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Eva Ionesco: "J’ai de l’opiniâtreté à revendre"

Eva Ionesco fait son retour derrière la caméra. Huit ans après « My Little Princess », sa première réalisation inspirée de son enfance douloureuse avec sa mère photographe, qui la faisait poser dans des clichés érotiques, l’actrice, romancière et égérie française des années 1980 revient au cinéma avec « Une jeunesse dorée ». Ce second volet d’une saga autobiographique fera sa première nord-américaine le 7 mars au Miami Film Festival, en présence de la réalisatrice.
Co-écrit avec son mari, le journaliste et écrivain Simon Liberati, « Une jeunesse dorée » traite de l’amour entre une adolescente orpheline et un peintre de six ans son ainé qui vivent sans se soucier du lendemain. « On plonge dans mon intimité en abordant ma rencontre avec Charles Serruya, mon premier fiancé, confie Eva Ionesco. C’est avant tout l’histoire du passage de l’adolescence à l’âge adulte au travers du parcours initiatique de cette jeune fille dont l’amour se perdra dans la nuit parisienne ».
S’inspirant de sa propre vie, Eva Ionesco, qui n’a pas de lien avec Eugène Ionesco, déroule naturellement l’intrigue à l’époque du Palace, célèbre boîte de nuit à Paris au début des années 1980. « Je voulais me souvenir de ces années-là qui représentent pour moi une période autant poétique que douloureuse, explique-t-elle. À l’époque, dans le monde de la nuit, il y avait beaucoup d’alcool, de sexe et de drogue. J’ai souhaité retracer tous ces moments d’extravagance et de légèreté ».
Pour ce film à la fois imaginaire et largement autobiographique, la réalisatrice s’est entourée d’un casting quatre étoiles. Alors qu’Isabelle Huppert et Melvil Poupaud campent des personnages de pure fiction, Nassim Guizani et Alain-Fabien Delon, fils du monstre sacré du cinéma Alain Delon incarnent les doubles romancés de personnalités réelles. « J’ai intégré certains de mes amis dans ce long-métrage comme le créateur Christian Louboutin ou encore le décorateur d’intérieur Vincent Darré sans jamais les nommer, souligne la réalisatrice. Cela fonctionne comme pour un conte, certains personnages se cachent derrière d’autres ».
Malgré un scénario qui se veut sophistiqué, depuis sa sortie sur les écrans français au mois de janvier, « Une jeunesse dorée » se montre clivant et s’attire parfois de mauvaises critiques. Ces dernières disent que les acteurs sur-jouent et que les décors sont décevants. « Je les trouve bien souvent injustifiées même si je ne cherche pas à plaire à tout le monde car le plus important est de vivre sa passion et d’exprimer sa créativité, se défend Eva Ionesco. En tout cas, je suis impatiente et curieuse de découvrir quelle sera la réaction du public américain ».
Après son passage à Miami, la cinéaste française de 53 ans poursuivra l’écriture de son prochain long-métrage, le troisième volet de sa saga autobiographie. « Il s’agira cette fois-ci d’un film basé sur le souvenir et l’identité avec l’histoire d’une fille qui recherche son père qu’elle n’a pas connu, raconte Eva Ionesco. Même s’il devient de plus en plus difficile de faire du cinéma en France, car la recherche de financements est assez longue et les tournages parfois éprouvants, j’ai de l’opiniâtreté à revendre et je ne suis pas prête à lâcher la caméra ».

Trois auteurs français à Long Beach Francophone

Comment célébrer la journée internationale de la francophonie dans le comté de Los Angeles ? En écoutant des auteurs. Gatsby Books accueille le Long Beach Francophone, le dimanche 24 mars, de 3 à 5pm. Durant deux heures, la librairie mettra à l’honneur trois auteurs : Mathieu Cailler, Jean-Paul Vignon et Jean-Jacques Jura.
Le chanteur Jean-Paul Vignon profitera de ce moment pour dédicacer son livre From Ethiopia to Utopia, qui revient sur son parcours, de sa naissance en Éthiopie au début de sa carrière à Paris en passant par New York où il a chanté sur scène et à l’écran avec les plus grandes vedettes de sa génération (Liza Minnelli, Jean-Pierre Aumont, Gloria Swanson, Edith Piaf et Farrah Fawcett).
Il sera accompagné de l’écrivain et poète franco-américain Mathieu Cailler, qui a récemment publié un livre pour enfants intitulé The (Underappreciated) Life of Humphrey Hawley et May I Have This Dance?, ainsi que de Jean-Jacques Jura, professeur agrégé émérite à la California State University de Long Beach, qui a écrit sous le pseudonyme de Jehan d’Elley le roman historique Lanz et Gwenhevre: Amour à contre-courant.

Le Texas French Symposium cherche des juges francophones

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Le Texas French Symposium recrute. La grande compétition de français pour les lycées texans cherche des juges francophones. Vous ?
L’édition 2019 du concours, 55ème du nom, aura lieu les 22 et 23 mars à Plano East Senior High School et aura pour thème “la Normandie”. Les juges seront chargés de surveiller les différentes épreuves, comme la dictée, la récitation, la musique ou encore la lecture. Les personnes intéressées ont la possibilité de choisir le créneau (vendredi soir, samedi matin ou samedi soir) qui les intéresse. Les organisateurs cherchent des juges pour tous les niveaux de la compétition, de débutant à avancé, pour les épreuves académiques et artistiques.

La French American Aid for Children parle opioïdes et jeunesse à New York

Comment protéger la jeunesse du fléau des opioïdes ? Quels sont les traitements disponibles ? L’association French American Aid for Children invitent deux médecins spécialistes des opioïdes et des addictions pour en discuter lors d’une conférence le lundi 4 mars au Yale Club.
Matthew Warren, directeur médical chargé de la dépendance chimique à l’hôpital Woodhul à Brooklyn et Sara Lorenz Taki, directrice médicale d’un programme de traitement basé à Manhattan, parleront tour à tour des racines de la crise actuelles et les dangers de cette substance dérivée de l’opium, responsable d’un nombre grandissant de morts par overdoses depuis la fin des années 90 aux Etats-Unis et en Europe. Ils présenteront aussi leurs conseils à destination des parents pour éviter que les enfants ne basculent dans cette dépendance. Une réception suivra la discussion.

Desert X, une exposition sur plus de 100 km dans le désert californien

Créé en 2017, Desert X est la biennale artistique dont raffolent les hipsters de la côte ouest. Jusqu’au 21 avril, dix-neuf installations massives sont dispersées dans la Coachella Valley, sur un rayon de 100 km, créant une exposition géante à ciel ouvert dans la tradition du «land art».
Pour les trouver, les équipes du curateur Matthew Schum ont imaginé une carte interactive, idéale pour vous lancer dans un jeu de piste géant. Parmi les installations qui valent le détour, on notera celle du Colombien expatrié en France Iván Argote (“A point of view”, les marches d’un escalier installées dans la région de Salton Sea), l’oeuvre flottante de l’artiste et chorégraphe argentine Cecilia Bengolea (“Mosquito net”), les panneaux publicitaires re-visités de la photographe amérindienne Cara Romero, le palmier en plastique et acier situé à Desert Hot Springs de Kathleen Ryan («Ghost Palm»), ou encore le mystérieux parallélépipède rouge “Specter” de Sterling Ruby.

Comment voyager à Cuba depuis les États-Unis

(Article partenaire) Il est tout à fait possible de voyager à Cuba lorsqu’on est Français résidant aux États-Unis. Dans les faits, très peu de choses ont changé depuis Trump : les Américains et résidents peuvent voyager à Cuba en groupe ou individuellement à condition de suivre certaines règles et directives assez simples.
Cuba est une destination de voyage sans pareil : un pays riche en histoire, un peuple chaleureux, une scène artistique dynamique, un vaste patrimoine, une situation socio-politique unique et une nature sublime. Mais tout en faisant rêver, l’idée de voyager à Cuba soulève beaucoup d’inquiétudes, surtout chez le voyageur provenant des Etats-Unis. Les ambiguïtés légales autour du voyage depuis les USA détournent un grand nombre de gens intéressés. Or, il suffit de se pencher un peu sur la question pour écarter les fausses informations et les simplifications médiatiques autour du thème. Vous constaterez alors qu’il est possible de voyager tout à fait légalement à Cuba depuis les États-Unis. 
Voyager à Cuba légalement depuis les États-Unis : c’est possible !

Ce qu’implique l’embargo 
Peu importe la nationalité, en provenant du territoire américain à destination de Cuba, on est obligé de respecter les règles de l’embargo américain. Pour un français résidant aux USA, le voyage “touristique” à Cuba est interdit. Mais d’autres formes de voyage pour découvrir Cuba sont tout à fait légales. 
La politique de voyage à Cuba sous Trump
En juin 2017, Trump a restreint les possibilités de voyage qui avaient été élargies par Obama. Essentiellement, il limite la catégorie des voyages culturels et éducatifs, dits « people to people », aux seuls voyages de groupe, qui doivent être encadrés par une organisation légale reconnue par les États-Unis. Il interdit également de dépenser de l’argent dans certains hôtels et commerces tenus par l’armée cubaine. Mais, aujourd’hui, il reste toujours 12 catégories sous lesquelles il est possible de voyager de façon indépendante à Cuba : 
1. Visites familiales
2. Mission officielle pour le gouvernement
3. Activité journalistique
4. Recherches ou réunions professionnelles
5. Activités éducatives ou échanges entre personnes groupées
6. Activités religieuses
7. Sports et événements publics
8. Soutien au peuple cubain
9. Projets humanitaires
10. Recherche
11. Documents à but informatif
12. Activités d’exportation autorisées
La catégorie « soutien au peuple cubain » est une des plus utilisées par les voyageurs provenant des USA aujourd’hui. 
Voyager indépendamment pour “soutenir le peuple cubain”

Qu’est-ce qu’implique voyager à Cuba pour “soutenir le peuple cubain” ? Essentiellement, on est limité à interagir uniquement avec le secteur privé. Il suffit d’utiliser des prestations fournies par des privés, que ce soit les logements, les restaurants et les services, et de soutenir des petits commerces locaux dits “cuenta propista”. Aussi, il faut essayer d’éviter de dépenser dans les établissements interdits par le gouvernement américain (Consulter la liste ici). 
Cuba Autrement est spécialisé dans l’organisation de ce type de voyages sur-mesure. Notre philosophie est basée sur l’échange culturel et le voyage consciencieux plutôt que sur le voyage touristique. L’accent est mis sur le dialogue et l’interaction avec les locaux, qui organisent, reçoivent et accompagnent le voyageur tout au long du séjour. En travaillant à partir du local, Cuba Autrement défend un modèle de voyage soutenable et éthique, qui alimente l’économie locale.
Comment organiser son voyage ? 

Pour voyager en règle, il faut également s’assurer ne pas avoir « un excès de temps libre ». Par exemple, on ne peut pas passer tout son séjour à la plage. Prévoyez donc votre voyage à Cuba à partir d’un itinéraire d’activités quotidiennes qui répondent aux conditions de la catégorie de voyage permis. Si vous voyagez pour « soutenir le peuple cubain » par exemple, ces activités peuvent inclure un tour en vélo ou un cours de salsa, tant que le service est fourni par le secteur privé. 
A travers Cuba Autrement vous pouvez construire un itinéraire sur-mesure à plein temps, sélectionnant parmi une vaste gamme d’activités nourries du riche patrimoine cubain.  Le voyage « autrement » se définit par l’idée qu’on vient à Cuba pour faire quelque chose de précis, favorisant les voyages motivés par la curiosité et la volonté d’échanger avec le peuple cubain. Suivez notre blog Cubanía afin de mieux comprendre Cuba et de définir plus exactement l’expérience de voyage que vous souhaitez. En organisant un voyage intelligent avec un objectif précis, vous pourrez le défendre comme « non touristique ». 
Comment préparer le retour aux États-Unis ?
À l’aéroport, on vous demandera de déclarer la raison de votre voyage et de cocher la catégorie correspondante. Il est important de faire un compte rendu des activités au cours du voyage, ainsi que de conserver quelques factures, dans le cas où, sur votre retour, l’immigration américaine vous demanderait de prouver que vous avez bien respecté les règles. 
Les logistiques du voyage USA-Cuba 
Une fois que vous avez établi un programme de voyage, il y a quelques informations essentielles à savoir avant votre départ des États-Unis.
– La carte de voyage: pour voyager à Cuba, il faut se procurer une carte de voyage. Vous pouvez l’acheter auprès de votre compagnie aérienne sur internet ou à l’aéroport selon la compagnie. Le prix varie de 50 à 100 USD. Assurez-vous également que vous puissiez acheter cette carte à l’aéroport.
– L’argent: une fois à Cuba, il est important de savoir que les cartes de crédit et de débit américaines ne fonctionnent pas. Munissez-vous donc d’une carte bancaire non américaine ou de liquide suffisant pour votre voyage. On vous conseille également, si possible, d’apporter des dollars canadiens ou euros plutôt que des dollars américains qui font l’objet d’une taxe élevée sur le taux de change.
– L’assurance maladie: pour voyager à Cuba, il faut être couvert par une assurance de voyage acceptée dans l’île, ce qui exclu de nombreuses assurances maladies américaines. Cherchez bien avant de partir quelle assurance convient. Certaines compagnies aériennes comme United Airlines incluent l’assurance dans le coût total du billet.
– Les vols directs: actuellement, vous pouvez réserver des vols directs à La Havane provenant de Miami, Fort Lauderdale, Orlando, Houston et New York avec cinq compagnies aériennes différentes. 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le vote en ligne ne sera pas prêt pour les élections européennes de 2019

Les Français de l’étranger devront encore attendre pour pouvoir voter en ligne. Censé accroitre la participation des Français de l’étranger, il ne sera pas mis en place pour les élections européennes, qui auront lieu le 25 mai en Amérique du Nord (le 26 en France et dans le reste du monde), comme l’espérait Emmanuel Macron l’an dernier. C’est le député des Français d’Amérique du Nord, Roland Lescure, qui a partagé l’information, le 23 février, lors de sa nouvelle permanence parlementaire virtuelle. 
L’élu indique avoir eu une “réunion directe il y a dix jours” avec le secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger Jean-Baptiste Lemoyne au cours de laquelle ce dernier lui a “confirmé qu’on travaillait activement à avoir un vote internet pour les consulaires et les législatives”. Ces deux échéances auront lieu en 2020 et 2022 respectivement.
Contacté, le bureau de Jean-Baptiste Lemoyne n’a pas répondu à notre demande de commentaire.
Le député à également dit qu’il était “très probable” que le vote par internet ne soit pas utilisé par la prochaine élection présidentielle “car le risque de piratage est plus important sur une élection présidentielle, où l’on élit qu’une personne, que pour des élections législatives où il y a 577 élections différentes, ou 400 si l’on réduit le nombre de députés“.
On gardera sans doute le vote au bureau pour la présidentielle, qui est d’ailleurs un vote auquel les Français de l’étranger sont attachés, mais en revanche, on compte bien pouvoir voter par internet pour les législatives et consulaires“, conclut-il. Pour rappel, les consulaires permettent de choisir des élus locaux qui siègent auprès de chaque consulat.
Le vote en ligne avait été enterré par le gouvernement en 2017 à cause du risque de piratage. Devant l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) en octobre 2017, Emmanuel Macron avait mis la pression sur l’administration. “Si nous ne sommes pas en capacité pour les prochaines élections de nous organiser pour avoir un système de vote étanche à toute attaque, ça ne s’appelle plus la France, notre pays !“, a-t-il dit. Il a souhaité qu’une “solution parfaitement sécurisée” soit mise en place pour les prochaines élections consulaires de 2020, “et sur cette base, toutes les améliorations qui seraient indispensables puissent être conduites pour que lors des législatives de 2022, il n’y ait plus aucun débat”.

Une "Grande Fête" pour la francophonie à Washington

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La francophonie, ça se fête. En clôture du DC Francophonie Cultural Festival, qui met à l’honneur en mars les pays de la francophonie à travers la musique, la littérature, le cinéma ou encore la cuisine, La Maison française de l’Ambassade de France accueille “La Grande Fête” le vendredi 29 mars à 7pm. Les tickets sont en vente.
Organisé avec Smithsonian at 8, l’évènement propose un véritable tour du monde des cultures francophones. Au menu: des plats et boissons provenant de plus de trente pays différents, accompagnés de musiques africaines, caribéennes et européennes.
Pour participer à la fête, tous les billets doivent être achetés à l’avance ici.

La Table de Sophie met Westwood aux galettes bretonnes

Au 1386 Westwood Boulevard à Los Angeles, deux choix s’offrent aux clients. A tribord, la Table de Sophie qui concocte des galettes de sarrasin et autres spécialités européennes ; à babord, Bar de Simon, où cocktails, vins et bières règnent en maîtres.
Les deux espaces, reliés par une entrée commune, ont été repris et rénovés dès septembre par la Russe Irina Gologorsky à Westwood, un quartier iranien. “Ce n’était pas mon quartier de prédilection, mais le lieu était très lumineux et abordable. Et je cherchais depuis deux ans”, avoue-t-elle.
Alors que la Table de Sophie est un hommage à sa mère, “une passionnée de cuisine” aujourd’hui décédée, le Bar de Simon est un clin d’oeil à son père, qui la soutient dans son entreprise.

Son père Simon, son plus grand fan, a construit la plus grande bibliothèque européenne à l’université de Moscou. /Photo S.C.

Se considérant comme une “Bretonne d’adoption”, la chef Irina est une vraie cosmopolite, ayant vécu à Moscou, Los Angeles, Amsterdam et Paris. Dans ses pérégrinations, elle a également multiplié les carrières, de consultante en finance à professeure de danse, en passant par l’import-export. C’est à Paris, où elle est tombée amoureuse de la gastronomie et a vécu pendant 10 ans, qu’elle s’est formée à la cuisine. Jusqu’à suivre les cours de l’Atelier de la crêpe à Saint-Malo.
C’est également dans la capitale, à la Sorbonne précisément, qu’elle a appris à s’exprimer avec aisance dans la langue de Molière. “Comme tous les Russes, je voulais parler français, le premier chapitre de Guerre et Paix de Tolstoï est en français.”
Du côté de La Table de Sophie (un ex-restaurant québécois), elle s’est inspirée de BREIZH Café (présent à Paris, Saint-Malo, Cancale et Tokyo), où elle avait ses habitudes en France. Voulant “partager sa passion pour la cuisine bretonne”, elle prépare des galettes croustillantes au blé noir sur la billig. “Le sarrasin est très utilisé en Russie, on l’utilise à la place du riz”, explique Irina Gologorsky, qui regrette que ce met se résume à des crêpes roulées recouvertes de béchamel aux Etats-Unis.
Inspirées par ses voyages, ses galettes sont garnies d’aliments bio et/ou sans OGM, dont certains importés de France (jambon, fromages, beurre…). Sur la carte, le Français sera heureux de retrouver la complète (jambon, gruyère, oeuf), la trois-fromages, la Soubisse aux oignons confits. Elle propose aussi des galettes plus exotiques, comme une libanaise à base de houmous, une italienne à la mozzarella ou la russe au caviar. “Tout est fait maison”, assure Irina Gologorsky, qui reprend également des recettes maternelles comme la salade de lentilles corail ou le bouillon russe “bortsch”. “Les Américains nous ont convaincus de faire des frites, mais elles sont faites minute ici.”
Alors que le restaurant rappelle la Bretagne avec beaucoup de bleu et ses banquettes de bateau, le Bar de Simon offre une ambiance plus moderne, mélangeant acier et briques apparentes. Le client y trouvera des cépages internationaux essentiellement venus de petits producteurs, du cidre, des bières en pression et une belle carte de cocktails. Au total, les deux parties du local disposent de 89 places assises -terrasse couverte comprise.
Chef Irina aimerait à présent faire fructifier ce projet monté avec ses deniers personnels. Qui sait, la galette au sarrasin détrônera peut-être le “ghormeh sabzi” à Westwood.

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Manger une galette de sarrasin à Los Angeles c'est possible ! Située sur Westwood Boulevard, @latabledesophiela et sa chef russe Irina Gologorsky vous plongent dans une ambiance bretonne le temps d'un repas. Une petite soif en sortant ? Allez à côté et vous trouverez Le Bar de Simon, également tenu par la chef Irina. Retrouvez notre article sur La Table de Sophie sur le site French Morning. ⁣ .⁣ .⁣ .⁣ Pour plus d'infos ➡️ linkinbio ⁣ .⁣ .⁣ .⁣ #food #foodie #foodstagram #instafood #foodphotography #eeeeeats #foodlover #photooftheday #galette #galettebretonne #brittany #breizh #travel #pancake #bretonpancake #eat #tasty #sweetfood #beautifulfood #beautifulcuisine

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Jean Rondeau, une star du clavecin à la Library of Congress

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Il est la star française du clavecin, voire la “super star” si l’on en croit certains articles sur lui. Jean Rondeau sera à la Library of Congress le samedi 9 mars pour un concert gratuit placé sous le signe de Bach.
Habitué des premiers prix aux concours de musique en Europe, le jeune artiste, qui a découvert le clavecin à l’âge de 5 ans, est sacré « Révélation Soliste Instrumental » aux Victoires de La Musique Classique en 2015. Il a signé quatre albums solo avec la maison de disque Warner Classics, consacrés notamment aux travaux de Bach et de Jean-Philippe Rameau.
Outre Bach, dont il est le spécialiste, Jean Rondeau jouera des compositions de Brahms, Scarlatti, Soler et de l’italien Marcello. L’artiste participera à une discussion juste avant le concert.
 
 
 

À Miami, le chef français Gilles Épié rend son tablier

Une page se tourne pour le plus jeune chef étoilé français. Gilles Épié, qui a reçu une prestigieuse étoile du célèbre guide Michelin à l’âge de 22 ans, avait repris les rênes de l’institution Juvia en plein coeur de South Beach l’été dernier. Après avoir entièrement renouvelé le menu de l’établissement et dirigé une quarantaine de cuisiniers pendant plusieurs mois, le Nantais de 60 ans a préféré quitter son poste pour se consacrer à de nouvelles aventures gourmandes.
« Je pense qu’avec les propriétaires de l’établissement, nous avions des visions totalement différentes, mais quoi qu’il en soit nous nous sommes séparés en très bons termes », précise Gilles Épié qui ne souhaite pas s’étendre sur les raisons de son départ.
Le disciple d’Alain Ducasse, qui avait notamment officié pendant plusieurs années à L’Orangerie, l’un des restaurants les plus prisés des célébrités à Los Angeles, avant d’ouvrir Citrus Étoile, son propre établissement à Paris, entend bien continuer à vivre son rêve américain. « Une chose est sûre : je vais poursuivre mon petit bonhomme de chemin et je vais voir quelles seront les opportunités qui se présenteront à moi », indique-t-il.
Contacté à ce sujet par French Morning, l’établissement Juvia, qui a bâti son succès sur une carte fusion franco-péruvienne, n’a pour l’heure donné aucune réponse à nos sollicitations.

Dans le Maryland, un centre équestre très français

En France, Aurélie Vilmer réservait ses week-ends à sa passion pour l’équitation. Alors que cette ingénieure de formation travaille dans un groupe de clinique vétérinaire, elle décide de suivre son mari Thomas aux Etats-Unis. Elle se lance alors dans un projet qui, selon elle, “n’aurait pas été possible en France”: la construction d’un centre équestre.
Cette passion pour les chevaux vient de mon enfance, quand j’ai pris mes premiers cours de poney au centre aéré à Fontainebleau, se rappelle-t-elle. Pourtant, personne de ma famille n’avait approché un cheval avant moi“. Plus tard, elle décide de poursuivre une formation à la Société hippique nationale de Fontainebleau.
Dès son arrivée, le couple cherche un ranch qu’il pourrait reconvertir en centre équestre à la française. Ils épluchent les annonces pendant plusieurs semaines, avant de tomber sur une propriété dans la ville d’Upper Marlboro, située dans le comté du Prince George (Maryland).
Ils finissent par tomber amoureux d’une maison avec une grange à retaper, tout près du Gillis Falls Park. “On voulait une maison habitable avec plusieurs bâtiments pour accueillir les chevaux, mais on a rien trouvé qui aurait pu nous satisfaire, se rappelle Aurélie Vilmer. On a fait appel à la communauté Amish pour nos travauxOn a vraiment aimé travailler avec eux, ils ont fait un travail excellent!“.
Neuf mois après l’achat d’un terrain à Upper Marlboro, Rosary Stables ouvre officiellement le 1er février 2017. Depuis maintenant plusieurs mois, “avec le parc à quelques mètres de notre centre, j’emmène les chevaux pour une promenade dans les bois, c’est l’idéal“, glisse Aurélie Vilmer. 
À Rosery Stables, on est loin du ranch à l’américaine. Quotidiennement, la Française s’occupe de six chevaux, entraînés par ses soins. Elle donne également des cours, et s’est vite rendue compte que l’approche n’est pas la même aux Etats-Unis. En France, nous avons la fédération nationale d’équitation, qui demande à ce que l’on passe des ‘galops’”, rappelle-t-elle. Aux Etats-Unis, il n’y a aucun “niveau” à passer et “n’importe qui peut acheter un cheval“, souligne-t-elle. Quand elle explique à ses clients qu’il faut apprendre à connaître son cheval pour commencer à le monter, elle change leur manière de voir. “Je ne fais pas de cours à l’américaine. Pendant mes sessions, je dis tout ce qui ne va pas, et finalement, mes élèves apprécient cette franchise“, explique-t-elle.
Washington, c’est aussi une mine à cavaliers de haut-niveau. Sans le savoir, le couple s’installe dans une région où de nombreux concours ont lieu les week-ends. Aurélie Vilmer ne fait pas ces compétitions sans sa jument, Charkra, importée de France. “Nous avons rencontré des cavaliers très connus et de très haut-niveau, c’est incroyable“, confie-t-elle, parlant notamment de Boyd Martin, qui fait partie de l’équipe olympique américaine. 
Mais la cavalière ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle s’apprête à “organiser des stages intensifs pour les cavaliers confirmés visant les concours“, mais également à passer un “certificat d’instructeur pour être reconnue dans le milieu” aux Etats-Unis. Hue !