Vous avez pour projet d’implanter votre société aux Etats-Unis ?
French Morning, en partenariat avec Axelia Partners, McDermott Will & Emery et Kinesis Partners, organise une conférence pour vous.
Mercredi 13 mars, de 18h30 à 20h30, rendez-vous au Salon Opéra des Galeries Lafayette pour assister à une heure de conférence pendant laquelle les intervenants détailleront les dix erreurs à éviter dans le cadre de votre projet et vous donneront de nombreux et précieux conseils pour réussir votre implantation.
Au programme notamment : adopter une approche américaine du marché, choisir la bonne solution d’implantation, gérer les différences culturelles dans le cadre du travail, préparer une levée de fonds aux Etats-Unis, gérer les aspects légaux (droit social, propriété intellectuelle…)
La conférence sera suivie d’une heure de cocktail-networking vous permettant de poser toutes vos questions aux intervenants.
Pour participer, complétez le formulaire ici.
Conférence à Paris: s'implanter aux USA, les 10 erreurs à ne pas commettre
"Raoul Taburin" au New York International Children’s Film Festival
C’est le festival de Cannes pour les enfants. Du vendredi 22 février au dimanche 17 mars, le New York International Children’s Film Festival se tiendra dans plusieurs cinémas de New York.
Pendant ce festival, devenu une référence du 7ème art pour petits, une sélection de films pour la jeunesse (de 3 à 18 ans) sera présentée. Plusieurs films français sont au programme: “Raoul Taburin” de Pierre Godeau, avec Benoît Poelvoorde et Édouard Baer. Cette adaptation du livre de Jean-Jacques Sempé conte l’histoire d’un homme devant cacher aux yeux de tous son incapacité totale à monter à vélo. Une séance de questions-réponses se tiendra en compagnie de Pierre Godeau, le 9 mars à 1pm au SVA Theater, à l’issue de la projection.
On retrouvera aussi “Aïlo: une odyssée en Laponie”, film de Guillaume Maidatchevsky se concentrant sur la survie d’un petit renne dans une Laponie aussi belle qu’impitoyable, “Dilili à Paris”, film du maitre de l’animation Michel Ocelot, une petite fille et un triporteur enquêtent sur le kidnapping de jeunes filles à Paris; « Minuscule 2 : Les Mandibules du Bout du Monde», film d’animation de Thomas Szabo et Hélène Giraud; « Panique Au Village », un autre film d’animation signé Stéphane Aubier et Vincent Patar sur les aventures folles de trois figurines : Cowboy, Indien et Cheval; et enfin « Pachamama », film d’animation de Juan Antin contant le périple d’une troupe courageuse voulant récupérer leur idole sacrée. Des courts-métrages sont aussi prévus. Les films sont projetés sur plusieurs jours à des horaires différents.
Leila Slimani : "Il n’y a pas de femme plus libre que la femme française"
Aux Etats-Unis pour promouvoir Adele, la traduction anglophone de son premier roman Dans le jardin de l’ogre, la romancière franco-marocaine Leïla Slimani sera à Austin le 25 février.
«Lorsque le scandale DSK a éclaté, j’ai lu beaucoup d’articles dans la presse française sur l’addiction sexuelle. C’est ainsi qu’est né le personnage d’Adèle », explique Leïla Slimani. Son héroïne, Adèle Robinson, a tout de la jeune femme bien comme il faut. Journaliste, elle vit dans le « beau XVIIIe » avec son époux chirurgien et leur fils, Lucien. Mais elle multiplie depuis longtemps les amants, et de manière compulsive.
La romancière raconte l’existence de cette mère de famille comme la descente aux enfers d’une toxicomane : Adèle subit son addiction au sexe et la double vie sordide que celle-ci impose. « J’ai voulu faire le portrait d’une femme qui n’a pas les qualités habituelles que l’on impose à un personnage de roman, ajoute Leïla Slimani. Adèle est passive, nymphomane, mais je ne la juge pas. J’essaie de susciter une forme d’empathie chez le lecteur ».
L’auteur a grandi à Rabat dans une famille franco-marocaine « très libre ». Ce premier roman est d’ailleurs dédicacé à ses parents, « passionnés d’art et de littérature », qui l’ont toujours soutenue et encouragée à écrire. « Je pense qu’il auraient eux-même rêvés d’être écrivains ».
Journaliste, elle quitte le journal Jeune Afrique 2012 pour se consacrer à l’écriture littéraire. Son deuxième livre, Chanson douce (The Perfect Nanny pour la version anglophone) lui a valu le prix Goncourt en 2016. Également inspiré de faits réels -l’assassinat de deux jeunes enfants par leur nourrice-, il s’est retrouvé en tête de la liste des best-sellers du Washington Post et a dépassé les 100.000 exemplaires vendus aux Etats-Unis : « Les lecteurs américains portent un regard très différent de celui du public français sur mes romans, ils ont une façon de lire très politique, souligne Leïla Slimani. The Perfect Nanny a suscité de nombreuses discussions sur les inégalités sociales et les races – “un mot que nous n’employons pas en Français et que je ne supporte pas! »
Avec Adele, l’auteur s’attend à des débats passionnés sur la sexualité. « Il n’y pas de femme plus libre dans le monde que la femme française ! La société américaine est plus prude, avec un rapport à la religion délicat ». Sur le plan culturel et artistique, les Etats-Unis la fascinent :« C’est un pays d’une créativité incroyable. J’aime les écrivains du sud des Etats-Unis: Carson McCullers, Faulkner, Fitzgerald, les sociologues de leur temps. Je lis aussi beaucoup d’auteurs contemporains, même si je trouve qu’on retrouve souvent les mêmes schémas dans les romans américains dernièrement. C’est certainement lié à la popularité des ateliers de Creative Writing… »
Pourrait-elle s’y installer ? « Non, les Etats-Unis me fascinent autant qu’ils me font peur. J’associe ce pays à une extrême violence, autant sociale que physique. Le port d’arme, par exemple, est quelque chose qui pour moi reste complètement incompréhensible. »
Elle travaille actuellement à son troisième roman. Est-ce difficile de se remettre à l’écriture après le Goncourt ? « Non, répond-t-elle en riant. Le plus difficile, c’est de trouver le temps d’écrire ! »
Elisez la meilleure baguette de San Francisco
Qui succédera à Jane the Bakery comme “meilleure baguette” de San Francisco ? French Morning organise une nouvelle édition de son très populaire concours de la meilleure baguette. Et une fois de plus, nous avons besoin de vous !
C’est, en effet, aux lecteurs de French Morning qu’incombe la lourde tache de sélectionner les finalistes de ce grand concours (en remplissant le formulaire ci-dessous). Il n’y a aucune restriction: les chaînes, les épiceries et les petites boulangeries de quartier sont admises, à condition qu’elles fassent elles-mêmes leur pain de A à Z.
Les boulangers seront ensuite départagés par un jury de professionnels lors d’une grande dégustation ouverte au public. Le lieu et la date seront annoncés prochainement.
Lors de l’événement, le public pourra se promener de stand en stand pour se faire sa propre opinion. Il votera pour attribuer “Prix du public”.
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Best Baguette New York 2019 : et les finalistes sont….
Le suspense est à son comble. Vous allez enfin connaitre les finalistes qui s’affronteront dimanche 24 février au bar-restaurant SPIN pour remporter le concours 2019 de la meilleure baguette de New York, organisé par French Morning. Pour assister à la finale, inscrivez-vous sans attendre.
Avant de dévoiler l’identité des finalistes, désignés par quelque 800 lecteurs de French Morning, quelques mots sur la finale: les participants pourront déambuler de stand en stand pour déguster les pains des boulangers retenus. Il y aura aussi de la confiture, du café et du vin. Pour les plus gourmands, une formule “brunch” est en vente.
Plusieurs récompenses seront attribuées: le “Prix du public” est décerné par les participants – vous – au terme d’une dégustation de pains. En parallèle, un panel de juges goûtera à l’aveugle les baguettes des finalistes et décernera le “Grand Prix” de ce concours.
Parmi les membres du jury cette année, on retrouve : le chef Antoine Westermann, célèbre cuisinier alsacien avec trois étoiles Michelin pour son restaurant le Buerehiesel à Strasbourg ; le spécialiste-ès-pain Charles Van Over, qui est chef, boulanger et consultant alimentaire ; le célèbre romancier Marc Levy ; le chef Richard Farnabe ; et le chef exécutif du Gourmet Garage Georges Masraff.
Les boulangeries finalistes sont répertoriées par ordre alphabétique :
Almondine
“À Almondine Bakery, nous vendons uniquement du pain fraîchement cuit, cuisiné de manière traditionnelle“: c’est ce qu’assure cette boulangerie de DUMBO (Brooklyn), fondée en 2004 par le boulanger Hervé Poussot, sur son site. Elle aurait pu ne jamais participer à ce concours: la tempête Sandy a manqué de peu de la faire fermer. Almondine fabrique tout type de pain : la baguette française qu’on connait, une baguette “Almondine”, le pain de campagne, le pain multi-graines, le pain aux raisins. Une vraie boulangerie de quartier dont ses clients ne peuvent plus se passer. Site
Epicerie Boulud
C’est la deuxième participation en deux éditions de la meilleure baguette pour ce café. Encensé par la presse, le chef boulanger-pâtissier François Brunet est responsable depuis 2014 des viennoiseries et des pains au sein du groupe de Daniel Boulud Dinex. Présente près du Lincoln Center, au Plaza Food Court et au World Trade Center, Epicerie Boulud offre une belle sélection de pâtisseries et de produits français, comme les macarons, les croissants et les canelés. Site
Breads Bakery
Avec des pains fabriqués de façon artisanale et certifiés “faits à la main”, Breads Bakery a été nommé par le site culinaire Eater parmi les quinze boulangeries essentielles de New York en 2018. La boulangerie, qui s’attache à utiliser des ingrédients naturels et biologique, s’est développée depuis sa création en 2013. Elle dispose aujourd’hui de trois points de vente à Bryant Park, Lincoln Center et Union Square et sert différents pains, dont la hallah, un pain traditionnel juif. Site
Choc O Pain
Créée en 2012 par la Française Clémence Danko, une ancienne de la pharma qui s’est formée aux joies de la boulangerie aux Etats-Unis, Choc O Pain apporte une touche française dans le New Jersey. La petite boulangerie, qui dispose de quatre adresses entre Hoboken, Jersey City et Jersey City Heights, a remporté le “Prix du public” lors de la dernière édition de notre concours. Ici, on vend du bon pain, mais aussi des croissants et pains au chocolat faits sur place, des kouign-amann, des chouquettes et d’autres petits délices. Site
La Boulangerie
Située à Forest Hills à Queens, La Boulangerie participe pour une seconde fois au grand concours de la meilleure baguette. Créé par le Breton Francois Danielo en 2011, un ancien ingénieur passionné de boulangerie, l’établissement offre de nombreuses sortes de baguettes (tradition, campagne, céréales…), de viennoiseries (kouign-amann, meringues, beignets…) et de pâtisseries (fraisier, opéra…) artisanales. Page Facebook
Récolte
Conçue par le chef pâtissier et boulanger primé Peng-Chieh Wang, la boulangerie Récolte combine saveurs européennes classiques et influences asiatiques. La boutique de l’Upper West Side, qui fait aussi partie du classement des 15 boulangeries essentielles de New York du site Eater, excelle aussi dans l’art de la pâtisserie puisqu’un bar à desserts (Récolte Dessert Bar) a ouvert cet hiver en collaboration avec le chef pâtissier renommé Michael Laiskonis. Site
Le District
“Marché” français dans le centre commercial Brookfield Place à Lower Manhattan, Le District propose divers services : rôtisserie, poissonnerie, bar à frites, boucherie… et bien sûr boulangerie. Ici, on sert du pain frais tous les jours, avec de très bonnes viennoiseries qui font le bonheur des nombreuses familles de Battery Park City. Décrit comme un “Eataly français”, Le District a ouvert ses portes en 2015. Site
Le French Dad Boulangerie
Cette petite boulangerie sans prétention installée à Montclair (New Jersey) utilise des ingrédients naturels, organiques et (autant que possible) locaux pour faire ses pains et ses viennoiseries tous les jours. Site
Maison Kayser
Raflant le “Prix du Jury” et le “Prix des lecteurs” lors de dernière édition de Best Baguette en 2016, Maison Kayser est sans conteste le favori de cette nouvelle édition. Avec des boulangeries qui ne cessent de se multiplier à New York et deux adresses à Washington, la petite entreprise artisanale du boulanger Eric Kayser n’en finit pas de grandir. Elle est présente dans une vingtaine de pays. L’aventure américaine a commencé, elle, en 2012, soit six ans après l’ouverture du premier Maison Kayser rue Monge à Paris. Son secret: des pains faits sur place tous les jours et une technique de fabrication murie par Eric Kayser, un ancien “Compagnon du Devoir” issu d’une longue lignée de boulangers. Site
Orwashers

En place depuis 1916 à New York, Orwashers est une institution pour les amateurs de pain. Lancée dans l’Upper East Side pour servir du pain artisanal aux populations immigrées venues d’Europe, l’enseigne travaille aujourd’hui avec les fermiers de la région pour obtenir une farine “faite 100% au sein de l’Etat de New York”. Au rayon “pains”: des produits divers et variés, allant des grands classiques à des variétés plus insolites comme les “pains au vin”. Orwashers est présent également dans l’Upper West Side, à Fort Green (Brooklyn) et vend ses produits dans d’innombrables marchés fermiers new-yorkais. Site
Pain d’Avignon
Tout en simplicité, la petite boulangerie de Queens défend sa passion pour l’artisanat du pain. Mêlant traditions françaises et touches new-yorkaises, le pain est livré chaque matin dans les trois boutiques du Café d’Avignon situées à l’Essex Street Market, au Plaza Food Hall et Dekalb Market Hall. Site
Silver Moon Bakery
Réputé pour ses pains artisanaux, ses gâteaux et ses pâtisseries sophistiquées, Silver Moon Bakery a obtenu une certaine renommée depuis l’année 2000, quand elle est devenue la première boulangerie artisanale à ouvrir ses portes depuis trop longtemps dans le nord de Manhattan. Située dans l’Upper West Side, la boulangerie de Judith Norell et Georgia Stamoulis est devenue une institution bien au-delà de New York. Site
Vaucluse
Brasserie élégante de Park Avenue, Vaucluse n’est pas une boulangerie, mais le chef Michael White et son équipe confectionnent tous les jours une collection de pains cuits pour les clients. Le reste du menu vaut aussi le détour si la France vous manque: des pâtes faites à la main, caviar Petrossian, une belle côte d’agneau ou encore un steak-frites se partagent le menu de plats français classiques et novateurs. Site
Merci à nos sponsors:
Fort Worth et Nîmes sont désormais jumelles
Au terme d’un processus de trois ans, le partenariat officiel de jumelage entre les villes de Nîmes et de Fort Worth a été signé le 13 février. Ces deux villes de taille moyenne présentent de nombreuses similitudes sur le plan économique, culturel mais aussi industriel et entrepreneurial.
“Notre volonté est d’étendre une coopération dans tous les domaines de l’art, du sport, de l’éducatif, du tourisme et de la santé. L’impact global de tous les jumelages rapporte 14 millions de dollars à la ville de Fort Worth par an”, déclare Mae Ferguson, présidente-directrice générale de Fort Worth Sister Cities International, le comité de jumelage pour la ville, et aussi représentante de l’Etat du Texas. Fort Worth compte neuf villes jumelles dans le monde.
Cette première union avec une ville française permettra l’échange d’étudiants et des collaborations dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cela doit aboutir à la signature d’une convention entre l’Université de Nîmes et la Texas Christian University, la Wesleyan University et l’University of North Texas. Actuellement, Fort Worth reçoit une délégation d’élèves français du lycée Albert Camus de Nîmes jusqu’au 25 février.
Sur le plan économique, le nombre d’entreprises dans la région des Cévennes n’a cessé de s’accroitre pour atteindre plus de 25.000 en 2018. Pour la ville gardoise, le développement à l’international est une opportunité. En effet, Fort Worth est fortement positionnée dans le secteur de l’aéronautique. Elle s’apprête à accueillir le nouveau centre de données de Facebook.
Lorsque le maire de Fort Worth, Betsy Price, conduira une délégation à Nîmes en septembre, les discussions se poursuivront pour établir un calendrier des échanges entre les deux villes pour 2020, renchérit Mae Ferguson. “Entre le rodéo de Fort Worth et la corrida de Nîmes, la compréhension est totale”, explique-t-elle.
Les projets de jumelage ne s’arrêtent pas là : le conseil d’administration du comité de jumelage international pour Fort Worth dispose d’un plan à long terme qui inclut l’ajout de villes d’Amérique du Sud et du Canada, mais aucun calendrier n’a été fixé.
FaceLove, une "gym" qui en met plein la figure à New York
Le marché américain truste les 1ères places du Botox Office, on ne vous apprend rien.
Ici, les femmes – et quelques hommes tirés à quatre épingles – vouent un culte démesuré au make-up et aux soins rajeunissants. Et font exploser les compteurs du marché de la dermo-cosmétique et de la chirurgie esthétique.
Face à ce fléau parfois ravageur qui chasse le naturel sans vraiment lui permettre de revenir au galop, on a déniché une alternative aux retouches artificielles et au bistouri : FaceLove, une technique de massage qu’on vient de tester et qu’on recommande.
Rachel Lang, la jeune Canadienne à l’origine du concept FaceLove, vient d’ouvrir un espace dédié à son approche personnalisée. Elle surfe sur un concept en vogue actuellement à New York : la gymnastique faciale. Son équipe d’esthéticiennes aux doigts de fées palpent, étirent et tonifient les 57 muscles qui composent le visage, tout en conseillant des exercices pour raffermir la peau et en affiner le grain.
C’est l’occasion d’apprendre que 21 de ces 57 muscles sont responsables des expressions de notre visage et qu’eux aussi, il faut les entretenir pour garder la forme.
On sort complètement épanoui de cette séance de gym d’un genre différent. Détendu et heu-reux. Et bonne nouvelle, l’épidémie de bonheur est très contagieuse cette année…
Un petit creux ?
Après cette cure de jouvence, on vous recommande pour rester dans le thème du bien-être à l’intérieur qui se voit à l’extérieur, un plat chez Villanelle, un petit resto farm-to-table calme et cosy.
Discussion avec le VP "conduite autonome" de Lyft, Luc Vincent, à San Francisco
C’est l’un des artisans des voitures autonomes, sujet très en vogue dans la Valley et en dehors. Le Français Luc Vincent, vice-président chargé de la technologie de conduite autonome à Lyft, est l’invité de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACC) le lundi 4 mars à la Silicon Foundry.
Cet ancien de Google Maps, qui a travaillé notamment sur “Street View”, a été recruté par le service de transports Lyft, dont le siège se trouve à San Francisco. Il parlera des moments forts de sa carrière aux Etats-Unis, mais aussi de ses hauts et de ses bas. Il sera interrogé par Clara Terrien, investisseur à Hewlett Packard Ventures.
Un cocktail suivra la discussion. Inscriptions avant le 1er mars.
L'huître dans tous ses états à l’Austin Oyster Festival
Peut-être y trouvera-t-on des perles ? Le samedi 23 février, à 12pm, l’“Austin Oyster Festival” ouvrira ses portes au public sur Republic Square à Austin.
Célèbre festival culinaire, l’Austin Oyster Festival met en avant les produits de la mer. Cette année des huîtres seront servies crues, grillée et rôties. Le tout sera accompagné de plats de fruits de mer et de boissons (bloody mary, bières, vins et spiritueux…). La musique viendra également colorer la soirée avec, en vedette, le groupe Chansons et Soulards.
Les plats seront préparés par le chef Chris Bauer, de la chaine de restaurant Eddie V’s Prime Seafood.
Au Met, un voyage insolite dans la Révolution française
« Qu’ils mangent de la brioche ». Cette célèbre citation attribuée à tort à Marie-Antoinette, reine de France, marquera le début de sa propre fin.
C’est cette phrase qu’a utilisée Andrew Lear, le fondateur de la compagnie de visites guidées insolites Shady Ladies Tour, pour son nouveau projet: le « Let Them Eat Cake Tour ». L’idée: une plongée dans l’univers de la Révolution française en s’appuyant sur les oeuvres exposées au Met. Elle débutera le samedi 2 mars. D’autres tournées seront programmées les samedis 6 avril et 11 mai.
Dans toutes ses visites, le professeur, historien et écrivain francophile Andrew Lear utilise les oeuvres du Met pour mettre en avant les histoires de sexe et de désir, les intrigues et les scandales dans lesquels sont impliqués les pensionnaires du musée. Les femmes qui ont marqué l’Histoire dans l’ombre ou la lumière sont très présentes. On y croise des reines, maitresses royales, courtisanes ou femmes de petite vertu… Shady Ladies Tour propose aussi une visite nommée “Nasty Women of the Metropolitan Museum” se concentrant sur les femmes fortes ayant brisé les convenances et les tabous de l’époque. « On veut toucher un maximum de public en dévoilant les secrets de l’histoire avec une touche de sexe et de sang », aime préciser Andrew Lear. Une manière de casser la monotonie que l’on peut trouver dans les visites guidées classiques que le professeur trouve « trop ronronnantes ».
Pour le “Let Them Eat Cake Tour”, ce Stéphane Bern anglophone embarque la foule dans les couloirs du temps avec, comme décor, les répliques grandeur nature de la salle de réception de l’Hôtel de Tessé et du boudoir de l’hôtel de Crillon. La visite dure deux heures.
Au-delà des dates et des évènements historiques que la plupart des curieux connaissent, Andrew Lear abreuve son public d’anecdotes historiques et de noms: La Marquise de Pompadour et Madame du Barry, les deux célèbres maîtresses de Louis XV; l’affaire du collier de la reine, une célèbre histoire d’escroquerie qui a secoué le royaume…
Il emmène aussi le visiteur contempler une série de tableaux. Ils représentent plusieurs personnalités de cette période aux destins divers : funeste pour les uns (Antoine Laurent de Lavoisier, le père de la chimie moderne mort guillotiné) ou prestigieux pour les autres (Charles-Maurice dit de Talleyrand, stratège politique influent sur près de quatre décennies). Une manière ludique de réviser l’histoire de France et de découvrir les pièces du Met autrement.