Souvent peu mise en valeur par les musées, la photographie de mode est pourtant un art à part entière au-delà de son aspect commercial. Le Museum of Fine Arts de Houston a choisi de la valoriser par le biais de son exposition Icons of Style: A Century of Fashion Photography, qui s’étendra jusqu’au dimanche 22 septembre.
200 clichés réalisés par des artistes influents attendent les visiteurs, dont certains du photographe français Jean-Paul Goude, surtout connu aux US pour avoir immortalisé Grace Jones. Marques mondialement connues ou petites industries de niche, superstars (Beyoncé, David Bowie, Audrey Hepburn) ou portraits élégants du début du XXème siècle, ils donneront un bel aperçu de ce type de photographie et questionneront sa reconnaissance en tant que forme d’art.
Le Museum of Fine Arts de Houston met en lumière la photographie de mode
Des députés et sénateurs LREM à la rencontre des Français de New York
Des questions sur l’actualité politique ? Plusieurs députés La République en Marche (LREM) rencontreront et répondront aux interrogations des Français de New York ce mardi 16 juillet, à la Maison Kayser de la 6ème avenue, à partir de 20 heures.
Parmi ceux présents : Jennifer de Temmerman, députée du Nord et secrétaire de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire. Elle parlera de l’Agenda 2030, le plan de l’ONU pour le développement durable qui explique notamment sa présence à New York. Elle sera accompagnée de Véronique Riotton, députée de Haute-Savoie, Fabien Gouttefarde, député de l’Eure et Frédéric Marchand, sénateur du Nord. Pour garantir leur place, les participants sont invités à s’inscrire en amont, via Eventbrite.
« Pierrot Le Fou » projeté dans le cadre du festival « Les femmes essentielles »
Les nostalgiques du cinéma français seront comblés cet été grâce au festival « Les femmes essentielles », qui projette gratuitement des films dans lesquels ont joué les plus grandes actrices françaises. « Pierrot Le Fou » de Jean-Luc Godard est le prochain en date. Il sera présenté aux Français de Washington D.C mardi 23 juillet à La Maison Française, à 7pm.
La comédienne Anna Karina y interprète une femme fatale aux côtés de Jean-Paul Belmondo. Les deux personnages s’enfuient ensemble vers le sud de la France. Meurtres, trafic d’armes, séduction feront partie de leur périple qui marquera le cinéma des années 1960. L’accès à la projection est gratuit mais il est nécessaire de s’inscrire auparavant ici et de présenter une pièce d’identité.
Que faire en cas de tremblement de terre: bons conseils et mauvaises idées
La terre a tremblé fort à Los Angeles. A deux reprises, les jeudi 4 et vendredi 5 juillet, atteignant jusqu’à 7,1 de magnitude. L’imminence du “Big One” – nom donné à un tremblement de terre dévastateur qui, selon les sismologues, a de fortes chances de frapper la Californie au cours des prochaines décennies – revient dans les esprits. Mais est-on suffisamment préparé à cette éventualité ? French Morning vous aide à réviser vos réflexes.
Il y a, évidemment, l’instinct du parent. “J’ai filé dans la chambre de ma fille et je me suis mise au dessus du berceau pour pouvoir la récupérer au moindre problème”, raconte Nadia Smith, burkinabé-russe francophone, et maman de la petite Mila.
Quand on n’a pas à se soucier d’un enfant, les choses peuvent être moins évidentes. Catherine Lefebvre, professeure de français dans une université publique, avoue avoir été tétanisée par la peur. “Mais pourtant je sais que si on est dans son lit, il faut se coucher par terre, à côté et non en dessous. C’est statistiquement l’endroit où on est le plus en sécurité”, assure la trentenaire Belge. Son conseil partagé est issu d’un stage de survie, où elle apprit à tisser des chaussures avec des feuilles de palmier.
Mais en général, quand on se trouve en intérieur, il est recommandé de s’abriter sous une table ou dans l’encadrement d’une porte (si vous habitez dans une “Adobe House”). Un réflexe que beaucoup ont, mais il ne suffit pas. Il faut aussi se mettre dos aux fenêtres et protéger sa nuque, tout en se tenant à quelque chose de fixe, répète-t-on lors des exercices de sécurité dans les écoles. Autre option : se placer en position foetale en pied d’un lave-linge ou d’un meuble bas, recommande la Croix Rouge.
Violette, journaliste, se rappelle avoir entendu qu’il fallait toujours avoir une paire de chaussures près de soi (cela veut donc dire, à côté de son lit la nuit). Outre la protection des pieds, il ne faut pas oublier de préparer (en amont) un kit de survie, avec de l’eau en quantité (idéalement trois litres par personne), des aliments non périssables, quelques vêtements, une trousse de premiers soins, un peu d’argent liquide, une pochette avec copies de documents pour s’identifier, voire une couverture de survie.
La fuite est aussi un réflexe répandu. Marie Dhaine, une Française qui travaille dans les ressources humaines, s’est elle précipitée à l’extérieur de son domicile à Culver City. Ce qui n’est pas toujours une bonne idée! A l’extérieur, il faut éviter un maximum de choses : les bâtiments, les structures comme les lampadaires, les lignes électriques et les arbres. Sans compter que les bâtiments californiens sont en général fiables (à vérifier ici pour les plus sceptiques) et doivent respecter un code strict. La probabilité qu’ils s’effondrent est donc faible, même avec une magnitude 8.
De même, si vous voulez quitter un immeuble en catastrophe, évitez les ascenseurs et optez pour les escaliers de secours (note à vous même : se renseigner pour savoir où ils sont placés).
Et si le séisme fait des dégâts ou vous met dans une situation périlleuse, vous pourrez toujours appeler la ligne d’urgence du Consulat de France au +1 (310) 625-9713 ou vous référer à votre “chef d’îlot”.
L'expo « Where The Oceans Meet » interroge les frontières et les identités
Les frontières façonnent notre monde et sont régulièrement remises en cause. 38 artistes internationaux ont choisi de s’intéresser à cette thématique plus que d’actualité. Avec le soutien des services culturels de l’ambassade de France aux États-Unis, le Museum of Art and Design du Miami Dade College accueille l’exposition « Where The Oceans Meet », depuis le dimanche 26 mai et jusqu’au dimanche 29 septembre.
Les travaux du philosophe, poète et critique littéraire martiniquais Édouard Glissant seront exposés aux côtés de ceux de l’ethnographe cubaine Lydia Cabrera. Les recherches de cette dernière s’intéressent aux langues, religions et mythes des afro-cubains tandis que celles d’Édouard Glissant se concentrent plutôt sur les souffrances des communautés caraïbaines. En résonnance avec les travaux de Cabrera et de Glissant, l’exposition présentera des oeuvres d’autres artistes, pour certains français comme Anri Sala, Kader Attia, Dominique Gonzalez-Foerster, Pierre Verger, Yto Barrada, and Sylvie Glissant, veuve d’Édouard Glissant.
Gagnez 4 places pour le tournoi EA Ligue 1 Games à Washington
Le meilleur du football français s’exporte pour la première fois à Washington. L’OM, l’ASSE, Bordeaux et Montpellier s’affronteront jeudi 18 et dimanche 21 juillet à l’Audi Field dans le cadre du tournoi EA Ligue 1 Games.
French Morning vous offre 4 places qui vous donnent accès à l’ensemble du tournoi. Pour participer, il vous suffit de remplir vos noms, prénoms, et adresses e-mail ci-dessous. Le(a) gagnant(e) sera tiré(e) au sort mercredi 17 juillet à 12pm (ET).
Le tournoi EA Ligue 1 Games est organisé à l’initiative de la Ligue de Football Française (LFP), en partenariat avec EA Sports, éditeur du jeu vidéo FIFA. Ce tournoi à quatre équipes débutera par deux demi-finales le 18 juillet à partir de 6pm, puis par une finale et un match pour la troisième place le 21 juillet. La LFP espère ainsi faire connaitre la Ligue 1 aux Etats-Unis, et séduire des investisseurs et des partenaires. “Le développement de la Ligue 1 à l’international est notre priorité numéro un”, explique le président de la LFP Didier Quillot dans un communiqué.
[gravityform id=”55″ title=”true” description=”true”]
David Macquart-Moulin lance des laveries militantes et solidaires à SF
C’est une scène surprenante. À Family Laundry, laverie d’un quartier défavorisé d’East Oakland, pendant que les mamans s’occupent du linge, les enfants écoutent des histoires. Un employé de la librairie municipale s’est déplacé pour l’occasion, et c’est ainsi tous les jeudis. Depuis que David Macquart-Moulin (parisien installé en Californie il y a 5 ans) et sa femme, Laura Guevara (américaine), ont racheté le lavomatique en 2018, il s’est transformé en centre d’accueil et de culture pour la communauté locale.
« On a choisi de s’installer ici parce qu’il y avait un réel besoin, mais notre idée, au-delà du business, c’était d’apporter quelque chose de plus aux familles du quartier. Pas de les voir comme des chiffres, mais de s’allier à elles » explique David Macquart-Moulin. Alors après avoir réalisé des sondages auprès des habitants – beaucoup d’étrangers (Mexique, Guatemala, Syrie…), avec peu de ressources et un anglais limité – le couple identifie leurs besoins et se lance. Remplacement des machines, rénovation complète du lieu, mini-épicerie, prix abordables et aménagement d’une pièce pour les enfants.
« L’ONG Livres Sans Frontières nous permet d’avoir des ouvrages en espagnol, arabe, chinois, etc. pour que les enfants s’occupent. Et on a un partenariat avec la bibliothèque d’Oakland. Du coup, les clients viennent car ils peuvent amener les petits et on leur offre un service en même temps » précise David Macquart-Moulin. En peu de temps, le bouche-à-oreille circule dans le coin et le lieu ne désemplit pas. « On est profitable depuis le démarrage et nous avons racheté une seconde laverie. On l’a fermée au public pour démarrer une activité de service de livraison de linge à domicile » ajoute-t-il.
Le concept : récupérer les sacs de linge sale, le laver-sécher-trier-plier et le déposer le soir même (infos ici). David Macquart-Moulin et son épouse y embauchent des femmes du quartier, peu importe leurs racines ou leurs couleurs. Entre les deux laveries, ils sont passés de trois à neuf employées en un an. Avec une croissance de l’activité de 30% ces derniers mois. Cet élan et l’accueil reçu les motive à s’engager encore plus : « on a levé de l’argent pour financer d’autres programmes éducatifs. On propose des cours d’anglais seconde langue pour adultes et on souhaite diversifier (intervention d’avocat, aide administrative, etc.) » confie David Macquart-Moulin.
Rien ne prédisposait pourtant ce Français à faire carrière dans une entreprise de laveries activistes. « Je travaillais à développer le business de start-up. Quand ma boîte a été rachetée, c’était l’occasion de se reconvertir et j’avais toujours rêvé d’avoir une laverie ! » s’amuse-t-il. « Là, je suis en contact avec les gens et c’est gratifiant ». Et sa femme, ancienne institutrice, d’acquiescer, fière d’apporter à ce projet une touche pédagogique et militante.
Leur futur ? Poursuivre la révolution des lavomatiques et en racheter de nouveaux. Toujours dans le respect des populations locales et en intégrant des programmes utiles. « On reste un business, mais on veut offrir un modèle de capitalisme plus responsable » affirme David Macquart-Moulin. Il espère ainsi inspirer d’autres laveries et faire plein de petits.
Où trouver les meilleures glaces artisanales de Washington DC ?
Ce qui est bien avec l’été, c’est qu’on n’a pas besoin d’excuse pour manger des glaces, sans modération. Voici une sélection de six glaciers qui vous feront découvrir de nouvelles saveurs au bout du cornet.
Mount Desert Island Ice cream
Elu parmi les 25 meilleurs glaciers des Etats-Unis par le magazine Food and Wine, Mount Desert Island Ice cream est devenu célèbre en 2010, après la visite surprise de la famille Obama dans la boutique originale basée à Mount Desert Island dans le Maine. Depuis, la petite glacerie artisanale de Brian Lowit et Melissa Quinley goûte au succès et a ouvert une boutique à Washington. La philosophie du couple : utiliser les meilleurs ingrédients et élaborer leurs glaces en petite quantité. À tester absolument, si vous souhaitez redécouvrir les saveurs classiques, les cookies and cream et le succulent sorbet à l’orange. Pour info, Barack Obama avait opté pour “toasted coconut”… Mount Desert Island Ice cream, 3110 Mount Pleasant St NW.
Toby’s homemade ice cream
Une glace à l’avocat, ça vous dit ? Si vous souhaitez découvrir des saveurs venues tout droit des Philippines, Toby’s homemade Ice cream saura ravir vos papilles. Ce glacier artisanal propose des parfums uniques comme le Macapuno (la noix de coco philippine), ou encore le purple ube, une plante cultivée en Asie du Sud-Est de couleur violette. Toby’s homemade ice cream, 5849 Washington Boulevard, Arlington.
Pop’s old fashioned ice cream co
Situé au cœur de King Street à Alexandria, Pop’s old fashioned ice cream co est une des adresses classiques pour les amateurs de glaces. Ouvert depuis les années 1940, le glacier a servi la First lady Eleanor Roosevelt et le fondateur Ray “Pop” Giovanni a participé à de nombreux événements gastronomiques à la Maison Blanche. Si le créateur est décédé depuis longtemps, la boutique est toujours là et le secret de ses glaces est toujours bien conservé. Pop’s old fashioned ice cream co, 109 King Street, Old Town Alexandria.
Ice cream Jubilee
Ce glacier originaire de Washington a ouvert plusieurs emplacements dans la capitale et ne cesse de s’agrandir. Victoria a commencé à confectionner ses propres glaces dans son petit appartement en 2009, puis a décidé de quitter son travail pour fonder sa propre ligne de glaces artisanales. Ice cream Jubilee propose des saveurs vraiment originales, comme Basil et fromage de chèvre, kiwi et lemongrass, citrouille et miel, ou encore patate douce. Ice cream Jubilee possède deux adresses à Washington : 301 Water Street SE et 1407 T Street NW. Possibilité de se faire livrer. Plus d’informations ici.
Tropical Ice cream Cafe
Situé dans le quartier de Silver Spring, Tropical Ice cream Cafe est un secret bien gardé et l’un des glaciers prisés de la capitale. Les saveurs tropicales et exotiques sont uniques. Pina Colada, lychee… Selon les avis des clients, il semble que les saveur Rum-raison et Guinness soient à égalité sur la première marche du podium. Tropical Ice cream Cafe, 9324 Georgia Ave, Silver Spring.
Dolcezza
La célèbre maison Dolcezza est une marque locale et propose des glaces artisanales dans le quartier de Georgetown depuis 2004. Les glaces artisanales sont également fraîches et le menu varie. Pourtant, vous retrouverez souvent la traditionnelle Stracciatella, chocolat au lait ou encore le lait de coco thaï. Dolcezza propose aussi des succulents cafés. Il existe en neuf adresses, dont : 1560 Wisconsin Ave NW (Georgetown), 1704 Connecticut Ave NW (Dupont Circle) ou encore 1418 14th St. NW (Logan Circle). Plus d’informations ici.
Une oeuvre contre la malbouffe à découvrir à East Harlem
Eat Me!, c’est le nom de l’oeuvre exposée sur les grilles du parc Eugene McCabe à East Harlem, à consommer sans modération jusqu’au 25 juin 2020.
Ce photo-collage géant, composé de 1.500 carrés d’aluminium accrochés au grillage du stade, est une invitation à choisir une alimentation plus équilibrée. Chacun de ces petits carreaux représente en effet un détail d’un fruit ou d’un légume, achetés dans les commerces du quartier.
L’artiste, Capucine Bourcart, élève puis professeure à l’International Center of Photography de New York, est née en France et vit depuis treize ans à Harlem. Elle raconte : “Je vois tous les jours des enfants qui achètent des sodas et des cookies à l’épicerie près de leur école. Après les cours, ils mangent des chips, des bonbons et d’autres snacks mauvais pour la santé. Le sujet de cette oeuvre, c’est la nutrition, un défi mondial de santé particulièrement présent à Harlem, qui fait face à des problèmes d’obésité”.
Au même endroit, une autre oeuvre intitulée La Flor De Mi Madre, par Naomi Lawrence, représente des fleurs en acrylique tricotées à même le grillage, emblèmes de pays sud-américains et africains, dont est originaire une partie de la population de Harlem.
Nouvelle liaison Paris-San Francisco par la compagnie Norwegian
La liaison saisonnière Paris-Oakland par la compagnie aérienne Norwegian Airlines sera transférée directement vers l’aéroport de San Francisco à l’automne prochain.
Dans un communiqué, Norwegian affirme que le voyageur “soucieux de son porte-monnaie pourra rejoindre le centre-ville en à peine 30 minutes en métro (BART) pour quelques dollars”.
Du 28 octobre 2019 au 27 mars 2020, la spécialiste du vol low-cost continuera à proposer deux vols par semaine entre la France et la Californie, avec de nouveaux horaires. Les départs de sa base à Paris-CDG seront programmés lundi à 15h20 (arrivée à 17h40) et vendredi à 9h20 (arrivée à 11h40), les vols retour quittant l’aéroport de San Francisco mercredi et dimanche à 13h40 (arrivée le lendemain à 9h20).
Les tarifs sont à partir de 159.90€ TTC aller simple en classe Economy, et à partir de 609.90€ TTC aller simple en classe Premium.
Norwegian avait déjà déménagé fin mars vers San Francisco la ligne reliant Londres-Gatwick à Oakland. Le même changement sera effectué fin octobre au départ de Barcelone.
Vols New York-Guadeloupe: Jet Blue va prendre le relais de Norwegian
L’arrêt à la fin de l’hiver dernier des vols de Norwegian entre New York et les Antilles françaises avait fait bien des déçus parmi les amateurs new-yorkais de soleil tropical à l’accent français. Ils peuvent être rassurés: la compagnie américaine Jet Blue va prendre le relais et lancer l’hiver prochain une liaison entre la Grosse pomme et Point-à-Pitre (Guadeloupe).
La région de Guadeloupe, qui cherchait activement un remplaçant à Norwegian, annoncera officiellement le lancement de la nouvelle destination le week-end prochain à New York, à l’occasion du Pinknic festival.
Les détails seront révélés à cette occasion, mais Jet Blue a d’ores et déjà annoncé que la ligne sera lancée en février 2020, à raison de trois vols par semaine. JetBlue sera alors la seule compagnie aérienne à proposer des vols entre le Nord-Est des Etats-Unis et la Guadeloupe.
JetBlue dessert déjà dans les Caraïbes l’aéroport de Saint-Martin-Princess Juliana, mais aussi Aruba, la Barbade, les Bahamas, les Bermudes, les îles Cayman, Haïti, Cuba, la République Dominicaine, Sainte-Lucie ou la Jamaïque.
Où manger un bon steak tartare à New York ?
Hérité au XVIIème siècle des Tartares, un peuple nomade d’Asie centrale qui faisait sécher de la viande de cheval crue sous leur selle, le steak tartare a depuis beaucoup évolué jusqu’à trouver ses lettres de noblesse sur les tables françaises.
“C’est un plat typique de bistro au même titre que les escargots”, souligne Pierre Landet. Originaire de Toulouse, le chef du restaurant Félix à SoHo sert l’un des meilleurs steaks tartare de New York. “Tout dépend de la qualité de la viande de boeuf et de l’assaisonnement”, explique le Français qui s’est inspiré d’une recette traditionnelle que son père préparait quand il était jeune. “Je mélange des câpres avec des échalotes, des cornichons, de la moutarde, une mayonnaise à l’huile d’olive, du ketchup, de la sauce Worcestershire, du tabasco, de l’huile d’olive, du persil et enfin un jaune d’œuf cru”.
Apprécié en entrée comme en plat principal à New York, ce plat traditionnel fait saliver les “viandards” en mal du pays. Bonne nouvelle, French Morning en a testé pour vous.
The Odeon
C’est notre coup de coeur de la liste. Ouvert en 1980, ce restaurant américain de Tribeca a des faux airs de brasserie parisienne. Sa carte fait aussi le pont entre les deux pays avec des hamburgers, mais aussi des classiques français comme le croque monsieur, la salade niçoise, la soupe à l’oignon et un steak tartare traditionnel digne des meilleurs tables de l’Hexagone. Il est proposé en entrée pour 19$, et en plat principal accompagné de frites et de toasts grillés pour 30$. On a aimé sa viande fine et tendre (Black angus) et son assaisonnement parfait fait de câpres, cornichons, échalotes, oeuf, tabasco, moutarde, ail et vinaigre. Le chef y ajoute une pincée de fleur de sel croquante sur le dessus. Un vrai délice qui se marie parfaitement avec un bon verre de Côtes-du-Rhône ou de Bordeaux (15$). The Odeon, 145 W Broadway, (212) 233-0507.
Boucherie
Boucherie est une chaîne de trois brasseries françaises ouverte par un Serbe passionné par notre pays et sa cuisine. L’enseigne dispose de trois restaurants à West Village, Greenwich Village et d’un petit dernier ouvert en février 2018 près d’Union Square. Aux fourneaux, le chef français Jerome Dihui prépare des classiques bien exécutés comme le boudin noir aux pommes (20$), les cuisses de grenouille en persillade (22$) et le boeuf bourguignon (49$). Le steak tartare est proposé en entrée en “small portion” (25$) ou en “large portion” (31$). Frais, bien préparé et équilibré, il est servi avec de la salade et des petits toasts de pain grillés avec du beurre. On a apprécié cette recette traditionnelle avec des câpres, des échalotes et du persil, ainsi que l’oeuf de caille à faire couler sur le dessus. Verre de Cabernet Sauvignon en accompagnement à 17$. Boucherie, 225 Park Ave S, (212) 353-0200 / 99 7th Ave S, (212) 837-1616 / 14 Christopher St, (646) 756-4145.
Le Privé
Ce restaurant français de Hell’s Kitchen a soufflé sa première bougie en juin 2019. Le menu, préparé par cheffe Angelle, comprend des classiques français comme le magret de canard, les moules frites où le steak tartare servi en entrée pour 14$. Ici, le plat est revisité avec un assaisonnement à l’aioli et au paprika, et servi avec de petits morceaux de topinambour grillés sur le dessus, des cornichons, une sauce piquante faite maison et des chips en accompagnement. Une recette originale mais très réussie. Le Privé, 626 10th Ave, (212) 837-2795.
Félix Restaurant
Pierre Landet dirige depuis sept ans les cuisines de ce restaurant situé à SoHo. Le steak tartare y est préparé dans la plus pure tradition française et servi en plat principal accompagné de frites et de salade verte (24$). Mention spéciale pour la viande qui provient d’une ferme du Kansas où les bovins sont nourris à l’herbe et élevés sans antibiotiques. La spécialité du chef est également le cassoulet (33$), pour lequel Pierre Landet a gagné un prix en 2016 et 2017. Le soir, Félix pousse les tables et se transforme en bar dansant pour vous aider à digérer. Félix Restaurant, 340 W Broadway, (212) 431-0021.
Jules Bistro
Dans ce bistrot français de Georges Forgeois, le steak tartare haché au couteau est servi avec de la salade, de succulentes frites et un oeuf sur le dessus. Comptez 20 ou 29 dollars pour le plat. Au menu, il figure aux côtés d’autres grands classiques de la cuisine française, comme le magret de canard, le steak frites et le cassoulet toulousain. Jules est l’endroit parfait pour un date. Musique live tous les soirs ou presque depuis 26 ans, ambiance tamisée et sexy, restaurant légèrement caché… C’est une adresse d’un autre temps qui fait de la résistance. On aime ! Jules Bistro, 65 Saint Marks Place, New York. 212 477 5560.
Vin sur vingt
Le bar à vins qui aime les jeux de mots (cinq adresses à New York) sert un steak tartare honorable pour 18 dollars. Il est aussi haché au couteau. Dans son adresse de l’Upper West Side, un petit espace chaleureux qui peut accueillir une trentaine de personnes assises, il est servi en entrée dans un bocal, coiffé d’un jaune d’oeuf et accompagné d’une salade. Profitez-en pour commander un verre de vin issu de la vaste sélection de bouteilles françaises. Vin sur Vingt. 66 West 84th Street. 646.895.9944
Takashi
Les Japonais aussi ont leur version du steak tartare. Dans ce petit restaurant d’une 40aine de places situé à West Village, la viande est coupée en fines tranches au couteau, et préparée avec un mélange de câpres, de seaweed, de graines de sésame et de sauce relevée. Le plat arrive avec son oeuf de caille sur le dessus, que les serveurs s’occupent eux-même de mélanger au tartare dans votre assiette, pour un moment instagrammable. Un bon steak tartare épicé qui surprendra les puristes. Takashi, 456 Hudson St, (212) 414-2929.