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Sur le climat, Jean-Michel Cousteau veut de "l'action, de l'action, de l'action"

Jean-Michel Cousteau ne veut plus attendre. Invité au gala du Monaco Better World Forum, dimanche 22 septembre à New York, l’explorateur-documentariste attend de “l’action, de l’action, de l’action” de la part des chefs d’Etats et de gouvernements réunis dès lundi pour le sommet des Nations-Unies sur le climat.
Ils doivent protéger l’environnement par tous les moyens possibles, changer les industries pour qu’elles soient non-polluantes et récupérer les eaux abîmées remplies de produits chimiques et de métaux lourds avant qu’elles n’arrivent dans les océans pour les traiter et les recycler“, a-t-il confié juste avant le début de la soirée organisée à l’hôtel Westin Grand Central.
Participaient à cette soirée placée sous le signe de la lutte contre le changement climatique: la fille de Charlie Chaplin, Kiera, le fils de l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan et le chef Raoni, nominé pour le Prix Nobel de la Paix pour son action en faveur de la forêt amazonienne et les droits des indigènes. Accompagné d’une délégation venant d’Amazonie, ce dernier a profité du dîner de gala pour lancer un appel à “protéger notre trésor collectif” qu’est l’Amazonie et solliciter des financements pour aider sa tribu, les Kayopo, à défendre ses terres face à la déforestation encouragée par le gouvernement brésilien.
Plus tôt dans la journée, Jean-Michel Cousteau a présenté “Wonders of the Sea” au FIAF (French Institute Alliance Française), son documentaire filmé en 3D où il sillonne les océans de la planète accompagné de ses enfants Fabien et Céline.
Le fils du légendaire explorateur Jacques-Yves Cousteau urge les électeurs à “voter pour des gens qui croient au futur“. “Ceux qui ne pensent qu’à aujourd’hui et qu’à se remplir les poches, il faut les virer“. À 81 ans, il juge “formidables” les mobilisations internationales de jeunes en faveur du climat du week-end dernier. La marche new-yorkaise a rassemblé plus de 200 000 manifestants, dont la militante suédoise de 16 ans Greta Thunberg, vendredi 20 septembre. “Les jeunes rechargent mes batteries. Ça me permet de vivre encore 26 ans de plus pour que je puisse célébrer 100 ans de plongée !“.

Red Bird Bakery remporte la finale de Best Baguette San Francisco 2019

San Francisco a un nouveau champion… Red Bird Bakery a remporté la finale de la Best Baguette 2019 ce vendredi 20 septembre. L’événement, organisé par French Morning, se tenait au Park Central Hotel et a réuni plus de 400 amateurs de levain – francophones et américains. Le jury était composé de Débora Ferrand (propriétaire et cheffe de Mademoiselle Colette), Véronique Kherian (Food Blogger), Pierre Bee (fondateur de l’Apero) et Yannick Dumonceau (chef pâtissier au One65). Huit boulangeries san-franciscaines étaient en lice : As Kneaded Bakery, Canyon Market, Fournée Bakery, One House Bakery, Red Bird Bakery, Sarmentine, Thorough Bread and Pastry et The Midwife and the Baker.
La compétition étant extrêmement serrée, les juges ont d’ailleurs décidé de créer un “jury prize” pour saluer le travail de Fournée Bakery, deuxième boulangerie en tête du classement. One House Bakery a obtenu le prix du public et Thorough Bread and Pastry celui du meilleur pain spécial. Les critères de vote étaient les suivants : l’aspect de la baguette, son goût, son odeur et sa structure une fois coupée. 

Membres du jury : Débora Ferrand, Véronique Kherian, Pierre Bee et Yannick Dumonceau

Étonnement, nous étions tous d’accord, selon Debora Ferrand. Nous avons voté chacun de notre côté, mais lorsqu’il a fallu se concerter, on s’est rendu compte qu’on était tous sur la même longueur d’onde donc c’était assez facile finalement.” Celle qui a donné vie à Mademoiselle Colette insiste sur le fait que chaque baguette concurrente était unique et spéciale. “Celle que nous avons élue meilleure baguette avait un goût plus prononcé que les autres. Elle était très aérée, croustillante. On retrouvait toutes les qualités de la baguette et je pense qu’elle était faite avec de la vraie levure, ce qui n’était peut-être pas le cas des autres.” 
Pierre Bee la rejoint. “Deux baguettes étaient au-dessus du lot sur les huit finalistes : la grande gagnante et celle à qui on a rendu le prix du jury. On est très contents que nos amis américains arrivent enfin à faire du bon pain comme on le fait chez nous.
Pour ce qui est du grand vainqueur de la soirée, Isaac Cermak de Red Bird Bakery, il n’en revient toujours pas. “Je ne m’y attendais pas. C’est toujours agréable de gagner quelque chose. On a vraiment essayé de présenter une baguette qui nous ressemblait : unique et traditionnelle en même temps. J’ai l’impression que ça a fait ses preuves. Peut-être que la prochaine étape sera d’ouvrir une boulangerie en France et prétendre d’être français… Qui sait?
Isaac Cermak (Red Bird Bakery) et Emmanuel Saint-Martin

The Best Baguette San Francisco 2019 was held on September 20, 2019, at the Park Central hotel in San Francisco, CA,

Outre la cérémonie de remise de prix, Best Baguette était aussi l’occasion de découvrir des produits locaux. Les participants ont pu déguster plus d’une vingtaine de pains, de la charcuterie, du fromage, sans oublier la confiture de J’aime Confiture. Que demander de plus ? Victoria, 26 ans, faisait partie de ces gourmands qui n’ont pas hésité à jeûner le reste de la journée. “J’adore le pain à la française et je pense sincèrement qu’il est difficile de faire meilleur. La structure, la composition, le goût, le croustillant… Rares sont les boulangeries qui arrivent à réunir tous ces éléments.” Entre deux bouchées, elle avoue qu’une baguette en particulier a conquis son coeur (et son palais), One House Bakery, vainqueur du “fan prize”. “Toutes les baguettes présentées ce soir étaient incroyables. Je rentre chez moi avec quatre baguettes, c’est pour dire. 
Merci à nos sponsors : French Bee, Beurremont et Cacao Noel, et J’Aime Confiture
Photos : Frédérique Neema
The Best Baguette San Francisco 2019 was held on September 20, 2019, at the Park Central hotel in San Francisco, CA,

The Best Baguette San Francisco 2019 was held on September 20, 2019, at the Park Central hotel in San Francisco, CA,

The Best Baguette San Francisco 2019 was held on September 20, 2019, at the Park Central hotel in San Francisco, CA,

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Huttopia, des Français dans le "glamping" aux Etats-Unis

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Après avoir conquis la France et le Canada avec ses tentes prêt-à-camper tout confort plantées en pleine nature, le groupe français Huttopia, spécialisé dans le « glamping » (“camping-glamour”), poursuit sa conquête des Etats-Unis avec l’acquisition d’un ancien camp de vacances d’une centaine d’hectares en Californie au coeur de l’Angeles National Forest.

A la tête de cette entreprise, Cécile Bossane et son mari Philippe, tout deux originaires de la Drôme, ont longtemps eu les Etats-Unis dans le collimateur. « L’Amérique, les US, ça nous semblait naturel. On pense que le produit est particulièrement adapté. Cette façon de camper est plus américaine que française, confie Cécile Bossane. A l’origine, quand on a imaginé tout ça, on avait en tête les parcs nationaux, la tente de trappeur, les grands espaces naturels. Et puis, pour nous, l’Amérique était un rêve. C’est un rêve pour tous les Français. »

Huttopia est né d’un constat que le couple a fait à son retour en France après deux ans d’études au Canada, dans les années 90. Les deux Français se sont rendu compte de « l’importance de l’outdoor pour les Canadiens et les Américains et du manque d’offre en France dans des lieux naturels et préservés, confie Céline Bossane. On ne savait pas où aller camper avec notre première fille. Le camping en France, c’était pas terrible. »

A leur actif, 48 sites en France, 500 tentes plantées dans les parcs nationaux au Québec depuis 2007, et deux sites aux Etats-Unis : un de 4 hectares au bord d’un lac dans les White Mountains depuis 2018, au coeur des Appalaches, et un autre dans le sud du Maine cette année. « Si on veut ouvrir un site en France, il faut compter 5 à 6 ans, ici c’est plutôt 2 ans », confie Cécile Bossane.

L’ouverture en Californie est un « tournant » dans l’aventure d’Huttopia. Ancien camp de vacances implanté en 1906, le site était un lieu de divertissement à l’époque de la prohibition, notamment pour les célébrités ; pour la légende, Charlie Chaplin en a été actionnaire, et Johnny Weissmuller venait s’entraîner dans sa grande piscine.

Populaire au Royaume-Uni depuis les années 90, il faut attendre 2014 pour que le glamping se fasse un nom aux Etats-Unis. En 2016, le terme figure au dictionnaire, et les recherches google ont atteint un niveau record en juillet 2018 aux Etats Unis, si l’on en croit Google Trend. « Maintenant, ça s’appelle le glamping. Au départ, quand on a créé Huttopia en 1999, on ne savait pas ce que c’était», ajoute Cécile Bossane.

Le marché du glamping aux Etats-Unis est encore embryonnaire. « Soit le camping est très sauvage, très rudimentaire, sur des sites extraordinaires, soit il est près des routes, aménagé pour accueillir des grosses caravanes et des camping-car ». 

Huttopia fait le pari de trouver l’équilibre entre confort et pleine nature, sans devenir un produit luxueux. Chaque tente est fabriquée à Dunkerque, dans le nord de la France par la société Cabanon. L’entreprise a pour ambition d’avoir un impact minimum sur les lieux qu’elle investit.  « On s’implante de manière légère. On ne construit pas des hôtels. »

Si le groupe continue de se développer en France, les fondateurs envisagent de créer une dizaine de sites aux Etats-Unis d’ici cinq ans. « Il faut trouver les bons terrains, confie Cécile Bossane. Les Etats-Unis, c’est grand. On recherche des zones où il y a un vrai intérêt naturel et logistique. Il faut que nos clients puissent découvrir des choses dans la région. »

Le groupe, qui se développe aussi en Chine, a plusieurs pays dans son viseur, comme l’Argentine, la Géorgie ou le Maroc. Dans des sociétés de plus en plus urbaines et connectées, le besoin de déconnexion grandit, le glamping a de beaux jours devant lui.

À New York, des nannies francophones aux petits soins

(Article partenaire) Créée par Stéphanie et Vanessa Barros, deux soeurs franco-américaines, l’entreprise Coup2Main a pour mission de rendre plus facile la vie des parents francophones à New York. Chez Coup2Main, vous trouverez non seulement des nannies et babysitters mais aussi des femmes de ménage bilingues français-anglais, sérieuses et compétentes.
“Coup2Main est accrédité par la International Nanny Association, et tout notre personnel est certifié First Aid et CPR”, explique Stéphanie, co-fondatrice de Coup2Main.
Pourquoi faire confiance à Coup2Main plutôt qu’à une autre agence de placement de personnel ? Pour deux raisons essentielles :
– Des nannies bilingues français-anglais
– Un personnel recruté après un processus de sélection strict
– Un suivi régulier même après la signature du contrat
“Le but est vraiment de trouver le “perfect match” des familles qui ont recours à nous. Si par exemple après trois mois de service, un client n’est plus satisfait, il n’y a aucun problème : on discute avec eux pour trouver une nouvelle personne selon leurs besoins”, précise Vanessa.
Le résultat final : vos enfants et votre maison sont confiés à une personne de confiance, vous pouvez donc vous libérer régulièrement sans culpabiliser.
Contactez-les dès aujourd’hui !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Zaz à la rencontre de son public américain en octobre

C’est une première : Zaz s’offre une tournée américaine. Elle fera escale à Washington (4 octobre), Boston (le 5), New York (le 6), Chicago (le 9), Los Angeles (le 12) et Oakland (le 13. Les billets sont en vente.
La chanteuse adorée des Français a explosé grâce à son titre “Je veux” en 2010 qui lui a valu une Victoire de la musique pour “chanson originale” l’année suivante. Elle a débuté à New York -le 22 avril- la promotion de son cinquième album, “Effet miroir”, sorti en novembre 2018.
Auteure de quatre autres albums en studio, elle fait partie des artistes françaises les plus appréciés à l’étranger. Dans son dernier album en date, “Paris”, elle a collaboré avec Quincy Jones et Charles Aznavour notamment.

Francis Gianni, un proviseur-philosophe à la FASNY

Les 800 élèves de la FASNY (French American School of New York) n’étaient pas les seuls à faire leur rentrée en septembre. C’était aussi celle de Francis Gianni. Le Parisien est devenu cette année le sixième proviseur de l’établissement bilingue du Westchester, en replacement de Joël Peinado parti au Liban après sept ans à ce poste. “Je suis très enthousiaste. Il y a de belles choses à faire, raconte-t-il. Dans l’immédiat, je veux faire corps avec l’école et prendre le temps de l’écoute“.
À la différence d’autres responsables d’écoles internationales, Francis Gianni n’est pas un pur produit des établissements français de l’étranger. “Fasciné” par la philosophie, “colonne vertébrale de ma vie“, il part l’étudier à la Sorbonne dans les années 90 “sans me poser la question de ce que j’allais en faire. Je voulais en faire le plus et le mieux possible“. Il termine deuxième de l’agrégation.
Se sentant à l’étroit dans le milieu des “intellos parisiens“, il ressent le besoin de prendre le large et “d’ouvrir les portes et les fenêtres des Etats-Unis“. Il devient enseignant de philosophie au Texas et dans l’Arizona, avant d’être recruté par le géant de l’électronique ST Electronics. À l’époque, l’entreprise franco-italienne établie dans l’Arizona cherchait des universitaires pour concevoir des formations pour ses ingénieurs et ses dirigeants. Pendant plus de deux ans, il développe, comme manager de projets, des programmes dans le domaine de l’inter-culturel et du team building. “Je n’y connaissais rien. Mais j’ai trouvé le projet culotté et enthousiasmant”.
En 2002, fort de cette expérience au croisement de l’entreprise et de l’éducation, il rentre en France pour prendre la direction de l’école La Source en région parisienne, son premier poste à la tête d’un établissement scolaire. Deux ans plus tard, il rejoint le réseau bilingue: il passe dix ans aux commandes de l’école bilingue Jeannine Manuel à Lille, un établissement international de référence fondé en 1954 et associé à l’UNESCO. C’est son premier contact avec l’éducation internationale.
Je n’ai pas reçu d’enseignement bilingue en grandissant. C’était très éloigné de mon horizon culturel. A l’école à Paris, on faisait peu d’anglais à l’école. Pour acquérir un bon niveau de langue, il fallait faire autre chose, explique ce petit-fils d’immigrés italiens et espagnols. Je parlais italien mais on ne voyait plus ma famille italienne. Et mes parents et grands-parents ont tout fait pour nous intégrer. Ils se forçaient à ne pas parler italien à la maison“.
En 2019, après cinq années comme proviseur de l’International School of Monaco, dont il accroit les effectifs d’élèves et pilote le projet de nouveau campus, il retourne aux Etats-Unis avec son épouse américaine et ses enfants. Il trouve en la FASNY un établissement d’excellence homologué par l’Education nationale, qui figure parmi les meilleurs du réseau nord-américain.
Il hérite cependant du dossier chaud de la construction du nouveau campus de l’école à White Plains. L’école a du revoir sa copie à la suite d’un bras de fer judiciaire avec une association de riverains inquiète de l’impact de ce campus sur la circulation et la tranquillité du quartier. Début septembre, la Gedney Association, loin d’en démordre, a envoyé une lettre au conseil municipal de White Plains pour se plaindre de la manière “inacceptable et honteuse” dont la FASNY entretient la propriété qu’elle a acquise, un ancien club de golf.
Francis Gianni parle d’un “épisode assez long de contrariété” et indique seulement que “c’est un dossier qui va avancer très rapidement“. Il faudra être philosophe.

XL Airways en redressement judiciaire

XL Airways rejoint la déjà longue liste des compagnies aériennes “low cost” en difficulté. Jeudi, elle a annoncé sur son site suspendre toute vente de billets et demandé à ses passagers de se renseigner en vue d’éventuelles annulations de vols, sans plus de précisions.
Dans la foulée, les dirigeants de la compagnie ont saisi le tribunal de commerce de Bobigny pour demander son placement en redressement judiciaire. XL Airways, qui opère notamment des vols entre Paris et plusieurs villes américaines (New York, Los Angeles, San Francisco et Miami), emploie plus de 570 personnes.
La nouvelle n’a guère surpris dans l’industrie aérienne. Chroniquement déficitaire, la compagnie cherchait depuis plusieurs mois un repreneur susceptible de lui apporter des capitaux frais. Rachetée en 2016 par le consortium d’actionnaires par ailleurs propriétaires de la compagnie tout business La Compagnie, qui avaient investi plus de 80 millions de dollars, XL Airways n’était jamais sorti du rouge. Le PDG Laurent Magnin avait engagé en 2018 des négociations avec Air France qui n’avaient pas abouti; la hausse des prix du carburant et surtout l’arrivée de nouveaux concurrents sur le low cost transatlantique -Norwegian et Level et plus récemment Corsair et French Bee- ont aggravé le situation financière de l’entreprise.
Fin août, les dirigeants de XL avaient annoncé qu’ils étaient en négociations avec deux repreneurs potentiels, dont une compagnie aérienne. Les discussions n’auront pas pu aboutir assez rapidement pour éviter cette procédure judiciaire, mais une reprise n’est pas pour autant exclue. Ce placement sous protection judiciaire pourrait même permettre à un des candidats pressentis de reprendre le manche à moindre frais. Une première audience est prévue ce lundi au tribunal de Bobigny. Le temps presse: un arrêt prolongé des opérations de la compagnie la condamnerait pour de bon.
De son côté, La Compagnie a annoncé ne pas être concernée par ces difficultés. Dotée depuis le début de l’été de deux avions A 321 Neo flambant neufs, et ayant lancé une nouvelle liaison New York-Nice, la compagnie tout business a elle gardé le soutien des actionnaires.

Montréal recrute en TI et en intelligence artificielle

(Article partenaire) Montréal a un beau problème : le plein emploi ! La métropole québécoise est en plein essor et se positionne notamment sur les secteurs de pointe des technologies de l’information et de l’intelligence artificielle.
Montréal International, sous l’initiative de Talent Montréal, organisera prochainement une journée de recrutement à New York, en collaboration avec le Bureau d’immigration du Québec aux États-Unis. Au programme, près de 100 postes à pourvoir, au sein de 5 entreprises : Astek Canada, Busbud, Double Negative, Turbulent, wrnch inc.. Les candidats doivent postuler avant le lundi 30 septembre. Ceux qui seront sélectionnés pourront alors rencontrer les recruteurs à New York, le samedi 5 octobre.
Les entreprises participantes recherchent les profils suivants : 
Développeurs Frontend, Backend et Full Stack Javascript
Développeurs Java et C#
Experts SAP (CRM, ABAP OO – UI5)
Développeurs logiciel senior et scientifiques en vision informatique
Chargés de projets, directeurs techniques pipeline, sysadmins, ingénieurs de données et gestionnaires de développement logiciel
Montréal est la première ville « tech » (en nombre d’emplois) au Canada, et la cinquième en Amérique du Nord. Le secteur TI (technologies de l’information) dénombre actuellement 5.240 entreprises, soit 107.500 emplois qualifiés. Par ailleurs, Facebook, Google, Microsoft ont parmi d’autres choisi le Grand Montréal pour ouvrir des laboratoires spécialisés en intelligence artificielle. Depuis 2016, la métropole a enregistré plus de deux milliards de dollars US d’investissements dans le secteur.

L’art de vivre montréalais

L’attractivité de la ville va bien au-delà de son statut de « tech hub ». Les talents recrutés sont aussi attirés par la qualité de vie montréalaise. 
Grâce à un coût de la vie très abordable, les Montréalais ont un pouvoir d’achat supérieur à la plupart des grandes villes comparables, aux Etats-Unis ou en Europe. En effet, le faible coût des logements, un accès universel aux services de santé, un système éducatif performant ou encore des services de garde parmi les plus abordables d’Amérique du Nord sont autant d’arguments garantissant des conditions de vie idéales pour les familles.
Soulignons également le caractère international de Montréal : plus de la moitié des habitants sont bilingues, et 20% parlent couramment trois langues ou plus. 
Enfin, les milléniaux ne sont pas en reste ! Selon un classement international de 2018 (Nestpick), Montréal est la deuxième meilleure ville du monde pour les “millenials”.
Talent Montréal est une initiative de Montréal International, organisme à but non lucratif financé par le secteur privé, les gouvernements du Canada et du Québec, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et la Ville de Montréal. Son mandat consiste à attirer dans la région les investissements directs étrangers, les organisations internationales ainsi que les entrepreneurs, talents et étudiants internationaux.
Inscrivez-vous pour rencontrer les recruteurs à New York le samedi 5 octobre.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Ouverture de la galerie Markowicz Fine Art à Dallas le samedi 21 septembre

French Morning, en partenariat avec Markowicz Fine Art, vous donne accès en exclusivité à l’inauguration de la nouvelle galerie Markowicz de Dallas, au centre du Design District, le samedi 21 septembre. Venez rencontrer les artistes présents au cocktail d’ouverture !
5pm: présentation de la dernière fresque murale du street-artist Kaï
5:30pm: Inauguration du Baby-Foot géant du Dallas Design District par l’artiste franco-israélien, Idan Zareski.
9pm: Vernissage d’ouverture de Markowicz Fine Art gallery a Dallas.
Inscription uniquement via e-mail.
Contact: 214 200 3288
 

La boulangerie Tarte Tropézienne veut régaler les Texans

L’unique, l’authentique Tarte Tropézienne ouvrira les portes de sa première boulangerie américaine à Dallas, début décembre. « C’est  la ville en plein essor aux États-Unis, où la croissance économique est la plus rapide. Elle est dotée d’une scène culinaire florissante et diversifiée. Nous disposons aussi d’une logistique en place et d’un partenaire sur place. Tous ces éléments réunis font que Dallas est l’emplacement idéal pour débuter sur le sol américain», explique Sacha Dufrêne, directeur du marketing et du développement.
Avec plus de 27 boutiques concentrées dans le sud de la France, entre Nice et Marseille, et une boutique à Paris, l’enseigne varoise qui a fêté ses 60 ans en 2015  a décidé de sauter le pas à l’international. «Notre pâtisserie est le symbole de la French Riviera pour les étrangers, l’esprit de joie de vivre, des vacances et du bien-être français. Sa notoriété dépasse nos frontières car elle représente le côté chic et élégant de la France tout en restant accessible », poursuit-il.
L’enseigne entend se développer en deux temps avant d’aborder d’autres villes comme Miami, Los Angeles ou encore New York. En 2020, il est aussi prévu que ce mythique dessert s’implante au Japon avec, pour objectif, de créer 20 points de vente dans le monde d’ici cinq ans. La société mise sur une déclinaison du produit familial, avant d’introduire sa large gamme de pâtisseries garnies de la fameuse crème inimitable.
Le format Baby Trop (sorte de macaron), le millefeuille tropézien, les tartelettes re-visitées viendront compléter l’offre, ainsi que les viennoiseries traditionnelles. Cette gourmandise, au secret de fabrication bien gardé, mise sur l’innovation et sur de nouveaux goûts pour séduire à l’international. Ainsi, l’élaboration de saveurs japonaises mais aussi américaines est en cours d’étude. « Nous tablons également sur la poursuite de nos collaborations  pour mettre en valeur notre savoir-faire. Récemment, nous nous sommes ainsi associés avec certaines marques comme Villebrequin, Sushi Shop, Le chocolat des Français ou avec des personnalités comme Inès de la Fressange. Ce développement devrait se poursuivre avec un partenariat par an en moyenne », explique Sacha Dufrêne.
Selon lui, le succès de ce gateau repose toujours sur la qualité du produit, dont la recette n’a jamais changé depuis 1955 et fit le succès de la ville de Saint-Tropez. A l’époque, Alexandre Micka, l’auteur de ce dessert, a aussi bénéficié de la notoriété de Brigitte Bardot, marraine de ce gâteau brioché dont les contrefaçons n’ont jamais réussi à égaler sa vraie saveur. Normal, c’est une star.

Altruistic Odyssey organise un dîner de charité chez Benoit

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Altruistic Odyssey, association à but non lucratif qui a pour mission d’aider les populations éloignées du Népal, organise un dîner de charité le mercredi 25 septembre au restaurant Benoit by Alain Ducasse.
L’objectif: collecter des fonds au profit du campus du College du village de Sotang, situé à 3 000 mètres d’altitude avec un accès difficile en contrebas de l’Everest.
Laëtitia Rouabah, étoile montante disciple d’Alain Ducasse et chef du restaurant depuis 2016, sera aux commandes du dîner en cuisine, qui sera ponctué d’une vente aux enchères.

Chez Frédéric Bouché, du vin à la française "made in Ithaca"

« Il faut qu’on fasse du vin qu’on aime. » Pour Frédéric Bouché, viniculteur de père en fils depuis cinq générations, voilà la clé du succès. « Et si jamais l’entreprise ne marchait pas, on s’est dit qu’on aurait du vin à boire », s’amuse-t-il, citant sa femme Joanna.

Quand ils se sont installés dans les Finger Lakes il y a 25 ans, Frédéric Bouché et son épouse n’avaient pas l’intention de produire du vin. Pourtant, le dimanche 22 septembre, le couple célèbre le centenaire de Maison Bouché, l’établissement vinicole créé par son arrière grand-père en Normandie. La fête aura lieu à Ports of New York, la “winery” américaine de Frédéric et Joanna Bouché.

Fruit d’opportunités et d’un destin familial, Ports of New York a vu le jour en 2003 à Ithaca, au bord du lac Cayuga. « Les gens nous ont pris pour des fous, se rappelle Frédéric Bouché. Ils ne connaissaient pas notre histoire, ne savaient pas que mon arrière-arrière- grand-père faisait déjà du vin ».

Dès le début de l’aventure, le couple s’est spécialisé dans le vin fortifié, obtenu par l’ajout d’alcool aux raisins pressurés avant ou pendant la fermentation. Un savoir-faire que Frédéric Bouché a reçu en héritage. Pourtant, le jeune adulte qu’il était n’avait pas emprunté le même chemin que ses aïeux. Lui et sa femme Joanna se sont rencontrés à Paris. Il était artiste et sortait de l’École Supérieure des Arts Modernes, elle était danseuse, et arrivait tout droit de Brooklyn. Très vite, ils se sont marié et ont voyagé beaucoup. Il  a exposé ses installations artistiques aux quatre coins du monde. Sa femme, universitaire, a accepté successivement des postes qui les ont amené à Boston, New York puis à l’université Cornell, à Ithaca, en 1994.

En arrivant dans la région des Finger Lakes, le couple décèle son potentiel. « Je me suis dit  que c’était une région de viticulture, prolifique en fruits depuis le XIXe siècle, précise-t-il. « Au début de la révolution industrielle, beaucoup d’usines à jus se sont installées pour faire des jus et du cidre. En 1970, ces entreprises sont parties en Californie et les producteurs de fruits ont voulu faire du vin. Ils n’en avaient jamais fait, et ils commençaient avec du raisin pas vraiment idéal. Ils ont fait du vin sans risque, très sucré. Et une petite synergie de tourisme a commencé », raconte Frédéric Bouché.

Le « New York Wine Farm Act » de 1976 et une série de mesures viennent faciliter la production de vin à New York. Le marché se développe. 2005 marque un tournant. L’arrêt Granholm v. Heald autorise les producteurs à exporter leur vin à l’extérieur de l’Etat. « Les winery ont pris ça au sérieux et ont commencé à faire venir des raisins européens. Ils sont passés à une étape supérieure, ils ont voyagé, ils ont appris. Et maintenant, il y a de plus en plus de vins spectaculaires », précise Frédéric Bouché.

A cette législation favorable s’ajoute la fermeture de la maison de vin du père de Frédéric Bouché, quelques années plus tôt en France. « On s’est retrouvé avec beaucoup d’objets ». Ils achètent un terrain et construisent un bâtiment. « J’ai pris ça comme une nouvelle entreprise artistique ».

Le couple a pris son temps pour obtenir le vin de ses rêves. « On est très spécifique sur ce qu’on aime », assure Frédéric Bouché. S’ils ont entamé le processus de production dès 2006, la première bouteille n’est vendue qu’en 2010. Le vin est fabriqué « à la française ». « Au début, on pensait utiliser un Bourbon pour faire un produit américain. Mais il n’était pas autorisé de mélanger un alcool qui n’était pas fait avec le même fruit. On est retourné à une méthode tout à fait française et utilisé un cognac », raconte Frédéric Bouché. 

Il fait le pari de séduire avec son savoir-faire français et son histoire, que les visiteurs découvrent lorsqu’ils visitent Ports of New York. « J’ai apparemment encore un accent, les gens adorent ça. On a notre petit musée de notre équipement historique en France, on a des pièces uniques, explique-t-il. Notre avantage, c’est nos palais. On a gouté des milliers de vins depuis tout petit. On n’est pas des experts, des oenologues, des sommeliers. C’est plutôt émotionnel, intuitif ».