Accueil Blog Page 58

Soirée électro avec Joris Delacroix à Brooklyn le 7 novembre

Le collectif français Maison Disco est de retour pour une soirée électro au SILO le jeudi 7 novembre à Brooklyn. Le célèbre DJ montpelliéren Joris Delacroix (37 ans) sera la tête d’affiche de l’événement, accompagné du groupe immersif new-yorkais Cosmic Gardens et du DJ résident de Maison Disco Ÿas.

Ouverture des portes à 9pm, dernières places en vente ici.

Les soirées Maison Disco rendent hommage au mouvement de la « French Touch » créé en France dans les années 1990 et à son héritage actuel. L’objectif du collectif est également de faire découvrir des artistes et DJs talentueux.

Vie d’Expat : Ma solitude est aussi ma liberté

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.

Aujourd’hui, l’histoire de Sophia pour qui l’expérience de la solitude fait partie de sa vie new-yorkaise. 

« Entre 2022 et 2023, j’ai vécu une période de grands bouleversements personnels. Après la fin d’une relation de longue durée, il était temps de changer d’air. New York avait toujours été un rêve pour moi. Plusieurs de mes meilleurs amis y vivaient déjà et m’ont encouragée à venir. Je me suis lancée. 

La vie à New York m’a rappelé ce que j’avais déjà expérimenté en vivant en Asie, notamment en Corée du Sud et à Hong Kong : le sentiment d’être étrangère et loin de chez soi. Il y a une certaine mélancolie, surtout en pensant à ma famille, notamment ma mère, que j’ai eu du mal à quitter.

Mais vivre ici m’a aussi offert une liberté nouvelle. Les relations sont plus spontanées et éphémères. On rencontre sans cesse de nouvelles personnes, ce qui donne un souffle d’air frais et une énergie différente. Cela me pousse à sortir davantage, à essayer de nouvelles activités, comme si chaque jour apportait un nouveau dynamisme.

Vivre à New York n’est pas non plus sans poser de nombreux problèmes, notamment sur le plan professionnel. Ne pas avoir trouvé du travail tout de suite m’a plongée dans une série de questionnements sur mon avenir : devrais-je suivre une voie plus créative, sortir du chemin traditionnel que j’avais emprunté jusque-là ? Cette liberté que New York offre, où l’on rencontre des personnes qui vivent de leurs passions, pousse à se demander : “Et pourquoi pas moi ?” Mais c’est aussi une source d’angoisse, surtout avec l’incertitude financière.

Le risque le plus grand que j’ai identifié serait de me perdre. C’est une ville qui offre une énergie incroyable mais qui peut aussi être très drainante. À mon âge, 29 ans, je pense que je suis suffisamment alignée avec mes valeurs pour ne pas oublier qui je suis. Mais cela demande un travail constant. On est sans cesse sollicité. Il y a toujours quelque chose à faire, des gens à rencontrer. Il est essentiel de savoir qui l’on est, sinon le risque est grand de se laisser absorber par tout ce que la ville offre.

En même temps, j’apprécie cette liberté infinie que New York propose, notamment l’absence de jugement, qui contraste énormément avec Paris. Mais cette liberté peut aussi mener à un épuisement de soi. Surtout en voulant vivre chaque expérience à fond. Le risque est de ne plus avoir de temps pour soi, de ne plus prendre le recul nécessaire pour réfléchir à sa propre vie.

C’est la raison pour laquelle je me réserve de grands moments de solitude. J’aime me perdre seule dans les musées ou les rues de la ville. J’ai le luxe d’avoir du temps pour ça, et c’est une expérience qui me fait grandir. Je sais que c’est un moment que j’ai choisi, où je suis toute seule parce que j’ai besoin d’être seule. 

Cette solitude n’est pas pesante, car elle n’est pas subie. C’est un moment que je choisis consciemment, une parenthèse où je peux me retrouver. Le simple fait d’habiter en colocation fait que je ne suis jamais vraiment seule. Ma solitude est aussi ma liberté. » 

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Sophia. Nous avons trouvé le texte qui correspond exactement à votre définition de la solitude, telle que vous la vivez !

« Rêver, pouvoir s’écouter, prendre de la distance avec une société qui vous dicte en permanence ce que vous devez dire, penser, comment agir, vous comporter. Oser vivre la vie dont vous rêvez et vous en donner les moyens. Regarder loin en soi. Prendre des risques. Assumer de ne pas savoir pour pouvoir apprendre. Découvrir en soi des ressources méconnues. Savoir douter de soi pour se dépasser. Accepter ses limites, réajuster ses projets à la réalité sans se dévaloriser. Face à un problème, ne pas rester dans l’attente d’une aide extérieure, mais se donner les moyens de le résoudre. Se prendre en charge et assumer ses actes, poser ses priorités et les exprimer, quitte à déplaire. Oser faire des choix de vie qui blesseront parfois les proches. Choisir ses amis, s’entourer de personnes responsables qui nous aiment, pouvoir mettre de la distance avec ceux que l’on n’apprécie pas, savoir être tolérant envers son prochain. Être capable d’être seul avec soi-même et continuer de s’aimer, de croire en soi alors que les contraintes de la vie s’opposent à nous. Savoir apprécier le calme, le silence et écouter les messages de notre corps. Prendre soin de soi. Se préoccuper de soi.

Apprendre à se respecter : oui tout cela s’apprend dans la solitude. Car la solitude nous révèle à nous-même. La solitude nous incite à nous connaître plus profondément, à être juste et authentique envers nous et à nous accepter.

Pour parvenir à une existence authentique, se saisir comme unique, il nous faut avoir traversé et dépassé l’angoisse de solitude. Au cœur de la solitude se découvre notre richesse.

Même si notre besoin de l’autre est très grand, il ne peut remplir totalement notre vie et nous apporter la sécurité que nous recherchons. Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-même. Avec l’âge et l’expérience de la vie, nous sommes de plus en plus conscients que les déceptions et les joies sont des réalités de la vie. Acceptée comme telle, la solitude devient source de créativité, de dépassement de soi-même. À mesure que nous avançons en maturité, la solitude devient positive. Elle contribue à élargir notre conscience d’être, à consolider notre sentiment d’identité et à enrichir notre vie. C’est pourquoi elle est pour certains une démarche intérieure voulue, choisie et s’associe alors à un sentiment de plénitude, d’harmonie, de bien-être. »

✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Rencontre littéraire avec Rama Yade à Bonjour Books DC

Bonjour Books DC convie les amateurs de politique et de littérature à une rencontre exclusive avec Rama Yade, l’auteure et ancienne diplomate française, le vendredi 15 novembre, de 6:30pm à 8:30pm, à Kensington, dans le Maryland.

Lors de cette soirée, l’ancienne secrétaire d’État aux Affaires étrangères et aux Droits de l’Homme partagera les réflexions de son dernier livre, Les leçons de l’Amérique, Nation et puissance. Une exploration profonde de l’Amérique contemporaine, ce livre analyse les crises sociales et politiques des États-Unis, abordant des sujets cruciaux comme les tensions politiques, les inégalités sociales et le rôle des États-Unis sur la scène internationale.

Rama Yade, Directrice du centre africain pour l’Atlantic Council à Washington DC, offre une perspective unique en reliant ces enjeux américains aux défis propres à la France et à son influence mondiale. La soirée commencera par une discussion animée par Jennifer Fulton avec l’auteure, suivie d’un moment convivial permettant au public de poser ses questions. Un rendez-vous littéraire incontournable où chacun est invité à découvrir et débattre des idées de l’auteure dans un cadre intimiste et chaleureux. Vous pouvez réservez vos places dès maintenant par ici.

À la Bilingual Fair 2024 : « Nous voulons que le français reste présent dans sa vie »

Échanger directement avec les représentants des écoles, poser ses questions en face-à-face, discuter autour d’un café… Ce samedi 2 novembre, le Salon French Morning de l’éducation bilingue de New York et du New Jersey a réuni 400 personnes et 36 exposants à la Villa Albertine. Entièrement dédiée aux écoles publiques et privées offrant des programmes en français (voir liste en fin d’article), cette Bilingual Fair a aussi permis d’accueillir et de conseiller les familles venues explorer les nombreuses options éducatives disponibles.

Les exposants sont unanimes : il y a eu beaucoup de monde cette année. Du nourrisson de quelques semaines endormi contre sa mère, au grand adolescent qui passe son bac de français, les motivations et profils étaient divers et variés.

Préparer l’éducation bilingue des tout-petits

Beaucoup de parents sont venus parce qu’ils souhaitaient anticiper la scolarité bilingue de leurs enfants, conscients des longues listes d’attente et des choix à faire. Camille, maman d’un enfant de 15 mois, cherchait à clarifier les options d’immersion en français dès le plus jeune âge : « Je savais que l’âge d’entrée dans les programmes bilingues tournait autour de 3 ans, mais je ne connaissais pas les différentes offres ni les écoles », précise-t-elle. Après avoir discuté avec plusieurs représentants, elle a découvert un choix plus vaste que prévu, notamment à Brooklyn.

Pour Samira, venue avec son nourrisson, la motivation est avant tout de préserver le français au sein de sa famille bilingue. Bien que son mari soit américain, ils souhaitent tous deux que leur fils grandisse en parlant français, pour éviter que la langue ne se perde avec les générations, comme ce fut le cas pour la famille italienne de son époux. « Nous sommes allés voter au Lycée Français aux dernières élections. Maintenant que nous avons un enfant,  je trouvais important de rencontrer les équipes. »

Maintenir le français dans un contexte majoritairement anglophone

Plusieurs familles mixtes, installées aux États-Unis depuis longtemps, cherchent des solutions pour maintenir la langue française dans un contexte quotidien majoritairement anglophone. Antoine, père d’un garçon de six ans et professeur de français, habite dans le New Jersey où les écoles francophones sont rares. Il est venu rencontrer des représentants d’écoles et des ressources éducatives, cherchant des outils pour accompagner son fils dans l’apprentissage du français à la maison.

Amy, mariée à un Québécois, partage cet objectif. Elle souhaite que leur fils, scolarisé dans une école franco-anglaise pour l’instant, conserve le français même s’il rejoint plus tard une école américaine. « Nous voulons que le français reste présent dans sa vie, peu importe l’école où il ira », déclare-t-elle, heureuse d’avoir découvert de nouvelles options et de pouvoir discuter directement avec les intervenants.

Découvrir et enrichir les pratiques pédagogiques

Pour des professionnels de l’enseignement, le forum est une opportunité précieuse de s’immerger dans des techniques nouvelles et de rencontrer d’autres éducateurs partageant leurs préoccupations. Zoé, enseignante pour une école en ligne, en a profité pour voir en personne des collègues qu’elle n’avait jusque-là côtoyés qu’à distance. « Les échanges en face-à-face donnent vie aux projets éducatifs et renforcent notre réseau », dit-elle, soulignant l’importance de ces liens humains dans un métier parfois isolé par le virtuel.

Elise et Ashley, étudiantes et responsables du club de français à l’université de Worcester en Pennsylvanie, sont venues découvrir des méthodes d’enseignement innovantes. Leur rencontre avec Qtalk, une organisation axée sur l’apprentissage par des outils visuels, les a enthousiasmées : « Nous avons découvert des techniques qui rendent l’enseignement plus interactif et ludique, exactement ce qu’il nous fallait pour animer nos futurs cours ». Après le salon, elles se rendaient au concert de Gims au Madison Square Garden…

Soutenir un parcours bilingue pour les adolescents

Le forum a également attiré des adolescents et leurs parents, désireux de conserver une éducation en français malgré un cursus principal en anglais. Elliot, élève dans un lycée américain, suit des cours en ligne pour préparer le bac français en parallèle de ses études. « Je voulais poser des questions directement au directeur de mon programme », explique-t-il, mentionnant son emploi du temps chargé entre les cours et le football. La rencontre avec le responsable de son programme lui a permis de lever des doutes et de mieux s’organiser pour réussir son parcours bilingue.

Midelane, mère d’un garçon de 19 ans,  a bénéficié d’un programme d’échange entre la Sorbonne et Columbia. Elle souhaite offrir à son fils les mêmes opportunités d’immersion culturelle tout en élargissant ses perspectives professionnelles. « Mais je suis surtout venue pour entendre parler français ! ». Un peu plus loin, Vincent dépose son lourd sac à dos. « Nous étions là en 2014. Mais maintenant que notre fille est grande, nous voudrions donner ses livres à son ancienne école ».

À l’année prochaine !

Liste des exposants (par ordre alphabétique) :

L’Alliance New York Preschool (site)

Chantemerle private school Switzerland (site)

Calec (site)

Caisse des Français de l’étranger (CFE, site)

District 2-3k/Pre-K Center at 355 East 76th Street (site)

Eurécole (site)

FASNY (site)

French Football Federation Academy (site)

Fort Greene Preparatory Academy (site)

French American Academy (site)

Lafayette Academy (site)

La Maternelle NYC (site)

La Petite Ecole New York (site)

Les Petits Poussins (site)

Lycée Français de New York (site)

LingoCircle (site)

Lyceum Kennedy (site)

Marianne’s Alpha Kappa (site)

MEP Education (site)

NY French American Charter School (site)

Ocabanon (site)

OFALycée™ (site)

Organisation internationale de la Francophonie (site)

PS 110 The Monitor School (site)

Presse Commerce (site)

PS 5 Dr Ronald McNair (site)

PS 20 The Clinton Hill School (site)

PS 58 (site)

PS 84 (site)

PS 133 William A Butler (site)

Délégation générale du Québec à New York (site)

SCAC (Table des Services Culturels)

Smith Street Arts & Lettres (site)

Tessa International School (site)

The École (site)

United Nations International School (UNIS site)

Un événement organisé par :

Grâce au soutien de nos sponsors :

Sex in America : La vie secrète des présidents américains

En 1994, la France subjuguée découvrait l’existence de la fille cachée de François Mitterrand. Quatre années plus tard, la presse révélait aux Américains la vérité sur Bill Clinton : oui, leur président avait bien eu une relation sexuelle avec Monica Lewinsky, 21 ans. Mais le célèbre démocrate n’était pas le premier ni le dernier, sur la liste des hommes ayant entretenu des relations avec d’autres femmes que la leur. En ce mois d’élections américaines, French Morning s’intéresse à la vie cachée de ses élus. 

Tout commence avec le premier Président des États-Unis, George Washington, dont la rumeur dit qu’il aurait pu avoir un enfant hors mariage… avec une esclave. L’histoire se répète avec Thomas Jefferson, troisième président américain, dont on sait qu’il a entretenu une relation sur le long terme avec Sally Hemings, une esclave également, dont il aura six enfants. Doit-on déjà en conclure que le pouvoir, lorsqu’il est entre les mains des hommes, va de pair avec leur sexualité ? Pour Doug Wead, auteur de All The President’s Children publié en 2004, la réponse est oui. « Le sexe fait partie de la vie, et la corruption est inhérente au pouvoir. Partout où il y a des hommes, ce genre de choses s’est toujours produit et se produira probablement toujours. »

Vingt ans après la publication de son livre, l’histoire lui a donné raison. Si aucune affaire n’a éclaboussé les présidences de Barack Obama et de Joe Biden (jusqu’à présent !), il en va tout autrement d’un Donald Trump et même de Bush fils. Si l’on en croit le livre de Susan Page, The Matriarch: Barbara Bush and the Making of an American Dynasty, George W. Bush aurait entretenu une relation extra-conjugale pendant dix-huit ans qui aurait tellement affecté son épouse qu’elle aurait songé au suicide. Quant à Donald Trump, marié trois fois, ce ne sont pas moins de seize femmes qui ont témoigné contre lui pour violences sexuelles ou harcèlement. 

Culture du viol 

Il est tout à fait probable que l’histoire sexuelle de John Fitzgerald Kennedy, président démocrate entre 1961 et 63, ou de Bill Clinton, lui aussi démocrate, aurait été perçue différemment à notre époque post « metoo ». Le nombre de leurs liaisons semble inépuisable, sans pour autant que cela ait gêné leur carrière. Si Clinton a été condamné, c’est parce qu’il s’était parjuré. Pas parce que Juanita Broaddrick, Paula Jones, Kathleen Willey et Leslie Millwee l’ont accusé de viol. Quant à JFK, on a surtout retenu une liaison supposée et jamais prouvée avec Marylin Monroe, beaucoup plus glamour que les innombrables relations qu’il a eues avec ses secrétaires, journalistes et stagiaires, dont Mimi Beardsley, 19 ans. Qu’on se rassure cependant : Lyndon B. Johnson, président démocrate de 1963 à 1969 se vantait d’avoir eu « encore plus de maîtresses que Kennedy ». 

Mais les historiens qui revisitent ces adultères doutent désormais de leur caractère « consensuel ». La « maîtresse » de Thomas Jefferson était avant tout une esclave. Difficile d’imaginer qu’elle ait eu d’autre choix que d’accepter cette situation. De même, l’enfant naturel de Grover Cleveland, président démocrate de 1893 à 1897, n’a été considéré que récemment comme le résultat d’un viol. Sa mère, pourtant, Maria Halpin avait déclaré avoir été mise enceinte : « par l’usage de la force et de la violence et sans mon consentement ». 

 Autres temps, mêmes mœurs 

S’il a fallu attendre Bill Clinton et l’affaire Lewinsky pour que les affairs présidentielles soient exposées au public, ce n’est pas à cause de leur prétendu secret, mais plutôt parce que la presse ne souhaitait pas en faire l’écho. Pourtant, le monde des médias savait. JFK se baignait nu dans la piscine de la Maison Blanche avec ses petites amies et il est presque certain que Jacqueline Bouvier, Madame Kennedy, était au courant de toutes ses frasques. Mais pour Barbara Perry, chercheuse au Miller Center de l’Université de Virginie, la presse se taisait, parce qu’elle était principalement masculine et qu’elle était, par là, solidaire. Par ailleurs, les médias n’avaient pas l’immédiateté que nous connaissons aujourd’hui. De nombreux Américains ignoraient par exemple que Franklin D. Roosevelt était en chaise. Ils ne recevaient pas quotidiennement dans leur flux incessant de news, les histoires sexuelles de leurs élus.  

Pour terminer, une question demeurée longtemps taboue et qui fait désormais partie de celles posées sur Google : tel ou tel président était-il gay ? C’est le cas pour James Buchanan, président démocrate de 1857 à 1861 dont les historiens tentent de déterminer depuis des années si oui ou non, il l’était (mais beaucoup s’accordent en revanche pour le définir comme « pire président de l’histoire »). Récemment, une rumeur sur l’homosexualité d’Obama a surgi dans la presse à cause d’une phrase qu’il avait écrite à sa petite amie de 1982 : « Vois-tu, je fais l’amour avec des hommes tous les jours, mais dans mon imagination. »

Mais alors, s’il fallait sonder l’imaginaire de nos présidents, que diable y trouverions-nous !

La Maison Blanche comme si vous y étiez, grâce à une entreprise française

Alors que tous les regards sont tournés vers elle, impatients de savoir qui sera son prochain locataire, il est possible, depuis quelques semaines, de visiter une réplique de la Maison Blanche, au 1700 Pennsylvania Avenue NW, à Washington D.C. Une initiative portée par The White House Historical Association, qui permet au public d’en apprendre plus sur la demeure présidentielle et ses coulisses.

Ouvert fin septembre 2024, le musée immersif The People’s House : A White House Experience connaît déjà un véritable succès. De nombreux curieux ont déjà pu découvrir, de façon interactive l’histoire de la Maison Blanche, son fonctionnement, et même s’imaginer à la place du Président, dans une copie à taille réelle du célèbre bureau ovale. Une façon de répondre à la frustration ressentie par de nombreux touristes de ne pas pouvoir visiter cet édifice emblématique.

Faire vivre la Maison Blanche aux visiteurs

The People’s House n’est pas une simple copie de l’original, c’est une expérience immersive dans laquelle la technologie est partout. Dès l’entrée, le visiteur est plongé au cœur de la Maison Blanche grâce à une réplique 1:5 de la façade Sud qui s’anime pour retracer la vie de la bâtisse; un peu plus loin, dans le théâtre immersif, il suffit de toucher les murs pour que les objets prennent vie et nous dévoilent les anecdotes du State Floor, à l’étage, vous ferez virtuellement connaissance avec les employés. En tout, 3000 m² de galeries combinant objets connectés, écrans tactiles et projections scéniques. Une transmission qui passe davantage par les sens et les émotions, mais qui a un prix. Le musée aurait coûté la modique somme de 85.5 millions de dollars financés en totalité par des fonds privés.

Découverte de la East Room, Green Room (photo), Blue Room, Red Room… grâce à une projection immersive à 360°. © Niblock Studios for The White House Historical Association

« Nous voulions permettre au public d’en apprendre davantage à travers une expérience qui leur donnerait une véritable idée de la Maison Blanche, en plus de raconter son histoire », explique Luke Boorady, Directeur général du musée. Mission réussie, on repart en ayant l’impression de s’être faufilé derrière les grilles pour goûter un peu du quotidien présidentiel.

Instagram will load in the frontend.

Leader mondial de l’aménagement muséal

Une expérience ludique rendue possible grâce à l’expertise et au savoir-faire d’une entreprise tricolore : Chargeurs Museum Studio (CMS). Créée en 2018 par Michaël Fribourg (PDG du groupe Chargeurs), elle est devenue en quelques années le leader mondial de l’aménagement muséal avec sept filiales établies dans quatre pays différents. En tout, plus de 3000 projets dans une trentaine de pays, réalisés grâce aux talents de 400 collaborateurs, du menuisier à l’expert en storytelling.

À son palmarès aux États-Unis : le musée national de l’histoire afro-américaine à Washington DC, le musée national de l’armée à Fort Belvoir en Virginie ou encore la nouvelle aile du musée d’histoire naturelle de New York. Dirigé par Delphine de Canecaude depuis 2023, CMS s’est imposée comme une évidence pour The People’s House.

« Nous avions besoin d’un partenaire qui était capable de travailler vite et en respectant nos attentes concernant la qualité. Chargeurs Museum Studio, par le biais de sa filiale locale D&P, s’est révélé être une entreprise capable de réaliser notre projet dans les délais impartis » note Luke Boorady.

Les ateliers de D&P à Lorton en Virginie où les décors de The People’s House ont pris vie. Crédit photo Mélanie Blakely pour French Morning

Moins de deux ans entre la conception et l’ouverture du musée

C’est en effet en Virginie, à 30 minutes de Washington, que les aménagements et éléments de décor de The People’s House ont été conçus et fabriqués par Design & Production Incorporated, une entreprise locale spécialisée dans les musées, acquise par CMS en 2020.

De gauche à droite : Dave Chesteen, chef soudeur, Dale Kuti, superviseur de l’atelier de métallurgie et Sue Lepp, vice-présidente/Technology Systems Group – Crédit photo : Mélanie Blakely pour French Morning

« D&P est un acteur reconnu du marché, qui a su développer un capital confiance extrêmement fort dans le monde des musées. Ils ont la capacité de faire converger les forces pour mettre sur pied des projets dans des temps records », souligne de son côté Delphine de Canecaude.

Dans les ateliers de D&P, à Lorton, une centaine de personnes ont travaillé d’arrache-pied pour donner vie aux idées de Nick Applebaum, architecte derrière The People’s House. En tout, 20 mois pour concevoir et réaliser le musée.

Dans les pas du président des États-Unis dans l’allée des colonnes qui mène au Bureau ovale. © Niblock Studios for The White House Historical Association

« La maquette de la Maison Blanche façon « maison de poupée » a été l’élément de décor le plus compliqué à produire, explique Sue Lepp, vice-présidente de D&P. Le niveau de détail, mêlé à la technologie, a demandé plusieurs mois de travail pour parvenir à développer un prototype ».

Sue Lepp et Ashot Boyakhchian-Shop Foreman, contremaître d’atelier qui a travaillé à la création de la « maison de poupée » – Crédit Photo : Mélanie Blakely pour French Morning

Changement de décor avec les résultats de la présidentielle

2024 s’achève en beauté pour CMS avec le succès de cette nouvelle réalisation, un chiffre d’affaires en hausse (140 millions d’euros projetés cette année) et des projets plein le carnet de commande. L’entreprise travaille actuellement à la rénovation du musée national de l’air et de l’espace à Washington. Un chantier de plusieurs années qui devrait s’achever progressivement entre le printemps 2025 et l’année 2026. D’ici là, le musée nous a promis de mettre à jour la décoration du Bureau ovale pour refléter celle de son ou sa nouvel(le) occupant(e) qui entrera officiellement en fonction le 20 janvier 2025.

OXYA s’associe à The French American Academy et devient le sponsor officiel de l’équipe de basketball du collège : les FAA Dolphins

[Article sponsorisé] The French American Academy (FAA) est fière de présenter sa nouvelle équipe mixte de basketball composée de joueurs issus du collège. Cette équipe a pu se créer grâce au soutien de son partenaire oXya. Les FAA Dolphins possèdent un état d’esprit propre à la FAA, ou l’on enseigne aux élèves le goût du
challenge et l’envie de progresser.

Les FAA Dolphins participent au tournoi organisé par la Hudson County Sports League au cours de l’automne. Les matchs ont lieu dans le gymnase de la FAA sur le campus de Jersey City.

L’équipe de basketball participera également à la compétition de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) à Chicago, où les joueurs auront la chance de jouer sur le terrain du stade des Chicago Bulls !

Un partenariat avec oXya pour favoriser cet esprit d’équipe

Dans le cadre de ce partenariat, le logo d’oXya sera affiché sur les uniformes de l’équipe. Ce sponsoring reflète l’engagement d’oXya envers la communauté de FAA et le développement apporté aux joueurs, en adéquation avec les valeurs communes de travail en équipe, bienveillance et recherche de la performance.

oXya, située à Jersey City, est un fournisseur indépendant de services cloud, spécialisé dans les services techniques et les solutions cloud gérées pour SAP et d’autres applications critiques pour les entreprises. En tant que consultant en IT, oXya aide les grandes entreprises mondiales et les organisations de taille moyenne à améliorer l’efficacité et la flexibilité de leurs systèmes IT critiques. oXya gère des systèmes SAP critiques pour les entreprises ainsi que d’autres services sur diverses plateformes cloud, y compris le cloud privé, AWS, Azure et Google Cloud.

Pour en savoir plus sur oXya, rendez-vous sur le site internet.

Un épanouissement pour les élèves du collège grâce au sport et à de nouvelles opportunités d’apprentissage

The French American Academy (FAA), dont les campus sont situés à Jersey City et Englewood, NJ, offre une éducation bilingue complète, de la petite section à la 8e année, et ouvre son lycée à partir de septembre 2025. Avec un accent sur l’excellence académique, le développement du caractère et l’apprentissage par projet, la FAA offre aux collégiens de nombreuses opportunités de pratiquer le leadership, la sensibilisation culturelle et la prise de risques dans des contextes pratiques et réels. Des voyages éducatifs d’une semaine à la participation aux compétitions nationales de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE), en passant par les clubs du collège, ces expériences aident à façonner des individus épanouis et ouverts sur le monde, prêts à relever les défis de demain.

De nouvelles options électives élargissent les opportunités de croissance

En plus du sport, la FAA lance une variété de nouvelles options électives pour le collège pour l’année scolaire 2024-2025, telles que Coast to Coast, Géographie des États-Unis et du Monde, Journalisme, Arts Visuels, et Atelier d’Arts du Spectacle. Ces options électives sont conçues pour enrichir l’expérience éducative en promouvant l’apprentissage pratique, la créativité et la collaboration. Les élèves auront également la possibilité de participer à des mini-excursions ainsi qu’à des voyages plus longs, comme un séjour de cinq jours à San Diego.

Explorer ses intérêts et développer des compétences pour réussir

Avec l’ajout de la nouvelle équipe de basketball et des options électives variées, The French American Academy s’assure que chaque élève a la possibilité d’explorer ses intérêts et de développer un ensemble de compétences complètes, les préparant ainsi à la réussite à l’intérieur et à l’extérieur de la classe.

Pour en savoir plus sur FAA, rendez-vous sur le site internet.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Brèves new-yorkaises : La triste fin de Peanut, l’écureuil star des réseaux sociaux

Après le Marathon et les élections, c’est le sujet dont tout le monde parle à New York : la mort de Peanut, l’écureuil apprivoisé. 

?️ Alors que les New-Yorkais se sont à peine remis de la disparition de la mare sauvage dans laquelle trempaient quelques poissons rouges (voir news de la semaine précédente et aussi plus bas), c’est une nouvelle tragédie dont la presse se fait l’écho aujourd’hui. Peanut, l’écureuil orphelin devenu, grâce à son protecteur, un habitant de l’État de New York, une star des réseaux sociaux, a été saisi par le Département de la conservation et de l’environnement. En cause : « plusieurs rapports du public sur l’hébergement potentiellement dangereux d’animaux sauvages susceptibles de transmettre la rage et la détention illégale d’animaux sauvages comme animaux de compagnie ». On ne sait pas ce que l’animal est devenu. Faites-nous signe si vous le voyez : il porte un petit chapeau de cow-boy. 

Edit du dimanche 3 novembre : l’animal a été euthanasié. Et est devenu le symbole d’un gouvernement démocrate « intrusif » selon Elon Musk et des élus républicains qui se sont saisis de cette histoire pour finir la campagne électorale.

? Le marathon 2024 est terminé et vous avez probablement un ami, une sœur, un cousin ou une voisine qui l’a couru, mais peut-être pas en 2h07, comme le gagnant de cette année, le Néerlandais Abdi Nageeye – qui a aussi remporté 100 000$ – ou 2h24 comme la gagnante, la Kényane Sheila Chepkirui.

?️ Près de 258 000 électeurs ont voté avant le jour du scrutin le week-end dernier à NYC, plus d’un million depuis l’ouverture des bureaux de vote le 26 octobre. Un record !

⭐️ Devinez qui s’est présenté au concours du meilleur sosie de Timothée Chamalet ? L’acteur lui-même. L’évènement, dans le sud de Manhattan, a eu un tel succès que la police a dû intervenir pour disperser la foule. Les organisateurs ont, quant à eux, écopé d’une amende de 500$ pour « concours de costumes non autorisé ». 

⛔️ Encore une adolescente tuée en pratiquant le « surfing » sur le toit d’un métro. Cette pratique très populaire sur les réseaux sociaux est la cause de décès réguliers depuis bientôt deux ans. 

? Le conseil municipal s’apprête à adopter une loi qui permettrait à la plupart des locataires d’éviter de payer des milliers de dollars en frais de courtage lors de la location d’une maison. Les frais seraient désormais payés par le propriétaire qui met son bien en location. 

☔️ Central Park connaît l’une des plus longues périodes de sécheresse de l’histoire, atteignant 29 jours consécutifs sans précipitations – la deuxième plus longue séquence depuis le début des enregistrements en 1869. 

? Une valse écrite par Chopin a été découverte dans les coffres d’un musée new-yorkais, près de 200 ans après sa première composition.

? Un juge de Queens a statué que la fermeture par la police new-yorkaise d’un magasin de cannabis illégal était inconstitutionnelle. La décision remet en question le programme « Operation Padlock to Protect » qui a entraîné la fermeture d’environ un millier de magasins sans licence.

?‍♀️ Vous pouvez désormais traverser la rue en dehors du passage pour piétons sans risque de vous faire verbaliser : le Jaywalking est légal à New York. 

? La statue de la Liberté aura eu 138 ans en octobre. 

??‍⚖️ Des sans-abri poursuivent la ville, accusée d’avoir jeté leurs biens personnels lors du nettoyage des rues.

? Le maire a déclaré la journée du 23 décembre fériée pour tous les élèves de l’enseignement public. Eric Adams a pris cette décision après avoir reçu la lettre d’un enfant de 7th grade qui en faisait la demande. 

? Alors qu’une petite mare où nageaient des poissons rouges formée par la fuite d’une bouche d’incendie avait été bétonnée par la ville, un nouvel aquarium artificiel a été constitué par des riverains à proximité. Mais que va dire la ville ?

✉️ Pénurie de timbres dans les postes de New York. En cause : l’envoi par les supporters démocrates de centaines de cartes-postales  pour mobiliser les électeurs des « Swing States » comme l’Arizona, la Géorgie ou le Wisconsin. 

?️ La Frick Collection devrait rouvrir ses portes officiellement en avril 2025. 

? Le temps de réponse moyen aux urgences médicales potentiellement mortelles a augmenté de plus d’une minute au cours des cinq dernières années, passant de 6 minutes et 22 secondes au cours de l’exercice 2019 à 7 minutes et 23 secondes cette année. 

? La Cour d’appel fédérale a statué que l’État de New York pouvait continuer d’appliquer les lois interdisant les armes à feu dans certains endroits « sensibles » tels que les transports publics, les hôpitaux et les écoles, bien qu’une décision récente de la Cour suprême ait remis en question ces restrictions. Gun Owners of America, l’organisation de lobbying impliquée dans le litige, a qualifié la décision de « incroyablement frustrante ».

??‍⚖️ Le procès pour fraude du maire de New York est fixé à avril 2025. 

? L’Elizabeth Garden, ce tout petit et très beau jardin de Little Italy devait fermer définitivement le 17 octobre, mais ses défenseurs ont obtenu un sursis jusqu’à février 2025. 

A la semaine prochaine !

Wizest, l’application qui permet d’investir sur les marchés américains

[Article sponsorisé] Dans le domaine de l’épargne et de l’investissement, les secteurs français et états-uniens sont deux univers très différents. Il n’est pas facile de savoir que faire et par où commencer. Pourtant, investir sur les marchés américains est un must. La performance moyenne de la bourse américaine est de plus de 10% par an (depuis plus de 65 ans et mesurée avec l’indice S&P 500). C’est trois fois plus que l’inflation et plus de deux fois l’augmentation de l’immobilier. Wizest vous accompagne dans l’appréhension du marché américain.

Épargner et investir sur les marchés américains : une opportunité à ne pas manquer

Aujourd’hui, pour se lancer, il est nécessaire d’investir du temps pour rechercher, comprendre, analyser, décider, et passer à l’action. Avec tous ces obstacles, il est simple de se décourager et malheureusement de ne jamais passer à l’action. Wizest permet à ses utilisateurs d’investir avec des gestionnaires de portefeuille et leurs modèles, avec une performance hypothétique entre 10% et plus de 50% sur les 12 derniers mois.

Wizest, des réponses à de nombreuses questions

L’investissement et l’épargne suscitent de nombreuses questions, souvent laissées sans réponses. Comment choisir entre une banque traditionnelle ou d’autres plateformes digitales pour ouvrir un compte épargne ? Pourquoi les taux d’intérêt varient entre 0.5% et 5% ? Les plans de retraites et les 401k sont-ils adaptés aux besoins de tous ? Pour des projets plus court-termistes (acheter une voiture, une maison, rentrer au pays) bloquer son épargne jusqu’à 62 ans ou plus n’est pas l’idéal.

Qu’en est-il de la bourse ? Il est certes facile d’ouvrir un compte pour boursicoter via des solutions en self-service, mais qu’acheter ? Que vendre et quand ? En se lançant seul ; entre 70 et 90% des investisseurs perdent de l’argent selon des sources comme le Financial Times.

Il y a bien les outils automatiques, comme les « robo-advisors », qui utilisent des algorithmes, mais ces derniers ne sont pas si parfaits. Ces cinq dernières années, les algorithmes ont eu des performances inférieures à la moyenne des marchés financiers. En outre, avec les « robo » il n’est pas évident de parler avec quelqu’un et d’obtenir des conseils ou des explications. Ils restent perçus comme des boites noires, et sont intimidants.

La dernière des solutions semble être le gestionnaire de portefeuille, une solution d’accompagnement personnalisée, a priori parfaite. C’est une excellente alternative, mais qui n’est pas accessible pour tous. Les frais de service peuvent atteindre plusieurs milliers de dollars par an.

Donc, que faire ? Comment savoir, par exemple, que l’une des conséquences de la fin du manque de la molécule GLP-1 sur le marché est : qu’il pourrait être intéressant de vendre l’action HIMS, et sécuriser les gains réalisés, avec plus de 150% durant les 12 derniers mois ?

Épargner et investir avec l’aide de gestionnaires de portefeuille professionnels

Face à ce constat et fort de son expérience de responsable de la stratégie pour deux banques, et après avoir lancé une banque digitale, Axel a décidé de créer une solution innovante et abordable : Wizest.
Avec Wizest, tout le monde peut se lancer facilement et en confiance dans l’épargne et l’investissement. L’ADN de Wizest est d’être un outil transparent et collaboratif qui permet aux utilisateurs de prendre le contrôle de leur épargne, et donne accès à des gestionnaires de portefeuille professionnels, le tout pour moins cher qu’un abonnement Netflix.

L’accès aux gestionnaires de portefeuille, permet de répliquer leurs stratégies d’investissement automatiquement et de bénéficier de leurs commentaires et explications. C’est idéal pour investir sur la bourse américaine, en se faisant guider par des professionnels, avoir accès à du contenu éducatif, et en gardant l’argent disponible, et assuré (à hauteur de 500 000 dollars via l’agence gouvernementale SPIC). Pour en savoir plus, voici une courte vidéo explicative.

Wizest donne en outre accès à un compte sécurisé, rémunéré, et gratuit, avec, en ce moment, une offre d’un taux de 5%, et des fonds assurés jusqu’à 5 millions de dollars (agence gouvernementale FDIC).

Pourquoi faire confiance et rejoindre Wizest

Rejoignez sans plus attendre la communauté Wizest de plus de 10,000 personnes ayant téléchargé l’application, directement sur l’AppStore et Google Play, ou via les partenariats qui permettent aux employeurs d’offrir Wizest a leurs employés.

Wizest a également reçu le support d’investisseurs, leaders de l’industrie financière et entrepreneurs à succès. Karl Roessner, CEO chez E*Trade et Vestmark, ou Julio Gonzalez, Co-fondateur de Healthcare.com en sont deux exemples.

Romain Grosjean, pilote de Formule 1, IndyCar et GT, a aussi rejoint l’équipe en tant que co-fondateur et ambassadeur. Avant son parcours de pilote, Romain a travaillé comme assistant gestionnaire de portefeuille dans une banque suisse, le monde de la finance ne lui est donc pas étranger ! 

Téléchargez Wizest et bénéficiez d’un essai gratuit et sans engagement.

Wizest est disponible sur l’App Store ou sur Google Play. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet ou directement par mail.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

C’est ça l’Amérique, ép.8 : États-Unis, démocratie en danger ?

0

Défiance envers les institutions, polarisation politique, spectre d’une nouvelle contestation des résultats de l’élection par Donald Trump presque quatre ans après l’attaque du Capitole par ses partisans… Plusieurs voyants sont dans le rouge.

Il y a près de 200 ans, un Français qui parlait à peine anglais est parti à la découverte de cette même démocratie. Il s’agissait d’un certain Alexis de Tocqueville. De son voyage, il a tiré un chef d’œuvre, De la démocratie en Amérique, régulièrement cité par des politiques américains de droite comme de gauche.

Pour cet ultime épisode de la troisième saison du podcast C’est ça l’Amérique, nous nous interrogeons sur ce que le philosophe aurait pensé du pays en 2024. Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, a rencontré l’un de ceux qui le connaissent le mieux. Ancien professeur à l’Université de Virginie, Olivier Zunz est l’auteur de la biographie Tocqueville, l’homme qui comprit la démocratie (Ed. Fayard, 2022).

« Le Comte de Monte Cristo » embarque les jeunes à l’American French Film Festival de Los Angeles

Ils ont ri pendant la scène du dîner, ils ont applaudi le baiser fougueux d’Albert et Haydée, ils ont sursauté lors du duel final entre Edmond Dantès et Fernand de Morcerf… Et au bout de trois heures de séance, leurs applaudissements enthousiastes ont résonné dans la pénombre de l’immense salle de la Directors Guild of America, mecque du cinéma, à West Hollywood. Ce mercredi 30 novembre, 650 lycéens américains, venus de Californie et de l’Utah, ont découvert en avant-première « Le Comte de Monte Cristo », produit par Dimitri Rassam, énorme succès populaire en France avec plus de 9 millions de spectateurs depuis sa sortie fin juin. 

En tout, 3000 étudiants en français de 60 écoles ont vu l’adaptation sur grand écran du chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas, grâce au « High School Screenings Program», qui a lieu tous les ans en marge de l’American French Film Festival (TAFFF). Sa 28e édition s’est déroulée du 29 au 3 novembre à Los Angeles. Alors que « Le Comte de Monte Cristo » concourrait en clôture du festival – sa première sur la Côte Ouest – ses réalisateurs, Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, ainsi que l’acteur Patrick Mille (Danglars) et le compositeur Jérôme Rebotier, ont rencontré les jeunes toute la semaine (en l’absence de Pierre Niney, retenu sur un tournage).

Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, les réalisateurs, ainsi que Patrick Mille (Danglars) et Jérôme Rebotier, qui a composé la musique du film, ont répondu toute la semaine aux questions des lycéens, après la séance. Des échanges forts en émotions. © Agnès Chareton

La projection a suscité chez eux de fortes émotions. « It was really good ! », « so cool », « We cried ! » ont réagi les lycéens, en se pressant au pied de l’estrade, pour poser une foule de questions aux cinéastes, dans un français plus ou moins assuré. Sans bouder leur plaisir, dans un anglais parfois tatônnant, les Français ont évoqué le « long processus » de préparation du film, le travail d’écriture à deux, semblable à « de l’architecture », le gigantesque tournage, qui les a emmenés jusqu’à Chypre où ont été filmées les scènes du Vieux port de Marseille… Au grand bonheur des lycéens.

« C’est notre première audience américaine et c’est un public qui ne triche pas. Ils ont entre 15 et 18 ans, ils viennent d’univers très différents. La plupart d’entre eux ont vu très peu de films étrangers. Là, c’est un film français, sous-titré, qui se passe au XIXe siècle, donc c’est un vrai choc. Et pourtant, ils ont été plutôt emportés, donc pour nous, c’est formidable », s’est réjouit Alexandre de la Patelière. Pour Matthieu Delaporte, leur réaction est assez proche de celle du public en France où leur film fait encore 40 000 entrées pour sa 19e semaine d’exploitation.

Un succès inattendu, après l’accueil plus classique réservé à leurs deux précédentes adaptations de Dumas, « Les Trois Mousquetaires » (en deux parties). « On fait un métier où la norme, c’est l’échec, rappelle Alexandre de La Patellière. La plupart du temps, on met toute son âme, tout son cœur à faire un film, on prépare une grande fête et les gens ne viennent pas. Aujourd’hui, on vit des émotions intenses (…) On reçoit beaucoup d’amour. Ça donne la sensation que toutes les décisions qu’on a prises étaient les bonnes. C’est plus facile de se projeter sur l’avenir » poursuit-t-il, alors que son complice et lui travaillent déjà sur l’écriture de leur prochain long-métrage (qui ne sera pas une adaptation de Dumas). 

Patrick Mille, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière ont répondu aux questions de French Morning, lors de leur passage à Los Angeles, pour l’American French Film Festival. © Agnès Chareton

L’avenir de leur dream project, lui, se joue maintenant aux États-Unis. Le drame romanesque sortira en salles le 20 décembre, juste avant Noël. « Les États-Unis, Los Angeles, ça a un goût particulier, parce qu’on est des petits Français, on a grandi en rêvant du cinéma américain, confie Alexandre de La Patellière. Projeter notre film à la DGA, devant Michael Mann, on touche à du rêve pur d’enfant. » Si l’accueil des lycéens les encourage, rien n’est encore acquis. « Je me sens comme avant la sortie française, compare Matthieu Delaporte. Je suis sûr que si les gens viennent dans la salle, ils vont aimer le film. Est-ce qu’ils auront la curiosité de venir ? Je n’en ai aucune idée.»

Si c’est « Emilia Pérez », de Jacques Audiard (projeté en ouverture du TAFFF), qui représentera la France aux Oscars, le distributeur américain du « Comte de Monte Cristo », Samuel Goldwyn Film, a bien l’intention de le faire concourir dans toutes les catégories, selon Variety. Parviendra-t-il à créer le buzz comme Neon l’avait fait l’année dernière avec « Anatomie d’une Chute » de Justine Triet (un Oscar )? « On se bat avec des monstres qui n’ont pas les mêmes moyens, on fera le maximum », assure Alexandre de La Patellière, qui y croit : «The sky is the limit !»

Paris-Orlando : Air France remet le cap sur la capitale floridienne du divertissement

Air France se sent pousser des ailes. Après avoir inauguré l’été dernier une liaison entre son hub mondial de Paris-Charles de Gaulle et la ville de Phoenix, en Arizona, la compagnie aérienne tricolore poursuit son expansion outre-Atlantique. Ce 21 mai prochain, elle ouvrira une nouvelle desserte reliant la capitale française à Orlando, en Floride, sa 18e destination aux États-Unis.

Quatre vols hebdomadaires d’une durée de 9 heures et 40 minutes sont ainsi prévus vers cette ville phare du Sunshine State, mondialement réputée pour ses parcs d’attractions. Les liaisons seront assurées les lundis, mercredis, vendredis et samedis. C’est la première fois en plus de dix ans qu’Air France reprend cette connexion, qui n’avait pas été desservie depuis 2012.

Cette nouvelle ligne sans escale sera assurée par un Airbus A350-900 reliant l’aéroport international Roissy-Charles de Gaulle (CDG) à celui d’Orlando (MCO). Côté tarifs, pour un aller-retour en classe Economy du mercredi 21 mai au mercredi 28 mai, prévoyez un peu plus de 665 euros (l’équivalent de 725 dollars), taxes incluses, et près de 3.495 euros (soit 3.805 dollars) en Business (prix des billets en novembre 2024, à l’annonce de la reprise de cette nouvelle liaison).