Prenez du pop-corn et installez-vous confortablement, France Cinéma Floride fait son retour à Miami. L’événement cinématographique, qui se tiendra du 2 au 4 novembre au Tower Theater en plein coeur de Little Havana, met à l’honneur depuis 13 ans les films ont qui fait parler d’eux en France.
Concoctée par le producteur français Patrick Gimenez, la treizième édition de France Cinéma Floride fait une nouvelle fois la part belle aux comédies dramatiques. « J’invite mon public à se détendre et à rire sans pour autant tomber dans la gaudriole, souligne-t-il. Les comédies dramatiques permettent de parler de sujets graves tout en ayant un sourire au coin des lèvres car le cinéma est fait pour se divertir mais aussi pour réfléchir ».
Le festival s’ouvrira ainsi avec « Un homme pressé » (vendredi 2 novembre à 7pm) qui met en lumière la reconstruction physique, psychique et émotionnelle d’un chef d’entreprise, incarné par Fabrice Luchini, victime d’un accident cérébral. Le troisième long-métrage du cinéaste Hervé Mimran sera diffusé en première mondiale, quelques jours avant sa sortie dans les salles obscures françaises. « Obtenir une avant-première, cela requiert beaucoup d’huile de coude mais vient aussi couronner plus de 35 années d’efforts dans ce métier, précise Patrick Gimenez. Il est toujours difficile d’avoir la confiance des producteurs qui sont effrayés par le piratage et les risques financiers qui pourraient en découler ».
Les amoureux du septième art français pourront aussi découvrir « Ma Reum » (dimanche 4 novembre à 3pm), une comédie familiale traitant du harcèlement scolaire réalisée par Frédéric Quiring avec notamment Audrey Lamy. Sa soeur ainée, Alexandra Lamy, quant à elle, est à l’affiche de « Tout le Monde Debout » (samedi 3 novembre à 6.40pm), une comédie romantique écrite par Franck Dubosc qui aborde le sujet du handicap en le dédramatisant de façon cocasse.
Dans cette programmation s’ajoute « Monsieur je-sais-tout » (samedi 3 novembre à 3pm), une comédie dramatique de François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard qui traite du syndrome d’Asperger. Roschdy Zem figure, quant à lui, au casting de « Ma fille » (samedi 3 novembre à 5pm) de Naidra Ayadi, un thriller sur les relations père-fille montré en première internationale.
Les cinéphiles de Miami pourront aussi se divertir avec Pierre Richard, Roland Giraud et Eddy Mitchell qui font les 400 coups dans la comédie « Les vieux fourneaux » (dimanche 4 novembre à 4.45pm) de Christophe Duthuron. « C’est un vrai coup de coeur car c’est en quelque sorte le cinéma de mon enfance, insiste Patrick Gimenez. C’est aussi un clin d’oeil pour dire que l’heure de la retraite n’a pas encore sonné pour ces acteurs que nous n’avions plus l’habitude de voir ».
Enfin, le rideau tombera sur le festival France Cinéma Floride avec la projection de « Rester Vivant Tour » (dimanche 4 novembre à 7pm), le dernier concert de Johnny Hallyday enregistré en public en 2016 à Bruxelles. « C’est une performance extraordinaire d’un monument de la chanson, indique Patrick Gimenez. Cela permet d’apporter une autre dimension au festival en le clôturant en musique ».
France Cinéma Floride 2018: des rires, des larmes et du Johnny à Miami
A 40 ans, le LILA veut être un grand de l’éducation bilingue
(Article Partenaire) Une école française c’est bien. Une école bilingue et internationale, c’est mieux. A l’occasion de ses 40 ans, le Lycée International de Los Angeles (LILA) lance son nouveau plan stratégique pour les cinq prochaines années et revendique sa transformation en “leader de l’éducation bilingue à Los Angeles”.
Ouvert en 1978, l’établissement qui s’appelait alors le “Collège d’études françaises” accueillait sept élèves. Ils sont aujourd’hui plus de 1000 répartis sur cinq campus (Burbank, Los Feliz, Orange County, Pasadena et West Valley). Mais plus que le nombre, c’est le public qui a changé : “désormais, 95 % de nos élèves choisissent une université américaine ou canadienne” constate le chef d’établissement Michael Maniska.
Pour reconnaître cette réalité, et tout en restant un établissement reconnu par les autorités françaises, le LILA met l’accent sur le baccalauréat international (IB), un curriculum très apprécié des recruteurs d’universités nord-américaines. “Dans cet esprit, nous allons ajouter deux ans de ‘voie internationale’ dès la troisième, conduisant à l’IB” note Michael Maniska. L’objectif est de permettre à des élèves venus du système américain de rejoindre le LILA après leur middle school mais aussi à ceux déjà scolarisés dans les classes de collège de rester dans l’établissement tout en choisissant un curriculum enseigné majoritairement en anglais. “Aujourd’hui, tous les élèves de troisième doivent passer le brevet. A partir de l’année prochaine, ceux qui choisiront la voie internationale en seront dispensés.”
Le baccalauréat français n’est pas oublié, mais il a lui aussi une saveur de plus un plus internationale : “en 2020 nous verrons la première promotion de diplômés du l’option internationale du baccalauréat” (à ne pas confondre avec le baccalauréat international (IB), label remis par une institution internationale indépendante NDLR). Surtout, avec la mise en place par l’éducation Nationale de la réforme du baccalauréat (délivré à partir de 2021), avec la suppression des filières et l’instauration de choix de spécialités ainsi que du contrôle continu, “le bac français devrait être mieux compris des universités américaines, et donc devenir encore plus attractif”.
“Nous sommes fiers de nos racines françaises, et nous les revendiquons, mais aujourd’hui nous sommes en compétition avec les écoles privées américaines et ce qui compte ce n’est pas tant le résultat au bac que les universités dans lesquelles nos élèves sont admis.” Et là, le LILA est déjà en excellente compagnie : l’an dernier, 78% des élèves se sont vu offrir au moins une place dans une des universités du top 100 mondial. Au-delà des mérites du LILA, c’est aussi la preuve que les avantages d’une éducation bilingue sont désormais reconnus par les plus grandes institutions éducatives américaines.
Pour découvrir le LILA, profitez de la journée “Discover LILA 2018,” le 3 novembre de 9h30 à 11h30, avec une session spéciale à 10h sur l’éducation bilingue présentée par Michael Maniska. Inscriptions ici : https://discoverlila2018.eventbrite.com.
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À l'Ecole bilingue de Berkeley: apprendre hors les murs
(Article partenaire) Vous souhaitez développer ou entretenir le bilinguisme de votre enfant? Vous cherchez une école d’excellence dans l’East Bay? Vous vous sentez à l’aise dans un environnement multiculturel ? Venez découvrir l’Ecole Bilingue de Berkeley. Cette école franco-américaine propose un cursus d’immersion à partir de la toute petite section de maternelle (enfants acceptés à partir de 2 ans) et jusqu’à la 4ème.
Les prochaines portes ouvertes de l’école auront lieu samedi 17 novembre de 10h à midi ou vendredi 14 décembre de 9h à 11h. Pour en savoir plus et s’inscrire, rendez-vous ici. L’Ecole Bilingue de Berkeley est facilement accessible depuis l’autoroute I-580 sortie Ashby Avenue et située à proximité du supermarché Berkeley Bowl West. Voir sur Google Maps.
Homologuée par le Ministère français de l’éducation nationale, l’Ecole Bilingue est fière de son ancrage à Berkeley. Le programme scolaire est fortement influencé par l’importance accordée à l’apprentissage socio-émotionnel, à un cursus bilingue harmonisé et aux nombreuses expériences hors des murs de la salle de classe.
Les sorties scolaires font partie intégrante du programme et permettent aux élèves d’utiliser d’une autre façon les notions abordées en classe. Ainsi, dès le CE2, les élèves partent en classe verte pendant trois jours dans les Marin Headlands au nord de San Francisco pour découvrir l’écologie locale de la côte pacifique.
En CM1, les élèves partent pendant trois jours dans la région des chercheurs d’or située au pied des montagnes de la Sierra Nevada. Plongés dans l’univers de l’ouest américain du milieu du XIXème siècle, ils goutent aux conditions de vie des pionniers venus de partout en Europe trouver l’eldorado. Ils reproduisent certains des gestes et activités pratiqués à l’époque (construction de cabanes, préparation de repas, prospection d’or) et apprennent l’histoire des tribus indiennes locales grâce à des guides.
En CM2, c’est le grand voyage : les élèves s’envolent pour la France pendant deux semaines où ils sont en immersion totale dans des familles d’accueil et une école primaire de la région bordelaise.
Pendant les années collège, les élèves de 6ème voyage sur l’île de Catalina Island au large de Los Angeles, en lien avec leur programme de SVT. En 5ème, ils se plongent dans l’histoire et l’éducation civique avec la découverte de la capitale américaine Washington DC. Et enfin en 4ème, les élèves repartent de nouveau en France découvrir cette fois Paris et ses environs, en immersion totale dans la culture et la langue françaises.
Chaque expérience hors des murs de la classe est toujours l’occasion d’approfondir ou d’aborder sous un autre angle les programmes de l’école, que ce soit en français ou en anglais.
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Le français Urgo vient soigner les diabétiques américains
Urgo vient panser les plaies de l’Amérique. Le groupe pharmaceutique français vient d’annoncer le rachat de l’entreprise texane SteadMed, avec laquelle elle forme désormais l’entité Urgo Medical North America. Le but : devenir l’un des leaders sur le marché américain de la cicatrisation. « On est devenus numéro 2 européens en 18 ans. Aux Etats-Unis, on vise le leadership d’ici environ 15 ans », estime le président d’Urgo, Hervé Le Lous, qui visera dans un second temps les marchés canadiens et mexicains.
La fusion entre la branche médicale du groupe familial et l’entreprise texane de 41 salariés a été négociée en deux mois. « Ce qui est spectaculairement rapide dans ce domaine », témoigne le dirigeant, avant de souligner que les deux entreprises ont été en adéquation « quasiment dès la première heure de rencontre ».
En plus de la gamme Urgo, SteadMed continuera à distribuer ses produits historiques, « essentiellement des produits de désinfection des plaies en hôpital », détaille le président.
Déjà implanté dans 22 pays, Urgo compte s’imposer aux Etats-Unis, « le plus gros marché mondial de la cicatrisation », selon Hervé Le Lous, avec son produit Urgostart, un pansement notamment utilisé pour soigner les plaies aux pieds provoquées par le diabète. 9,4% de la population américaine est diabétique, selon le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux Etats-Unis.
La publication d’une étude sur Urgostart dans la revue scientifique britannique The Lancet en mars 2018 a donné l’impulsion nécessaire au groupe pour franchir l’Atlantique. « Pour devenir américain alors qu’on a une base française, il nous fallait un atout très solide, qui a été la publication de cette étude », se félicite-t-il.
Sur place, premier challenge : se conformer à la réglementation américaine, « la norme européenne n’étant reconnue que pour des pansements moins sophistiqués », précise Hervé Le Lous. « Il y aura sans doute des études complémentaires à faire sur le territoire américain et un agrément à obtenir pour ce produit-là », ajoute l’homme d’affaires basé à Paris.
L’objectif : doubler les effectifs et le chiffre d’affaires de la branche Etats-Unis, pour l’heure de 20 millions de dollars, d’ici trois ans.
Une soirée "success stories" avec la FACC Los Angeles
Il y a des Français qui réussissent aux Etats-Unis et la FACC de Los Angeles en a rassemblé quelques-uns. Le mercredi 24 octobre, la chambre de commerce franco-américaine organise un événement “Networking & Success Stories” dans les nouveaux locaux de FF Creative Community à Arts District.
Ce sera l’occasion d’écouter les histoires et initiatives de certains des membres de la FACC. Seront présents: Roman LeFranc, partenaire au sein de la société d’investissement Aaron Capital; Samuel Loy, directeur du développement chez Karine & Jeff (plats cuisinés); Haim Elbaz, le directeur exécutif de Kids Empire (attractions pour enfants) ; Fred Raillard, le fondateur et directeur de Fred & Farid(communication digitale) et Aline Darmouni, fondatrice d’Exco US, un service de comptabilité.
Pour savourer ses histoires de succès sans mourir de faim, le public profitera de plats français concoctés par Karine & Jeff et la crêperie mobile de Black Flour.
Mustapha El Atrassi: "Les US m'ont permis de faire une vraie introspection"
Après avoir joué plusieurs fois en anglais au Comedy Cellar entre 2011 et 2013, l’humoriste français revient les lundi 29 octobre et jeudi 1er novembre dans le célèbre comedy club new-yorkais, en français cette fois-ci, pour présenter son spectacle “Lecture Acte II”.
Bercé par le stand-up américain, le jeune homme a toujours rêvé de jouer au pays de l’Oncle Sam. Il prend son courage à deux mains en 2011 en poussant la porte d’une autre salle mythique américaine, la Laugh Factory à Los Angeles. “J’ai demandé à faire une audition, on était 50. Et à la surprise générale, c’est moi qu’ils ont gardé!” Le rêve américain peut alors démarrer. Le jeune comédien est programmé tout l’été dans un spectacle écrit et raconté en anglais. Un film sur son expérience sort quelques semaines plus tard en France, “L.A Trassi”.
Mustapha El Atrassi s’attaque ensuite à New York et au Comedy Cellar, “la salle la plus prestigieuse au monde“, selon lui. Le Français de 33 ans y fera huit dates avant de devoir rentrer en France pour se consacrer à son émission alors diffusée NRJ 12 “La nuit nous appartient”.
En 2013, le jeune comédien est rattrapé par le virus américain et participe au championnat du monde de stand-up à Los Angeles, où il participe à la demi-finale. “Je me suis dit que j’allais en profiter pour aller rôder mes sketchs au Comedy Cellar. Comme à la Laugh Factory, je me suis pointé au culot et ai demandé à parler à la patronne. Le soir-même, j’étais sur scène”, se rappelle-t-il. Des étoiles dans les yeux, Mustapha El Atrassi partage la scène avec des grands noms de l’humour comme Louis CK. “J’ai vécu la plus grande formation de ma vie en stand up”, confie-t-il. Une expérience qui l’aidera à se hisser jusqu’en finale des championnats du monde à Las Vegas.
“Mes voyages aux USA m’ont permis de faire une vraie introspection. En revenant en France, j’ai réalisé que je ne voulais plus être dirigé par un producteur, que je ne voulais plus faire des grandes salles et penser à leur taux de remplissage”, explique Mustapha El Atrassi.
Le jeune comédien lance en 2015 sa propre boîte de production, Chicha Production. “Je suis un des seuls à fonctionner comme ça, en indépendant. Je vais à mon rythme, j’ai le temps de voyager avec ma famille, c’est une vie qui me convient mieux“. Le Franco-Marocain produit son premier spectacle en 2015 “Second degré”, puis “Lecture” en 2017, où il apparait assis sur la scène du Point Virgule à Paris, dans un échange intime avec son public.
En juin dernier, il re-signe avec le Point Virgule sur 30 dates et présente un nouveau spectacle, “Lecture Acte II”, qu’il présentera à New York. “C’est le même esprit que le premier sauf que je me suis remis debout et que je l’ai remixé avec beaucoup d’improvisation, confie-t-il. J’ai également trois à quatre heures de vannes prêtes dans ma tête. Le spectacle est donc différent chaque soir“.
A la manière d’un Gad Elmaleh, pour lequel il éprouve “un grand respect pour ce qu’il fait aux US“, Mustapha El Atrassi espère surfer sur ses deux dates au Comedy Cellar pour “revenir bientôt jouer en anglais aux Etats-Unis”. En attendant, il annonce la sortie prochaine de son premier court-métrage, qui sera diffusé sur Canal+. “Je n’en ai encore parlé à personne. Je ne sais même pas si j’ai le droit. Le film s’appelle “Moi”, c’est un film de 20 minutes qui raconte une période sombre de ma vie”.
Un concert très Couperin à Takoma Park
On connait François Couperin dit “Le grand”, mais moins Louis et Armand-Louis, respectivement son oncle et son cousin.
Le musicien italien Alberto Busettini rendra hommage à cette grande famille d’artistes, très active aux XVIIe et XVIIIe siècle, lors d’un concert de clavecin le samedi 3 novembre à Potters Violins (Takoma Park).
Au programme: “La Piémontaise” de Louis et une sélections de pièce issues du répertoire des deux autres Couperin. Ce voyage dans les compositions de cette dynastie musicale montre les évolutions du baroque jusqu’à l’avénement de l’ère classique. Une rencontre avec Alberto Busettini, spécialiste reconnu du clavecin, est prévue après le concert autour de boissons gratuites.
Le Festival Albertine réinvente la démocratie à New York
Pour sa cinquième édition, le Festival Albertine met la démocratie à l’honneur du jeudi 30 octobre au samedi 3 novembre dans les locaux des services culturels de l’ambassade de France à New York.
Conçue par la commissaire invitée Masha Gessen, journaliste, auteure et professeure russo-américaine, la programmation du festival baptisé « Reimagining Democracy » s’articulera autour de six thématiques : le concept de frontières, le monde du travail, l’égalité des sexe, la politique et l’engagement citoyen, le futur de l’éducation et la perception des maladies mentales.
L’événement gratuit sera animé en anglais par des panels d’experts, d’artistes et d’auteurs franco-américains, dont Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, Daniel Cohen, directeur du département d’économie de l’Ecole normale supérieure de Paris, l’écrivain ivoirien Gauz ou encore Antoine Fromental, réalisateur du documentaire « A nous de jouer ! ».
Le festival, qui se tiendra à quelques jours des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, a pour objectif de réfléchir « non pas sur ce qu’est la démocratie mais sur ce qu’elle pourrait être », précisent les services culturels sur leur site.
« Pour être une démocratie, un pays doit chercher à imaginer ce qu’est la démocratie », commente Masha Gessen, qui animera par ailleurs deux des six conférences. « Ce sera un festival qui apportera davantage de questions que de réponses », conclut-elle.
Où trouver des citrouilles à Washington et autour ?
A l’approche d’Halloween, les maisons se changent en champs à citrouilles les unes après les autres. De nombreuses exploitations agricoles vous proposent de venir chercher vos citrouilles pour participer à la vague orange de votre quartier.
Maryland
Le Festival de Butler Orchard à Germantown
A la ferme Butler, on prend la saison des citrouilles au sérieux avec une série d’activités et de jeux pour les enfants. L’établissement propose des promenades en tracteurs sur des bottes de foin, des marches dans les labyrinthes de maïs, des glissades sur des toboggans géants et bien sûr la cueillette de citrouilles! 12 dollars par personne, gratuit pour les enfants de moins de 2 ans. 22222 Davis Mill Rd. (Germantown, Md). Ouvert les 27, 28 octobre de 10am à 5pm.
Homestead Farm à Poolesville
Vous cherchez quelque chose d’un peu plus simple? Rendez-vous dans cette ferme pour une simple cueillette de citrouilles. Les week-ends, la ferme offre des “hayrides” – des promenades sur bottes de foin- où les clients peuvent choisir leurs citrouilles et autres courges. 15604, chemin Sugarland (Poolesville, Md). 4 dollars par personne de 2 ans et plus pour les balades en foin, 0,59 dollar la livre de citrouilles. Ouvert de 9am à 6pm.
Virginie
Festival d’automne de Cox Farms à Centreville
C’est un festival d’automne qui attire beaucoup de monde, bien qu’il n’ait pas de verger à citrouille. Les visiteurs prennent une petite citrouille offerte avant de sortir, mais après avoir fait l’incontournable une promenade en charrette à travers une forêt décorée de sorcières, de squelettes et d’extraterrestres. Le tout en musique! Un plus pour les enfants : ils peuvent aussi se frotter aux travaux de la ferme en trayant une vache. 15621 Braddock Rd. (Centreville, Virginie). 10 dollars par personne en semaine et 17 dollars le week-end. Gratuit jusqu’à 2 ans. Ouvert de 10am à 6 am jusqu’au 6 novembre 2018.
Wegmeyer Farms à Hamilton et Gilberts Corner
La ferme propose deux adresses: vous pouvez choisir parmi plus de 50 types de citrouilles différentes à The Home Farm (38299 Hughesville Rd, Hamilton, Virginie) dans les champs tout en visitant une grange en pierre historique datant des années 1700. Du côté du Gilberts Corner (intersection des routes 15 et 50), les citrouilles sont déjà cueillies et prêtes à être cuisinées ou taillées. Entrée gratuite.
Et dans Washington DC ?
Contrairement aux deux Etats voisins, il n’y a pas de fermes pour gambader dans les champs de citrouilles dans la capitale. Néanmoins, on peut trouver des activités pour se mettre dans l’ambiance automnale (en plus du froid qui vient de s’installer). Par exemple, le bar Red Derby, dans le quartier de Columbia Heights, organise une compétition de découpage de citrouilles le mercredi 31 octobre à 7pm.
Le festival d’automne de Benning Park Community Garden propose d’acheter des citrouilles et de participer à des activités costumées pour les enfants. Rendez-vous le 27 octobre au 5100 Southern avenue SE, de 2pm à 5pm.
Du côté du Capital Riverfront, le Canal Park célèbre la citrouille le 29 octobre de 11am à 1pm avec des animations gratuites pour toute la famille (décoration de citrouilles, maquillage, citrouilles géantes, musique, photographie de famille).
Jean-François Alcoléa, l'évangélisateur de Méliès aux Etats-Unis
“Présenter l’oeuvre de Georges Méliès au pays du cinéma, c’est extraordinaire“. Jean-François Alcoléa a réussi son pari. Cet artiste français directeur de la compagnie Alcoléa & Cie exporte son spectacle “En plein dans l’œil” à travers les Etats-Unis jusqu’au 16 novembre.
Créé en 2013 en France, ce ciné-concert inspiré de l’univers magique de l’illusionniste Georges Méliès réunit onze courts-métrages dont “Le voyage de Gulliver à Lilliput et chez les Géants” ou “Le voyage à travers l’impossible”, projetés en musique et mis en valeur par des effets de lumière et une scénographie épousant l’ambiance des films. “C’est un show pluridisciplinaire où l’image accompagne la musique et non l’inverse“, explique Jean-François Alcoléa. “Méliès était un magicien et un prestidigitateur de génie qui se servait de l’image comme médium pour transcender ce qu’il faisait déjà”.
Considéré comme l’un des pères fondateurs du cinéma, George Méliès connaît un succès mondial au tout début du XXème siècle. “En 1902, lorsque son film Voyage dans la Lune est projeté aux Etats-Unis, il y est largement piraté”, explique Jean-François Alcoléa. “Georges Méliès y a envoyé son frère pour défendre ses intérêts et s’implanter sur le marché américain. Mais sa carrière décline dans les années 1910, au même moment où le cinéma américain commence à décoller”.
Quinze personnes ont travaillé à la mise en place du spectacle qui a tapé dans l’oeil des Américains au festival d’Avignon en 2016. “J’ai rencontré un programmateur de Los Angeles qui m’a proposé de présenter le show dans son théâtre. Je me suis dit que ça serait dommage d’aller aux Etats-Unis pour une seule date”, confie Jean-François Alcoléa.
La tournée américaine d'”En plein dans l’œil” a débuté par le Québec le 7 octobre et terminera par New York et Washington respectivement les 14 et 15 novembre. “Ce sont 41 jours de tournée et 30 dates en tout. Les premiers retours du public américain sont excellents, explique le directeur d’Alcoléa & Cie. Certains découvrent Méliès, d’autres le connaissent déjà. Mais ce sont surtout les origines du cinéma français qui intéressent les Américains”.
“En plein dans l’œil” a déjà été présenté plus de 400 fois en Europe. Jean-François Alcoléa espère que cette tournée américaine marquera le développement du spectacle à l’international. “Il y a des pistes en cours, on va voir. On aimerait aussi monter un nouveau ciné-concert sur un autre cinéaste français”. Affaire à suivre.
Enrico Macias célèbre ses 80 ans sur scène à Los Angeles
“Ah qu’elles sont jolies les filles de mon pays, Laï laï laï laï laï laï…” Enrico Macias va faire danser Los Angeles sur ses tubes légendaires pour célébrer son 80e anniversaire, le jeudi 13 décembre au Saban Theatre à Beverly Hills.
Véritable maestro de la musique arabo-andalouse, qu’il a popularisée, l’artiste de renommée internationale chante depuis soixante ans l’amour, l’amitié et les douleurs de l’exil. Avec 50 millions d’albums vendus à travers le monde et des collaborations avec les plus grands artistes, il reprendra à Los Angeles ses plus grands succès tels que “Adieu mon Pays”, “L’oriental” ou “Les filles de mon pays”.
Après avoir fui la guerre d’Algérie avec sa famille, ce musicien dans l’âme avait été repéré lors d’une émission de télévision en France.
Films on The Beach 2018 titille les sens à Miami Beach
Novembre sera français ou ne le sera pas. Le Service Culturel de l’Ambassade de France à Miami (en partenariat avec France Florida Foundation for the Arts et la Ville de Miami Beach) donne rendez-vous aux amateurs du 7ème art tricolore sous les étoiles. Le festival du film français Films on the Beach aura lieu du 1er au 29 novembre.
Tous les jeudis à 8pm, les spectateurs pourront se retrouver pour des séances de cinéma en plein air au Miami Beach Soundscape. Au programme : des films qui éveilleront les sens. « Cléo de 5 à 7 » d’Agnès Varda, nominée au Festival de Cannes 2012, ouvrira le bal le jeudi 1er novembre. Cléo, une chanteuse, attend le résultat d’une analyse médicale et devient obsédée par la mort.
« Games of Love and Chance » (“L’esquive”) d’Abdellatif Kechiche raconte l’histoire d’un jeune garçon de cité qui rêve de partir en voilier avec sa mère. Entre-temps, il tombe amoureux de sa camarade de classe Lydia. Il sera diffusé le jeudi 8 novembre. Les spectateurs pourront voir ou revoir le film « Haute Cuisine » (“Les Saveurs du Palais”) de Christian Vincent, en partenariat avec les French Weeks, le jeudi 15 novembre. Le film raconte les coulisses des cuisines de l’Elysée. Le biopic musical « Django » d’Etienne Comar retrace la vie du fameux guitariste tsigane et clôturera le festival le jeudi 29 novembre.
Des séances spéciales auront aussi lieu dans les salles de cinéma indépendantes de Miami Beach. Le dimanche 11 novembre à 1pm, « Ava » de Léa Mysius, dont l’actrice Laure Calamy a été récompensée du César de la Meilleure actrice dans un second rôle, sera projeté à O Cinema. Le film en noir et blanc « Les Enfants du Paradis » de Marcel Carné sera montré, lui, le dimanche 18 novembre à 7:30p au Miami Beach Cinematheque.