Accueil Blog Page 507

Un nouveau consul à Washington

0

C’est l’été des arrivées diplomatiques à Washington. Après la nomination de Philippe Etienne à l’Ambassade de France en replacement de Gérard Araud, reparti s’installer à New York, la capitale fédérale accueille un nouveau consul général de France: François Penguilly. Sa nomination a été officialisée dans le Journal Officiel (JO) daté du 25 juin.
François Penguilly, premier conseiller à l’Ambassade de France aux Emirats Arabes Unis à Abou Dabi, remplace Michel Charbonnier, qui était en poste depuis 2015. M. Penguilly a aussi été consul adjoint au Consulat Général de France à Jérusalem.
Le consulat de France à Washington est compétent pour le District de Columbia ainsi que pour les Etats du Maryland, de la Virginie, de la Virginie Occidentale, du Delaware et de la Pennsylvanie.

Se construire un credit score dès son arrivée aux US, facilement et rapidement

(Article partenaire) Aux États-Unis, votre credit score est un indice de votre solvabilité, c’est à dire de votre capacité à rembourser vos dettes. C’est cet indice que vont consulter certains organismes pour savoir s’il est judicieux de vous faire confiance pour un prêt, une location, ou un quelconque règlement à crédit ou par mensualités. Avec un bon credit score, il vous sera plus facile de louer un appartement, d’acheter une voiture ou encore d’ouvrir une ligne téléphonique. À l’inverse, ne pas avoir de credit score ou en avoir un mauvais rendra toutes ces tâches indispensables à votre bonne installation aux États-Unis plus difficiles.
Il est donc conseillé de commencer à se construire un credit score dès son arrivée aux États-Unis. Mais en tant que petit.e nouveau.elle, vous partez de zéro… Comment commencer à se construire un credit score si votre absence d’historique bancaire vous empêche d’obtenir une carte bancaire ?

Se construire un credit score à partir de zéro : les bonnes pratiques

Cela n’est pas nécessairement compliqué. Plusieurs options sont à votre disposition, comparées ci-dessous.

Option 1 – La moins efficace : attendre que votre credit score se construise avec le temps.

Beaucoup d’expatrié.e.s estiment être déjà assez occupé.e.s à découvrir leur nouvelle vie américaine pour accorder du temps aux mystères du système bancaire américain et au fameux credit score, dont ils entendent pourtant parler si souvent. Ils croisent les doigts et espèrent que s’ils paient leur loyer et les charges de leur appartement à temps, ils finiront par se construire un bon credit score. Malheureusement, à l’inverse des paiements par carte de crédit et des remboursements de prêts, le versement de loyers et de charges ne sont pas systématiquement signalés aux agences d’évaluation de crédit. Ainsi, effectuer ces paiements dans les délais ne vous permet pas d’accéder à un bon credit score. Par contre, si vous avez un jour des difficultés à réaliser ces paiements dans les délais, et que votre créditeur décide d’envoyer vos factures non payées à un agent de recouvrement, cela peut avoir un impact négatif sur votre score.

Option 2 – Fonctionne, mais prend du temps : avoir recours à une carte de crédit garantie ou à un prêt garanti pour prouver votre solvabilité.

Beaucoup de nouveaux mots encore une fois, mais pas de panique, nous avons l’explication. Un prêt “garanti”, ou credit-builder loan, est un sorte de prêt inversé : vous faites des paiements réguliers à la banque pour arriver à une somme prédéfinie à partir de laquelle la banque estimera que vous avez “remboursé votre prêt” et vous versera le montant prédéfini, moins les intérêts. Une carte de crédit “garantie”, ou secure credit card, est une carte de crédit qui requiert le dépôt d’une caution en amont. À chaque fois que vous réalisez un paiement sur un credit-builder loan ou que vous utilisez une secure credit card, ces paiements sont déclarés aux agences d’évaluation de crédit, qui augmentent votre credit score en fonction.

Option 3 – La manière la plus efficace et rapide pour obtenir un bon credit score : obtenez votre propre carte de crédit et commencez à construire votre score dès votre arrivée.

Contrairement à la majorité des banques américaines qui refusent tout simplement de délivrer une carte de crédit aux expatriés n’ayant pas d’historique bancaire aux États-Unis, une nouvelle entreprise appelée Jasper propose une carte spécialement pensée pour ces expatriés. La Jasper Mastercard vous fait bénéficier de tous les avantages d’une carte de crédit premium, sans les pré-requis contraignants qui transforment une demande de carte en casse-tête pour les nouveaux arrivants.

Une carte qui dit oui aux expatriés sans historique de crédit

Comment ça marche ?
1/ Faites la demande avant de partir de France. À l’inverse des autres cartes de crédit, Jasper accepte les demandes jusqu’à 60 jours avant votre départ du territoire français. Partez en toute sérénité en sachant que vous aurez une Jasper Mastercard dès votre arrivée.
2/ Vous n’avez pas besoin d’avoir un historique de crédit aux États-Unis pour demander une carte. Jasper sait que vous êtes plus qu’un credit score. Lorsque vous faites votre demande de carte, ils analysent votre candidature en prenant en compte d’autres facteurs, comme votre emploi actuel par exemple.
3/ Bénéficiez de tous les avantages d’une carte de crédit premium. Limite de crédit élevée, pas de cotisation annuelle, et tous les avantages que vous attendez d’une carte de crédit premium : protection contre le vol d’identité, garanties prolongées sur vos achats, prix protégés, responsabilité zéro en cas d’achat non-autorisé, et plus encore.
4/ Plus qu’une simple carte de crédit, Jasper est un véritable partenaire dans la construction de votre credit score. La priorité de Jasper est de vous aider à vous construire un credit score, et vous donner accès à une carte de crédit n’est que la première étape :
– Chaque achat effectué grâce à votre carte Jasper vous aide à construire votre credit score
– Jasper vous alerte lorsque vous utilisez un pourcentage trop important de votre crédit disponible pour que vous puissiez rétablir l’équilibre et rester en dessous des 30% recommandés. Vous pouvez même programmer des paiements automatiques en cas de débordement, afin de pouvoir continuer à faire vos achats en toute tranquillité
– Recevez des conseils par e-mail ou sur votre téléphone pour booster votre credit score et arriver à votre but rapidement
Un.e expatrié.e français.e arrivant aux États-Unis a beaucoup de choses à gérer. Faites une demande de Jasper Mastercard pour faciliter toutes vos démarches à votre arrivée et pour pouvoir plus rapidement profiter de votre nouvelle vie.

See the Jasper cardholder agreement and fee schedule. The Jasper Credit Card Mastercard® is issued by First Century Bank, N.A. pursuant to a license from Mastercard International Incorporated. © 2019 Mastercard. Mastercard is a registered trademark and the circles design is a trademark of Mastercard International Incorporated. First Century Bank, N.A., member FDIC.
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

8 formules pour écrire le parfait e-mail pro en anglais

En anglais comme en français, faire des fautes de langue ou utiliser des formulations maladroites dans un e-mail est l’assurance de faire chou blanc. Voici cinq phrases qui vous donneront l’air d’un(e) véritable english-speaker — au moins virtuellement.

  1. I hope this email finds you well.

Une formule d’introduction sobre et idiomatique qui fonctionne à tous les coups. L’expéditeur s’enquiert de la santé de son interlocuteur sans trop en faire. Un classique de la politesse online.
2. Keep me in the loop.
Une expression très usitée dans le monde professionnel pour demander à quelqu’un de vous tenir au courant sur tel ou tel sujet. D’un niveau de langage plutôt relâché, elle est cependant à déconseiller si vous vous adressez à un supérieur hiérarchique ou s’il s’agit d’un “cold e-mail” (si c’est la première fois que vous contactez cette personne).
3. Please find attached (enclosed pour un courrier postal) my resume/the file you asked for.
Un indispensable en cas de demande de stage ou d’emploi !
4. I look forward to hearing from you.
Une façon traditionnelle de signifier à votre interlocuteur que vous attendez une réponse de sa part. Alerte grammaire : la forme verbale “look forward to” est toujours suivie d’un verbe en -ING.
5. Should you have any questions, feel free to call me.
Should you…” est une tournure de phrase idiomatique qui peut se traduire par “en cas de” et peut s’utiliser dans différents contextes. Avec “feel free to…” (“N’hésitez pas à…”), vous mettrez votre interlocuteur un peu plus à l’aise et créerez les conditions d’un échange.
6. I’ll get back to you on that.
Encore un grand classique. Il s’agit ici de dire que vous reviendrez vers votre interlocuteur avec plus d’information.
7. Shoot him an email.
Pourquoi dire “send him/her an email” quand vous pouvez utiliser le verbe (un peu violent, certes) “shoot”. Il est plus familier que “send”.
8. I’m moving x to bcc
Vous voulez signifier à votre interlocuteur que vous passez un destinataire en copie en bcc, c’est l’expression à utiliser.

Willo lève 7,5 millions de dollars pour mieux brosser vos dents

« L’être humain n’est pas très fort pour se brosser les dents », déplore Ilan Abehassera, chef de l’exploitation de Willo. A en croire les Centres fédéraux pour le contrôle et la prévention des maladies, 91% des Américains ont déjà eu des caries dans leur vie.
C’est pour cette raison que Jean-Marie de Gentile et Hugo de Gentile ont fondé Willo en 2014 à Limoges. La start-up aujourd’hui à cheval entre son laboratoire français et ses bureaux new-yorkais vient d’annoncer une levée de fonds de 7,5 millions de dollars menée par Kleiner Perkins et BPI France pour développer une brosse à dents-robot et « automatiser le brossage », explique Ilan Abehassera, qui a rejoint l’entreprise en 2017 et dirige le bureau de New York avec une douzaine d’employés sur les 22 au total.
« Il y a deux choses qui comptent dans le brossage : le positionnement des poils de la brosse et le mouvement. Ce sont deux choses qu’on ne fait souvent pas très bien », ajoute le serial-entrepreneur.
Concrètement, le robot de Willo est « un outil avec un manche, une gouttière souple et des poils à l’intérieur comme une brosse à dent normale. Mais notre invention, c’est que la gouttière bouge dans la bouche pour brosser les dents toute seule », précise Ilan Abehassera. « On peut ensuite régler l’intensité en fonction du volume de la plaque dentaire et customiser les cycles de brossage. »
Les utilisateurs pourront s’abonner à Willo « sur le modèle de Nespresso » et commander des « cartouches de dentifrice » – une formulation maison à base d’ingrédients naturels, assure le directeur des opérations – parmi une sélection de quatre parfums, dont deux pour enfants. « Tous les trois mois, ils recevront leur recharge de dentifrice et une nouvelle gouttière. Ils pourront recycler leur gouttière et cartouches vides en nous les renvoyant dans le colis pré-affranchi qu’on leur aura envoyé », détaille-t-il.
Grâce à ces nouveaux fonds, l’entrepreneur compte dans un premier temps miser sur les Etats-Unis, « le plus gros marché au monde », dit-il, où Willo est présente depuis 2017. « Les coûts des soins sont tellement élevés ici que les gens font davantage attention à leur hygiène dentaire », constate l’expert en hardware, qui prévoit le lancement du produit « avant la fin de l’année ».
D’ici là, il reste prudent pour ne pas alerter la concurrence, principalement des grands groupes industriels, notamment sur la durée garantie du brossage, un critère qui pourra s’avérer déterminant pour se démarquer des autres robots. « Cette catégorie de produit va arriver très vite sur le marché », prédit-il.

La prochaine soirée de dating Robert + Simone aura lieu le 11 juillet

Les soirées de rencontres pour francophones Robert + Simone, imaginées en réponse aux ravages du multi-dating à la new-yorkaise, font leur retour au grand plaisir des coeurs à prendre.
Les organisatrices, Valérie-Anne Demulier et Julie Leval, remettent le couvert le 11 juillet pour une soirée dont le lieu est à nouveau tenu secret. Avec une nouveauté : la tranche d’âge, originellement fixée entre 28 et 40 ans, passe à 28-50 ans. Les autres critères à remplir : “être célibataire et francophone, vivre à New York pour encore au moins un an (pas en stage/VIE) et être à la recherche de quelque chose de sérieux”.
Et comme dans le cas de la première édition, l’accès se veut exclusif. Il faut obtenir un mot de passe directement auprès des fondatrices via un formulaire en ligne ou par le biais d’un.e ami.e déjà membre.

9 idées de sorties gratuites à New York cet été

New York est une des villes les plus chères au monde, mais en y regardant de plus près, il est possible de faire des économies sur une palanquée d’activités.
Aller à la piscine ou à la plage
L’été promet d’être chaud. Autant connaître les lieux où se rafraîchir. Et ce n’est pas ce qu’il manque dans la Grosse Pomme. Certains bassins publics, gratuits, valent le détour: McCarren Park Pool à Brooklyn, Hamilton Fish Pool à Manhattan ou encore Astoria Pool à Queens. Si vous préférez avoir les pieds dans le sable, les plages de Coney Island (sud de Brooklyn) et des Rockaways (Queens) sont accessibles en subway.
Pagayer 
Quoi de mieux que de découvrir ou redécouvrir New York depuis l’eau ? Le Brooklyn Bridge Park Boathouse propose des balades gratuites en kayak les jeudis, samedis et dimanche jusqu’à fin août. Les plus aventureux pourront s’essayer, gratuitement toujours, au kayak polo, un mélange entre basket-ball, water polo et kayaking.
Regarder un film en plein air
Regarder un film sous les étoiles allongé dans un transat ou sur la pelouse, ça n’a pas de prix. Littéralement. À New York, beaucoup d’endroits organisent des séances cinéma en plein air pendant la saison estivale : Bryant Park, Governors Island, Coney Island, Stuyvesant Square, sans oublier le traditionnel Bryant Park… Et bien d’autres. Le site internet du département des parcs new-yorkais NYC Parks répertorie ces séances qui ont lieu cet été. On vous conseille d’arriver tôt dans tous les cas: ces événements sont très populaires. Petit clin d’oeil au festival de films français Films on the Green.
Assister à des concerts
L’été à New York est la saison des concerts gratuits. De nombreux festivals ont lieu jusqu’à début septembre : SummerStage, New York Philharmonic Concerts in the Park, Good Morning America Summer Concert Series, Today Show Summer Concert Series…
Visiter un musée
Trop chaud ? Direction le musée. Beaucoup d’entre eux sont gratuits toute la semaine ou certains jours seulement. Dans la première catégorie, on trouve notamment l’American Museum of Natural History, l’American Folk Art Museum, le Museum at the Fashion Institute of Technology ou encore le National Museum of the American Indian. Dans la seconde, citons simplement le Brooklyn Museum le premier samedi du mois, la Neue Gallery le premier vendredi de 6 à 8pm, le porte-avions Intrepid le vendredi de 5pm à 9pm ou encore le New Museum le jeudi de 7 à 9pm.
Aller voir Roméo et Juliette
Tout comme pour les concerts, les new-yorkais pourront assister gratuitement à des pièces de théâtre dans le cadre de festivals comme Shakespeare in the Park. La célèbre tragédie “Roméo et Juliette” sera quant-à-elle jouée sur un parking du Lower East Side derrière le Clemente Soto Velez Cultural and Educational Center. Un lieu surprenant pour ce chef d’oeuvre qui sera interprété entre le jeudi 11 juillet et le samedi 27 juillet par la compagnie Shakespeare in the Parking Lot. De nombreuses autres pièces gratuites auront lieu d’ici fin août, en voici une liste détaillée.
Assister au tournage d’un show télé
Tenter d’assister aux tournages des différents talk-shows qui se déroulent dans la ville ne coûte pas un rond. Parmi les plus connus : The Tonight Show Starring Jimmy Fallon, Late Night with Seth Meyers, Late Show with Stephen Colbert ou encore The Daily Show with Trevor Noah. Les inscriptions sur la liste d’attente pour les shows de Jimmy Fallon et Seth Meyers (car oui, ces émissions sont très populaires aux États-Unis) se font via 1iota. Celles pour l’émission de Stephen Colbert se font ici et celles pour l’émission de Trevor Noah, ici.
Visiter l’exposition « Taking Action » sur Governors Island
Le Climate Museum est le seul musée aux États-Unis consacré au changement climatique. Jusqu’en octobre, l’exposition « Taking Action » est présentée au public gratuitement. Inspirée par les récentes mobilisations des jeunes visant à alerter sur la crise environnementale, elle fait découvrir au public des modes de consommation durables en matière d’énergie par exemple. L’exposition est interactive et présentée par des lycéens. Pour vous y rendre, rendez-vous dans la maison n°18 à Nolan Park, à 3 minutes à pied du terminal de ferry.
Rencontrer des personnes autour d’activités grâce à Meetup
L’appli et site internet Meetup permettent d’assister à une multitude d’événements, gratuits en bonne partie. Cours de skateboard, de théâtre, dîner, comedy show, conférences… Le choix est impressionnant et permet de rencontrer des personnes ayant les mêmes centres d’intérêt.
 

Un Français parmi les meilleurs entraîneurs de chevaux de course aux Etats-Unis

Christophe Clément répète depuis 28 ans le même trajet à pied dans les hippodromes américains. Celui qui sépare le paddock de la piste, sur lequel il accompagne ses chevaux et ses jockeys avant chaque course. “Je suis très chanceux, je viens de passer la barre des 1900 victoires dans ma carrière et mes chevaux ont cumulé plus de 140 millions de dollars de gains”, explique fièrement l’entraîneur français. Cerise sur le gâteau, l’homme de 54 ans est nominé cette année au rang des meilleurs entraîneurs des Etats-Unis par le prestigieux Hall of Fame de Saratoga, l’équivalent des Oscars hippiques.
A l’inverse de son frère aîné Nicolas, Christophe Clément n’a pas suivi la voie tracée par son père, qui fut un grand entraîneur de courses à Chantilly dans les années 1950 et 1960. Christophe Clément préfère quitter en 1986 -il a alors 21 ans- un pays qu’il considère “trop petit pour deux frères“.
Il débute sa carrière en Angleterre où il est pendant quatre ans l’assistant de l’un des cracks de la discipline, l’Italien Luca Cumani. Il quitte ensuite le nord de Londres pour les Etats-Unis où il passe sa licence d’entraîneur en 1991. “J’ai commencé avec seulement trois clients”, se souvient le Français qui s’occupe des chevaux de la famille princière de Dubaï et ceux de Paul de Moussac, un éleveur français réputé. “J’ai eu la chance d’avoir une super pouliche, “Passagère du soir”, avec qui j’ai rapidement gagné ma première grande course. Le succès a ensuite engendré le succès”.
Vingt-huit ans plus tard, Christophe Clément explique avoir “la même vie qu’à mes débuts”. Il passe huit mois de l’année à l’hippodrome de Belmont Stakes dans l’Etat de New York où des box lui sont mis à disposition. Pendant l’hiver, il fait courir ses équidés sur un champ de course privé à Payson Park en Floride. L’entraineur français ne travaille “qu’avec des Quarter horse et des Pur-sang anglais”, des races réputées pour leur agilité et leur vélocité, qu’il accueille dès l’âge de deux ans “pour ceux qui sont élevés en Amérique et à quatre ou cinq ans pour les chevaux déjà élevés en Europe”.
Son métier? “Un mélange de préparation physique et mentale. Ce sont des races fragiles qu’il faut nourrir le plus sainement possible. On leur fait faire des exercices physiques le matin des courses et courir sur des distances plus faibles pour les préparer et les conditionner à l’événement”, décrit Christophe Clément. Le quinquagénaire a également la responsabilité du choix du jockey. Il travaille notamment avec un autre Français, Flavien Prat, 26 ans, vainqueur en mai de la prestigieuse course du Kentucky Derby.
Christophe Clément répète non sans ironie “avoir eu beaucoup de chance” dans sa carrière, mais sa réussite semble surtout liée à un carnet d’adresses qu’il a su développer et entretenir au fil des années. “Je travaille avec des clients fantastiques”, concède-t-il. Parmi eux la reine d’Angleterre, Édouard de Rothschild (président de France Galop, la société qui organise les courses en France), et l’Américaine Jessica Steinbrenner dont la famille est propriétaire des New York Yankees.
Dans son métier, Christophe Clément apprécie “passer du temps avec des gens “successful” dans leur univers, intellectuellement intéressants et humainement passionnants”. Ne comptez par sur lui pour rentrer en France un jour, un pays “idéal pour partir en vacances”, mais “pas pour travailler”. L’entraîneur se sent heureux aux Etats-Unis, “où les rapports sont plus sains, et où la réussite se partage mieux qu’en France”. 

Une sixième édition pour le Dîner en blanc à Washington

Les fans du Dîner en blanc de Washington ont désormais une date à inscrire dans leur calendrier. Le fameux repas éphémère aura lieu le samedi 24 août à 6pm dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment.
La règle d’or ? Être vêtu de blanc et de manière élégante et créative. Quelques traditions propres à l’événement français seront respectées comme le fait d’agiter sa serviette pour annoncer le début du repas et d’allumer des bougies scintillantes pour le conclure.
L’année dernière, 5.000 personnes avaient participé à l’événement. Les inscriptions pour cette sixième édition commenceront dès le mois prochain. Seront conviées les personnes ayant participé à l’événement les années précédentes et leurs amis puis les personnes enregistrées sur la liste d’attente. Les convives devront travailler un peu aussi: ils doivent venir avec leur tables, chaises et décorations, le tout en blanc bien entendu. Il est possible de louer ses propres chaises et tables pour éviter de se casser la tête. Fondé en France, le Dîner en blanc fête ses 30 ans cette année.
 

Pourquoi peut-on déshériter ses enfants aux Etats-Unis ?

Vous souhaitez léguer l’ensemble de votre fortune à votre voisin, à une fondation privée ou à votre animal de compagnie préféré à la place de vos enfants ? Alors que cette pratique est complètement illégale en France, la loi américaine n’y trouvera rien à redire, comme l’a rappelé la polémique autour du testament de Johnny Hallyday. Pourquoi peut-on déshériter ses enfants aux Etats-Unis ? C’est la question bête de la semaine.
La “réserve héréditaire”, une passion française 
La France oblige à léguer au moins 50% de ses biens à ses descendants directs. L’article 912 du Code civil prévoit une “réserve héréditaire” qui peut même représenter jusqu’à 75% des biens dans le cas où le défunt a trois enfants. “Le texte de loi français prévoit une réserve héréditaire qui oblige à verser une partie de son héritage à ses enfants, même s’ils ont reçu des donations lors du vivant de la personne”, confirme l’avocate Noémie Houchet-Tran, spécialisée en droit international de la famille.
“Cette réserve existe dans de nombreux pays latins”, précise Maître Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris et co-auteure de L’Héritage pour les Nuls. La loi française s’inspire directement du droit romain, qui avait déjà inscrit dans ses lois le principe de “légitimité”. Après la Révolution française, la France supprime le privilège de masculinité, qui favorisait les garçons par rapport aux filles.
Après 1789, dans la crainte que l’Ancien Régime revienne, ou que les descendants soient reniés par leurs parents pour avoir rejoint la cause révolutionnaire, les députés décident de reprendre le droit romain. “La Révolution française considérait que les vieux étaient réactionnaires et que les jeunes étaient révolutionnaires”, résume Nathalie Couzigou-Suhas. Quelques années plus tard, Napoléon inscrit la “réserve héréditaire” dans le code civil que l’on connaît actuellement. Donjon imprenable, la réserve héréditaire est toutefois en train d’évoluer et peut s’atténuer, en particulier pour les citoyens français qui résident à l’étranger.
Le libéralisme américain prime sur l’héritage
“En France, il y a un attachement à la propriété. Aux Etats-Unis, c’est le libéralisme qui prime”, résume Nathalie Couzigou-Suhas. Nation du “self-made man” et de la liberté individuelle, le pays de l’oncle Sam ne perçoit pas le même lien avec la propriété. Ainsi, la réserve héréditaire n’a jamais existé dans les pays anglo-saxons comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. “Les Américains ont toujours fait primer la liberté individuelle, c’est l’héritage anglo-saxon et c’est avant tout une question de liberté. On peut dire que la France a un petit côté communiste sur ce sujet”, estime Noémie Houchet-Tran.
Aux Etats-Unis, rien n’oblige à léguer sa fortune à ses progénitures à partir du moment où ils sont âgés de plus de 18 ans. L’épouse du défunt peut par exemple devenir prioritaire pour recevoir l’héritage. Le rédacteur du testament peut ainsi demander un “marital deduction”. Cette loi permet à l’époux (se) américain(e) d’hériter de l’intégralité de la fortune sans payer d’impôt de succession. L’épouse n’est toutefois pas garantie de recevoir les biens, car le rédacteur du testament peut très bien tout léguer à son voisin, à son meilleur ami, ou à des fondations. En clair, il fait ce qu’il souhaite de son argent.
“Aux Etats-Unis, si quelqu’un a un enfant handicapé ou mineur, les lois obligent à laisser une partie de ses biens. En dehors de ces cas-là, les enfants sont grands”, tranche Israel Sands, avocat spécialisé en droit des successions à Miami. En résumé, un enfant âgé de plus de 18 ans n’a droit à rien.
Un pays fondé sur la notion de mérite 
Nation fondée autour de la réussite personnelle, les Etats-Unis ne conçoivent pas que les enfants doivent forcément recevoir un héritage un jour. “Cela est également lié à l’Histoire et aux pères pèlerins”, poursuit Nathalie Couzigou-Suhas, en faisant référence aux groupes de colons britanniques qui avaient fui les persécutions pour voguer vers le Nouveau Monde.
Au nom de ces idées de mérite et de liberté individuelle, de nombreuses fortunes ont tout simplement déshérité leurs enfants ou ont promis de léguer leurs biens à des fondations. En 2015, le milliardaire Mark Zuckerberg a annoncé qu’il léguerait 99% de ses actions à sa fondation personnelle, soit 42 milliards de dollars. Le fondateur du réseau social Facebook a indiqué léguer le 1% restant à sa fille unique (420 millions de dollars tout de même).
Farouchement opposé à l’héritage, le légendaire milliardaire américain Warren Buffet s’était justifié en 2006 : “Une personne très riche doit laisser suffisamment à ses enfants pour qu’ils fassent ce qu’ils veulent, mais pas assez pour qu’ils ne fassent rien.”
 

Les expatriés français aux Etats-Unis vont pouvoir se faire rembourser la CSG-CRDS

Bonne nouvelle pour les résidents fiscaux français aux Etats-Unis. Ils vont désormais pouvoir déduire de leurs impôts américains la CSG-CRDS prélevée en France.
Ils ont également dix ans pour réclamer auprès de l’administration fiscale américaine le remboursement des sommes indûment perçues par l’IRS. “Cette période de dix ans court à partir du moment où les contribuables déclareront leurs impôts sans considération des extensions fiscales“, précise Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord, qui se “félicite” dans un communiqué de ce “changement de doctrine fiscale“.
La raison de ce changement de cap de la part de l’IRS (Internal Revenue Service) ? L’aveu de la part de cette administration qu’elle a injustement considéré la Contribution Sociale Généralisée (CSG) et la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) comme des cotisations sociales et non des impôts, ce qui ne permettait pas aux contribuables de les déduire de leurs impôts. Les Etats-Unis étaient l’un des seuls pays au monde à traiter la CSG-CRDS de la sorte.
L’IRS a fait cet aveu surprenant dans des documents judiciaires rendus publics le 14 juin à Washington dans le cadre d’une procédure en justice enclenchée par un couple de contribuables américains en France.
Roland Lescure précise que “les modalités techniques” seront communiquées aux contribuables “quand elles auront été précisées par l’administration fiscale américaine“.

Lys, le rêve américain à deux à Los Angeles

Elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau, et pourtant leurs timbres de voix les distinguent. Du haut de leurs 24 ans, Marine et Lorène Alayse partagent plus que des gènes, elles sont passionnées par la musique. Depuis leur expatriation en décembre 2016, elles n’ont pas démérité, puisqu’elles ont sorti leur chanson “Time 2 Go” le lundi 3 juin (sur Spotify, Itunes, Soundcloud…). “Elle raconte notre histoire”, explique Marine Alayse, qui l’a composée la nuit précédant leur vol pour Los Angeles. Depuis, les soeurs sont devenues le groupe LYS, en référence à leur nom de famille et un clin d’oeil à l’aéroport de Lyon -leur ville d’origine.
Leur relation avec la musique n’est pas récente. Atteinte d’une tumeur à la colonne vertébrale à 12 ans, “Lorène a subi une importante opération, qui nous a séparées pendant plusieurs semaines”, se remémore Marine Alayse, la perfectionniste et la plus réservée des deux. “On s’est retrouvées avec la musique.” Les soeurs jumelles savent qu’elles veulent devenir chanteuses dès l’adolescence. “Mais personne nous aurait pris au sérieux dans notre petite ville”, assure Marine Alayse, qui a déjà dû convaincre ses parents. Après leur bac, elles enchaînent sur un cursus en anglais, qu’elle interrompe pour poursuivre un BTS en design. Tout ça pour atteindre les 21 ans et concrétiser leur rêve de longue date : s’installer aux Etats-Unis pour lancer leur carrière.
Un visa étudiant en poche, elles déménagent en 2016 pour étudier le “music business” à UCLA à Los Angeles. “La meilleure décision de notre vie”, assure Lorène. Les filles remplissent leur carnet de contacts et multiplient les collaborations avec leurs camarades de classe. Prenant en compte les conseils, elles ont décidé d’ajouter une “french touch” à leurs compositions autobiographiques en anglais. Accompagnées à la guitare, leurs chansons parlent de leur “libération” aux Etats-Unis, comme d’amour. Des paroles qu’elles mixent avec leurs sensibilités musicales, la “pop dance électro à la Lady Gaga” pour Lorène et “la pop de Demi Lovato” pour Marine, qui est la compositrice du duo.
Mais leur aventure n’est pas aussi rose que leur chanson. “On a beaucoup d’idées, mais pas de moyens”, regrette Lorène Alayse. Avec leurs maigres économies, elles auto-financent leurs enregistrements et se démènent pour trouver des salles pour leurs concerts, démarcher les studios et les producteurs. Un acharnement qui paie, puisqu’elles ont déjà joué leurs chansons sur les scènes de The Mint, Viper Room et du Silverlake Lounge. Et elles utilisent leurs cours pour s’améliorer : “on a appris que, pour faire carrière, la musique est à 30% importante contre 70% pour le marketing”, argue Marine Alayse. Elles pensent alors à développer une chaîne Youtube, où elles parleraient de la musique et du lifestyle californien.
Les déconvenues n’ont pourtant pas manqué. “Il est difficile de trouver un producteur qui tient ses promesses”, insiste Marine Alayse. “On en a déjà payé, et ils nous ont jamais envoyé le produit final.” Pourtant, elles ne perdent ni l’espoir, ni le sourire. “On n’a pas besoin de devenir Lady Gaga, juste de pouvoir vivre de la musique.”

Les Européens de San Francisco invités à marcher à San Francisco Pride

Le drapeau bleu aux étoiles jaunes sera de sortie dimanche 30 juin à la San Francisco Pride Parade. Les Européens de la ville sont invités à marcher dans le cortège à partir de midi pour représenter le “Vieux continent” lors de la marche des fiertés. Pour rejoindre le groupe, il suffit de s’inscrire.
Loïc Legland, référent de la République en Marche aux Etats-Unis, est l’un des initiateurs du projet, mais ce dernier est indépendant de son étiquette politique. Il a été épaulé par le consulat de France. Jeudi soir, 220 personnes de 14 nationalités différentes (dont des Britanniques), avec une dominante de Français, d’Irlandais, de Danois, d’Italiens et de Néerlandais, s’étaient inscrits. Les organisateurs appellent à s’habiller dans des vêtements traditionnels ou aux couleurs de son pays et d’emmener un instrument de musique pour ceux qui en possèdent.
Une délégation d’europhiles a déjà défilé à la parade de Washington D.C et à celle de Zurich il y a quelques jours. Un moyen pour les Européens d’afficher leur soutien à la communauté LGBTQI+.