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Ouverture de la galerie Markowicz Fine Art à Dallas le samedi 21 septembre

French Morning, en partenariat avec Markowicz Fine Art, vous donne accès en exclusivité à l’inauguration de la nouvelle galerie Markowicz de Dallas, au centre du Design District, le samedi 21 septembre. Venez rencontrer les artistes présents au cocktail d’ouverture !
5pm: présentation de la dernière fresque murale du street-artist Kaï
5:30pm: Inauguration du Baby-Foot géant du Dallas Design District par l’artiste franco-israélien, Idan Zareski.
9pm: Vernissage d’ouverture de Markowicz Fine Art gallery a Dallas.
Inscription uniquement via e-mail.
Contact: 214 200 3288
 

La boulangerie Tarte Tropézienne veut régaler les Texans

L’unique, l’authentique Tarte Tropézienne ouvrira les portes de sa première boulangerie américaine à Dallas, début décembre. « C’est  la ville en plein essor aux États-Unis, où la croissance économique est la plus rapide. Elle est dotée d’une scène culinaire florissante et diversifiée. Nous disposons aussi d’une logistique en place et d’un partenaire sur place. Tous ces éléments réunis font que Dallas est l’emplacement idéal pour débuter sur le sol américain», explique Sacha Dufrêne, directeur du marketing et du développement.
Avec plus de 27 boutiques concentrées dans le sud de la France, entre Nice et Marseille, et une boutique à Paris, l’enseigne varoise qui a fêté ses 60 ans en 2015  a décidé de sauter le pas à l’international. «Notre pâtisserie est le symbole de la French Riviera pour les étrangers, l’esprit de joie de vivre, des vacances et du bien-être français. Sa notoriété dépasse nos frontières car elle représente le côté chic et élégant de la France tout en restant accessible », poursuit-il.
L’enseigne entend se développer en deux temps avant d’aborder d’autres villes comme Miami, Los Angeles ou encore New York. En 2020, il est aussi prévu que ce mythique dessert s’implante au Japon avec, pour objectif, de créer 20 points de vente dans le monde d’ici cinq ans. La société mise sur une déclinaison du produit familial, avant d’introduire sa large gamme de pâtisseries garnies de la fameuse crème inimitable.
Le format Baby Trop (sorte de macaron), le millefeuille tropézien, les tartelettes re-visitées viendront compléter l’offre, ainsi que les viennoiseries traditionnelles. Cette gourmandise, au secret de fabrication bien gardé, mise sur l’innovation et sur de nouveaux goûts pour séduire à l’international. Ainsi, l’élaboration de saveurs japonaises mais aussi américaines est en cours d’étude. « Nous tablons également sur la poursuite de nos collaborations  pour mettre en valeur notre savoir-faire. Récemment, nous nous sommes ainsi associés avec certaines marques comme Villebrequin, Sushi Shop, Le chocolat des Français ou avec des personnalités comme Inès de la Fressange. Ce développement devrait se poursuivre avec un partenariat par an en moyenne », explique Sacha Dufrêne.
Selon lui, le succès de ce gateau repose toujours sur la qualité du produit, dont la recette n’a jamais changé depuis 1955 et fit le succès de la ville de Saint-Tropez. A l’époque, Alexandre Micka, l’auteur de ce dessert, a aussi bénéficié de la notoriété de Brigitte Bardot, marraine de ce gâteau brioché dont les contrefaçons n’ont jamais réussi à égaler sa vraie saveur. Normal, c’est une star.

Altruistic Odyssey organise un dîner de charité chez Benoit

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Altruistic Odyssey, association à but non lucratif qui a pour mission d’aider les populations éloignées du Népal, organise un dîner de charité le mercredi 25 septembre au restaurant Benoit by Alain Ducasse.
L’objectif: collecter des fonds au profit du campus du College du village de Sotang, situé à 3 000 mètres d’altitude avec un accès difficile en contrebas de l’Everest.
Laëtitia Rouabah, étoile montante disciple d’Alain Ducasse et chef du restaurant depuis 2016, sera aux commandes du dîner en cuisine, qui sera ponctué d’une vente aux enchères.

Chez Frédéric Bouché, du vin à la française "made in Ithaca"

« Il faut qu’on fasse du vin qu’on aime. » Pour Frédéric Bouché, viniculteur de père en fils depuis cinq générations, voilà la clé du succès. « Et si jamais l’entreprise ne marchait pas, on s’est dit qu’on aurait du vin à boire », s’amuse-t-il, citant sa femme Joanna.

Quand ils se sont installés dans les Finger Lakes il y a 25 ans, Frédéric Bouché et son épouse n’avaient pas l’intention de produire du vin. Pourtant, le dimanche 22 septembre, le couple célèbre le centenaire de Maison Bouché, l’établissement vinicole créé par son arrière grand-père en Normandie. La fête aura lieu à Ports of New York, la “winery” américaine de Frédéric et Joanna Bouché.

Fruit d’opportunités et d’un destin familial, Ports of New York a vu le jour en 2003 à Ithaca, au bord du lac Cayuga. « Les gens nous ont pris pour des fous, se rappelle Frédéric Bouché. Ils ne connaissaient pas notre histoire, ne savaient pas que mon arrière-arrière- grand-père faisait déjà du vin ».

Dès le début de l’aventure, le couple s’est spécialisé dans le vin fortifié, obtenu par l’ajout d’alcool aux raisins pressurés avant ou pendant la fermentation. Un savoir-faire que Frédéric Bouché a reçu en héritage. Pourtant, le jeune adulte qu’il était n’avait pas emprunté le même chemin que ses aïeux. Lui et sa femme Joanna se sont rencontrés à Paris. Il était artiste et sortait de l’École Supérieure des Arts Modernes, elle était danseuse, et arrivait tout droit de Brooklyn. Très vite, ils se sont marié et ont voyagé beaucoup. Il  a exposé ses installations artistiques aux quatre coins du monde. Sa femme, universitaire, a accepté successivement des postes qui les ont amené à Boston, New York puis à l’université Cornell, à Ithaca, en 1994.

En arrivant dans la région des Finger Lakes, le couple décèle son potentiel. « Je me suis dit  que c’était une région de viticulture, prolifique en fruits depuis le XIXe siècle, précise-t-il. « Au début de la révolution industrielle, beaucoup d’usines à jus se sont installées pour faire des jus et du cidre. En 1970, ces entreprises sont parties en Californie et les producteurs de fruits ont voulu faire du vin. Ils n’en avaient jamais fait, et ils commençaient avec du raisin pas vraiment idéal. Ils ont fait du vin sans risque, très sucré. Et une petite synergie de tourisme a commencé », raconte Frédéric Bouché.

Le « New York Wine Farm Act » de 1976 et une série de mesures viennent faciliter la production de vin à New York. Le marché se développe. 2005 marque un tournant. L’arrêt Granholm v. Heald autorise les producteurs à exporter leur vin à l’extérieur de l’Etat. « Les winery ont pris ça au sérieux et ont commencé à faire venir des raisins européens. Ils sont passés à une étape supérieure, ils ont voyagé, ils ont appris. Et maintenant, il y a de plus en plus de vins spectaculaires », précise Frédéric Bouché.

A cette législation favorable s’ajoute la fermeture de la maison de vin du père de Frédéric Bouché, quelques années plus tôt en France. « On s’est retrouvé avec beaucoup d’objets ». Ils achètent un terrain et construisent un bâtiment. « J’ai pris ça comme une nouvelle entreprise artistique ».

Le couple a pris son temps pour obtenir le vin de ses rêves. « On est très spécifique sur ce qu’on aime », assure Frédéric Bouché. S’ils ont entamé le processus de production dès 2006, la première bouteille n’est vendue qu’en 2010. Le vin est fabriqué « à la française ». « Au début, on pensait utiliser un Bourbon pour faire un produit américain. Mais il n’était pas autorisé de mélanger un alcool qui n’était pas fait avec le même fruit. On est retourné à une méthode tout à fait française et utilisé un cognac », raconte Frédéric Bouché. 

Il fait le pari de séduire avec son savoir-faire français et son histoire, que les visiteurs découvrent lorsqu’ils visitent Ports of New York. « J’ai apparemment encore un accent, les gens adorent ça. On a notre petit musée de notre équipement historique en France, on a des pièces uniques, explique-t-il. Notre avantage, c’est nos palais. On a gouté des milliers de vins depuis tout petit. On n’est pas des experts, des oenologues, des sommeliers. C’est plutôt émotionnel, intuitif ». 

Lupita et ses livres trilingues inédits arrivent à New York pour la rentrée

(Article partenaire) La nouvelle tortue préférée des enfants arrive à New York. Lupita et ses amis, livres trilingues français-anglais-espagnol lancés par l’auteure et éditrice française Keren Benoliel, débarquent pile à l’heure pour la rentrée. Un bonheur pour les familles expatriées qui veulent que leur enfant conserve la maîtrise de plusieurs langues, ce qui s’avère parfois difficile. 

Un outil parfait pour les enfants expatriés


En expatriation, la langue peut vite devenir un problème pour les enfants. Soit ils ne s’adaptent pas facilement à leur nouvelle langue, soit il s’y adaptent complètement et oublient leur langue maternelle. Ce véritable casse-tête pour les parents a maintenant une solution : avec les livres Lupita et ses amis, vos enfants continueront à pratiquer plusieurs langues et à enrichir leur vocabulaire tout en s’amusant ! Ils embarquent avec Lupita dans des aventures multicolores qui éveillent leur curiosité et les font grandir.

Des livres qui prennent les petits pour des grands


Les livres Lupita et ses amis ont été écrits en suivant la tradition de la littérature française pour enfants”, explique Keren Benoliel. Le vocabulaire est riche, des mots savants et des références culturelles sont injectées dans le texte. “Nous croyons que l’utilisation d’un vocabulaire choisi, dans un bon registre de langage, permet aux enfants d’apprendre en permanence. Ils comprennent facilement que toute langue a ses codes, son charme, son rythme et sa mélodie.
Ainsi l’enfant s’instruit, et surtout pose des questions : de là naissent des moments de partage privilégiés entre les parents et l’enfant.

L’histoire de Lupita, ou la folle aventure d’une Française expatriée


Keren Benoliel, auteure, directrice artistique et éditrice française, est loin d’avoir eu un parcours classique. Journaliste de formation, elle a pratiqué ce métier pendant 20 ans en le conjuguant avec de nombreux projets trépidants dans le monde du cinéma et de la mode. Passionnée de voyage, elle collectionne les folles aventures aux quatre coins du monde. Il y a un peu plus de huit ans, elle s’installe à Buenos Aires pour y fonder une famille.
Soucieuse de transmettre sa culture française à ses enfants franco-argentins, Keren Benoliel reprend alors l’écriture pour créer des histoires en français pour ses enfants. Après avoir été témoin et émue de l’enthousiasme de ses enfants pour ses histoires, Keren décide de les partager avec d’autres enfants, et pourquoi pas partout dans le monde… 
C’est ainsi qu’elle crée la maison d’édition Quel Toupet!, afin de distribuer ses livres pour enfants dans le monde : déjà disponibles à Buenos Aires, Paris, New York, Londres, mais aussi à Tel Aviv, au Chili, en Uruguay et en Colombie, ils le seront prochainement au Japon !
Entrepreneure courageuse, elle s’est lancée dans cette aventure seule, et a bravé tous les obstacles. “C’était un peu David face à Goliath, se rappelle Keren Benoliel. J’étais en face de grandes maisons d’édition. J’étais toute seule au début puis avec une toute petite équipe, mais je n’ai pas renoncé. Je croyais en mon projet et je suis convaincue que lorsque l’on fait les choses avec passion, détermination et volonté, peu importe la taille des défis ou des obstacles, les projets finissent toujours par aboutir.
C’est en effet ce qui s’est passé pour l’auteure, qui distribue aujourd’hui avec une grande fierté la deuxième édition de ses livres à travers le monde. Ce n’était pas gagné car, à l’époque, l’idée d’éducation bilingue en était encore à ses balbutiements. Nous avons eu un coup d’avance sur ce terrain-là, et ça a merveilleusement bien pris.

Une saga à suivre

L’équipe de Keren part à la rencontre des enfants en Argentine

Chez French Morning, nous sommes bien décidés à suivre les aventures de Lupita, mais aussi celles de Keren ! De nombreux projets se profilent pour cette Française hyperactive, avec notamment une participation à la Bilingual Fair de New York le 23 novembre, un programme d’apprentissage du français bientôt lancé en partenariat avec l’Alliance Française de Buenos Aires, et le projet fou de faire lire les aventures de Lupita au royal baby !
Le premier livre de la collection que j’ai écrit et publié s’appelle Lupita et son ami Artchi et parle d’un petit garçon roux adorable et créatif. Quand j’ai appris la naissance du petit Archie, dernier bébé royal du Royaume-Uni, et ses petits cheveux roux, je me suis dit que c’était un signe ! Comme j’aime ce genre de projets fous, j’ai sauté sur l’occasion : je viens de faire envoyer la collection au Buckingham Palace. Vous imaginez si la famille royale devenait fan de Lupita ?Une affaire à suivre !
Retrouvez Keren et Lupita sur Instagram et sur Facebook, et achetez les livres de la collection Lupita et ses amis à New York aux adresses suivantes :

La Librairie des Enfants New York, 163 East 92nd Street New York, NY
Strand Book Store, 828 Broadway, New York NY

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Note: “Article partenaire” écrit par French Morning sur commande d’un partenaire annonceur

Un gala pour l'environnement avec Jean-Michel Cousteau et le chef Raoni à New York

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Il y a aura du beau monde au Westin Grand Central, dimanche 22 septembre, pour soutenir l’environnement et la bio-diversité.
L’explorateur-documentariste Jean-Michel Cousteau, le chef Raoni, figure emblématique de la lutte pour préserver la forêt amazonienne, Kiera Chaplin, la fille de l’acteur Charlie Chaplin, et le life coach Tony Robbins font partie des invités du gala du Monaco Better World Forum, organisé au bénéfice de deux organisations environnementales pendant le Sommet sur le climat des Nations-Unies.
Pendant la soirée, un hommage spécial sera rendu à l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, en présence de son fils. Les invités auront la possibilité de participer à une vente aux enchères pour participer à la prochaine expédition sous-marine Aquatica dans les Caraïbes en mars 2020.
Le gala conclura une journée d’événements consacrés à l’environnement au French Institute Alliance Française (FIAF): une conférence sur “l’adaption climatique intelligente” dans les Caraïbes à 11am; un déjeuner VIP avec le président du Monaco Better World Forum, Manuel Collas de La Roche, et Jean-Michel Cousteau à 1pm; et la projection, à 2:30pm, du documentaire “Wonders of the Sea 3D” réalisé par Jean-Michel Cousteau et François Mantello avec une narration d’Arnold Schwarzenegger.

Permanence avec le Secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger à New York

Le Secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger Jean-Baptiste Lemoyne tiendra une permanence ministérielle au consulat de France le lundi 23 septembre, à l’occasion de sa venue à New York dans le cadre de l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU. Les inscriptions sont ouvertes.
Il recevra les Français de la circonscription (New York, New Jersey et Connecticut) pour des rendez-vous individuels de 5:30pm à 7:30pm. Les premiers à répondre seront sélectionnés dans la limite du possible. Ils seront informés de leur heure de passage par e-mail, indique le consulat.

Une série "Agnès Varda en Californie" à San Rafael

Agnès Varda et la Californie, c’est une belle histoire d’amour. La cinéaste a souvent utilisé les décors du Golden State dans ses films. Le California Film Institute à San Rafael en projettera trois les dimanche 22 et 29 septembre.
Le 22, deux courts-métrages seront proposés: “Black Panthers”, immersion unique dans le mouvement noir qui a vu le jour à Oakland, et “Uncle Yanko”, où elle retrace la vie d’immigré d’un membre de sa famille qu’elle n’a jamais rencontré et qui a vécu dans la Baie de San Francisco.
Le 29, cela sera au tour de “L’une chante, l’autre pas”, le long-métrage de la réalisatruce sur les relations entre deux amies qui prenne des trajectoires de vie différentes.

Le Bal Français revient faire danser New York le 28 septembre

Fatigué.e des soirées guindées new-yorkaises? Venez danser entre copains et copines à la deuxième soirée du Bal Français le samedi 28 septembre.
Après la réussite d’un premier événement qui avait accueilli plus de 500 personnes le 1er juin, Le Bal Français revient à Gran Torino (ancien Diviera Drive) en plein coeur de Williamsburg. “C’est le lieu parfait avec sa grande terrasse fumeurs, avec ses quatre bars et ses deux salles”, détaille Valentin Delouis, co-fondateur du Bal Français avec l’auteur de ces lignes. “Le prix des boissons est également moins élevé qu’à Manhattan et le quartier accueille de nombreux Français”. 
Au programme de cette deuxième soirée : des classiques intemporels tels qu’Indochine, France Gall, Johnny mais aussi des tubes plus récents comme Vegedream, Magic System et Aya Nakamura. “Nous vous préparons également une grosse surprise avec notamment la distribution de cadeaux”, confie Valentin Delouis.
Le Bal Français est gratuit et ouvert à tous, à condition de réserver sa place ici. “Quand on vit à New York depuis quelques temps, on organise plus souvent des soirées entre potes, qui se terminent en chantant et dansant sur des tubes français. C’est un peu un retour aux sources, à l’image des bals de campagne”, résume Valentin Delouis, qui sera aux platines pendant la soirée avec un autre ami, Louis Marty.

Startup Tour 2019: un concours, des prix et des poids lourds du business

La finale du Startup Tour approche à grands pas. L’édition 2019 de ce grand rendez-vous business franco-américain aura lieu le 24 septembre à partir de midi dans les locaux de BNP Paribas. Le réseau FrenchFounders a concocté un beau programme pour l’occasion.
L’après-midi comportera trois volets: un concours de startups, un “forum des leaders transatlantiques” et une remise de prix pour les créateurs d’entreprises qui se sont illustrés aux Etats-Unis.
Le forum rassemblera plusieurs grands noms du monde des affaires. Parmi eux, Luc Julia (décrit comme le “grand-père” de Siri), Frédéric Mazzella (fondateur de la société de co-voiturage Blablacar), Matt Salzberg (fondateur de Blue Apron) ou encore Ian Rogers (chef du digital à LVMH) et Bertrand Piccard (Solar Impulse). Ils interviendront dans la salle principale de l’événement. Deux conférences auront lieu en parallèle: l’une sur les tendances dans le monde de la beauté avec Constantin Sklavenitis, le PDG de MAC, et Jenifer Geller, responsable des ventes à Jellysmack (ex-Keli Network); l’autre sur Rubicon Global, une licorne spécialisée dans la gestion des déchets.
Sept jeunes pousses françaises et deux américaines participeront au concours de startups, qui aura lieu après le forum. Elles seront départagées par un jury constitué de figures de la tech.
Cette troisième édition se conclura par une remise de récompenses, en partenariat avec le journal Les Echos, pour honorer plusieurs “fondateurs francophones” qui ont réalisé des levées de fonds de plus de 25 millions de dollars en 2018 ou 2019. Trois d’entre eux participeront sur scène à une discussion sur leur développement américain: Jonathan Cherki (Content Square), Olivier Pailhès (Aircall) et Charles Gorra (Rebag).

Wax Tailor balance le son à Los Angeles

“Que sera” va être reprise en coeur par les fans de Wax Tailor à Los Angeles. L’auteur-compositeur français se produira à Lot 613 le 26 septembre. Durant cette nouvelle tournée américaine, d’Atlanta à Portland, il propose un “DJ set”, (re)mixant ses propres tubes, des sons de son dernier album “The Shadow Of Their Suns”, ou encore des musiques qu’il affectionne.
C’est au début des années 90 et en plein âge d’or du rap que Jean-Christophe Le Saoût (alias Wax Tailor) commence à dompter les ondes dans une émission de la radio Droit de Cité. En 2004, il sort “Lost the Way”, son premier EP qui va le propulser sur le devant de la scène. Considéré comme le chef de file de la scène trip-hop et hip-hop cinématique, il a été récompensé à plusieurs reprises aux Victoires de la musique. Une renommée qui a dépassé l’hexagone : l’artiste vient régulièrement aux Etats-Unis, où sa musique reçoit de bonnes critiques et où il décroche un “Indie Music Award”.
Son nom est aujourd’hui incontournable dans le monde de la musique et ses nombreuses collaborations, notamment avec Keziah Jones, Aloe Blacc, Charlie Winston, General Elektriks, montrent une fois de plus que l’electro française sait parfaitement s’exporter outre-Atlantique.

Jonathan Boulingrin-Diaz, un ex-danseur dans la crêpe à Los Angeles

Des pas de bourrée aux pointes, en passant par le breakdance et le hip-hop, Jonathan Boulingrin-Diaz a enchaîné les pirouettes.
Depuis quelques mois, le danseur aux dreadlocks a décidé de remiser la danse au rang de passion afin de lancer son entreprise: Petite Crepe LA. Il arpente les événements avec son chariot à roulettes. Assurant le show avec sa crêpière, il surprend ses clients avec des créations originales comme les crêpes vegan, des burritos re-visités, des blinis ou des gâteaux de pancakes.
Avant de se spécialiser dans la crêpe, Jonathan Boulingrin-Diaz s’est réalisé dans la danse. “A 18 ans, j’ai tout quitté pour faire les castings pour la comédie musicale Le Roi Soleil. J’ai été pris en tant que remplaçant, sans avoir la chance de monter sur scène”, se souvient ce Valentinois. Cette expérience lui offre une porte d’entrée vers l’Académie internationale de danse, et des projets comme la comédie musicale Cléopâtre et des spectacles de cabaret.
Il décide de s’installer à Los Angeles après une visite rendue à un ami danseur en novembre 2011. “Il y avait une vrai facilité professionnelle avec les agents de danseurs, alors qu’en France on est livré à soi-même”, raconte celui qui obtint un visa O-1. Le Français multiplie les castings, décrochant un contrat pour un clip de Pharrell Williams et pour danser sur la tournée de Cheryl Cole.
Mais le rêve finit par s’éloigner. “Je n’arrivais plus à faire ce que j’aimais, du travail de compagnie et de la création originale”, argue le trentenaire, qui déplore le manque de subventions aux Etats-Unis pour aider les artistes. “On est une marionnette, on peut être viré du jour au lendemain. A Los Angeles, on est obligé de combiner la danse avec un travail dans les restaurants.”
Il décide alors de démarrer un projet complètement différent : acheter un “café-cart”. “Mais cela requérait beaucoup de licences, et il y avait les difficultés liées à la régulation sur le lait”, se souvient Jonathan Boulingrin-Diaz. Il a alors l’idée de se lancer dans la crêpe, alors qu’il travaille pour un traiteur français. “Ca me rappelle l’enfance, les dimanches après-midi chez ma grand-mère.” Il débute en faisant des anniversaires pour son entourage. Le bouche-à-oreille fonctionne, jusqu’au lancement officiel de Petite Crepe LA en 2019.
La petite entreprise propose du catering pour particuliers et entreprises. Elle démarre bien avec un événement pour la chaîne NBC où Jonathan Boulingrin-Diaz a concocté quelques 400 crêpes. “Le modèle des restaurants est dépassé, la street-food marche mieux”, assure cet autodidacte. Mais il a aussi des désagréments, comme l’absence d’électricité dans certains parcs. Pour se développer, il aspire à multiplier les “pop-ups”, dans les festivals et les bureaux. Il participe tous les premiers dimanches du mois au Friendly Market à Silverlake.
Pour autant, il n’en oublie pas la danse. Il continue de se produire avec deux compagnies. “La scène me manque, avoue-t-il, et particulièrement quand je vois ma femme, circassienne, en spectacle”.