est connu. L’événement aura lieu du 14 au 21 novembre dans plusieurs lieux.
Le traditionnel cocktail de lancement aura lieu le jeudi 14 novembre à Upper Buena Vista (ci-dessus), le complexe immobilier du couple franco-israélien Michal Aviv et David Lahmy avec musique et produits français notamment. La soirée de cloture du 21se tiendra, elle, à la résidence du consul de France autour d’un bon verre de Beaujolais nouveau Georges Duboeuf. Le même soir, la FACC tiendra l’édition 2019 de ses Innovation Awards, soirée de remise de prix aux startups françaises locales qui se sont distinguées dans leur domaine.
Pendant toute la semaine, plusieurs événements business sont prévus: une conférence sur la motivation le 15, la création d’entreprise à Miami le 19 et la technologie et le digital le 20 avec Denis Jacquet, auteur du livre Why your next boss will be Chinese.
Heureusement, il ne sera pas question que de dollars. Une dégustation de vins aura lieu le 18 à Villa Azur, une partie de pétanque/networking le 16. Sans oublier une soirée de promotion de la Martinique, “Martinique Spice”, le mercredi 20, avec artisans, défilé de mode et cuisine de l’île, et un pop up store dédié à la Caraïbe française à Wynwood du 13 au 17 novembre.

Mes enfants sont scolarisés à l'école américaine. Et tout va bien.

Le jour où Sandrine Perrin a vu son fils monter dans le bus jaune pour se rendre à Tomkins High School, un lycée situé dans la banlieue de Houston au Texas, c’était peu après avoir déménagé du New Jersey. Pendant plusieurs années, Baptiste était scolarisé au sein de l’école franco-américaine de Princeton. Comme de nombreuses familles françaises, Sandrine Perrin et son mari ont décidé de tenter l’école américaine et le système public.
Dès les premiers jours de “High school”, le lycéen et ses parents ont adopté le système américain. Intégré, le jeune adolescent s’est même découvert une passion pour le baseball et a rejoint l’équipe de l’école. “Il part à 6h45 le matin et fini les cours à 15h, mais il a 2h30 d’entraînement par jour”, se réjouit Sandrine Perrin.
Les écoles publiques américaines possèdent leurs propres codes 
Équipes de sport, bal de fin d’année, bus jaune… Les clichés sur l’école publique américaine ne se comptent plus. Pourtant, le système éducatif américain possède ses propres codes, parfois difficiles à déchiffrer pour les parents. “On pense à tort que l’on connait les Etats-Unis, mais en réalité c’est très différent et on est perdu quand on arrive. Découvrir un autre système n’est pas une mince affaire”, affirme Yasmine Garreau, qui a inscrit ses enfants dans une école américaine publique en Caroline du Nord pendant plusieurs années. “Un jour, ma fille s’est inscrit pour faire le PSAT (Preparatory Scholastic Assessment Test). Je ne savais pas du tout ce que c’était”, raconte Yasmine Garreau, expatriée en Caroline du Nord avant de déménager à Washington DC.
La maman de quatre enfants a récemment mis en ligne “My bus jaune”. Fruit de longues recherches, ce site internet veut déchiffrer les différences scolaires entre la France et les Etats-Unis. “Je veux faire profiter aux autres familles de l’expérience que j’ai acquise en regroupant toutes les informations sur un seul site”, explique la juriste désormais basée dans la capitale américaine.
“Les enfants sont toujours tirés par le haut et ont toujours un deuxième test pour remonter leur moyenne”, souligne Sandrine Perrin, qui affirme avoir été “épatée” par le niveau de certaines classes. “Ils ont des quiz très régulièrement”, affirme la mère de Baptiste, qui se réjouit de savoir que son fils est préparé aux examens qu’il devra passer dans le futur. Elle apprécie également les relations entre les parents et les professeurs. “Ils sont très abordables et répondent très vite. Je reçois des e-mails de la professeure de mathématiques toutes les semaines. Les parents sont très intégrés au cursus”.
“Les écoles américaines ont complètement intégré la technologie, ajoute Yasmine Garreau. Les lycées américains possèdent tous des écrans de télévision et ils regardent les informations. Il y a même des élèves journalistes qui racontent les informations de la semaine”. Selon elle, les écoles publiques américaines développent un fort sentiment d’appartenance. “Il y a un sentiment de fierté d’appartenir à une école, avec les mascottes, etc… Alors qu’en France, on s’en fiche. Il y a un fort sentiment d’appartenance et de loyauté”, ajoute-t-elle.
Dans son nouveau livre, Super Kids ! (Ed. Les Arènes), la journaliste Véronique Dupont, qui a scolarisé ses deux filles dans une maternelle américaine à New York puis au Lycée international de Los Angeles (LILA), met en avant les bienfaits de l’éducation à l’américaine, souvent caricaturée selon elle. Son espoir: que la France dernière s’inspire des nombreuses bonnes pratiques développées au pays de l’Oncle Sam en la matière. “Aux Etats-Unis, on célèbre l’enfant. L’accueil est plus bienveillant. Le rapport avec les enseignants est beaucoup plus égalitaire et la discipline, douce”, glisse-t-elle. Le livre est parsemé de recommandations à destination des parents et enseignants français, de “les faire rire aussi souvent que possible, pour qu’ils soient concentrés” à l’adoption d’un ton plus positif au sein de la salle de classe – “tutoiement”, “utiliser l’erreur comme un outil d’apprentissage”
“J’ai découvert un bon niveau scolaire et une mentalité complètement différente de celle de la France. Ma seconde fille a commencé la musique et j’ai été étonnée du niveau qu’elle a obtenu en très peu de temps”, ajoute Isabelle Guglielmi, expatriée plusieurs années à San Francisco avant de déménager dans le Kansas avec ses enfants. Classes de musique, clubs politiques, actions humanitaires, groupes de langues… L’école publique au sein de laquelle ses enfants sont scolarisés propose des activités chaque semaine. “Je pense que l’éducation est plus rigoureuse en France, mais l’école américaine est bien meilleure au niveau du développement personnel. Les élèves peuvent s’épanouir en fonction de leurs aspirations”, poursuit-elle. Au sein des high school américaines, les journées de cours sont plus courtes et certains après-midi sont entièrement consacrés à des activités extra-scolaires.
Des différences importantes avec le système français 
Il n’y a pas que pour les enfants que l’expérience scolaire est différente. Les parents aussi ont un choc culturel. “La différence entre les deux systèmes en terme d’implication des parents est énorme. En France, les parents sont absents de l’école. Ils sont les bienvenus quand on leur demande. Aux Etats-Unis, ils sont impliqués dans les levées de fonds pour l’école, participent aux événements de l’école et à toutes sortes d’activités. Ils mettent beaucoup d’énergie et de cœur. Ils se plient en quatre pour l’école alors qu’on a l’impression que les parents commettent une intrusion quand ils y entrent en France”, souligne Véronique Dupont.
Aux Etats-Unis, elle rappelle que les parents sont sollicités pour donner de leur temps à des projets scolaires, même dans le système public. “J’ai mis du temps à m’y mettre, surtout qu’on payait déjà des frais de scolarité. On se demandait pourquoi on devait donner de notre temps en plus de ça. Mais même les parents avec trois enfants et des emplois à plein temps le faisaient. Au final, cela resserre les liens”.
Parfois, les différences de culture entre la France et les Etats-Unis font sourire les parents français. Basé près de Seattle, Laurent Bourscheidt se souvient d’avoir visité une école américaine publique pour y scolariser sa fille. “Sa professeure principale soutenait l’équipe de football des Sounders. Tout son bureau était décoré de maillots de l’équipe”, s’amuse l’architecte. Au Texas, Sandrine Perrin a vu son fils rentrer de l’école avec des sacs de bonbons dans ses poches. “Sa professeure lui donnait des friandises quand il travaillait bien”, s’effare-t-elle.
Expatriée à San Francisco, Aude Phay-Van regrette que l’école publique de ses filles n’organise pas de sorties scolaires. “Je trouve également que les Américains n’étudient pas suffisamment certains programmes, comme l’Histoire. Il y a clairement un manque de culture générale en dehors des Etats-Unis”, affirme la maman qui scolarise ses deux filles dans une école publique.
Malgré les différences, les familles françaises ne regrettent pas leur choix. “Si c’était à refaire, je referais pareil”, conclut Sandrine Perrin qui prépare désormais l’inscription de son fils au sein d’une université américaine.
 

Quand New York s'appelait Angoulême: une histoire "ahurissante"

Pendant des décennies, Marie-France Brière a régné sur le paysage audiovisuel français (PAF). Comme responsable des programmes de variétés des grandes chaînes, elle a lancé des émissions (Fort Boyard, Les Minikeums, le Collaro Show…) et des talents du petit écran (Patrick Sabatier, Thierry Ardisson, Patrick Sebastien, Les Inconnus…) qui ont traversé le temps.
Aujourd’hui, elle jète son dévolu sur un autre inconnu: l’archiviste de la ville d’Angoulême Florent Gaillard. L’historien sert de fil conducteur à son surprenant documentaire “Et si New York s’appelait Angoulême”, qui retrace l’histoire oubliée de la découverte de la Baie de New York par l’explorateur Jean de Verrazane envoyé par François Ier dans les années 1520 pour identifier un accès vers la Chine. En arrivant au large de l’actuelle New York à bord de “La Dauphine”, le marin a baptisé ces terres “Angoulesme” en l’honneur du souverain, comte d’Angoulême. Nous sommes en 1524, bien avant l’arrivée des colons hollandais puis britanniques. Verrazane n’ayant pas planté de drapeau ou installé de colonie sur place, le nom n’est pas resté, subsistant uniquement sur des cartes de l’époque et dans d’autres documents rares.
Le documentaire sera montré pour la première fois aux Etats-Unis le 12 novembre dans le cadre du nouveau festival French Cinema Week, la version new-yorkaise du Festival du Film francophone d’Angoulême, co-fondé en 2008 par Marie-France Brière et Dominique Besnehard. La première édition de ce nouveau-rendez-vous, monté par les cinéphiles Laurence Teinturier et Marie-José Hunter, durera jusqu’au 14 novembre en présence de Charlotte Gainsbourg et d’Yvan Attal notamment.
“Et si New York s’appelait Angoulême” suit Florent Gaillard dans son “enquête” entre la ville charentaise et New York, sur les traces de ce qu’il reste d’Angoulême dans la Grosse Pomme. “Je suis très fière de faire connaitre cette belle histoire, raconte Marie-France Brière, qui viendra présenter le documentaire avec Florent Gaillard. On ne s’attend pas à ce que New York et Angoulême, 40 000 habitants, soient mises sur le même plan“.
Marie-France Brière a entendu parler de cette histoire “ahurissante” à la bibliothèque parisienne Saint-Geneviève quand elle a découvert la thèse de 1950 de l’historien Jacques Habert, ancien sénateur des Français de l’étranger, sur le passé angoumois de New York. Il y a quatre ans, elle se lance dans des recherches. “Il n’y avait pas grand chose à Angoulême. Ce qui m’a surprise car la ville n’a pas changé. Je me disais qu’il serait facile de se remettre à l’époque de François Ier, mais non…“. Lors de son enquête, elle croise cependant le chemin de Florent Gaillard, qui deviendra le personnage principal du documentaire. Elle avait songé à prendre une figure connue pour être “l’enquêteur”, en l’occurence l’acteur François-Xavier Demaison. Mais son ami Thierry Ardisson l’a convaincue de choisir un historien. “Il m’a rappelée que j’avais l’habitude de prendre des inconnus et de les mettre en valeur“, se souvient-elle.
Côté new-yorkais, les recherches sont plus prolixes. Elles l’emmènent au Lycée français de New York, où Jacques Habert à enseigné, au Consulat de France, à Columbia, la New York Historical Society, où se trouvent des vieilles cartes de la région, et surtout la Morgan Library où se trouve une copie du rapport de son expédition que Verrazane a fait à François Ier. Dans ce petit trésor, que le roi fait prisonnier ne lira pas, on trouve l’ensemble des régions de “Nouvelle-France” nommées par le navigateur le long de la côte nord-est des futurs Etats-Unis. “Il nous a fallu trois mois de discussions pour pouvoir filmer cinq pages du manuscrit“, se souvient Marie-France Brière.
Cette plongée dans l’Histoire a donné d’autres envies à la productrice de 78 ans, qui planche sur un documentaire sur le rapport entre Napoléon et les îles. “Je suis toujours en train de penser à ce que je vais faire, pas à ce que j’ai fait“.