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8 salles de concert à Los Angeles pour oublier Coachella

Tout le monde a le mot “Coachella” sur les lèvres en ce mois d’avril. Mais à (minimum) 450 dollars le ticket, beaucoup le suivront uniquement sur Instagram; quand d’autres auront préféré son antipode, No’Chella, à Los Angeles. Au lieu de se laisser aller à la frustration, vous pouvez aussi découvrir un show en live. French Morning a sélectionné des salles de concerts indé qui valent le détour à Los Angeles.
The Lodge Room
Dans le quartier “hipster” de Highland Park, une salle de concerts a su faire sa place depuis deux ans. Ancien temple maçonnique construit en 1923, Lodge Room accueillait depuis 1983 des mariages et d’autres événements privés, puis le bureau du conseiller municipal Gil Cedillo. Avec une capacité de 500 personnes, ce club au décor vintage reste intimiste, et les passionnés y apprécient le très bon son et la programmation de qualité. On peut y découvrir des groupes indie à la mode, comme des auteurs-compositeurs-interprètes pointus. Parmi eux, Chris Cohen le 25 avril, Angelo de Augustine le 11 mai ou Rooney le 26 juin. Et si danser vous creuse l’estomac, vous pourrez profiter de son restaurant, le Checker Hall. The Lodge Room, 104 N. Ave 56, Highland Park.
Harvard & Stone
L’ambiance sera définitivement plus rock & roll (et grunge) chez Harvard and Stone à Hollywood. Cette salle de concerts assemble les amateurs de musique qui ne comptent pas les litres de sueurs dépensés en dansant, et les aficionados de cocktails artisanaux -ces derniers étant concoctés par des barmans réputés. Les soirs de semaine, des groupes locaux (avec une programmation rock, blues, country, folk, rockabilly, indie) viendront faire vibrer les clients, quand le week-end laissera place aux shows burlesques. Le programme est chargé et éclectique. Harvard & Stone, 5221 Hollywood Blvd, Los Angeles.
The Satellite
Référence dans le milieu de la musique, la salle de concert étroite de Silverlake n’a pas toujours été nommée The Satellite. Connu pendant de nombreuses années sous le nom de Dreams, Pan, puis Spaceland au milieu des années 1990, ce bastion indie-rock a accueilli de nombreux artistes nationaux et internationaux, dont Dead Moon, les Buzzcocks et Supergrass. Pour sortir des clous, venez découvrir des up-and-coming local bands les lundis soirs, sans prise de tête. L’entrée est gratuite. C’est ainsi que se sont lancées des icônes locales telles que Beck et Foster the People. Un lieu iconique pour boire quelques verres et découvrir les superstars de demain. The Satellite, 1717 Silver Lake Blvd., Los Angeles.
The Echo / Echoplex
Post-punk, funky soul, country, indie-rock, musique emo… La diversité est le maître-mot à The Echo -récemment rénové- et The Echoplex. Ces deux salles mythiques d’Echo Park disposent d’une large piste de danse, d’un bar et d’une terrasse fumeur -un bon point pour les Français. Grâce à la programmation de Spaceland Presents, elles sont devenues une référence pour découvrir des talents venus du monde entier comme du coin de la rue (tels que The Tracks). A ne pas louper, la Monday Night Music de The Echo. Elle a déjà vu se produire Airborne Toxic, Skrillex, Kendrick Lamar, Lorde, Jamie XX et les Rolling Stones. The Echo, 1822 Sunset Blvd, Los Angeles. The Echoplex, 1154 Glendale Blvd, Los Angeles.
The Mint
Considéré comme un trésor culturel, The Mint est le doyen des clubs présentés. Depuis son ouverture en 1937 dans le quartier de Mid-Wilshire, sa scène a été foulée par Stevie Wonder, Ray Charles, Leo Nocentelli, Natalie Cole et les Wallflowers (pour ne citer qu’eux). Son style à part, avec ses artefacts kitchs et son plafond de vieux vinyles, attire les fanatiques de rock & roll et les amateurs de musique hardcore. C’est surtout l’occasion de découvrir une ribambelle d’artistes locaux (sauf le dimanche, où le lieu ferme ses portes) proposant du rock, de la country et du blues. Pour réseauter, il faudra vous rendre à la Hunnypot Night le lundi soir, avec des concerts et conférences de membres de l’industrie musicale. Leur slogan, “Where music lovers go to play”. Tout est dit. The Mint, 6010 W Pico Blvd, Los Angeles
School Night at Bardot
Faire des heures supplémentaires à l’école peut paraître masochiste. Mais cela est différent quand elle est synonyme de networking. Toute l’industrie de la musique locale se retrouve pour la School Night les lundis soirs dans le salon-cour de Bardot, à Hollywood, connu pour son décor mixant art deco et style marocain. Cet “afterwork” offre une série de concerts gratuits dont la programmation est confiée au DJ résident et créateur de KCRW, Chris Douridas. Attendez-vous à un mélange de groupes locaux (Moby y a déjà joué) et internationaux en tournée. Une expérience résolument différente de ce que vous trouverez ailleurs, avec sa scène toute en longueur. Bardot, 1737 Vine St, Los Angeles.
Zebulon
Zebulon a su s’imposer à Brooklyn, avant que le quartier revête le titre de “hipster land”. Sous l’impulsion de trois Français (Guillaume Blestel, Jef et Joce Soubiran), cette salle de concerts a renouvelé l’expérience à Frogtown, une zone délaissée de Los Angeles. Les Angelinos s’y déplacent pour ses concerts de musique live ou des performances de DJ, tout en profitant de la carte de vins français et de la terrasse sur le parking. La programmation est la plus alternative de la ville, mêlant jazz, musique africaine, électro… Un des avantages du lieu reste l’espace, avec une large piste de danse pour se déhancher. Zebulon, 2478 Fletcher Dr, Los Angeles.
Bootleg Theater
Bootleg est un endroit atypique. Cet entrepôt datant des années 1930 offre une résidence d’artistes accueillant des professionnels issus du théâtre, de la musique ou de l’industrie cinématographique. Outre cette mission culturelle, le lieu organise des concerts gratuits dans une ambiance intimiste. Bootleg Theater, 2220 Beverly Blvd, Los Angeles.

"Réparer les vivants" sur les planches avec Emmanuel Noblet à LA

L’histoire est forte, à l’instar de l’adaptation. Emmanuel Noblet présente sa réinterprétation théâtrale de “Réparer les vivants” (“The Heart”), le 11 mai, au Theatre Raymond Kabbaz à Los Angeles.
Adaptée du roman de Maylis de Kerangal, cette pièce raconte l’histoire d’une transplantation cardiaque: comment le cœur d’un jeune homme de dix-neuf ans va rejoindre le corps d’une femme de cinquante ans en l’espace de vingt-quatre heures. Le spectateur suit alors toute la chaîne humaine qui se constitue pour réaliser pareille prouesse. Une aventure teintée de hauts et de bas.
Seul en scène, le comédien Emmanuel Noblet – qui a obtenu le Molière 2017 du meilleur “Seul en Scène” pour ce spectacle – incarne une dizaine de personnages aux trajectoires différentes. En moins d’une heure-et-demie, il condense les 24 heures de cette tranche de vie aux allures de drame antique.
Comédien depuis près de vingt ans, il a travaillé avec de nombreux metteurs en scène dont Catherine Hiegel dans “Le Bourgeois Gentilhomme”, et tourné dans de nombreux téléfilms comme “L’Affaire Villemin”. En parallèle, il a été régisseur et éclairagiste au théâtre, collaborateur artistique et assistant de metteurs en scène. Une polyvalence qu’il met à profit dans “Réparer les vivants”.

Un week-end au cœur de l'histoire américaine à Williamsburg

Un homme portant une perruque grise et habillé d’une redingote blanche débat depuis presque une heure avec passion sur l’abolition de l’esclavage. Rassemblée autour de lui, la foule écoute avec intérêt et une pointe d’amusement, le discours volubile d’un des politiciens les plus célèbres de l’Histoire américaine. « C’est James Madison », chuchote un homme à son voisin, l’air perplexe.
Le « Père de la Constitution » est décédé depuis 1836, mais sa rhétorique renaît chaque jour à Williamsburg grâce à Bryan Austin, l’un des nombreux acteurs professionnels du site. Située à environ trois heures de Washington, cette ancienne colonie a été fondée en 1632 et a été le théâtre de la Révolution américaine. La ville historique a survécu à l’oubli grâce à l’intervention de l’industriel John D. Rockefeller, qui a financé sa rénovation dans les années 1930. Aujourd’hui, l’ancienne colonie est devenue un musée d’histoire vivante de l’époque coloniale.

Le jardin du Palais du Gouverneur.

En arrivant, rendez-vous au Visitor Center (101 Visitor Center Drive) pour se munir des billets. L’entrée du site est payante (compter 25.99 dollars pour une journée et 32 dollars pour trois jours. À noter qu’il faut plus d’une journée pour tout voir). Il est possible de garer sa voiture gratuitement et de prendre une navette gratuite jusqu’à Colonial Williamsburg. Un guide détaillé de la ville est fourni avec l’ensemble des activités.
Les nombreuses calèches plongent les visiteurs au XVIIIe siècle.

Commencer la visite de la ville par un tour en calèche. Il permet d’admirer les rues et les bâtiments dans un cadre original. Les réservations se font à Greenhow Hitching Post. Il faut s’y rendre tôt le matin, les places sont limitées (compter 20 dollars pour environ 15 minutes).
A l’intérieur de Bruton Parish Church.

Une centaine de monuments sont ouverts au public dans la ville coloniale de Williamsburg. Le Palais du Gouverneur (300 Palace Green St) et le Capitole (E Duke of Gloucester St) font partie des endroits incontournables, ainsi que l’église Bruton Parish (331 W Duke of Gloucester St), construite en 1674 et toujours utilisée. À l’intérieur, il est possible de s’asseoir sur les bancs utilisés par George Washington et Thomas Jefferson.
La rue W. Duke of Gloucester est la plus animée. Environ 70 métiers d’époque sont présentés aux yeux du public: cordonnier, fabricant de perruques… L’ensemble des maisons et boutiques ont été rénovées ou reconstruites selon les connaissances et les écrits historiques.
Le cordonnier est l’un des nombreux corps de métier mis en scène à Williamsburg.

Pour les passionnés de politique, rendez-vous à la taverne Raleigh (410 E Duke of Gloucester St) pour écouter George Washington, Thomas Jefferson ou encore le Marquis de La Fayette. Ceux qui se demandent comment la justice fonctionnait au XVIIIe siècle se rendront à la Courthouse où des procès (fictifs) ont lieu tous jours à 2pm.
À la fin de la journée, les visiteurs fatigués envahissent Merchants Square pour ses boutiques de souvenirs et ses restaurants. Le Dog Street Pub (401 W Duke of Gloucester St) s’est forgé une réputation pour ses bières locales. Le restaurant de fruits de mer Berret’s Seafood (199 S Boundary St) est parfait pour un dîner en famille ou romantique.
des femmes en tenue historique sur Merchants Square. À 8pm, les plus courageux se retrouvent en face de Kimball Theater (428 W Duke of Gloucester St) pour suivre l’un des nombreux “ghost tours” de Williamsburg. À ne pas rater pour ceux qui restent plusieurs jours : le site historique de la colonie de Jamestown et la ville historique de Yorktown, situés à quelques kilomètres de Williamsburg.
La statue de John Smith, à Jamestown.

"Monument intemporel de notre civilisation": la presse américaine pleure Notre-Dame

Au lendemain de l’incendie qui a ravagé les deux-tiers de la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril, les médias américains pleurent la perte d’un symbole fort pour la France et pour le monde en général.
Pour Rich Lowry du New York Post, le feu a détruit en quelques heures seulement “une partie importante d’un héritage accumulé depuis des centaines d’années”. Selon l’écrivain conservateur américain, “Notre-Dame représente tellement de qualités que nous n’avons plus aujourd’hui: la patience et la persévérance, la culture de la beauté, une foi religieuse profonde, une confiance et une ambition culturelle qui en faisait un monument intemporel de notre civilisation”.
La chute de Notre-Dame est un coup dur pour Paris et tout ce que la ville représente“, titre le Washington Post. Pour l’auteur de l’article, le journaliste James McAuley, “le challenge ne sera pas de reconstruire la structure mais plutôt ce qu’elle représentait: la sécurité, la sûreté et l’éternité. Ce n’est peut-être que partiellement possible”. La construction de Notre-Dame de Paris avait été entreprise au XIIème siècle et s’était achevée seulement deux siècles plus tard.
Le New York Times titre quant à lui: “une France déjà tourmentée pleure un symbole de son identité profonde”. L’éditorialiste Michael Kimmelman voit dans les flammes de Notre-Dame le symbole d’une France déchirée par la crise des Gilets jaunes. “L’incendie a eu lieu le même jour où le président Emmanuel Macron, en difficulté, devait expliquer comment il entendait répondre aux exigences du mouvement des Gilets jaunes (…). Une France agitée et inquiète a subi des mois de manifestations contre la baisse des protections sociales. Différentes générations qui comptaient sur ce filet social l’ont vu partir en fumée. Comme Notre-Dame ce lundi”.
Pour le Washington Examiner, “même dans les flammes, Notre-Dame représente toujours la majestueuse histoire et culture française”. Le média conservateur américain va plus loin en estimant que “les Etats-Unis devraient payer 17,83% des coûts de reconstruction de Notre-Dame”, faisant référence à la date du traité de Paris qui avait marqué l’indépendance des Etats-Unis en 1783. “La France est notre plus vieux allié (…) Ce financement servirait deux objectifs : offrir une solidarité concrète à la France et faire de cette solidarité le moteur de notre histoire commune”.

Comment aider à reconstruire Notre-Dame depuis les Etats-Unis ?

L’incendie de Notre-Dame n’était pas encore éteint, lundi 15 avril, que les initiatives de financement de la reconstruction avaient déjà commencé. Dans le sillage de nombreuses réactions américaines, de promesses de dons de la part d’entreprises et de grandes fortunes françaises, plusieurs groupes se mobilisent pour lever des fonds pour restaurer la cathédrale parisienne. Cette liste sera mise à jour.
French Heritage Society (FHS)
Basé aux Etats-Unis, ce groupe qui oeuvre à la préservation du patrimoine français en France et sur le sol américain a lancé lundi un fonds spécial dédié à la restauration de la cathédrale. Selon Jennifer Herlein, directrice de l’antenne new-yorkaise de FHS, “300 personnes provenant du monde entier” avaient fait une donation mardi matin. “Cela montre l’importance que Notre-Dame a partout dans le monde, dit-elle. J’étais absolument dévastée. C’est un endroit qui a du sens pour tellement de gens, qu’ils y soient allés ou non“. Les fonds seront versés directement à Notre-Dame. Il est également possible d’envoyer un chèque à: French Heritage Society, Inc. Notre-Dame Fire Restoration Fund, 14 East 60th Street, Suite 605. New York, NY 10022. Par téléphone, contacter Benjamin Wells, responsable de programmes et des membres, au 212-759-6846, ext. 201.
Friends of Notre-Dame de Paris
Ce groupe a été créé en 2016 pour lever des fonds aux Etats-Unis pour restaurer la cathédrale. Les donations peuvent être envoyées à l’adresse suivante: Friends of Notre-Dame de Paris, PNC Bank, 800 17th Street NW Washington DC 20006. ABA : 031000053. SWIFT : PNCCUS33 (pour les transferts internationaux). Numéro de compte: 5360272299. Site 
Les Monuments Nationaux
Emmanuel Macron a lancé une souscription nationale pour permettre aux Français qui le souhaitent de participer à l’effort de reconstruction. Il est possible de faire votre don sur la page du Centre des Monuments Nationaux, établissement public sous la tutelle du ministère de la culture. Site
La Fondation du Patrimoine
L’organisation spécialisée dans la sauvegarde du patrimoine et de l’architecture a lancé, lundi, un appel aux dons international qui avait permis de lever, dès le lendemain, quelque 2 millions d’euros. Aucun frais de gestion ne sera prélevé sur la somme donnée, explique la fondation. Pour faire un don, aller sur le site de la Fondation.
Initiatives diverses
À Washington, la Basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception ou “National Shrine”, principal lieu de culte catholique de la capitale, a mis en place une page pour recueillir les donations pour Notre-Dame.
Le French Institute Alliance Française (FIAF) de New York a lancé un fonds pour récolter les donations de ses membres et de donateurs extérieurs.
Le chef d’entreprise Fabrice Sergent, administrateur de la Mobile Giving Foundation (MGF), dont l’objectif est de faciliter le soutien financier aux associations, invite à faire une donation de 10 dollars via leur mobile, en textant “REBUILD” au 20222. La donation apparaitra directement sur votre facture téléphonique. Une initiative menée en partenariat avec la Fondation de France.
Une cinquantaine de pages ont également vu le jour sur le site de financement participatif Go Fund Me, selon l’agence Reuters. Gare aux fausses pages.

Présidents, religieux, gouverneurs: l'Amérique en émoi face à Notre-Dame

Aux Etats-Unis, le président américain Donald Trump n’a pas tardé à réagir sur Twitter à l’impressionnant incendie qui s’est déclaré, lundi 15 avril, à Notre-Dame de Paris. “C’est si horrible d’assister à ce gigantesque incendie à Notre-Dame à Paris. Peut-être faudrait-il utiliser des Canadair pour l’arrêter. Il faut agir vite!”.
Toujours sur Twitter, sa femme et Première dame des Etats-Unis Melania Trump a confié avoir “le coeur brisé” pour les Parisiens et “prier pour que tout le monde soit sain et sauf”.
Un incendie important s’est déclaré dans la partie supérieure de la cathédrale aux alentours de 6:50pm (heure de Paris). Le feu a démarré dans les combles du bâtiment avant de se répandre à toute la charpente et la flèche qui culminait à 93 mètres au dessus du battement s’est effondrée. Chef d’oeuvre gothique ouvert au milieu du XIVème siècle, Notre-Dame de Paris est le monument le plus visité d’Europe.
Pour Mike Pence, vice-président des Etats-Unis, “Notre-Dame est un symbole de la foi pour des gens du monde entier, et il est déchirant de voir une des maisons de Dieu en flammes“.
Sénateur républicain du Texas, Ted Cruz a d’abord retweeté une vidéo de France24 accompagné du message: “prions ensemble pour les Parisiens et les personnes en intervention qui se battent pour sauver la grande cathédrale Notre-Dame”. Il a ensuite ajouté: “aujourd’hui, nous sommes tous Parisiens, alors que nous pleurons cette majestueuse cathédrale engloutie par les flammes. Le monde est uni et prie pour le peuple français”.
“Je me souviens encore de la beauté d’une messe de Pâques à laquelle j’avais assistée à Notre-Dame il y a environ 20 ans. C’est affreux de voir autant de dégâts dans l’un des endroits les plus magnifiques au monde“, a quant lui tweeté Pete Buttigieg, maire de South Bend dans l’Indiana et candidat démocrate à la primaire pour la présidentielle de 2020.
L’ancien président des Etats-Unis Barack Obama a quant à lui déclaré son amour à Notre-Dame de Paris, “l’un des plus grands trésors du monde”.
Interviewé par CNN, l’ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud était au bord des larmes lorsqu’il a expliqué que “c’est 1000 ans d’histoire, notre identité nationale qui est en train de brûler”, tout en s’excusant d’être si ému. Gérard Araud a également donné son avis sur le tweet de Donald Trump en précisant qu'”utiliser des Canadair ne ferait qu’aggraver l’état du bâtiment”. 
 
L’incendie a également fait réagir à New York. Son archevêque Timothy Dolan a indiqué sur Twitter s’être rendu dans la cathédrale de Saint-Patrick pour demander “l’intercession de Notre-Dame”. Le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo a indiqué que “New York souffre (pour Paris)“, alors que le maire de la ville Bill de Blasio a publié un message en solidarité à son “amie” Anne Hidalgo et “aux habitants d’une ville aussi résilience que la nôtre (New York)“.
« Il n’y a pas de mots assez forts pour exprimer ce que je ressens face à ces terribles images de la cathédrale Notre-Dame de Paris en feu, je suis toujours sous le choc », racontait avec émotion, lundi, le Français Stéphane Romet qui gère le groupe Communauté Catholique Francophone de Miami. « Que nous soyons pratiquants ou non, c’est véritablement tout un pan de l’histoire de notre pays qui part en fumée et je vais continuer de prier pour que les pompiers puissent réussir à circonscrire les flammes ». Le cinquantenaire, installé depuis près de dix ans aux États-Unis, souhaite à présent réunir la communauté catholique francophone de la ville afin de discuter des mesures à adopter. « Même s’il est encore trop tôt pour se prononcer, nous nous associerons à tout ce qui se fera en France, et à titre personnel je participerai bien entendu à sa reconstruction ».
L’incendie de la cathédrale Notre-Dame est un événement dramatique et je suis très triste. C’est une grande partie du patrimoine culturel et spirituel de la France qui part en fumée, alors que sa charpente était en pleine rénovation, a confié pour sa part le Père Pierre, curé de la paroisse Saint Louis de France à Washington DC. La cathédrale Notre-Dame est un symbole de la religion catholique et de la France. Pour autant, même si c’est dramatique, c’est du matériel. Ce n’est rien comparé aux drames humains partout sur la planète. Je suis d’ailleurs soulagé qu’il n’y ait eu aucun drame humain et spirituel au cours de l’incendie. Il faut aller de l’avant. Je suis certain que la mobilisation sera forte dans les prochains jours, pour aider à la reconstruction de l’édifice. Pour l’instant, c’est encore tôt et nous n’avons pas prévu de nous mobiliser, nous sommes en pleine semaine sainte.
La French Heritage Society (FHS), organisme de préservation américain destiné à protéger le patrimoine français, a mis en place un fonds pour recueillir les donations qui seront nécessaires à la restauration de la cathédrale.


Avec Grégory Durieu (Miami), Marie Demeulenaere (Washington), Alexis Buisson (New York)

Où fêter Pessa'h 2019 à Washington DC ?

Pessa’h (ou Passover), la fête juive de Pâques, est célébrée pendant huit jours à partir du 19 avril. A Washington DC, plusieurs associations, restaurants et marchés seront de la fête.
En repas organisés
Comme chaque année, de nombreuses associations organisent des dîners pour rassembler la communauté juive autour de prières et d’un beau repas. Le 19 avril, près de Dupont Circle, les Juifs séfarades de Washington se réunissent pour déguster un menu autour de la culture séfarade et une sélection de harosset, un mélange de fruits secs moulus que l’on utilise le soir du Séder, qui marque le début de Pessa’h (1255 New Hampshire Ave NW à 7pm, et comptez 45 dollars par personne). Pour les jeunes actifs qui ne peuvent pas être avec leur famille, l’organisation 2239 Young Professional accueille 150 invités dans le quartier de Chinatown (755 8th St NW, à 6:45pm, pour 45 dollars par personne).
La fête continue le 20 avril. A l’école juive de Milton Gottesman (6045 16th St NW), l’heure est à la célébration musicale entre 6pm et 9pm. Entre chants de chorale et morceaux de guitare, entrecoupés de discussions et d’un bon repas, l’organisation invite tout le monde à venir (45 et 60 dollars par personne).
Au restaurant en famille
De nombreux restaurants de la capitale se préparent à recevoir tous ceux qui veulent participer à la Pâque juive. Le restaurant français de Bethesda Mon Ami Gabi (7239 Woodmont Avenue, Bethesda) propose un repas le 19 et le 20 avril entre 5pm et 10pm. Le chef exécutif Andrew Fleischauer servira un dîner spécial composé de plusieurs plats traditionnels, tels que du poisson fait maison avec du raifort à la betterave, du “haché de foie” végétarien et de la soupe aux boulettes de matzo. Le menu spécial est proposé à 44,95 dollars par invité et à 17,95 dollars pour les enfants de 12 ans et moins.
Dans le quartier de West End, le Chatbar (2142 L St NW) accueille les familles et les amis avec des menus entre 28 et 35 dollars par personne. A quelques pas de la Maison Blanche, le menu du restaurant Equinox (818 Connecticut avenue NW) à 70 dollars par personne est un festin à la hauteur de la tradition juive. Végétarien ou avec de la viande, chaque repas est composé d’une entrée, d’un plat et d’un dessert. 
Dans les marchés
Cette fête religieuse est le moment de se réunir en famille chez soi. A Rockville, Motis Market (4860 Boiling Brook Pkwy) prépare des repas entiers pour toute la famille et propose aussi des plats individuels. De même, le marché Wagshals se prépare pour des livraisons et des achats sur place pour le 19 et 20 avril dans leurs trois magasins de Washington DC.

Le Français Hubert Joly quitte son poste de PDG de Best Buy

Après sept ans et un redressement réussi à la tête de Best Buy, Hubert Joly cède son siège de président directeur général.

Le « Darty américain » a publié l’annonce ce lundi 15 avril, indiquant que le Français serait remplacé par Corie Barry, actuelle directrice financière de la chaîne qui deviendra la première femme PDG de l’histoire de Best Buy. Elle entrera en fonction le 11 juin.

Hubert Joly ne compte cependant pas quitter le navire qu’il a sauvé du naufrage en 2012 et deviendra « président exécutif » du groupe, un poste spécialement créé pour lui. A ce titre, le Nancéen de 59 ans sera chargé de « soutenir et conseiller » la nouvelle PDG, selon le communiqué de Best Buy.

Hubert Joly peut se targuer d’avoir dégagé 1,4 milliard de dollars d’économies, réinvestis dans la modernisation et la réorganisation des magasins Best Buy dans le cadre de l’opération de redressement New Blue, précise le groupe.

La nomination du Français en août 2012 avait pourtant surpris. Best Buy était secoué par le départ de son ancien PDG pour comportement déplacé avec une employée et menacé par la croissance tentaculaire des sites d’e-commerce comme Amazon. « Près de sept ans plus tôt, le conseil d’administration a pris une decision formidable quand il a demandé à un Français sans aucune expérience dans la vente [Hubert Joly arrivait du secteur de l’hôtellerie, ndlr] de sauver l’entreprise », a déclaré Corie Barry, citée par Reuters.
Nouvellement grand-père, Hubert Joly, dont le bureau sera juste en face de celui de sa remplaçante, s’est quant à lui dit « très fier des transformations stratégiques, financières et culturelles réalisées », peut-on lire dans le communiqué officiel. « Best Buy étant sur le bon chemin pour poursuivre sa croissance à l’avenir, c’est le bon moment pour commencer un changement de direction », a-t-il estimé.

Le "Huge in France" de Gad Elmaleh n'a rien d'énorme

Après le succès de “American Dream”, son premier spectacle en anglais diffusé sur Netflix, on attendait Gad Elmaleh au tournant avec le lancement de sa première série le 12 avril sur la plateforme de streaming américaine. Mais le comédien français a raté le virage.
Dans “Huge in France”, Gad Elmaleh joue son propre rôle, celui d’un humoriste starisé en France qui décide de laisser son métier et sa célébrité derrière lui pour rejoindre son fils Luke à Los Angeles. Né d’une aventure à Paris entre Gad et Vivian (jouée par l’Américaine Erinn Hayes) seize ans plus tôt, le jeune homme essaye d’embrasser une carrière de mannequin aux Etats-Unis. Il est aidé dans cette tâche par son beau-père Jason (Matthew Del Negro), un acteur raté adepte de la musculation. Au bord de la dépression en France, Gad Elmaleh est prêt à tout pour reconquérir Luke, mais il va se rendre compte que sa célébrité ne lui sera d’aucune aide dans un pays où il est inconnu.
Si le scénario de “Huge in France” est prometteur sur le papier, il sonne complètement faux à l’écran. On ne rentre jamais dans l’histoire ni dans les personnages. Le fils de Gad Elmaleh, joué par l’acteur américain Jordan Ver Hoeve, est beaucoup trop tendre pour le rôle. La pauvreté de son jeu et l’absence de ressemblance physique avec son père ne nous fait pas croire une seconde à leur relation. Dommage quand on sait que l’intrigue tourne autour de lui. “Huge in France” fait également dans les clichés sur les Américains et les Français. L’ex-femme de Gad, Vivian, joue la blonde superficielle et écervelée accro à Instagram. Le beau-père, Jason, est l’acteur déchu, l’abruti de service omnibulé par la “gym”, alors que Gad Elmaleh tient le rôle du Français arrogant, lourd et dragueur.
La série, pourtant inspirée de la vraie vie de Gad Elmaleh (son fils Noé est mannequin aux Etats-Unis), est malheureusement très fade. Les blagues sont répétitives: “c’est Gad, I’m huge in France”, (C’est Gad, je suis une star en France), “-Yes but not here in the US” (oui mais pas ici aux Etats-Unis). Les tentatives d’introspection du comédien de 47 ans ne fonctionnent pas non plus. L’ensemble n’est ni vraiment drôle, ni vraiment émouvant, ce qui rend ses huit épisodes de 30 minutes interminables à regarder. Seul Brian (Scott Keiji Takeda), qui joue l’assistant de Gad Elmaleh, nous a arraché quelques sourires. Il a en fait tout ce que les autres personnages n’ont pas: de l’humour, de la profondeur et une part de mystère révélée à la fin. Malheureusement pour les fans de Gad Elmaleh, “Huge in France” n’a rien d’énorme.

Les anciens de Sorbonne Université se regroupent à San Francisco

Représenter son école et en être fier, c’est un concept bien américain qui s’exporte tout doucement en France. Après avoir créé des entités officielles dans les villes de Boston, New York et Washington, les anciens élèves de Sorbonne Université (résultat d’une fusion entre l’Université Pierre et Marie Curie et celle de Paris-Sorbonne) pourront désormais se réunir à San Francisco via un club d’alumni pensé par Arnaud Auger Sengupta, administrateur du club en question, et Arnaud Magnin, directeur des Alumni de Sorbonne Université. 
L’université française compte plus de 360.000 anciens élèves à l’étranger, dont 1.500 dans la Bay Area, selon Arnaud Magnin. Ces derniers “travaillent dans des secteurs d’activité directement liés aux champs disciplinaires et aux objectifs stratégiques de Sorbonne Université. Cela peut être dans la transition environnementale, la révolution des données et l’intelligence artificielle, la santé de demain ou bien dans la préservation et la transmission du patrimoine.” Par le biais de ce réseau d’alumni, il souhaite créer une connexion entre Paris et San Francisco pour “répondre aux grands défis scientifiques du XXIème siècle.” 
Diplômé du Celsa et de Paris-Sorbonne, Arnaud Auger Sengupta le rejoint sur ce point. Pour lui, ce club est une opportunité en or pour faire rayonner à l’international l’école qui lui a tant donné. “Nous avons eu l’honneur d’étudier dans une université prestigieuse, reconnue dans le monde entier pour son histoire. C’est de notre responsabilité de montrer que cette université est aussi inscrite dans le présent et dans l’avenir, avec des alumni dans la Silicon Valley, là où s’invente le monde de demain”. Après tout, la devise de l’université parisienne n’est-elle pas “créateurs de futur depuis 1257” ?
Le Sorbonnard se lance trois principales missions : rassembler les anciens étudiants vivant dans la Baie, animer cette communauté en créant des événements et des interactions régulières, et faire le lien entre la France et les États-Unis pour aider à la recherche de stages et de stagiaires.
 

Un bar en legos à New York en juin

Un peu de briques dans votre verre ? Le Brick Bar, un pop-up ayant pour thème les legos, débarque à New York du 19 au 23 juin. Les tickets pour ce bar construit à partir d’un million de blocs sont en vente.
Dans ce bar dont la localisation est tenue secrete, vous pourrez manger des Bricks Burgers et boire des cocktails au milieu de sculptures réalisées à partir des pièces de lego. Bien sûr, ceux qui souhaitent retomber en enfance auront des pièces à disposition pour pouvoir faire leurs propres créations.
Le prix des billets inclut l’entrée (pour 90 minutes au bar), des lots à remporter et l’accès à une table de ping-pong (composée de plus de 20.000 briques tout de même). Les moins de 18 ans doivent être accompagnés d’un adulte et être présents avant 6 pm. L’évènement n’est pas sponsorisé par la marque Lego.

Il reste des places pour écouter Jain à San Francisco

Miracle ! Il reste des places pour le concert de Jain au Fillmore le mardi 16 avril. N’attendez pas pour les prendre.
La Toulousaine, qui a grandi entre plusieurs pays, est connue pour son hit “Come”, qui figurait sur son premier album “Zanaka” sortir en 2015. La disciple du chanteur français Yodelice en a fait du chemin depuis. Sacrée meilleure artiste féminine de l’année aux Victoires de la musique 2017, elle a sorti en août son deuxième album, “Souldier”, dont le nom est inspiré de la fusillade dans une boite de nuit LGBT d’Orlando en juin 2016. Le massacre a fait 49 morts. A travers certaines de ses chansons (“Flash-Pointe Noire” et “Abu Dhabi”), elle revient également sur son enfance aux quatre coins du monde, véritable signature de cette artiste qui fait fi des frontières. Elle participe cette année au festival Coachella.