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Le date new-yorkais de Cécile: "La situation est devenue bizarre"

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Le premier contact
Cécile était stagiaire dans la banque, lui (on l’appellera Rick) travaillait dans un restaurant à New York. Il se sont rencontré lors d’une soirée sur son lieu de travail. “Il m’a tout de suite plu, se souvient la Française de 26 ans. Il avait de la conversation et de l’humour, il semblait sérieux…” Il prend son numéro, elle fait de même. Cécile et son coup de coeur acceptent de se retrouver quelques jours plus tard.
Le premier date
Une affaire qui roule ? Qui coule plutôt. Très vite, la jeune femme se rend compte que quelque chose cloche. “On a essayé de se voir à plusieurs reprises, mais il annulait souvent à la dernière minute en disant qu’il avait du travail“, explique-t-elle. Embêtée par la situation, elle se montre toutefois compréhensive. Rick était serveur et prenait tous les petits boulots qu’il pouvait trouver pour “pay the rent“. Un beau jour, il propose de se retrouver pour déjeuner. “Il m’a dit qu’il réfléchirait à un endroit sympa pas loin de mon travail“. Elle accepte, mais se demande bien ce qu’il va pouvoir dénicher: elle travaille à Midtown East, un quartier de bureaux où l’on prend souvent des plats à emporter.
Le Jour-J, elle retrouve Rick. Première mauvaise surprise: “il n’avait pas d’endroit en tête”. Après plusieurs minutes à errer dans ce quartier bruyant et ses avenues pleines de bus, taxis et camions, il propose d’aller dans un deli avec un buffet, où chacun paie sa nourriture au poids. Cécile connait bien l’endroit. Elle y va régulièrement pour ses pause-déj. Elle accepte à contre-coeur, mais elle n’a pas non plus beaucoup de temps. “La situation était devenue bizarre…“.
Quelques minutes plus tard, la voici donc en “date” dans un deli bondé et bruyant, avec un plateau entre les mains… Elle a pris une salade, lui du poulet et de la soupe. Ils s’apprêtent à payer. “Je me suis dit: c’est vraiment le date le plus étrange de ma vie“.
Le coup de grâce arrive quelques secondes plus tard quand elle se rend compte que Rick n’a pas l’intention de payer. Au moment de passer à la caisse, il ne réagit pas. “C’était comme si il s’attendait à ce que je paie sa part!”. “Together or separate ?”, lui demande la caissière. Rick admet à Cécile qu’il n’a pas assez d’argent sur lui pour régler la note. Elle finit par l’inviter. “On s’est posés, on a fait la conversation. Je savais que l’on ne se reverrait pas et lui aussi“.
Bilan :
En effet, ils ne se sont plus jamais revus. Il a disparu dans la nature après ce “date” foireux. Pas un sms ou appel, rien. “C’était tellement étrange. C’est comme si j’avais eu une personne différente devant moi ce jour-là. Il n’avait rien à voir avec la personne que j’avais rencontrée au restaurant“. À ce jour, elle ne comprend toujours pas pourquoi Rick était l’ombre de lui-même dans ce fameux deli bruyant de Midtown.
Le dating à New York:
Heureusement pour Cécile, elle n’a plus fait de “date” au deli par la suite. Depuis cet épisode, elle avoue être beaucoup plus sur ses gardes. “Quelqu’un peut avoir l’air bien dans ses pompes à première vue, mais on ne sait jamais ce qu’il se passe dans sa vie“, résume-t-elle.

Coupe du monde féminine : où voir le match France-USA à Los Angeles ?

Vous voulez revivre les sensations de l’été dernier? “La finale avant l’heure” entre les Américaines, double championnes du monde en titre, et les Bleues, aura lieu à midi (heure de Los Angeles) vendredi 28 juin. Pour ne pas vivre ce match de quart de finale -et stresser- en solitaire, French Morning a sélectionné quelques lieux qui le diffusent dans la cité des anges.
The Fields LA
Adjacent au LAFC Stadium, ce lieu unique va diffuser sur un écran géant, et en terrasse, le match de vendredi. En plus de la décoration moderne, vous pourrez profiter des différentes offres de restauration – The Fields abrite des restaurants sur plusieurs étages-, ainsi que de la carte du bar. Un “must” pour les amateurs de sport et de bonne bouffe. The Fields, 3939 South Figueroa Street, Los Angeles.
Legends Sports Bar
Se définissant comme le bar de sport le plus moderne des Etats-Unis, cet établissement de Long Beach dispose de suffisamment d’écrans pour ne plus savoir où donner de la tête. Préparez-vous également à donner de la voix face aux supporteurs américains. Legends Sports Bar, 5236 E. Second St., Long Beach.
Atmosphere Mar Vista
Pour être sûr d’être entouré de supporteurs de la France, foncez dans ce restaurant français de Mar Vista. Vous pourrez encourager les Bleues en dégustant un croque madame, un pain bagnat, une soupe à l’oignon ou du pain perdu. Atmosphere Mar Vista, 12034 Venice Blvd, Los Angeles
The Paley Center for Media
Pour suivre le match dans les mêmes conditions qu’au cinéma, sur un écran géant et assis dans des sièges confortables, optez pour le Paley Center for Media, à Beverly Hills. The Paley Center for Media, 465 N. Beverly Drive, Beverly Hills.
Q’s Billiard Club
L’avantage de ce bar de Brentwood, c’est que si le résultat du match vous déçoit, vous pourrez toujours vous adonner à une partie de billard – c’est la spécialité du lieu. Q’s Billiard Club, 11835 Wilshire Blvd., Brentwood.
1739 Public House
Sur ses deux étages -et sa petite cour arrière- recouverts d’écrans, le “pub” de Los Feliz est à la hauteur des attentes d’un fan de football. Et vous ne serez pas déçus par le large choix de bières et de plats -mention spéciale pour leur quesadilla. 1739 Public House, 1739 N. Vermont Ave., Los Feliz.
Underground Pub & Grill
Dans la “South Bay”, Underground Pub & Grill est le QG des fans de sport (MLB, NFL, UFC, boxing, NBA…). Vendredi, comme depuis le début de la compétition, ils donneront la priorité au mondial féminin. Underground Pub & Grill, 1332 Hermosa Ave., Hermosa Beach.
33 Taps
Pour les habitués de Silver Lake, sport rime avec 33 TAPS. Vous pourrez y encourager les Bleues en dégustant nachos, pancakes, ou burritos. 33 TAPS, 3725 Sunset Blvd, Los Angeles.

Coupe du Monde féminine : où regarder France-USA à Washington ?

C’est officiel, les Bleues se sont qualifiées pour affronter les Etats-Unis en quart de finale de la Coupe du Monde féminine de football. La rencontre sera diffusée en direct à la Maison Française de l’Ambassade et dans plusieurs bars de la capitale américaine, vendredi 28 juin à partir de 3pm (heure de Washington). French Morning vous livre quelques adresses pour assister au match.
La Maison Française 
Située au cœur de Georgetown, la Maison française a diffusé chaque match des Bleues depuis la cérémonie d’ouverture le 7 juin dernier. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, la Maison Française ouvrira ses portes à 2pm vendredi 28 juin et le match sera diffusé sur un écran géant entre 3pm et 5pm. Un bar avec boissons et nourriture sera mis à disposition pendant l’événement. Les admissions sont gratuites mais les réservations sont obligatoires. Plus d’informations ici. Vendredi 28 juin à partir de 2pm à La Maison Française, 4101 Reservoir Rd, NW.  
The Airedale
S’il y a un bar où aller pour vivre une expérience unique, c’est celui-ci. The Airedale est une institution pour tous les passionnés de football à Washington. Situé dans le quartier animé de Columbia Height, The Airedale diffuse l’ensemble des matches de la Coupe du monde féminine, “même les équipes que l’on ne soutient pas”, précise l’un des responsables sur leur site. Ce pub de style irlandais propose aussi un menu varié et plusieurs bières locales. The Airedale, 3605 14th Street NW. 
Mackey’s Public House 
Pour ceux qui souhaitent être les seuls à porter un tee-shirt en l’honneur des Bleues dans une salle remplie de supporteurs américains, pourquoi ne pas tenter le Mackey’s Public House. Ce bar immense, situé dans le centre de Washington, possède plusieurs salles et diffuse tous les matchs de l’équipe américaine. Vous serez donc entouré de fervents défenseurs des Etats-Unis, dans une atmosphère bon enfant, évidemment. Mackey’s Public House, 1306 G Street NW. 
Ireland’s Four Courts 
En plus de diffuser la totalité des matches de la Coupe du monde féminine, le pub irlandais Ireland’s Four Courts propose un menu spécial pour chaque soir de match. Le bar a également instauré un système de pari, et des prix sont prévus pour les gagnants. Ireland’s Four Courts, 2051 Wilson Boulevard, Arlington.
The Fairmont Hotel 
Situé dans le quartier historique de Georgetown, The Fairmont Hotel s’est autoproclamé “Soccer Central”, et diffuse l’ensemble des matches dans son tout nouveau Lobby Lounge, sur un écran géant. L’hôtel décorera ses murs en fonction des équipes du jour et prévoit même un happy hour et un menu spécial pour l’occasion. Gratuit et sans réservation. The Fairmont Hotel, 2401 M Street, NW. 
Dacha Beer Garden 
Excellent bar à bières, Dacha Beer Garden fait également partie des plus belles terrasses de Washington. Bonne nouvelle : tous les matches sont diffusés sur les nombreux écrans du bar et des happy Hour sont prévus pour l’occasion. L’endroit est parfait pour ceux qui souhaitent regarder le match tout en profitant du soleil. Dacha Beer Garden, 1600 7th ST NW. 

Bubble, la start-up qui dit "non" au code, lève 6,25 millions de dollars

« Ça nous a pris sept ans mais aujourd’hui, quand les utilisateurs nous disent : ‘Je veux construire ça’, c’est très rare que la réponse soit non », se réjouit Emmanuel Straschnov, co-fondateur de Bubble, une plateforme qui permet de construire un site sur-mesure sans toucher au code.
La start-up fondée en 2012 à New York vient de boucler une première levée de fonds de 6,25 millions de dollars, menée par SignalFire (qui a notamment investi dans Uber et Lime). Le but, et non des moindres : « devenir la plateforme de référence pour ceux qui souhaitent créer un site avant de mettre les mains dans le code », résume l’entrepreneur.
Quand Emmanuel Straschnov a rencontré Joshua Haas en 2012 par leur réseau en commun d’Harvard, ils se sont associés « au premier café ». Leur objectif, à un moment où « tout le monde ne jurait que par l’apprentissage du code », se souvient-il : « transformer tout utilisateur en programmeur ».
Quelques années de « travail de fourmi » plus tard, l’équipe de Bubble est passée à 15 personnes, dont 6 ingénieurs et recense près de 280.000 utilisateurs, dont 2.700 entreprises qui payent pour le service premium de la plateforme.
La start-up promet même de pouvoir programmer l’équivalent de Twitter ou Airbnb en une semaine, grâce à une bibliothèque de modules que l’utilisateur peut sélectionner, déplacer et modifier à son goût. « On voulait attendre d’être prêts pour lever de l’argent. Si on multiplie le nombre d’utilisateurs par dix mais qu’ils sont déçus, ils ne reviendront jamais », raisonne Emmanuel Straschnov, qui a constaté « un tournant » l’an dernier. « Le produit est devenu suffisamment étoffé pour couvrir toutes les utilisations possibles », assure-t-il.
Face à une concurrence croissante et une multiplication des plateformes de créations de sites, Emmanuel Straschnov assure que Bubble, pionnier à sa création, peut compter aujourd’hui sur « pas mal d’avance ». Avec cette levée de fonds, les entrepreneurs comptent multiplier leur revenu par trois dans les 18 prochains mois, finir l’année à « 25 ou 28 » personnes dans l’équipe et surtout, miser sur les start-ups.
« L’avantage des start-ups, c’est qu’on peut grossir avec elles. Et même si elles ne marchent pas, les entrepreneurs peuvent toujours revenir vers nous pour leur prochain projet ou nous recommander », observe Emmanuel Straschnov, qui imagine un monopole d’ici 15-20 ans. « La plupart des entreprises n’auront plus de codeurs, seuls quelques développeurs enrichiront la plateforme ».

Ces architectes français qui ont fait New York

Bartholdi, le sculpteur de la Statue de la Liberté, n’est pas le seul Français à avoir transformé la skyline de New York. Petite promenade dans le Manhattan des architectes hexagonaux.
Pierre Charles l’Enfant, St. Paul Chapel
A l’angle de Broadway et de Fulton Street, on connaît tous St. Paul Chapel, une survivante des attentats du 11-Septembre. En revanche, on sait moins que c’est un Français, Pierre Charles l’Enfant, qui en réalisa la gloire. Né à Paris, L’Enfant est arrivé en Amérique avec le Général Lafayette. Blessé, il renonça aux armes pour devenir urbaniste. Aux Etats-Unis, l’Enfant est surtout connu pour avoir dessiné les plans de Washington. Seul vestige de son travail à New York, le retable de St. Paul représente le Mont Sinaï sous les nuages et la foudre.
Joseph-François Mangin, le City Hall
Depuis 1811, le City Hall abrite les bureaux de la mairie de New York. De style Louis XV avec ses colonnes et ses balcons, le bâtiment fut loué par Henry James pour « son goût et ses finitions parfaites ». Vosgien, Joseph-François Mangin fut chargé de son extérieur. A New York, Mangin travailla également sur un autre bâtiment : l’ancienne cathédrale Saint Patrick sur Mulberry Street, entre Prince et Houston.
Paul-Emile Duboy, l’Ansonia
Broadway et 73e rue. Nous sommes en 1904. L’Ansonia est l’œuvre du Français Paul-Emile Duboy. A l’extérieur, une façade haussmannienne. A l’intérieur, 1.400 pièces, des restaurants, un coiffeur, un tailleur, une banque, un bain turc, la plus grande piscine intérieure de l’époque et une fontaine dans laquelle nageaient des phoques. Dans les murs, un réseau de tubes de verre permet aux clients d’envoyer des messages au personnel. Sur le toit, une ferme avec cinq cent poulets, des canards, six chèvres et un ours. Une fois la construction terminée, Duboy rentra en France. Epuisé, il fit une dépression nerveuse.
Le Corbusier et les Nations-Unies
1937. Le Corbusier publie Quand les cathédrales étaient blanches, un essai où il rassemble ses impressions de New York. Horrifié par la pauvreté de la population, il est toutefois intéressé par la ville et lance dans ce livre les premières idées pour sa Cité radieuse. En 1947, Le Corbusier fut convié à rejoindre le groupe de dix experts chargés des plans du quartier général des Nations Unies. Après cinq ans de travaux, en 1952, deux des bâtiments bordant l’East River furent inaugurés.
Jean Nouvel, le 53W53
Vous êtes au MoMA, levez la tête. Devant vous un colosse en construction : le 53W53, imaginé par le Français Jean Nouvel. Le gratte-ciel est la troisième création de Nouvel à New York, après 40 Mercer Street et 100 11th Avenue. Initialement, l’architecte le voulait parmi les plus hauts de la ville, aussi haut que l’Empire State. Avec 82 étages, il devra se contenter de la septième place. 53W53 accueillera une extension du MoMA ainsi que des appartements. Comptez environ 7 millions de dollars pour un trois-pièces et 64 millions pour un penthouse.
Christian de Portzamparc, One57, Tour Prism, Tour LVMH
Aujourd’hui, Christian de Portzamparc, premier architecte français à avoir reçu le prestigieux Prix Pritzker, compte trois bâtiments à New York : avec sa façade de verre sablé blanc, le siège new-yorkais de LVMH se trouve au 19 East 57th street ; One 57, tour fine de 300 mètres surplombe Central Park. C’est le bâtiment résidentiel le plus haut de la ville ; enfin, la Tour Prism, superbe immeuble d’appartements, est situé à l’angle de Park Avenue et de la 28e rue.
 

Un Bastille Day 2019 sous le signe du Tour de France à Washington

Chaque 14-Juillet est différent à Washington. Cette année, le grand Bastille Day du Comité tricolore, regroupement d’associations françaises à Washington, est placé sous le signe du Tour de France. Il aura lieu le 12 juillet et French Morning Washington en est le partenaire.
Au programme de “Bastille Day: cuisine et maillot jaune”: un tour de France gastronomique dans les locaux de la Maison française de l’Ambassade de France. Plusieurs restaurants locaux participeront à l’opération: 2941 Restaurant, Amore Trade, Bastille Restaurant, Brabo Brasserie, Breakthru Beverages, Bridor, Convivial, Cuisine Solutions, Esprit du Vin, Härth Restaurant at Hilton Mc Lean, La Côte d’Or, Lebanese Taverna, Mirabelle, Ottoman Taverna, Pregel, Ris Restaurant, Ronald Regan International Trade Center, Silver Spoon, Opaline at the Sofitel, Sera Wine, St Michel Biscuit, Stratford University, ViniFrance… D’autres seront annoncés prochainement. Le groupe Avalon Jazz Band et le DJ Christophe Monot assureront l’ambiance musicale pendant la soirée.
L’événement permettra de lever des fonds pour soutenir les activités du Comité tricolore, qui vient en aide aux Français de Washington en difficulté. Plusieurs lots seront mis aux enchères pendant la soirée et permettront aux plus offrants de repartir avec un séjour d’une semaine dans un des Club Med nord-américains. Les enchères en ligne sont déjà ouvertes.
 

Coupe du monde: vivez France-Etats-Unis entre supporters à San Francisco

Les Français(es) de San Francisco sont appelé(e)s à la mobilisation générale pour soutenir les Bleues. Le vendredi 28 juin, l’équipe de France affrontera en quarts de finale les redoutables joueuses des États-Unis pour une place en demi-finale de la coupe du monde féminine de foot, qui se déroule en France.
L’organisation des Supporters de l’Équipe de France à San Francisco donne rendez-vous aux supporters et supportrices au Golden Gate Tap Room à partir de 11:45am pour envoyer de bonnes ondes aux Bleues, qui joueront au Parc des Princes.
Créé pour soutenir l’équipe de France lors du mondial 2018, le groupe des Supporters de l’Équipe de France à San Francisco organise les retransmissions TV des matches de l’équipe de France (tous sports confondus) pour rassembler les Français de la Baie dans une ambiance festive.

"Exotic Beats": le show tropical d'Erika Moon à Miami

L’été sera chaud, et c’est en partie grâce à Erika Moon. Cette figure du burlesque en Floride, tout juste de retour du Texas, emmène ses fans aux tropiques les 11 et 12 juillet avec son show « Exotic Beats ». Il aura lieu au Fillmore Miami Beach.
Pendant 90 minutes, une douzaine d’interprètes joueront des numéros néo-burlesque, comiques et classiques. Entre chaque représentation, l’équipe veillera à ce que la température monte d’un cran. La production invite les curieux à participer, le 10 juillet, à un atelier de burlesque mené par Aurora Natrix, l’une des artistes de la compagnie.
Fondé par l’artiste du même nom, Erika Moon Production est une société de divertissement qui fait la promotion du monde sensuel du cabaret auprès du public floridien.

SailGP New York: la France arrive cinquième

Un chavirement du bateau anglais juste avant la première manche et quelques belles frayeurs pour l’équipe française: les courses de la SailGP à New York sur l’Hudson River, vendredi 21 juin et samedi 22, ont été riches en rebondissements.
La France termine cinquième (sur six) au classement de cette course avec 32 points cumulés, derrière le Japon en tête avec 49 points, puis l’Australie et les Etats-Unis, respectivement à 45 et 37 points. 
Les conditions météorologiques étaient en effet “musclées” selon le skipper français Billy Besson, avec des changements de vent brusques. Les Français ont été à deux doigts de voir leur bateau se renverser à son tour en pleine course. L’équipe française a réalisé son meilleur score lors de la deuxième manche de vendredi en arrivant troisième, mais le Japon et l’Australie ont largement dominé les courses de New York.
Au classement général de la SailGP, course décrite comme la Formule 1 de la voile, la France est cinquième ex-aequo avec la Chine avec 93 points, tandis que l’Australie est pour l’instant leader avec 140 points.
Tout n’est pourtant pas joué pour Marie Riou, Billy Besson et leurs co-équipiers. Prochaines et dernières étapes : Cowes en Angleterre, les 10 et 11 août, et la finale à Marseille, du 20 au 22 septembre.

"L’enfant et les sortilèges": Ravel revisité au San Francisco Symphony

Pour clôturer sa saison, le SF Symphony a opté pour un programme des plus français. Une production de l’Opéra de Lyon sera jouée sur les planches du Davies Symphony Hall les 27, 29 et 30 juin: une réadaptation de L’Enfant et les sortilèges de Ravel, opéra joué pour la première fois en 1925 par Colette et modernisé par Grégoire Pont et James Bonas en 2016. 
Les deux hommes ont mis au point une version live et unique de ce show historique magnifié par des jeux de lumières et des projections sur toile. Grégoire Pont a révolutionné le monde de l’opéra grâce à ce concept mi-3D mi-classique qu’il a eu la chance d’expérimenter en France. Joué en deux actes, le spectacle raconte les mésaventures d’un garçon un peu turbulent qui a maltraité ses jouets pendant des années. Un jour, ces derniers prennent vie et entendent bien lui donner une leçon. Dans le rôle principal, celui de l’enfant, on retrouve la Mezzo-Soprano Isabel Léonard qui sera accompagnée d’artistes de renom choisis par le chef de choeur Martyn Brabbins.
Pour ce qui est du reste de la soirée, différentes prestations seront jouées: des morceaux d’opéras de Debussy (Children’s Corner, La plus que lente, Noël des enfants qui n’ont plus de maisons), Fauré (Allegro molto from Piano Quartet No.1 in minor) et une autre introduction à l’univers de Ravel avec un passage du Jardin féérique. Comptez environ une heure de spectacle sans les entractes. 

Le corps selon Renoir expliqué à New York

Le corps, nu en particulier, est un sujet important de l’oeuvre du peintre Auguste Renoir. Il fera l’objet d’une conférence le 27 juin aux Services culturels de l’Ambassade de France à New York.
Lors de “Renoir: The Body, The Senses”, conférence qui porte le même nom que l’exposition qui sera ouverte en octobre au Kimbell Art Museum de Fort Worth, Esther Bell (commissaire d’exposition au Clark Art Institute) et George T. M. Shackelford (directeur adjoint du Kimbell) évoqueront la place du corps dans le travail de l’artiste du XIXe siècle, de ses débuts comme élève jusqu’au début du XXème siècle.
Pierre-Auguste Renoir a signé quelques-uns des chefs d’oeuvres de son temps, comme le “Déjeuner des canotiers”, le “Bal du moulin de la galette” ou encore “Les grandes baigneuses”.

Les Français d’Essteem organisent le premier "equalithon"

Plus d’un an et demi après le lancement d’Essteem, Hugues Seureau et Sylvain Dechartre, les deux co-fondateurs du réseau de soutien au recrutement des femmes, font le triste constat qu’en matière d’inclusion dans les entreprises, il y a peu de concret.
C’est de là qu’est né le premier « Equalithon » : un hackathon (né des termes « hack » et « marathon » pour désigner des compétitions de développeurs) à distance sur le thème de l’égalité des genres. Il se tiendra du mardi 16 juillet au mercredi 21 août.
Le principe : des équipes de cinq participants maximum plancheront pendant quatre semaines sur des « challenges » proposés par Essteem. « Par exemple, on propose aux participants de trouver des solutions pour briser le plafond de verre avec une appli de “reverse mentoring” [ce procédé qui consiste à inverser les rôles entre le mentor traditionnel et la personne formée, ndlr] », détaille Hugues Seureau, qui cite également un projet d’application pour dénoncer les cas de harcèlement sexuel au travail. « Tout ça en open source, précise le cofondateur d’Essteem. Le but, c’est d’encourager la création de ressources et d’outils qui pourront être utiles à l’avenir », insiste-t-il.
Ces challenges seront dévoilés lors d’une cérémonie d’ouverture mardi 16 juillet, organisée au siège new-yorkais du Nasdaq, partenaire de l’événement. Les inscriptions gratuites et ouvertes à toutes et à tous (même si Essteem dit naturellement « donner la propriété aux femmes ») sont accessibles jusqu’au jeudi 25 juin, précisent les organisateurs.
La compétition qui accueillera 150 participants maximum s’adresse à deux types de candidats: les développeurs.es (130 places) mais aussi aux profils « hors tech » (20 places) pour aborder des problématiques comme les questions de légalité, de recrutement ou encore de sociologie.
Si le marathon lui-même se déroulera intégralement en ligne (même le suivi des mentors se déroulera via la plateforme Slack, souligne Hugues Seureau), une cérémonie de clôture est prévue mercredi 21 août pour permettre aux participants de présenter le résultat de leur travail. « On n’attend pas un produit abouti mais tout de même quelques bouts de code et une présentation vidéo si possible », raconte Hugues Seureau.
En plus de la possibilité de rencontrer de potentiels recruteurs, les candidats pourront recevoir des prix. « Deux équipes recevront un prix de 1.000 dollars et il y aura d’autres récompenses », ajoute l’entrepreneur, qui précise que 5% des revenus de l’événements reviendront à des associations de soutien aux femmes.