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On a testé Virgin Trains/Brightline, le train le plus sexy des Etats-Unis

Virgin Trains (ex-Brightline) n’est pas un train comme les autres et le fait savoir dès l’entrée de la gare. À Fort Lauderdale, l’une des trois villes desservies pour le moment (avec Miami et West Palm Beach) par ce train inter-cités à grande vitesse, le seul possédé et géré de manière privée aux Etats-Unis, les passagers sont accueillis par un chaleureux “bonjour, bienvenue à Brightline” de la part d’agents souriants. Première claque. Ils sont ensuite dirigés à l’étage où ils passent la sécurité (comme à l’aéroport) et prennent place dans des salles d’attente lumineuses et épurées aux couleurs légères, plongées dans un parfum de citronnelle et de la musique pop joyeuse. Les voyageurs de première classe (“Select”) ont même accès à un lounge privé, avec buffet et alcool à volonté.
La rame aussi est une expérience à elle-seule. À bord, le personnel circule avec des snacks, à la manière des stewards dans les avions. Au menu: rosé, rouge, blanc, choses à grignoter… Les sièges sont larges, confortables, équipés de prises pour ceux qui veulent travailler en attendant d’arriver à Miami. En classe “Select”, un repas arrosé est même servi. Sur les plaquettes d’information dans les sièges, on découvre qu’il est possible de réserver un wagon entier ou d’organiser une soirée “rhum” entre amis. On est décidément bien loin du train de papa.
Bienvenue donc dans l’univers merveilleux de Virgin Trains, le train qui veut vous faire abandonner la voiture. La cible est claire: ce train du futur mise sur tous les “commuters” entre Miami et West Palm Beach qui pensent que la vie est trop précieuse pour la passer dans les embouteillages. Et il fait tout pour leur faciliter la décision. Il ne se passe pas une semaine sans que la compagnie offre des réductions (place gratuite pour le second passager, pour les enfants l’été ou pour les groupes de quatre…) pour pousser les curieux à sauter le pas. Elle a aussi noué un partenariat avec le service de voitures Lyft pour faire les trajets depuis et à la gare à prix réduit.
Le positionnement plait de plus en plus. Opérée par le fonds d’investissement new-yorkais Fortress et Virgin, le groupe du milliardaire britannique Richard Branson, Virgin Trains vient d’annoncer une hausse de 2,5% de sa fréquentation sur les trois premiers mois de 2019 (à 244.178 utilisateurs sur la période) et a enclenché l’extension de sa ligne vers Orlando, malgré près de 23,7 millions de dollars de pertes. Quand elle sera achevée, en 2022, cette nouvelle ligne permettra de rallier Miami à la ville des parcs d’attractions en trois heures seulement. “Je serai aux anges quand cela sera possible, s’exclame Brigitte Dagot-Jensen, présidente de la French American Council of Greater Orlando (FABCO) et consule honoraire. Aller à Miami en avion est cher, surtout pour les déplacements de dernière minute. Et quand il faut prendre sa voiture, les parkings sont hors de prix“.
Mais pour que les Floridiens adoptent l’ex-Brightline, “il faut que ce soit une opération bien orchestrée, ajoute-t-elle. Il faut qu’il y ait suffisamment de trains le matin et le soir pour faire l’aller-retour dans la journée. Et il ne faut pas que ça soit plus cher que de prendre sa voiture”.
“Heureusement, note-t-elle, les mentalités par rapport à la voiture sont en train de changer, notamment chez les plus jeunes. Le train offre des alternatives. Cela permet de gagner en qualité de vie. Avec des pubs cool adressées aux bonnes personnes, et le soutien de Richard Branson, j’ai bon espoir que ça marche“. D’ici la fin de l’année, Virgin Trains envisage de créer plusieurs stations en Floride du Sud pour accroitre sa clientèle. Selon le Sun Sentinel, Hollywood et Boca Raton font partie des destinations pressenties.

L'an prochain, la Ligue 1 promet de "revenir plus fort" aux Etats-Unis

Une victoire et une bagarre générale en fin de match. L’Olympique de Marseille a remporté la première édition des EA Ligue 1 Games (2-1), une nouvelle compétition de pré-saison pour promouvoir le championnat français aux Etats-Unis, face à Saint-Etienne dimanche 21 juillet à Washington.
Mais l’objectif ne semble qu’à moitié rempli pour la Ligue de Football Professionnelle (LFP). L’Audi Field de Washington (20.000 places) a peiné à attirer les spectateurs avec seulement 500 personnes en tribune pour les deux matches du jeudi 18 (ASSE-Montpellier et Bordeaux-OM), et environ 3.500 le dimanche 21 (Bordeaux-Montpellier et ASSE-OM). “Il faudra faire venir plus de public l’année prochaine, mieux faire la promotion de cette tournée”, concède la présidente de la LFP Nathalie Boy de la Tour. Les clubs ont pourtant joué le jeu comme l’AS Saint-Etienne, qui a invité des supporters de France et des Etats-Unis aux matches, à un entraînement et à un déjeuner à l’hôtel des joueurs. L’OM a quant à lui organisé samedi 20 juillet une rencontre entre ses clubs de supporters américains en présence du nouvel entraîneur de l’équipe, le Portugais André Villas-Boas.
Côté terrain, le spectacle a plutôt été au rendez-vous malgré des températures caniculaires  (35 à 40 degrés) sur Washington. “On a joué ces deux matches ici dans des conditions difficiles mais on a quand même produit pas mal de choses. Au final, on gagne et ça, c’est bien, surtout pour la confiance”, résumait le gardien de Marseille et de l’Equipe de France Steve Mandanda en fin de match dimanche. Une fin de rencontre entachée par une bagarre générale dans le temps additionnel après une poussette du Stéphanois Wesley Fofana sur le milieu de terrain marseillais Morgan Sanson, preuve que les deux équipes n’étaient pas venues à Washington faire de la figuration.
Les EA Ligue 1 Games ont également dû faire face à la concurrence d’un autre tournoi très bien implanté aux Etats-Unis, l’International Champions Cup. Ce mini-championnat amical regroupe chaque été depuis sept ans le gratin du football européen comme le Real Madrid, le Bayern de Munich ou la Juventus.
Malgré ce bilan en demi-teinte, Nathalie Boy de la Tour préfère retenir “les aspects positifs, notamment la qualité des infrastructures de Washington, les entraîneurs l’ont tous souligné”. Elle promet également de “revenir plus fort” l’année prochaine, le tournoi étant prévu pour au moins trois saisons. Pour réussir dans cette tâche, la LFP peut s’appuyer sur l’agence de marketing sportif Samba, représentée par Jean-Philippe Dubois. L’entreprise a aidé à l’organisation de ce premier tournoi, et accompagne notamment Bordeaux et Saint-Etienne dans le développement de contenus en anglais sur leurs réseaux sociaux.
Propriétaire américain des Girondins de Bordeaux, Joe DaGrosa a investi 75 millions d’euros dans le club en 2018. Pour lui, le football européen et la Ligue 1 représentent des opportunités de croissance importantes. “Nos priorités sont la Chine et surtout les Etats-Unis, qui sont le premier marché du sport mondial”, explique l’entrepreneur, pour qui “le football européen est le sport du futur : le baseball est en décroissance, le basket et le football américain ne font plus qu’une croissance à un chiffre, et le “soccer” est le sport le plus pratiqué chez les jeunes américain(e)s”. 
Puisque la LFP apprend de ses erreurs, les EA Ligue 1 Games changeront de formule en 2020, avec l’intégration d’équipes américaines et d’autres équipes de Ligue 1, en espérant le PSG. Il faudra également gagner la bataille des droits télé pour espérer s’imposer aux Etats-Unis. La Ligue 1 ne rapporte pour l’instant que 70 millions d’euros par an à l’étranger, loin de ses voisins européens comme le championnat anglais et son milliard d’euros de revenu.

"Beyond the Streets", la ruée vers l'art à Williamsburg

Arrêtez tout et foncez admirer l’expo “Beyond the Streets”, installée à Williamsburg jusqu’au 25 août, juste à côté du William Vale.
Pourquoi ? Parce que vous y découvrirez le B.A.-BA (cool) de l’évolution du Street Art américain. De ses débuts sur des trains à Harlem à son statut désormais iconique.
Du vandalisme à la consécration artistique.
L’expo se déroule sur deux niveaux d’un immense bâtiment en construction, avec une vue de malade sur la skyline. Plus de 150 artistes sont représentés et il faut compter deux bonnes heures pour prendre le temps de se plonger dans les cartels contenant moults détails passionnants et décrypter les différents mouvements de cet art devenu majeur.
Un corner musical est dédié à l’univers des Beastie Boys, le groupe de hip hop culte et un stock de vinyles “collector” est même en libre écoute pour s’imprégner de ces rythmes enchanteurs et en chansons.
Une aile entière du bâtiment, à la fin de ce parcours initiatique, est consacrée à l’oeuvre militante de Shepard Fairey. Pour ceux qui rentrent en France cet été, il est aussi exposé à la galerie Itinerrance à Paris.
Paul Klee a dit: “l’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme”. À méditer, vous avez deux heures.
Et sinon ?
On vous présente notre resto chouchou : Ducks Eatery par le génial Will Horowitz, auteur de l’ouvrage culinaire “Salt, smoke,time”.
Will pratique la longue conservation en utilisant la salaison, le fumage et d’autres techniques élaborées qui préservent les saveurs et les nutriments essentiels des aliments. Le tout arrosé d’une carte de vins bio-dynamiques sélectionnée par Pascaline Lepeltier, meilleur ouvrier et meilleur sommelier de France 2018. Santé!

Le restaurant parisien C.A.M se la joue éphémère à Los Angeles

C.A.M.Import-Export, la cantine parisienne du chef coréen Eseu Lee, fait son apparition à Echo Park pour trois nuits seulement ce mois-ci. Le restaurant organise un pop-up du jeudi 25 au samedi 27 juillet dans une maison privée du quartier de l’Est de Los Angeles (l’adresse sera divulguée à la réservation).
Pour savourer cette expérience, il faudra débourser $140 ($85 pour le “five course dinner” et $35 pour le vin).
Le lieu s’est fait connaître dans le IIIe arrondissement pour ses plats asiatiques, style Hongkong, dont ces chicken wings et l'”uni egg jim”, une omelette soufflée à l’oursin.

Sept festivals pour un été 2019 en musique à Los Angeles (et autour)

Il faut toujours garder en tête que la Côte ouest est une grande scène musicale. Et Los Angeles en est l’ambassadrice avec pléthore de salles de concert et de festivals. Tour d’horizon des événements musicaux qui feront vibrer la cité des anges cet été.
1. Once Upon a Time in the LBC à Long Beach les 27 et 28 juillet
Vous allez nous dire, “il est déjà sold out”. Mais on peut toujours trouver des places sur Facebook ou Stubhub quand on cherche. La première édition de Once Upon a Time dans la LBC fait le plein en rassemblant des légendes du hip-hop de la côte ouest au Queen Mary les samedi 27 et dimanche 28 juillet. Sur scène, défileront Snoop Dogg, YG et The Game (qui interpréteront The Documentary). Avis aux puristes ! Queen Mary, 126 Queens Hwy, Long Beach. Sold out (à acheter sur Stubhub ou sur les groupes facebook).
2. HARD Summer à Fontana les 3 et 4 août
Bien qu’il se soit expatrié à Fontana (à l’est de L.A.), le festival HARD Summer reste une référence pour les fans de hip-hop et de musique électronique. De grands noms, tels que Kid Cudi, Juice WRLD, Major Lazer ou Dillon Francis se succéderont sur les scènes de ce festival, le week-end du samedi 3 et dimanche 4 août. The Speedway, 9300 Cherry Ave, Fontana. Tickets ici. Prix : à partir de 109 dollars la soirée.
3. Splash House à Palm Springs du 9 au 11 août
Splash House n’est pas un festival au sens classique du terme. Il combine des concerts de haut vol avec Toro Y Moi, Hot Since 82, Hippie Sabotage, Ekali (liste non-exhaustive) et une pool party dans les hôtels les plus incroyables de la ville au milieu du désert. Après un premier week-end en juin, le festival prend racine du vendredi 9 au dimanche 11 août. La nuit, la fête continue avec le programme After Hours, des soirées endiablées sur le tarmac de l’aéroport. Palm Springs. Tickets ici. Prix : à partir de 135 dollars la nuit, et 45 dollars le “After hours”.
4. Yola Dia à Downtown le 18 août
Nouveau sur la scène locale, mais pas des moindres : le Yola Dia va faire parler de lui. Imaginé par l’auteure-interprète suédoise Lykke Li (célèbre depuis son “I Follow river”), il tient son nom de Yola Mezcal, une entreprise dirigée par la chanteuse, Yola Jimenez et Gina Correll Aglietti. Il réunira le dimanche 18 août au Los Angeles State Historic Park une sélection d’artistes populaires, comme Charli XCX, Courtney Love et Chateau Band, Cat Power, CupcakKe et Megan Thee Stallion. Et en plus, c’est pour la bonne cause : une partie des recettes ira au Downtown Women’s Center. Los Angeles State Historic Park, 1245 N Spring St, Los Angeles.Tickets à partir de 43 dollars.
5. Echo Park Rising à Los Angeles du 15 au 18 août
Si vous n’êtes pas obsédé par les têtes d’affiche, et en mode économie, Echo Park Rising est fait pour vous. Depuis sa création il y a neuf ans, le plus grand festival gratuit de musique de L.A. est devenu un rendez-vous incontournable, prenant d’assaut des lieux emblématiques du quartier (Echo, Stories Books & Cafe, Button Mash, le parking de TAIX French Restaurant) pour des concerts et mettant à l’honneur les commerçants locaux. Vous aurez l’embarras du choix, car 450 groupes et DJs vont se relayer du jeudi 15 au dimanche 18 août. Informations ici. Prix: gratuit.
6. Pasadena Daydream le 31 août à Pasadena
Nostalgiques des bons vieux groupes de rock ? Goldenvoice a prévu le festival qu’il vous faut. Pasadena Daydream aura lieu le samedi 31 août au Rosebowl Stadium. Et il y aura du lourd : en plus de The Cure, le public verra défiler sur scène les Pixies, Deftones, Mogwai, Chelsea Wolfe ou The Joy Formidable. Bref, que des groupes qu’admirent The Cures, qui ont concocté ce line-up. Rose Bowl Stadium, 1001 Rose Bowl Dr, Pasadena. A partir de 149 dollars. Tickets ici.
7. Made in L.A. Weekend à Glendale le 31 août et 1er septembre
La date est parfaite puisque que le festival “Made in L.A” a lieu lors du Labor Day, le samedi 31 août et le dimanche 1er septembre. La brasserie Golden Road a imaginé un événement qui célèbre la bière, l’art et des groupes de musique locaux tels que Saint Motel, Phantom Planet, Lemaitre, Pell et Mondo Cozmo. Bref, un rendez-vous culturel sans prétention, mais où il faut bon aller se poser. Golden Road, 5410 w San Fernando rd., Los Angeles. Prix : à partir de 30 dollars.

"En Guerre" avec Vincent Lindon sort à Los Angeles

Présenté au festival de Cannes en 2018, “En Guerre” sort à Los Angeles cette semaine.
Vincent Lindon crève l’écran dans un de ces rôles de “monsieur tout-le-monde” transcendé par les circonstances qu’il affecte. Dans “En Guerre”, Lindon est Laurent Amédéo, le leader d’un mouvement de grève pour sauver son usine, menacée de fermeture malgré ses bons résultats économiques.

Le réalisateur Stéphane Brizé, cinéaste militant, filme intégralement à l’épaule, en style documentaire, et fait jouer de nombreux acteurs non-professionnels, dont les réels employés de l’usine de Fumel où est tourné le film. Un parti pris qui renforce la prestation de Vincent Lindon, tout en vérité.
Le film sort à Los Angeles le 26 juillet au Laemmle’s Royal Theatre, 11523 Santa Monica Blvd. West Los Angeles, CA, 90025

Le gouvernement Trump va revoir le test de citoyenneté

C’est le passage obligé pour quiconque veut devenir américain. Le test de citoyenneté, une évaluation en deux volets qui vise à déterminer le niveau de langue du postulant et sa connaissance de l’histoire et des institutions américaines à travers une série de dix questions, fera l’objet d’une révision dans les mois qui viennent. Objectif: s’assurer que celui-ci constitue une “mesure fidèle des connaissances civiques du candidat“, selon l’USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services), l’agence chargée de l’immigration, qui a fait l’annonce de cette révision vendredi 19 juillet.
L’agence est restée peu loquace sur les changements. Un mémorandum signé en mai par l’ancien directeur de l’USCIS Lee Francis Cissna note que l’administration planche actuellement sur la création d’un processus pour réviser le test tous les dix ans pour s’assurer qu’il restait en phase avec les “meilleures pratiques” du moment. Le document indique aussi qu’un “groupe de travail évaluera des changements potentiels au test oral”.
“(La loi) stipule aussi que le test de langue exige du postulant qu’il démontre ses capacités de lecture et d’écriture en langue anglaise à un niveau décrit comme ‘des phrases et mots simples’. Elle exige que l’évaluation de l’USCIS soit raisonnable. L’agence est actuellement en train de réviser et d’envisager ses options pour revoir cette partie du test de naturalisation”, a noté Lee Francis Cissna. Le nouveau test, qui sera élaboré par un groupe composé de membres de l’agence avec la participation “d’experts dans le domaine de l’éducation pour adultes“, devrait être mis en oeuvre en décembre 2020 ou au début de 2021.
L’annonce intervient dans un contexte où la citoyenneté américaine occupe le devant de la scène politico-médiatique. Après avoir tenté, en vain, de faire inscrire une question sur la citoyenneté dans le recensement décennal, Donald Trump s’en est pris, dimanche 14 juillet, à quatre élues démocrates issues de minorités en les invitant à “rentrer” dans “les endroits complètement défaillants et infestés par la criminalité d’où elles sont venues“. Trois des quatre députées sont nées aux Etats-Unis et la quatrième, Ilhan Omar, originaire de Somalie, a été naturalisée américaine.
Pendant l’année fiscale 2018, l’USCIS a naturalisé presque 757.000 personnes, soit le plus haut niveau en cinq ans.

La New York Restaurant Week d'été reprend le 22 juillet

C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles on aime l’été à New York. La Summer Restaurant Week reprend ses droits du 22 juillet au 16 août avec plusieurs centaines de restaurants participants.
Le principe, on commence à le connaitre: des menus à prix fixes pour le déjeuner (26 dollars pour deux plats) et le dîner (42 dollars pour trois plats). Attention: certains restaurants ne pratiquent ces formules qu’au dîner. La liste des restaurants partenaires est alléchante. On y trouve aussi biens des grands classiques que des adresses moins connues. Parmi les “Frenchies”, laissez-vous tenter par le Bistro Pierre Lapin, Benoit, le Coq Rico ou encore les restaurants de Daniel Boulud. Pour les palais plus aventureux, visez les tout nouveaux Hudson Yards Grill ou le grec Estiatorio Milos, deux restaurants de Hudson Yards, ou des cuisines plus exotiques (l’indien Darbar à Midtown, le mexicain Empellón Taqueria à Greenwich Village…). Il y en a pour tous les goûts.
 

Les plus belles plages près de Washington DC

Washington DC a beau ne pas être au bord de l’océan, on peut tout de même trouver des plages à moins de deux heures de route de la capitale.
Assateague Island National Seashore, Maryland
Assateague Island est surtout connue pour ses plus de 300 poneys sauvages errant sur les plages. Comme il s’agit d’un parc national, le camping est autorisé. Si le sable entre les orteils pour dormir n’est pas votre truc, direction Ocean City, dans le Maryland ou à l’île de Chincoteague, en Virginie, pour trouver un hébergement à l’hôtel. Assateague est un endroit idéal pour observer des oiseaux, pêcher, ou encore partir en randonnée sur la plage à trois heures de route de DC. Comptez 20 dollars pour le parking. 
Breezy Point, Chesapeake Beach, Maryland

 

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La pointe Breezy, dans le comté de Calvert, offre un petit kilomètre de plage de sable publique et les eaux bleues dans la baie de Chesapeake, à à peine plus d’une heure de route de DC. La plage est connue pour la grande quantité de dents de requin cachées dans le sable et la zone de baignade sécurisée. Il y a une jetée pour la pêche et la chasse aux crabes. Les fans de camping adoreront les terrains disponibles pour les tentes, les camping-cars et les caravanes.
Sandy Point State Park, Annapolis, Maryland

Acroterion/Wikimedia Commons

Située également dans la baie de Chesapeake, dans le comté d’Anne Arundel, juste à côté du pont Bay Bridge, cette plage est un moyen simple et bon marché de profiter de l’été. Les visiteurs sont invités à pêcher le crabe ou partir en navigation de plaisance, partir en randonnée et s’amuser sur une planche à voile. Le camping et la location de pavillons sont disponibles. Les week-ends sont vite complets, il faut donc arriver tôt pour se faire une place. Les jours de semaine sont plus calmes. L’entrée coûte entre 3 et 6 dollars selon la période et si vous êtes résident du Maryland. 
North Beach, Maryland
Chris Williamson/Wkimedia Commons

Appelée “Le joyau de la Chesapeake”, cette ville accueillante est également à une heure de route de la capitale. Les sportifs du dimanche apprécieront la possibilité de louer des kayaks de mer simples et doubles, des paddle-boards et des vélos. Des manèges, des boutiques et des endroits pour s’offrir des friandises estivales sont également proche des plages. Tous les frais d’entrée et de séjour peuvent être payés au centre des visiteurs, qui accepte les cartes de crédit et propose des douches et des toilettes. Pour les résidents du comté de Calvert, comptez 7 dollars pour les adultes, 4 dollars pour les enfants entre 3 et 11 ans, gratuit pour les moins de deux ans. Pour les visiteurs hors du comté, la note est plus salée : 17 dollars par adultes et 9 dollars par enfant, mais toujours gratuit pour les moins de deux ans.
Matapeake Park and Beach, Stevensville, Maryland
 

 

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Sa plage est située dans la baie de Chesapeake, sur l’île Kent, dans le comté de Queen Anne, dans le Maryland, et à moins d’une heure de Washington. Elle convient parfaitement aux vacanciers qui ne souhaitent pas laisser le chien à la maison: il existe à la fois une plage de baignade publique pour les humains et une plage séparée pour les chiens. Il est possible de pique-niquer sur la pelouse du Matapeake Clubhouse mais les chiens sont relégués au sentier des animaux de compagnie et à la plage réservée aux chiens. Les deux plages offrent une vue magnifique sur le Bay Bridge. Le stationnement coûte 10 dollars par véhicule. Parking gratuit. 
Leesylvania State Park, Woodbridge, Virginie

Virginia State Parks staff – LE / Wikimedia Commons

Cette plage se trouve le long du fleuve Potomac, mais les eaux sont très propres par rapport aux zones urbaines et la rivière n’est pas très profonde près du rivage, ce qui est parfait pour les enfants. Pour les sportifs qui aiment mixer une journée de farniente à la plage et les efforts, un parcours de santé tend les bras aux motivés. On peut également louer des canoës et des kayaks. Le parking coûte entre 5 et 10 dollars.

Podcast: une impatriation choisie, un retour difficile mais aucun regret

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Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Au micro du 30ème épisode de “Moi Impat”, Lisa Marie Marques, qui revient tout juste d’une expatriation de près de 5 ans à Hong Kong. A 30 ans, la Française est partie vivre en Asie pacifique juste après son école de commerce. Si au départ elle pensait rester trois mois, elle ne repartira qu’après 4 ans et demi.
Très rapidement, elle trouve un travail, obtient son visa. Si la vie lui plaît, Lisa Marie Marques décidera néanmoins un soir sur son balcon du 16ème étage d’un building de Hong Kong de rentrer en France. Un mélange de peur mais aussi de soulagement l’envahit alors, confie-t-elle.
Le retour en France sera “difficile”, avoue-t-elle, surtout lors de sa recherche d’emploi. “Parfois mon expérience à l’étranger n’était pas comprise”. Il lui est arrivé qu’on lui demande pourquoi elle était rentrée au pays, si elle pensait pouvoir s’adapter au marché français… “J’avais l’impression d’être une extra-terrestre par moment”, raconte la jeune femme, qui n’a cependant aucun regret d’être revenue “malgré ces six mois en dents de scie”.
Listen to “Episode 30 : Lisa Marie Marques” on Spreaker.

Pourquoi l'avortement est-il devenu si controversé aux États-Unis ?

Les nouvelles restrictions apportées à l’accès à l’avortement par plusieurs Etats (Alabama, Géorgie, Louisiane…) ont remis le sujet sur le devant de la scène politique -et au coeur de la prochaine campagne présidentielle.
L’avortement est en réalité un sujet éminemment partisan depuis plus de trente ans. Pourtant, ce n’était pas nécessairement le cas avant la décision de la Cour suprême « Roe V. Wade », qui a légalisé l’avortement en 1973. La population américaine était majoritairement en faveur d’un changement des lois sur l’interruption volontaire de grossesse, qui était considérée comme un crime dans de nombreux États. Linda Greenhouse, qui a couvert la Cour suprême des États-Unis pour le New York Times pendant une trentaine d’années, ce qui lui a valu un prix Pulitzer, raconte comment l’accès à l’avortement est devenu une question politique : « À la fin des années 1970, le parti Républicain a fait une alliance avec les groupes religieux conservateurs (les catholiques et les évangélistes) pour gagner du soutien politique. Ça a été mené à bien quand Ronald Reagan s’est présenté aux élections présidentielles. Il a basé sa campagne sur un discours anti-avortement et a eu beaucoup de soutien de la part des groupes conservateurs religieux. C’est à partir de ce moment que le mouvement “pro-life” a gagné en importance, soit une dizaine d’année après Roe V. Wade ».
La politisation de la question de l’avortement a alors contribué à solidifier le camp des “pro-life”. Le vote catholique a par exemple évolué explique Linda Greenhouse. Alors que les électeurs catholiques étaient auparavant plutôt favorables à légalisation, “l‘Eglise étant devenue active sur le sujet, être un bon catholique voulait dire être contre l’avortement”, détaillait la journaliste. Les Républicains, en devenant le parti anti-avortement, ont réussi à attirer un électorat catholique, qui votait auparavant majoritairement pour le parti démocrate.
Directrice de Healthy and Free Tennessee, une organisation “pro choice”, Anna Carella, estime que, plus récemment, la montée en puissance du Tea Party en 2010 explique le retour en force de la question de l’avortement. Ce mouvement, qui critiquait notamment les dépenses gouvernementales qui s’accroissaient sous l’administration Obama, a permis à la droite évangélique de se renforcer considérablement au sein du parti républicain.
Aujourd’hui, ces élus, principalement en fonction dans les Etats du sud, sont en campagne pour renverser la décision « Roe V. Wade » afin de rendre l’avortement illégal. Si les États ont le droit de restreindre son accès, la jurisprudence de la Cour suprême exige qu’ils le fassent «sans instituer un fardeau excessif sur les femmes » (arrêt “Planned Parenthood V. Casey”. Comme l’explique Linda Greenhouse, les récentes lois votées courant 2019 ne sont pas conformes à la constitution : « Elles seront déclarées inconstitutionnelles par les juridictions inférieures. Mais ce que les militants anti-avortement espèrent est que la Cour Suprême s’empare d’un des recours et annule Roe V. Wade ».
Même si la Cour suprême a désormais une majorité de juges conservateurs, Linda Greenhouse estime peu probable qu’ils décident de se saisir de l’avortement. Une hypothèse peu probable selon Linda Greenhouse, d’autant qu’elle n’est pas souhaitée par l’aile plus modérée du Parti républicain, “car le droit à l’avortement reste défendu par la majorité des électeurs et s’il venait à être aboli, cela pourrait fragiliser le Parti républicain pour les élections présidentielles 2020”.

Le "couturier du futur" Pierre Cardin au Brooklyn Museum

Seul créateur de mode admis à l’Académie des Beaux-Arts, Pierre Cardin fait maintenant son entrée au musée, avec l’exposition qui lui est consacrée au Brooklyn Museum du 20 juillet au 5 janvier 2020.
Né en 1922, Pierre Cardin est pourtant “un homme du XXIème siècle”, affirme Matthew Yokobosky, le programmateur de l’exposition. “Il n’a cessé de donner à la société une vision neuve et saisissante de ce à quoi pourrait ressembler le futur”. L’exposition coïncide en effet avec les 50 ans du premier pas sur la Lune; une conjonction des astres pleine de sens puisque la ruée vers l’espace des années 60 était l’une des inspirations majeures du couturier, visible dans sa collection “Cosmocorps”, véritable sensation lors de sa sortie dans les années 60.
C’est l’un des designers les plus influents de sa génération”, dit Anne Pasternak, directrice du Brooklyn Museum. De la création de son propre tissu en trois dimensions, baptisé “Cardine”, à sa visite des locaux de la NASA dans le but de trouver l’inspiration pour ses costumes, Pierre Cardin n’était pas un homme de la demi-mesure.
Mais s’il a côtoyé les plus grandes stars et bâti un empire commercial grâce à sa marque distribuée à l’international, le couturier français avait aussi à coeur d’habiller le reste des mortels. Il fut le premier créateur à lancer une collection de prêt-à-porter en 1958, ce qui lui valut une exclusion temporaire de la Chambre Syndicale de la Haute Couture.
Les visiteurs peuvent admirer plus de 170 modèles issus du musée Pierre Cardin de Paris et de sa maison de couture. L’exposition est organisée à la fois chronologiquement et thématiquement, suivant les grandes préoccupations du designer et du reste de la société : la mode unisexe, les débuts de la mini-jupe… Toutes les pièces-phares du couturier sont remises dans leur contexte social et artistique grâce à des textes, photos et vidéos intelligemment dispersés tout au long du parcours.