Des films suisses, camerounais, canadiens, belges, québécois et français : le cinéma francophone sera à l’honneur du vendredi 15 au mercredi 20 mars, lors de la dixième édition de Week of French Language Cinema au Théâtre Raymond Kabbaz.
Les films sélectionnés, ovationnés par la critique, seront sous-titrés en anglais. Chaque projection sera précédée d’une réception à 7pm (excepté le dimanche où elle aura lieu à 10:30am).
Cette édition sera inaugurée le vendredi 15 mars par l’actrice Marie-Christine Barrault, nommée en 1975 pour l’Oscar de la meilleure actrice. Suivra le film “La Fête des mères” (“All About Mothers”) de Marie-Castille Mention-Schaar (2017). Cette comédie dramatique offre des portraits croisés de femmes appartenant à différentes catégories socio-professionnelles mais toutes égales face à la maternité.
Parmi les temps forts, le festival présentera, samedi 16 mars, le film suisse “Ceux qui travaillent” (“Those Who Work”). Le réalisateur Antoine Russbach filme le personnage de Franck, un acharné de travail, qui se fait licencier après une faute. Profondément ébranlé, il va essayer de sauver sa relation avec sa fille cadette, Mathilde.
Dimanche 17 mars, “Minga et la cuillère cassée” (“Minga And The Broken Spoon”) de Claye Edou, sera projeté à 11am. Ce dessin animé camerounais suit l’aventure de Minga, une jeune orpheline brimée par sa belle-mère Mami Kaba, qui se retrouve sans toit après avoir cassé une cuillère. Commencent alors les surprises et les rencontres.
Le film “Ni juge, ni soumise” (“So Help Me God”) de Jean Libon & Yves Hinant conclura le festival le mercredi 20 mars à 7:30pm. Premier long-métrage de l’émission culte “Strip Tease”, ce documentaire retrace trois années à suivre la juge Anne Gruwez au cours d’enquêtes criminelles, d’auditions, de visites de scènes de crime à Bruxelles.
Le cinéma francophone à l’honneur au Théâtre Raymond Kabbaz
Derrière l'exposition Frida Kahlo à Brooklyn, un groupe français ambitieux
Pour le commun des mortels, les activités de Chargeurs peuvent paraitre bien obscures. Présent dans 45 pays, le groupe français fabrique des films auto-adhésifs pour la protection temporaire de surfaces fragiles pour l’industrie ainsi que différents produits très spécifiques liés au textile (entoilage des habillements, laine peignée…). Bref, le genre de choses qui plombe l’ambiance pendant les dîners en ville. “Les produits de Chargeurs ont une double particularité : tous sont utilisés dans la vie courante, mais sont invisibles pour le client final – et donc assez mystérieux pour le grand public“, admet Laure Henicz.
Cette diplômée de Sciences Po Paris, recrutée à sa sortie de l’école il y a trois ans, à la lourde tâche de donner à ce conglomérat de plus de 2.000 employés un visage plus humain: elle est responsable les activités philanthropiques du groupe, un secteur dans lequel Chargeurs affiche ses ambitions. Pour sa première opération philanthropique aux Etats-Unis, elle a fait un “coup”: un partenariat avec le Brooklyn Museum pour l’exposition-événement sur Frida Kahlo, visible jusqu’en mai. “C’était une évidence d’en être le partenaire, explique Laure Henicz. Anne Pasternak (la directrice du Brooklyn Museum, ndr) veut faire bouger les lignes. L’institution a la volonté de fédérer plutôt que de diviser. L’enjeu de la diversité et du vivre-ensemble est une préoccupation quotidienne pour nous car nous avons 60 nationalités dans le groupe“.
L’effort philanthropique de Chargeurs est récent -le bureau n’a été créé que l’an dernier. Fondé en 1872 sous le nom de Compagnie de Navigation des Chargeurs Réunis, une entreprise de transport maritime, le groupe s’est diversifié au XXème siècle. Il s’est développé notamment dans le transport aérien, l’hôtellerie et même la communication (en s’offrant les cinémas Pathé en 1990). Mais la crise économique de 2008 le pousse au bord de la faillite et le force à lâcher du lest. “De dizaines d’activités dans les années 80, on est passé à quelques activités industrielles et de services de niche concentrées autour de la scénographie – muséale et retail- et de l’univers de la mode et du luxe. Elles demandent une très grande expertise”, résume Laure Henicz.
L’artisan de cette relance s’appelle Michaël Fribourg, un homme d’affaires de 36 ans passé par le cabinet de l’ancien ministre des PME sous Jacques Chirac, Renaud Dutreil. Avec sa holding, il rachète l’entreprise en 2015 à Jerôme Seydoux, qui était aux commandes du groupe depuis 40 ans. Il devient le quatrième dirigeant de l’histoire de Chargeurs.
Désormais leader mondial dans ses différents métiers et conforté par de bons résultats en 2018, le groupe a jugé que c’était “le bon moment de give back, confie la responsable. Les premiers fruits de la nouvelle stratégie arrivant, il fallait redonner à nos communautés selon une idée simple : la compétitivité durable d’une entreprise se nourrit, selon un cercle vertueux, de ses performances économiques mais également de son engagement sociétal vis-à-vis de la Cité… On ne veut pas rester prestataire, souligne-t-elle. On a l’esprit d’une mittelstand allemande: nous sommes une entreprise de petite taille avec une influence internationale“.
Après la France, où Chargeurs a notamment soutenu un spectacle inédit de Fabrice Luchini au Louvre, les Etats-Unis sont dans la ligne de mire du groupe. Ce dernier est présent dans quatre Etats (New York, Californie, Caroline du Nord et le New Jersey). Il y emploie 200 personnes. C’est le premier marché du groupe français.
Ici comme ailleurs dans le monde, il entend soutenir des projets en lien avec l’accès aux biens et à l’éducation, et la promotion du dialogue inter-culturel. Dans la foulée de l’exposition Frida Kahlo, Chargeurs a annoncé le lancement d’un partenariat avec le Fashion Institute of Technology (FIT). Celui-ci permettra à l’école et à l’entreprise de collaborer sur une exposition sur Paris et la mode et à un étudiant de créer une collection-capsule à partir de la laine de Chargeurs.
Sa présence aux Etats-Unis va au-delà de la philanthropie. Le groupe a aussi racheté le magazine France-Amérique, qui s’adresse aux Français des Etats-Unis et aux Américains francophiles. “La philanthropie doit accompagner le développement du groupe, juge Laure Henicz. Les projets que nous soutenons sont peu nombreux, mais se doivent d’être à fort impact et d’une qualité exceptionnelle. Notre budget est modeste et la clef de l’efficacité, dans notre cas, est de demeurer hautement sélectifs et pragmatiques, afin d’éviter le saupoudrage“.
Rires, larmes et culture au DC Francophonie Festival 2019
Mars rime avec francophonie à Washington. Jusqu’au vendredi 29 mars, le D.C Francophonie Cultural Festival célèbre les cultures de la francophonie à travers une série d’évènements et de programmes culturels dans divers lieux de la capitale.
Plusieurs ambassades (Canada, Belgique, Arménie…) ainsi que l’Alliance française de Washington participent aux festivités, destinés à fêter la langue française et faire connaitre les différents pays de la francophonie. Cela fait depuis 2001 que cela dure.
Parmi les évènements qui rythmeront le festival, on trouvera :
-“Tour of the Museum of African art”: visite guidée permettant de découvrir des objets et des œuvres d’art des pays francophones. Le jeudi 7 mars à 12 pm au National Museum of African Art
-La projection du film “Félicité”, film d’Alain Gomis avec Véronique Beya Mputu: l’histoire d’une mère devant trouver un moyen de sauver son fils victime d’un accident de moto. Le mardi 12 mars à 7pm à la Maison Française de l’Ambassade de France
-Concert : “Paris Chanson”, concert reprenant les classiques de la chanson française (Aznavour, Dassin, Piaf, Macias, Adamo…). Le samedi 16 mars à 3pm à la Maison Française de l’Ambassade de France.
–“La Nuit de la Poésie” (Alliance Française), célébration de la poésie francophone avec verres de vin en guise d’accompagnement. Vendredi 22 mars à 7pm à l’Alliance Française de Washington
–“La Grande Fête”, grande soirée de clôture avec musique, nourriture et boisson. Le Vendredi 29 mars à 7pm à La Maison Française de l’Ambassade de France
Le programme comprend également une rencontre avec la peintre malgache Jacqueline Ravelomanana, un spectacle de comédie avec l’humoriste québécois Sugar Sammy, ou encore une discussion avec l’illustrateur français Marc Boutavant… Le programme complet est sur le site du festival.
Une conférence-débat sur l'intelligence artificielle à Washington
Et si l’intelligence artificielle pouvait être mise au service de l’Homme ? Dans le cadre de ses “French Series”, la Maison Française de l’Ambassade de France aux Etats-Unis organise, le jeudi 14 mars, une conférence sur ce sujet chaud.
Seront présents pour en discuter : Dr. Cara LaPointe, professeure associée et chargée de recherches au Beeck Center for Social Impact and Innovation à Georgetown University; Jeffrey Brown (Bertelsmann Foundation), Alan Davidson (Mozilla) et Nicolas Economou (H5, Harvard Kennedy School) prendront également part au débat. Steve LeVine, écrivain et journaliste pour le site d’actualité Axios, où il traite des questions d’intelligence artificielle, animera la discussion.
La conférence est gratuite et ouverte à tous.
Botify lève 20 millions de dollars pour faciliter le référencement naturel
L’aventure de Botify a commencé à Paris en 2012. Thomas Grange, Adrien Ménard et Alexandre Boucherot se sont aperçus que les moteurs de recherche ignoraient près de 50% des pages d’un site web.
Les trois entrepreneurs ont donc décidé de créer « une solution d’optimisation du référencement naturel pour les sites internet », raconte Adrien Ménard, PDG de la start-up. Sept ans plus tard, Botify vient de lever 20 millions de dollars et prévoit de doubler ses effectifs (de 110 personnes aujourd’hui) d’ici la fin de l’année .
« On est l’interface entre les moteurs de recherche qui cherchent à indexer le web et les sites web et mobiles qui veulent être indexés et bénéficier de la visibilité des moteurs de recherche pour générer de l’audience et du chiffre d’affaires », raconte le co-fondateur qui pilote l’entreprise depuis les bureaux de New York, ouverts en 2016.
« Un site web, c’est comme un livre. On considère que chacune des pages du livre peut potentiellement répondre à la requête de quelqu’un sur internet. Après, il y a des pages du livre qui sont plus intéressantes que d’autres, parce que la page est beaucoup plus recherchée, ou parce qu’elle va générer plus d’audience et ensuite potentiellement plus d’actions, comme une vente par exemple, donc on va faire en sorte de valoriser ces pages-là », illustre-t-il.
Avec 50% de son chiffre d’affaires réalisé aux Etats-Unis dont la moitié sur la côte ouest, la start-up basée à Paris et présente à Londres a ouvert un bureau à Seattle vendredi 1er mars, dans lequel elle prévoit d’employer une vingtaine de personnes d’ici la fin de l’année.
La start-up compte pour l’heure près de 450 clients dans une vingtaine de pays différents, « souvent des multinationales », souligne Adrien Ménard, comme Expedia, Macy’s, Nike ou encore Marriott. S’il est difficile de quantifier les résultats générés par le référencement de Botify, à considérer au cas par cas, les « résultats peuvent être fantastiques », promet le PDG.
La Maternelle Montessori, l'app bilingue pour du temps d'écran intelligent
(Article partenaire) Tout ce qui a fait le succès de l’éducation Montessori dans une app! C’est ce que vous proposent les fondateurs d’Edoki Academy, la startup derrière la Maternelle Montessori, une application bilingue pour les 3 à 7 ans.
“A l’origine de l’application, il y a des enseignantes Montessori, raconte Sylvain Lumbroso, un des fondateurs d’Edoki Academy. Comme dans une école Montessori, tout est fait pour que les enfants apprennent, en l’occurrence les maths, le français, l’anglais et le mandarin, grâce à des activités ludiques.”
L’enfant se promène dans l’app comme il le ferait dans une école, passant des salles de classe à la cantine, au jardin, ou à la bibliothèque. Tout est interactif : les légumes poussent dans le potager, la cuisinière prépare des plats avec les ingrédients qu’on lui tend, on nourrit le poisson ou le hamster… L’enfant peut aussi passer du temps dans les “ateliers de créativité”, où il apprend par exemple à concevoir ses premiers algorithmes. Chaque mois, de nouvelles activités sont ajoutées dans l’application.
La Maternelle Montessori compte déjà plus de 100.000 utilisateurs. Ils l’ont adoptée pour mettre à profit le temps d’écran de leurs enfants. C’est l’application à télécharger d’urgence avant les prochaines vacances : dans les trajets pour aller voir les grands-parents, dans l’avion pour retourner au pays… La Maternelle Montessori garde les enfants concentrés et leur permet de progresser tout en s’amusant.
Un seul abonnement permet à toute la famille d’accéder à l’application sur tous les appareils disponibles, smartphones ou tablettes (Apple, Android, Amazon).
Et bonne nouvelle pour les lecteurs de French Morning: vous pouvez bénéficier d’une réduction de 50% sur l’abonnement annuel (29.5 US dollars au lieu de 59), promocode: frenchmo
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Pour voter aux Européennes 2019 à l'étranger, n'oubliez pas de…
2019 est une année électorale en Europe. Les Français, comme le reste des électeurs du Vieux continent, sont invités à se rendre aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement européen. En Amérique du nord, le scrutin aura lieu le 25 mai. Il sera possible de voter à l’urne et par procuration.
Pour pouvoir voter depuis les Etats-Unis, vous avez jusqu’au 31 mars pour vous inscrire sur la liste électorale consulaire (LEC), en ligne ou en personne auprès de votre consulat. Dans l’éventualité d’une double-inscription (sur la liste consulaire locale et la liste électorale de votre commune en France), vous serez automatiquement radié de la seconde liste. En effet, depuis le 1er janvier, il n’est plus possible d’être inscrit à la fois sur une liste à l’étranger et une liste en France.
Si vous avez l’intention de voter en France, il est obligatoire de demander votre radiation de la liste électorale consulaire sur le portail en ligne de l’administration.
Lara Fabian en concert à San Jose en septembre
Lara Fabian revient en Californie le 20 septembre, pour se produire au San Jose Center for Performing Arts. L’artiste francophone entame une tournée internationale pour la sortie de son nouvel album “Papillon”, dans les bacs depuis le 8 février. Les tickets sont en vente.
Pour son quatorzième album studio, Lara Fabian a choisi de composer uniquement des chansons en français. Les deux morceaux “Papillon” et “Je suis à toi” ont d’ailleurs fait l’objet de “singles” sortis respectivement en octobre et novembre 2018. Son album compte onze chansons.
Avant d’enthousiasmer San Jose, la chanteuse se produira à New York et Chicago. Après, elle rejoindra Los Angeles puis l’Europe pour y réaliser une grande tournée française.
Deux films français au New York Sephardic Jewish Film Festival
Dans le cadre du “French Focus” du New York Sephardic Jewish Film Festival, qui se déroule du mercredi 6 au mercredi 20 mars, deux documentaires français seront programmés. Les lecteurs de French Morning peuvent y assister gratuitement en remplissant le formulaire ci-dessous.
Le 7 mars, le public pourra assister à 5pm à la projection des Magnifiques d’Yves Azeroual et Mathieu Alterman, qui retrace le parcours de cinq immigrés d’Afrique du Nord devenues des figures de la pop culture française des années 60 à 80. Parmi eux, un certain Enrico Macias. À 7pm, ça sera au tour de “Pourquoi nous détestent-ils ?” de Lucien Jean-Baptiste, Amelle Chahbi et Alexandre Amiel, qui cherche à expliquer les clichés racistes et antisémites pour les comprendre et les démonter. Une séance de questions-réponses aura lieu après chaque séance. Les deux oeuvres n’ont jamais été montrés aux Etats-Unis.
Chaque année, le Sephardic Film Festival met en avant la culture des communautés juives du Moyen-Orient.
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Grand Débat National: une nouvelle réunion le 7 mars à New York
Les “Grands Débats” se poursuivent à New York. Après deux réunions organisées fin février, la section new-yorkaise de l’association Français du monde-ADFE organise à son tour un “forum citoyen” le jeudi 7 mars à partir de 6pm dans l’Upper East Side. Le lieu sera confirmé aux inscrits par e-mail.
Au programme: la transition écologique, la fiscalité et les services publics. Pour pouvoir y participer, il faut s’inscrire avant le mercredi 6 mars à l’adresse suivante : [email protected].
Le rassemblement est gratuit et ouvert à tous. Il s’inscrit dans le cadre du “Grand Débat National” voulu par Emmanuel Macron pour apporter des réponses aux questions soulevées par la mobilisation des Gilets jaunes, qui se poursuit depuis décembre en France. Chaque citoyen, en France ou à l’étranger, est invité à en organiser jusqu’au 15 mars.
"Révolution bilingue": la langue française reprend vie en Louisiane
Dans l’épisode 5 de notre podcast “Révolution Bilingue”, Fabrice Jaumont s’intéresse à la renaissance de la langue de Molière en Louisiane, dont l’histoire avec la France est intimement liée.
Mais si le français revit ces dernières années dans cet Etat américain, on le doit notamment à Joseph Dunn, qui se bat depuis des années, avec d’autres, pour le bilinguisme et la défense du français. Lorsque la Louisiane est entrée dans l’Organisation Internationale de la Francophonie l’an dernier, “mon rêve est devenu réalité” dit-il.
Listen to “Episode 5: Joseph Dunn, porte drapeau du français en Louisiane” on Spreaker.