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La “cuffing season” arrive : c'est le moment de rencontrer quelqu’un

(Article partenaire) Qu’est-ce que la “cuffing season” ? Selon The Urban Dictionnary, il s’agirait d’une période entre novembre et février où les températures basses et le faible niveau d’ensoleillement nous pousseraient à chercher plus activement un partenaire, sous-entendu pour ne pas céder à la déprime. On entend tout de même par là un partenaire sérieux : “cuffing” veut dire menotter en anglais…
Si vous êtes à la recherche d’une relation sérieuse, la période est donc propice à la rencontre : il ne vous reste plus qu’à suivre ces 5 conseils donnés par The Inner Circle pour mettre toutes les chances de votre côté.

  1. “Look good, do good”

De ce côté là il n’y a pas de secret : il s’agit de mettre vos atouts en avant et de vous présenter sous le meilleur jour possible. Sur les réseaux sociaux ou applications de dating, choisissez avec attention les photos que vous souhaitez présenter. Elles doivent être de bonne qualité et récentes (ne soyez pas une arnaque…).
Certaines applications de dating vont jusqu’à supprimer les photos trompeuses. C’est le cas de The Inner Circle, qui met un point d’honneur à être une “fake-free zone” : tous les profils sont vérifiés manuellement par les équipes de The Inner Circle pour s’assurer de leur authenticité. Résultat, vous savez vraiment qui vous allez rencontrez.

  1. Choisissez bien votre application

Le choix de l’application de dating que vous allez utiliser est une étape très importante, alors n’hésitez pas à les comparer. Beaucoup d’applications ont pour but pas si bien caché que ça de continuer à vous faire “swiper” plutôt que de réellement vous faire trouver la bonne personne. The Inner Circle en revanche est une application conçue pour que vous l’utilisiez le moins possible (oui, vous avez bien lu). Leur conviction est que la seule manière de faire de vraies bonnes rencontres est d’être sélectif en ligne puis de se rencontrer dans la vie réelle le plus tôt possible.

  1. En ligne, vous êtes un livre qui sera jugé par sa couverture

En matière de dating, la première impression compte vraiment. Concrètement, cela se traduit en deux recommandations : soignez votre photo de profil et vos phrases d’accroche. Si vous envoyez juste un “Salut”, vos chances d’avoir une réponse sont pratiquement inexistantes. Choisissez quelque-chose de plus personnel et intéressant. Une blague est souvent une bonne idée.

  1. Le “pocket dating” n’est pas recommandé

Des heures peuvent être facilement perdues à échanger par message, mais ce n’est pourtant pas ça qui vous fera trouver un partenaire. Rencontrez-vous : cela peut paraître effrayant mais c’est la seule façon de vraiment connaître quelqu’un.

Crédits photo : The Inner Circle

Sur l’application The Inner Circle, vous avez accès à une liste d’endroits situés autour de vous que les autres membres ont visité et considèrent comme être parfaits pour un rendez-vous galant. Vous pouvez par exemple aller regarder ce qui se dit sur votre bar préféré et voir qui aime s’y rendre. Et pourquoi pas proposer à une des ces personnes d’aller y boire un verre ? Chiche !

  1. Combinez la saison de la fête avec la saison de l’amour

Ce n’est pas une coïncidence si la saison de la fête et la “cuffing season” se rejoignent en ce moment. Pourquoi ne pas combiner ces deux idées et vous rendre à une soirée pour célibataires ? Les soirées de The Inner Circle ont lieu tous les mois dans les grandes villes du monde, sur des rooftops branchés ou dans les bars où vous avez toujours voulu aller. Profitez d’un cadre parfait pour rencontrer des personnes qui partagent les mêmes envies que vous.
L’arrivée de la “cuffing season” vous permet donc de suivre la tendance et d’en profiter pour faire de superbes rencontres. Lancez-vous avec The Inner Circle !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Interdiction du foie gras à New York : toutes les réponses à vos questions

C’est désormais officiel, le conseil municipal de New York a voté à une écrasante majorité l’interdiction du foie gras le 30 octobre. Le maire Bill de Blasio a confirmé dans la foulée qu’il ratifierait cette loi, qui va donc entrer en vigueur. Mais que contient-elle exactement? On répond à toutes vos questions.
Peut-on encore consommer du foie gras à New York ?
L’interdiction du foie gras a été votée le 30 octobre mais n’entrera en application que dans trois ans. Vous avez donc au moins jusqu’au début du mois de novembre 2022 pour acheter et consommer du foie gras à New York.
La loi concerne-t-elle New York City ou tout l’Etat de New York ?
La loi ne concerne que les cinq boroughs de la ville, il sera donc toujours légal de vendre ou consommer du foie gras dans l’Etat de New York après novembre 2022.
Puis-je importer du foie gras dans ma valise à New York ?
La loi sur l’interdiction du foie gras à New York ne concerne pas l’importation de foie gras pour consommation personnelle. Rien ne change de ce côté là donc, le pâté et le foie gras sont interdits “s’ils ne sont pas cuits et fermés hermétiquement”, précise la CBP (Customs and Border Protection). Et s’ils le sont ? “Peut-être” pour le foie gras. Bref, c’est le douanier qui décide. On vous le déconseille cependant, étant donné l’actualité.
Qu’est-ce que je risque à consommer du foie gras à New York ?
La loi qui entrera en vigueur en 2022 précise qu’il sera “interdit à quiconque, vendeurs ou restaurants, de vendre ou d’offrir des produits issus du gavage”. Si des amendes sont prévues pour les vendeurs et restaurateurs (“de 500 à 2000$ à chaque vente, stockage, possession ou donation de foie gras”), rien en revanche ne fait référence à la pénalisation de la consommation du foie gras.
L’interdiction du foie gras à New York est-elle définitive ?
Les professionnels de la filière peuvent encore porter l’affaire devant les tribunaux comme ce fut le cas en Californie où le foie gras a été successivement interdit, de nouveau légalisé, puis re-interdit en janvier 2019. Ariane Daguin, fondatrice de D’Artagnan, qui participa grandement à la diffusion du foie gras dans les restaurants américains, et fut en première ligne dans la bataille judiciaire en Californie assure “que oui, nous allons nous battre et porter cette interdiction devant la justice. Quand je dis nous, ce n’est pas seulement les deux éleveurs (de l’Etat de New York, NDLR) et D’Artagnan”. Les opposants devraient annoncer dans les prochaines semaines les suites judiciaires qu’ils souhaitent donner à l’affaire.

Retraite pour les Français expatriés aux États-Unis, mode d’emploi

(Article partenaire) Si vous êtes expatrié·e aux États-Unis et que vous souhaitez préparer correctement votre retraite, vous vous posez certainement pléthore de questions. USAFrance Financials, cabinet de gestion privée dédié aux Français résidant aux États-Unis, nous éclaire sur les erreurs à éviter et les bons réflexes à avoir.

Une question qui en inquiète plus d’un

“Beaucoup d’incertitudes entourent la question de la retraite pour les expatrié·e·s aux États-Unis”, confie Cédric S. Sage, fondateur de USAFrance Financials. “De nombreuses personnes sentent qu’elles ne sont pas prêtes, qu’elles ne cotisent peut-être pas assez, ou bien ne savent pas vraiment par où commencer, ni comment faire afin de consolider leur retraite française et la Social Security américaine.”
Aux États-Unis, le taux de remplacement des revenus de retraite fourni par les instances gouvernementales étant plutôt faible, en comparaison avec la France, il s’agit donc de pouvoir combler ce manque. Historiquement, c’étaient les compagnies qui s’occupaient de fournir à leurs employé·es une pension. Or, depuis les années 70, celles-ci ont, petit à petit, limité voire supprimé ces avantages.
De fait, le risque a été transféré sur les épaules de l’employé·e pour se constituer sa propre retraite, qui devra utiliser un programme de retraite tel que le 401(k), 403(b) ou encore IRA. Mais, même si l’employé·e a bien connaissance de ce qu’il ou elle a versé sur son programme,   il demeure complexe de savoir exactement comment ce capital accumulé va se matérialiser en termes de revenus de retraite.

Ce que font la plupart des Français expatriés, et pourquoi ça ne fonctionne pas

  1. La stratégie patrimoniale dite « à la Française »

« Les Français ont tout naturellement tendance à penser à leur retraite de la même manière qu’ils l’auraient abordée en France », affirme Cédric S. Sage. C’est-à-dire ? L’idée est d’accumuler un maximum de patrimoine que l’on aura, bien évidemment, diversifié et optimisé fiscalement au cours de sa vie. Arrivé à la retraite, il s’agit ainsi de vivre des rentes générées par ce capital financier et/ou immobilier. Lors du décès, le patrimoine restant sera transmis aux héritiers.
Malheureusement, même si cette stratégie semble être la meilleure stratégie à mettre en place en France, « c’est une stratégie probablement vaine voire vouée à l’échec si l’objectif est de pouvoir garder son style de vie, » continue Cédric S. Sage.

Khongtham/Shutterstock.com

  1. Ne pas négliger les risques financiers

Pour bien préparer sa retraite, il ne suffit pas de mettre de l’argent de côté, loin de là. Il s’agit d’anticiper les risques financiers qui pourraient réduire vos efforts à néant, en particulier sur un marché tel que celui des États-Unis.
Mettons en exergue les 5 risques majeurs :
La longévité : C’est le risque le plus important de la planification financière car nous avons, de plus en plus, l’opportunité de vivre une très longue vie. Ce risque a également la particularité d’être un coefficient multiplicateur de tous les autres risques.
L’inflation : Au rythme de l’augmentation actuelle du coût de la vie, il faut pouvoir prévoir de doubler ses revenus de retraite tous les 15 à 20 ans pour garder son style de vie.
La taxation : Aux États-Unis, l’imposition au niveau fédéral est historiquement bas. Le taux marginal supérieur cette année est de 37 %, à comparer à 70 % dans les années 70, voire même 93 % après la crise de 1929. Or, si nous revenons à une moyenne historique, l’impact peut s’avérer être négatif sur notre revenu net après imposition.
La volatilité: Tout d’abord, c’est l’impact de l’ordre des rendements. En effet, une crise financière et/ou immobilière dans les 5 années avant la retraite ou même les 5 années après la retraite, aura un impact dévastateur sur la capacité à générer le revenu espéré à vie. Ensuite, c’est le niveau de risque choisi en fonction du rendement attendu. En effet, la forte volatilité actuelle des marchés financiers impose aux personnes qui préparent leur retraite de faire appel à une certaine prudence, qui limite donc les revenus.
Les frais de santé : Les coûts liés à la santé aux États-Unis sont élevés. Que ce soit pour se couvrir, se soigner ou encore séjourner dans un établissement médicalisé. De plus, l’inflation des coûts de santé suit une courbe exponentielle.

Mettre en place une stratégie viable pour votre retraite

Emilie Zhang/Shutterstock.com

Le fait d’être, aujourd’hui, aux États-Unis nous offre des opportunités que nous n’aurions pu avoir en France, et cela sans avoir besoin de visibilité. « Il s’agit de repenser sa stratégie patrimoniale en fonction des options à notre disposition aux États-Unis », conseille Cédric S. Sage.
Mettons notamment en exergue deux stratégies patrimoniales à connaître absolument :

  1. La stratégie dite de « flooring »

Dans notre vie quotidienne, nous avons deux types de dépenses : les dépenses pour nos besoins primaires et les dépenses dites discrétionnaires. L’objectif ici est d’allouer une partie de notre capital afin d’assurer et de garantir le maintien de nos besoins vitaux pour le reste de notre vie.
Les instruments typiques sont : la sécurité sociale française et les complémentaires de retraite, la Social Security, si accessible les pensions d’entreprise, et bien évidemment aux États-Unis, les « annuities ».
Une fois ces frais pris en charge, nous serons plus libres de pouvoir profiter davantage de notre capital restant pour les centres d’intérêt qui nous passionnent !

  1. La stratégie dite de « bucketing »

À la retraite, nous allons très probablement passer par 3 phases de vie :
Les Go-Go years : Ce sont les premières années à la retraite et, de fait, l’énergie, l’envie et la santé nous poussent à en profiter, et à dépenser.
Les Slow-Go years : C’est la phase où nous commençons à perdre en mobilité et motricité, et ainsi probablement dépensons un peu moins.
Les No-Go years : C’est la dernière phase de notre vie, où les pépins médicaux se multiplient et les frais de santé également.
Ainsi, en matière de planification financière, la retraite n’étant pas qu’une seule période linéaire, l’objectif est de pouvoir dédier des actifs durant chacune de ces phases.
À cet effet, un actif tel qu’une assurance-vie de type Whole Life* peut jouer un rôle déterminant dans une implémentation optimale de cette stratégie. Il peut à la fois servir dans la mise en place d’une réserve d’épargne, mais également aider à la succession car celui-ci se munit d’une assurance décès à vie.

USAFrance Financials : L’accompagnement patrimonial

Ainsi, avec l’aide de cabinets de gestion patrimoniale tels qu’USAFrance Financials, il est possible de mettre en place une stratégie globale et internationale afin de pouvoir, non seulement, améliorer son style de vie, mais également réduire drastiquement les risques, minimiser l’impact fiscal, tout en assurant sa succession. 
Contactez USAFrance Financials dès aujourd’hui pour réaliser un bilan personnalisé et bénéficiez de conseils avisés afin d’optimiser votre stratégie de retraite.

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À New York, l'huître est re-devenue une star

À New York, l’huître est partout. On la célèbre dans des évènements comme l’Oyster Week, des festivals comme l’Oyster Festival, qui a fêté son 36ème anniversaire cette année sur Long Island, et tous les jours dans les nombreux happy hours qui ont lieu dans la ville. Certains se spécialisent et s’auto-proclament sommeliers de l’huître. D’autres, de plus en plus nombreux, s’initient et participent à des « Oyster class ».

« Les New-Yorkais aiment de plus en plus les huîtres. L’arrivée de nouvelles variétés et l’offre croissante d’huîtres reflètent à un vrai appétit », confie Julie Qiu, auteure du blog In a Half Shell et organisatrice d’évènements autour des huîtres. 

Le bivalve fascine et se faufile dans des courants où on ne l’attend pas. Le coquillage a même conquis le monde de la mode, se retrouvant sur les imprimés de la Fashion Week ou suspendu à des boucles d’oreilles de créateurs. On ne cesse d’ailleurs de vanter les bienfaits du coquillage : bon pour la peau, bon pour le corps, bon pour la planète…

Aux États Unis, les initiatives écologiques autour de l’huitre se multiplient, à l’instar du projet de recyclage initié par Billion Oyster Project visant à filtrer eaux de la Baie de New York. Leur mission: d’ici 2035, implanter un milliard d’huîtres. À Annapolis (Maryland), l’association Oyster Recovery suit le même chemin.

Au XIXème siècle, les huîtres se vendaient comme les hot dogs aujourd’hui : à tous les coins de rue, pour presque rien, et à toute heure de la journée ou de la nuit. « Avant le XXème siècle, quand on pensait à New York, on pensait aux huîtres », écrit Mark Kurlansky, l’auteur de The Big Oyster (2006).

L’huître a nourri la cité pendant plus de deux siècles. Au début du XVIIe siècle, dans les eaux de New York, aux côtés des dauphins et des hippocampes, cohabitait la moitié de la population mondiale d’huîtres. New York était, comme on l’appelait, la capitale internationale de l’huître.

À l’époque, l’huître n’était pas seulement servi crue et vivante dans sa coquille. Au menu des restaurants comme le mythique Delmonico’s, on trouvait des tourtes aux huîtres, des ragoûts d’huîtres, des volailles farcies aux huîtres et des sauces à l’huître pour accompagner les viandes ou les poissons. Abondantes dans le port de New York, les huîtres ont même servi à paver les routes de Manhattan et à construire certains monuments comme la célèbre Trinity Church.

La sur-exploitation, l’industrialisation et l’absence de recyclage des coquilles ont contribué à la mort de l’industrie ostréicole de la ville. En 1927, le dernier des parcs à huîtres a été fermé. Mais depuis quelques années, les projets environnementaux comme Billion Oyster Project, lancé en 2014, ont contribué à redorer son image. « Les New-Yorkais mangent beaucoup plus d’huîtres aujourd’hui. Avant, il y avait le souvenir de la baie polluée. Les consommateurs avaient peur, ce n’était plus en vogue », confie Ryan Te, manager d’un célèbre bar à huîtres de Brooklyn.

« Les Américains mangent deux fois plus d’huîtres qu’il y a 10 ou 20 ans. Avant, ils avaient peur du cru, notamment du poisson. Et puis la mode des sushis est arrivée, et maintenant les huîtres sont sur le devant de la scène »,  précise le chef François Payard, directeur culinaire d’Estuary, un restaurant de fruits de mer à Brooklyn.

Si la consommation a augmenté ces dernières années, les modes de consommation eux aussi ont évolué.  « Les consommateurs sont moins regardants sur les prix et plus préoccupés par le type d’huître qu’ils vont manger: East Coast ou West Coast, à quelle saison, comment et où les huîtres sont cultivées », confie Ryan Te. En témoigne, la popularité des huîtres japonaises kumamotos, vendues à 4 dollars pièce. Ces petites huîtres à la coquille profonde sont aux Etats-Unis ce que la Gillardeau est en France : la Rolls-Royce de l’huître. Le fruit de mer est désormais un plaisir qui se savoure et se paie.

Ateliers d’écriture de rap pour enfants et ados avec Hippocampe Fou à New York

Cette année, le programme de la Bilingual Fair de New York, organisée par French Morning, regorge de nouveautés et de surprises. Les activités pour enfants et ados ne sont pas en reste, avec un atelier d’écriture de rap en français animé par l’artiste français Hippocampe Fou.
L’originalité des textes de cet auteur-compositeur-interprète lui valent en France une audience fidèle, accro à sa musique entre rap et slam. Vingt enfants et ados chanceux pourront participer à une session de deux heures menée par “Hippo” lui-même, couronnée par l’écriture d’une chanson en groupe, qui sera interprétée ensuite devant le public du salon.
Pour Seb, alias Hippocampe Fou, “le rap est un magnifique outil d’expression orale et poétique”, qu’il prend un grand plaisir à inculquer aux plus jeunes. Ses ateliers permettent aux enfants de vivre une vraie expérience linguistique et musicale enrichissante.
Pendant la première partie de l’atelier, les enfants écouteront des extraits de chansons d’artistes francophones ayant chacun un univers singulier, une approche particulière et une plume unique. “L’idée est de leur faire découvrir une grande diversité de styles tout en insistant sur l’importance de développer sa propre originalité”, nous explique Hippo.
Dans un premier temps, l’attention est portée sur le fond, le message que les chansons font passer. “Derrière une chanson, il peut y avoir tellement de choses, reprend Hippo. On peut décider d’écrire un texte d’introspection en puisant dans ses propres expériences, on peut choisir de se documenter sur un thème qui nous tient à coeur et faire passer un message qui pousse à la réflexion. Ou alors on cultive son imaginaire, on incarne un personnage comme au théâtre en adoptant son point de vue… les possibilités sont infinies.” 
Puis, place à la forme : rimes, figures de style, assonances et allitérations, Hippo nous rappelle qu’un texte de rap est avant tout une oeuvre poétique.
Une fois ces concepts expliqués, il sera temps de passer à l’étape de création. À l’aide de leur savoir fraîchement acquis, les enfants et adolescents seront accompagnés par Hippo pour créer leur propre quatrain (4 mesures). Après une répétition, les artistes en herbe seront prêts à interpréter leur oeuvre collective.
Attention : la passion d’Hippo est communicative, et il se peut que la vingtaine de chanceux qui décrocheront les précieuses places en ressortent mordus de musique…

À propos d’Hippocampe Fou

Amoureux des images et des mots, Hippocampe Fou conçoit ses chansons comme des courts-métrages. Ce grand enfant manie flows acrobatiques, jeux de mots et story-telling avec une dextérité surprenante. 
Reconnu pour son flow fluide au débit ultra rapide, sa technique qui oscille entre slam et rap, il peut se vanter de réussir à rapper sur tout type de rythme et de bpm. Classé 2ème sur la liste des rappeurs français possédant le vocabulaire le plus large, selon le Huffington Post, Hippo maîtrise assonances, allitérations et métaphores percutantes, ce qui en fait un MC complet.
Suivez Hippo en ligne via sa page Facebook ou sa chaîne Youtube.
Découvrez également le teaser de son 1er spectacle “L’ODYSSÉE D’HIPPO”, co-écrit et mis en musique par Lucas Dorier, un projet à la croisée de ses passions : la musique, le spectacle vivant et le cinéma.

New York racontée en 100 mots dans un nouveau livre

Il y a 1 000 manières de parler de New York. Se limiter à 100 est un petit tour de force. C’est le défi qu’a relevé la journaliste new-yorkophile Laure Watrin. La co-fondatrice des collections “Les Pintades” signe un nouveau livre de poche, Les 100 mots de New York, qui vient de sortir aux éditions “Que sais-je ?”.
Comme son nom ne l’indique pas du tout, l’auteure raconte la Grosse Pomme à travers 100 mots classés en ordre alphabétiques. Les termes attendus (“Empire State Building”, “diners”, “Park Slope Food Coop”, “hipsters”…) côtoient les mots moins connus des Français, comme “Bridges & Tunnels”, terme péjoratif utilisé par les Manhattanites pour désigner les banlieusards qui empruntaient ponts et tunnels pour venir festoyer en ville. Ou encore “Robert Moses”, le controversé commissaire des parcs et urbaniste qui a modelé la Grosse Pomme au début du XXème siècle. On y trouve même une date, “1898”, qui désigne l’année où Brooklyn, Queens et Staten Island ont été ajoutés à la municipalité, pour devenir la ville de cinq boroughs actuelle.

French Cinema Week: un nouveau festival de films français à New York

Deuxième plus grand festival de film français, le Festival du Film Francophone d’Angoulême (FFA) s’exporte. Il présentera une sélection de films et d’avant-premières lors d’un tout nouveau rendez-vous de films français à New York, la French Cinema Week, du mardi 12 au jeudi 14 novembre. De nombreux invités de marque feront le déplacement. Trois lieux accueilleront l’évènement : The French Institute Alliance Française (FIAF) (Midtown East), le Lycée Français de New York (Upper East Side) et le cinéma The Landmark (Midtown West).

Fondé en 2007 par Marie-France Brière et Dominique Besnehard, le festival n’arrive pas à New York par hasard. La ville de New York était considérée comme la “Nouvelle Angoulême” par les Européens, selon le surnom donné en 1524 par l’explorateur Giovanni da Verrazzano, en l’honneur du roi François Ier de France, comte d’Angoulême de 1496 jusqu’à son couronnement en 1515.

Au programme de ces retrouvailles cinématographiques, trois jours de projection, des rencontres et tables rondes avec les acteurs et les réalisateurs. Charlotte Gainsbourg, Yvan Attal, Anastasia Mikova, Yann Arthus-Bertrand, Zabou Breitman, Dominique Besnehard, Marie-France Brière et l’historien Florent Gaillard feront le déplacement.

Programme complet:

-Mardi 14 novembre : Et si New York s’appelait Angoulême, de Marie-France Brière (4pm), et Mon chien stupide, d’Yvan Attal (7:30pm), qui donnera le coup d’envoi officiel du festival.
-Mercredi 15 novembre : Demain est à nous, de Gilles de Maistre (1:30pm) et Woman, de Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova (6:30pm)
-Jeudi 14 novembre : Les hirondelles de Kaboul, de Zabou Breitman (6:30pm) 

Films en français, sous-titrés en anglais

Sète-Los Angeles International festival of contemporary art, quand deux villes dialoguent via les artistes

Les villes de Sète (sud de la France) et Los Angeles s’allient à l’occasion d’un festival d’art contemporain, qui aura lieu du 5 novembre au 8 décembre dans la cité des anges.
Coordonné par la Show Gallery et le consulat de France à Los Angeles, cet événement culturel réunit 28 artistes des deux villes, invités à participer à un dialogue artistique en créant des œuvres dans les arts visuels, la musique, la littérature, la performance et le film. En septembre, Sète a accueilli les artistes basés à Los Angeles pour une série d’expositions.
Place à la partie américaine du festival, qui aura lieu dans huit lieux à Hollywood et West Hollywood, entre les 5 et 10 novembre. Les expositions, elles, se poursuivront jusqu’au 8 décembre. Le festival débutera le mardi 5 novembre par la projection de “Mural Murals” d’Agnès Varda à l’Aero Theatre. Pour rendre hommage à la défunte réalisatrice de la Nouvelle Vague, l’artiste basée de Los Angeles, Barbara Carrasco, (dont le travail figurait dans le documentaire d’Agnès Varda “Mural Murals”) va réaliser une peinture murale à Spaulding Square, un quartier de Los Angeles.
Parmi les artistes français qui feront le déplacement, on compte Aldo Biascamano, Patricia Biascamano, Armelle Caron, André Cervera, Robert Combas, Christophe Cosentino, Jean Denant, Hervé Di Rosa, Marc Duran, Lucas Mancione, PG, Jean-Marie Picard et Topolino.

Timothée Chalamet fan de Saint-Etienne chez Seth Meyers

L’acteur franco-américain de 23 ans était l’invité du “Late Night” de Seth Meyers le 31 octobre.
Venu faire la promotion du film “The King” dans lequel il joue le roi Henri V, le jeune acteur portait le maillot de l’AS Saint-Etienne, un club qu’il supporte depuis son enfance. S’il est né à New York, Timothée Chalamet a en effet passé plusieurs étés chez sa grand-mère au Chambon-sur-Lignon dans sa jeunesse, à 60 kilomètres de Saint-Etienne.


Invité de l’émission radio “Boomerang” sur France Inter en février 2018, l’acteur expliquait que son rêve d’enfant était “d’être joueur de football professionnel”, et qu’il regarde “régulièrement les matches de football de l’AS Saint-Etienne”.
Timothée Chalamet a été révélé en 2017 pour son rôle dans le film “Call Me By Your Name”, pour lequel il a été nominé aux Oscars l’année suivante.

Moi Impat : "Une impatriation, c'est un deuil"

Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Au micro d’Eric Gendry pour ce 36ème épisode sur l’impatriation, Marie Guyon qui a passé 11 ans en Angleterre. Partie à Londres en 2008 pour travailler chez L’Oréal, elle vient juste de rentrer en France après de multiples virages professionnels, qui ont fait d’elle une écrivaine. “On ne redevient jamais celle qu’on était quand on est partie”, résume la Française, qui estime que l’expatriation lui a permis de repartir sur une page blanche. “Personne ne vous connaît et personne ne vous attend”, analyse-t-elle.
Cependant, Marie Guyon reconnaît qu’“une impatriation, c’est un deuil”, alors qu’on quitte quelque chose qu’on a construit.
Listen to “Episode 36 : Marie Guyon” on Spreaker.

7 lieux pour vivre la musique country à Nashville

Bienvenue à “Music City” dans l’Etat du Tennessee. C’est ici que l’industrie musicale américaine a vu le jour au début du XIXème siècle, et que les principales stars de la country ont lancé leur carrière. Aujourd’hui, Nashville ressemble à Las Vegas avec une artère principale très animée (Broadway Avenue), où des dizaines de bars diffusent de la musique live tous les jours. Mais la ville possède également des musées, des commerces et d’autres adresses plus secrètes en lien avec la musique. Voici 7 lieux à découvrir absolument.

Country Music Hall of Fame & Museum

Crédit photo: countrymusichalloffame.org

Fondé en 1961, le musée de la country a déménagé en 2011 dans un bâtiment immense en centre-ville. Plus d’un million de visiteurs se pressent chaque année pour découvrir l’une des plus grosses collections d’oeuvres et d’objets dédiés à la musique. Parmi les expositions permanentes intéressantes, “We Could: The Songwriting Artistry of Boudleaux and Felice Bryant” retrace l’histoire du couple Bryant, qui furent parmi les premiers compositeurs de musique country, pop et rock. Les époux ont notamment participé au succès d’artistes comme The Everly Brothers, Jimmy Dickens, Jim Reeves ou Roy Orbison. D’autres expositions et objets ayant appartenu à des stars plus récentes comme Taylor Swift ou Shania Twain sont également visibles, ainsi qu’un Hall of Fame où figurent plusieurs centaines d’artistes. Mais la partie la plus drôle se trouve en fin de musée où il est possible d’enregistrer son propre titre et sa propre musique, où même de créer sa propre pochette de disque avec sa photo. 222 5th Ave S, (615) 416-2001.

The Johnny Cash Museum

Crédit photo : Facebook The Johnny Cash Museum

A deux pas du musée de la country et de Broadway Avenue se trouve le Johnny Cash Museum. On ne présente plus cette super star de la country à la voix grave qui a vendu plus de 90 millions de disques dans sa carrière. Le musée retrace sa vie en ordre chronologique de ses débuts sur scène jusqu’à sa mort, grâce notamment à de nombreux enregistrements de performances live. L’histoire de Johnny Cash et de Nashville sont liées puisque le chanteur a vécu à Hendersonville en banlieue de la ville, de l’âge de 36 ans jusqu’à sa mort. La plupart de ses meilleurs titres ont été enregistrés dans des studios à Nashville, et la star a joué à de nombreuses reprises au Grand Ole Opry, une salle mythique de Nashville qui accueille des concerts chaque semaine et également une radio ouverte depuis 1892. 119 3rd Ave S, (615) 256-1777.

Redneck Riviera

Crédit photo: Facebook Redneck Riviera

Vous avez fait le plein de connaissances, il est temps désormais de se détendre dans l’un des nombreux bars de la ville. On vous conseille le Redneck Riviera, sur Broadway Avenue, qui est plus petit que la plupart de ses voisins. Lors de notre visite les 5 et 6 octobre, le Redneck Rivieira programmait principalement des artistes et groupes féminins sur sa scène principale située au rez-de-chaussée. Au programme : country, folk et rock. Au deuxième étage, un autre bar plus calme donnant sur un rooftop propose des concerts plus intimistes où on l’on peut demander aux artistes de jouer les chansons qu’on veut. Le Redneck Riviera est l’endroit idéal pour une fin d’après-midi. 208 Broadway, (615) 436-4070.

Luke Bryan’s 32 Bridge

Crédit photo: lukes32bridge.com

A la nuit tombée, direction le Luke Bryan’s 32 Bridge si vous voulez passer aux choses sérieuses. Cet établissement de près de 3 000m2, détenu par l’artiste Luke Bryan, dispose de huit bars et de trois scènes de concert sur six étages. Les meilleurs groupes du pays viennent y jouer dans une ambiance festive où tout le monde se retrouve sur la piste de danse. Pour un peu plus de calme, vous pouvez terminer la soirée sur leur rooftop “Nut House”. 301 Broadway, (740) 341-6205.

The Station Inn

Crédit photo: Facebook Station Inn

C’est notre coup de coeur du voyage. A l’écart de la cohue de Broadway, cette salle de concert dédiée au bluegrass a été ouverte en 1974 dans le quartier désormais chic du Gulch. Mais tout à l’intérieur rappelle cette époque avec seulement quelques tables et chaises à disposition, des vieilles affiches de concert au mur et des serveuses sexagénaires. Lors de notre visite, un groupe composé d’une dizaine de musiciens jouait au milieu du public, comme à la maison. 402 12th Ave S, (615) 255-3307.

Hatch Show Print

Crédit photo: Facebook Hatch Show Print

Fondé en 1875, ce magasin historique désormais situé dans le bâtiment du musée de la country est spécialisé dans le design et l’impression de posters. C’est ici que les grands noms de la country faisaient fabriquer leurs affiches de concerts pendant l’âge d’or de la boutique, entre 1920 et 1950. On peut aujourd’hui visiter l’atelier et voir comment les vieilles presses typographiques fonctionnaient et fonctionnent encore. La boutique propose également un très large choix de posters et de tableaux à la vente. 224 5th Ave S, (615) 256-2805.

Betty Boots

Crédit photo: Facebook Betty Boots

Ne repartez pas de Nashville sans vos bottes de cow-boy. Vous trouverez votre bonheur chez Betty Boots, sur Broadway Avenue. Ce magasin tout en longueur reconnaissable à son enseigne lumineuse propose des centaines de modèles pour tous les goûts et tous les budgets. 2005, 321 Broadway, (615) 736-7698.

Kincade Fire: Isabelle Adams "en deuil" à Sonoma Valley

Les incendies en Californie sont devenus les ouragans de Floride. Un drame annuel. En une semaine, le “Kincade Fire” a dévoré plus de 31 000 hectares dans la région viticole du comté de Sonoma, au nord de San Francisco. Toute la Californie a été placée, dimanche dernier, en état d’urgence par son gouverneur Gavin Newsom. Mercredi 30 octobre, le feu était contenu à 30%. Sur son passage, il a détruit 206 bâtiments, quand quelque 90 000 sont encore menacés par les flammes, selon Cal Fire.
Une image a particulièrement tourné sur les télévisions du monde : celle de la propriété de Soda Rock Winery, sur la route 128 (Wine road), en feu. Epargnée par les incendies de 2017, la salle de dégustation, construite en 1869 et qui accueillait nombre de réceptions (du mariage à la dégustation de vin), était notamment un des lieux les plus emblématiques de la région. Un drame qui a directement affecté la Normande Isabelle Adams, directrice des événements et de la salle de dégustation de la propriété viticole depuis 10 ans. Après le rachat de la structure réouverture en 2010, elle a contribué à la remodeler et la décorer.
“C’est le choc. Depuis que j’ai appris, j’ai le coeur en vrac, du mal à respirer. C’était ma seconde maison. Ma fille s’y est mariée, avec beaucoup de souvenirs”, avoue la femme de 59 ans, qui a appris la mauvaise nouvelle via son mari dimanche 27 octobre, avant de voir les photographies dans la presse. “C’est un deuil, même s’il reste matériel.” Le coeur lourd, et les larmes abondantes, elle se raccroche à la reconstruction qui va prendre du temps. “Il faut faire l’inventaire des pièces pour les assurances, modifier les réservations pour des événements, replacer certains employés dans des vignobles”, liste-t-elle. Elle n’a pas encore eu l’occasion de retourner sur les lieux (seule la grange a pu être sauvée). “Une collègue s’y est rendue, et a ramassé pour moi la poignée de la porte d’entrée”, lâche Isabelle Adams entre deux sanglots. Seul lot de consolation : les vignes ayant été récoltées en amont, le vin est déjà en train de fermenter. Et la Soda Rock Winery connaîtra une cuvée 2019.
Depuis quelques jours, la Française se remémore tout ce qui a été perdu : le décor construit durant ses presque 10 ans de travail au sein de Soda Rock, avec des barriques anciennes, les presse-à-vin transformées en table de dégustation, une partie de la cave partie en fumée. Avec ses collègues (quelques-uns des 280 employés que comptait la structure), ils ont prévu de se rendre ensemble sur les lieux, la semaine prochaine, avec du champagne, “histoire de commémorer”.
Tous tiennent le coup grâce à la solidarité qu’ils reçoivent. Des messages de soutien pleuvent et pansent le coeur d’Isabelle Adams. “J’ai du mal à répondre à tous”, assure-t-elle, émue. Et la solidarité s’exprime notamment dans le milieu viticole. Alors que Soda Rock Winery était venue en aide à Paradise Ridge Winery, touchée par les feux il y a deux ans, accueillant des réceptions pour elle, le vignoble de Santa Rosa veut lui rendre la pareille.
Cet incendie est un drame pour la Française, qui était entièrement dévouée au lieu. Fort heureusement, elle s’en sort mieux d’un point de vue personnel. Après avoir passé trois jours sans électricité dans sa résidence de Healdsburg, “en mode camping et sans eau”, Isabelle Adams et son mari ont évacué à temps, samedi 26 octobre. “On savait que les feux étaient dangereux, la route 128 était fermée. On a pris des valises, les papiers -et les costumes d’Halloween pour mes petits enfants- et on est partis vers le nord, comme tout le monde”, rappelle-elle. Finalement, ils se mettront à l’abri dans un “timeshare” du côté de Lake Tahoe. Cela fait près de 5 jours. Désormais, les villes ont été rouvertes, accessibles en prouvant son identité. Mais Isabelle Adams ne prévoit pas de rentrer chez elle tout de suite : “la maison est seulement recouverte de cendres. Mais on est toujours privés d’électricité.” Elle préfère alors profiter de l’air pur, et se reposer chez une amie à Reno.
A l’instar d’Isabelle Adams, peu de Français du nord de la Californie ont fait appel aux associations ( San Francisco Bay Accueil et Main dans la Main), qui sont venus en aide aux sinistrés, en collaboration avec le Consulat de France à San Francisco. Pour la deuxième année consécutive, le réseau Main dans la Main a ainsi mis en place une “cellule de crise téléphonique”. “Depuis dimanche, nous avons reçu 40 propositions d’hébergements”, détaille Sophie Suberville, l’une des co-fondatrices du réseau. “En revanche, nous n’avons reçu aucune demande d’aide, aucun Français n’a eu son domicile directement touché, selon les chefs d’îlot.” Mais, anticipant les désastres de l’an passé, l’association a pris les devants, organisant notamment une récolte de vêtements.