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Projection et discussion autour du film "Sofia" à Harlem

Il a gagné le prix du meilleur scénario dans la sélection “Un certain regard” à Cannes en 2018. Aujourd’hui, il arrive à Harlem. Le film “Sofia” sera projeté dans le cadre de la série Uptown Flicks le jeudi 4 avril au Maysles Cinema. French Morning est partenaire de la série.
Dans ce film, la réalisatrice marocaine Meryem Benm’ Barek raconte l’histoire d’une femme qui tombe enceinte hors-mariage alors que les relations sexuelles extra-maritales sont illégales au Maroc. La projection sera précédée d’un court-métrage intitulé “Les Indes galantes”, où un morceau de ballet des Indes Galantes de Jean-Philippe Rameau est interprété par des danseurs de Krump, un style né dans les ghettos du Los Angeles des années 90. Après “Sofia”, la professeure de Columbia Madeleine Dobie, spécialiste de littérature et de cinéma maghrébin, participera à une discussion. Un cocktail-buffet couronnera le tout.
 
 

The Shed, la touche artistique de Hudson Yards

Les perceuses sont toujours à l’oeuvre alors que les journalistes se pressent au Shed pour une présentation-presse. Ce mercredi, les ouvriers apportaient la dernière touche à l’édifice, reconnaissable à sa chrysalide mobile posée le long de la Highline. Le centre culturel et artistique de Hudson Yards ouvre officiellement vendredi 5 avril après quatre ans de travaux.
Proposé en 2008 lors d’un appel à projets pour créer un site culturel dans le futur Hudson Yards, The Shed veut servir de vitrine aux artistes émergents new-yorkais, américains et internationaux, actifs dans des champs variés (musique, cinéma, danse, arts visuels…). L’espace se veut adaptable. Outre deux galeries, une salle de spectacle de 500 places et un espace de performances plus petit au 8ème niveau avec une vue sur The Vessel, The Shed est équipé d’une “carapace” qui peut glisser sur des rails pour doubler l’espace du site et accueillir des installations et performances de grande taille.
Cette “extension” est susceptible d’abriter 1.250 places assises et 2.000 personnes debout et peut se combiner à d’autres espaces dans la structure de base. “Nous avons travaillé à ce que cet endroit soit très différent de ce qui existait ailleurs à New York”, raconte Dan Doctoroff, président du conseil d’administration du Shed (et par ailleurs président de Sidewalk Labs, l’entreprise d’innovation urbaine d’Alphabet, la maison-mère de Google). Il décrit The Shed comme un “couteau-suisse” pour l’art et la culture. “À l’heure d’internet, où tout le monde communique et collabore, les artistes s’affranchissent des disciplines et des distances et produisent des oeuvres qui ne rentrent pas dans les cases des institutions traditionnelles. D’où cette notion de flexibilité“.
Nous nous sommes demandés comment faire un bâtiment adapté à l’art en mouvement, a raconté devant les journalistes l’architecte Elizabeth Diller, à qui l’on doit également la Highline et le Broad Museum de Los Angeles. Ce bâtiment répondra aux défis amenés par les artistes“.
“Liz” Diller n’est pas le seul grand nom associé à ce projet dont la construction a coûté quelque 404 millions de dollars. Le conseil d’administration comprend quelques pointures de la philanthropie new-yorkaise et du monde des affaires, comme la styliste Diane von Furstenberg, le propriétaire de l’Olympique de Marseille Frank H. McCourt, Jr. et le co-propriétaire des Giants Jonathan Tisch.
Côté programmation, The Shed essuiera les plâtres avec une série de concerts, “Soundtrack of America”, qui met en avant la richesse de la musique afro-américaine à travers une nouvelle génération d’artistes réfléchissant sur leurs racines. Le concert de lancement affiche complet, mais pas les suivants. Dès lendemain (6 avril), débuteront une exposition de l’artiste Trisha Donnelly et une exposition immersive basée sur le travaux des compositeurs Steve Reich et Arvo Pärt et du peintre Gerhard Richter. Toujours le 6, la cantatrice Renée Fleming et l’acteur Ben Whishaw joueront dans “Norma Jeane Baker of Troy”, une performance parlée et chantée sur Marilyn Monroe et Hélène de Troie. Le reste de la saison comprend de nombreuses commissions: un spectacle multimédia de Björk, une conférence du réalisateur Boots Riley dans le cadre d’un programme sur la résistance à travers la poésie et un spectacle du chorégraphe William Forsythe.
The Shed veut également mettre en avant des artistes new-yorkais. Son programme Open Call présentera, dès le 30 mai, les travaux de 52 artistes locaux. Soucieuse de ne pas paraitre élitiste au milieu des gratte-ciel hors de prix de Hudson Yards, l’institution a noué des partenariats avec des écoles locales et NYCHA, l’administration chargée des logements pour les habitants à faibles revenus. Une grande partie des performances et expositions seront gratuites ou accessibles pour 10 dollars seulement. Et l’accès sera gratuit pour les moins de 18 ans. “On estime qu’au bout d’un an, la moitié de notre public sera venu soit gratuitement soit pour 10 dollars“, indique Alex Poots, directeur artistique et PDG de The Shed. “Nous avons toujours cru qu’il était essentiel d’avoir un coeur culturel à ce nouveau West Side de Manhattan et de disposer d’une structure qui pouvait changer dans le temps pour permettre à New York de rester un leader dans le monde pour la culture, dit Dan Doctoroff. Espérons que cette institution nous permettra de nous adapter au futur“.

Podcast Vino Vidi Vici, épisode 1: Charles-Henri de Coussergues, un vigneron chez les chercheurs d'or du Québec

Vino, Vidi, Vici, c’est le tout nouveau podcast de French Morning. Chaque mois, Stéphanie Cabre, journaliste française elle-même expatriée (à Montréal) et grande amatrice de vin, part à la rencontre de vignerons français et autres « french experts » du vin à l’étranger. Des contreforts de l’Himalaya au grand nord québecois, ils racontent leurs aventures oenologiques qui portent haut les couleurs de l’oenologie tricolore à travers le monde.
Pour ce premier épisode de Vino Vidi Vici, Charles-Henri de Coussergues, vigneron et co-propriétaire du vignoble de l’Orpailleur, parle de son pari fou de venir planter des vignes au Québec il y a plus de 30 ans, de sa vie de Français installé dans la belle province, de la rigueur des hivers québécois, de la naissance de la viticulture commerciale québécoise et de l’essor de cette dernière au cours de ces dernières années et, bien sûr, de ces vins favoris. Cheers! Et surtout, partagez sur iTunes si vous aimez!
Listen to “Charles-Henri de Coussergues, un vigneron chez les chercheurs d’or” on Spreaker.

San Francisco à l'heure de Rubens

Artiste du drame et de la sensualité, Peter Paul Rubens pose ses valises -et ses impressionnantes peintures- du 6 avril au 8 septembre au Legion of Honor.
“Early Rubens” se focalise sur la période la plus prolixe dans l’oeuvre du peintre flamand du XVI-XVIIe siècle, à savoir de 1608 à environ 1620. Pendant cette décennie, il s’est hissé au firmament de la peinture européenne, selon la présentation du musée. On doit à ce titan de l’art des grandes oeuvres religieuses, des peintures inspirées de la mythologie ou encore des travaux historiques. Rubens n’était pas seulement l’un des peintres baroques les plus influents de son temps: il était également diplomate, intellectuel et homme d’affaires, proche des cercles de pouvoir religieux et royaux.

Reine Paradis expose ses photos surréalistes à New York

Dans ses oeuvres, Reine Paradis aime jouer avec les frontières du réel et de l’imaginaire. Après avoir présenté son travail à la foire new-yorkaise Aipad (du jeudi 4 au dimanche 7 avril), l’artiste française exposera sa série “Midnight” à la Neuehouse à Brooklyn, du lundi 8 avril au vendredi 31 mai.
Après avoir étudié aux Gobelins à Paris, cette Corrézienne a multiplié les emplois d’assistante de production à Paris et Londres. Son départ à Los Angeles pour un stage dans une boîte de production va la révéler. Dès 2014, elle commence à travailler sur ses projets personnels, des photographies qui ont des airs de peintures. “L.A m’a inspiré, et je me suis rendu compte que c’était possible.”
Chaque photographie est réalisée suivant un procédé minutieux. Quand une image lui vient à l’esprit, elle réalise une maquette en carton, qui lui sert de référence pour la photographie. “Beaucoup de scènes et de lieux appartiennent à mes souvenirs d’enfance.” Soucieuse du moindre détail, la Française confectionne les costumes ainsi que les éléments de décor dans son atelier de South Central. Et elle prend surtout le temps d’effectuer ses repérages afin de dénicher le cadre idéal pour chacune de ses photographies. Son credo : les lieux aux formes géométriques simples, difficiles d’accès. Pour les trouver, elle a arpenté les Etats-Unis lors d’un road-trip, capturant des décors en Floride, Arkansas, Oregon, Nouveau-Mexique et en Californie.
Présente comme modèle dans chaque image, elle a ainsi dévalé une dune de sable ou grimpé sur le toit d’une église. “Ce ne sont pas que des photographies, mais aussi des performances et une autobiographie”.
Réalisées par son mari Carl Lindstrom, les images de sa série “Midnight” se distinguent également par leurs couleurs flamboyantes. “Le shooting se déroule aux alentours de midi pour bénéficier d’une lumière intense, qui n’existe pas en Europe”, indique Reine Paradis. En post-production, elle joue sur la saturation du bleu afin de créer des clichés qui donnent l’impression d’avoir été réalisés “sous une pleine lune bleue”. Présentée à Paris, Los Angeles, Miami, Boston et bientôt New York, cette série sera ensuite exposée en Suisse. Elle sera accompagnée de la projection du documentaire de Carl Lindstrom “Queen Paradis”, une ode à son travail.

Carte vitale pour les Français de l'étranger: "Il y avait des abus"

Roland Lescure l’admet. Comme de nombreux élus, il a découvert, une fois adoptée, la mesure faisant passer de trois mois à quinze ans la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier de la protection sociale en France.
Mais il l’a défendue lors d’une interview, lundi 1er avril, à l’occasion d’un passage à New York pour participer à une réunion des Conseillers du commerce extérieur de la France pour l’Amérique du Nord. “Il faut comprendre qu’avoir une carte vitale alors qu’on a cotisé pendant un trimestre, pas plus, dans toute sa carrière, peut sembler un peu extrême, a jugé le député des Français d’Amérique du Nord. Il y a des exemples d’abus évidents qui montrent que la solution existante n’est pas acceptable”.
Nichée dans la loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) adoptée par le Parlement en décembre, cette mesure a été critiquée par plusieurs représentants de Français de l’étranger qui se sont aperçus en mars qu’elle avait été adoptée. Ils craignent que les retraités français qui ne peuvent pas s’offrir des soins dans leur pays de résidence soient pénalisés. La disposition doit entrer en vigueur le 1er juillet.
Roland Lescure reconnait qu'”on aurait dû être plus attentif“, mais écarte l’idée de revenir dessus avant le prochain PLFSS. “Je ne suis pas pour les allers-retours erratiques. On a pris une mesure. On va l’évaluer”. Selon les chiffres qu’on lui a communiqués, 200 personnes seraient affectées par cette mesure, ce qui lui parait peu. “Je suis un peu étonné, avoue-t-il. Les 200 sont des gens qui ont formellement demandé à être dispensés des cotAM (cotisations maladies) car ils ont cotisé moins de 15 ans“. Si le bond à 15 ans de cotisation lui parait “beaucoup”, il ne lui semblerait “pas normal” qu’un Français “puisse bénéficier de la carte vitale en ayant contribué moins de 5-10 ans“, ce qui correspond au “cycle de vie d’un Français de l’étranger, dit-il. Autant les Français de l’étranger doivent être traités de la même manière que les Français de France, ce qui explique en partie mon combat sur la CSG-CRDS, autant il y a clairement des abus“.
L’accès aux soins des retraités français à l’étranger n’était qu’un des sujets évoqués par French Morning avec le député. Voici une synthèse de ses déclarations sur d’autres dossiers touchant les Français de l’étranger:
Sur l’importance des élections européennes pour les Français hors de France
Les Français d’Amérique du Nord votent aux européennes le 25 mai (et non le 26 comme en France). Roland Lescure les appelle aux urnes. “Tous les grands sujets du XXIème siècle (fiscalité, immigration, innovation, protection, les enjeux de sécurité) ne peuvent s’inscrire que dans un cadre européen, a-t-il affirmé. On est aujourd’hui à un stade de l’histoire où il y a un vrai combat entre les forces progressistes et populistes. Aux Etats-Unis, on sait ce que ça donne. Si les progressistes ne se mobilisent pas, ce sont les populistes qui sont élus“.
Sur le vote en ligne 
C’était une promesse d’Emmanuel Macron: les Français de l’étranger pourront voter en ligne aux législatives de 2022. Roland Lescure y croit toujours. “C’est un must. Ça serait la honte que la France ne puisse pas l’organiser de manière sûre”, dit-il. Il espère que la solution sera mise en place pour les élections consulaires de 2020. Actuellement, “ça bloque essentiellement sur le développement d’une solution informatique sûre”. Pour lui, la France doit explorer la création d'”une identité numérique” pour chaque citoyen, sur le modèle de l’Estonie. Cette identité regrouperait toutes les “informations administratives aujourd’hui séparées” de chaque individu. “Je serais favorable à ce qu’on l’expérimente sur les Français de l’étranger. Une bonne partie d’entre eux sont plus versés dans le numérique. Ils en verraient l’intérêt tout de suite“.
Sur la suppression de la CSG-CRDS 
La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé, jeudi 18 janvier, que les Français de l’étranger hors-Union européenne ne pourront pas bénéficier du remboursement de la CSG (contribution sociale généralisée) prélevée sur les revenus fonciers, contrairement à leurs concitoyens en Europe. Cela peut-il changer avec un autre recours ? Roland Lescure, qui préside la commission des Affaires économiques, n’est “pas très confiant sur notre capacité à gagner sur le plan juridique”. En revanche, il compte “retourner au combat” avec les autres députés des Français hors de France lors de l’examen du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). L’autre piste, selon lui, serait de profiter des discussions autour des Américains accidentels pour renégocier la convention fiscale de 1978 entre la France et les Etats-Unis. L’IRS considère en effet la CSG-CRDS comme une charge sociale, ce qui ne donne pas droit à un crédit d’impôt auprès du fisc américain. Conséquence: les personnes qui doivent s’en acquitter sont imposées en France et aux Etats-Unis.
Sur les bonnes pratiques pour garder le lien avec la circonscription
En 2017, le député a misé sur la plateforme de participation citoyenne Fluicity pour consulter les Français d’Amérique du Nord mais “ça n’a jamais pris“. Il a depuis lancé une permanence parlementaire virtuelle sur Facebook live chaque dernier samedi du mois, où il répond aux questions des électeurs. “Elle n’est pas énormément écoutée en live, mais pas mal après coup“. Sa newsletter, envoyée à plus de 200.000 adresses e-mails, affiche un taux d’ouverture de plus de 20%. “C’est pas mal pour ce genre d’envoi”, juge-t-il.
Sur l’équilibre entre le travail parlementaire national et le travail relatif aux Français de l’étranger
L’élu sort du marathon de la médiatique Loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), dont il a été le rapporteur. Le texte, qui doit favoriser le développement des entreprises françaises, a été adopté en deuxième lecture à l’Assemblée et doit l’être définitivement en avril. L’équilibre entre dossiers nationaux et de la circonscription “est une vraie question“. “Si on veut de l’influence sur les dossiers des Français de l’étranger, il faut avoir un impact au niveau national, affirme-t-il. Avoir les numéros de portable de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, ça aide aussi“. Si le rôle d’un député est “avant tout de bosser sur les dossiers nationaux“, estime-t-il, il espère pouvoir “montrer qu’on peut obtenir des choses sur la remise à plat des droits et devoirs des Français de l’étranger, sur la révision du modèle de l’enseignement français à l’étranger, sur le vote électronique“.

Comment trouver des billets d’avion pas chers ?

(Article partenaire) De nos jours, vous trouverez un nombre incalculable d’offres de billets d’avion sur internet. Mais comment être sûr de trouver le meilleur prix possible et comment savoir à quel moment réserver votre vol ? Ce mini-guide écrit en collaboration avec le comparateur de billets d’avion Liligo vous donnera tous les conseils nécessaires pour trouver la meilleure offre au meilleur prix.

Optez pour les comparateurs de vols et trouvez le meilleur prix

Outre le fait de regrouper et comparer les offres de centaines de sites marchands (compagnies aériennes et agences de voyages en ligne), la force de ces comparateurs réside dans la qualité et la transparence des services proposés. Leur mission : ne favoriser aucun site plus qu’un autre et garantir aux utilisateurs un prix final sans frais cachés.
En plus de tout ça, les comparateurs vous permettent de filtrer les résultats selon : le prix, les compagnies aériennes, le nombre d’escales ou les heures de départ et d’arrivée souhaitées.

Réservez vos billets d’avion au bon moment

Voici quelques paramètres à prendre en compte au moment de votre réservation :
– Vous partez prochainement pour une destination lointaine ? Il est bon de s’y prendre au moins 8 mois à l’avance pour trouver le meilleur prix. Particulièrement si vous prévoyez de vous envoler pendant les vacances scolaires.
– Pour des vols vers l’Europe, 4 à 6 mois d’anticipation sont de rigueur en haute saison, contre environ 2 mois pour des vols en basse saison.
– Si vous êtes plutôt « City Break » le temps d’un week-end, pensez également à réserver votre billet 4 à 6 mois à l’avance, à plus forte raison si vous souhaitez partir du vendredi soir au dimanche soir.
– Enfin, si vous avez posé des congés de dernière minute, sachez qu’il est possible de trouver des offres intéressantes. Attention toutefois, ces opportunités sont beaucoup plus nombreuses en basse saison, là où la fréquentation est moindre.

Choisissez le meilleur moment pour partir

Pour maximiser vos chances de trouver la meilleure offre, suivez ces conseils :
– Soyez matinal : les vols opérant très tôt le matin sont souvent les moins chers. Et pour cause, ce ne sont pas ceux qui arrangent le plus les voyageurs.
– Evitez les jours de forte affluence : les départs un vendredi soir ou un samedi sont souvent les plus prisés et donc les plus chers. Si vous êtes flexible sur vos dates de congés, partez plutôt un jour de semaine.
– Voyagez hors saison :  Si vous n’avez pas de contraintes familiales, et au-delà des économies réalisées sur vos billets d’avion, voyager hors saison est un moyen sûr d’éviter les foules touristiques et d’ajouter une touche d’authenticité à votre voyage
– Suivez l’évolution du prix de votre billet d’avion: Un grand nombre de sites offrent des outils pour suivre la variation des prix de vos billets d’avion et ainsi gagner du temps et réserver votre vol au bon moment. Avec ces services, vous pouvez recevoir des alertes de prix pour être directement informé sur votre boîte e-mail de l’évolution du prix du vol que vous avez décidé de suivre.
Pour y souscrire, dans la majorité des cas vous devez simplement entrer les informations relatives à votre voyage : le lieu de départ et d’arrivée, les dates d’aller et de retour ainsi que le nombre de passagers.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le boom des pop-up stores : pourquoi ça marche

(Article partenaire) On a tous remarqué ces petits magasins éphémères appelés pop-up stores. De plus en plus nombreux dans les grandes villes du monde, ils nous proposent des expériences plus originales et innovantes les unes que les autres. Quel est le secret derrière ce modèle qui séduit toujours plus de marques ?
Interview avec Mohamed Haouache, PDG de Storefront, le leader mondial sur le marché de la location éphémère d’espaces commerciaux.
Avec l’apparition des boutiques éphémères, on dirait que le retail change complètement de visage. Pourquoi et comment ?
Dans un contexte mondial où de nombreuses boutiques ferment leurs portes, on pourrait penser que le retail est mort, or il n’en est rien. On assiste bel-et-bien à un nouveau retail, plus accessible, plus flexible et plus transparent. Le pop-up store vient s’inscrire dans cette tendance car il a la particularité de s’adapter aux réalités du marché. Les marques ont désormais la possibilité de lancer des initiatives retail éphémères à moindre coût, pour la durée de leur choix. La boutique, historiquement centrée sur le produit, devient éphémère et prend pour nouveau centre de gravité… le client !

Comment expliquer le succès du pop-up store ?
Pour les marques, ce format est extrêmement rentable sur plusieurs aspects :
– Il leur permet d’accroître leur visibilité lors du lancement d’un nouveau produit auprès des clients et de la presse,
– De se rapprocher de leurs clients en leur proposant un lieu physique, un rendez-vous inédit,
– D’économiser en ne s’engageant pas sur la durée et donc en limitant le risque,
– De booster leurs ventes en surfant sur des temps forts de l’année comme la fête des mères/pères ou Noël par exemple,
– De tester un nouveau concept, un nouveau marché avant de s’engager.
Pour les clients, le pop-up store est un moyen efficace de les faire sortir de l’ennui dans lequel le retail traditionnel les avait plongés. Le pop-up store, par son essence éphémère et exclusive, surprend le consommateur et le divertit.

“Pop-up store” mobile créé par Storefront pour Venmo à New York

À qui s’adresse la stratégie éphémère dans l’industrie du retail ?
À l’origine, le pop-up store et tous les autres concepts éphémères s’adressent aux e-commerçants et aux DNVB (Digital Native Vertical Brands), démunies d’un espace physique, leur ADN étant purement digital. Cependant, on remarque que le pop-up store a instantanément séduit les marques de toutes les industries: mode, luxe, cosmétique, tech… Désormais, on peut dire que le pop-up store attire aussi bien les e-commerçants que les commerçants. Comment expliquer ce succès ? Aujourd’hui, le pop-up store est devenu un nouveau média. Les marques ont désormais la possibilité de communiquer différemment, de manière plus attractive et plus visible. Bien souvent, les marques piochent dans leur budget alloué aux médias traditionnels pour pouvoir lancer un pop-up store.
Le format pop-up store est-il devenu incontournable ?
Absolument. Le pop-up store est désormais un outil incontournable mis à la disposition des marques jeunes ou établies, peu importe leur stade d’évolution.
Si elles sont jeunes, il leur permet de se tester à moindre coût, de valider la pertinence d’un modèle, en allant à la rencontre de leurs clients.
Pour une marque établie, le pop-up store permet de se rendre plus visible, de se démarquer de la concurrence en proposant des concepts innovants, sur-mesure, qui parlent à leurs clients. Le chiffre d’affaires généré par la boutique éphémère n’est pas le plus important ici, l’installation d’une relation avec le client à travers un format inattendu l’est bien davantage.
Quels sont les critères à prendre en compte lors de la recherche d’un espace éphémère ? Où trouver un espace éphémère facilement et rapidement ?
– Le budget. Il est important de savoir combien la marque est prête à investir pour un espace physique. Sur Storefront, il existe tous types d’espaces éphémères, adaptés à toutes les bourses. Vous pouvez trouver un espace à moins de cent dollars la journée dans des quartiers clefs
– La localisation : le quartier de prédilection doit correspondre à la cible de la marque
– La taille de l’espace : ni trop grand, ni trop petit selon l’activité qui y sera développée
Il faut bien avoir en tête que le trafic piétonnier ne répond pas à toutes les problématiques d’une marque. Avoir un espace dans un quartier dynamique ne se passe jamais d’une bonne communication en amont, afin d’attirer les consommateurs dans l’espace en question.
En cherchant votre espace idéal sur Storefront, vous avez accès à plus de 10 000 espaces référencés dans les plus grandes villes internationales, soit la plus grande base de données au monde.
Quelles sont les spécificités de l’industrie du retail aux États-Unis ?
Le retail aux États-Unis est très spécifique et différent de celui d’Europe ou encore d’Asie. L’impact d’Amazon et de l’e-commerce est plus important que partout ailleurs, ce qui illustre un malaise. Le marché de l’immobilier commercial est inadapté aux réalités des marques: pouvoir trouver un espace non-engageant sur la durée, à un budget en particulier, dans le quartier de son choix. On comprend donc aisément pourquoi le pop-up store est une réponse pertinente à ce malaise et est très populaire aux États-Unis comme dans le monde entier.
À votre avis, quels sont les challenges à venir pour le retail ?
Ils sont multiples. Parmi eux :
– Le phygital : le commerce physique doit absolument fusionner avec le commerce en ligne.
– L’expérience client : les marques doivent ré-enchanter le consommateur et le divertir afin de retrouver du sens à ses yeux.
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Le New Beverly Cinema projette une série de films policiers français

Vous cherchiez une occasion pour découvrir le cinéma de Quentin Tarantino ? En voici une bonne : le New Beverly Cinema organise une série dédiée aux films policiers français, du mercredi 3 avril au mercredi 24 avril. Ces classiques en version originale (et sous-titrés en anglais) seront projetés en 35 mm les après-midi dans cet édifice datant des années 20.
Mercredi 3 avril, le public pourra assister à la diffusion de “Rififi” (“Du rififi chez les hommes”, 1955) de Jules Dassin. C’est l’histoire du cambriolage d’une bijouterie parisienne rendu compliqué par l’arrivée d’une bande rivale.
La semaine suivante, place à “Touchez pas au Grisbi” (1954). Le réalisateur Jacques Becker suit Max-le-menteur et Riton, deux gangsters qui viennent de dérober une fortune. Mais la vanité va entraîner l’enlèvement de l’un deux contre une rançon.
Les fans de film noir se réuniront le mercredi 17 avril pour savourer “Le Quai Des Orfèvres” (1947) d’Henri-Georges Clouzot. Dans la France de l’après-guerre, Jenny Lamour, une chanteuse de music-hall, est courtisée par nombre d’hommes, au grand dam de son mari Maurice qui va jusqu’à en menacer un. Or, ce dernier est retrouvé assassiné. Maurice devient alors le suspect de l’enquête, menée par un policier du quai des Orfèvres.
La série se conclura le mercredi 24 avril par “Bob le flambeur” (1956). Dans ce film, Jean-Pierre Melville raconte un hold-up commis par Bob, un ancien gangster et joueur de casino invétéré qui va décider de se refaire après avoir perdu beaucoup d’argent.

French Boss, épisode 2: Marine Vincent rend la pharmacie "trendy" à Londres

Pour le deuxième épisode de French Boss, Eric Gendry est à Londres. Il y rencontre Marine Vincent, pharmacienne de 37 ans, qui vit dans la capitale britannique depuis 13 ans.
Après avoir passé plusieurs années à travailler dans des pharmacies, elle se lance en 2016 et crée Make me Feel. Près de 3 ans plus tard, tous les voyants sont au vert.
Listen to “Episode 2: Marine Vincent,” on Spreaker.

À Miami, Colombe de Lastours veut faire renaitre le Village Vizcaya

Le hasard fait parfois bien les choses. Diplômée d’une maîtrise d’économie à Paris et d’un master en urbanisme à Londres, la Française Colombe de Lastours s’est retrouvée à la tête du projet de revitalisation du Village Vizcaya, dont le nom provient de la province espagnole Biscaye. Ce site de cinq hectares est implanté dans le quartier de Coconut Grove à Miami en face de la villa du même nom, édifiée il y a plus de 100 ans par James Deering, et de ses jardins.
Expatriée depuis près de trois ans en Floride pour suivre son mari, la Parisienne de 43 ans a vécu en 2017 le passage dévastateur de l’ouragan Irma. « Le domaine Vizcaya fait partie des lieux qui ont le plus souffert des inondations, indique Colombe de Lastours. J’étais triste de constater l’étendue des dégâts causés à ce petit joyau de Miami qui est pour moi le site le plus romantique et poétique de la ville ». Ainsi, souhaitant contribuer à la remise sur pied de son institution muséale favorite, la quadra n’a pas hésité à se retrousser les manches. « J’ai rejoint les rangs des bénévoles et durant une quinzaine de jours nous avons trié sans relâche le plastique et les algues qui avaient entièrement recouvert le site ».
Alors en pleine recherche d’emploi, son dévouement et ses compétences professionnelles ont fini par payer. L’urbaniste française, qui a collaboré pendant une dizaine d’années avec des établissements publics d’aménagement de la région parisienne, a décroché le poste de chef de projet pour la revitalisation du Village Vizcaya. « Je suis ravie de faire partie de cette aventure qui permettra de faire découvrir au public une autre facette de l’histoire de Vizcaya, se réjouît-elle. La plupart d’entre nous sont familiers avec la villa et ses jardins à la française, mais peu de personnes connaissent véritablement son village où résidait le personnel et qui abritait aussi les champs permettant de subvenir à leurs besoins ».
Depuis qu’elle a pris les rennes de ce vaste chantier de revitalisation, lancé en 2015, la Française tente d’optimiser les espaces et de repenser le site afin de le transformer en lieu d’accueil et de vie. « Nous allons rénover la dizaine de bâtiments historiques afin qu’ils puissent accueillir des espaces de restauration et d’exposition », précise Colombe de Lastours. Étude de trafic, sens de circulation ou encore signalétique font également partie de son quotidien. « En tant qu’Européenne j’ai à coeur de développer l’usage de modes de transports alternatifs à la voiture, sourit-elle. Et comme nous avons la chance de bénéficier d’une station de métro à proximité, nous allons travailler sur ce sujet afin d’inciter le plus grand nombre à l’emprunter ».
L’an dernier, la Villa Vizcaya et ses jardins ont attiré plus de 320.000 visiteurs, dont une grande majorité de touristes étrangers. Aujourd’hui, avec la revitalisation de son village qui devrait progressivement ouvrir au public, Colombe de Lastours espère séduire davantage la population locale. Elle veut notamment mettre en place des programmes éducatifs orientés vers l’agriculture urbaine et des projets artistiques car « nous souhaitons que ce lieu devienne un véritable centre culturel et communautaire et qu’il ne soit pas l’objet que d’une seule visite, souligne-t-elle. Il y a encore beaucoup de travail et cela devrait nous occuper de nombreuses années, mais c’est en tout cas un projet très excitant ».

Claire Denis sous les projecteurs de l'American Cinematheque à LA

Dédier une rétrospective à l’oeuvre de Claire Denis était l’un des vœux les plus chers de la directrice des programmes de l’American Cinematheque, la Française Gwenaël Deglise Moore. Un vœu qu’elle exaucera du vendredi 12 au dimanche 14 avril avec “Salt, Sweat and Sunshine: The cinema of Claire Denis” à l’Aero Theatre, à Santa Monica.
A l’occasion de la sortie de son film “High Life”, sa première incursion dans la science-fiction, la cinémathèque rend hommage à cette cinéaste qui, depuis 30 ans, a su imposer un regard singulier et son univers personnel avec ses douze longs-métrages.
Le vendredi 12 avril, sera projeté son premier long-métrage aux accents autobiographiques “Chocolat”, suivi de “White Material” qui fait d’Isabelle Huppert une planteuse de café aveuglée dans la tourmente de la guerre civile. Le lendemain à 5pm, Claire Denis viendra présenter son film de guerre “Beau travail”. Samedi soir, “Nénette and Boni” et “35 Shots of Rum” (“35 rhums”) seront diffusés sur le grand écran de l’Aero Theatre. Enfin, le dimanche 14 avril, le public pourra (re)découvrir le film gore “Trouble Every day” et “Let the Sunshine In” (“Un beau soleil intérieur”).