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USA-Irlande: les championnes du monde de foot jouent à Pasadena

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Tout juste sacrées championnes du monde en France, les joueuses de l’équipe américaine de foot participeront à un match amical contre l’Irlande le 3 août au Rose Bowl à Pasadena.
La confrontation a lieu dans le cadre de la tournée post-mondial de l’équipe, la “2019 USWNT Victory Tour”. Le match marque le coup d’envoi de ce tour pour l’attaquante Megan Rapinoe et ses co-équipières. Ces dernières ont remporté leur quatrième coupe du monde en juillet à Lyon en s’imposant 2-0 face aux Pays-Bas.
Elles joueront des matches amicaux contre le Portugal les 29 août et 3 septembre à Philadelphie et Saint-Paul (Minnesota) respectivement.

Coco Queen, "les ambassadrices du poulet" à Los Angeles

Coco Queen, c’est plus qu’une histoire de volaille. C’est celle de deux femmes, Nathalie Dahan et Angelique Bohbot. “On est deux vieilles copines qui s’étaient perdues de vue et qui se sont retrouvées à Los Angeles”, résume volontiers Angelique Bohbot, la plus excentrique du duo. Leurs voies s’étaient séparées, chacune évoluant dans son domaine : le design d’intérieur pour Nathalie Dahan ; la mode pour sa comparse d’Avignon.
Mais c’est autour de la nourriture, “au coeur de notre culture juive”, qu’elles se retrouvent aujourd’hui. Elles ont ouvert le 4 juin Coco Queen, une rôtisserie à la française, à West Hollywood. “On veut devenir les ambassadrices du poulet”, raconte Angelique Bohbot. Avec ces poulets rôtis (kasher) – accompagnés de frites et de sauces maison-, elles concoctent des boulettes, un burger croustillant, des beignets de poulet dorés ou des salades, qui se dégustent à emporter ou sur place. Et le lieu veut transporter les clients dans le sud de la France, avec ses cageots et son épicerie fine remplie de tapenade, d’huiles d’olive et de paquets de lavande. “Les Américains connaissent Paris, mais pas le sud de la France. C’est un lieu atypique avec ses odeurs, ses couleurs, ses marchés, son côté sauvage et convivial”, selon Angelique Bohbot.
Directrice artistique pour des marques de vêtements (Kaporal, Le Temps des Cerises et Ed Hardy) pendant plus de 20 ans, cette dernière s’est distinguée par son univers particulier, autour du cirque, du burlesque et du cabaret. “J’ai créé des collections, scénarisé des défilés, travaillé avec le photographe David Lachapelle…”, égrène cette mère célibataire. “Mon moteur a toujours été de faire rêver les gens, de les sortir de leur train-train quotidien.” Mais depuis quelques années, le coeur n’y était plus. “Je trouve la mode uniforme, tout le monde est dans le même moule. Les valeurs ont disparu, on voit du Vuitton en plastique”, regrette celle qui se revendique de la génération Coco Chanel et Yves Saint-Laurent. Elle émet alors le voeu de changer de métier, mais sans trop savoir que faire.
Pour Nathalie Dahan, qui vit avec Angelique Bohbot pendant plus d’un an après son divorce, le même ras le bol professionnel s’exprime. Ces battantes, qui élèvent seules leurs enfants, sont alors encouragées par leur entourage à se lancer dans la restauration. “Les gens nous connaissaient pour les dîners et fêtes qu’on organisait chez nous”, précise Angelique Bohbot, qui a baigné dans le milieu de la brasserie, sa mère possédant un bar dans le sud de la France. Elle pense alors à un lieu où son père l’emmenait petite, en Espagne. Un lieu qui ne faisait que du poulet et des frites, mais où les foules se pressaient. “Le poulet est un plat convivial et familial que tout le monde aime, une réminiscence des repas du dimanche”. Pour bien faire, elles ont emprunté les secrets de cuisson de leurs grands-mères.
Dès l’extérieur, Coco Queen surprend avec sa façade en pied-de-poule – un motif qui se poursuit au sol-, agrémentée d’une peinture murale originale de poulets à marinière et béret au fond du restaurant, de tables tricolores insolites ou de mobilier en bronze. Le résultat d’un an de recherche frénétique d’Angelique Bohbot, qui ont pris forme sous la houlette de la créatrice d’intérieur Yuna Megre. Les deux associés veulent développer Coco Queen en franchise. Le duo pense d’ores-et-déjà ouvrir des rôtisseries à Downtown ou Santa Monica. Et elles ont été approchées par des investisseurs de Dubaï et Singapour, friands de concepts français.
Avant d’en arriver là, elles s’attèlent à faire vivre ce premier restaurant, à organiser des événements, comme une “love bird night” pour un happy hour romantique ou des spectacles burlesques sont déjà dans les placards. Les deux amies ont aussi monté une fondation intitulée Love by Coco Queen, pour venir en aide aux femmes qui se retrouvent seules et sans confiance, après un divorce.

French Boss, épisode 10: avec "On Mange Quoi", Clarisse Fournier nourrit Montréal

Pour ce dixième épisode de French Boss, Eric Gendry donne la parole à Clarisse Fournier. À Montréal, avec son mari Anthony Ouzeau et Yann Berhault, son meilleur ami, elle a lancé la startup On Mange Quoi. Au menu ? Des plats locaux préparés ou à cuisiner, disponibles en libre-service dans des machines.
C’est la saga, racontée par la seule fille du groupe, de trois jeunes étudiants français partis vivre au Canada, sans autre projet précis que de découvrir le pays. Aujourd’hui, ils nourrissent les Canadiens avec leur nouveau concept de restauration.
Dernièrement, la Chambre de Commerce et d’Industrie française au Canada (CCIFC) leur a même attribué un prix de reconnaissance de la réussite française au Canada volet “startup-PME”.
Listen to “French Boss” on Spreaker.

La Fédération française de foot lance son académie à New York

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Le football français continue de s’exporter aux Etats-Unis. Après le tournoi EA Ligue 1 Games organisé par la Ligue de Football Professionnelle (LFP) à Washington du 18 au 21 juillet, c’est au tour de la Fédération Française de Football de traverser l’Atlantique.
La FFF vient de lancer à New York la French Football Academy, la première académie de foot dédiée à la formation de jeunes joueurs et joueuses. “On avait ce projet en tête depuis quelques mois. New York est une place importante en terme de rayonnement mondial, c’était l’endroit idéal pour entrer sur le marché américain”, explique François Vasseur, directeur marketing de la FFF. C’est la première fois qu’une fédération ouvre ce type de structure dans le monde. “Notre objectif est de valoriser le système de formation à la française, avec la formation de joueurs mais aussi de coaches”.
La partie sportive est assurée à New York par Zohair Ghenania, ancien directeur de la PSG Academy et formateur au FC Lorient, et son équipe de coaches dont Cyril Coisne, Maxime Desplan et Yannick Diese. La French Football Academy propose aux garçons et aux filles de 5 à 15 ans une offre de pratique diversifiée comme des championnats annuels, des stages d’été et des entraînements “after school”.
Le pilotage technique est pris en charge par Jean-Claude Lafargue, directeur de l’INF Clairefontaine, qui a vu passer sous ses ordres les meilleurs joueurs français comme Thierry Henry, Nicolas Anelka ou plus récemment Kylian Mbappé. “La France est sur le toit du monde en formation, mais notre savoir faire n’est pas assez exporté”, résume Zohair Ghenania, qui espère accueillir “700 à 800 jeunes par an dans l’académie”. Au delà de la formation de jeunes joueurs et joueuses, la French Football Academy souhaite également former des coaches à l’excellence de la formation à la française et recrute dès maintenant des profils à New York. Zohair Ghenania veut également développer à New York “un volet plus social”, en proposant des formations gratuites au football dans les quartiers difficiles.
On espère à terme ouvrir d’autres académies dans d’autres villes américaines”, prévoit François Vasseur, avec en ligne de mire la Coupe du monde 2026, organisée sur le sol américain. “Au delà de l’aspect sportif, notre objectif est de développer l’image de l’Equipe de France aux Etats-Unis. Nous devons surfer sur notre victoire en Coupe du monde pour trouver des sponsors, développer des partenariats et une communauté de fans pour 2026”.

Estuary: François Payard respire l'air marin à Brooklyn

C’est une brasserie sur l’eau”. C’est ainsi que François Payard décrit sa nouvelle aventure, Estuary. Ce restaurant spacieux, d’une capacité de 150 places en intérieur et de 80 places en terrasse, vient d’ouvrir ses portes à quelques pas de la ONE° 15 Brooklyn Marina au sein du Brooklyn Bridge Park.
Pour le célèbre chef-pâtissier français, c’est donc un nouveau défi qui commence, un an après un poste de consultant au sein d’un groupe de restauration implanté à Brooklyn. ONE° 15 Brooklyn Marina, qui possède Estuary et la petite pâtisserie-sandwicherie attenante Ebb & Flow, l’a recruté pour être le directeur culinaire de l’ensemble. Les deux espaces doivent permettre de capter les différentes clientèles qui se côtoient aux alentours de la marina, la première à voir le jour à New York en cinquante ans: les résidants du très chic Brooklyn Heights, les sportifs qui s’activent sur les jetées voisines, les touristes qui se promènent dans le Brooklyn Bridge Park, sans oublier les plaisanciers… “C’est une opération à multiples facettes: nous pouvons à la fois faire de la nourriture haut-de-gamme mais aussi du plus décontracté. On peut prendre un lobster roll en terrasse avec du rosé, mais aussi avoir l’option de commander des plats de viande et de poisson plus conséquents“, précise Danny Brown, le chef étoilé de Queens qui assure la cuisine d’Estuary.
La carte est naturellement axée sur les produits de la mer. On y trouve notamment un “branzino en cocotte” pour 29 dollars et une tarte aux tomates et sardines portugaises (16 dollars). Au fond de la salle principale, dont le décor et les tons de bleu évoquent l’univers marin, le chef a installé un “raw bar” qui servira des huitres du Long Island et d’autres fruits de mer. “C’est une version abordable du Bernardin. Nous sommes très orientés sur le poisson“, lance François Payard, en référence au restaurant trois étoiles d’Eric Ripert connu pour ses plats riches en fruits de mer et où il a travaillé comme chef pâtissier. Un long bar d’une trentaine de places court près de l’entrée.
À côté, chez Ebb & Flow, on sert des viennoiseries, des sandwiches, des salades, des croissants salés et sucrés à emporter et des gâteaux étagés (“layer cakes”) insolites. Pour le moment, le voisinage compte peu de restaurants. “Je vois le potentiel de l’endroit, mais nous ne voulons pas mettre la barre trop haut. Nous voulons avancer pas à pas, assure-t-il. Nous voulons être un bon restaurant de quartier où l’on vient deux-trois fois par semaine et où chacun peut trouver son compte”.

Assistez à la finale du Startup Tour à New York

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Que vous soyez à la plage en ce moment ou non, prenez votre ticket pour la finale du Startup Tour, le grand concours de startups organisé par le réseau FrenchFounders. Sept jeunes entreprises françaises souhaitant se développer aux Etats-Unis et trois américaines visant le marché français se retrouveront dans le grand auditorium de BNP Paribas le 24 septembre pour pitcher. À la clé, des séances de mentoring offertes par des membres du réseau et un bureau dans le co-working de FrenchFounders à New York, entre autres.
Les startups en lice pour le prix français sont:
Sampler
Ubees
Crossing Minds
Decidata
Datadome
Aceup 
Yobs Technology
Et pour le prix américain:
OndaVia
Parkwise
Kova
Elles seront départagées par un jury constitué de figures de la tech, dont le fantasque business angel Fabrice Grinda, Paul Sagan du fonds d’investissement General Catalyst ou encore Géraldine le Meur, fondatrice de The Refiners. Le public pourra aussi voter pour son candidat favori. Egalement au programme de l’événement: discussions, networking et remise de prix à trente leaders business francophones aux Etats-Unis…

Le Moulin Rouge de Paris à New York pour la première de "Moulin Rouge! The Musical"

Le Moulin Rouge de Paris a fait une entrée remarquée sur le tapis rouge du Al Hirschfeld Theatre sur Broadway. Il s’y déroulait, jeudi 25 juillet, la première de Moulin Rouge! The Musical, une adaptation du film Moulin Rouge! de Baz Luhrmann, sorti en 2001.
Dans une chambre de l’hôtel Renaissance, sur Times Square, la meneuse de revue irlandaise, Claudine Van Den Bergh, s’est préparée à fouler le tapis rouge. Maquillage travaillé, coiffure sophistiquée, elle a ensuite enfilé son costume, d’une valeur de 15.000 euros, essentiellement constitué de bijoux et de plumes. « J’ai hâte de regarder les chorégraphies et leur version du film Moulin Rouge! », souriait la danseuse dans la limousine qui la conduisait vers le théâtre.
Jean-Jacques Clérico, le président du Moulin Rouge de Paris, se réjouit de cette adaptation qui fait parler de son cabaret, comme le film de 2001 l’avait fait: « Des générations comme celle de Claudine Van Den Bergh ont été inspirées par ce film. Elles nous disent quand on les rencontre pendant les auditions que le film de Baz Luhrmann nous a motivées à venir danser au moulin rouge”. En cédant ses droits pour le film, Jean-Jacques Clérico se doutait qu’une comédie musicale allait lui succéder : « On est là pour soutenir le musical et tous ses acteurs avec la présence de notre meneuse de revue ».
Cela n’a pas manqué. Objet de toutes les attentions, Claudine Van Den Bergh a enchaîné les photos et les interviews avec la presse étrangère. La comédie musicale américaine est quant à elle prometteuse. Elle est vue comme le spectacle du moment sur Broadway.

5 films français à voir cet été sur Netflix US

Shéhérazade (Jean-Bernard Marlin)

Un petit délinquant de 17 ans devient le maquereau d’une jeune prostituée dans les quartiers sensibles de Marseille. Voilà le prélude d’une histoire d’amour qui a secoué les Césars et la Semaine de la Critique du dernier festival de Cannes. D’un réalisme cruel, “Shéhérazade” est le résultat de plusieurs mois de casting sauvage.
Le chant du loup (Antonin Baudry)

Après une sortie applaudie par la critique en février en France, le film “Le Chant du Loup” (“The Wolf’s Call”), est arrivé sur Netflix US le jeudi 20 juin. C’est le premier film de l’ancien diplomate Antonin Baudry (ex-conseiller culturel à l’Ambassade de France aux Etats-Unis) en tant que réalisateur. Et pour une première, il n’a pas fait les choses à moitié: budget de 20 millions d’euros, tournage à bord de vrais sous-marins, casting qui comprend Omar Sy, Reda Kateb et Matthieu Kassovitz notamment… Le film raconte le duel que se livrent deux sous-marins français, le Titane et L’Effroyable: l’un menace de déclencher une guerre mondiale par un tir de missiles nucléaires basé sur une information erronée, l’autre tente d’empêcher ce tir par tous les moyens.
Family Business (Igor Gotesman)

Le mélange “cannabis” et “histoires de famille” s’était avéré gagnant avec l’excellente série “Weeds”. Dans cet équivalent français, la “beucherie” (mélange de “beuh” et “boucherie”) familiale est lancée à l’annonce de la légalisation de la marijuana. Les fans de Serge le mytho retrouveront le très en vogue Jonathan Cohen en entrepreneur raté et pas dégourdi. Les premiers épisodes sont sortis le 28 juin.
Stray bullet (Jean-Cosme Delaloye)

Chaque année aux Etats-Unis, des centaines de personnes sont tuées par une balle perdue. C’est le cas de Genesis Rincon, abattue dans le New Jersey en 2014 alors qu’elle conduisait son scooter. Le récit du procès des suspects, des jeunes hommes noirs des quartiers pauvres de Paterson, raconte l’histoire d’une violence et d’un racisme à l’américaine, dans la veine du documentaire “Dans leur regard”, sorti fin mai sur Netflix lui aussi. Jean-Cosme Delaloye est un journaliste franco-suisse qui vit à New York.
Paris est à nous (Elisabeth Vogler)

 
Après avoir échappé à accident d’avion, une jeune fille explore un Paris en proie à des événements qui la dépassent. Tourné sur trois ans et financé grâce à une opération de crowdfunding, “Paris est à nous” se veut une réflexion sur la jeunesse parisienne dans un contexte social agité. Un film générationnel à l’esthétique léchée.

Pourquoi y a-t-il si peu de journaux dans les kiosques new-yorkais ?

Fini le temps où l’on pouvait acheter son magazine préféré au coin de la rue. Les fameux « newsstands » new-yorkais vendent de tout, mais très peu de presse. Pourquoi en est-on arrivé là ? 
Pour Max Bookman, avocat représentant la New York City Newsstand Operators Association, organisation qui défend les droits des kiosquiers, tout a commencé dans les années 1980, lorsque de nombreux immigrés de l’ouest de l’Inde sont arrivés à New York : « Ils avaient l’esprit entrepreneurial et cherchaient à gérer de petits commerces, c’est comme cela qu’ils ont peu à peu commencé à travailler dans les newsstands». Voyant que la vente de journaux et de magazines ne fonctionnait plus très bien, ils ont réussi à obtenir de la mairie new-yorkaise l’autorisation de diversifier leur offre et de ne plus seulement vendre la presse. La transition s’est étalée dans le temps. Dans les années 60, la ville a donné son feu vert à la vente de cigarettes, puis à la nourriture pré-emballée en 1979 et a augmenté le prix maximum des articles vendus de 5 à 10 dollars en 2013. « Ils ont commencé à vendre du tabac, des bonbons, des sodas et des bijoux », décrit Max Bookman. Des kiosquiers lui ont rapporté qu’ils vendaient plusieurs milliers de journaux par jour dans les années 1980. Aujourd’hui, ils sont chanceux d’en vendre vingt.
Le Wall Street Journal explique que la faible demande pour la presse n’est pas la seule en cause. “Les opérateurs disent qu’ils reçoivent uniquement 5 cents sur la vente d’un tabloïd à un dollar, comparé à 80 cents sur une bouteille de Poland Spring à un dollar et 65 cents sur un barre Snickers à 1,25 dollars“.
L’avocat, en voyageant à Paris, s’est rendu compte que les kiosques à journaux y vendaient principalement de la presse : « À New York, les kiosquiers veulent vendre ce qui rapporte de l’argent. Ils n’ont pas pas pris la décision de ne pas vendre de journaux, c’est juste que personne ne les achetait. »
Les kiosquiers français se doivent de respecter plusieurs contraintes, dont le fait de vendre de la presse sur au moins deux-tiers de leur surface commerciale. Cette réglementation a été adoptée en 2011 alors que les kiosquiers mettaient un à un la clef sous la porte et qu’ils n’étaient pas autorisés à vendre autre chose que de la presse, contrairement aux travailleurs indépendants new-yorkais.

GAFA: Trump s'en prend à la "stupidité" de Macron et au vin français

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Donald Trump hausse le ton contre Emmanuel Macron. Dans un tweet écrit le 26 juillet, le président américain s’en est pris à la “stupidité” de son homologue français et a déclaré que le “vin américain était meilleur que le vin français“.
La raison de son courroux: la taxe française dite “GAFA” (Google, Amazon, Facebook et Apple) qui frappe les géants du numérique. « La France vient d’imposer une taxe numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu’un devait les taxer, cela devrait être leur pays d’origine, les Etats-Unis, a tweeté le président américain. Nous annoncerons bientôt une action réciproque substantielle après la stupidité de Macron. J’ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français ! »
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump attaque Emmanuel Macron et le vin français sur twitter. Cette nouvelle sortie est une preuve supplémentaire du mécontentement du gouvernement américain face à cette taxe. Adoptée par le parlement français le 11 juillet, elle prévoit d’imposer à hauteur de 3 % le chiffre d’affaires en France de Google, Apple, Facebook, Amazon et d’autres entreprises du secteur. Quelques jours plus tôt, les Etats-Unis avaient annoncé l’ouverture d’une enquête sur les conséquences de cette taxe. “Nous ne sommes pas contents que la France soit allée de l’avant avec cette sorte d’impôt sur le numérique“, a déclaré le principal conseiller économique de Donald Trump Larry Kudlow, vendredi 26 juillet. De quoi mettre de l’ambiance avant le prochain sommet du G7 prévu du 24 au 26 août à Biarritz.

CSG-CRDS: l'IRS précise les modalités du remboursement

Deux mois après avoir ouvert la voie à un remboursement de la CSG-CRDS pour les expatriés français aux Etats-Unis, l’IRS (Internal Revenue Service) a publié sur son site des informations relatives aux modalités de ce remboursement.
L’agence précise que les contribuables ont dix ans pour faire une demande à partir du moment où ils déclareront leurs impôts, sans considération des extensions. Pour se faire rembourser, ils doivent remplir le formulaire 1040X (“Amended U.S. Individual Income Tax Return“) pour toutes les années jusqu’à 2009 inclus et y attacher un formulaire 1116 (“foreign tax credit“). L’IRS indique que les demandeurs devront inscrire “French CSG/CRDS Taxes” en rouge en haut de leurs formulaires 1040X. Les entreprises américaines ne sont pas autorisées à formuler des demandes de remboursement pour leurs employés.
L’IRS avait reconnu dans des documents judiciaires rendus publics le 14 juin à Washington qu’elle avait injustement considéré depuis 2008 la Contribution Sociale Généralisée (CSG) et la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) comme des cotisations sociales et non des impôts, ce qui ne permettait pas aux contribuables français aux Etats-Unis de les déduire de leurs impôts. Les Etats-Unis étaient l’un des seuls pays au monde à traiter la CSG-CRDS de la sorte.

5 marchés aux puces typiques dans la Baie de San Francisco

Antiquités, fripes et bibelots en tout genre, ces brocantes permettent de flâner et de se faire plaisir à moindre coût. Des sorties authentiques pour dénicher des trésors uniques.
Alameda Point Antique Faire, l’incontournable
C’est l’une des plus larges brocantes de Californie du Nord. Plus de 800 exposants se retrouvent sur l’ancienne base navale d’Alameda, à l’est de la Baie. Un rendez-vous mensuel (chaque premier dimanche du mois) à ne pas rater quand on aime le vintage. Meubles, décorations, livres, jouets, bijoux, art… tout a 20 ans minimum. Et les pays d’origine sont divers, France y compris. En prime, la vue sur la skyline de San Francisco vaut le détour. Un conseil : arriver tôt (ouverture à six heures) pour réaliser les meilleures affaires. Toutes les infos ici.
Treasure Island Flea Market, le branché
Fondé en 2011, ce marché a la réputation d’être tendance. Situé à San Francisco, sur l’île de Treasure Island (qui porte bien son nom), il regroupe des curiosités locales. Entre des allées de palmiers, les artisans des environs proposent leurs créations originales et leurs trouvailles. On peut y déguster des spécialités du coin dans des food trucks ou des cocktails de saison, le tout sur fond de musique live. Les enfants ne sont pas en reste, avec des jeux et chasses aux trésors organisés pour eux. Un moment à partager chaque dernier week-end du mois entre février et novembre. Infos ici.
Berkeley Flea Market, le multiculturel
Ambiance festive et internationale pour ce joyeux bazar à ciel ouvert dans le sud de Berkeley. Les étals sentent l’encens, et on y trouve davantage de produits de mode, de santé et de beauté (huiles, savons, perles, tissus, bijoux, vêtements à la touche bohème-hippie, etc.). Sa particularité : la richesse des produits africains (tissus, paniers, artisanat ou petits plats). Selon les jours, danses et tambours animent le parking de la station de Bart Ashby, où ce marché a lieu les samedis et dimanches. Toutes les infos ici

Berkeley Flea Market © Charlotte Attry

Alamany Flea Market, l’abordable
Entre brocante et vide-grenier, ce marché hebdomadaire (tous les dimanches) se déroule dans le quartier de Bernal Heights, à San Francisco. Moins raffiné que celui d’Alameda ou de Treasure Island, les chineurs y découvrent des pépites à prix moins élevés. Certains apprécieront même de pouvoir marchander, surtout en fin de journée. La moitié des articles vendus doivent être d’occasion (antiquités, objets de collection ou œuvres artisanales). Le seconde-main est roi et les excentricités nombreuses. Toutes les infos ici.
Electronic Flea Market, le geek
Dans ce marché de Sunnyvale, en pleine Silicon Valley, les fans de technologie trouveront du matériel électronique, allant de radios d’époque à de vieux écrans, en passant par des antennes, des pièces d’ordinateurs et autres câbles. Ce marché à but non lucratif soutient les activités de radios amateurs locales et prend place chaque deuxième samedi du mois, entre mars et septembre. Toutes les infos ici.